BIMBO - UN PROJET DE LA COMPAGNIE GARANCE BONOTTO ÉCRITURE ET MISE EN SCÈNE - Les Déchargeurs
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Illustration : LOPIOŁA BIMBO ESTATE DOSSIER ARTISTIQUE GARANCE BONOTTO ÉCRITURE ET MISE EN SCÈNE UN PROJET DE LA COMPAGNIE ÉCRITURE ET MISE EN SCÈNE GARANCE BONOTTO UNE CRÉATION
Texte : Garance Bonotto Mise en scène : Garance Bonotto Assistante à la mise en scène : Lucie Mazières Scénographie : Garance Bonotto Avec : Mona Abousaïd dans le rôle de Cicci Garance Bonotto dans son propre rôle Fanny Jouffroy dans le rôle de Nana Jinxuan Mao dans le rôle de Pam Solène Petit dans le rôle de Lolo Lucas Rahon dans le rôle de Angie Thomas Zuani dans le rôle de Nikki Production : Compagnie 1% artistique Soutiens : Festival Écarts – Théâtre de la Cité Internationale Festival Court mais pas vite - Théâtre Les Déchargeurs Conservatoires en scène – Théâtre du Rond Point / MPAA Photographies : Arthur Crestani Illustration : Célia Bouy La première version de BIMBO ESTATE a été créée le 15 avril 2018 au Théâtre de la Cité Internationale à Paris dans le cadre du Festival Écarts. Une maquette de la seconde version de BIMBO ESTATE sera présentée le 15 mai 2019 à 16h au théâtre Les Déchargeurs à Paris.
« Terme argotique emprunté à l'anglais et utilisé pour qualifier une femme qui met ses atouts en avant, qui joue de son physique sur le côté sexy, qui n'a pas peur d'attirer le regard. » Wikipédia La Bimbo est née dans un patelin. La Bimbo a des daddy issues. La Bimbo est une déesse. La Bimbo devient célèbre. La Bimbo devient un monstre. La Bimbo fascine. La Bimbo répugne. La Bimbo est sensible. La Bimbo est scrutée. La Bimbo a des addictions. Et le cœur brisé. La Bimbo n'est pas bête. La Bimbo est tragique. La Bimbo s'évapore ? Tout commence en 2001. J’ai 9 ans et je suis fan de Loana. Puis viendront Pamela qui court sur la plage en maillot rouge, les filles des magazines porno en haut des étagères du marchand de journaux, Lolo Ferrari dans le Guiness World Records 1999, et ma tripotée de Barbies lesbiennes. BIMBO ESTATE est une exploration à la fois intime et théâtrale de l’archétype de la bimbo, et de l’imaginaire collectif qui l’entoure. A l’instar de cette figure éminemment publique dont l’intimité nous est sans cesse exhibée, c’est à partir de mon histoire personnelle que je conduis une recherche sur la féminité. BIMBO ESTATE a ainsi pour fil rouge mon propre rapport au genre et à la sexualité. A cette parole intime répondent des scènes fictives, qui sont autant de rêveries et de fantasmes habités. A travers mon regard, quelque part entre un cabinet de chirurgie esthétique, un strip-club et un plateau de télévision, six bimbos se rencontrent et se racontent. Ces personnages sont nourris par les biographies de bimbos célèbres (Loana, Lolo Ferrari, Pamela Anderson, Anna Nicole Smith, Angelyne, La Cicciolina, Jayne Mansfield, Lova Moor). Entre confession et exhibition, les bimbos témoignent d’une communauté d’expériences mais se révèlent aussi dans leurs singularités et leur liberté. Ma position de démiurge autrice-metteuse en scène appelle ainsi à un renversement par ces créatures hybrides qui viendront petit à petit rompre mon isolement. Enfin, des tableaux collectifs et performatifs mettront en perspective la construction même de la bimbo en tant qu’archétype issu de la culture populaire. De Marylin à Barbie en passant par le fétiche Internet de la « bimbofication », quel miroir nous tend la bimbo ? Dans quelle histoire des représentations et des identités féminines s’inscrit-elle ?
Icône, fantasme, création médiatique, la bimbo brouille les frontières entre le vrai et le faux, le naturel et le superficiel, le réel et le théâtral. En se métamorphosant, en s’inventant et en assumant une féminité outrancière, elle révèle le genre comme une performance. La bimbo questionne au plateau le rapport entre l’identité et l’image : qui je suis et qui j’ai l’air d’être, mais aussi comment je me construis par rapport aux images culturelles qui me précèdent. Nous puisons dans les codes du drag, art auquel certain.e.s des comédien.nes et moi-même sommes initié.es, afin de construire nos personnages qui sont autant de masques « plus vrais que nature ». BIMBO ESTATE est une errance à la première personne à la rencontre des mythes refoulés de la société du spectacle. Bouleverser l’assignation Qu’est-ce qu’une bimbo ? Nous ne pourrions donner de définition précise car le mot « bimbo » est avant tout une assignation. La bimbo est en cela ce que l’on dit d’elle : il s’agit donc d’une insulte qui enferme et catégorise. Pour tenter de la définir en reprenant une autre assignation, nous pourrions dire qu’elle serait une « cagole » médiatisée et passée par la chirurgie esthétique. C’est à dire une femme dont l’apparence est perçue comme sexy et vulgaire, attirant le regard masculin et célèbre pour sa plastique plutôt que pour sa personnalité. La bimbo s’inscrit dans des représentations de la féminité construites historiquement et situées culturellement : la vamp, la femme fatale, la blonde ou encore la putain. Sa figure est éminemment politique. Ainsi, le projet ne fait pas l’impasse sur l’histoire des représentations, et notre route a croisé celles de Virginie Despentes, Mona Chollet, Loïc Prigent, Agnès Giard ou Nelly Arcan pour mieux penser cette fabrication de la féminité, mais aussi celles de bimbos contemporaines comme Alicia Amira ou Karley Sciortino qui souhaitent retourner le stigmate, et faire de « bimbo » ou de « slut » non plus une insulte mais une fierté, voire un mouvement.
Vues à la télé Loana, Lolo Ferrari, Angelyne, Anna Nicole Smith, La Cicciolina, Pamela Anderson : pourquoi nous intéresser à des bimbos qui ont ou auraient eu 40, 50 voire près de 70 ans aujourd’hui ? Car ce qui se joue du milieu des années 1980 au début des années 2000 n’a plus d’équivalent ensuite : les bimbos en question sont à l’aube d’une nouvelle façon de se marketer et d’être « famous for being famous », bien avant qu’Internet le permette massivement. Elles étaient des singularités, elles sont devenues un archétype, évoluant dans une ère de l’image pré-Instagram et pré-Kardashian, faite de pornographie mainstream et de corps californiens, de la presse à scandale, des débuts de la télé-réalité, de talks shows aux heures de grande écoute. Une ère où la télévision régnait en maîtresse de la reconnaissance, et où tout y était permis : vulnérables face à cette exposition inédite, elles ont parfois été dépassées par leur image, leur vie prenant un tournant dramatique à l’instar de celles de Lolo Ferrari ou d’Anna Nicole Smith. Mais elles n’appartiennent pas qu’au passé, puisqu’en 2018 Loana et Pamela Anderson reviennent sur le devant de la scène médiatique. En outre, s’intéresser à des figures paroxystiques de la féminité permet de mettre en perspective des sujets toujours d’actualité, à l’heure où la parole se libère : le slut shaming, la prédominance du male gaze ou encore le harcèlement. La représentation de femmes désirantes, libres, ni héroïnes ni victimes, voire même en avance sur leur temps (comme la Cicciolina ou encore Angelyne) permet de réaffirmer un féminisme d’aujourd’hui, sex-positif et intersectionnel. Seins refaits ou voile, peu importe : nous défendons toujours plus de liberté pour les femmes au-delà des assignations qu’on leur appose, et leur seul droit de regard sur ce qu’elles sont et font. La profondeur en surface La culture pop au théâtre Notre compagnie souhaite proposer des réflexions sensibles autour des problématiques de genre et de culture populaire. Enfants des années 1990, il est pour nous essentiel de ne pas ignorer mais de questionner les objets médiatiques dont nous sommes quotidiennement abreuvés, sans mépris culturel. BIMBO ESTATE est né de ma fascination personnelle pour Loana, enfant. En me replongeant dans mes souvenirs, je constate que d’autres images de la culture pop ont façonné ma construction identitaire, mon genre et ma sexualité. Les médias, la culture, la société du spectacle et l’imaginaire collectif forgent les représentations de la féminité. C’est donc en visionnant des talks-show, des émissions de télé-réalité, des sex-tapes, des clips, que j’ai écrit BIMBO ESTATE. Les acteur.trices se sont également plongé.es dans ces matériaux, apportant aussi leurs références et leurs histoires personnelles.
Amener la bimbo sur un plateau de théâtre, c’est donc aussi questionner les notions de mauvais goût et de vulgarité. BIMBO ESTATE plonge dans une histoire à la fois mainstream et en marge, celle de la culture populaire, souvent tenue à l’écart des plateaux de théâtre et des manuels scolaires mais au cœur de notre imaginaire collectif. Il nous faut en comprendre les rouages pour mieux la mettre en perspective. Or, le théâtre permet une distance critique par rapport à la culture de l’image dans laquelle nous baignons. Il est le lieu d’une forme de spectaculaire qui n’appauvrit pas notre rapport au sensible, mais le questionne. Les masques Le motif du masque est omniprésent dans BIMBO ESTATE, qu’il soit matériel ou conceptuel. Il ne viendra pas renforcer la vieille dichotomie entre le « vrai » et le « faux », mais troublera la notion d’identité. Les masques viennent dévoiler la féminité comme construction : maquillage, modification corporelle, prothèses, vêtements sont tout à la fois contraignants et créatifs. Il s’agit de filtres qui définissent notre genre culturellement et donnent naissance à des fictions d’identité. Se parer, c’est tout à la fois s’embellir et se protéger. Les bimbos font preuve d’un degré de fabrication très proche de celui des drag-queens. Certaines, comme Loana ou Angelyne, les côtoyaient au quotidien dans l’univers du club. A cet égard, le masque peut aussi être une libération pour les bimbos comme pour les drag-queens, permettant de s’affranchir du passé ou des injonctions, et de se récréer à l’image de son désir. Notre usage du maquillage drag tend ainsi à dévoiler la féminité comme une construction, et d’en questionner la dimension normative. Dans le processus de fabrication de nos personnages, nous avons cherché comment la caractérisation extérieure peut mener à l’intime. Qu’est ce que cela change, pour l’acteur.trice, de porter une jupe moulante, d’avoir une bouche pulpeuse ou un sac de pommes de terre de 5 kilos sur la poitrine (le poids des seins de Lolo Ferrari) ? A l’instar des drag-queens et des bimbos, les acteur.trices de BIMBO ESTATE sont en quête d’une théâtralité sincère, d’une forme de justesse dans la flamboyance et l’excès. En surjouant les injonctions à la féminité, les bimbos les dénaturent. La bimbo performe la féminité mais ne l’essentialise pas : ainsi, des personnes assignées hommes à la naissance peuvent s’identifier à l’archétype de la bimbo. Dans BIMBO ESTATE, l’imitation sera imparfaite mais l’incarnation passe par d’autres chemins : les corps des acteur.trices persistent dans leur diversité et soulignent que la bimbo est une affaire de codes sociaux.
Une épilepsie visuelle Les bimbos sont des icônes : elles se construisent dans et par l’image. La dimension visuelle est donc au cœur du projet. L’usage de la vidéoprojection signale l’importance des images médiatiques dans la construction sociale de la féminité. Le théâtre d’ombre souligne lui les dynamiques de voyeurisme et d’exhibitionnisme à l’œuvre dans la construction des idoles contemporaines. Un faux-fond viendra questionner la réalité du fantasme, et la tentation de l’escapism : « the avoidance of unpleasant, boring, arduous, scary or banal aspects of life ». Fuir ce que la vie a de laid, ennuyeux, banal. La multiplication des images passe également par des mises en abyme plus discrètes, à travers des images dans l’image, des magazines, des photos, des posters, qui s’immisceront ici et là. Notre dispositif scénique est un jeu de dévoilement qui ne prétend pas éclairer le phénomène bimbo, mais accepte de l’obscurcir, de le rendre plus complexe qu’il n’y paraît. La scénographie se veut « bimbo » elle même. Dans un espace non défini, à la fois chambre d’adolescente, studio photo et piscine, les objets roses s’accumulent. La scénographie puise dans une esthétique de la profusion et du kitsch qui s’inspire des « espaces bimbo » (strip-clubs ou salons de massage) mais raconte aussi l’abondance d’images et d’objets caractéristique de la société du spectacle et de la consommation. La collection de gadgets rose souligne la fétichisation des bimbos, l’accumulation scénique nous parle de l’excès de leur vie tandis que la trivialité des objets en présence, récoltés dans des bazars ou des fêtes foraines, traduit visuellement l’aura de mauvais goût qui les entoure. Les bimbos invitent à déplacer les frontières entre le vrai et le faux, l’authenticité et l’artifice, le beau et le mauvais goût, l’essence et l’apparence : paradigmes qui sont tout autant des questions de théâtre. Ce travail mène ainsi à une réflexion sur les notions mêmes de personnage, de représentation et sur le théâtre comme lieu de réinvention de soi. Les bimbos questionnent la théâtralité de l’existence et nous rappellent que le réel, c’est ce qu’on en fait, et qu’il ne tient qu’à nous de le rendre bigger than life.
Voilà, Loana la dragueuse, la vamp, Loana la fille facile, Loana la bimbo et d’autres mots moins pires et plus durs encore, Loana la mangeuse d’hommes, cette Loana là n’est pas moi et ne le sera jamais. Il ne faut pas confondre la forme et le fond, le dedans et le dehors, le jour et la lu- mière. L’amour et les paillettes. Ce que je suis et ce que j’ai l’air d’être. Alors, pourquoi ai-je cet air là si ce n’est pas vraiment moi ? J’imagine que ce n’est pas facile à comprendre, mais c’est encore plus difficile à expliquer. Les boîtes, la danse, la techno, et quelques strip-teases, sûrement, ont joué un rôle. Il faut que je me penche sur cette question, que j’y réfléchisse posément. Loana Elle m’appelait... Miette Less is a bore. Robert Venturi The thing that interest me is how there can be more truth in the mask that you adopt than in your real inner self. I always believe in masks. I never believed in the emancipatory potential of this gesture « let’s tear off the masks ». The truth comes out precisely in desguise of a fiction. Slavoj Zizek Voyeurism and digital identity - International Authors’ Stage 14 mai 2014 You’re born naked and the rest is drag. RuPaul
LA COMPAGNIE La compagnie 1% artistique est née en février 2018 à Hérouville-Saint-Clair (14) du désir commun de Mona Abousaïd et Garance Bonotto. Le travail de la compagnie relève de créations et de textes originaux, articulant des problématiques de genre, d’identité et de culture populaire dans une esthétique ludique. Convaincus que l’imaginaire, les fantasmes et les fétiches sont un matériau créatif immense, nous cherchons le politique et le spectaculaire dans l’intimité de nos contemporains : leurs rêves et leurs mythes. Ne faisant jamais l’impasse sur le grotesque et la fantaisie, le travail de la compagnie 1% artistique s’appuie conjointement sur des procédés de documentation, d’écriture et de création d’images au plateau. Notre univers créatif bigarré et foisonnant accorde une grande importance aux « rebuts » culturels : tabous et mauvais goût nous inspirent particulièrement car ils sont des puissants moteurs de déconstruction des normes. 1% artistique souhaite porter sur la scène théâtrale des sujets considérés comme vulgaires, et en faire les objets d’une réflexion politique et spectaculaire. La compagnie travaille actuellement à la production d’une nouvelle création, Projet Pink, une enquête collaborative sur les icônes féminines, et à un solo par Garance Bonotto, intitulé Prendre Jayne Mansfield dans mes bras, à partir du prologue de BIMBO ESTATE. Garance Bonotto auteure, metteure en scène Née en 1992 Garance a grandi à Vénissieux, en banlieue lyonnaise. Après un master d’histoire contemporaine à Sciences Po, un mémoire sur les happenings et un an en Inde, elle intègre le Conservatoire à Rayonnement Régional de Paris en 2016 et se forme auprès de Stéphanie Farison, Jean-Marc Popower, Marion Delplancke, Marc Ernotte, Sophie Loucachevsky en jeu, Valérie Onnis et Nadia Vadori en danse contemporaine. Durant sa formation, elle travaille entre autres avec Thierry Thieu Niang, Ludor Citrik, Olivier Augrond, Esther Van Den Driessche (Cie Les Sans Cou), Martin Legros (Cie La Cohue), Lorraine de Sagazan, Simon Bourgade et Camille Bernon. Elle rencontre également les auteur.es Mariette Navarro, Philippe Malone, Lancelot Hamelin et Guillermo Pisani lors de masterclasses de dramaturgie au CNSAD. En 2018, elle travaille avec Stéphane Schoukroun et Jana Klein pour la création Monfort Intérieur et danse dans Dix ans d’amour, le spectacle des élèves de Nadia Vadori au théâtre le Monfort. Elle travaille également avec Marion Delplancke, David Jeanne- Comello et Denis Lejeune pour la création Factory Superstars, jouée en première partie du spectacle One night with Holly Woodlawn de Pierre Maillet aux Plateaux Sauvages (Paris). En 2017 et 2018, elle joue dans le festival de théâtre en plein air La Grande Hâte en Bourgogne, Dom Juan de Molière et Le Dindon de G. Feydeau mis en scène par Alyssa Tzavaras, ainsi que La Nuit des Rois de W. Shakespeare et Les Oiseaux d’Aristophane mis en scène par Joseph Olivennes. Elle est également comédienne au sein de la compagnie Kruk (Ni couronne ni plaque, mise en scène de Janice Sczcypawka, finaliste du prix Théâtre 13 2019) et de la compagnie C’est à moi que tu parles (Le Bouc, mise en scène d’Emmanuel Grospaud et Mathilde Sales). Elle réalise en outre des performances drag entre clubbing et théâtre au sein du Blast Collective et de la Kindergarten, sous les traits de son alter-ego Pinkessa. Elle fonde en 2018 la compagnie 1% artistique avec Mona Abousaïd, et écrit et met en scène sa première création, BIMBO ESTATE. Sa pratique artistique vise à forger des liens entre son intérêt pour les problématiques queer et féministes, ses expériences d’écriture, de jeu, de performeuse clubkid et son goût pour les installations plastiques.
Lucie Mazières assistante à la mise en scène Née en 1996 Diplômée d’une Licence de Lettres et Arts, spécialité Théâtre et Image à l’Université Paris Diderot, elle poursuit ses études en intégrant une Licence professionnelle - Scénographie théâtrale à l’université Sorbonne-Nouvelle/ESAA Duperré/Boulle. En 2017, elle participe à deux ateliers de création scénique, dont l’un mené en partenariat avec le Théâtre de Gennevilliers, intitulé Vol V ou la mélancolie des oiseaux migrateurs mené par Shirley Niclais et 2 ou 3 choses que je sais de nous mené par Marion Siéfert au Nouveau Théâtre de Montreuil. En 2018, elle assiste Isabelle Janier sur La Promesse et Pierre Pfauwadel sur El-Amal. En 2019, elle participe à l’élaboration du Pavillon Écoles à la Quadriennale de Scénographie à Prague, aux côtés de Philippe Quesne. Elle rejoint également cette année le projet BIMBO ESTATE. Dans le cadre de ses études, elle assiste à la scénographie Alexandre de Dardel. Mona Abousaïd dans le rôle de Cicci Née en 1994 Mona étudie au sein de la classe préparatoire littéraire spécialité théâtre à Caen (14), où elle travaille avec David Fauvel, Médéric Legros et Laure Wolf. Elle intègre ensuite en 2014 le cursus d’art dramatique du conservatoire du 9e arrondissement auprès de Jean-Marc Popower, où elle prend également des cours de chant, de mime et de danse contemporaine - qu’elle pratique depuis son plus jeune âge. En 2016, elle interprète Dalida dans le court-métrage Dalida dans le salon de Vassia Chavaroche. En 2017, elle joue dans Les Quatre Jumelles de Copi mis en scène par Fintan Gamard au sein de la compagnie Les Indomptables. Elle prête également sa voix au spectacle Il fait très froid de Mathieu Picard, un duo piano - voix autour de chansons de Barbara et Véronique Samson. En 2018, elle obtient son master de médiation culturelle à la Sorbonne Nouvelle et fonde, avec Garance Bonotto, la compagnie 1% artistique. Elle devient également la coordinatrice du Festival du Futur Composé – Autisme et culture ; et travaille régulièrement avec les compagnies Le Bal des Mouches et C’est à moi que tu parles. Elle interprétera Dorine dans Tartuffe par la compagnie les Indomptables à l’Atelier à Spectacle de Dreux en 2020. Fanny Jouffroy dans le rôle de Nana Née en 1996 Après avoir été élève au sein du CRD de Clamart, du Conservatoire de Paris 5°, et du Conservatoire de Paris (CRR), elle intègre l’ESCA d’Asnières dans la promotion 2018/2021. En parallèle elle travaille avec Isabelle Hurtin dans Aux fleurs du temps, La Mouette et prochainement Les Lunes, une adaptation des textes de M. Tsvetaeva à l’Epée de bois. Elle joue également dans Kids par Kevin Chemla et dans Quand les feuilles tombent de et par Janice Szczypawka. Elle sera aussi dans la prochaine création de la Cie des Lucioles : Capital risques. Enfin, elle danse avec le chorégraphe Thierry Thieu Niang au TGP, au musée Delacroix à l’hôpital Charles Foix ainsi que dans une performance vidéo de Denis Darzac.
Jinxuan Mao dans le rôle de Pam Né en 1994 Jinxuan Mao intègre le Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique en 2018, après ses études de théâtre au Conservatoire Municipal du 8ème arrondissement de Paris et au Conservatoire à Rayonnement Régional de Paris. Au cinéma, il danse dans le film de Philippe Garrel (2019) et joue dans le premier long-métrage de Ronan Le Page (2018). Il tient aussi le rôle principal dans plusieurs courts-métrages. Sur scène, il joue dans Don Carlos, mis en scène par Krzysztof Warlikowski et dirigé par Philippe Jordan à l’Opéra Bastille, et dans En Manque de Vincent Macaigne à la Villette (2017). Il danse pour Caroline Marcadé à Chaillot - Théâtre National de la Danse (2018), pour Nadia Vadori-Gauthier au Théâtre Monfort (2017 et 2018) et pour Global Water Dances (2017). En parallèle, il a obtenu son master en Communication à l’Université Sorbonne Nouvelle et a rédigé un mémoire sur les représentations suggérées des hommes homosexuels chinois sur l’écran chinois. Solène Petit dans le rôle de Lolo Née en 1995 Après avoir obtenu un baccalauréat littéraire section européenne italien, Solène Petit décide de poursuivre ses deux passions : la littérature et le théâtre. Ainsi, elle suit pendant quatre ans un cursus en art dramatique au conservatoire municipal du 19ème arrondissement de Paris auprès d’Emilie-Anna Maillet et obtient parallèlement une licence de Lettres Modernes à la Sorbonne. En 2017, elle intègre le Conservatoire à Rayonnement Régional de Paris en cycle spécialisé théâtre et devient l’assistante à la mise en scène de Marcus Borja sur Les Bacchantes d’Euripide (CNSAD). Elle joue également dans Iphigénie, mise en scène par Florence Tosi, au Théâtre du Nord-Ouest. Elle poursuit aujourd’hui sa formation de comédienne à l’École du Nord auprès de différents intervenants tels que Christophe Rauck, Igor Mendjisky, Marie-Christine Soma et Cécile Garcia-Fogel. Lucas Rahon dans le rôle de Angie Né en 1996 Lucas est originaire de Besançon où il a suivi une formation en DEUST Théâtre dirigé par Guillaume Dujardin. Il intègre ensuite la compagnie Mala Noche avec laquelle il participe régulièrement aux festivals de Caves et des Nuits de Joux, festivals basés sur la création de terrain dans des villages ou de caves privées. En 2016 il créer Lepere, combat(s) choisi(s), son seul en scène inspiré par ses pères spirituels, de David Bowie à Joe Frazier en passant par Boy George. Parallèlement il travaille au CDN de Besançon Franche-Comté sous la direction de Célie Pauthe. Il se forme à la marionnette avec Maud Hufnagel puis en autodidacte. En 2017 il s’installe à Paris pour suivre la formation d’art dramatique du conservatoire du 19ème arrondissement auprès d’Emilie-Anna Maillet. Il travaille aujourd’hui avec Jules Audry sur l’adaptation d’un roman de Tourguéniev. Il est également drag queen sous le nom de Lah NoName pour des soirées et des performances en club, notamment avec la House of Noire et le Blast Collective. Thomas Zuani dans le rôle de Nikki Né en 1990 Après des études de droit Thomas s’engage dans l’art dramatique, d’abord au Conservatoire du 5è où il participe à un spectacle à la prison de Fresnes et à la Maison des Métallos coécrit et mis en scène par Stéphanie Farison et Lucie Nicolas. Puis il intègre le Conservatoire Régional de Paris où il rencontre Thierry Thieu Niang pour lequel il danse dans Ses Majestés au TGP. Il joue aux côtés de Wajdi Mouawad à La Colline dans Un cheval entre dans un bar et participe à la création d’un colloque sur la jeunesse. Thomas joue dans Noyau Ni Fixe à L’Atelier de Paris en décembre 2018, création de Joris Lacoste dans le cadre des Talents Adami Paroles d’Acteurs et du Festival d’Automne.
Calendrier 15 mai 2019 Sortie de résidence / Nouvelle version Théâtre Les Déchargeurs, Paris 2 décembre 2018 Festival de jeune création La Mascarade Théâtre de la Mascara, Nogent-l’Artaud 13-15 sept. 2018 Reprise Conservatoires en Scène MPAA Saint-Germain, Paris format 15 min. 3-4 juillet 2018 Festival Rêves d’Avant l’Aube Théâtre de Ménilmontant, Paris 29 juin 2018 Diplôme d’Etudes Théâtrales du Conservatoire à Rayonnement Régional de Paris Théâtre de l’Echangeur, Bagnolet format 30 min. 3-6 mai 2018 Conservatoires en Scène Théâtre du Rond-Point, Paris format 15 min. 15 avril 2018 Création - Festival Ecarts Théâtre de la Cité Internationale, Paris Prix du jury professionnel & Prix du jury étudiant Contact Garance Bonotto 1pour100artistique@gmail.com 06 49 40 57 21
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