BIMBO - UN PROJET DE LA COMPAGNIE GARANCE BONOTTO ÉCRITURE ET MISE EN SCÈNE - Les Déchargeurs

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BIMBO - UN PROJET DE LA COMPAGNIE GARANCE BONOTTO ÉCRITURE ET MISE EN SCÈNE - Les Déchargeurs
Illustration : LOPIOŁA
                                             BIMBO

                                                                ESTATE
DOSSIER ARTISTIQUE

                                                                  GARANCE BONOTTO
                                                                             ÉCRITURE ET MISE EN SCÈNE

                              UN PROJET DE LA COMPAGNIE
                                    ÉCRITURE ET MISE EN SCÈNE
                                    GARANCE BONOTTO

                                  UNE CRÉATION
BIMBO - UN PROJET DE LA COMPAGNIE GARANCE BONOTTO ÉCRITURE ET MISE EN SCÈNE - Les Déchargeurs
Texte : Garance Bonotto
Mise en scène : Garance Bonotto
Assistante à la mise en scène : Lucie Mazières
Scénographie : Garance Bonotto

Avec :

Mona Abousaïd dans le rôle de Cicci
Garance Bonotto dans son propre rôle
Fanny Jouffroy dans le rôle de Nana
Jinxuan Mao dans le rôle de Pam
Solène Petit dans le rôle de Lolo
Lucas Rahon dans le rôle de Angie
Thomas Zuani dans le rôle de Nikki

Production :   Compagnie 1% artistique
Soutiens :     Festival Écarts – Théâtre de la Cité Internationale
		             Festival Court mais pas vite - Théâtre Les Déchargeurs
		             Conservatoires en scène – Théâtre du Rond Point / MPAA

Photographies : Arthur Crestani
Illustration : Célia Bouy

La première version de BIMBO ESTATE a été créée le 15 avril 2018 au Théâtre de la Cité
Internationale à Paris dans le cadre du Festival Écarts.
Une maquette de la seconde version de BIMBO ESTATE sera présentée le 15 mai 2019 à
16h au théâtre Les Déchargeurs à Paris.
BIMBO - UN PROJET DE LA COMPAGNIE GARANCE BONOTTO ÉCRITURE ET MISE EN SCÈNE - Les Déchargeurs
« Terme argotique emprunté à l'anglais et utilisé pour qualifier une femme qui met ses atouts en
  avant, qui joue de son physique sur le côté sexy, qui n'a pas peur d'attirer le regard. »
                                                                                      Wikipédia

La Bimbo est née dans un patelin.
La Bimbo a des daddy issues.
La Bimbo est une déesse.
La Bimbo devient célèbre.
La Bimbo devient un monstre.
La Bimbo fascine.
La Bimbo répugne.
La Bimbo est sensible.
La Bimbo est scrutée.
La Bimbo a des addictions.
Et le cœur brisé.
La Bimbo n'est pas bête.
La Bimbo est tragique.
La Bimbo s'évapore ?

  Tout commence en 2001. J’ai 9 ans et je suis fan de Loana. Puis viendront Pamela qui court sur la plage
  en maillot rouge, les filles des magazines porno en haut des étagères du marchand de journaux, Lolo
  Ferrari dans le Guiness World Records 1999, et ma tripotée de Barbies lesbiennes.

  BIMBO ESTATE est une exploration à la fois intime et théâtrale de l’archétype de la bimbo, et de
  l’imaginaire collectif qui l’entoure. A l’instar de cette figure éminemment publique dont l’intimité nous
  est sans cesse exhibée, c’est à partir de mon histoire personnelle que je conduis une recherche sur la
  féminité. BIMBO ESTATE a ainsi pour fil rouge mon propre rapport au genre et à la sexualité.

  A cette parole intime répondent des scènes fictives, qui sont autant de rêveries et de fantasmes
  habités. A travers mon regard, quelque part entre un cabinet de chirurgie esthétique, un strip-club et un
  plateau de télévision, six bimbos se rencontrent et se racontent. Ces personnages sont nourris par les
  biographies de bimbos célèbres (Loana, Lolo Ferrari, Pamela Anderson, Anna Nicole Smith, Angelyne,
  La Cicciolina, Jayne Mansfield, Lova Moor). Entre confession et exhibition, les bimbos témoignent d’une
  communauté d’expériences mais se révèlent aussi dans leurs singularités et leur liberté. Ma position de
  démiurge autrice-metteuse en scène appelle ainsi à un renversement par ces créatures hybrides qui
  viendront petit à petit rompre mon isolement.

  Enfin, des tableaux collectifs et performatifs mettront en perspective la construction même de la bimbo
  en tant qu’archétype issu de la culture populaire. De Marylin à Barbie en passant par le fétiche Internet
  de la « bimbofication », quel miroir nous tend la bimbo ? Dans quelle histoire des représentations et des
  identités féminines s’inscrit-elle ?
BIMBO - UN PROJET DE LA COMPAGNIE GARANCE BONOTTO ÉCRITURE ET MISE EN SCÈNE - Les Déchargeurs
Icône, fantasme, création médiatique, la bimbo brouille les frontières entre le vrai et le faux, le naturel et
le superficiel, le réel et le théâtral. En se métamorphosant, en s’inventant et en assumant une féminité
outrancière, elle révèle le genre comme une performance. La bimbo questionne au plateau le rapport
entre l’identité et l’image : qui je suis et qui j’ai l’air d’être, mais aussi comment je me construis par
rapport aux images culturelles qui me précèdent. Nous puisons dans les codes du drag, art auquel
certain.e.s des comédien.nes et moi-même sommes initié.es, afin de construire nos personnages qui sont
autant de masques « plus vrais que nature ».

BIMBO ESTATE est une errance à la première personne à la rencontre des mythes refoulés de la société
du spectacle.

Bouleverser l’assignation
Qu’est-ce qu’une bimbo ?
Nous ne pourrions donner de définition précise car le mot « bimbo » est avant tout une assignation. La
bimbo est en cela ce que l’on dit d’elle : il s’agit donc d’une insulte qui enferme et catégorise.
Pour tenter de la définir en reprenant une autre assignation, nous pourrions dire qu’elle serait une
« cagole » médiatisée et passée par la chirurgie esthétique. C’est à dire une femme dont l’apparence est
perçue comme sexy et vulgaire, attirant le regard masculin et célèbre pour sa plastique plutôt que pour
sa personnalité.

La bimbo s’inscrit dans des représentations de la féminité construites historiquement et situées
culturellement : la vamp, la femme fatale, la blonde ou encore la putain. Sa figure est éminemment
politique. Ainsi, le projet ne fait pas l’impasse sur l’histoire des représentations, et notre route a croisé
celles de Virginie Despentes, Mona Chollet, Loïc Prigent, Agnès Giard ou Nelly Arcan pour mieux penser
cette fabrication de la féminité, mais aussi celles de bimbos contemporaines comme Alicia Amira ou
Karley Sciortino qui souhaitent retourner le stigmate, et faire de « bimbo » ou de « slut » non plus une
insulte mais une fierté, voire un mouvement.
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Vues à la télé
Loana, Lolo Ferrari, Angelyne, Anna Nicole Smith, La Cicciolina, Pamela Anderson : pourquoi nous
intéresser à des bimbos qui ont ou auraient eu 40, 50 voire près de 70 ans aujourd’hui ? Car ce qui se
joue du milieu des années 1980 au début des années 2000 n’a plus d’équivalent ensuite : les bimbos
en question sont à l’aube d’une nouvelle façon de se marketer et d’être « famous for being famous »,
bien avant qu’Internet le permette massivement. Elles étaient des singularités, elles sont devenues un
archétype, évoluant dans une ère de l’image pré-Instagram et pré-Kardashian, faite de pornographie
mainstream et de corps californiens, de la presse à scandale, des débuts de la télé-réalité, de talks shows
aux heures de grande écoute. Une ère où la télévision régnait en maîtresse de la reconnaissance, et où
tout y était permis : vulnérables face à cette exposition inédite, elles ont parfois été dépassées par leur
image, leur vie prenant un tournant dramatique à l’instar de celles de Lolo Ferrari ou d’Anna Nicole Smith.

         Mais elles n’appartiennent pas qu’au passé, puisqu’en 2018 Loana et Pamela Anderson
reviennent sur le devant de la scène médiatique. En outre, s’intéresser à des figures paroxystiques de la
féminité permet de mettre en perspective des sujets toujours d’actualité, à l’heure où la parole se libère :
le slut shaming, la prédominance du male gaze ou encore le harcèlement. La représentation de femmes
désirantes, libres, ni héroïnes ni victimes, voire même en avance sur leur temps (comme la Cicciolina
ou encore Angelyne) permet de réaffirmer un féminisme d’aujourd’hui, sex-positif et intersectionnel.
Seins refaits ou voile, peu importe : nous défendons toujours plus de liberté pour les femmes au-delà des
assignations qu’on leur appose, et leur seul droit de regard sur ce qu’elles sont et font.

La profondeur en surface
La culture pop au théâtre
Notre compagnie souhaite proposer des réflexions sensibles autour des problématiques de genre et
de culture populaire. Enfants des années 1990, il est pour nous essentiel de ne pas ignorer mais de
questionner les objets médiatiques dont nous sommes quotidiennement abreuvés, sans mépris culturel.
BIMBO ESTATE est né de ma fascination personnelle pour Loana, enfant. En me replongeant dans mes
souvenirs, je constate que d’autres images de la culture pop ont façonné ma construction identitaire, mon
genre et ma sexualité. Les médias, la culture, la société du spectacle et l’imaginaire collectif forgent les
représentations de la féminité. C’est donc en visionnant des talks-show, des émissions de télé-réalité, des
sex-tapes, des clips, que j’ai écrit BIMBO ESTATE. Les acteur.trices se sont également plongé.es dans ces
matériaux, apportant aussi leurs références et leurs histoires personnelles.
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Amener la bimbo sur un plateau de théâtre, c’est donc aussi questionner les notions de mauvais goût et
de vulgarité. BIMBO ESTATE plonge dans une histoire à la fois mainstream et en marge, celle de la culture
populaire, souvent tenue à l’écart des plateaux de théâtre et des manuels scolaires mais au cœur de
notre imaginaire collectif. Il nous faut en comprendre les rouages pour mieux la mettre en perspective. Or,
le théâtre permet une distance critique par rapport à la culture de l’image dans laquelle nous baignons. Il
est le lieu d’une forme de spectaculaire qui n’appauvrit pas notre rapport au sensible, mais le questionne.

Les masques
Le motif du masque est omniprésent dans BIMBO ESTATE, qu’il soit matériel ou conceptuel. Il ne viendra
pas renforcer la vieille dichotomie entre le « vrai » et le « faux », mais troublera la notion d’identité.
Les masques viennent dévoiler la féminité comme construction : maquillage, modification corporelle,
prothèses, vêtements sont tout à la fois contraignants et créatifs. Il s’agit de filtres qui définissent notre
genre culturellement et donnent naissance à des fictions d’identité. Se parer, c’est tout à la fois s’embellir
et se protéger.

Les bimbos font preuve d’un degré de fabrication très proche de celui des drag-queens. Certaines,
comme Loana ou Angelyne, les côtoyaient au quotidien dans l’univers du club. A cet égard, le masque peut
aussi être une libération pour les bimbos comme pour les drag-queens, permettant de s’affranchir du
passé ou des injonctions, et de se récréer à l’image de son désir. Notre usage du maquillage drag tend
ainsi à dévoiler la féminité comme une construction, et d’en questionner la dimension normative.

Dans le processus de fabrication de nos personnages, nous avons cherché comment la caractérisation
extérieure peut mener à l’intime. Qu’est ce que cela change, pour l’acteur.trice, de porter une jupe
moulante, d’avoir une bouche pulpeuse ou un sac de pommes de terre de 5 kilos sur la poitrine (le poids
des seins de Lolo Ferrari) ? A l’instar des drag-queens et des bimbos, les acteur.trices de BIMBO ESTATE
sont en quête d’une théâtralité sincère, d’une forme de justesse dans la flamboyance et l’excès.

                                                                   En surjouant les injonctions à la
                                                                   féminité, les bimbos les dénaturent. La
                                                                   bimbo performe la féminité mais ne
                                                                   l’essentialise pas : ainsi, des personnes
                                                                   assignées hommes à la naissance
                                                                   peuvent s’identifier à l’archétype de la
                                                                   bimbo. Dans BIMBO ESTATE, l’imitation
                                                                   sera imparfaite mais l’incarnation
                                                                   passe par d’autres chemins : les corps
                                                                   des acteur.trices persistent dans leur
                                                                   diversité et soulignent que la bimbo est
                                                                   une affaire de codes sociaux.
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Une épilepsie visuelle
Les bimbos sont des icônes : elles se construisent dans et par l’image. La dimension visuelle est donc au
cœur du projet.

L’usage de la vidéoprojection signale l’importance des images médiatiques dans la construction sociale de
la féminité. Le théâtre d’ombre souligne lui les dynamiques de voyeurisme et d’exhibitionnisme à l’œuvre
dans la construction des idoles contemporaines. Un faux-fond viendra questionner la réalité du fantasme,
et la tentation de l’escapism : « the avoidance of unpleasant, boring, arduous, scary or banal aspects of
life ». Fuir ce que la vie a de laid, ennuyeux, banal.

La multiplication des images passe également par des mises en abyme plus discrètes, à travers des
images dans l’image, des magazines, des photos, des posters, qui s’immisceront ici et là.
Notre dispositif scénique est un jeu de dévoilement qui ne prétend pas éclairer le phénomène bimbo, mais
accepte de l’obscurcir, de le rendre plus complexe qu’il n’y paraît.

La scénographie se veut « bimbo » elle même. Dans un espace non défini, à la fois chambre d’adolescente,
studio photo et piscine, les objets roses s’accumulent. La scénographie puise dans une esthétique de
la profusion et du kitsch qui s’inspire des « espaces bimbo » (strip-clubs ou salons de massage) mais
raconte aussi l’abondance d’images et d’objets caractéristique de la société du spectacle et de la
consommation. La collection de gadgets rose souligne la fétichisation des bimbos, l’accumulation scénique
nous parle de l’excès de leur vie tandis que la trivialité des objets en présence, récoltés dans des bazars
ou des fêtes foraines, traduit visuellement l’aura de mauvais goût qui les entoure.

Les bimbos invitent à déplacer les frontières entre le vrai et le faux, l’authenticité et l’artifice, le beau et
le mauvais goût, l’essence et l’apparence : paradigmes qui sont tout autant des questions de théâtre.
Ce travail mène ainsi à une réflexion sur les notions mêmes de personnage, de représentation et sur le
théâtre comme lieu de réinvention de soi. Les bimbos questionnent la théâtralité de l’existence et nous
rappellent que le réel, c’est ce qu’on en fait, et qu’il ne tient qu’à nous de le rendre bigger than life.
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Voilà, Loana la dragueuse, la vamp, Loana la fille facile, Loana la bimbo et d’autres
mots moins pires et plus durs encore, Loana la mangeuse d’hommes, cette Loana là
n’est pas moi et ne le sera jamais.
Il ne faut pas confondre la forme et le fond, le dedans et le dehors, le jour et la lu-
mière. L’amour et les paillettes. Ce que je suis et ce que j’ai l’air d’être.
Alors, pourquoi ai-je cet air là si ce n’est pas vraiment moi ? J’imagine que ce n’est
pas facile à comprendre, mais c’est encore plus difficile à expliquer. Les boîtes, la
danse, la techno, et quelques strip-teases, sûrement, ont joué un rôle. Il faut que je
me penche sur cette question, que j’y réfléchisse posément.

  Loana
       Elle m’appelait... Miette

                                                               Less is a bore.
                                                               Robert Venturi

                                                      The thing that interest me is how there can
                                                      be more truth in the mask that you adopt
                                                      than in your real inner self. I always believe in
                                                      masks. I never believed in the emancipatory
                                                      potential of this gesture « let’s tear off the
                                                      masks ». The truth comes out precisely in
                                                      desguise of a fiction.
                                                      Slavoj Zizek
                                                        Voyeurism and digital identity -
                                                        International Authors’ Stage
                                                        14 mai 2014

           You’re born naked and the rest is drag.
            RuPaul
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LA COMPAGNIE

La compagnie 1% artistique est née en février 2018 à Hérouville-Saint-Clair (14) du désir commun
de Mona Abousaïd et Garance Bonotto. Le travail de la compagnie relève de créations et de textes
originaux, articulant des problématiques de genre, d’identité et de culture populaire dans une
esthétique ludique.

Convaincus que l’imaginaire, les fantasmes et les fétiches sont un matériau créatif immense, nous
cherchons le politique et le spectaculaire dans l’intimité de nos contemporains : leurs rêves et leurs
mythes. Ne faisant jamais l’impasse sur le grotesque et la fantaisie, le travail de la compagnie 1%
artistique s’appuie conjointement sur des procédés de documentation, d’écriture et de création
d’images au plateau.

Notre univers créatif bigarré et foisonnant accorde une grande importance aux « rebuts » culturels
: tabous et mauvais goût nous inspirent particulièrement car ils sont des puissants moteurs de
déconstruction des normes. 1% artistique souhaite porter sur la scène théâtrale des sujets considérés
comme vulgaires, et en faire les objets d’une réflexion politique et spectaculaire.
La compagnie travaille actuellement à la production d’une nouvelle création, Projet Pink, une enquête
collaborative sur les icônes féminines, et à un solo par Garance Bonotto, intitulé Prendre Jayne
Mansfield dans mes bras, à partir du prologue de BIMBO ESTATE.

Garance Bonotto                                   auteure, metteure en scène
Née en 1992
Garance a grandi à Vénissieux, en banlieue lyonnaise. Après un master d’histoire
contemporaine à Sciences Po, un mémoire sur les happenings et un an en Inde, elle
intègre le Conservatoire à Rayonnement Régional de Paris en 2016 et se forme auprès
de Stéphanie Farison, Jean-Marc Popower, Marion Delplancke, Marc Ernotte, Sophie
Loucachevsky en jeu, Valérie Onnis et Nadia Vadori en danse contemporaine.
Durant sa formation, elle travaille entre autres avec Thierry Thieu Niang, Ludor Citrik,
Olivier Augrond, Esther Van Den Driessche (Cie Les Sans Cou), Martin Legros (Cie
La Cohue), Lorraine de Sagazan, Simon Bourgade et Camille Bernon. Elle rencontre
également les auteur.es Mariette Navarro, Philippe Malone, Lancelot Hamelin et
Guillermo Pisani lors de masterclasses de dramaturgie au CNSAD.

En 2018, elle travaille avec Stéphane Schoukroun et Jana Klein pour la création Monfort
Intérieur et danse dans Dix ans d’amour, le spectacle des élèves de Nadia Vadori au
théâtre le Monfort. Elle travaille également avec Marion Delplancke, David Jeanne-
Comello et Denis Lejeune pour la création Factory Superstars, jouée en première partie
du spectacle One night with Holly Woodlawn de Pierre Maillet aux Plateaux Sauvages
(Paris).

En 2017 et 2018, elle joue dans le festival de théâtre en plein air La Grande Hâte en
Bourgogne, Dom Juan de Molière et Le Dindon de G. Feydeau mis en scène par Alyssa
Tzavaras, ainsi que La Nuit des Rois de W. Shakespeare et Les Oiseaux d’Aristophane
mis en scène par Joseph Olivennes. Elle est également comédienne au sein de la
compagnie Kruk (Ni couronne ni plaque, mise en scène de Janice Sczcypawka, finaliste
du prix Théâtre 13 2019) et de la compagnie C’est à moi que tu parles (Le Bouc, mise en
scène d’Emmanuel Grospaud et Mathilde Sales). Elle réalise en outre des performances
drag entre clubbing et théâtre au sein du Blast Collective et de la Kindergarten, sous les
traits de son alter-ego Pinkessa.

Elle fonde en 2018 la compagnie 1% artistique avec Mona Abousaïd, et écrit et met en
scène sa première création, BIMBO ESTATE. Sa pratique artistique vise à forger des liens
entre son intérêt pour les problématiques queer et féministes, ses expériences d’écriture,
de jeu, de performeuse clubkid et son goût pour les installations plastiques.
BIMBO - UN PROJET DE LA COMPAGNIE GARANCE BONOTTO ÉCRITURE ET MISE EN SCÈNE - Les Déchargeurs
Lucie Mazières                                    assistante à la mise en scène
Née en 1996
Diplômée d’une Licence de Lettres et Arts, spécialité Théâtre et Image à l’Université
Paris Diderot, elle poursuit ses études en intégrant une Licence professionnelle -
Scénographie théâtrale à l’université Sorbonne-Nouvelle/ESAA Duperré/Boulle. En
2017, elle participe à deux ateliers de création scénique, dont l’un mené en partenariat
avec le Théâtre de Gennevilliers, intitulé Vol V ou la mélancolie des oiseaux migrateurs
mené par Shirley Niclais et 2 ou 3 choses que je sais de nous mené par Marion Siéfert
au Nouveau Théâtre de Montreuil. En 2018, elle assiste Isabelle Janier sur La Promesse
et Pierre Pfauwadel sur El-Amal. En 2019, elle participe à l’élaboration du Pavillon Écoles
à la Quadriennale de Scénographie à Prague, aux côtés de Philippe Quesne. Elle rejoint
également cette année le projet BIMBO ESTATE. Dans le cadre de ses études, elle assiste
à la scénographie Alexandre de Dardel.

Mona Abousaïd                                     dans le rôle de Cicci
Née en 1994
Mona étudie au sein de la classe préparatoire littéraire spécialité théâtre à Caen (14),
où elle travaille avec David Fauvel, Médéric Legros et Laure Wolf. Elle intègre ensuite en
2014 le cursus d’art dramatique du conservatoire du 9e arrondissement auprès de
Jean-Marc Popower, où elle prend également des cours de chant, de mime et de danse
contemporaine - qu’elle pratique depuis son plus jeune âge. En 2016, elle interprète
Dalida dans le court-métrage Dalida dans le salon de Vassia Chavaroche. En 2017, elle
joue dans Les Quatre Jumelles de Copi mis en scène par Fintan Gamard au sein de la
compagnie Les Indomptables. Elle prête également sa voix au spectacle Il fait très froid
de Mathieu Picard, un duo piano - voix autour de chansons de Barbara et Véronique
Samson. En 2018, elle obtient son master de médiation culturelle à la Sorbonne Nouvelle
et fonde, avec Garance Bonotto, la compagnie 1% artistique. Elle devient également
la coordinatrice du Festival du Futur Composé – Autisme et culture ; et travaille
régulièrement avec les compagnies Le Bal des Mouches et C’est à moi que tu parles.
Elle interprétera Dorine dans Tartuffe par la compagnie les Indomptables à l’Atelier à
Spectacle de Dreux en 2020.

Fanny Jouffroy                                    dans le rôle de Nana
Née en 1996
Après avoir été élève au sein du CRD de Clamart, du Conservatoire de Paris 5°, et
du  Conservatoire de Paris (CRR), elle intègre l’ESCA d’Asnières dans la promotion
2018/2021. En parallèle elle travaille avec Isabelle Hurtin dans Aux fleurs du temps, La
Mouette et prochainement Les Lunes, une adaptation des textes de M. Tsvetaeva
à l’Epée de bois. Elle joue également dans Kids par Kevin Chemla et dans Quand les
feuilles tombent de et par Janice Szczypawka. Elle sera aussi dans la prochaine création
de la Cie des Lucioles : Capital risques. Enfin, elle danse avec le chorégraphe Thierry
Thieu Niang au TGP, au musée Delacroix à l’hôpital Charles Foix ainsi que dans une
performance vidéo de Denis Darzac.
Jinxuan Mao                                        dans le rôle de Pam
Né en 1994
Jinxuan Mao intègre le Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique en 2018,
après ses études de théâtre au Conservatoire Municipal du 8ème arrondissement de
Paris et au Conservatoire à Rayonnement Régional de Paris. Au cinéma, il danse dans le
film de Philippe Garrel (2019) et joue dans le premier long-métrage de Ronan Le Page
(2018). Il tient aussi le rôle principal dans plusieurs courts-métrages. Sur scène, il joue
dans Don Carlos, mis en scène par Krzysztof Warlikowski et dirigé par Philippe Jordan
à l’Opéra Bastille, et dans En Manque de Vincent Macaigne à la Villette (2017). Il danse
pour Caroline Marcadé à Chaillot - Théâtre National de la Danse (2018), pour Nadia
Vadori-Gauthier au Théâtre Monfort (2017 et 2018) et pour Global Water Dances
(2017). En parallèle, il a obtenu son master en Communication à l’Université Sorbonne
Nouvelle et a rédigé un mémoire sur les représentations suggérées des hommes
homosexuels chinois sur l’écran chinois.

Solène Petit                                       dans le rôle de Lolo
Née en 1995
Après avoir obtenu un baccalauréat littéraire section européenne italien, Solène Petit
décide de poursuivre ses deux passions : la littérature et le théâtre. Ainsi, elle suit
pendant quatre ans un cursus en art dramatique au conservatoire municipal du 19ème
arrondissement de Paris auprès d’Emilie-Anna Maillet et obtient parallèlement une
licence de Lettres Modernes à la Sorbonne. En 2017, elle intègre le Conservatoire à
Rayonnement Régional de Paris en cycle spécialisé théâtre et devient l’assistante à
la mise en scène de Marcus Borja sur Les Bacchantes d’Euripide (CNSAD). Elle joue
également dans Iphigénie, mise en scène par Florence Tosi, au Théâtre du Nord-Ouest.
Elle poursuit aujourd’hui sa formation de comédienne à l’École du Nord auprès de
différents intervenants tels que Christophe Rauck, Igor Mendjisky, Marie-Christine Soma
et Cécile Garcia-Fogel.

Lucas Rahon                                        dans le rôle de Angie
Né en 1996
Lucas est originaire de Besançon où il a suivi une formation en DEUST Théâtre dirigé
par Guillaume Dujardin. Il intègre ensuite la compagnie Mala Noche avec laquelle il
participe régulièrement aux festivals de Caves et des Nuits de Joux, festivals basés sur
la création de terrain dans des villages ou de caves privées. En 2016 il créer Lepere,
combat(s) choisi(s), son seul en scène inspiré par ses pères spirituels, de David Bowie à
Joe Frazier en passant par Boy George. Parallèlement il travaille au CDN de Besançon
Franche-Comté sous la direction de Célie Pauthe. Il se forme à la marionnette avec Maud
Hufnagel puis en autodidacte. En 2017 il s’installe à Paris pour suivre la formation d’art
dramatique du conservatoire du 19ème arrondissement auprès d’Emilie-Anna Maillet.
Il travaille aujourd’hui avec Jules Audry sur l’adaptation d’un roman de Tourguéniev.
Il est également drag queen sous le nom de Lah NoName pour des soirées et des
performances en club, notamment avec la House of Noire et le Blast Collective.

Thomas Zuani                                       dans le rôle de Nikki
Né en 1990
Après des études de droit Thomas s’engage dans l’art dramatique, d’abord au
Conservatoire du 5è où il participe à un spectacle à la prison de Fresnes et à la Maison
des Métallos coécrit et mis en scène par Stéphanie Farison et Lucie Nicolas. Puis il
intègre le Conservatoire Régional de Paris où il rencontre Thierry Thieu Niang pour lequel
il danse dans Ses Majestés au TGP. Il joue aux côtés de Wajdi Mouawad à La Colline
dans Un cheval entre dans un bar et participe à la création d’un colloque sur la jeunesse.
Thomas joue dans Noyau Ni Fixe à L’Atelier de Paris en décembre 2018, création
de Joris Lacoste dans le cadre des Talents Adami Paroles d’Acteurs et du Festival
d’Automne.
Calendrier
15 mai 2019		       Sortie de résidence / Nouvelle version
			                 Théâtre Les Déchargeurs, Paris

2 décembre 2018     Festival de jeune création La Mascarade
			                 Théâtre de la Mascara, Nogent-l’Artaud

13-15 sept. 2018 Reprise Conservatoires en Scène
			MPAA Saint-Germain, Paris
			format 15 min.

3-4 juillet 2018    Festival Rêves d’Avant l’Aube
			                 Théâtre de Ménilmontant, Paris

29 juin 2018		 Diplôme d’Etudes Théâtrales du Conservatoire à Rayonnement Régional de Paris
			            Théâtre de l’Echangeur, Bagnolet
			format 30 min.

3-6 mai 2018		 Conservatoires en Scène
			            Théâtre du Rond-Point, Paris
			format 15 min.

15 avril 2018		     Création - Festival Ecarts
			                 Théâtre de la Cité Internationale, Paris
			                 Prix du jury professionnel & Prix du jury étudiant

                                                                                    Contact
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                                                                         1pour100artistique@gmail.com
                                         			                                          06 49 40 57 21
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