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www.morija.org septembre 2013 – N° 298 Le CSI, oasis de vie 3 Morija déménage 4 Focus sur le CSI 6 Témoignages
Progresser Morija déménage! Afin de toujours plus et mieux leur vie et qui les guérissent de maladies inconnues sous Editorial servir les populations démunies, nous étrennons nos latitudes? Quoi de plus gratifiant, aussi, que de suivre des femmes enceintes et leur offrir des soins qui, à terme, notre tout nouveau siège, qui se love au Bouveret, leur permettront d’accoucher dans les meilleures condi- presque au bord du Léman. Lisez à ce propos, tions possible et d’ainsi donner la vie? en page 3, les toutes premières informations. Mais les défis restent nombreux, et parmi ceux-ci, le défi fi- Dans votre journal, vous irez à la (re)découverte du Centre nancier. Parce que nos actions sont en faveur des pauvres, de Santé Intégré de Guider (CSI), au Cameroun. Vous l’argent reste le nerf de ce combat pour leur santé et leur verrez comment notre Centre se met à la disposition de dignité. Comme l’écrit Samuel N’doninga, notre délégué plus de 22 000 habitants, en particulier des – très jeunes – pour le Tchad et le Cameroun, les femmes enceintes les enfants et des femmes enceintes. Quoi de plus beau que plus démunies n’ont accès à aucune consultation, aucun d’offrir aux plus faibles des traitements qui parfois sauvent suivi et ne peuvent pas accoucher dans de bonnes condi- tions. Elles mettent ainsi leur propre vie et celle de l’enfant Soins offerts à une femme enceinte, qu’elles portent en danger. Le CSI leur apporte là bien plus souffrant du paludisme. que des prestations médicales. Mais les soins vont également aux enfants qui sont en danger de malnutrition, car le CSI reste le seul centre de toute la région qui leur offre du lait; les villageois qui en ont besoin reçoivent des vêtements, et des soins gratuits s’ils ne sont pas en mesure de payer ne serait-ce que quelques centimes … C’est grâce à vous que nous pouvons faire du CSI un lieu de vie et de soins pour toutes celles et tous ceux qui n’ont aucun moyen. Savez-vous que CHF 33.– / 28 € permettent à une femme d’accoucher dans de bonnes conditions? Ou que CHF 75.– / 63 € suffisent à son suivi tout au long de sa grossesse? La vie aurait-elle ce prix? Si oui, avouez que ce n’est pas cher payé! Nous vous souhaitons bonne lecture et vous remercions de participer à ces actions qui amènent vie et progrès. L’équipe de Morija Afin qu'ils vivent facebook.com/morija.org Mensuel d’information Association humanitaire En Reutet D But L’Association a pour but de venir Morija France Damit sie leben Rédaction: Morija 1868 Collombey-le-Grand en aide aux populations démunies, 11, avenue de Grande Rive Mise en page / Impression: principalement en Afrique et au Sahel 74500 Évian-les-Bains www.jordibelp.ch Tél. 024 472 80 70 en particulier. Elle apporte son aide Tél. 04 50 79 56 94 Prix de l’abonnement: Fax 024 472 80 93 info@morija.org sur le plan social sans distinction d’origine ethnique, de sexe, morija.france@morija.org CCP 13.875-50 W 029 Affinche vivano CHF 25.–/ 20 € de religion ou d’opinion politique. Banque: Crédit Agricole, Abonnement de soutien: CCP 19-10365-8 IBAN: FR76 1810 6000 CHF 50.–/ 40 € Les 5 secteurs d’intervention sont Association sans but lucratif 1996 7026 0567 691 Tout don supplémentaire Fondée en 1979 selon les • Nutrition • Eau-assainissement-hygiène est le bienvenu. articles 60ss du Code civil Suisse • Santé Siège social • Education MERCI • Développement rural Collombey-le-Grand (VS) L’esprit dans lequel notre aide Vérificateur des comptes est apportée prend ses racines dans Fiduciaire Künzle SA – Monthey l’Evangile.
Morija déménage Dès fin septembre, Morija occupera de nouveaux locaux! Confrontés à la vétusté et à la difficulté Equipe de maîtrise d’œuvre d’agrandir nos bureaux de Collombey, nous avons pris le pari de construire un bâtiment qui répond par- Pilotage et direction des travaux: Charpente Concept SA faitement aux objectifs que nous nous sommes fixés. Architecte: GROUPE H Ingénieur civil bois: Charpente Concept SA Cela fait plus de 2 ans que nous ressentions la nécessité Ingénieur CV: Chauffage Concept Sàrl de disposer de locaux qui nous permettent de répondre à nos besoins grandissants en termes de place. Disposer de son propre siège présente de nombreux avantages par rapport à la location ou à l’achat d’un immeuble déjà existant. Notre nouveau siège social, situé au Bouveret – presque au bord du Léman, et toujours en Valais – reflète nos valeurs fondamentales, tout en restant sobre et effi- Un bâtiment à la pointe de la technologie cace. Modulable, il offre des possibilités d’extension si cela Tout le savoir-faire actuel de la construction en bois a été s’avère nécessaire dans un futur à moyen ou à long terme. mis à contribution pour respecter le cahier des charges. Afin d’atteindre les performances thermiques du label Mi- Concept architectural nergie, nous avons opté pour le système de façade active D’emblée, nous avons voulu disposer d’un bâtiment en Lucido. Celle-ci agit comme un radiateur géant durant phase avec son environnement et à haut rendement éner- les mois les plus froids et permet même de dépasser les gétique; c’est pourquoi nous avons intégré des critères de valeurs demandées par le label. développement durable; il répond ainsi aux exigences du label Minergie en matière de consommation d’énergie, de confort, de rentabilité et d’esthétique. La vente de notre bâtiment actuel, que nous Le bâtiment s’étend sur deux niveaux, comprenant des occupions depuis 1990, a permis de financer en bureaux, une halle de stockage, une salle de conférence partie notre nouveau siège social au Bouveret; et des locaux de service. Sa surface totale est de 770 m2, l’argent engagé pour cette construction dont la moitié pour la halle. Les éléments structurels sont ne touche en rien le soutien apporté à nos en bois, respectant parfaitement les impératifs actuels de projets en Afrique. développement durable. Maquette du bâtiment terminé, avec les aménagements extérieurs. A découvrir Nous organiserons une journée «Portes ouvertes» au printemps prochain, à l’occasion de nos 35 ans. Vous aurez donc l’occasion de visiter ce nouveau bâti- ment, et de rencontrer les collaborateurs de Morija. Nous vous en dirons plus prochainement et nous réjouissons d’ores et déjà de vous accueillir au Bouveret. Mikaël Amsing, Directeur
Focus sur le CSI … Le Centre de Santé Intégré (CSI) de Guider, au nord du Cameroun, est un complexe sanitaire qui offre des soins curatifs et préventifs. Ses murs abritent égale- ment une maternité et un laboratoire. Ses services sont appréciés loin à la ronde par une population qui vit dans l’insécurité alimentaire, et parmi laquelle les enfants sont souvent victimes de la malnutrition. Parce que les infrastructures de santé publique manquent cruellement au Nord-Cameroun, Morija décide d’y remé- dier et crée, en 1992, un centre de protection maternelle et infantile (PMI), qui voit le jour à Guider (à 100 km de Garoua), chef-lieu du département du Mayo-louti, sur un terrain donné par le gouvernement camerounais. Vue partielle sur le CSI de Guider. Personnel En 1995, à la demande du Ministère de la Santé, ce PMI est Conformément à la volonté de Morija de promouvoir les transformé en centre de santé, répondant totalement aux capacités des personnes sur place, le personnel est tota- critères exigés par l’Organisation mondiale de la santé. En lement camerounais. Il est composé d’un directeur, d’un 2002, pour faire face aux difficultés – parfois mortelles – infirmier breveté, responsable médical, d’un médecin auxquelles sont confrontées les femmes enceintes et les qui vient deux fois par semaine, d’un infirmier d’Etat, de parturientes, une maternité voit le jour à son tour. 4 aides-soignants, de 2 techniciens de laboratoire, d’un auxiliaire-soignant, d’un responsable de la pharmacie et de 7 employés de maintenance et de gardiennage. Le personnel du CSI est totalement camerounais Aire de santé Le CSI, localisé à Guider, la plus importante bourgade de cette région aux frontières du Tchad, couvre la zone urbaine Le CSI est constitué d’un bâtiment abritant 4 salles de de Guider elle-même, et 12 villages des alentours. Y résident consultation, un laboratoire, une pharmacie, un bureau plus de 22 000 habitants, pour la plupart des Guidars et des et un local de stockage. La maternité, pour sa part, Dabas. L’immense majorité d’entre eux sont des agriculteurs comprend 8 salles: une pour les consultations prénatales, qui y cultivent du coton, mais aussi des céréales comme le une pour les accouchements, une pour la formation et mil et l’arachide ou encore le haricot. Chacun est extrême- la préparation des femmes à la naissance de leur enfant, ment tributaire des récoltes. Il suffit qu’elles soient faibles 4 chambres pour les accouchées, et enfin une pour l’infir- pour que de nombreuses familles se voient obligées de ne mier de garde. consommer que des féculents ou des arachides. Vaccinations des femmes et des enfants dans un village proche de Guider.
… et ses prestations Consultations et soins curatifs Plus de 5100 patients ont consulté le CSI l'an passé; un Merci d’offrir aux femmes enceintes un suivi tiers d’entre eux étaient des enfants de moins de 5 ans, durant leur grossesse et de leur permettre venus le plus souvent en raison de leur malnutrition et d’accoucher dans un milieu médicalisé. des maladies qui lui sont liées. Pour eux, le CSI fonctionne CHF 33.– / 28 € suffisent pour qu’une parturiente comme un centre de nutrition et assure leur hospitali- accouche dans de bonnes conditions sation. La notoriété du CSI dépasse la zone sanitaire de CHF 75.– / 63 € permettent à une femme en- Guider et il lui arrive régulièrement d’accueillir des enfants ceinte de bénéficier d’examens gynécologiques, malnutris qui viennent du Tchad et du Nigéria. d’une échographie et de prises de sang. Une autre partie des patients consultent en raison, entre autres, du paludisme et des maladies respiratoires. L’ensemble des soins sont dispensés jour et nuit, grâce au Laboratoire service de garde. Afin de poser un diagnostic correct, deux laborantins s’occupent de pratiquer les examens nécessaires. Les plus Consultations préventives demandés sont la goutte épaisse, qui permet de dia- Il y a deux types de consultations préventives; d’abord, les gnostiquer le paludisme, la recherche de l’anémie et des consultations prénatales, qui ont pour but de surveiller parasites intestinaux, la glycémie, les tests VIH/sida, celui les femmes enceintes jusqu’au post-partum (8 semaines de la syphilis, ou, plus heureux, de grossesse. après l’accouchement). Sont particulièrement recherchées les maladies suivantes: paludisme, sida, anémie, hyperten- Vaccinations sion artérielle, diabète. Si l’une ou l’autre – voire plusieurs En accord avec la politique sanitaire du Cameroun, le CSI – de ces maladies sont détectées, les femmes sont suivies participe régulièrement à des campagnes de vaccination. et traitées dans les meilleures conditions afin de ne pas En 2012, le Centre a ainsi mené des campagnes contre la contaminer l’enfant qu’elles portent. L’an passé, ce sont fièvre jaune, la rougeole et la poliomyélite. Il a, de plus, plus de 1400 consultations qui ont été offertes aux femmes administré de la vitamine A aux enfants de 6 mois à 5 ans, enceintes. A noter que 350 d’entre elles ont reçu une mous- ou encore déparasité les enfants. tiquaire imprégnée d’insecticide à longue durée d’action. Samuel N’doninga, délégué Morija En «stratégie avancée», l’équipe de soins quitte le CSI pour se rendre dans les villages de la zone sanitaire, afin d’aller Quand tout se passe bien, la naissance d’un enfant à la rencontre des enfants. Lors de ces sorties, les villa- est le plus heureux des événements. geois sont sensibilisés aux bons gestes d’hygiène. Il y a aussi les consultations préscolaires. Durant celles-ci, l’équipe de soins vaccine les enfants et, dans la mesure du possible, organise des sorties dans les villages de brousse pour augmenter le taux de couverture. Maternité et consultations prénatales La maternité est ouverte tous les jours, et un service de garde de nuit fonctionne parfaitement. Ce sont plus de 200 accouchements par an qui sont fêtés au CSI. Les consultations prénatales ont pour but de surveiller le bon déroulement de la grossesse et de dépister celles à risque. Ce service est grandement apprécié, car il pèse sur les femmes enceintes des risques comme le paludisme, les infections génitales, les maladies sexuellement transmis- sibles. De plus, les futures mères doivent faire face aux croyances traditionnelles – elles ne doivent pas manger d’œuf ou de poulet, par exemple – ou encore à la pauvre- té, qui les empêche d’être suivies correctement.
Témoignages de nos collaborateurs L’excellent travail qui, jour après jour, se fait au CSI de Guider est dû aux compétences de nos collaborateurs et à leur implication dans le projet. Découvrez ici deux d’entre eux. Patchanne Samedi Patchanne Samedi est le nouveau directeur du CSI depuis tout début 2013. Né à Guider en 1971, il a suivi les cycles primaire et secondaire au lycée de la ville, puis le lycée technique de Garoua. Puis il a suivi une formation théologique à Kumba, dans le sud-ouest du Cameroun. Marié, père d’un enfant, il était avant son engagement responsable administratif. Il explique ici quelles ont été ses premières tâches: «Dès mon arrivée, j’ai tout mis en œuvre pour faire face à quelques difficultés, dont les principales étaient la baisse de fréquentation du CSI, due notamment aux consé- quences d’un incendie qui avait fortement endommagé le laboratoire et la pharmacie. Grâce au soutien financier de Morija, les locaux ont été refaits; très vite, les patients ont retrouvé le chemin du CSI; une autre de mes tâches, à laquelle j’ai attaché également beaucoup d’importance, était de maintenir et même d’améliorer la qualité de nos relations avec les autorités locales. Cet objectif a été atteint, en témoigne le fait que la ville de Guider nous a octroyé une sage- femme pour renforcer notre équipe. Marie en train de préparer la bouillie thérapeutique. Plus que jamais, je continue à mettre l’accent sur la qua- lité de notre travail. Mais je suis conscient que, sans l’aide des donateurs Morija, rien ne serait possible. Et je leur Marie Naya suis très reconnaissant de nous offrir, à travers le CSI, un «J’ai débuté mon engagement auprès du CSI de Guider si bon ‘outil’ à disposition des plus démunis.» il y a fort longtemps; c’était en fait en novembre 1992. J’étais motivée à y travailler, car j’appréciais la vision de Morija et les actions menées auprès des plus faibles. En 1994, j’ai été chargée de m’occuper plus particuliè- rement des enfants malnutris, et de leur préparer la bouillie enrichie dont ils ont besoin pour retrouver des forces. Aujourd’hui encore, j’œuvre avec beaucoup de joie, car mon travail porte des fruits magnifiques: la vie des enfants. J’apprécie en particulier que Morija sauve les enfants abandonnés et j’ai une affection toute particulière pour eux. De tout cœur je remercie Morija et celles et ceux qui me permettent de prendre soin des petits malnutris, des orphelins et des démunis.» Patchanne Samedi, le nouveau directeur du CSI de Guider.
Dernières nouvelles de WASH Dazal Découvrez les dernières nouvelles de notre projet «Eau-Assainissement-Hygiène» mené au Nord-Cameroun depuis 2010. Sensibilisation à l’hygiène Durant le premier trimestre 2013, 15 promoteurs de santé ont mené 60 séances de sensibilisation dans 17 villages, avec pour objectifs de mobiliser les femmes enceintes à se rendre dans des structures sanitaires, lutter contre le choléra en encourageant les enfants à utiliser les latrines, favoriser l’utilisation des moustiquaires ou encore sen- sibiliser les villageois à l’entretien des puits et latrines. 932 femmes, 785 hommes et 1468 enfants, soit un total de 3185 personnes en ont bénéficié. Pour ce faire, les promoteurs sont allés de maison en maison, où ils ont rencontré principalement les femmes et les enfants, et ont encore organisé des séances sur les places publiques. Hamadou Hamadou est âgé de 37 ans et travaille dans le cadre du projet WASH Dazal depuis 2010. Formé par Morija pour devenir promoteur de santé, son travail consiste à se rendre dans les mosquées et les marchés afin de sensibi- liser les habitants. Selon lui, le plus grand problème ici, c’est l’ignorance. Le dernier enfant de Mairamou est en pleine santé. Il se rend chaque jour compte que son travail de sensi- bilisation amène de grands changements: dorénavant, beaucoup de femmes vont dans les structures de santé pour le suivi de leur grossesse et pour y accoucher; de même, le taux du paludisme a considérablement chuté. Témoignage de Mairamou «J’ai 32 ans, et j’ai 9 enfants. Je voudrais remercier ici de tout cœur Morija et les promoteurs de santé. Grâce à ce que j’ai entendu, j’ai décidé d’aller en consultation prénatale et d’accoucher dans une structure sanitaire. La naissance de mon dernier bébé s’est nettement mieux passée que celle de mes précédents enfants. Et pour la première fois, à cause de ce que l’on m’a enseigné, j’ai exclusivement nourri mon dernier enfant au sein. Aujourd’hui, il est en pleine forme. Merci à vous qui per- mettez que nous progressions.» Séance de sensibilisation au lavage des mains.
A vélo pour le Programme WASH Pentair est l’une des entreprises leader au niveau a joué les journalistes. Il a ainsi pu recueillir – avec la com- mondial dans le traitement de l’eau. Dans le cadre plicité d’Alexandrine, notre responsable marketing – les impressions des sportifs à chaud, la ligne d’arrivée à peine de son partenariat avec Morija, une quarantaine de franchie. collaborateurs – dont un citoyen américain – , mais aussi clients et amis ont participé le 29 juin à une François Imhof, Marketing & Communication Manager course cycliste à Louvain, en Belgique, en faveur de confie dans un grand rire: «Sous la pluie, cette course notre Programme WASH. fut terrible, douloureuse et longue… J’ai fini la course avec 16 autres collaborateurs Pentair. De franchir la ligne Le but de cette action consistait à rassembler CHF 10 000 / d’arrivée tous ensemble fut un moment fort, et extrê- 8000 €, afin de permettre la construction d’un puits et de mement symbolique.» 15 latrines dans un village burkinabè. Eh bien, cet objectif a été largement dépassé, puisque l’ensemble des dons col- Sharon Franke, collaboratrice hollandaise au siège lau- lectés par les coureurs a atteint la somme de CHF 16 250.– / sannois : «J’ai choisi de faire la distance de 90 km. Cela ne 13 000 €. Cela permettra de financer la construction d’un s’est pas trop mal passé, mais je suis bien contente d’en puits et de latrines dans le village de Kompiéni et d’un puits avoir fini…» dans celui de Ouro Séni. Laurent Droulez, Head of Marketing & Product Manage- Aurélia Pèrez, l’une des participantes, a rapporté les propos ment : «J’ai été très heureux de voir que des clients de suivants : «Nous avons décidé de récolter des fonds pour notre entreprise se sont joints à nous pour cette action. Morija, afin de concrétiser les beaux projets menés en D’avoir pu étendre cette bonne volonté au-delà du cercle Afrique dans le secteur de l’eau, de l’assainissement et de de Pentair est vraiment réjouissant.» l’éducation. J’ai donc décidé de grimper sur mon vélo…» Valeria Kovalenko s’est beaucoup impliquée dans l’orga- 4 collaborateurs de Morija nisation de cet événement et dans la collecte organisée se sont rendus à Louvain, via Alvarum, un site internet dédié à la récolte de fonds. qui pour courir, qui pour «Chacun a donné le maximum qu’il pouvait. J’ai vu, tout tenir le stand durant toute au long de cette action qui culmine aujourd’hui avec la la journée. A l’issue de la course elle-même, que cela a beaucoup renforcé l’esprit manifestation, André, res- d’équipe. Nous nous sommes bien amusés, et cela a ponsable partenariats, apporté du bien et du positif au Burkina Faso.» Morija remercie très chaleureusement tous les partici- Cet événement de teambuil- pants et toutes celles et ceux qui ont soutenu les coureurs ding fut aussi l’occasion de en faisant un don en faveur du Programme WASH. goûter aux fameuses frites vendues dans les baraques à frites ! Morija propose à votre entreprise de mettre en œuvre une politique de Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) La mise en place d’un partenariat donne à votre entreprise la possibilité d’adopter une démarche de solidarité active. La RSE vous permet de construire une relation de confiance à long terme et une dynamique d’adhésion tant interne qu’externe, sur lesquelles vous pouvez asseoir des modèles durables d’entreprise. Pentair, notre partenaire depuis 2012, l’a bien compris! Si une telle démarche vous intéresse, nous pou- vons vous envoyer notre brochure Partenariats Entreprises. ureurs. s coureuses et co Toute l’équipe de
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