Vaccination des Voyageurs 2017 - Pr. Christian Chidiac UCBL1 UFR Lyon Sud - Charles Mérieux

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Vaccination des Voyageurs 2017 - Pr. Christian Chidiac UCBL1 UFR Lyon Sud - Charles Mérieux
Vaccination des Voyageurs 2017
       Pr. Christian Chidiac
      UCBL1 UFR Lyon Sud – Charles Mérieux
                   INSERM U851
        Maladies Infectieuses et Tropicales
      Centre des Vaccinations Internationales
         Hôpital de la Croix Rousse – Lyon
          christian.chidiac@chu-lyon1.fr
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Les Éléments à Prendre en Compte

• Risques réels encourus par le voyageur :
   –   Facteurs de risque individuels, âge, antécédents médicaux ;
   –   Statut vaccinal antérieur ;
   –   Contexte épidémiologique international ;
   –   Situation sanitaire et niveau d’hygiène de la zone visitée ;
   –   Conditions du séjour (saison, activités sur place, modalités
       d’hébergement et durée).
• Obligation administrative de présenter un certificat de
  vaccination
   – Pour entrer dans certains pays,
        • Dans le cadre du RSI : fièvre jaune,
        • Exigence particulière du pays d’accueil : infections invasives à
          méningocoques pour le pèlerinage à La Mecque.
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Éléments à Prendre en Compte

Pour Tous,                       Mise à Jour des Vaccinations du
Quelle que soit la Destination   Calendrier Vaccinal en Vigueur

                                 Encéphalite Japonaise,
                                 Encéphalite à tiques,
En Fonction de la Situation
                                 Fièvre jaune,
Epidémiologique de la Zone
                                 Hépatite A,
Visitée
                                 Méningocoques,
                                 Tuberculose.

                                 Choléra,
                                 TyphoÏde,
Selon Conditions du Séjour
                                 Grippe,
(durée, saison) et Facteurs de
                                 Hépatite B,
Risque Individuel
                                 Rage.
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Mise à Jour des Vaccinations du Calendrier
             Vaccinal : 1ère Etape
• Vaccinations recommandées en France dans le
  calendrier vaccinal,
• Pour les adultes ou les enfants,
• Rattrapage est recommandé quel que soit l’âge,
• Diphtérie, tétanos, poliomyélite +++
• Grippe et tétanos pour les personnes âgées +++
• Rougeole :
  – Dès l’âge de 6 mois pour le nourrisson voyageur
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Mise à Jour des Vaccinations : Rougeole

• Nourrissons :
    – Une injection avec le vaccin monovalent entre 6 et 11 mois
    – deux injections du vaccin trivalent rougeole, rubéole, oreillons, la 1ère à
      l’âge de 12 mois, la 2ème entre les âges de 16 et 18 mois (avec un
      intervalle d’au moins 1 mois entre les deux doses).
• Personnes nées à partir de 1980 & âgées de plus de 12 mois :
    – Deux injections de vaccin trivalent,
    – Quels que soient les antécédents vis-à-vis des trois maladies .
• Personnes nées avant 1980,
    – sans antécédent de rougeole ou de vaccination
    – se rendant dans un pays de circulation virale intense,
    – une dose de vaccin monovalent peut se discuter
• Le vaccin rougeole est un vaccin vivant atténué.
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Selon Epidémiologie : Encéphalite Japonaise I
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Selon Epidémiologie : Encéphalite Japonaise II

• Pays actuellement concernés (tout ou partie du territoire) :
    – Australie (cas sporadiques dans l’extrême-nord du Qeensland),
    – Bangladesh, Cambodge,
    – Chine continentale et l’île de Haïnan,
    – Corée du Nord, Corée du Sud (cas sporadiques), Hong Kong (SAR),
    – Inde,
    – Indonésie,
    – Japon (cas sporadiques),
    – Laos, Malaisie, Myanmar, Népal, Pakistan, Papouasie-Nouvelle Guinée,
      Philippines,
    – Russie (Sibérie orientale),
    – Sri Lanka, Taïwan, Thaïlande, Timor Oriental et Vietnam.
• Dans les pays à couverture vaccinale élevée chez l’homme
  (exemple : Japon, Corée du Sud), le risque de transmission au
  voyageur persiste du fait du réservoir animal
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Selon Epidémiologie : Encéphalite Japonaise III

• Recommandée avec le vaccin Ixiaro® pour les personnes âgées de 2
  mois et plus, dans les circonstances suivantes :
   – séjour (quelle qu’en soit la durée) avec exposition importante en
     milieu extérieur, dans une région endémique notamment dans les
     zones rurales où l’irrigation par inondation est pratiquée (rizières), à
     proximité d’élevages de porcs, en période d’épidémie (ou de
     circulation accrue du virus chez l’animal). ;
   – expatriation dans un pays situé dans la zone de circulation du virus ;
   – toute autre situation jugée à risque par le médecin vaccinateur
• Situations suivantes considérées comme à risque :
   – nuit passée à la belle étoile sans moustiquaire,
   – camping, travail à l’extérieur,
   – cyclisme, randonnée..., en particulier dans des zones où l’irrigation par
     inondation est pratiquée.
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Selon Epidémiologie : Encéphalite Japonaise IV

• Adultes
     – Deux injections de 0,5 ml à J0 et J28.
     – Rappel 12-24 mois après la primo-vaccination, avant une réexposition
       éventuelle au virus de l’encéphalite japonaise.
     – Les adultes à risque continu d'infection par le virus de l'encéphalite japonaise
       doivent recevoir une injection de rappel 12 mois après la primo-vaccination.
     – En cas de départ imminent, il est possible d’appliquer un schéma accéléré à J0
       et J7 (uniquement chez l’adulte de 18 à 65 ans).

 Une vaccination commencée avec Ixiaro® ne peut pas être poursuivie avec un vaccin différent : si le schéma
 vaccinal complet (primo-vaccination et rappel) ne peut pas être réalisé avant le départ, il convient donc de
     s’assurer de la disponibilité de ce vaccin (souche SA 14-14-2 inactivée) dans le pays de destination
Selon Epidémiologie : Encéphalite Japonaise IV

• Enfants et adolescents âgés de 3 à 18 ans
     – Deux injections de 0,5 ml à J0 et J28
     – Rappel : une (seule) dose de 0,5 ml 12 à 24 mois après la primovaccination, avant une
       réexposition potentielle au virus de l'encéphalite japonaise
     – En cas de risque continu d'infection par le virus de l'encéphalite japonaise, la dose de
       rappel doit être administrée 12 mois après la primovaccination.
• Enfants âgés de 2 mois à 3 ans
     – Deux injections de 0,25 ml à J0 et J28
     – Rappel : une (seule) dose de 0,25 ml 12 à 24 mois après la primovaccination, avant une
       réexposition potentielle au virus de l'encéphalite japonaise
     – En cas de risque continu d'infection par le virus de l'encéphalite japonaise, la dose de
       rappel doit être administrée 12 mois après la primovaccination

 Une vaccination commencée avec Ixiaro® ne peut pas être poursuivie avec un vaccin différent : si le schéma
 vaccinal complet (primo-vaccination et rappel) ne peut pas être réalisé avant le départ, il convient donc de
     s’assurer de la disponibilité de ce vaccin (souche SA 14-14-2 inactivée) dans le pays de destination
Selon Epidémiologie : Encéphalite à Tiques I
Selon Epidémiologie : Encéphalite à Tiques II

• Vaccination recommandée pour les voyageurs
• Séjournant en zone rurale ou boisée
  d’endémie
  – Europe centrale, orientale et septentrionale,
  – Nord de l’Asie centrale,
  – Nord de la Chine,
  – Nord du Japon
• Du printemps à l’automne
Selon Epidémiologie : Encéphalite à Tiques III

• Schéma vaccinal Ticovac®
   – Trois injections à M0, entre M1 et M3 puis entre M5 et
     M12.
   – Il existe une présentation pédiatrique, utilisable de 1 an à
     15 ans révolus.
• Schéma vaccinal Encépur®
   – À partir de 12 ans
   – Trois injections à M0, entre M1 et M3 puis entre M9 et
     M12
• Pour les deux vaccins :
   – Le 1er rappel dans les 5 ans suivant la 3ème dose
   – (3 ans pour les voyageurs âgés de plus de 60 ans).
Selon Epidémiologie : Encéphalite à Tiques IV

• Schéma accéléré si immunisation rapide
  nécessaire
   – Ticovac®
      • 2 injections à J0 et J14
      • 3ème dose entre 5-12 mois après la 2ème .
   – Encépur®
      • Trois injections à J0, J7 et J21
      • 1er rappel 12-18 mois après la primovaccination
• Les deux vaccins sont produits à partir d’un virus
  inactivé
Selon Epidémiologie : Fièvre Jaune I
Selon Epidémiologie : Fièvre Jaune I
Selon Epidémiologie : Fièvre Jaune II

• Vaccination indispensable :
   – Pour un séjour en zone endémique
      • régions intertropicales d’Afrique et d’Amérique du Sud,
   – Même en l’absence d’obligation administrative.
• Obligatoire pour les résidents de la Guyanne
• Vaccin à virus vivant atténué,
   – Disponible uniquement dans les CVI
   – Nécessité examen cas particuliers

         Lorsque la vaccination ne peut pas être réalisée, les voyages en
         zone d’endémicité amarile sont formellement déconseillés.
         Si nécessaire, certificat de contre-indication délivré par le
         médecin du CVI ou par le MG
Selon Epidémiologie : Fièvre Jaune III

• Enfants se rendant dans un pays à risque:
    – Vaccination recommandée à partir de l’âge de 9 mois.
    – Exceptionnellement dès l’âge de 6 mois si le nourrisson
         • doit séjourner en milieu rural ou en forêt,
         • si une épidémie sévit dans la région visitée.
• Femmes enceintes
    – Vaccination en principe déconseillée (virus vivant atténué).
    – Cependant, en raison de la gravité de la maladie, elle peut être réalisée quel que soit le
      stade de la grossesse, si le voyage dans une zone d’endémie amarile ne peut être différé.
• Femmes allaitantes
    – Passage dans le lait maternel du virus vaccinal pendant la virémie post-vaccinale
    – Attendre que le nourrisson ait atteint l’âge de 6 mois pour vacciner une mère qui allaite.
    – Si vaccination impérative :
         • notamment en cas de voyage ne pouvant être différé dans une zone à haut risque,
         • Suspension de l’allaitement pendant la virémie post vaccinale
         • Reprise possible 2 semaines après vaccination.
Selon Epidémiologie : Fièvre Jaune IV

• Donneurs de sang
  – Le don de sang doit être suspendu pendant la phase
    de virémie post-vaccinale ;
  – il peut être repris deux semaines après
    l'administration du vaccin.
• Personnes immunodéprimées
  – Vaccin amaril en principe contre-indiqué en cas de
    déficit immunitaire congénital ou acquis,
  – mais des exceptions à cette règle sont possibles,
  – après concertation entre le médecin spécialiste qui
    suit le patient et le médecin du CVI.
Selon Epidémiologie : Fièvre Jaune V

• Antécédents de dysfonctionnements du thymus (incluant
  myasthenia gravis, thymome, thymectomie).
   – En revanche, les personnes dont le thymus a été irradié indirectement
     lors du traitement d’une autre maladie (en particulier cancer du sein),
     peuvent être vaccinées contre la fièvre jaune .
• Patients drépanocytaires traités par hydroxycarbamide (Hydrea®,
  Syklos®) : le vaccin amaril n'est pas contre-indiqué.
• Interactions avec d’autres vaccins
   – Lorsqu’une autre vaccination avec un vaccin viral vivant est envisagée
     (en particulier rougeole), un délai minimum de 28 jours entre les deux
     vaccinations doit être respecté si celles-ci ne sont pas réalisées
     simultanément.
   – Cependant, en cas de départ imminent en zone d’endémie amarile, les
     deux vaccins peuvent être administrés à n’importe quel intervalle.
Selon Epidémiologie : Fièvre Jaune VI
Selon Epidémiologie : Fièvre Jaune VII
Selon Epidémiologie : Fièvre Jaune VII

• Schéma vaccinal
   – Une injection au moins 10 jours avant le départ pour la
     primo-vaccination.
   – Validité : à vie.
• D’exceptionnels effets indésirables graves ont été
  observés.
• Informations accessibles :
   – Afssaps :
      • http://www.afssaps.fr/var/afssaps_site/storage/original/applicatio
        n/8630fb2009e26f9237f217bf0bcb5843.pdf
   – Société de Médecine des Voyages :
      • http://www.medecine-
        voyages.fr/publications/ficheinfovaccinStamaril.pdf
Selon Epidémiologie : Fièvre Jaune VIII
                              Durée de validité administrative :

• Depuis le 1er juillet 2016,
    – suite à une révision du Règlement sanitaire international décidée par l'OMS,
    – la validité du certificat de vaccination antiamarile, qui était jusqu’à présent de 10 ans,
    – est désormais prolongée à vie, supprimant de ce fait l'obligation des rappels décennaux
• Cependant, en raison de doutes sur la persistance à vie de l'immunité
  post-vaccinale chez certaines catégories de personnes et suivant l'Avis du
  HCSP du 23 octobre 2015, des exceptions ont été prévues.
    – En ce qui concerne les voyageurs :
         •   pour les enfants vaccinés avant l’âge de 2 ans : une seconde dose est recommandée à partir de l’âge de 6 ans
             en cas de nouveau voyage en zone d'endémie amarile ;
         •   pour les femmes primo-vaccinées en cours de grossesse, les personnes vivant avec le VIH et les personnes
             immunodéprimées vaccinées dans les conditions précisées dans le rapport du HCSP [9], une seconde dose est
             recommandée 10 ans plus tard ;
         •   pour les personnes dont la vaccination contre la fièvre jaune date de plus de 10 ans, une seconde dose est
             recommandée en cas d'épidémie signalée dans le pays visité.
Type d’immunodépression                                                          Vaccination Fièvre Jaune
                                                             Contre-indiquée si
                                                           CD4 < 25 % (enfants âgés de moins de 12 mois)
Personnes vivant avec le VIH                               CD4 < 20 % (enfants entre 12 et 35 mois)
                                                           CD4 < 15 % (enfants entre 36 et 59 mois)
                                                           ou CD4 < 200/mm3 (enfants âgés de plus de 5 ans et adultes).
                                                             Au moment du bilan pré-greffe
                                                           Uniquement pour les patients sans immunosuppresseur
                                                           La vaccination peut être effectuée avant la transplantation, en particulier chez les sujets
                                                           originaires de zone d’endémie qui pourraient être amenés à voyager dans leur pays d’origine
Personnes transplantées d’organe solide
                                                           après la greffe.
                                                           Schéma : 1 injection au moins 10 jours avant le départ avec contrôle de la réponse anticorps.

                                                              Contre-indiquée en post-greffe
                                                         Pour les patients habitant dans une zone d’endémie de la fièvre jaune, la vaccination contre la fièvre
Personnes greffées de cellules souches                   jaune peut être pratiquée après évaluation du rapport bénéfice/risque individuel et au plus tôt 24
hématopoïétiques (CSH)                                   mois après la greffe de CSH, en l’absence de traitement immunosuppresseur depuis au moins trois
                                                         mois et en l’absence de GVH.

Personnes sous chimiothérapie pour tumeur solide              Contre-indiquée pendant toute la durée du traitement et dans les 6 mois qui suivent.
ou hémopathie maligne                                         Pourra être réalisée après un délai minimal de 6 mois après l’arrêt de la chimiothérapie.

                                                            Contre-indiquée
Personnes traitées par immunosuppresseurs, biothérapie     Vaccination à réaliser si possible avant la mise en route du traitement.
et/ou corticothérapie pour une maladie auto-immune          Après l’arrêt d’un traitement immunosuppresseur, d’une biothérapie ou d’une corticothérapie
ou inflammatoire chronique*                                  à dose immuno-suppressive, le délai à respecter pour l’administration d’un vaccin vivant est
                                                             variable. Il est au minimum de 3 mois (6 mois après un traitement par rituximab).
                                                       Pas de contre-indications ni de précautions d’emploi particulières des vaccins vivants atténués chez
Personnes aspléniques ou hypospléniques                les patients aspléniques sauf en cas de déficit immunitaire associé qui contre-indique
                                                       l’administration de vaccins vivants.

                                                         Contre-indiquée si
                                                         -     Déficit immunitaire commun variable (DICV)
                                                         -     Maladie de Bruton
Personnes présentant des déficits immunitaires
                                                         -     Déficit en sous-classe d’IgG
héréditaires
                                                         -     Déficit immunitaire combiné sévère
                                                         -     Déficit immunitaire combiné partiel (Syndromes de Job-Buckley, de Wiskott-Aldrich, de di
                                                               George, ataxie télangiectasie)
Selon Epidémiologie : Fièvre Jaune IX

• * Pour la corticothérapie, la dose et la durée au delà
  desquelles l’administration d’un vaccin vivant est contre
  indiquée sont les suivantes :
   – Chez l’adulte : 10 mg d’équivalent-prednisone par jour, depuis plus de
     2 semaines.
   – Chez l’enfant : 2 mg/kg d’équivalent-prednisone par jour - et au-delà
     de 20 mg par jour chez les enfants de plus de 10 kg -, depuis plus de 2
     semaines.
   – Les « bolus » (0,5g à 1g/jour pendant 3 jours) de corticoïdes contre-
     indiquent l’administration d’un vaccin vivant durant les 3 mois qui
     suivent
Selon Epidémiologie : Hépatite A

•   Vaccination recommandée
     –   À partir de 1 an
     –   pour tous voyageurs dans un pays à hygiène précaire
     –   quelles que soient les conditions du séjour.
     –   Particulièrement recommandée chez les personnes souffrant d’une maladie chronique du foie
         ou de mucoviscidose.
•   Un examen sérologique préalable (recherche d’IgG) :
     – a un intérêt pour les personnes ayant des antécédents d’ictère,
     – ayant passé leur enfance en zone d’endémie
     – ou nées avant 1945.
•   Schéma vaccinal
     – Une injection, au moins 15 jours avant le départ.
     – Rappel
           •   6 à 12 mois plus tard.
           •   jusqu’à 3 ans ou 5 ans après la première injection, selon la spécialité.
           •   Durée de protection : au moins 10 ans
           •   En situation de tension d’approvisionnement, se référer à l’avis du HCSP
     – Il existe deux vaccins pédiatriques, dosés à 80 U (Avaxim®) et 720 U (Havrix®), utilisables de 1 à
       15 ans révolus
Selon Epidémiologie : Infections Invasives à
      Méningocoques A, C, Y, W135 I
Selon Epidémiologie : Infections Invasives à
               Méningocoques
• Vaccins disponibles :
   – Conjugués monovalents C :
       • Méningitec®, Menjugatekit®, Neisvac®
   – Vaccin Conjugués tétravalents A, C, Y W135 :
       • Nimenrix® à partir de 1 an
       • Menvéo® à partir de 2 ans
   – Vaccins non conjugués :
   – Vaccin méningococcique A + C® polyosidique
   – Mencévax® : Vaccin tétravalent A, C, Y, W135
  Actualités des épidémies d’infections invasives à méningocoques :
http://www.who.int/csr/don/archive/disease/meningococcal_disease/
                                  fr/
Selon Epidémiologie : Infections Invasives à
             Méningocoques III
• Vaccination recommandée aux personnes se rendant
  en zone d’endémie,
  – notamment la « ceinture de la méningite » en Afrique
    subsaharienne : zones de savane et Sahel, d’ouest en est, du
    Sénégal à l’Ethiopie, au moment de la moment de la saison
    sèche (habituellement hiver et printemps)
  – ou dans toute autre zone où sévit une épidémie, dans des
    conditions de contact étroit et prolongé avec la population
    locale :
     • pour les nourrissons âgés de 2 à 12 mois, en cas d’épidémie due au
       méningocoque de sérogroupe C : avec le vaccin méningococcique C
       conjugué ;
     • pour les personnes âgées de 6 semaines et plus, avec un vaccin
       polyosidique conjugué A,C,Y,W135
Selon Epidémiologie : Infections Invasives à
               Méningocoques III
• Vaccination recommandée aux personnes se rendant
  dans une zone d’endémie pour y exercer une activité
  dans le secteur de la santé ou auprès des réfugiés,
  quelle que soit la saison : ACYW135 conjugué.
• Vaccination obligatoire pour pèlerinage à La Mecque :
   – Vaccin méningococcique A,C,Y,W135 (de préférence
     conjugué).
Selon Epidémiologie : Infections Invasives à
              Méningocoques IV
• Schéma vaccinal
   – Une injection pour tous les vaccins et pour les
      adultes au moins 10 jours avant le départ.
   – Durée de protection : à préciser ?
• Les vaccins méningococciques sont composés de
  polyosides capsulaires du germe, conjugués ou
  non à une protéine
• Il existe également un vaccin méningococcique B,
  dont les indications ne concernent pas
  spécifiquement les voyageurs
Vaccins contre les méningocoques disponibles
                 en France en 2017

                                          Ages
 Groupes      Noms       O-C*   Pr                                Remarques
                                      d'indications

                                                     Pas d'indication pour les voyageurs ;
                                     A partir de 2
                                                     recommandations limitées à des cas
   B        BEXSERO®            X    mois et jusqu'à
                                                     particuliers, voir avis et rapport du
                                     50 ans
                                                     HCSP

                                                      Neisvac® :1 dose à 5 mois, rappel à
                                     A partir de 2
    C       Menjugate®    x                           12 mois (Avis HCSP – 9/12/2016).
                                     mois
            NEISVAC®      x
                                     A partir de 2
            MENVEO®       x
                                     ans              Recommandé dans certains états
A+C+Y+W13
                                                      pathologiques et pour les voyageurs
    5                                A partir de 6
            NIMENRIX®     x                           dans des circonstances particulières
                                     semaines
Selon épidémiologie : Poliomyélite I

• État d’urgence sanitaire décrété par l’OMS,
• Recommandations à l’intention des voyageurs qui se rendent
  dans un pays où le poliovirus sauvage circule prenant en
  compte la durée du voyage et le statut vaccinal de la personne
• Actuellement, Afghanistan, au Nigéria et au Pakistan
• Mais des épisodes de cas groupés dus à des virus sauvages
  importés ou des virus dérivés de la souche vaccinale
  surviennent toujours dans certains pays
Selon épidémiologie : Poliomyélite II
• Voyage d’une durée inférieure à 4 semaines dans l’un des
  pays concernés :
   – Si vaccin polio seul ou combiné reçu il y a moins de 1 an : ne rien à faire
   – Si vaccin polio reçu il y a plus de 1 an et si vaccination contre diphtérie-tétanos
     à jour : administrer une dose de vaccin poliomyélitique inactivé injectable
     (Imovax Polio®)
   – Si vaccin polio reçu il y a plus de 1 an et vaccination contre diphtérie-tétanos
     non à jour : administrer une dose de vaccin dTP, DTCaP ou dTcaP selon l’âge et
     les recommandations en vigueur.
• Voyage d’une durée supérieure à 4 semaines dans l’un des
  pays concernés : Vérifier la date du retour
   – Si retour dans moins de 12 mois :
        • administrer une dose de vaccin polio seul ou combiné (comme précédemment)
   – Si retour dans plus de 12 mois :
        • informer le voyageur de l’exigence possible par le pays d’accueil d’un rappel de vaccination
          antipoliomyélitique,
        • à faire pendant le séjour (au maximum un an avant le retour).
Selon Epidémiologie : Tuberculose I

• BCG recommandé pour les enfants :
    – dès la naissance ;
    – en particulier en cas de séjours fréquents ou prolongés dans les pays à forte
      incidence tuberculeuse ;
    – Chez les enfants non encore vaccinés, elle peut être réalisée jusqu'à l'âge de
      15 ans ;
• Zones géographiques à forte incidence tuberculeuse :
    – Continent africain dans son ensemble ;
    – Continent asiatique dans son ensemble, y compris les pays du Proche et du
      Moyen-Orient ;
    – Pays d’Amérique Centrale et du Sud ;
    – Pays d’Europe Centrale et de l’Est y compris les pays de l’ex-URSS
    – Union européenne : Bulgarie, Estonie, Hongrie, Lettonie, Lituanie, Pologne,
      Portugal et Roumanie.
• Le BCG est un vaccin vivant atténué,
• Strictement contre-indiqué si VIH, quelque soit le taux de CD4
Selon Epidémiologie : Tuberculose II

• Schéma vaccinal
  – de la naissance à l’âge de 1 mois à 2 mois révolus :
    0,05ml à 0,1 ml (jusqu’à formation d’une papule) de
    BCG par voie intradermique sans IDR préalable ;
  – de 3 à 12 mois : 0,05ml à 0,1 ml (jusqu’à formation
    d’une papule) de BCG par voie intradermique sans IDR
    préalable (sauf situation particulière) ;
  – A partir de l’âge de 6 ans : 0,1 ml de BCG après IDR
    négative.
• Le BCG est un vaccin vivant atténué
Selon Conditions du Séjour, Facteurs de Risque
           Individuels : Typhoïde I
Selon Conditions du Séjour, Facteurs de Risque
           Individuels : Typhoïde II
• Vaccination recommandée :
   –   séjour prolongé
   –   ou dans de mauvaises conditions,
   –   dans des pays où l’hygiène est précaire.
   –   particulièrement dans le sous-continent indien et l’Asie du sud-
       est
• Protection de 50 à 65% ; il ne se substitue pas aux mesures
  de précautions vis-à-vis de l’eau et des aliments.
• Usage pouvant être réservé aux CVI selon pénurie
• Schéma vaccinal
   – Le vaccin peut être administré à partir de l’âge de 2 ans.
   – Une injection, 15 jours avant le départ.
   – Durée de protection : 3 ans
Selon Conditions du Séjour : Rage I

• Vaccination recommandée pour les voyageurs
    – devant effectuer un séjour prolongé ou aventureux
    – et en situation d’isolement
    – dans des zones à haut risque (Asie, Afrique y compris l’Afrique du Nord,
      Amérique du Sud).
• En particulier chez les jeunes enfants dès qu’ils marchent.
    – risque plus élevé d’exposition par morsure et/ou par contact mineur passé
      inaperçu (léchage sur peau excoriée, griffure…).
• Vaccination préventive :
    – ne dispense pas d’un traitement curatif (deux injections de rappel à J0 et J3),
    – qui doit être mis en œuvre le plus tôt possible en cas d’exposition avérée ou
      suspectée,
    – mais elle simplifie le traitement
    – et dispense du recours aux immunoglobulines, qui ne sont pas toujours
      disponibles dans les pays en développement
Selon Conditions du Séjour : Rage II

• Schéma vaccinal en pré-exposition
• Trois injections à J0, J7, J21 ou J28.
   – Pas de rappels systématiques à prévoir en pré-
     exposition pour les voyageurs ayant complété cette
     série primaire d’injections
   – Mais, en cas d’exposition avérée ou suspectée, deux
     injections de rappel espacées de 3 jours devront être
     faites impérativement et le plus tôt possible.
• Les vaccins rabiques à usage humain sont
  produits à partir du virus inactivé
Selon Conditions du Séjour, Facteurs de Risque
              Individuels : Choléra
• Dans tous les autres cas,
  – une prévention efficace est assurée par des règles
    d’hygiène simples appliquées à l’alimentation
• La vaccination anticholérique n’est
  recommandée
  – que pour les personnels devant intervenir auprès
    de malades,
  – en situation d’épidémie.
Selon Conditions du Séjour, Facteurs de Risque
        Individuels : Grippe Saisonnière I
• Vaccination recommandée :
   – pour toutes les personnes âgées de 65 ans et plus
   – pour tous les adultes, adolescents et enfants (à partir de
     l’âge de 6 mois) faisant l’objet de recommandations du
     calendrier vaccinal, qui participent à un voyage
     notamment en groupe, ou en bateau de croisière ;
   – pour le personnel navigant des bateaux de croisière et des
     avions, ainsi que pour le personnel de l’industrie des
     voyages (guides) accompagnant les groupes de voyageurs.
• Le vaccin adapté à l’hémisphère Sud n’est à ce jour
  disponible que sur autorisation temporaire d’utilisation
  (ATU) nominative
Selon Conditions du Séjour, Facteurs de Risque
       Individuels : Grippe Saisonnière II
• Schéma vaccinal
  – Une injection au début de l’automne, à renouveler
    chaque année.
  – Pour les enfants âgés de 6 à 35 mois inclus :
     • 2 doses à 0,25ml
         – à un mois d’intervalle en primovaccination
  – Pour les enfants âgés de 3 à 9 ans inclus n’ayant pas
    été vaccinés auparavant :
     • deux doses à 0,50 ml à 1 mois d’intervalle.
• Le vaccin grippal disponible en France est produit
  à partir de virus inactivés
Selon Conditions du Séjour, Facteurs de Risque
           Individuels : Hépatite B I
• Recommandée pour des séjours fréquents ou
  prolongés dans les pays à forte ou moyenne
  prévalence du portage chronique du virus.
• La recherche d’une infection occulte par le VHB
  devrait être proposée avant la vaccination chez
  les personnes à risque :
  – personnes originaires de pays où la prévalence de l’Ag
    HBs est supérieure à 2%,
  – comportements sexuels à risque,
  – entourage familial de porteurs d’Ag HBs,
  – usagers de drogue intra-veineuse)
Selon Conditions du Séjour, Facteurs de Risque
           Individuels : Hépatite B II
• Il existe une présentation pédiatrique du vaccin de
  l’hépatite B,
   – qui peut être administré dès la naissance
   – en cas de séjour prévu dans un pays de forte ou de
     moyenne endémie.
• Schéma vaccinal :
   – Deux injections espacées d’un mois.
   – Rappel unique 6 mois plus tard.
   – Cas particulier : départ imminent,
      • un schéma adapté incluant trois doses rapprochées et une
        quatrième dose 1 an plus tard peut être proposé lorsque
        l’immunité doit être rapidement acquise. (EngerixB20)
      • J0, J7, J21 et M12 chez l’adulte
      • Schéma accéléré non applicable à l’enfant
Selon Conditions du Séjour, Facteurs de Risque
               Individuels : Rage I
• Vaccination recommandée :
   – Séjour prolongé ou aventureux et en situation d’isolement dans
     des zones à haut risque (Asie, Afrique dont Afrique du Nord,
     Amérique du Sud).
   – En particulier chez les jeunes enfants dès l’âge de la marche.
      • Risque plus élevé d’exposition par morsure et/ou par contact mineur
        passé inaperçu (léchage sur peau excoriée, griffure…).
• La Vaccination préventive
   – ne dispense pas d’un traitement curatif (deux injections de
     rappel), qui doit être mis en œuvre le plus tôt possible en cas
     d’exposition avérée ou suspectée,
   – mais elle simplifie le traitement et dispense du recours aux
     immunoglobulines, qui ne sont pas toujours disponibles dans les
     pays en développement.
Selon Conditions du Séjour, Facteurs de Risque
              Individuels : Rage II
• Schéma vaccinal
    – Trois injections à J0, J7, J21 ou J28.
    – Rappel 1 an plus tard.
• Durée de protection : 5 ans (?)
• En cas d’exposition avérée ou suspectée chez une personne
  vaccinée :
    – deux injections de rappel espacées de 3 jours, à faire
      systématiquement et le plus tôt possible
• Les doses de rappel de vaccin antirabique
    – ne sont plus nécessaires chez les personnes vivant ou se rendant dans
      des zones à haut risque
    – qui ont reçu une série primaire complète d’injections prophylactiques
• Le vaccin rabique est produit à partir du virus inactivé
Diarrhée du Voyageur; Risques liés à
           l’alimentation
Diarrhées du Voyageur I

• Fréquent : taux d’attaque ≥ 50% pour un séjour de trois
  semaines
• Épisode aigu bénin, résolutif en un à trois
• Parfois grave
• Le plus souvent liée à la consommation d’aliments solides
  ou de boissons
• Etiologies :
   – Virus (rotavirus, norovirus…),
   – bactériennes (Escherichia coli entérotoxinogène, Salmonella
     enterica non typhi, Shigella spp, Campylobacter spp, Yersinia
     enterocolitica, Vibrio cholerae, …) ou parasitaires (Giardia
     intestinalis, Cryptosporidium spp, Isospora belli, Cyclospora
     cayatanensis, Entamoeba histolytica, …)
Diarrhées du Voyageur II

•   Lavage des mains +++
•   Qualité de l’eau
•   Laver, peler, éplucher…
•   Cuire +++
•   Éviter : crudités, coquillages, plats réchauffés,
    jus de fruits « frais », sorbets, crèmes glacées,
    buffets froids, aliments achetés dans la rue…
Diarrhées du Voyageur

• Pas de prophylaxie médicamenteuse sauf maladies
  inflammatoires chroniques de l’intestin (avis spécialisé)
• Traitement :
   – Réhydratation +++
   – Anti-diarrhéique
      • anti-secrétoire : atténuation symptomatologie
      • moteur : respecter les contre-indications :
          – enfants âgés de moins de 2 ans, personnes présentant une diarrhée
            glairo-sanglante et/ou asso ciée à une fièvre importante,
          – patients souffrant d’entérocolite bactérienne due à une bactérie invasive
            telle que Salmonella, Shigella, Yersinia ou Campylobacter
   – Pansements intestinaux : non indiqués
Risques liés aux comportements sexuels I

• IST : cosmopolites
• Voyage : comportements à risque
• Certaines IST
  – engagent le pronostic vital (VIH, VHB)
  – bénéficient pas de traitement curatif radical,
• Curables mais hautement contagieuses
• Risques de complications :
  – syphilis, gonococcie, herpès, chlamydioses,
    papillomaviroses
• Et ZIKAv
Risques liés aux comportements sexuels II

• Préservatif masculin ou féminin ++++
• VHB, HPV oncogènes : vaccination
• Si conduite sexuelle à risque :
  – consulter
  – au plus tôt, dans les 24 heures suivantes,
  – pour un éventuel traitement post-exposition
    notamment pour le VIH
Trousse à Pharmacie

• Totalité des traitements pour le séjour
• Autorisation de délivrance : Assurance
  maladie
• Disposer des ordonnances
• Achat sur place NON RECOMMANDE
• Pas de trousse « type », mais…
Trousse à Phramacie

             • Médicaments systémiques :
•   antalgique et antipyrétique (le paracétamol est
    préférable) ;
•   Antibiotique;
•   Antidiarrhéique antisécrétoire ;
•   Antiémétique si nécessaire (pour le mal des
    trans- ports) ;
•   Antihistaminiques dernière génération (antiH1)p
Trousse à Phramacie

                   Médicaments systémiques :
•   Antalgique et antipyrétique (le paracétamol est préférable)
    ;
•   Antibiotique;
•   Antidiarrhéique antisécrétoire ;
•   Antiémétique si nécessaire (pour le mal des trans- ports) ;
•   Antihistaminiques dernière génération (antiH1)
                Protection contre le paludisme :
•   Répulsif contre les moustiques ;
•   Antipaludique à usage préventif ;
•   Antipaludique à usage présomptif (si nécessaire)
Trousse à Phramacie

•   Collyre antiseptique (conditionnement monodose) ;
•   Thermomètre incassable ;
•   Epingles de sûreté ; Pince à épiler ;
•   Crème écran solaire (index de protection maximal) ; Crème pour les
    brûlures ;
•   Pansements stériles et sutures adhésives ; Antiseptique cutané ;
•   Gel ou solution hydro-alcoolique pour l’hygiène des mains ;
•   Produit pour désinfection de l’eau de boisson ;
•   Dosettes de sérum physiologique (unidose) ,
•   Gouttes auriculaires antibiotiques (si risque d’otite externe)
•   Bande de contention ;
•   Set de matériel à usage unique (aiguilles, seringues, matériel à suture, etc)
•   (avec un certificat bilingue français/anglais à l’intention des contrôles
    douaniers) ;
•   Préservatifs (norme NF) ;
Prise en charge médicale, assistance et
                  rapatriement
• Vérifier la couverture et la validité de son contrat
  d’assistance et de son assurance maladie avant le
  départ.++++++
• Possible de s’inscrire sur l’application Ariane du
  Ministère des Affaires étrangères, qui propose de
  recevoir des alertes sécuritaires et sanitaires par
  SMS ou par courriel :
• http://www. diplomatie.gouv.fr/fr/conseils-aux-
  voyageurs/infos-pratiques-20973/preparer-son-
  depart-20975/ariane
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