Le Figaro (Paris. 1854) - Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France
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Le Figaro (Paris. 1854)
Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de FranceLe Figaro (Paris. 1854). 1854. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF.Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : *La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. *La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. Cliquer ici pour accéder aux tarifs et à la licence 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : *des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. *des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter reutilisation@bnf.fr.
60ffieAnnée - 3mc Série - N° 76 Lé. Numéro : DIX en France et en Belgique -
quotidien CENTIMES Étranger : VINGT CENTIMES Mardi 17 Mars 1914
Gaston CALMETTE H. DE 'YILLEMESSANT
Directcn r- Gérant
Fondateur
>1» ?? }' Ji
RÉDACTION - ADMINISTRATION
RÉDACTION -
LE FIGARO
ADMINISTRATION
26, rue Drouot, Paris (9° Arr 1)
26,' rue Drouot, Paris (9°Arr>)
: POUR LA PUBLICITÉ Trois lignes: H°s 102.4S-
raÉPHOHE, 102.47-102.49
S'ADRESSER, 26, RUE DROUOT
h L'HOTEl DU « FIGARO » ABONNEMENT
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toué par ceux-ci,'blâmé par ceux-là, me moquant des sots, bravant les méchants, je me hât©
On s'abonne dans tous les Bureaux de Poste 1 Dans les colonies mômes
de rire de tout... dé d'être d'en » (BEAUMARCHAIS.') françaises, prix
de'France et d'Algérie. i > peur obligé pleurer.
d'abonnement que pour Paris.
qu'on le déshabillait pour panser la avec patience le moment où elle s'en pagne menée par M. Gaston Calmette fut connue, vint se manifester à nous
ASSASSINAT seule blessure
ment - une trace de.balle
qu'on aperçût à ce mo-
qui rayait le
servirait.
Elle-avait dit à l'huissier :
contre
j'ai demandé
mon mari. Tout
à une personne
dernièrement si chaleureuse, si spontanée ! Toute la
que je ne soirée, cette affluence amie a rempli
milieu de la poitrine d'un trait sanglant - Dès que M. Calmette saura qui je nommerai
de pas, le moyen de faire cesser notre maison. Des feuilles déposées au
- il murmura « Il n'y en a pas », me
(et cette parole le.dépein- suis,.il me recevra. cette' campagne. rez-de-chaussée de l'hôtel s'étaient.im-
dra tout entier aux yeux de ceux qui le Et il n'avait pas insisté davantage, par fut-il répondu et on me laissa entendre médiatement couvertes de signatures.
: « Je vous" prie de m'éx-
GASTONCALMETTE connaissent)
cuser..'. »
. On avait étendu
. .
le blessé sur. un di-
une discrétion
Pourtant,
tré dans la maison,
compréhensible.
lorsque M. Calmette
.
fut en-
que les attaques
n'avaient,
du directeur
pour ainsi dire, aucune impor-
du Figaro Dans nos salles de rédaction,
affluence; et ce fut, pendant
même
ces heures
l'huissier alla trou- tance. Mais ces attaques se précisèrent. angoissantes de la soirée, le défilé inin-
vap, et à ce moment s'était révélée ver Mme Caillaux et lui dit : Une lettre fut publiée.^D'autres, je le terrompu de tous les amis du monde,
l'existence.d'une blessure - Si vous voulez l'être du
plus grave. que je vous annonce sais, devaient également. Alors, Parlement," de la presse, des
Une seconde balle avait perforé le côté à. M. Calmette," il faudra, madame, que que faire?...' » arts, des lettres, et, pourrait-on dire,
Notre Directeur, Gaston Calmette, est
gauche. A hauteur du point où le pro- vous me remettiez votre carte. D'une voix nette, Mme Caillaux ajouta : de toutes les "parties de l'élite
mort cette nuit, assassiné. pa-
jectile avait pénétré, la ceinture trouée Il ajouta : « Ce matin, j'ai acheté un browning, et risienne - de tous ceux par qui, de-
du caleçon portait " une large tache de - Sous enveloppe, si vous voulez. dans l'après-midi je me suis rendue au puis des semaines, la clairvoyance et le
Notre Directeur avait accusé ,M. Cail- la
sang. Alors, elle sortit de son manchon une Figaro. Je ne voulais pas donner mort. tranquille courage de notre directeur
laux : - - > M. Calmette avait subi avec un admi- à l'en-tête de la Chambre dés Je l'affirme, et je regrette avaient été si cordialement !
enveloppe profondément admirés
rable calme la fatigue des premiers pan- députés, et qui renfermait sa carte. mon acte. » Cette émotion, cette sympathie s'ép-
De cumuler ses fonctions publiques
sements, il : «Je ne suis pas L'huissier alla la remettre à. M. Cal- Puis M. Boucard, juge d'instruction, iaient propagées jusqu'à l'a rue.
de ministre des finances avec celles-de murpurait
très bien. » Il avait' accepté .quelques mette,; et justement il trouva notre interrogea" à son tour Mme Caillaux.
président du . conseil . d'administration L'émotion n'était
gouttes d'un cordial, et semblait som- pauvre Directeur qui sortait du couloir, Quand l'interrogatoire fut terminé, le pas qu'à Paris, et
d'une banque étrangère ; meiller. son chapeau'sur la tête, allant à up Mme Caillaux de ten- dès le début de la soirée, on nous télé-
magistrat inculpa
Pendant ce temps, rendez-vous Il ouvrit l'enve- tative de meurtre et lui annonça' graphiait de Londres :
D'avoir, par une inconcevable négli- la nouvelle, très urgent.; qu'elle
à ses amis un de vite propagée, attirait aû Figaro une le nom de Mme Caillaux, et serait écrouée le soir même à la prison de.
gence, facilité coup loppe,'vit
foule d'amis profondément émus qui, aussitôt, comme, nous le disons plus Saint-Lazare. Il-l'autorisa ensuite à s'en- 16 mars.
bourse sur la.Rente ; Londres,
entrés dans le vestibule de la rédaction, haut, décida de lu,, recevoir. tretenir quelques instants avec son mari.
D'avoir commis une forfaiture en sus- ? L'abominable attentat n'a été connu,
s'arrêtaient stupéfaits -devant la seule Elle entra dans .le. couloir, accompa- Neuf, heures sonnèrent- M. Lescouvé
l'action de la justice au béné- femme à un .Plusieurs rédac- tous les journalistes de se re- à Londres, qu'à sept heures, par un coup
pendant qui fût présente ce moment gnée par huissier. 'pria'alors
fice d'un escroc ; : Mme Caillaux, teurs la virent, fort calme, débouta côté tirer. Les agents' lés" poussèrent vers la de téléphone du correspondant parisien
, parmi nous qui sem- du Daily Mail. Il était trop tard pour que
D'avoir déclaré, en 1901, avait blait au bout"d'une demi-heure ne pas de M. Calmette, qui ouvrit la porte et sortie et lès portes cochères donnant sur
qu'il les journaux du soir même
« écrasé l'impôt sur le revenu en ayant comprendre elle-même que les quatre s'effaça pour laisser passer la visiteuse. la rue furent fermées. pussent
du de la rue Dix secondes ne s'étaient pas écoulées La foule qui avait envahi la chaussée mentionner ce crime sans précédent
».' agents envoyés poste
l'air de le défendre dans les annales du monde
Drouot ne T'eussent point arrêtée en- que cinq détonations sèches retentis- et les trottoirs entourait l'automobile de politiques
core ! saient. On se précipita. Mme Caillaux dont tous les stores étaient entier.
Au réquisitoire de notre Directeur, M.
Caillaux n'a pas répondu à la tribune. Il L'un d'eux à qui cette scandaleuse Mme Caillaux, sans émotion appa- baissés. Des marchands vendaient la Mais l'émotion produite dans les salles
en Cour'd'assises, il nonchalance, était-reprochée, répondit : rente, priait un huissier, qui lui tenait deuxième édition des journaux du soir de rédaction,puis dans les cercles et en-
n'a pas poursuivi
« Nous'n'avons pas le revolver ! » les mains, de la laisser. ? ? < . ? > et déjà, derrière le double cordon d'a- fin dans les. milieux politiques de Lon-
n'a pas envoyé de témoins ; mais, hier - Je ne veux pas m'enfuir.
On l'alla prendre sur la cheminée du J'ai mon gents faisant la haie de la porte à la voi- dres a été énorme. L'indignation est pro-
soir, à six heures et demie, la femme du auto en bas pour aller au poste avec les ture, d'aucuns des cris hos- fonde. Je devrais dire
cabinet de M. Calmette, où il-avait été poussaient plutôt que c'est
ministre des finances, Mme Joseph Cail- . tiles contre la meurtrière qui allait sortir de la stupeur.
déposé. Il contenaiten o.roune balle. On agents.
laux, est venue au Figaro, et elle a as- remit l'arme aux agents,qui firent signe L'huissier, cependant, ne la quittait du poste d'un moment à l'autre pour ga- Tous les journaux, sans distinction de
sassiné M. Gaston Calmette. alors à Mme Caillaux de les suivre. pas. gner la prison Saint-Lazare ; contre le demain des articles té-
parti, publieront
Au même moment arrivait au Figaro Elle répéta :. ministre des finances qu'on espérait bien moignant de la sympathie la
Ce .crime soulèvera la colère et l'indi- - Lâchez-moi. qu'éprouve
Je suis une dame. voir et huer.
dans tout le pays. Quant;à nous,
le docteur Reymond. Après avoir vérifié presse britannique pour notre directeur,
gnation - Elle traversa, hautaine, le groupe de remous
et ses àmis de chaque
l'état dù blesse assisté du'docteur Le- Et tout à coup un grand se qui tombe ainsi sur la brèche, victime de
ses collaborateurs rédacteurs pâles d'horreur. Elle les toisa, dans toute cette foule. son devoir patriotique. -
tournéur qui avait donné à M. Calmette produisit Quel- J. COUDURIER.
jour, après les heures d'atroce angoisse les premiers soins - le docteurRyemond et dit d'une voix qui ne tremblait pas : qu'un venait de crier :
-
que nous venons de subir, nous sommes informait le professeur Hartmann, par Puisqu'il n'y a pas de justice en - Il s'est sauvé par la rue Grange-
accablés de douleur. Nous avons perdu de l'état sérieux du France... ! Assassin ! Assassin ! La carrière
téléphone, blessé, - Taisez-vous, Batelière
le chef le plus noble.et le plus tendre, le et lui demandait de le recevoir d'ur- lui; cria l'un de nous.
Le millier de personnes qui se trou-
maître et le compagnon de tous nos ef- gence en sa clinique. Une- voiture Après ce que vous avez fait, vous devez Notre cherDirecteur était âgé de cin-
vous taire ! vaient rue du Faubourg-Montmartre
forts et de toutes nos pensées. d'ambulance arrivait aussitôt,-et à sept coururent alors fol'ement vers l'endroit ans. 11 était né à Montpel-
- Ce n'est pas à vous que je parle, quante-cinq
heures,et demie, le professeur Hartmann A cinquante lier, le 30 juillet 1858 ; mais il avait eu,'
Il est tombé vaillamment, dans la lutte répondit-elle sur un ton froid. indiqué. pas, devant le nu-
arrivaitson tour pour examiner notre méro 2 de la rue où est étant fils de fonctionnaire, une jeunesse
et hardie à laquelle un Et elle demeura vingt minu- Grange-Batelière,
la plus loyale cher directeur, et l'accompagnait lui- pendant dont l'arrière-bou- un peu errante, et c'est à travers les ly-
tes-car les agents apparus réclamaient située une épicerie
écrivain patriote ait voué sa bravoure et même jusqu'à Neuilly. cées de Brest, de Bordeaux, de Cler-
~ on ne sait quoi avant .de se .saisir d'elle tique communique .par la cour avec le
sou.,talent... . ... ; . M. Cal mette était toujours en pleine - elle commissariat, stationnait, eit effet, un mont-Ferrand, de Màcon que son édu-
' et. ' ' 'v';" cation se poursuivit. .
possession d& eor» .sang-froid» An mo- taxi-auto. . . ,
Quand on l'a emporté, frappé à mort, assurée.
ment de quitter son cabinet, il remit à. Il vint terminer ses études à Paris, à
dé ta maison oh depuis trente, ans il " A la fin, quelqu'un supplia les agents , Le ministre des finances et M.. Malvy,
u'n' collaborateur 'ses' clefs, sôh" porte- la.Faculté de droit, et presque
donnait', l'exemple' quotidien du labeur de l'emmener, de ne pas nous imposer ministre du commerce',' sàutèrent dans aussitôt,
feuille et divers ' papiers, et, d'une voix le supplice de voir cette femme paisible, la voiture, mais ils avaient été reconnus. déjà passionnément attiré par le métier
souriant, du devoir accompli fermement, a d m ir a b 1e m e n l c a l m e : -
a deux pas de celui qui agonisait. Les cris redoublèrent : « Mort à Caillaux ! où il allait fournir une si brillante car-
il .a trouvé encore un peu'de voix pour - Dites bien
que j'ai fait mon devoir. Elle approuva de la tête. Et comme on Assassin! Démission ! Démission ! » Mille rière, il entrait au Figaro.
dire ces derniers mots-que nous n'ou-
toute son
Et la voiture d'ambulance l'emporta l'emmenait,- elle fit une inclination de poings se tendirent vers le taxi qui aussi- Cette maison a été toute sa vie ! Il y
blierons pas et qui peignent vers, Neuilly. . tète à celui qui avait parlé : tôt, la portière fermée, démarra à toute aura passé près de trente ans.
âme : « Dites-bien que je n'ai voulu faire - Merci, monsieur, :
Ses derniers mots, en s'éloignant de dit-elle. vitesse. D'abord secrétaire de notre regretté
de mal à personne et que j'ai fait, mon ' Et elle partit, marchant les à
nous, furent : .« Ma maison... m'es devant Nous apprîmes peu après que Mme ami Philippe Gille, qui avait été
devoir... » agents, Caillaux, de MM. Lescouvé confiée l'importante des Echos
amis... ». , . accompagnée rubrique
Ne faire de mal à personne, c'était son et Mouton, avait, quelques instants avant du Figaro, il devenait bientôt de cette
beau Et quand la défense des . ;.. ;t ( I ?.? . , „ , ,
son mari, quitté le poste, toujours parla rubrique le rédacteur principal, puis le
scrupule. sans être
des hommes, L'agonie Hier soir avait lieu, à l'ambassade d'I- petite épicerie, reconnue. chef.
idées l'obligeait à l'attaque
Il sacrifiait talie, un dîner diplomatique, de ' ' -f ! En même temps, il faisait dans le
il en soutirait amèrement. suivi -] I : : . , . .
M. Calmette avait été transporté d'ur- soirée, donné en l'honneur du Président grand reportage des débuts remarqués;
alors au bien public son admirable in-
Dans Paris -
: gence dans Une voiture, d'ambulance à :
de la République. Le ministre des' et de jour en jour sa situation s'affir-
dulgence et la douceur de son caractère la maison de: santé dé la Société d'assis- finances et Mme: Gaillaux, conviés, mait dans une maison où tout de suite
il le faisait avec une élégante crânerie. tance chirurgicale, 26, boulevard Victor- son
avaient accepté de s'y rendre. . Dès que les journaux du soir eurent sa bonne grâce, exquise courtoisie,
U nous est impossible Hugo, à Neuilly. Les docteurs Hartmann Or, à la fin de l'après-midi, Mme Cail- ses dons professionnels, l'énergie de son
Nous l'aimions. répandu l'affreuse nouvelle, une grande
et Reymond qui, raccompagnaient le laux téléphonait à l'ambassade et faisait labeur lui avaient avec la con-
de concevoir que nous ne le verrons émotion gagna Paris entier. Devant la conquis,
- firent immédiatement installer dans une savoir à Mme Tittoni fiance de ses chefs, l'affection de tous
plus, qu'il .nous est pris, qu'il est que, prise d'une porte du Figaro, la foule se rassembla.
des chambres du rez-de-chaussée. soudaine, elle ne pourrait ses camarades.
indisposition Et lorsque quelqu'un sortait .de notre
mort. de tous les points de Paris,
Cependant, assister au dîner et demandait qu'on vou- maison, il devait répondre aux interro-
Nous étions auprès de lui une famille ; des amis accouraient aux nouvelles, Un lût bien l'excuser; elle ajoutait Le poste de secrétaire de la rédaction
que le gations angoissées :
nous le pleurons avec désespoir. important service d'ordre était; installé ministre des finances s'y rendrait seul. - Il n'est pas mort, dites! était devenu vacant, Gaston Calmette
devant la porte de la maison de santé et Mme Caillaux devait prendre sembla, de tous, le mieux préparé à l'oc-
Il était charmant ; il était bon. place à On répondait. On disait : « Non, espé-
quelques rares personnes seules étaient la gauche du Président de la République. Il avec distinction à la
rez ! » avec une voix qui tremblait . cuper. l'occupait
Dans nos chagrins, nous allions vers admises. Et la nouvelle de bouche en mort de Francis Magnard, en 1894. Les
passait
lui : aujourd'hui-, dans notre chagrin si Devant l'aggravation des symptômes, bouche ; successeurs de celui-ci, MM. de Rodays
la première fois, nous ne les docteurs Hartmann et Reymond, Au commissariat - Il a bien supporté le transport... et A- Périvier, maintinrent dans ces
cruel, pour
qu'avaient rejoints le docteur Cunéo, et - Il n'a de fièvre... fonctions Gaston Calmette, dont on peut
l'avons plus. pas beaucoup
notre collaborateur Maurice de Fleury, M. Carpin, commissaire de police du Sur les boulevards, des groupes s'é- dire que la situation parisienne était,
Et nous pleurons, tout frissonnants de décidaient d'intervenir. Hélas! l'état de quartier Montmartre, interrogeait de- dès cette époque, considérable.
taient formés... Hélàs ! comment redire,
l'horreur du crime. M. Calmette était désespéré.' La mort puis un quart d'heure à peine Mme à cette heure où le journaliste On n'a pas oublié les événements à la
' anonyme
suivait bientôt. Caillaux qui venait de quitter le Figaro.
ne-peut retenir son émotion et jetterait suite desquels notre cher ami devint
Les chirurgiens ont aussitôt lorsqu'un taxi daps lequel se trouvait
LA RÉDACTION. rédigé le sa plume pour pleurer, comment redire notre chef, et fut porté par l'unanime
procès-verbal suivant, qui fut,communi- M. Caillaux stoppa devant le poste. des propos indignés, des mots coléreux confiance des actionnaires du Figaro à
à la : ? M- Caillaux descendit de la voiture et, la direction de notre chère maison.
qué presse qui ne sbnt d'aucun secours...
poussant de la main l'agent de planton : il faut continuer. Il faut,
- Jé suis le ministre Pourtant, Il y avait douze ans qu'il en était le
des finances, lui
Il était six heures et demie. M. Gaston «Au moment de l'arrivée de M.Calmette quelle que.soit l'heure, raconter. directeur ; et l'on n'oubliera pas quel
à la porte de son dit-il. Rue^ Saint-André-des-Arts, il y avait
Calmette accompagnait à la maison de santé, l'état do shock fut l'éclat de cette direction, et aussi
11 se dirigea vers l'escalier, au fond du
cabinet un visiteur quand une carte lui était tel que toute tentative opératoire une réunion des sections d'Action fran- quel ami délicieux fut, pour tous ceux
couloir, et, se retournant brusquement,
fut présentée. C'était la carte' de Mme sembla impossible. A la suite d'injection çaise de Paris et de la Seine. M. Maurice qui l'entouraient, ce chef !
jeta au gardien :
Joseph Caillaux. intra-veineuse de sérum..., etc., le pouls - Pujo arriva et annonça ce qui n'était pas Il possédait l'art de savoir être obéi
Vous pourriez bien me saluer ! connu encore: Soixante
Froidement notre directeur montra se remonta un peu sans que cependant jeunes gens aus- en n'exprimant que des . désirs, et de
ET le ministre pénétra dans les bu-
cette carte à l'ami qui prenait congé de le malade eût complètement sitôt partirent, coude à coude, criant : rendre aimable sa volonté, sans paraître
repris con- reaux. Les doubles portés se refermè-
lui. Célui-ci eut un geste de stupeur ; naissance.
« Gaillaux, assassin ! Caillaux, assassin ! » Il avait le respect de
rent sur lui. Les journalistes pedevaient l'imposer jamais.
- Ils arrivèrent sur le boulevard Saint-De-
Vous la recevez ? dit-il. » A minuit 15, profitant.de cette très le revoir qu'au moment où il se ses collaborateurs ; je veux dire le res-
.- Sans doute. plus nis, et la foule se joignit à eux, répétant de leur de leur
Je ne puis refuser de décida de tenter pect effort, dévouement,
légère amélioration.'on sauvait par une épicerie de la rue leur cri. Vite,il y eut mille figures hurlant.
recevoir une femme. une intervention. Mais, en raison de son de l'affection dont il se sentait entouré
Grange-Batelière. Deux mille, bientôt. Les fenêtres s'ou- -
Et M. Calmette donna ordre qu'on in- extrême faiblesse, M. Calmette a. suc- instants par eux.
Quelques plus tard, la foule vraient, et des gens se penchaient pour
troduisît la visiteuse. combé au début même de l'opération. envahissait le commissariat. Et il était, en outre, un journaliste
crier à leur tour. Aux terrasses des ca- admirable. Ouvert à. toutes les ques-
Mme Caillaux s'avançait au même Il y avait là dans lés petites
- pièces, les, sur le trottoir, sur la chaussée, la
tions, curieux de toutes les nouveautés
moment, très calme,- lès deux mains « Neuilly, 17.mars, 1 heure du matin. MM. Malvy, ministre du commerce; même clameur, et des applaudissements intéressantes, merveilleusement
plongées dans un manchon. M. Calmette Lescouvé, de là République ; prompt
» Docteur Bernard CUNÉO, procureur pour ceux qui crient !... à discerner, dans la rapide
s'effaça pour la laisser passer, et referma le docteur confection
» Docteur E. REYMOND, Mouton, Paul, M. Ceccaldi ; ét Un autre groupe arrive, venant dc-
cabinet derrière lui. Au de l'escalier, du journal, la faute à éviter ou le moyen-
la porte de son sur le palier assis ou de-, et se fond avec le premier.
meme moment détonations écla- J> Docteur HARTMANN. >I l'Opéra, de la réparer, si elle était commise"
cinq bout sur les marches, jusqu'au second Devant le Gymnase, on acclame les ma-
taient. Des rédacteurs se précipitaient et Ce qu'il fut comme polémiste, comme
étage, des reporters, des inspecteurs de nifestants. Trois mille Français s'en vont
trouvaient devant M, Calmëtte. debout, la Sûreté, des photographes, des gens défenseur des idées qu'il croyait justes,
maintenant au long des boulevards,
très-pâle, appuyé
à un fauteuil, Mme Crime prémédité que l'on ne connaissait pas. criant : « Assassin, assassin!,» A l'Opéra,
des principes dont la victoire lui, sem-
Caillaux armée d'un revolver qu'ils lui blait nécessaire au salut même du
On attendit ainsi durant de longues des agents veulent les empêcher de pas-
arrachaient des mains. Il est utile - et c'est un devoir - pays, nos lecteurs le savent, et nous
heures; très émus, les journalistes se ser. Leur ligne ondule et plie. La foule
avons le coeur déchiré en
-Tandis que Mme. Caillaux gagnait le d'établir que Mme Caillaux n'a pas agi serraient la main, s'entretenaient à voix s'engage dans l'avenue de l'Opéra, cou- pensant que
vestibule de la rédaction, en proférant dans un mouvement irré- c'est cette maîtrise qui lui a coûté la
d'Indignation basse. Parfois, l'un d'eux communiquait verte de monde, déjà. Les agents se re-
des paroles de vengeance incompréhen-? fléchie; qu'elle avait froidement, prémé- le dernier : vie, que notre pauvre chef est mort
renseignement ^ forment et arrêtent quelques personnes.
sibles pour ceux d'entre nous qui sur- dité son crime, et qu'elle l'à exécuté avec - On dit qu'il à eu un entretien ex- Mais les autres et pour avoir mis trop de courage et trop
passent, veulent
venaient à ce moment, - car le' bruit une complète maîtrise de soi. de talent au service de ses généreuses
trêmement vif avec sa femme... courir jusqu'au ministère des finances
n'avait - Il vient de convictions!
des détonations pas été perçu aux Elle était arrivée au Figaro une heure téléphoner à Doumergue. que la police garde. Et là, c'est une cla-
de l'hôtel, - le blessé avant notre Directeur. Elle demanda au Il a parlé de démission... Le dernier article de Gaston Calmette
étages Supérieurs meur formidable qui monte, bien que
était étendu dans un fauteuil, et rece- chef des huissiers de l'introduire. Il ré- Que se passa-t-il exactement dans le les agents, de droite etgauche, arrêtent... a paru le 16 mars 1914. La signature de
vait de ses collaborateurs les premiers pondit que M. Calmette n'était pas venu bureau du commissaire?,M.. a Gaston Calmette ' avait paru pour la pre-
Carpin
soins , cependant, les médecins encore'. , - 1 > . . : bien voulu nous dire ceci mière fois
' dans le Figaro le 20 octobre'
que ' ,., -
étaient,mandés par téléphoné, et'que; de É le déclara qu'elle l'attendrait. Et, en - Mme Caillaux, en sortant du Figaro, 1885. ;
la Pharmacie Normale arrivaient ies se- effet, elle alla ê asseoirdans :le salon a été conduite immédiatement dans mon Nos coeurs conserveront précieuse-
cours'nécessaires. d'attente. Pendant une" longue heure , cabinet. Elle était très calme. Je l'ai' in- Comment exprimer notre gratitude et ment les souvenirs de vaillance, de ta-
Notre Directeur avait conservé toute elle y demeura, tenant dans son man- terrogée, et elle m'a répondu : « Vous notre émotion aux amis dont la sympa- lent, d'esprit, de bonté contenus en ces
sa lucidité, tout son sang-froid. Tandis chon le revolver chargé, et attendant êtes au courant, monsieur, de la cam- thie, dès que la douloureuse nouvelle vingt-neuf années de labeur !LE FIGARO - MARDI 17 MARS 1914
2
de ministre apporte dans nos discordes poli- installé un poste de télégraphie sans fil décombres des maisons, où. gisent de nom- remis hier au Sultan
'
sa démission qui a édité en grande quantité, doit servir d'ou-
: le browning. . sur |e rivage de .la baie de Gloucester,
breux cadavres. été acceptée. Le ministre des evkafs, vrage de propagandé.
6t IQ.Caillaux
irrésistible
LeGouvernement tiques
L'Humanité,
l'argument
de M. Jean Jaurès : dans le Massachussets. Les expériences Quarante-huit
comme par miracle,
personnes
sur un
oiit été
moncèau
sauvées,
de dé-
Hairi bey, redevenant religièux, est LA CONSOMMATION D:; LA VIAN DU
ont été répétées toutes avec un égal nommé Cheik-ul-islam. Pendant l'année
combres. 1913, les abattoirs de Tri-
comme Le ministère des evkafs est réduit à
du commissariat de police,
Cette déplorable tragédie aura succès "devant des experts, qui se sont Sur un des points atteints par les eaux, nidad ont tué 42,180 têtes de bétail pour la
En sortant immédiate d'ajouter à l'impuis- une direction ; iUsera dirigé provisoire-
ministre des finances, a 'conséquence déclarés convaincus. s'élevait un groupe de 380 maisons ouvrières consommation de la capitale.
M. Caillaux, sancè et au désarroi de cette fin de législa-
les applications ment par Hairi bey. «
à M. Doumergue, saura-t-il trouver Quelles seraient pos- habitées par un millier de personnes, par Georges Bourdon.
aussitôt téléphoné ture. Le parti républicain sibles de cette invention, n'en est suite de l'interruption des communications,
du Conseil, pour lui annoncer dans la force de l'idée l'énergie dij vouloir qu.i Mouvement turc
président évidemment encore ses débuts, 011 ignore encore l'étendue du désastre sur diplomatique
qu'à DE
qu'il ne pouvait, dans les circonstances
au mi-
et l'élan.pour le combat?
puisque le rayon d'action des appareils
ce point. On sait seulement que huit per- Constantinople, 16 mars. VIENT PARAITRE
actuelles, rester plus longtemps La République française : sonnes ont été sauvées jusqu'ici.
de M. Hammond ne dépasse pas dix du bureau
nistère des finances, et U lui a offert sa
sans
A Temriouk, ui> grand nombre de person- Reouf bey, ancien directeur volume
L'honneur de l'homme politique était milles marine? Les du fléau sont in- de la presse, a été nommé conseiller Superbe illustré, l'Historique
démission. : mais M. était de force nes ont péri. ravages des Courses de chevaux, de M.
doute atteint Cailloux Lee,
lui a. demandé de con- rrrrr.-P-OO-o-p
descriptibles et les dégâts énormes. d'ambassade à Paris; Henry
M. Doumergue à le défendre. Que vient faire sa femme dans
sera disputé la plus l'éditeur va soulever,
à son Dans cinq jours Une catastrophe semblable s'était produite Djevad bey, ancien conseiller d'am- que publie Fasquelle,
server ses. .fonctions et de rester un tel débat ? la hardiesse.de
grande et la plus dangereuse bataille : il y a trente-sept ans. bassade à Washington, deviendrait mi- ses idées, de vives po-
Il n'a plus qu'à s'éloigner.
poste. que Georgès Carpentier ait eu à livrer ; De hardis sauveteurs sortent en mer pour
nistre de Turquie à Belgrade. Îiar
émiques dans les milieux sportifs.
le président du Con- Ce sera pour lui presque une heureuse is-
Puis, d'urgence, de toute sa..carrière. . . _ /essayer de sauver les personnes qui pour-
ses collègues en Conseil sue lorsqu on songe aux terribles difficultés Par suite du refus d'Osman Nizami
seil a convoqué Ses deux victoires sur Bombardier être encore vivantes. Lçs, eaux ont
au 'ministère des affaires d'où il ne savait plus comment sortir et aux raient
un nombre pacha d'accepter le poste d'ambassadeur
de cabinet. ses fautes avaient accu- Wels tôt ou tard, l'amener à àbandonné, sur le rivage, grand
terribles colères que deyaient, I de cadavres. à Washington, on croit que ce poste
étrangères. .
La réunion, à laquelle
deux
n'assistait
heures, de
pas
dix
mulées sur sa tête légère. tenter sa chance contre
tres du ring.
lés grands maî- ! Une foule
tience le retour
considérable
des bateaux.
attend avec impa- sera offert à Rustem
tre à Cettigné.
bey, ancien minis-
Le Monde &fa Wfe
M. Caillaux, a duré devant
Ce premier choc le trouvera SALONS
heures à minuit. Joe Jeanette, le vaillant, le
le président l'adroit, Un mal inconnu
Au cours de cette réunion, adversaire' de Sam Langford.
- Réunion choisie avant-hier,à cinq heures,
magnifique
Échos
du Conseil a communiqué aux ministres Rome, 16 mars. chez la marquise de.Ludre-Frolois. Le profes-
'une lettre de M. Caillaux, dans laquelle
Pourra-t-il
doutable
rendre à son célèbre
rival les 10 kilos d'écart qu'ac-
et re-.
Suivant 1e Messaggero, une vingtaine de AMÉRIQUE LATINE seur Marie présenta, accompagnées d'un in-
le ministre des finances maintenait sa ont été atteintes, à téressant exposé, de curieuses et gracieuses
- cuse entre lui et le mulâtre l'inflexible personnes Pozzacchio,
sur les «Cultures de tissus» du doc-
d'un mal qui n'est en- projections
démission. balance. ? dans le Trentin, pas
teur Carrel « la Vie des fleurs ». L'assis-
M. Malvy, ministre du commerce et O-OOO ;. core bien défini. et,
Ira Température Mexique tance grand goût à cet instructif cinéma
prit
des postes et télégraphes fut alors chargé le contre-coup de la Un succès sans précédent. Ce serait le retour d'une épidémie que le ' et félicita de sa
Nous subissons à Paris -
A. S.
I. le'grand-duc NicolasrMikhaï-
froideur albanais un but de dimi-
une volonté et une impitoyables, d'Amsterdam. 14 mars. . Le ministère est ainsi consti- capitale, projet ayant pour lowitch a quitté hier l'hôtel Saint-James et
sans une altercation, Vienne; nuer les' frais de de la récolte.
sans un mot échangé, On vient d'y planter un triangle de tué : transport
d'Albany, où ij était descendu, pour se rendre
- non pas le justifier, - La conférence des allemands et L'idée exposée le docteur Sojo a mé-
sans rien qui puisse et voilà qui doit faire délégués Turkhan du Conseil par à Monte-Carlo.
ni l'excuser
- mais du moins l'expliquer. jeunes arbres tchèques, en vue d'arriver à mettre le Parle- pacha, présidence rité l'attention du syndicat, qui doit s'oc-
On se demande à quelle suggestion a pu tressaillir l'âme de M. le trésorier géné-
ment en état de travailler, n'a abouti. et affaires étrangères ; sous peu de chercher la manière de
- Reouf bey, ancien directeur du bureau
des fer- pas cuper
obéir Mme Caillaux ! A-t-elle voulu, avant la ral Boutin. Il avait;, au temps Le Reichsrath a été ajourne par Essad pacha, guerre et finances ; rendre pratique le projet présenté de la presse, à Constantinople, vient d'être
applica-
séance de la Chambre d'aujourd'hui, arrêter miers généraux, établi sa « folie » dans tion des pouvoirs conférés à cet effet à l'Em- Prince Bibdoda, intérieur et postes et nommé conseiller d'ambassade de Turquie à
et qu'on disait les arbres de son parc pros- Equateur Paris.
des révélations imminentes ces lieux; pereur. télégraphes ;
devoir être accablantes pour M. Caillaux ? de la rue de Clichy à la rue Aziz pacha, justice et cultes ; COMMUNICATIONS INTERROMPUES - Dimanche dernier, une
équipe de la
le mot d'un ré- péraient AVEC ESMERALDAS
Une fois de plus se justifie
d'Amsterdam actuelle. Et il avait nommé Décorations papales Docteur Turtulli, instruction publique; Croix-Rouge a quitté Paris, se rendant au
finira dans le
publicain, que la République
son domaine Tivoli en souvenir de la 16 mars. Assan bey Pristina, agriculture et New-York, 16 mars. Maroc, à l'hôpital militaire de Rabat. Les
Et est ce Rome,
Où en sommes-nous? quel qui donnent ainsi l'exem-
sang.
des ministres tuent villa d'Horace. La Révolution y installa a conféré la grand-croix de l'ordre commerce. Une dépêche de Panama annonce que, sur vaillantes Françaises
où les„ femmes Le Pape ple de l'abnégation se Mlles Clo-
régime
un bal, la Restauration un quartier nou- Berchtold et au baron la demande du consul britannique, une ca- nommaient
les hommes qui n'approuvent pas la politique de Pie IX au comte tilde Collignon, Mmes
tombèrent L'évacuation de l'Epire l'ordre de se rendre Gueydan, Hallouet,
veau. Peu' à peu, les arbres nonnière anglaise a reçu
? de Kertling, président du Conseil des mi- et Desfossés.
ministérielle à Esmeraldas Brizoux
1.a France entière apprendra avec une stu- et nous n'avions connu, au lieu de ces nistres de Bavière. Athènes, 16 mars.
à toute vitesse (Equateur).
-
Les communications avec Esmeraldas sont De Toulouse.
peur douloureuse un acte qui juge un gou-
ombrages, que des ruelles dignes de la
a fait On pense la semaine der- Une amélioration s'est manifestée
vernement et symbolise un régime. Le gouvernement hellénique interrompues. que, légère
Petite-Pologne. Sur la frontière si no-tonkinoise les ont rendu Esmeraldas dans l'état du colonel de Winterfeld, mais le
Avec tous les honnêtes gens, nous en-
Saluons les jeunes pousses qui ten- une démarche auprès des représentants nière, insurgés
afin de mieux les y cerner en-
aux fédéraux blessé est encore très faible.
voyons à la famille de notre vaillant
tent aujourd'hui
Londres, 16 mars. des grandes puissances pour les infor-
demies remplacer. des difficultés suite. Mme de Winterfeld se tient toujours au-
confrère, qui a
payé
de sa vie l'honneur
O-OO-O- On mande de Pékin au Daily Telegraph : mer que, en considération
toute la UNE NOUVELLE PROVINCE près du malade que soignent tour à tour les
d'avoir fait son devoir, ainsi qu'à « Une commission militaire, composée de provoquées par le système suivi lors de et
docteurs Vojvenel.
rédaction du de notre Le cours, désormais célèbre, de Mau- de Corytza et de Colonia, où
Rey
Figaro, l'expression Français et de Chinois, partira prochaine- la reddition Nous avons annoncé le 23 février qu'il
la plus émue.
rice Donnay sur « Musset », à la Société afin d'examiner la situation de la
sympathie profondement ment de Pékin le pouvoir a été remis entre les mains était question d'ériger la région Pampa
CERCLES
Arthur MEYER. des Conférences, paraît aux Lectures pour sur la frontière du Yunnam. »
du gouvernement albanais, et étant en une nouvelle province.
tous. Dans ce numéro du 15 mars le a eu le temps La Prensa publie à ce sujet une lettre très -
Le dîner costumé suivi de réception
L'Action donné que l'insurrection
française: roman de Paul Bourget ; Saint- de la Russie méridionale intéressante et très documentée adressée par donné le Tennis-Club de Paris, le soir du
nouveau L'ouragan de s'organiser dans les cazas du sud, au vice-président de la
par
a remporté
son forfait, accom- les pages M. Pedro O. Luro mardi un si vif succès
Immédiatement après
de froide cruauté et Simon, par René Doumic; Ekàterinodar, 15 mars.
il est à craindre que la gendarmerie en exercice, dans laquelle il ex- le comité
gras,
du sur la
que
de son
dans des conditions d'A. Pilon sur Napoléon III République Club, proposition
pli
cette dame était émouvantes Voici des détails sur. la catastrophe qui ne soit attaquée. Si les soldats grecs au. premier magistrat de la République M. Albert a annoncé un se-
de préméditation inouïes,, : Le Tun- pose président, Canet,
en exil; des articles d'actualité la nuit du 13 mars : à la reddition, ils se trouveront de l'octroi
calme et. sans remords. Elle jouissait, du sang s'est produite dans assistent les raisons qui militent en faveur cond dîner costumé pour le soir de la mi-ca-
comme « Jo » do ses jetons de pré-
nel sous la Manche, par A. Sartiaux; Un vent violent du nord avait provoqué, dans l'alternative, soit de tirer sur les de l'autonomie au territoire de la Pampa. rême. Les listes ont été remplies en quelques
répandu, A. Hallays; le
Il fallut trois grands quarts d'heure l'ile Saint-Louis, par semble-t-il, sur 1a- mer d'Azoff la formation
insurgés épiroles, soit de manifester et la nouvelle redoute s'annonce encore
sence.
de Chili jours
aux agents requis par le Figaro arrêter Royaume d'Albanie; une interview de deux courants aériens; ceux-ci, en se heur-
leur solidarité avec leurs frères de race. plus brillante que la première.
pour
- naissance à plusieurs trombes A SALPÊTRE
la ministresse sanglante après, du reste,
Guitry, le Noviciat du mariage, par Co- tant, ont donné
Par suite de ces considérations, le gou-
LES TERRES -'
Au Cerclé de la rue Royale a été admis
ont gagné le littoral oriental de la -mer
avoir sollicité et obtenu au préalable l'auto- lette Yver ; une comédie de Pierre Veber, le vernement hellénique pense être obligé Le Comité du salpêtre, réuni à Vina del hier le comte Frédéric de Roquefeuil, pré-
fui'Azoff et ont submergé rivage, depuis
risation du commissaire. des vers de Jacques Normand, l'ensem- au mode d'évacuation Mar, a approuvé la mise aux enchères de senté le de La Roche-Fontenillès
la prédiction de Thiers, la Jeïsk jusqu'au détroit de Kertch. de s'en tenir que à salpêtre, les
par marquis
Ainsi, suivant
ble le plus varié, laplus brillante rédac- ont désigné, c'est-à-dire petits lots de terrains pendant et le comte Jean de La Rochefoucauld.
finit-elle dans le sang copieuse- Six localités ont été terriblement éprou- les puissances de juin et juillet
République mois prochains.
à la boue. Ainsi les chiens lui- tion. " " vées. de ne plus remettre le pouvoir à la gen- la vente de ces lots
-
L'assemblée générale annuelle du Jockey-
ment mêlée . .'. 0-LE FIGARO - MARDI 17 MARS 1914 3
Munn, à M. A. Cannet, à Mme L. Frédéric- le vendredi 13 mars, à lâge de cinquante-neuf
conquit le jëune homme. Elle l'aima ; ils gnies avaient fait un effort considérable tâche variée â l'infini, multiple et colossale, dans la famille et il expose avec uae
Moreau, etc. an?. s'aimèrent. ??. . en ce qui concerne les salaires. puisque, à elle seule, en dehors des villes de
Etaient à ces chasses : M, Villa était le, beau-frère de feu M. Bar- la côte et de leur elle
grande conviction son point de vue. Qn
C'est à la Bouleaunière M. Albert Thomas voudrait banlieue,
présents
ancien ministre de , l'instruction
que mourut qu'on réor- toutes les formes de l'activité
représente
et de la civili-
vantait un jour devant Mme de Sévigne
doux, pu- Mme de Berny. Mais il
S. A. R. la duchesse de Chartres, princes Louis ganisât le comité consultatif. certain sermon où le prédicateur avait
et Jérôme duc et duchesse de Brissac, blique. . sation françaises. Forte de là double expé-
Murât, C'est enfin dans le cadre de ce coin de fait mieux, il vante les avantagés dé la
Mlle F. de Brissac, de rience algérienne et tunisienne, -
comptant, exprimé des idées nouvelles sur la cha-
prince d'Essling, marquise -M. de Bure, est décédé
Mlle de L'Espée, comte et François-Xavier France que Balzac a, situé une de ses r ''gie directe et invite le gouvernement dans ses rangs, nombre d'hommes rité.
Chasseloup-Laubat, à Pau. Il était le fils de M. et Mme Pierre de qui con-
comtesse Vigier, baronne Edgard Lejeune, géné- oeuvres, Ursule Mirouet. à s'orienter de ce côté. Dès maintenant, naissent les leurs traditions, - « Eh quoi! la marquise,
ral et Mme Jacquin, comte et comtesse de Cas- Bure et le petit-fils de M. Alfred de Bure, an- musulmans, répartit
Mais ce n'est pas tout. La routé con- il prédit là un âge d'or... socialiste. Lia a-t-il dit qu'il ne fallait
téja, M. et Mlle de Saint-André, M., Mme et Mlle cien préfet, et de madame, née Brasier de leurs moeurs et leurs . langues,.- consciente
plus la faire ? »
damnée passe aussi devant un Ermitage leçon du passé est encourageante ! L'o- de la grandeur de l'oeuvre historique qu'elle Il en est des bonnes lectures comme
Duplaquot, génér 1 Bizat, MM. E. de Saint-Alary, Thuy.,
où habita 1' « Inconnue rateur n'a pas voulu manquer à ses ha- va parachever sur la terre elle est
H., Sargenton, Jean Stern, H. Béjot, Ch. Forest, - en d'Abainville
», d'Alfred de d'Afrique, de là charité. L'abbé Loutil,n'a pas in-
Dimanche, l'église tout entière animée de l'ardente volonté de
G. Mouroë, etc., etc.
ont été célébrées les obsèques de M. Musset, devenue Mme Paul de Musset. bitudes, il a prononcé un long discours, nové en recommandant aux familles
(Meuse), surpasser ce que d'aUtres générations de sol-
- Les équipages du comte de Béthune-Sully Albert ancien maître de forges, pré- Pour sa beauté et pour les souvenirs avec une pointe de vinaigre contre les chrétiennes de ne lire que de bons jour-
Salmon; dats ont jadis su faire ailleurs.
et de M. Thuret., réunis, viennent de donner sident honoraire de la chambre de commerce historiques et littéraires qu'elle évoque unions catholiques, qui ne font pas fi La France tout entière,' sans distinction de naux et de bons livres. Mais la difficulté
leur sixième réunion en forêt de Tronçais et qu'elle abrite, qu'on sauve la route de des avantages
(Al- de Bar-le-Duc, chevalier de la Légion d'hon- matériels. partis, peut et doit lui exprimer sa recon- est précisément de définir lés bons livres
la chasse au chevreuil. .
lier) pour neur, décédé à Nancy dans sa soixante-dix- Nemours ! Le budget des conventions et des ga- naissance et sa joie pour le grand exemple et les bons journaux. Grosso modo on
.Le rendez-vous eut lieu au rond Gardien. '
huitième année. Frantz-Reichel. ranties d'intérêt est voté.
les meutes réus- d'énergie méthodique, de tranquille courage, le peut, oui. Et quel catholique ne con-
Après 4e grandes difficultés, Le deuil était conduit et
par «MM. Fernand Pas-Perdus. de maîtrise des hommes et des choses qu'elle céderait par exemple à Pierre l'Ermite
sirent, à deux heures seulement, à lancer au André Salmon, ses fils; Georges, Jean, Mau- donne au monde.
rond brocard [c'est le nom de journaliste de l'abbé
Desjobert
être passé au rond
un superbe
de Buffévent,
qui, après
au rond de
rice et Marcel
- Nous
Salmon, ses petits-fils.
la
mort de M-
DANS LA MARINE Le rapport
torat sera distribué
sur le budget civil
sous peu de jours.
du protec-
Loutil), qu'il est extrêmement recom-
à de non sans avoir apprenons Jean mandable de « vivre dans le parfum des
Thiers,
refusé
l'étang
le rond de la Cave,
Morat,
revint .dans l'en- Mauberna,
guet, député
grand-père
du Gard,
de M. André
décidé
Bpur-
à Vauvert La défense des côtes
LE SÉNAT Le groupe hippique
livres qui chantent Dieu et la patrie»?
ceinte se fit à
d'attaque, et, enfin, prendre, Mais ce n'est pas à lui que j'apprendrai
aux de Tron- (Gard) à, l'âge de quatre-vingt-quatre ans, le une décision
quatre heures, Mailleries, prés D'après prise l'an der- L'IMPOT SUR LE REVENU Le hippique de la Chambre des existe des définitions
samedi 19 mars. groupe qu'il beaucoup
çais. nier, anrès avis du Conseil supérieur de s'est réuni, sous la de Mi de
Dix sonneurs dé trompé se firent entendre - M. Augustin de l'ordre Lé Sénat a repris hier l'examen du députes présidence plus étroites la bonne presse. ,
Gauthier, doyen la défense, nationale, la Marine devait Georges Leygues, pour examiner le projet de Je ne sais d'ailleurs s'il n'est pas en-
pendant la curée qui, eut lieu au rond des des avocats de Nîmes, ancien bâtonnier, pré- titre II des valeurs mobilières. loi portant modification de la loi du 29 mai
se charger, aux lien et place de la Guerre, core
Carrières. sident du conseil d'administration de la Caisse M. Henry Boucher, sur l'article 34, 1874 sur l'administration des haras. plus difficile de définir la mauvaise
des défenses du front de mer des ports Pierre l'Ermite assure que dans
Dans la nombreuse et élégante assistance, d'épargne, est décédé samedi à Nîmes, à
qui institue le régime de la retenue sur M. Dariac, rapporteur dudit projet, fait presse.
de soixante-treize ans. de'Cherbourg, Brest, Toulon et" Bizerte. le canton de Genève tout enfant porteur
remarqué l'âge le coupon pour la perception de l'impôt connaître qu'il a demandé sur cette question
- Il était, du même coup, décidé que les recevoir très d'un livre où l'on raconte des vols, des
Comte de Béthune-Sully et M. Thuret, maîtres On nous annonce la mort de M. Charles sur le revenu des valeurs étrangères et l'avis, qu'il compte prochaine-
; comte, de Saint-Georges, baron de décédé en son rue de
défenses des abords de Rochefort se- ment, des principaux histoires de bandits, des aventures de
d'équipages Pavie, domicile, 19, qui institue en quelque sorte les ban- groupements hippiques
Frey, A. Moustous, Paul et Guy Moustous, de Ses auront lieu demain raient abandonnées, leur utilité n'étant et des grandes sociétés de courses. détective, est sévèrement
baron de Fontanges, de Colas- Presbourg. obsèques quiers collecteurs d'impôt, éprouve la réprimandé,
Sainte-Péreuse,
mercredi, à dix heures, en Saint- pas démontré.: et leur remise en état de- Après une discussion à laquelle ont pris le livre est confisqué, dé-
son, etc. l'église crainte que l'application d'un pareil sys- MM. Leygues,
que litigieux
Honoré L'inhumation se fera vant exiger des sommes trop élevées eu part Dariac, James Hennessy, et
Mmes de Béthune-Sully, de Gessin, de Fadate, d'Eylau. jeudi, tème n'entraîne l'exode, non seulement Cloarec, Mando, Albin d'Iriart
chiré, qu'en cas de récidive on punit
de Sainte-Péreuse, Moustous, etc. â Auroir.
égard à leur importance. des coupons, mais aussi des titres
Laniel,
à d'Etchepare et Soussial, le groupe,'à
Rozet,
les parents.
l'unani-
- On annonce, de Berne, le décès de M. Ces décisions avaient été prises par Dieu me garde d'une
suite.de l'impossibilité où se trouvait e l'étranger. mité, a émis l'avis que, s'il est désirable de complaisance
MARIAGES Albert Gobât, directeur du bureâu interna- ce de
D'autre part, il va falloir exercer un laisser au ministre de l'agriculture plus de coupable pour genre publications,
tional de la paix, hier matin, d'une département de la guerre d'assurer le le
- En l'église Saint-Germain-l'Auxerrois, a frappé,
véritable service dans les banques fran- latitude dans le choix du directeur des haras, quel que soit plaisir que j'aie pris aux
le curé de la paroisse, le attaque d'apoplexie. service des places fortes, maritimes, U serait, contre, ce haut faits et de Sherlock Holmes 1
été béni hier, par Né en 1843, M. très actif çaises. A ce système, M. Henry Boucher par regrettable que gestes
de M. Félix avocat à Gobât, encore, ayant à peine de quoi suffire à la garde fonctionnaire pût être pris en dehors du Mais enfin, dire que de tels
mariage Colmet-Daâge, s'était fait, par son travail, une place impor- préférerait-l'apposition d'un timbre re- peut-on
la Cour et de Mlle Louise de nos frontières terrestres. Il était en- cadre même au des livres - s'il est vrai
d'appel, Simon,
tante, autant comme député du Jura bernois nouvelable. haras;
personnel supérieur que des enfants fe-
fil e de M. René Simon, avocat à la Cour, et
au Conseil national directeur de
tendu que ce changement s'opérerait ront sans doute mieux de jouer aux
Henri Bar- que comme La commission, par l'organe' de son Soucieux avant tout des intérêts de l'éle-
petite-fille de l'ancien bâtonnier
de par étapes successives. Dès le 1er avril billes de les lire - soient intrinsè-
l'enseignement du canton Berne.
rapporteur M. Aimond, déclare qu'elle vage, le groupe croit devoir appeler l'atten- que
boux. Il avait été longtemps secrétaire de l'Union 1914, les défenses de Cherbourg devaient
quement mauvais ?
Les témoins le marié : M. donnera satisfaction à M. Boucher. tion du ministre sur l'inquiétude que ne
étaient, pour
interparle mentaire et fut lauréat du prix No- recevoir un personnel de la marine, et de susciter la réforme Les distractions dans la famille, c'était
Gaston Colmet-Daâge, ingénieur en chef de M. Caillaux fait des réserves sur ce manquerait pas pro-
bel l'an dernier. C'est ui qui fut le principal déjà un certain nombre de mesures il le du dernier lu au congrès;
la Compagnie des eaux, et M. Deschamps,
de la' conférence de rapproche- système et M. Touron présente un posée, et estime qu'à l'avenir, et pour ren- sujet rapport
à la Faculté de dro t, ses.cousins organisateur' avaient été prises pour qu'à la date vou- trer dans les vues qui ont inspiré le projet la comtesse de La Rochefoucauld nous a
; amendement
professeur ment franco-al.emand de Berne. lue la marine prît effectivement la qui traduit en texte les
de loi, le choix du ministre
pour la mariée : M. Henri Simon et Mme
Il laisse de nombreux écrits et observations de M. Boucher. M. Caillaux pourrait être dit là-dessus avec beaucoup d'autorité
Pilté, sa tante. une Histoire de Suisse."
politiques
charge des dites défenses. Et les choses
combat l'amendement en faisant obser-
étendu en dehors des six inspecteurs géné- maintes choses sévères mais justes.
furent loin d'aller toutes aux directeurs de Dépôts
- Nous les fiançailles de Mlle seules, la ma- raux, d'étalons de
D'où vient par exemple cette exces-
apprenons . - On annonce la mort de M. Notovitch, ver qu'il serait matériellement inappli- classe, inscrits au
Gilberte fille de M. Drouin rine manquant, elle aussi, du personnel première régulièrement sive liberté d'allures et de langage
Drouin, Georges ancien directeur du journal les Novosti .de cable, car l'enregistrement ne pourrait tableau d'avancement. que
et de madame née Demonjay, avec M. Jacques suffisant. l'on constate chez un nombre de
SaintrPétersbourg, décédé .à l'âge de soixante, timbrer chaque année tous les titres I donne mandat à M. Dariac de communi- grand
de Rufz de Lavison, fils de M. de Rufz dé La- Tout récemment le Conseil supérieur filles De l'exces-
dix-huit ans. étrangers circulant en France, tandis quer cet avis à la commission de l'agricul- jeunes d'aujourd'hui?
vison et de madame née Lavigne. de la défense nationale s'est réuni et, sive familiarité moeurs
- De Toulon. que le système de la retenue pourrait se ture, saisie du projet.. que les semblent
- On annonce le prochain mariage de M. tenant compte de la misé en vigueur de maintenant autoriser entre filles
L'amiral Dieulouard est décédé hier au faire chez les banquiers comme il se fait Auguste Avril. jeunes
de Barbeyrac ae Saint-Maurice, capi- la loi de trois ans qui donne à la guerre et - fâcheux américanisme
Jean Mont-des-Oiseaux, par San-Salvadour, où il actuellement pour les sociétés fran- jeunes gens
taine au 38" d'artillerie, à Nîmes, avec Mlle un excédent de personnel qu'elle n'avait contre lequel la famille aurait
était venu se faire soigner et où il avait reçu çaises. française
Jane de Fournas-Moussoulens. ces jours-ci la visite de son ancien chef et pas sous le régime de la loi de 1905, ce dû se mieux défendre; et aussi d'une
ami l'amiral Conseil a décidé de surseoir au change- Après un échange d'observations entre LE MONDE RELIGIEUX
Charles Duperré. M. Caillaux, M. Touron et le moindre délicatesse dans le choix des
DEUIL - : De Mme ment prescrit l'an dernier. rapporteur, où les mères peuvent honnê-
Nous apprenons la mort Elisa- l'amendement est renvoyé à la com- spectacles
- Hier, en l'église de la Madeleine, ont beth Escudier, née décédéé au Voici donc ce qui va se passer à Cher- tement conduire leurs filles, - on dit
Fabregat, mission et le Sénat suspend sa séance
été célébrées
Robert Baconnière
les obsèques
de Salverte.
de M. Alexandre- domaine
soeur Saint
de La Gaillaque (Hérault) ;
du
- De' la
Saint-
bourg, d'après une dépêche
:
de notre
pour attendre le résultat de sa délibé- Le Congrès diocésain maintenant où les filles peuvent conduire
Claudien,' religieuse correspondant particulier ration. leurs mères, et cette interversion marque
Le deuil était conduit par le baron de Caix Sacrement de Romans ; - Du commandant
et M. Etienne de Lamotte, ses Cherbourg, 16 mars. A la reprise de la séance, M. Aimond fort bien la gravité de l'évolution qui,
de Chaulieu Urbain Calabre, chef d'escadron en retraité ;
son neveu, - déclare d'une génération à l'autre, s'est faite
beaux-frères ; M.Jean de Lamotte, De Mme Francisque Mège, née Margeride, A la suite de l'impossibilité de former le que la commission s'en tient au La dernière journée du congrès diocé-
et le comte de Blavette, son oncle. nouveau de 2,000 marins canonniers dans les idées.
veuve de M. Francisque Mège, homme de let- corps système qu'elle avait adopté, c'est-à-dire sain s'est ouverte par la lecture d'un
La.levée du corps a été faite et l'absoute tres, décédée à 1 âge de quatre-vingts ans. pour la réorganisation, par la marine, de la à la retenue sur ie coupon. La comtesse de la Rochefoucauld s'in-
excellent rapport de M. Piot, du secré-
donnée par M. l'abbé Rivière, chanoine hono- Elle était la belle-soeur de feu M. Philippe défense du front de mer, on va renoncer à
Seulement il a été entendu, digne de l'excentricité ou même, dans
de la Madeleine. recruter ce et laisser aux
d'accord tariat social de Paris, sur les ennemis du
raire, curé Mège, ancien ministre, et la tante de M. ter-' corps troupes avec le ministre des finances, un sens que l'on comprend bien, de l'in-
Dans l'assistance : nand ancien du Puy-de-Dôme d'artillerie le soin-d'assurer le service des que les patrimoine familial.
Mége, député ;
bordereaux dans l'article 36 ne suffisance des toilettes féminines à l'é-
duc et - Du jeune François-Xavier de fils de pièces des batteries de côtes. prévus Quels sont ces ennemis? IL est facile
Duc da Noailles, duc de Mortemart, Bure,
ni nom ni adresse. Cela pa- glise (notamment aux grands mariages),
duchesse d'Audiffret-Pasquier, prince et prin- M. et de Mme Pierre de Bure, décédé à Pau. La marine fournira seulement le personnel porteraient de le deviner: c'est la mode, le luxe,
à la manoeuvre raît au rapporteur de nature à calmer et elle condamne comme immorales cer-
cesse G. de'Broglie, marquis de Noailles, duc de Il était le petit-fils de M. Alfred de Bure, an- nécessaire des projecteurs l'oisiveté, le jeu, les spéculations, etc.
Plaisance, et marquise de Saint-Ge- cien préfet et de Mme de Bure, née dans les forts du littoral et les postes les craintes de ceux qui sont hostiles à taines dans 's nouvelles déjà interdites
marquis Brasier photo- Deux voeux : 1° que les familles chré-
nys, comte et comtesse Hocquart de Turtot,
de Thuy. électriques. toute déclaration. tiennes par nombre d'évêques. Elle cite ce trait:
comte Le Marois, comte et comtesse Ad. de En le personnel
s'entendent pour lutter contre une femme du monde, après avoir dansé
destiné à
Lévis-Mirepoix, comte et comtesse Gaspard de Sèrigny. conséquence, M. Touron accepte la transaction et les exigences d'un luxe trop souvent lis-
former les cadres du corps de marins gardes- dans une salle publique le tango avec
Miramon, marquis et marquise de Biilleul, mar-
- les articles 4. 35 et 36 sont adoptés. proportionné au patrimoine ; 2°,qu'elles
comtesse de côtes personnel resté inutilisé à Cher-
! un jeune homme qui ne lui avait pas été
quis
néral
de
et
Malherbe,
Mme d'Oissel,
Quincey,
baron du
gé-
Teil,
LA JOURNÉE bourg depuis deux mois, - serait renvoyé à Sur l'article 37, M. Touron demande orientent de préférence leurs (ils vers va dîner en ville ; et qui re-
mieux à présenté,
Hély
comte et comtesse d'Audiffret-Pasquier, comte bord des navires, et les troupes du 2° régi- que le propriétaire qui encaisse des cou- des carrières qui permettront dans le maître d'hôtel?
connaît-elle Son
et comtesse de Plancy, comte et comtesse
Anniversaires : S. A. R. la princesse Elisa- ment d'artillerie, qui devaient être envoyées pons à l étranger puisse, au lieu de faire ceux-ci de se constituer un patrimoine de l'après-midi...
comte du Pontavice, vicomtesse une déclaration totale danseur
de Vanssay, beth de Bourbon de Parme. = S. A. R. la au camp de Sissonne et dans le gouver- de dividendes, et de fonder un foyer, et néanmoins
Curial, marquis d'Auray, de Saint-Poix, mar- nement de ...Enfin,, la comtesse de la Rochefou-
J. des vi- Victoria' de Grande-Bretagne. militaire Paris, resteraient â
appliquer un timbre annuel SUT lés qu'elles les mëttént en garde contre une
de Mathan, baron princesse cauld voudrait France, comme
quis Rotours, : Comte da Brémond d'Ars et Mlle Cherbourg. titres eux-mêmes. Cette modification est hâte qu'en
comtesse de La .Noue, comte de Malartic, M. Mariages f excessive de s'enrichir, de peur cela se fait en Belgique, en Espagne,
comte et comtesse Cette solution semble satisfaire tout le
,. . au
et Mmè Emmanuel Pastré, Alice Halphen (église Saint-Honoré d'Eylau, acceptée. | qu 'ils né cèdent à l'attrait des spécula-
Brossaud de Juigné, colonel et comtesse de ? « ' mondé, et serait la moins coûteuse. - D'Oc-
Sur l'article Canada, aux Etats-Unis et en Colombie,
midi). 38, M. Perchot demande tions financières et n'oublient l'éminente
Ramel, comte Antoine de La Forest-Divonne, Obsèques : M. Louis Pailloux (église Saint- TEVILLE. les femmes du monde menassent une
comte et comtesse Henri de Langle, marquise 9 h. inhumation au
qu'il y ait lieu à des poursuites correc- dignité du travail.
contre la dissolu-
et
Honorè d'Eylau, 1/2 ;
Comme autre conséquence de la der- tionnelles contre ceux qui opéreront en Au cours de la discussion vigoureuse campagne
de Douët de Graville, marquis marquise cimetière du Père-Lachaise). = M. Emile à laquelle tion des moeurs.
comte et comtesse de Semallé, nière décision du Conseil France la collecte de coupons les
d'Eyragues, du supérieur de pour donne lieu le rapport de M. Piot, un
comte R. de Francqueville, comte Foy, com- Guiard (église Saint-Philippe Roule, Le cardinal Amette la félicite et la
de 9 h. 3/4). = Mme Camille François la défense nationale, les défenses des soustraire au payement de l'impôt. congressiste demande la revision des
mandant Costa de Beauregard, marquis (église remercie de sa courageuse intervention.
comte . et comtesse Joseph de Beaure- Saint-Pierre de Chaillot, 10 heures ; inhuma- abords de Rochefort resteront en l'état. L'amendement est' accepté, ainsi que lois successorales, à quoi M. Piot répond
Luppé, Et il dit le succès de la récente initia-
paire, vicomte et vicomtesse d'Anterroches, com- tion au cimetière Montmartre). = M. Phi- Les Rochefortais s'en réjouissent et les articles 38 et 39. que l'on pourrait toujours, en attendant
tesse E. de Failly, comte et comtesse Benoist Notre-Dame de la Cité Séance demain. tive, dans le même sens, de ces dames
lippe Petit (chapelle Pierre Loti avec eux.. Qn sait, en effet, une réforme dont il ne méconnaît point
d'Azy, marquis et marquise do La Rochelam-
Paroissiale, avenue Malakoff, 10 heures). == de la Ligue patriotique des Françaises.
comte et comtesse comtesse de avec quelle ardeur notre illustre collabo- l'intérêt, tirer un meilleur parti de la loi
bert, d'Assay, M. Georges Royère (église de la Trinité, Son Eminence a reçu à cette occasion
Loynes-d'Autroche douairière, baron et baronne rateur s'est'employé pour qu'on ne dé- sur le bien de famille insaisissable. Et un volumineux courrier lui apportant
de Pontalba,
miny, baron
comte
Girod
et comtesse
de L'Ain, comte
Georges
et
de Ger-
comtesse
10 h. 1/2). -? - - -- sarmât pas les défenses qui protègent
vieux port, devenu sa patrie d'adoption.
le Autour de la Politique M. le vicaire général Lefebvre
ment observer
fait sage- l'adhésion d'un grand nombre de fem-
de Maleyssie, marquis de Kernier, marquis et
LES
que l'on ne se préoccupe mes du monde, voire de grandes coutu-
CONTRE VANDALES
marquise de Sayve, comtesse de Tanlay. Marc'Landry. pas assez de l'éducation économique et rières.
Marquis et marquise de Poléon, vicomte et vi- Conseil des ministres financière des jeunes gens.
comtesse de Guichen, M. Le Roux de Villiers, La séance solennelle de clôture du
de Fadate Les ministres et sous-secrétaires d'Etat se Puis la grave question des domes- a eu lieu, comme d'habitude,
do Breuil, comtesse à
vicomte
de
du Hamel
Saint-Georges, marquis et marquise des
et
Pour sauverlesenvirons LA CHAMBRE sont réunis hier
de M. Raymond
matin à l'Elysée,
Poincaré.
sous la tiques est traitée par M. Zamanskiv
du secrétariat social
éga-
congrès
la salle Wagram. Seuls les hommes y
Réaulx, vicomte et vicomtesse d'Indy, amiral présidence lement de Paris: étaient admis. cents n'ont
Quinze
Mme Humann,
baronne Davillier,
comte
comte
de Villebresme,
et comtesse de
baron
Caix
et
de de Fontainebleau Lundi, 16 mars.
MM. Raynaud,
ta ent. pas à la délibération.
Métin et Jacquier n'assis- Il y a à Paris 200,000 domestiques, soit faute de place, pénétrer dans cette salle,
pu,
baron Edouard de Barante, com- 200,000 sujets de mécontentement pour est l'une des deux ou trois
Saint-Aymour, LE BUDGET DE LA GUERRE Le ministre des finances a exposé au Con-
les maîtresses de maison. On qui cependant
tesse de Saint-Roman, marquise de Monteynard, disait au-
le vote de quelques de
seil l'état des questions budgétaires et fisca-
: plus vastes de Paris.
vicomte
baronne
et vicomtesse
de Cholet, baron
de Reverseaux,
et baronne
baron et
J.de Klop-
DIX KILOMÈTRESD'ARBRESMENACÉS Après projets les devant les deux Chambres. trefois tel maître, tel valet. Si ce pro- M. Souriac, le nôuveau président de
loi en retard, la Chambre reprend l'exa- ministre de l'instruction verbe ne ment pas, il suffirait donc que
stein, comte Antoine de Nicolay, comte et com- Le publique a l'Association catholique de la Jeunesse
Pierre comte et comtesse men du budget de la guerre. M. Georges fait signer un décret le d'une les maîtres fussent de bons maîtres pour
tesse d'Olliamson,
Les vandales continuent.
acceptant legs française, prononce un vibrant discours
d'Andlau, marquis et marquise de Ploëuc, Mme obtient que les anciens soldats de sept rente de 1,000 francs par M., Déroulède à. être bien servis. On en peut douter, mais sur l'aposto at des jeunes. Cet apostolat,
Archdeacon, comte d'Esclaibes d'Hust, comte et Il nous faut une fois encore défendre ans reçoivent leurs allocations sans l'Académie de médecine pour poursuivre les tout de même il doit y avoir là un des
J. de Mme Jubert, comte dit-il, « fait l'existence plus haute et
comtesse Houdetot, la forêt de Fontainebleau et ses envi- être soumis à une enquête désobligeante. études sur le cancer. éléments de la solution du problème sur
et comtesse de Breuilpont, baron et baronne
sans cesse menacés Conseil aura lieu jeudi. belle, purifie les coeurs, vivifie les
de Neuflize, comte Roederer, vicomte et vi- rons, par les enne- On s'occupe ensuite des sociétés de tir, Le prochain
lequel M. Zamanski s'efforce de projeter
mis des arbres et ceux flusnergies, prépare les relèvements atten-
comtesse du Jeu, ? baron de Ravignan, comte par qui ne res- qui réclament des stands et des muni- JUI. Doumergue et Caillaux quelques clartés. Et sans doute est-ce le dus ». Et M. Souriac de montrer
Louis comte et comtesse de aucune de nos! beautés natio- être en grande & la Ferlé-Bernard élo-
Hocquart, Lasteyrie, pectent tions. Elles paraissent cas de rappeler le mot célèbre : « A en
vicomte et vicomtesse de Baliencourt. comte et quemment le rôle magnifique qui in-
du Pontavice, M. et Mme Paul Le nales. faveur. M. Albert Thomas demande MM. Doumergue, président du Conseil, et juger par les qualités qu'ils exigent de
comtesse
L'admirable route qui va de la forêt à combe à la famdle chrétienne dans la
comte et comtesse René de Montjou, ba- qu'on ajourne le déplacement d'un régi- Caillaux, ministre des finances, se rendront leurs domestiques, quels maîtres sont
' Roux, des jeunes Français à leur
de comte et com- Nemours fest menacée. Sa quadruple et ment d'artillerie ; le ministre lui promet préparation
dignes d'être valets? »
roh et baronne Béauverger, le 29 mars à la Ferté-Bernard, chef-lieu de
tesse de Coulombiers, comte et comtesse de mission d'apôtres.
superbe rangée d'arbres, de peupliers satisfaction. canton de la circonscription que représente En somme le rapporteur a bien raison
Saint-Quentin, baron et baronne Seillière,
et de est condam- M. Caillaux à la Chambre. Us là M. Guiraud, professeur à la Faculté
comte et comtesse Pierre des Nétumières, vi- d'Amérique platanes, M. Vandame exprime le désir que le prendront de convier les classes dirigeantes au
à l'issue d'un banquet par la des lettres de Besançon, fait le procès
? comte de Mouy, comte Waleski, vicomte de La née. Cette semaine même, il doit être déclassement des fortifications de Lille parole organisé
mea culpa. Ce ne sont pas les gens de
baron et baronne de municipalité et le comité républicain de la des ennemis de la famille, et il appelle
Tour du Pin, Fontenay, prooédé à la vente par adjudication des soit tranchée avant la fin . de la législa- maison qui ont détruit la vieille
comte et comtesse Boulay de la Meurthe, com- Ferté-Bernard. concep- ainsi « les tenants de cette morale laïqne
comte de Saint-Léon, arbres qui, depuis d'innombrables an- ture. En attendant, des crédits sont ins- Le ministre de l'intérieur et la plupart tion simple et magnifique de la famille
tesse de Saint-Blanquat, des que nous voyons aboutir à l'abaissement
comtesse de Richebourg, baronne de Perthuis, nées, lui font une voûte majestueuse. crits pour les entretenir et le comman- membres du cabinet M. chrétienne, et la crise a pour point de
accompagneront continu de l i natalité et à l'augmenta-
vicomte de Villebois-Mareùil, comte Henri d'Yan- Pourquoi ce monstrueux acte de van- dant Driant s'en félicite. Il s'agit là d'un Doumergue et M. Caillaux. départ une évolution d'idées dont les do-
colonel vicomte et vicomtesse de tion progressive du nombre des divor-
ville, Courson, dalisme ? Nul ne le sait ! Ou du moins intérêt national. Au reste, si la place de La Fédération des gauches à Soissons mestiques ne sont ni les agents respon-
comte et comtesse H. de Bizemont, général do ces ». La famille ne peut subsister que
'
etc. on dit que le crime impardonnable de Lille était déclassée, la ville s'en réjoui- sables ni, malgré certaines apparences,
Maindreville, MM. Millerand et Léon Bérard feront di- si elle s'appuie sur les principes chré-
a eu lieu au cimetière Mont- ces ârbres serait l'ombre qu'ils projet- rait peut-être, à cause de ses besoins pas plus que les maîtres, les bénéfi-
L'inhumation
:
manche prochain à Soissons une conférence tiens, lesquels sont en opposition abso-
martre. tent la fable du Loup et de l'Agneau. actuels, mais elle en souffrirait certaine- ciaires.
politique. lue avec ceux dont se réclament les
Mais il n'y a pas de temps à perdre. ment dans ses souvenirs patriotiques. M. Zamanski dit les
- Demain mercredi 18 mars, jour anniver- Budget militaire du Maroc éloquemment adeptes de la morale dite scientifique.
Si tous ceux qui depuis quelques an- Enfin, sur le chapitre 155 et dernier, droits et les devoirs réciproques des
saire de la mort de S. M. Georges Ier, roi des a été, on le sait, Le cardinal Amette trouve les paro-
un service sera célébré à 11 h. 1/2, nées défendent avec tant de vigilance M. Driant réclame une augmentation du M. Messimy chargé par la maîtres et des domestiques. Aux pre-
Hellènes, commission du budget do rédiger deux les les plus délicates pour louer les
à l'église de la rue Bizet, pour le le beau pays de France contre les mi- nombre des médailles affectées aux rap- miers il demande de faciliter aux se-
grecque
ports sur le Maroc, l'un sur les dépenses mi- deux orateurs que l'on vient d'enten-
de l'âme du regretté souverain enlevé sérables vandales qui partout et toujours, sous-officiers, qui sont devenus plus conds l'accomplissement de leurs de-
repos litaires (budget de la guerre), l'autre sur les dre et d'applaudir, et il montre que les
à son peuple dans de si tragiques conditions dans* un mesquin intérêt, mal compris nombreux. Il aura certainement gain de voirs religieux et d'éviter donc, autant
où ses armées dépenses civiles (budget du protectorat ma- ennemis de la famille sont dans les
au moment même remportaient d'ailleurs, sabotent les plus remarqua- cause au prochain budget. que possible, les réceptions du samedi
la victoire. rocain). moeurs et dans les lois. Pouvons-nous
bles sites, n'agissent vite et fermement, La Chambre passe alors au budget des Le premier de ces documents sera avoir cet inconvénient
Son fils et sa belle-fille, LL. A A. RR. le
mis en sqir, qui peuvent les en déloger ? Et comment ?
c'en sera. fait bientôt de l'admirable conventions et des garanties d'intérêt. distribution demain. de rendre difficile aux intéressés
prince et la princesse Georges de Grèce as- plus Le main est pas seul contagieux.. Le
route de Fontainebleau à Nemours. Ici," la bienveillance parlementaire, qui M. Messimy rapporte du voyage récent l'assistance à une des messes matinales
sisteront à cette messe, ainsi que le ministre
fit au Maroc une bien l'est aussi. Donc, on vue d'arrêter
et le personnel de la en Il faut que, sans retard, le Touring- est inépuisable,- s'exerce de nouveau en qu'il impression nettement du dimanche ; il attire leur attention sur
de Grèce légation et il ne la cache le progrès de l'oeuvre de mort que les
uniforme. Glub de France, les Amis des paysages, faveur du personnel. Les personnages favorable, point. le danger moral des promiscuités du
Dans son M. formule ennemis de la famille accomplissent
- les Amis des arbres interviennent pour les plu£ puissants qu'il y ait en France, rapport, Messimy sixième étage ; il leur rappelle qu'ils : «
Avant-hier ont été célébrées, en l'église cependant, d'une part, certaines critiques dans les moeurs, soyez des pères de
les obsèques de Mme la sauver, pour arrêter, pour empêcher à cette heure, sont manifestement, les manqueraient gravement à leur devoir
Saint-Philippe du Roule, d'ordre budgétaire. famille modèles, peuplez vos foyers,
Albert née Françoise-Marie Drelon, l'adjudication, éviter le scandaleux mas- postiers, les cheminots et' les maîtres Il expose des dépenses de 230 mil- en empêchant les domestiques de se
Pierret, qu'avec le respect et la "ten-
sacre qui s'étendra sur dix kilomètres. d'école. faites-y régner
décédée à l'âge de soixante-huit ans, en son lions et une armée de 90,.000 hommes le Ma- marier, en leur refusant le repos domi- dresse »
hôtel de l'avenue Hoche. Cette route de Nemours à Bourrau M.Deléglise a signalé certaines tenta- roc nécessite aujourd'hui dé la métropole un nical, etc. Toutes ces observations, jus- Pour ce qui est des lois, sans doute
Le deuil était conduit par M. Paul Pierret, est un des coins les plus justement ré- tives faites en Italie, en vue de substi- effort, financier et militaire qu'il serait im- tes en principe, n'ont pas, on le com-
sénateur de la de dépasser. directement nous n'y pouvons rien.
putés de la région. Elle n'est pas que tuer la gare italienne
son fils, et M. Julien Bouland, de Bardonèche à Le se com-
prudent problème prend de reste, une valeur absolue et ne Tout de il a le
Seine-Inférieure, "son gendre. : elle a son histoire, et dans donc, car si l'on veut accroître encore même, y bulletin de vote.
magnifique la gare internationale de Modane. Le plique
s'imposent pas avec une égale rigueur-
L'inhumation aura lieu à Saint - Sulpice l'étendue do la zone occupée, il ne faut Il est de mode dans certains milieux, dit
l'espoir d'émouvoir davantage ceux qui ministre des travaux publics, M. Fer- plus dans tous les ménages. Il faut en pren-
(Oise), où un second service sera célébré au- compter sur une augmentation des effectifs le cardinal, d'en faire il, et même de ri-
peuvent obtenir qu'on l'épargne, qu'on nand David, répond qu'il ne faut pas dre et en laisser, mais, enfin, il faut en
jourd'hui, à deux heures. et des crédits, qui doivent au contraire aller diculiser (ou d'y prétendre) ceux qui té-
,1a .respecte à jamais, rappelons que trop s'émouvoir de quelques manifesta- en se réduisant prendre le plus possible.
- a été peu â peu. moignent de' de confiance. Et ce-
Un service
de huitaine célébré, cette route . est le prolongement de la tions auxquelles ne s'associe pas le-gou- plus
La seule occupation nouvelle qui lui appa- Et M. Zamanski, pour finir, émet le « si la France
samedi dernier, en l'église Saint-Benoist du
route forestière, sur laquelle se trouve vernement italien. le moment, pendant peut n'être pas
raisse, pour comme voeu que les maîtres et les serviteurs sauvée par le vote, elle pourrait
Mans, pour le repos de l'âme du général baron indispensa- être per-
de Verdière. de La du la croix de Saint-Hérem, endroit où Na- C'eût été miracle qu'on n'essayât pas ble, est celle de la région de Taza : sur la catholiques recourent de préférence aux
Mgr Porte, évêque
foi d'un nombre due par ceux qui ne votent pas.ou qui
a donné l'absoute. poléon rencontra le pape Pie VII venu d'introduire la question cléricale dans grand d'officiers, et notam- associations catholiques où l'on s'occupe
Mans,
ment du général Girardot - mort il y a peu votent mal ». Il faut donc voter et bien
en France pour son couronnement. cette discussion sur les chemins de fer. du placement des domestiques, et qu'au
- Nous apprenons
la mort de M. le baron de jours au Maroe oriental - il émet voter, en ne cessant d'avoir sous les
de Landriàn du décédé ac- Hors de la forêt, la route condamnée M. Ceccaldi a soutenu que l'Union ca- l'opi- ces associations ne les placent
François Montet, nion très nette que l'expédition de Taza, qui surplus, yeux ces trois choses sacrées: la reli-
cidentellement à Paris, samedi soir, dans sa passe sur le territoire de Grez-sur-Loing, tholique pouvait se développer libre- eût nécessité en 1911 une colonne qu'a bon escient. Evidemment, il en de-:
gion, la la famille. Pro aris et
devant un coin de paysage d'une grâce impor- patrie,
vingt-sixième année. ment, tandis que les syndicats rencon- tante, est devenue aujourd'hui une simple
vrait être ainsi; Mais pratiquement, que
li- la Bouleaunière,propriété traient de nombreux obstacles. Voilà focis.
Elève à l'Ecole des sciences politiques, incomparable, opération de police aisée et facile- Il la dé- d'obscurités, que de difficultés et... que Le cardinal de Paris fut
cencié en droit, le baron de Landrian était Balzac et Mme de Berny. averti. S'il est vrai est de déceptions ! Un long débat, auquel archevêque
qu'illustrèrent Richepin qu'il clare en outre indispensable, tant au point
réserve au 11° régiment de . Balzac l'objet d'une splendide ovation. Les ca-
sous-lieutenant de avait alors vingt ans, il était candidat dans l'Aisne, son compétiteur de vue po'itique que militaire, et même bud- nombre de dames, il va sans dire, ont
et avait fait récemment une de- la jonction des deux tholiques lui doivent une grande recon-
dragons, ardent, inquiet, conscient de sa valeur, Ceccaldi lui cherchera pouille là-dessus. gétaire, Maroc (occiden- pris part, a suivi l'exposé du rapporteur.
mande au ministre" de la guerre pour faire tal et oriental) devant faciliter naissance de l'effort qu'il a dû faire pour
mais timide et honteux de ses pauvres Le ministre a répondu qu'il procéderait singulière- Je crains que, si les langues sont allées
campagne au Maroc. ment les ravitaillements et permettre la sup- présider, malgré une fatigue visible,
oeuvres. Il avait, chez ses parents, fait la à une étude complète de la réglementa- d'un bon train, la question n'ait
Ses obsèques seront célébrées à Nancy, dont
de Berny. Elle tion du travail. Il ne négligera rien pour pression de beaucoup d'organes qui existent pas toutes les séances du congrès et de l'an- .
il est originaire. connaissance de Mme en double à Oudjda avancé d'autant. torité
aujourd'hui et à Rabat. pleine de grâce et de bienveil-
- avait 43 ans, était mère de huit enfants, contenter M. Ceccaldi, protecteur des M. Messimy suit L'abbé Loutil. curé de Saint-Jean-
On nous annonce la mort de M. Jean résume comme son opi- lance avec laquelle il en a dirigé les tra-
de l'une des et même grand'mère. cheminots etdu ministère. nion sur le rôle de l'armée aù Maroc : l'Evangéliste de Montmartre; nous parle
Villa, directeur plus importantes vaux.
de la région du Midi, décédé à Millau, Femme supérieure, Mme de Berny Il a reconnu toutefois que les Compa-; « Notre armée doit accomplir là-bas une avec son habituel humour d.es lectures
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