Le naming des Ligues consolidé en Europe - Insight NPA
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Le naming des Ligues consolidé en Europe Courant mars, les fédérations de football anglaise et espagnole ont respectivement annoncé la signature et la prolongation de leur contrat de naming pour la Women’s Super League et LaLiga, moyennant des sommes toujours plus élevées. En Angleterre, Barclays, sponsor-titre de la Premier League de 2004 à 2016 (et qui reste partenaire du championnat à un niveau inférieur), a conclu un partenariat historique avec la première division féminine : la banque va investir plus de 11 millions d’euros (BBC) sur les trois prochaines saisons pour devenir le sponsor titre de la Women’s Super League. Ce partenariat, le plus élevé dans l’histoire du sport féminin anglais, aura aussi pour objectif le développement du foot féminin à tous les niveaux : Barclays devient le partenaire majeur de la FA Girl’s School Partnership et du Youth Sport Trust, qui facilitent l’accès des jeunes filles au football à l’école et le développement de partenariats avec des écoles de football féminin. La Womens’s Super League, seule ligue féminine de football professionnel en Europe, bénéficiera également de la mise en place d’une dotation de 500 000 livres qui sera redistribuée par la banque dès la saison prochaine. De son côté, Santander Bank, déjà partenaire de la Copa Libertadores et de l’UEFA Champions League, a prolongé son partenariat titre avec le championnat de football espagnol jusqu’en 2021. En 2016, Santander avait remplacé un autre établissement bancaire, BBVA, et a investi depuis sa signature 23,5 millions d’euros par an pour s’adjuger le naming « LaLiga Santander ». Ce partenariat s’étend également aux divisions professionnelles inférieures, aux divisions jeunes ainsi qu’à LaLiga à 8. A l’instar de Barclays, Santander va lancer LaLiga ProPlayer, une initiative qui vise à offrir une bourse aux jeunes footballeurs espagnols prometteurs pour étudier et jouer au football dans des universités américaines.
Infosys nouveau partenaire digital de Roland Garros Un an après la fin de son partenariat trentenaire avec IBM, Roland Garros a signé un nouveau partenaire « d’innovation digitale », Infosys, une société indienne de prestation de services informatiques, qui aura pour mission lors des trois prochaines éditions du tournoi de générer en direct les données et les statistiques des matchs. Ce type de partenariat n’est pas le premier pour la société indienne puisqu’elle délivre déjà les statistiques en live pour l’Open d’Australie depuis cette année. Elle y avait notamment déployé « MatchBeats » permettant de suivre le match par les statistiques d’une nouvelle façon. Dans le cadre de ce partenariat, Infosys et Roland-Garros devraient proposer plusieurs activations à destinations des fans, des sportifs et de leur staff. Sur le site officiel du tournoi, Infosys proposera un accès à de nombreuses données et statistiques pour suivre les matchs. Grâce à l’interface mise au point par Infosys, les fans pourront suivre les scores mais aussi accéder à des données plus précises comme le nombre de services réussis ou de fautes directes par joueur. A la fin de chaque match, les fans pourront également obtenir des compléments d’analyses sur chaque point marqué. Technologie « MatchBeats » développée par Infosys Infosys vise également à augmenter l’engagement des spectateurs grâce aux technologies de réalité augmentée et virtuelle en leur offrant la possibilité de « disputer » un match sur le court central dans la peau du tennisman de leur choix. Les joueurs et entraîneurs auront aussi leur propre service relié à l’intelligence artificielle qui leur fournira de nombreuses données tout au long du tournoi.
Apple, Comcast, YouTube : la vague OTT est- elle en train de s’essouffler ? Beaucoup de bruit pour rien… ou en tout cas rien de très tangible. Le « show time » promis par Apple pour son dernier keynote laisse une impression d’inachevé et ne dissipe pas les doutes sur la stratégie du groupe : l’ambition affirmée dans le déploiement d’une offre agrégeant presse, vidéo, jeu vidéo et musique, ne suffit pas à masquer une longue liste de zones de flou. Des différents services évoqués, d’abord, la presse est la seule pour laquelle une date de mise à feu précise a été communiquée : le 1er avril… mais aux Etats-Unis seulement, et avec de sérieux trous dans la raquette (le New York Times et le Washington Post, pour ne citer qu’eux, ne figurent pas dans la liste des partenaires annoncés). S’agissant de la vidéo et du jeu vidéo, le lancement devrait intervenir « à l’automne ». Rien de comparable avec la mécanique impeccablement huilée qui préside d’habitude aux prises de parole d’Apple, avec des dates de commercialisation précises rendues publiques pour les nouveaux produits. Flou sur le contenu même des nouvelles offres : une trentaine de productions originales pour Apple TV+ (vidéo) d’après les analystes, une centaine de jeux vidéo pour Arcade… mais rien de plus précis. Flou encore (surtout ?) sur la tarification envisagée pour ces nouveaux services. Pour Apple Music, le premier palier (abonnement individuel) est aujourd’hui de $9,99 aux Etats-Unis ; un tarif identique s’appliquera au kiosque numérique. En supposant que l’abonnement à Arcade et que celui appliqué à la vidéo soient légèrement plus onéreux, l’addition se situerait aux alentours entre $45 et $50. Apple n’a fourni aucune indication sur les remises éventuelles accordées à ceux qui souscriraient à l’ensemble. Alors du flou naissent les questions. Et notamment celles du moment choisi pour des annonces dont le contenu n’apparait pas totalement « sec ». Signe avant-coureur de résultats trimestriels décevants (la prochaine publication financière est prévue le 30 avril), que le groupe chercherait à déminer ? Préparation des esprits à une baisse significative de la rentabilité d’Apple au cours des prochains exercices ? Il n’est que de voir les structures de comptes de résultats de Netflix ou Spotify pour réaliser le fossé qui existe en termes de taux de marge entre le monde du hard résolument haut de gamme dans lequel évolue traditionnellement Apple, et celui des services, même premium. Dans tous les cas subsiste l’interrogation essentielle sur la capacité à se développer conjointement sur ce double front. A défaut d’une rentabilité unitaire importante, les services doivent rechercher une très forte diffusion. Et la réponse qu’apporte Apple à cette condition – le partage de son expérience client sur une gamme croissante de terminaux tiers – ne semble pas très loin de la fuite en avant : au-delà même d’un éventuel hiatus d’image à marier la marque Apple avec des leaders du low cost, c’est le cœur du métier – et de la profitabilité – qui pourrait se trouver en danger. Pourquoi, par exemple, accepter de
mettre 150€ dans une Apple TV quand l’application devient facilement accessible dans les environnements Android ou Amazon Fire ? Les motivations de Comcast apparaissent plus claires, avec le lancement de son offre OTT Xfinity Flex. Mais là aussi l’exécution laisse quelques interrogations. Le service vise à éviter la fuite des cord cutters en leur proposant, à condition qu’ils gardent une offre 2P chez l’opérateur, une streaming box, la possibilité d’accéder à certains services phares de l’univers OTT (Netflix, Amazon…), la possibilité d’y ajourer des services tiers auxquels ils sont abonnés, et finalement des contenus additionnels gratuits. Mais la nature et la profondeur de ces derniers restent, à ce stade, inconnus. Et le prix de location annoncé pour la box – $5 par mois – laisse interrogatif, quand on le compare au prix des terminaux disponibles à l’achat (Roku, Chromecast, Amazon Fire…). Au final, en tout cas, et quelle que soit la mise en scène dont elles sont accompagnées, ces deux annonces apparaissent plus défensives que portées par une conviction forte. Recherche d’une alternative à ses ventes de terminaux pour l’un, ralliement – tardif – à l’environnement nouveau du « monde OTT » pour l’autre… Avec, à la clé, deux questions majeures que les dirigeants d’Apple comme ceux de Comcast ont très certainement en tête : La hauteur du « ticket » à mettre sur la table pour développer une offre de contenus crédible, face aux montagnes d’investissements de Netflix, Disney ou, dans une moindre mesure, Amazon. Le risque que la multiplication des services D2C, la complexité qu’elle génère (où être sûr de trouver le programme qu’on recherche ?) et l’inflation qui en découle pour le consommateur, aboutissent à une lassitude de l’abonnement. Dans la dernière édition de son étude Digital Media Trends, Deloitte relève que près d’un américain sur deux (47%) se disant déjà frustrés par le nombre croissant de services qu’ils doivent combiner pour accéder au contenu qu’ils veulent regarder. Google a trouvé sa réponse à ces interrogations : le jet de l’éponge ! D’après l’agence Bloomberg, YouTube aurait décidé de mettre fin à son programme de productions de fictions. Le groupe a démenti, bien que concédant l’arrêt de deux séries. Bloomberg est généralement une source crédible… Le difficile renouvellement des magazines de faits divers
Bilan SNEP 2018 : une nouvelle hausse portée par le streaming et la production française Royaume-Uni : BT mise sur les partenariats pour devenir « super agrégateur TV » Data Room : les derniers résultats du groupe Iliad DAZN poursuit sa croissance en Europe Nike au cœur du football féminin en Europe La firme américaine est devenue le 8 mars le fournisseur du ballon officiel de football féminin de l’UEFA, ainsi que l’un des principaux soutiens de la campagne #WePlayStrong. Trois mois après l’annonce de Visa comme premier sponsor du foot féminin européen (partenaire principal de l’ensemble des compétitions européennes), Nike s’est engagée jusqu’en 2021 à fournir les ballons officiels des différentes compétitions européennes : l’UEFA Women’s Champions League, l’Euro Féminin de l’UEFA, les Championnats d’Europe Féminins de moins de 19 ans et de 17 ans de l’UEFA, ainsi que le Championnat d’Europe Féminin UEFA de Futsal. Nike et Visa se sont par ailleurs engagés à faire la promotion de la nouvelle chaîne Youtube lancée par l’UEFA consacrée au football féminin.
Ballon officiel « Merlin » de la finale de la Women’s UEFA Champions League 2019 Avec l’arrivée de Nike, le football féminin européen se sépare d’un de ses partenaires historiques, Adidas. L’annonce traduit aussi la volonté des instances européennes de valoriser de plus en plus indépendamment foot féminin et section masculine, et ainsi rompre avec le modèle de sponsoring sportif traditionnel. En marge de cette annonce, Nike, a dévoilé ce 12 mars les nouveaux maillots de ses sélections sous contrat pour la Coupe du Monde féminine 2019 pour laquelle elle équipera 14 équipes. Si les tenues féminines ont jusque-là été les jumelles des tenues masculines, le mondial français va permettre pour la première fois aux femmes d’avoir leur propre design de maillots. Dailymotion et la NBA G-League s’associent La plateforme française d’hébergement, de visionnage et de partage de vidéos a annoncé avoir signé un partenariat biannuel avec la NBA Gatorade League, la ligue mineure officielle de la NBA. Dans le cadre de cet accord, Dailymotion diffusera sur les deux prochaines saisons des images en vidéo à la demande de la ligue : formats courts (allant de 10 secondes pour une action précise à 3 minutes pour les résumés des matchs) et meilleures images des 1300 prochaines rencontres de la NBA G-League. Selon les estimations de la plateforme, la signature de la NBA-G League lui permettrait de toucher une audience de plus de 250 millions de personnes fans de basket-ball, et de sport en général, aux Etats-Unis et à travers le monde.
La technologie de recommandation utilisée par Dailymotion permettra à l’utilisateur d’arriver plus rapidement au contenu recherché, puisqu’en fonction de son historique de recherche, il sera directement redirigé vers le type d’action qu’il a le plus regardé ou vers la franchise dont il a le plus visionné de vidéos. Une stratégie payante pour Dailymotion qui a déjà établi des partenariats sportifs disposant du même système de recommandation. Tout d’abord en France avec la FFF pour la diffusion live et replay du National, ainsi qu’aux Etats-Unis avec Stadium pour la diffusion de la Major League of Baseball et Fox Deportes, une chaîne axée sur le football sud- américain. Ces accords lui ont permis d’augmenter son audience de 52% en moyenne et de gagner en fidélité et en durée de visionnage : chaque utilisateur de ces contenus a en moyenne enregistré 8 nouvelles vues par session de connexion sur les 18 derniers mois.
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