Un TGV pour Beauvais - Association Paris-Londres-Beauvais-Picardie Février 2013

Un TGV
pour Beauvais

Association Paris-Londres-Beauvais-Picardie
                Février 2013

Audience, Ministère des transports • Février 2013

SOMMAIRE :

I•U
   n positionnement géographique qui place le territoire
  au carrefour de l’Europe du Nord.

II • Nouvelle piste de réflexion autour du tracé
      de la future ligne à grande vitesse Paris-Londres.

          1 • Beauvais : Une alternative possible !

          2 • Beauvais : unique opportunité
               d’un pôle multimodal d’envergure européenne.

          3 • La complémentarité des modèles
               économiques tgv/ aéroport.

III • La pertinence Géographique de notre projet.

          1 • Un projet pertinent pour le Grand Paris et l’Ile-de-France.

          2 • Un projet intéressant également pour la région Normande.

          3 • Un projet pour un maillage territorial répondant à une
               dynamique territoriale constatée.

IV • L
      a Ville de Beauvais et le Beauvaisis prêts à accueillir
     le TGV.

          1 • Une  dynamique locale déjà engagée.

          2 • Des opportunités foncières importantes.

V • Forte mobilisation autour du projet.

VI • L
      es attentes de l’association
     Paris-Londres-Beauvais-Picardie.

Audience, Ministère des transports • Février 2013

    I•U
       n positionnement géographique qui place
      le territoire au carrefour de l’Europe du Nord :

Chef lieu du département de l’Oise, au cœur des collines du Beau-
vaisis qui compte près de 80 000 habitants dont plus des deux tiers
(56 181) vivent à Beauvais, la ville Centre bénéficie d’un développement
lui conférant un caractère à la fois dynamique et attractif.

La mise en service de l’autoroute A16 il y a bientôt 20 ans, puis la
croissance maîtrisée de l’aéroport depuis une décennie ont accru
l’ouverture sur l’Europe de Beauvais et du Beauvaisis mais dans des
conditions qui seraient incomplètes, dès lors que le territoire conti-
nuerait à n’être desservi que par des lignes ferroviaires classiques,
quand d’autres ont accès aux lignes à grande vitesse et aux réseaux
européens qu’elles dessinent.

Audience, Ministère des transports • Février 2013

En matière ferroviaire, le Beauvaisis sait combien la question des in-
frastructures doit faire l’objet d’une anticipation et d’une implication
politique et citoyenne à la fois visionnaire et tenace. Les choix et les
combats d’aujourd’hui dessineront les ambitions et les réalisations
de demain.

C’est la raison pour laquelle la Ville de Beauvais, la Communau-
té d’Agglomération du Beauvaisis et la Chambre de Commerce
et d’Industrie de l’Oise ont choisi de fédérer leurs énergies et
de se mobiliser pour défendre la mise en place d’une ligne TGV
« Paris-Londres-Beauvais-Picardie » en créant l’association
Paris-Londres-Beauvais-Picardie.

Audience, Ministère des transports • Février 2013

    II • Nouvelle piste de réflexion autour du tracé
    de la future ligne à grande vitesse Paris-Londres.

Rapprocher Londres de Paris grâce à une liaison ferroviaire à grande
vitesse est une ambition affichée depuis plus de vingt ans qui figure
encore aujourd’hui dans l’avant-projet de Schéma National des In-
frastructures de Transport (SNIT) actuellement en cours d’élabora-
tion.

Pour autant, la réalisation de cette ligne n’est pas envisagée avant
15 ans au moins, et à ce jour le projet n’a fait l’objet d’aucune étude
approfondie. Il n’a d’ailleurs fait l’objet d’aucun débat public, une
première demande en ce sens de RFF ayant conduit la commission
nationale du débat public en février 2007 à se prononcer défavora-
blement, considérant notamment l’insuffisance ou l’absence dans le
dossier qui lui était soumis d’arguments favorables ou défavorables
aux diverses solutions retenues.

Un  projet dont les premières réflexions datent de la fin des années
1980 et qui pourrait seulement voir le jour après 2030 ne peut progres-
ser sans un réexamen régulier de ses hypothèses de départ.

Dans cette optique, deux faits majeurs semblent devoir être pris en
compte :

• La desserte de Paris en TGV a longtemps reposé sur les seules
   gares parisiennes auxquelles se sont adjointes les trois gares
   franciliennes mises en service depuis le milieu des années 1990 :
   Aéroport Charles de Gaulle, Massy et Marne-la-Vallée, toutes si-
  tuées sur un arc nord-est/sud-ouest laissant à l’écart le nord-ouest
  de l’Île-de-France.

• Or, c’est l’un des mérites du projet Paris-Normandie tel que RFF
  en a validé les principes dans la décision de son conseil d’adminis-
   tration du 5 avril 2012 que d’avoir retenu le principe de la création
   d’un grand « hub » ferroviaire pour l’ouest métropolitain, un fort
   consensus s’étant dégagé pour la création d’une gare nouvelle dans
  le secteur de Nanterre-La Folie en correspondance avec les autres
  réseaux de transports actuels et futurs, à savoir RER E et Grand
   Paris express.

Cet élément nouveau oblige à repenser la liaison Paris-Amiens,
dont le seul tracé n’est plus tributaire du point de passage obligé
par la gare TGV de Roissy.

Audience, Ministère des transports • Février 2013

            1 • Beauvais : Une alternative possible !
Face à la métropole parisienne au sud, à la métropole lilloise au nord
et dans une moindre mesure aux agglomérations de Rouen et de
Reims à l’ouest et à l’est qui font sentir sur les territoires leurs in-
fluences contraires, Beauvais par la conjonction des réseaux qui font
l’économie de notre temps, s’impose comme un pôle incontournable
pour devenir un nœud stratégique de la liaison entre Londres et le
Grand Paris.

Audience, Ministère des transports • Février 2013

            2 • Beauvais ou l’unique opportunité d’un pôle
                 multimodal d’envergure européenne :
Beauvais présente un atout unique, dont aucun autre territoire
concerné ne peut se prévaloir dans les réflexions qui accompagnent
le choix d’un tracé pour la future liaison à grande vitesse Londres-
Paris par Calais : elle est le seul point où pourrait être créé un pôle
d’échanges multimodal d’envergure européenne combinant l’auto-
route, le transport aérien et le rail.
Ainsi, conformément aux grandes orientations européennes ou en-
core l’article 12 de la loi de programmation portant mise en œuvre du
Grenelle de l’environnement du 3 aout 2009, l’aéroport de Beauvais
Tillé, classé 9ème de France, lié à l’autoroute A16, donnent une véri-
table légitimité à un projet de tracé alternatif entre Paris et Amiens
via Beauvais.

            3 • La complémentarité des modèles
                 économiques tgv/ aéroport :

De même, au-delà de la complémentarité des modes de transports,
il est aussi essentiel de souligner la complémentarité des modèles
économiques entre un aéroport à bas coût comme celui de Beau-
vais-Tillé et le TGV, la rentabilité financière de ce dernier étant liée à
sa capacité à rester un transport populaire, capable de générer un fort
taux de remplissage des rames.

La connexion d’une ligne LGV avec le premier aéroport low-cost de
France, hors Paris, est une évidence à l’heure où la SNCF fait le choix
de développer une offre de TGV low-cost.

Audience, Ministère des transports • Février 2013

    III • La pertinence Géographique de notre projet :

L’hypothèse d’une liaison grande vitesse via Beauvais n’est pas seu-
lement une opportunité pour Beauvais. Il est aussi pour l’État, la
Picardie et l’Oise l’occasion de favoriser une organisation plus har-
monieuse et plus rationnelle du territoire, conforme aux aspirations
des habitants, dans une perspective d’aménagement et de dévelop-
pement durable.

            1 • Un projet pertinent pour le Grand Paris
                 et l’Ile-de-France

Le schéma directeur de la région Ile de France veut faire de la
confluence Seine-Oise au nord-ouest de la métropole francilienne un
pôle d’envergure interrégionale. Au regard de l’objectif visant à ins-
crire la Confluence dans les échanges nationaux de voyageurs deux
projets de ligne grande vitesse apparaissent comme indispensables
et se combinant l’unl ’autre autour d’une gare nouvelle : celui de la
ligne nouvelle Paris-Normandie et celui de la liaison Paris-Amiens-
Calais-Londres par Beauvais, renforçant les centralités du terri-
toire, en particulier Achères et Cergy-Pontoise.

            2 • Un projet intéressant également
                 pour la région Normande :

Pour la région Normande, le scénario que nous proposons n’est pas
non plus sans intérêt puisqu’un tracé par le futur grand « hub » fer-
roviaire de l’ouest parisien permettrait la circulation de navettes TGV
directes entre les capitales normandes et Londres.

            3 • Un projet qui structurerait un maillage
                 territorial répondrait à une dynamique
                 territoriale constatée

Ce projet de tracé alternatif est celui du meilleur compromis terri-
torial car il permet, outre la liaison Paris-Londres, de créer une nou-
velle liaison province-province LGV entre Rouen et Amiens et Beau-
vais, en même temps qu’il permet la circulation de rames LGV entre
Rouen et Londres par Beauvais et Amiens.

Audience, Ministère des transports • Février 2013

Ainsi, alors que la Picardie est la première région de France en terme
de déplacements domicile-travail, le train est encore trop peu utilisé
dans les déplacements des actifs. En effet selon l’étude récente de
l’INSEE (analyses n°75 janvier 2013) près d’un picard sur cinq quitte
sa région pour se rendre chaque jour au travail et utilise dans 73 %
des cas la voiture du fait de transports en commun qui restent diffici-
lement accessibles, notamment à destination de Roissy ou de Cergy
Pontoise.

Il existe aujourd’hui plus de 200 gares TGV en France dont une seule
en Picardie. Cette gare, dite Haute Picardie, est fort excentrée puisque
située en dehors de toute grande ville, à 45 kms d’Amiens et 40 kms
de Saint-Quentin.
De plus, elle n’est pas connectée au réseau ferroviaire régional. Pour
ces raisons, son attractivité en dehors de la Somme est limitée. Ain-
si, seulement 8% des voyageurs en provenance du département de
l’Oise l’utilisent, 77% d’entre eux choisissant de se rendre à Paris pour
prendre le TGV et 15% transitant par Roissy.

Ainsi, alors que le futur barreau Creil-Roissy va assurer un accès aux
voyageurs picards vers l’aéroport de Roissy et son pôle d’emplois, la
liaison à grande vitesse par Beauvais et Amiens permettrait, quant à
elle, de compléter cette accessibilité décentrée sur Paris, en débou-
chant directement sur la Défense.

Audience, Ministère des transports • Février 2013

    IV • L
          a Ville de Beauvais et le Beauvaisis
         prêts à accueillir le TGV

Le scénario de tracé alternatif porté par l’association Paris-Londres-
Beauvais-Picardie  est pleinement conforme aux ambitions des dif-
férents documents de planification adoptés par la Communauté
d’Agglomération du Beauvaisis ou la Ville de Beauvais qu’il s’agisse
du Plan de déplacement urbain ou encore du Schéma de cohérence
territorial qui prévoit, en particulier

• le renforcement de l’attractivité du territoire au sein de la région,
• l’affirmation du positionnement européen de notre territoire et
• son ouverture sur le bassin Picardie, Normandie, Paris.

            1 • Une dynamique locale déjà engagée :

Beauvais n’est pas une ville qui une fois qu’elle aurait obtenu une liai-
son grande vitesse se chercherait en vain un projet.

Son projet urbain existe depuis 10 ans et sa logique, son ambition, sa
cohérence sont de plus en plus sensibles à mesure que des réussites
concrètes le mettent en œuvre.

Accueillir de nouvelles entreprises créatrices d’emplois, attirer de
nouveaux visiteurs et favoriser le développement de l’économie tou-
ristique, faire leur place à de nouveaux ménages qui en s’installant
vont contribuer à dynamiser l’économie résidentielle, Beauvais s’y
consacre déjà par la création et l’aménagement de nouvelles zones
d’activités, la mise en valeur de son patrimoine et de son cadre de vie,
la transformation de son centre-ville en un nouveau cœur de ville, le
soutien à l’effort de construction de logements dans toutes ses zones
de renouvellement urbain.

L’arrivée d’une liaison grande vitesse n’est pas seulement utile, elle
est nécessaire au soutien et à l’accomplissement de ce projet.

Audience, Ministère des transports • Février 2013

            2 • Des opportunités foncières importantes
Prête à accueillir le TGV, l’agglomération de Beauvais l’est aussi si l’on
considère le foncier disponible. Situé sur le plateau qui au nord de la
ville domine la vallée du Thérain, l’aéroport de Beauvais-Tillé s’ouvre
en effet sur un vaste espace agricole situé entre l’autoroute A16, le
village de Tillé, la rocade nord de Beauvais.

Sur un tel espace, près de 700 hectares, l’aménagement d’un pôle
multimodal articulant l’aéroport, l’échangeur autoroutier et la future
gare TGV est donc parfaitement envisageable.

De surcroît, cet équipement s’implanterait à proximité immédiate des
grands parcs d’activité tertiaires de Beauvais (plus de 6 000 emplois
potentiels dans leurs limites actuelles), lesquels trouvent aussi dans
ce foncier disponible, en synergie avec la gare TGV, l’aéroport et l’au-
toroute, un espace disponible pour leur futur développement.

Audience, Ministère des transports • Février 2013

    V • Forte mobilisation autour du projet:

Déjà plusieurs collectivités ont adopté un vœu et ainsi manifesté leur
souhait qu’un tracé de ligne à grande vitesse partant de l’ouest pari-
sien et permettant de relier directement Paris-la Défense à la City
de Londres par une ligne passant entre le Grand Paris et Amiens via
Beauvais soit étudié.

C’est en particulier le cas de :
        • Beauvais,
        • la Communauté d’Agglomération du Beauvaisis,
        • Troissereux,
        • Goincourt,
        • Frocourt,
        • Cernoy,
        • Senantes,
        • Saint-Germer-de-Fly,
        • Grandvilliers,
        • Crèvecœur le Grand,
        • Auneuil,
        • Haudivillers
        • Croissy-sur-Celle,
        • Moliens,
        • Pisseleu-aux-bois
        • Saint-Crépin-Ibouvillers.

Des communes plus éloignées comme :
        • Pontoise,
        • Puteaux,
        • Calais,
        • Nanterre,
ont également manifesté leur intérêt pour ce projet de tracé alternatif.

Par ailleurs, la réflexion autour d’un projet de tracé alternatif ren-
contre une adhésion citoyenne qui s’est déjà traduite par une mobili-
sation citoyenne importante.

Plusieurs milliers de personnes ont souhaité signer la pétition mise
en place sur Internet fin septembre.

Audience, Ministère des transports • Février 2013

    VI • L
          es attentes de l’association
         Paris-Londres-Beauvais-Picardie

L’association Paris-Londres-Beauvais-Picardie ambitionne de rap-
procher les régions normande, picarde et francilienne qui loin de se
diviser doivent s’unir pour défendre une vision commune, fruit du
meilleur compromis territorial possible, et ainsi prendre une part
active dans les arbitrages que le gouvernement rendra nécessaire-
ment, tôt ou tard, sur les différents projets LGV et leur priorisation.

Une solution permettant de relier, depuis l’ouest parisien, directement
Paris-la Défense à la City de Londres par une ligne passant entre le
Grand Paris et Amiens via Beauvais mérite d’être étudiée compte-
tenu des atouts considérables dont dispose le territoire Beauvaisien.

Aussi, l’association Paris-Londres-Beauvais-Picardie souhaite au-
jourd’hui :

• Obtenir la reconnaissance de la légitimité d’un scénario de tracé
   via Beauvais pour la future liaison à grande vitesse Paris-Londres

• Obtenir la réalisation d’étude de ce scénario par Réseau Ferré
   de France, maître d’ouvrage des travaux, et sa soumission à la
   concertation par la commission nationale du débat public.

CCI OISE

                              www.tgv-beauvais.fr

                 www.tgv-beauvais.fr

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 Le désenclavement ferroviaire de la Ville de

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 Beauvais est une nécessité absolue. Il est im-
 pensable que Beauvais, au cœur de la première
 agglomération de l’Oise par le nombre d’habi-
 tants, dont le potentiel touristique a été recon-
 nu par l’obtention récente du label ville d’Art et
 d’Histoire et qui accueille l’un des dix premiers
 aéroports de France en nombre de passagers,
 ne bénéficie pas d’une liaison ferroviaire rapi-
 de lui permettant d’être reliée à la capitale en
 moins d’une heure.

 Beauvais présente un atout unique, dont aucun

         Un TGV
 autre territoire concerné ne peut se prévaloir
 dans les réflexions qui accompagnent le choix
 d’un tracé pour la future liaison à grande vi-

             Pour un TGV
 tesse Londres-Paris, par Calais : elle est le seul
 point où pourrait être créé un pôle d’échanges
 multimodal combinant l’autoroute, le transport
 aérien et le rail.

             à Beauvais
         à Beauvais
 Face à la métropole parisienne au sud, à la mé-
 tropole lilloise au nord, et dans une moindre
 mesure aux agglomérations de Rouen et de
 Reims à l’ouest et à l’est, Beauvais s’impose
 comme un pôle incontournable pour devenir
 un nœud stratégique de la liaison entre Lon-
 dres et le Grand Paris.

              Signez la pétition
 Parce que la question des infrastructures doit
 faire l’objet d’une anticipation et d’une implica-
 tion politique et citoyenne à la fois visionnaire
 et tenace.

 Parce que les choix et les combats d’aujourd’hui
 dessineront les ambitions et les réalisations de     sur www.tgv-beauvais.fr
 demain.

 Rejoignez notre combat, signez notre pétition,
                                                      ou dans le Hall de l’Hôtel de ville
 pour un TGV à Beauvais !