ITINÉRAIRES CAMILLIENNES - Milan
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C Santa Maria in Podone A Quartier Quadronno «Vois, mon frère, pour l’Amour de mon Christ crucifié B Hôpital Ca’ Granda Légende et de ses membres les malades, je marcherais nuit et jour; mais pour aucune autre raison je ne ferais un pas» (Saint Camille de Lellis) Un merci particulier à Père Felice Ruffini, M.I. pour sa précieuse collaboration.
Quartier Quadronno are centrale, prendre la sortie du passage central et Comment arriver: Saint Camille est attiré à Milan par l’exemple du cardinal Charles parcourir 150 mètres à pied jusqu’à l’arrêt Cordusio-M1. De Borromée qui s’y était distingué pendant la peste de 1575-1576 là prendre la ligne 16 (SEGESTA-M.TE VELINO) ; au troisième par les soins donnés aux malades et aux personnes souffrantes arrêt descendre dans le Corso di Porta Romana-via Sofia. dans le lazaret de la Porte Orientale à Milan. Quand, à Noël Puis parcourir 550 mètres jusqu’à la via Quadronno. 1582, Saint Charles Borromée connut Camille, il lui confessa qu’il n’avait pas trouvé de personnel adapté pour soigner et assister les Métro MM3 (ligne jaune), arrêt CROCETTA, dans le corso di pestiférés, personnel dont Milan avait un très grand besoin. Ce fut Porta Romana n.79 ; tram numéro 4, 24 ; autobus 94. De cette rencontre qui fit murir l’idée de Camille d’exporter sa mission l’arrêt du métro CROCETTA via Quadronno il est facile de dans la ville de Milan. La première fondation hors de Rome, après rejoindre, en descendant à pied le corso di Porta Vigentina, l’élévation de l’œuvre de Camille en ordre religieux, fut celle de la via Quadronno qui est la première rue à droite. Milan, dans la zone connue sous le nom de quartier Quadronno. La présence de Saint Camille façade, reconstruite ex novo, est en briques et présente une structure en forme de cabane surmontée de trois Au mois de mai 1594, Camille envoie à Milan un flèches polygonales. Sur chaque flèche est campée premier groupe de cinq religieux, conduits par le Père une croix de fer forgé. Au centre de la façade se Francesco Antonio Nigli, venant de Naples. Ils logèrent détachent trois grandes fenêtres qui surmontent trois au début dans une maison en location du quartier portails d’entrée, couronnés de lunettes à mosaïque Quadronno, qui tire son nom de la rue qui le traverse, situées sous des tympans en ogive. L’intérieur est via Quadronno, située dans la zone de la paroisse de de style médiéval avec des peintures inspirées du Saint Calimero. Toujours dans le même quartier, les courant pré-raphaëllite. Aujourd’hui, on peut admirer Camilliens acquirent une maison pour le noviciat et particulièrement la crypte, remontant au XVIème les tours de repos du service à l’hôpital. siècle, et les fresques de la voûte peintes par les frères Giovanni Battista et Giovanni Mauro Della Rovere, dits Dans les environs les « Flamands ». Le maître-autel, de style baroque, avec un ciboire de forme circulaire soutenu par des Basilique de Saint Calimero :dédiée à Saint Calimero, colonnes corinthiennes ; l’autel de Sant’Arialdo de un noble qui avait consacré sa vie au sacerdoce à la Carimate avec un bas-relief représentant « Erlembaldo suite d’un voyage à Rome, la basilique se présente, Cotta ». Parmi les fresques de la basilique, outre celles dans son état actuel, comme un édifice néo-roman. La médiévales de la sacristie, on trouve la Crucifixion de
Cerano, et la Nativité de Marco d’Oggiorno. En 1882, San Pietro ai Pellegrini : située sur le corso de l’édifice a été l’objet de restaurations opérées par Porta Romana ; on ne connaît pas la date exacte de l’architecte Angelo Colla avec l’intention de rendre à la sa construction mais elle existait certainement déjà basilique ses formes originales médiévales. au milieu du XIVème siècle. Fondée par le prêtre Santa Maria dei Miracoli près San Celso : Ambrogio Varese, l’église assume jusqu’à la fin du commencée par Gian Giacomo Dolcebuono et XVIIIème siècle la fonction de chapelle de l’hospice Giovanni Battagio en 1493 pour accueillir une icône homonyme, qui accueillait les pèlerins de passage, en miraculeuse de la Madone, cette église fut une des route sur la via Emilia. Le plan de l’église présente une premières constructions totalement Renaissance unique nef centrale qui s’articule avec deux chapelles à Milan. Caractéristique est l’imposante façade, en latérales, tandis que la façade présente encore son portail originel surmonté d’une rosace. Sant’Eufemia: fondée dans les années 472-475, elle est de plan roman bien qu’elle ait subi différentes retouches stylistiques dans les siècles suivant. L’aspect actuel est le produit des interventions de restauration réalisé en 1870 par Enrico Terzaghi, à qui l’on doit, en particulier, la réduction des quatre travées en une unique salle centrale. Pour des raisons de stabilité, l’édifice a subi un allongement tandis que la façade a été entièrement refaite en briques et pierre de Vicenza. San Paolo Converso: il s’agit d’une église dé- consacrée, située dans le centre historique de la ville. marbre de Carrare, projetée par Galeazzo Alessi vers Commencée en 1540 comme édifice de culte du la fin du XVIème siècle en style maniériste. Le plan, couvent mitoyen de la congrégation des Angeliche, conçu à l’origine, de forme centrée, fut modifié en le plan a subi différentes modifications jusqu’en 1767, 1596 quand elle fut dotée d’une nef surmontée d’une date de la réalisation du maître-autel par Giulio Gallori voûte en berceau et à caissons. La coupole, de forme et Antonio Pedetti. L’église conserve des peintures de octogonale, est recouverte d’un triburio avec une grande valeur comme celles du presbytère, œuvres loggia à arcades et ornée de douze statues en terre d’Antonio et Giulio Campi, représentant la Conversion, cuite, tandis que le presbytère est doté d’un chœur le Baptême, le Miracle et le Martyr de l’apôtre Saint polygonal sur le modèle du dôme de Milan. Les Paul. La décoration du maître-autel est en marbres décorations picturales intérieures sont l’expression polychromes et remonte au XVIIIème siècle. des tendances maniéristes introduites par la domination espagnole mais aussi des influences de Du quartier Quadronno con continue vers l’hôpital la Contre-réforme exprimées en 1565 par Charles Ca’Grande : de via Quadronno tourner dans la via San Borromée. Parmi les auteurs des peintures et des Calimero et traverser le corso di Porta Romana en fresques on mentionnera Giovanni Battista Crespi, dit direction de via Francesco Sforza. « Le Cerano » de Camillo et Giulio Cesare Procaccini, Nuvolone, Campi et Bergognone. Dans le transept de gauche est conservée la statue de marbre de l’Assomption d’Annibale Fontana (1586).
Hôpital Ca’ Granda ex Hôpital Maggiore Le 14 juin 1594, Camille rejoint le Père Nigli avec huit autres lorsque, désormais fatigué et souffrant, il la voit pour la dernière fois. religieux, commençant ainsi son œuvre d’assistance auprès de C’est ici même à Milan, sa ville tant aimée, que Camille demande à l’hôpital de la Très Sainte Annonciation (devenu ensuite Hôpital être dispensé de la visite aux malades étant donné son grave état Majeur et connu sous le nom de la Ca’ Granda, voulu par le duc de de santé. Le Saint s’arrête à la Ca’ Granda 17 fois de 1594 à 1613, y Milan Francesco Sforza sur un projet de Filarete, et réalisé grâce à un laissant en héritage « les règles pour servir, à la perfection en toutes legs important de Giovan Pietro Carcano. A cette occasion, Camille choses, les pauvres malades de l’Hôpital Majeur de Milan ». On tenta de nouer des relations avec l’administration hospitalière en raconte que, étant donné l’enthousiasme qu’il mettait à soigner et à cherchant à obtenir une présence assidue des Camilliens dans la se dévouer pour les malades, un jour où il s’occupait d’un malade il structure. L’intention était de garantir une assistance complète et fut investi de tant de foi qu’il s’éleva en extase. constante aux malades. Camille, qui alterne son activité à la Ca ‘Grande et ses continuels voyages à Rome, Naples, Gênes, se rend de Gare Centrale FS, prendre la sortie passage central et Comment arriver: nouveau à Milan en novembre 1594, alors que se répandent en ville parcourir 100 mètres à pied jusqu’à l’arrêt Cordusio-M1. les soupçons d’une épidémie de peste, et encore en octobre 1595 Prendre la ligne 27 (6 février – Hongrie) pour 4 arrêts. et y demeure tout le reste de l’hiver, « plongé, comme un poisson Descendre à l’arrêt Largo Augusto e continuer à pied pour hors de l’eau, dans toutes sortes d’œuvres de charité ». Camille 300 mètres environ jusqu’au numéro 28 de la via Francesco continuera à se rendre à Milan durant toute sa vie jusqu’en 1613, Sforza. La présence de Saint Camille Camille commence à œuvrer à la Ca’ Granda à partir de mai 1594. Au début l’assistance n’est que spirituelle puis elle devient également corporelle. Finalement, après plusieurs demandes insistantes, le Chapitre accepte officiellement l’offre de Camille, le 13 février 1595 : ainsi nait la première communauté des Serviteurs des Malades avec un service complet. Toutefois, tandis qu’à Milan les religieux à la croix rouge jouissent de l’appui et du soutien de la population, le clergé s’oppose à l’engagement camillien excessif auprès de l’hôpital, considéré trop dispendieux. Le
désaccord entre le Fondateur et l’Ordre continuera Saint Camille. Ces vitraux ont été dessinés par Enrico jusqu’en 1600, lorsque la bulle Superna (29 décembre) Crespi sur le projet de Lodovico Pogliaghi, tandis que approuve une formule nouvelle pour le soin aux leur réalisation est due aux frères Bertini, et remonte malades : en effet, désormais, l’assistance hospitalière à 1886. Cette église est connue, en outre, pour le ne comprendra plus les travaux les plus lourds qui petit sépulcre en-dessous de l’édifice qui, jusqu’en seront délégués au personnel séculier. Aujourd’hui la 1895, a accueilli les dépouilles des morts durant la Ca’ Granda est le siège de l’Università degli Studi de bataille des Cinq Jours de Milan. Récemment, sous Milan. En effet, depuis 1935, le vieil hôpital Majeur la crypte de l’édifice, on a retrouvé une nécropole ne s’est réservé que les locaux de l’aile Est, qui donne contenant les restes de 500 000 corps des patients de sur l’église de la Sainte Vierge de l’Annonciation. l’hôpital, parmi lesquels on compte celui du premier Le reste des locaux a ensuite été vendu et accueille soldat contaminé par la peste de 1630, un certain aujourd’hui le siège de l’université, tandis que le vieil Pietro Antonio Lovato ou Pietro Paolo Locati, selon hôpital a été, à partir de 1939, remplacé par le nouvel les sources, conduit malade puis enterré à l’Hôpital hôpital « Niguarda Ca’ Granda », construit dans la zone Majeur. Une telle découverte revêt une importance Nord de Milan. particulière puisqu’il s’agit de l’unique exemple de nécropole urbaine jusqu’à présent retrouvée en Ce qui reste Italie. Aujourd’hui, l’église est le siège de l’autonome paroisse hospitalière, dont l’archevêque de Milan est Témoignent de l’œuvre de Saint Camille à Milan : titulaire, et elle accueille l’aumônerie universitaire. l’hôpital de Niguarda, un buste de marbre du Saint, Paroisse de San Giuseppe al Policlinico (Saint sculpté par Michele Vedani, situé à gauche de la Joseph de la Polyclinique), via Francesco Sforza : façade de l’église de Sainte Marie de l’Annonciation, connue comme San Giuseppe agli Padiglioni (Saint et un autel avec un rétable de Noël Qintavalle installé Joseph des Pavillons), l’église est partie intégrante du dans la chapelle de la salle réservée aux infirmiers complexe hospitalier de l’Hôpital Majeur et, depuis Dans les environs Eglise de la Sainte Vierge de l’Annonciation : elle fut édifiée en 1637 sur le projet des architectes Giovan Battista Pessina, Francesco Maria Ricchini et Fabio Mangone. Sa façade se greffe sur le portique qui entoure le complexe architectural de la Ca’ Granda de telle façon que l’entrée s’ouvre sur la cour intérieure de l’édifice, tandis que l’abside donne sur la via Francesco Sforza. L’église, de plan carré, est surmontée d’une coupole soutenue par huit colonnes et contient, aujourd’hui encore, un tableau d’une inestimable valeur, l’Annonciation du Guercino. En haut, une grande fresque du XIXème siècle exécuté par Camillo Rapetti. En signe de dévotion à Saint Camille, il y a les vitraux qui le représentent tandis qu’il assiste et réconforte les malades, signe de dévotion à
1903, remplace la chapelle del Padiglione Ponti. Le pour avoir accueilli le siège des frères camilliens, projet est dû à l’Ufficio Tecnico Ospedaliero (Bureau connus comme « crociferi » en raison de la croix rouge Technique Hospitalier), qui s’est inspiré de la simplicité cousue sur leur soutane. La caractéristique façade et de la linéarité du style roman privilégiant une externe au mouvement curviligne a valu à Santa façade à briques visibles. Au milieu des années Trente, Maria della Sanità le nom de « église du Violon ». Le l’église a été agrandie et elle présente actuellement passage de Saint Camille en ce lieu est rappelé par une structure à trois nefs avec absides. Parmi les la chapelle qui lui est dédiée, avec un autel baroque décorations intérieures, se détachent les emblèmes des ducs Sforza et la colombe en vol portant la devise de l’Annonciation, symbole de l’Hôpital Majeur. Dans cette église se trouvent deux œuvres dédiées à Saint Camille : un vitrail coloré, avec Saint Camille et le Crucifix placé sur l’arc du maître-autel ; un étendard de brocard d’or représentant Saint Camille réconforté par le Crucifié d’un côté, et la Conversion du Saint de l’autre. Università degli Studi de Milan, via Festa del Perdono, 7 : connue comme la Statale (université d’Etat) de Milan, c’est la plus grande institution universitaire milanaise et de la Lombardie. Le siège central est actuellement situé dans l’ex Hôpital Majeur. Actuellement, le complexe universitaire comprend 9 facultés et 8 départements, et 113 bibliothèques. Basilique de San Nazaro Maggiore : dite aussi “San Nazaro in Brolo”, elle fut édifiée au IVème siècle par Saint’Ambroise qui voulut la dédier aux Saints Apôtres. La basilique est connue, en particulier, pour la chapelle Trivulzio et la chapelle de Sainte Catherine. en marbres précieux et une toile représentant Saint La première destinée à accueillir les dépouilles de la Camille assistant un malade. famille Trivulzio, fut réalisée par Bramantino, sur plan Basilique de Santo Stefano Maggiore : initialement octogonal, divisée en trois bandes architecturales dédiée à Saint Zacharie, elle le fut à Santo Stefano superposées. Ici, la référence évidente est celle des au Xème siècle. L’église est connue car on y célèbre chapelles médicéennes de Florence. La chapelle de la messe en langue philippine et en espagnol. Sainte Catherine, construite sur le projet d’Antonio L’édifice, construit au Vème siècle, a subi différentes da Lonate en 1540 environ, s’inspire au contraire reconstructions et restaurations, dont la dernière des œuvres architecturales de Brunelleschi et de remonte à 1594. Santo Stefano Maggiore a été le Bramante. Se détachent la statue de l’Addolorata sur théâtre de deux événements importants : l’assassinat l’autel et la fresque représentant le martyr de Sainte du duc Galeazzo Maria Sforza, venu à la basilique Catherine d’Alexandrie de Bernardino Lanino. pour les célébrations du saint patron, le 26 décembre Santa Maria della Sanità: l’église, située via dei 1476 ; le baptême de Michelangelo Merisi, detto « le Durini, est connue également comme Santa Maria Caravage », le 30 septembre 1571. Salus Infirmorum ou aussi Santa Maria de’Crociferi,
Santa Maria in Podone Quand, en juin 1594, il rejoint les siens à Milan, Camille se rendit Gare Centrale, prendre la sortie passage central et parcourir Comment arriver: tout de suite compte que la maison louée dans le quartier de 400 mètres à pied jusqu’à la place Borromée, numéro 6. Quadronno était si inadaptée et exiguë qu’on ne pouvait pas A pied parcourir toute la via Francesco Sforza puis tourner continuer ainsi. Il décida donc d’accepter l’hospitalité dans la à droite dans le corso di Porta Romana. Continuer jusqu’à maison des marquis Piantanida. Par la suite, ne pouvant pas entrer l’arrêt du métro ITALIA-MISSORI et tourner à gauche dans en possession de la petite église de Sant’Andrea a Porta Nova, qui via Zebedia. Continuer jusqu’au bout et, au croisement leur était assignée, les Pères prirent en location la maison et l’église avec via Amodei, tourner à droite en direction de via Torino. de l’Annonciation, placée sous le patronage de la noble famille Arrivés via Torino tourner de nouveau à droite en continuant Scaccabarrozzi, à quelques pas de l’église de Santa Maria Podone, par la via San Maurilio jusqu’à la place Borromée. située place Borromée De l’hôpital Ca’ Granda on continue vers Santa et de retirer les Confrères du service de cet hôpital. Maria in Podone : bref parcours à pied. Heureusement l’Administration de l’hôpital intervint pour l’empêcher et, en 1603, acquit pour les pères une La présence de Saint Camille maison contiguë à la petite église de Santa Croce, qui appartenait à Ludovico Gallarati. La question du logement des Camilliens à Milan ne trouva pas facilement une solution. En effet, lorsque A voir les Pères commencèrent à officier à l’église de Santa Maria in Podone, le prêtre se lamenta sur l’atteinte à ses droits, voyant dans les Camilliens un concurrent incommode en raison du large consensus dont ils jouissaient auprès des fidèles. Le cardinal Frédéric Borromée intervint, ordonnant à Camille de changer le siège des confrères, lui promettant en échange de lui offrir un autre logement et une église pour célébrer leurs fonctions. Le cardinal, toutefois, ne tint pas ses promesses, malgré les deux visites de Saint Camille à Milan en 1601 et en 1603, poussant ainsi le Fondateur à menacer de fermer la maison milanaise
Palais Trivulzio, place Sant’Alessandro : Sant’Alessandro in Zebedia, place Missori appartenant à la famille Corio-Figliodoni-Visconti, La tradition raconte que Sant’Alessandro martyre fut le palais fut acheté au XVIIIème siècle par le marquis retenu prisonnier dans la prison qui se trouvait à la Giorgio Trivulzio, qui le fit restructurer de 1707 à 1713. place de l’église, et qui se nommait Zebedia. Le palais était connu, outre les luxueuses fêtes qui La construction commença sur le projet du barnabite y étaient données, pour les précieuses collections Lorenzo Binago, assisté de Francesco Maria Richino conservées dans ses salles. Parmi elles, quelques en qualité d’expert pour les problèmes de statique. La tapisseries de Bramantino et un manuscrit de Léonard façade, décorée de bas-reliefs, est de style Renaissance, de Vinci, connu comme codex Trivulziano, désormais et est flanquée de deux clochers. L’intérieur de l’église exposé au Castello Sforzesco (château Sforza) de est richement décoré de motifs baroques et conserve Milan. Aujourd’hui le palais présente un style XVIIIème quelques œuvres d’art de grande valeur : en particulier siècle et peut être considéré comme un des premiers les toiles de Camillo Procaccini (une Assomption, une exemples d’architecture rococo à Milan. Des fastueuses Crèche, une Crucifixion) et la Flagellation de Daniele décorations qui ornaient l’intérieur, ne restent Crespi. Une autre œuvre précieuse est l’orgue à cannes malheureusement aujourd’hui que peu de choses ; installée dans l’aile droite du transept ; il fut réalisé en demeurent encore quelques éléments architecturaux, 1987 intégralement sur la copie de l’orgue de Gottfried tels fontaines, portails, et un escalier d’honneur. Silbermann construit en 1721 à Rotha, Leipzig.
En l’honneur de l’œuvre de Saint Camille à Milan, on qui, encore aujourd’hui, témoignent du passage du doit mentionner quelques œuvres et quelques édifices Saint dans la ville des Sforza et lui rendent hommage. Paroisse Saint Jean de Dieu Maison de soins et Saint Vincent de Paul et Polyclinique Saint Camille (Via Pisacane, 32) Ici, l’hommage à Saint Camille est offert par un grand Dans cette paroisse chaque année, durant les bas-relief en bronze installé dans l’atrium de l’édifice. solennités ambrosiennes, est exposé un buste de L’auteur de l’œuvre est le sculpteur Eros Pellini Saint Camille en métal argenté. Maison de soins Saint Pie X Sanctuaire de Saint Camille (Via Francesco Nava, 31) (Via Ruggero Boscovich, 25) Avec la Maison de soins et le dispensaire polyvalent, Le sanctuaire est entièrement dédié à la figure de Saint elle constitue une des structures sanitaires de Milan Camille et à son œuvre, comme la place sur laquelle où opèrent les Camilliens. A l’intérieur du bâtiment, débouche la via Ruggero Boscovic. Il fut inauguré diverses œuvres rendent le 15 juillet 1912 mais la consécration solennelle ne hommage à notre Saint : une fut célébrée que le 30 octobre 1937 par le cardinal effigie en bronze de Saint Schuster. Dans l’église du Sanctuaire, les motifs Camille placée à l’entrée ; une dominants sont la Vierge et Saint Camille. La Madonna peinture représentant le Saint della Salute (la Madone de la Santé), à laquelle est célébrant la messe ; un cadre dédiée une chapelle, ainsi que celle du vitrail, sont des indien qui représente Saint copies de l’original qui se trouve à Rome dans l’église Camille assistant un malade ; un de la Maddalena, Siège Généralice des Camilliens. vitrail, placé dans l’ex chapelle, Dans le transept de droite du Sanctuaire, un autre figurant la croix camillienne ; un autel est dédié à Saint Camille, représenté également autre vitrail montre l’image de dans le vaste vitrail de la tribune. Saint Camille qui serre dans ses bras un malade. L’emblème de la
chapelle de la clinique, enfin, est constitué d’un cœur Eglise de Santa Maria de l’Annunciata in surmonté d’une croix. Niguarda Eglise de Saint Gaetano de Thiene (près de l’hôpital “Ca’ Granda di Niguarda”, place de l’Hôpital Majeur, 3) (Via Mac Mahon, 92) La nouvelle église, dédiée à la Sainte Annonciation, Sur la corniche de la nef centrale, regardant dans la est construite à l’intérieur du complexe de l’hôpital ; direction de la seconde colonne à droite, apparaît on remarque à gauche du portique d’entrée le bas- une imposante statue de Saint Camille, œuvre du relief avec la statue de Saint Camille, à côté de celles sculpteur Eros Pellini d’Ambroise, Saint Galdino et Saint Charles Borromée. A l’intérieur de l’église, en outre, l’un des vitraux de la voûte, représentant des saints et des fondateurs Duomo d’ordres hospitaliers, est dédié à Saint Camille. (Piazza del Duomo, Milan) Dans le Dôme, une Bibliothèque Ambrosienne statue du Saint est placée sur une guglia. (Piazza Pio XI, 2) Elle fut inaugurée et Située à l’intérieur du palais ambrosien, qui abrite bénie par le cardinal également l’homonyme pinacothèque, elle fut Giovanni Colombo fondée en 1607 par le cardinal Federico Borromeo. Y le 19 octobre 1969. sont conservées deux lettres écrites par Saint Camille L’œuvre est due au et adressées au cardinal. sculpteur Ettore L’histoire de l’ordre, après la mort de Camille, voit les Cedraschi. Une autre Camilliens, arrivés à Milan dans le lointain 1594, quitter statue de Saint Camille la ville seulement en 1800 en raison des suppressions est installée dans une napoléoniennes. Rappelés par le cardinal Andrea niche de la guglia de Ferrari, ils y retournèrent un siècle plus tard, en 1896. la Madonnina. Dans le domaine de l’assistance, les Camilliens sont aujourd’hui engagés dans la Maison de soins et le dispensaire San Camillo (via Macchi, 5) et dans la Maison de soins Saint Pie X (via Francesco Nava, 31), et les écoles d’infirmiers, professionnels ou non, qui Archives d’Etat de Milan leur sont annexées. Ils sont en outre présents, comme assistants spirituels, à l’hôpital général provincial (Via Senato, 10) « L. Sacco » (via G.B. Grassi), auprès du centre de ans ce bâtiment est conservée une copie du testament traumatologie et d’orthopédie INAIL (via Bignami, 1), spirituel de Saint Camille. à l’hôpital San Paolo alla Barona (via Rudini, 8).
Bibliographie Barzaghi A., I viaggi di San Camillo de Lellis, Curia Generalizia, Roma, 1983; Bigi A., San Camillo a Milan, Editrice Tinari, Villamagna, 2010; Cicatelli S., Vita del P. Camillo de Lellis – manoscritto, edizione a stampa a cura del P. Piero Sannazzaro, Curia Generalizia Camilliani, Roma, 1980; Fiorio M.T. (a cura di), Le chiese di Milano, Mondadori Electa, Milan, ed. riveduta 2006 (1ª ed. 1985) Gregori, M. (a cura di), Pittura a Milan. Rinascimento e Manierismo, Cariplo, Milan, 1998 Martignoni G., San Camillo de Lellis, in Dizionario di Teologia Pastorale Sanitaria, Roma, 1997 Sannazzaro P. (a cura di), Vita del P. Camillo de Lellis, Roma, 1980. È la famosa Vita manoscritta di Sanzio Cicatelli (1570 - 1627); Sannazzaro P., Storia dell’ordine camilliano (1550 – 1699), Roma, 1983 Vanti M., S. Camillo de Lellis e i suoi Ministri degli Infermi, con presentazione di s. em. il card. Giuseppe Siri, Roma, Curia generalizia dei Chier. Reg. Ministri degli Infermi, 1957, e successive edizioni: Roma, Coletti, 1958 e 1964; Vanti M. (a cura di), Scritti di San Camillo de Lellis, Il Pio Samaritano, Roma, 1965; Salvini Cavazzana A., “San Pietro dei Pellegrini” in Le chiese di Milan, a cura di Maria Teresa Fiorio, Milan, 2006
Camille fut un voyageur et un marcheur exceptionnel, aussi bien avant qu’après sa conversion. Il a parcouru l’Italie en tous sens mais aussi la Dalmatie, Corfou et la Tunisie, à pied, à cheval, en diligence, et par voie maritime. Découvrir les lieux qui ont vu le passage du Saint est un émouvant voyage historique et spirituel. Pour avoir des détails sur d’autres itinéraires que ceux-ci-dessus, consultez le site consacré aux Célébrations pour le IVème centenaire de la mort de Saint Camille de Lellis. Vous voulez cet itinéraire sur votre smartphone ou tablette? iPhone iPad Chargez immédiatement l’App iCamilliani BlackBerry Android Android Italien Anglais Vous pouvez nous suivre sur: www.camillodelellis.org www.camilliani.org @San_Camillo facebook.com/camillodelellis. org
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