Le programme la musique nous rapproche - Mardi 30 octobre Théâtre des Champs-Élysées - Orchestre de chambre de Paris
←
→
Transcription du contenu de la page
Si votre navigateur ne rend pas la page correctement, lisez s'il vous plaît le contenu de la page ci-dessous
la musique nous rapproche le programme Mardi 30 octobre Théâtre des Champs-Élysées Momo Kodama — © Marco Borggreve orchestredechambredeparis.com
le concert Mozart romantique HAYDN Symphonie n o 59 en la majeur « Le Feu » MOZART Concerto pour piano n o 21 en ut majeur — Entracte — BEETHOVEN Symphonie n o 7 en la majeur Sascha Goetzel direction Momo Kodama piano Durée du concert : environ 2 h, entracte compris Bonus numériques sur orchestredechambredeparis.com 2
les œuvres QUOI ? Symphonie n o 59 en la majeur « Le Feu » , Hob.59 QUI ? Joseph Haydn (1732-1809) OÙ ET QUAND ? Création : 1768 ou début 1769, à Eszterháza (aujourd’hui Fertöd) I. Presto, II. Andante o più tosto Allegretto, III. Menuetto, COMMENT ? IV. Allegro assai QUELLE DURÉE ? 22 minutes C ette symphonie, que l’on peine à dater avec précision, servit peut- être de musique de scène pour les représentations d’un théâtre de marionnettes. La pièce jouée s’appelait L’Incendie, et c’est sans doute ce qui lui valut son nom, « Le Feu », bien davantage que les divers incendies qui survinrent à cette époque. Il n’y a d’ailleurs ici rien de dramatique qui pourrait évoquer un pareil événement, tout au contraire. Car s’il y a le feu, ce serait plutôt dans le premier mouvement que l’on pourrait l’entendre, avec les jaillissements imprévus de son thème bondissant, prêt à tout enflammer. Le deuxième mouvement est marqué « allant, ou plutôt allegretto » : tout en contrastes, il oppose des épisodes sombres, presque tragiques, à des moments d’une grâce presque dansante, quoique parcouru de quelques surprenantes brusqueries caractéristiques de l’imagination parfois fantasque de Haydn. Le vigoureux Menuet qui suit fait éclater des sonneries de cors, alors que le trio central, en mineur, est confié au murmure des cordes. Et ce seront des fanfares de cors qui ouvriront l’étourdissant finale, emportant l’orchestre dans un mouvement effréné, sans reprendre haleine. Que de feu dans l’imaginaire de Haydn ! ■ Ces années-là Quoiqu’il n’y sacrifie guère ici, Haydn entre alors dans sa période Sturm und Drang, ce préromantisme littéraire de langue allemande dont l’emblème sera peu après le Werther de Goethe. 3
QUOI ? Concerto pour piano et orchestre n o 21 en ut majeur, K. 467 QUI ? Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791) OÙ ET QUAND ? Création : le 10 mars 1785, à Vienne I. Allegro maestoso, II. Andante, III. Allegro vivace assai COMMENT ? Cadences de Radu Lupu QUELLE DURÉE ? 30 minutes A nnée 1785. Mozart se trouve au sommet de sa gloire et travaille avec ardeur. Vienne lui réclame sans cesse de nouvelles œuvres, et ses concerts, ce que l’on nommait alors des académies, attirent le plus grand nombre d’auditeurs, dont l’aristocratie qui lui fait fête. Responsable de toute l’organisation de ses concerts, puisqu’il n’existe pas dans les villes d’orchestre permanent constitué ni de société de concerts, il a même dû créer une série en abonnement de six concerts ; et il s’est enorgueilli auprès de son père de ses cent cinquante abonnés, dont il lui a envoyé la liste, liste où l’on peut lire les grands noms de la noblesse viennoise. À l’issue de l’un de ces concerts de 1785, Leopold Mozart, qui séjourne à ce moment à Vienne, voit, comme il le rapporte à sa fille, l’empereur, le chapeau à la main, faire un signe à Wolfgang et s’écrier « Bravo, Mozart ! ». Deux concertos pour piano voient le jour coup sur coup en ce début d’année, tous deux devenus à juste titre très célèbres, deux œuvres parfaitement complémentaires, le tragique en ré mineur (no 20), en février, et celui-ci, rayonnant de lumière et d’émotion. Le manuscrit autographe porte de la main de Mozart, pour la partie soliste, la mention cembalo, clavecin. Une habitude, sans doute, car c’est bel et bien de piano qu’il s’agit ici, comme l’indiquait l’annonce parue dans la presse viennoise, précisant que le compositeur « interprétera un nouveau concerto pour piano et exécutera diverses improvisations sur un piano à pédales extrêmement grand ». Sans doute s’agit-il de cet instrument, avec pédalier, que le compositeur avait fait construire spécialement pour lui, et que pour ses concerts il faisait transporter d’un lieu à l’autre. Après un premier mouvement paisible et joyeux, c’est le fameux Andante. Sur les battues en sourdine des cordes va s’élever ce motif serein, si simple et bouleversant : instant de pure magie où le temps paraît suspendu. Rupture totale de climat avec le finale, un vigoureux rondo à trois couplets, d’une joyeuse désinvolture. ■ Bon à savoir Le sublime deuxième mouvement du Concerto a été utilisé par le cinéaste suédois Bo Widerberg pour son film Elvira Madigan, au point qu’il n’est pas rare aujourd’hui de voir l’œuvre appelée de ce nom. 4
QUOI ? Symphonie n° 7 en la majeur, op. 92 QUI ? Ludwig van Beethoven (1770-1827) OÙ ET QUAND ? Création : le 8 décembre 1813, à Vienne I. Poco sostenuto – Vivace, II. Allegretto, III. Presto, COMMENT ? IV. Allegro con brio QUELLE DURÉE ? 40 minutes C urieux parcours : quatre ans après deux symphonies jumelles, la cinquième et la sixième, de structure atypique, voici deux nouvelles symphonies quasiment jumelles elles aussi, septième et huitième, qui toutes deux reviennent à des schémas plus traditionnels. Et il faudra attendre une douzaine d’années avant que ne soit créée la neuvième, elle aussi complètement atypique. Que la septième soit moins « nouvelle » que les deux précédentes n’en diminue en rien la valeur. Si la prodigieuse et féconde imagination de Beethoven ne brise pas ici les formes héritées au point où l’ont fait les deux précédentes, elle n’en éclate pas moins. Long développement de l’introduction, Allegretto inattendu en lieu et place d’un Andante ou d’un Adagio, prolifération des rythmes, ivresse dionysiaque du finale : que de surprises fascinantes ! Après ce premier mouvement aux épisodes contrastés, voici en seconde position un Allegretto, quoiqu’on le joue parfois comme une marche funèbre, ce qu’il n’est pas. Parcouru d’une rythmique très simple, obsessionnelle, il amplifie un motif comme lentement issu du silence, qui s’enrichit de l’adjonction peu à peu d’un deuxième puis d’un troisième motif. L’éblouissant scherzo qui suit est une merveilleuse fête d’orchestre, avec ses foucades et ses changements d’éclairage. Pour conclure, le très brillant finale, le plus court des quatre mouvements, nous entraîne dans une bacchanale au tournoiement furieux, explosion d’une incessante folie rythmique. ■ Tendez l’oreille Les divers rythmes du premier mouvement ont fait dire à Richard Wagner que c’était là « l’apothéose de la danse ». Mais ne peut-on en dire autant de l’éblouissant finale ? Textes : Gilles Cantagrel 5
la direction d’orchestre Sascha GOETZEL chef d’orchestre Né à Vienne, Sascha Goetzel est directeur artistique © Alexander Kotschwar et chef principal de l’Orchestre philharmonique Borusan d’Istanbul et directeur artistique de la Fondation Music for Peace à Istanbul. P articulièrement recherché pour la direction d’opéra, il est invité par l’Opéra national de Vienne à diriger La Flûte enchantée et Don Giovanni de Mozart, Rigoletto de Verdi et Le Chevalier à la rose de Strauss, après le succès remporté par Les Noces de Figaro de Mozart en 2014, et Le Mariage secret de Cimarosa à l’Opéra national de Lorraine à Nancy. Il collabore avec des chanteurs tels que Plácido Domingo, José Carreras, Anna Netrebko, Renée Fleming, Joyce DiDonato, Joseph Calleja, Piotr Beczała, Juan Diego Flórez, Thomas Hampson et Michael Schade. Il enregistre trois disques (Onyx) avec l’Orchestre philharmonique Borusan d’Istanbul : le premier est consacré à des œuvres de Respighi, Hindemith et Schmitt, le second s’intitule Musique de l’ère des machines et le troisième donne à entendre Shéhérazade de Rimski-Korsakov et d’autres œuvres occidentales sous influence orientale. Des enregistrements avec l’Orchestre de chambre de Paris, Deborah et Sarah Nemtanu, avec l’Orchestre philharmonique Borusan d’Istanbul, Ksenija Sidorova et Nemanja Radulović, un double concerto avec Vadim Repin et Daniel Hope commandé par l’orchestre de Mark-Anthony Turnage, et la Symphonie fantastique de Berlioz enregistrée en direct au Musikverein de Vienne s’ajoutent à sa discographie extrêmement variée. Parmi ses récents concerts, citons ceux avec l’Orchestre national de France, les orchestres nationaux de Lyon et Bordeaux Aquitaine, l’Orchestre symphonique d’Israël ainsi qu’avec l’Orchestre philharmonique de Tokyo au Japon. Il se produit au Festival de Hong Kong, entreprend une tournée avec son orchestre à Essen, Ljubljana, Vienne et Zurich, et aux États-Unis avec l’Orchestre symphonique de l’Oregon. La première turque du Chevalier à la rose de Strauss, donné par de jeunes chanteurs turcs de l’Académie Borusan Vocal aux côtés de stars internationales, ainsi que Le Chevalier à la rose, Rigoletto et Don Giovanni à l’Opéra national de Vienne, figurent parmi les faits marquants de sa dernière saison. ■ 6
la soliste Momo KODAMA piano Née à Osaka, Momo Kodama étudie au Conservatoire national supérieur de musique © Marco Borggreve et de danse de Paris et suit, entre autres, les conseils de Tatiana Nikolaïeva, András Schiff et Murray Perahia. E n 1991, elle est la plus jeune lauréate du Concours international de musique de l’ARD de Munich. Elle est depuis invitée à se produire avec les Berliner Philharmoniker, le Boston Symphony Orchestra, le Bayerisches Staatsorchester, le NHK Symphony Orchestra, le NDR Hamburg, l’Orchestre de chambre de Paris, l’Orchestre philharmonique de Monte-Carlo, le Royal Liverpool Philharmonic Orchestra et l’Orchestre philharmonique de Radio France, sous la direction de Seiji Ozawa, Eliahu Inbal, Charles Dutoit, Kent Nagano, Lawrence Foster, Sir Roger Norrington et André Previn. Momo Kodama se distingue dans l’interprétation des œuvres majeures du xxe siècle français, en particulier celles d’Olivier Messiaen, qu’elle interprète en récital et en musique de chambre dans les grandes salles du monde entier (Musikverein, Wigmore Hall, Konzerthaus de Berlin, Muziekgebouw d’Amsterdam, Philharmonie de Paris, Théâtre des Champs-Élysées, Auditorium de Radio France, Tokyo City Opera) et dans de prestigieux festivals (Marlboro, Verbier, Tivoli, Schleswig-Holstein, Saint- Denis, La Roque d’Anthéron, Lucerne – dans ce dernier, elle crée le cycle des Études pour piano de Toshio Hosokawa). Elle enregistre deux disques pour ECM, l’un réunissant des œuvres de Ravel, Takemitsu et Messiaen, le second consacré aux Études de Debussy et de Toshio Hosokawa. Tous deux sont salués par la critique internationale, tout comme l’enregistrement du Concerto pour deux pianos de Martinu qu’elle réalise avec sa sœur Mari (Pentatone). Au Japon, Momo Kodama reçoit le prix Saji Keizo de la Fondation Suntory pour son engagement en faveur de la musique d’aujourd’hui. Avec le baryton Josep-Ramon Olivé et l’acteur Pascal Rénéric, elle crée, à La Bellevilloise à Paris, un programme en hommage à Debussy, Claude, es-tu là ?, repris en tournée en France et en Chine. ■ 7
trois questions à… Momo KODAMA Pourquoi avez-vous choisi de jouer ce concerto de Mozart ? Momo Kodama Ce concerto m’accompagne depuis longtemps puisqu‘il est le premier de Mozart que j’ai © Marco Borggreve joué. J’aime beaucoup son caractère très opératique. Mozart écrit d’ailleurs deux ouvrages lyriques, Les Noces de Figaro et Don Giovanni, peu de temps après sa composition. Le premier mouvement est très majestueux, très solaire, en ut majeur – une tonalité pure et joyeuse. Le deuxième mouvement est d’une grande amabilité, avec ses triolets immuables qui donnent le mouvement du début à la fin tout en traversant de nombreuses tonalités. C’est tout un voyage intérieur. Le dernier mouvement, très pétillant, est plein d’une joie de vivre caractéristique de Mozart. Je pense que ce concerto reflète la vie : c’est presque une « comédie humaine » ; chacun peut y retrouver tout un éventail des états d’âme qu’il traverse au quotidien. Et si l’on passe parfois par une certaine mélancolie, l’impression générale reste très positive. Mozart était comme cela : d’une façon très inattendue, il va toujours vers la joie. Il faut dire également que ce vingt-et-unième concerto est peut-être aussi le plus connu des concertos de Mozart. Tout le monde a pu l’entendre dans une salle de concert, dans une publicité ou au cinéma – le thème du deuxième mouvement a même été utilisé dans un film de James Bond ! Avez-vous un passage préféré ? Momo Kodama J’aime tout particulièrement, au milieu du premier mouvement, au moment du développement, le passage, assez court mais magnifique, où Mozart nous fait passer de la tonalité d’ut majeur au mineur. Le discours devient tout à coup très dramatique, pour quelques mesures seulement car Mozart revient tout de suite à la joie. Ce sont huit mesures, qui durent peut-être huit secondes mais qui sont extraordinaires. C’est toujours un miracle lorsque je joue ce passage, qui ne peut être né que du génie mozartien. Comment avez-vous travaillé avec l’Orchestre de chambre de Paris et Sascha Goetzel ? Momo Kodama Ce concert est ma première collaboration avec Sascha Goetzel, un chef que j’admire énormément, qui a grandi dans la musique de Mozart, Haydn et Beethoven – les trois compositeurs de ce concert. Je me réjouis de ce beau dialogue avec les musiciens de l’Orchestre de chambre de Paris, avec qui j’ai déjà 8
eu le bonheur de jouer de nombreux répertoires – et notamment le Concerto pour deux pianos de Mozart, avec ma sœur il y a quelques années. Ce concert va être très vivant, comme l’exige la musique de Mozart. L’Orchestre de chambre de Paris, de par sa formation, peut jouer aussi bien le répertoire symphonique – comme les tutti du début du concerto – que les dialogues plus intimes échangés entre instruments. Je pense vraiment que ce concerto est écrit pour une formation de chambre élargie, qui comprend le pianiste, le chef et chaque musicien de l’orchestre. Chacun a sa place dans les questions et les réponses qui le constituent. C’est très créatif. ■ 9
Orchestre de chambre de Paris Créé en 1978, l’Orchestre de chambre de Paris, l’un des orchestres de chambre de référence en Europe, franchit cette saison quarante ans d’existence. 10
A vec son directeur musical Douglas Boyd, il recherche l’excellence artistique et porte une nouvelle vision de la musique et de son rôle dans la cité. Communauté de quarante-trois artistes engagés à Paris, l’orchestre donne vie à quatre siècles de musique et s’attache à renouveler la relation entre un orchestre et sa ville. Depuis quarante années, l’Orchestre de chambre de Paris collabore avec les plus grands chefs et solistes, avec lesquels il poursuit la mise en valeur d’un vaste répertoire allant de la période baroque jusqu’à la création contemporaine, et défend une lecture chambriste originale. Innovant dans son rapport au public, il propose des expériences musicales participatives et immersives, et développe de nouveaux contenus digitaux. Sa démarche citoyenne revendique une volonté de partage et l’ambition de nouer des liens entre tous. Associé à la Philharmonie de Paris, l’Orchestre de chambre de Paris se produit également au Théâtre des Champs-Élysées et propose des concerts au Centquatre-Paris, à la cathédrale Notre-Dame, au Théâtre 13 et à la Salle Cortot. Les artistes associés à la saison 2018-2019 partagent la démarche artistique de l’Orchestre de chambre de Paris : Fabio Biondi, premier chef invité, accompagné du pianiste François-Frédéric Guy, du ténor Mark Padmore et du compositeur Arthur Lavandier. Au fil des concerts, l’orchestre s’entoure de chefs et de solistes renommés comme Sascha Goetzel, François Leleux, Emmanuel Pahud, Speranza Scappucci, Christian Tetzlaff, Lars Vogt, Alisa Weilerstein, et, plus que jamais, de grandes voix : Joyce DiDonato, Stéphanie d’Oustrac, Sonya Yoncheva. Il est présent dans des productions lyriques à l’Opéra-Comique et au Théâtre des Champs- Élysées. À la Philharmonie de Paris, il célèbre les cent cinquante ans de la mort d’Hector Berlioz avec L’Enfance du Christ et propose une orchestration inédite de ses mélodies irlandaises, un « Gala bel canto » qui réunit les étoiles montantes du chant mozartien, un Stabat Mater de Rossini mais aussi un week-end autour de la Syrie. Tourné vers l’international, l’Orchestre de chambre de Paris donne cette saison une importante série de concerts en Allemagne et en Espagne. ■ © Pierre Morales L’Orchestre de chambre de Paris remercie de leur soutien la Ville de Paris, le ministère de la Culture (Drac Île-de-France), les entreprises partenaires, accompagnato, cercle des donateurs de l’Orchestre de chambre de Paris, ainsi que la Sacem, qui contribue aux résidences de compositeurs. 11
les musiciens VIOLONS VIOLONCELLES CLARINETTES Deborah Nemtanu Benoît Grenet Florent Pujuila violon solo super soliste solo solo Philip Bride Étienne Cardoze Kevin Galy premier violon solo Livia Stanese Sarah Veilhan BASSONS Olivia Hughes François Girard solo Fany Maselli Nicolas Alvarez CONTREBASSES solo Jean-Claude Bouveresse Henri Roman Marc Duprez Eckhard Rudolph Sylvie Dusseau solo Gérard Maître CORS Caroline Peach Mirana Tutuianu co-solo Nicolas Ramez Guillaume Barli solo Akémi Fillon Pauline Lazayres Caroline Florenville Victor Haviez Eunjoo Lee FLÛTES Gilles Bertocchi Thibaut Maudry Pauline Vernet Marina Chamot-Leguay TROMPETTES solo Ignacio Ferrera Mena ALTOS Samuel Bricault solo invité Danka Nikolic Jean-Michel Ricquebourg solo invitée HAUTBOIS solo honoraire Sabine Bouthinon Ilyes Boufadden-Adloff Anna Brugger solo Aurélie Deschamps TIMBALES Guillaume Pierlot Claire Parruitte Nathalie Gantiez Léa Hennino solo CLAVECIN Aurélien Delage Mme Brigitte Lefèvre M. Nicolas Droin présidente du conseil d’administration directeur général Conseil d’administration, équipe administrative et technique sur orchestredechambredeparis.com 12
Partageons une philanthropie responsable et engagée C’est une vision philanthropique responsable et engagée que nous vous proposons avec accompagnato, le cercle des donateurs de l’Orchestre de chambre de Paris. Il a pour ambition d’entretenir une relation de partage et de proximité entre ses membres et l’orchestre tout en étant attentif aux évolutions et à la diversité de notre société contemporaine. Pour développer une programmation d’excellence à Paris et dans les plus belles salles du monde et favoriser l’accès à la musique de tous les publics, l’Orchestre de chambre de Paris a besoin de votre soutien. Rejoignez accompagnato et entrez dans une relation privilégiée avec l’Orchestre de chambre de Paris ! Plus d’informations sur orchestredechambredeparis.com rubrique « soutenez-nous » 13
Campagne de financement participatif Diriger c’est jouer ! Soutenez un projet de création musicale original et inédit ! « J’ai envie de partager cette aventure avec vous, le public, à travers cette commande participative inédite. » François-Frédéric Guy © C. Dourtre Vous êtes sensible à la création ? Vous souhaitez perpétuer aujourd’hui la grande tradition des commandes qui prévalait au XVIIIème siècle ? Vous souhaitez vous associer à la création de la première œuvre contemporaine pour orchestre de chambre en joué-dirigé ? François-Frédéric Guy, artiste associé de l’Orchestre de chambre de Paris, vous propose de rejoindre une aventure artistique exceptionnelle en vous impliquant dans la genèse et dans le soutien d’une création musicale confiée au jeune compositeur et ancien sociétaire de la Villa Médicis Aurélien Dumont. Grâce à cette campagne de financement participatif d’un nouveau genre, vous allez partager avec les artistes et à travers un journal toutes les étapes de cette composition jusqu’à sa création sur les scènes de l’Opéra de Limoges et du Théâtre des Champs-Élysées à Paris. Cette initiative est relayée par l’Orchestre de chambre de Paris, dont François-Frédéric Guy est artiste associé depuis trois ans, auquel se joint l’Opéra de Limoges. Ensemble, ils proposeront à leurs publics la création de cette nouvelle pièce, respectivement en octobre 2019 et en avril 2020. COMMENT ? Dès ce soir, soyez les premiers à rejoindre cette initiative ! Contribuez dès maintenant à cette commande inédite au compositeur Aurélien Dumont portée par Proarti, plateforme de mécénat participatif dédiée à la création artistique et à la découverte culturelle.
Pour participer, connectez-vous sur : www.proarti.fr/collect/project/diriger-cest-jouer/0 VOS DONS SERONT DÉMULTIPLIÉS ! En effet, avec son dispositif « Mise en œuvres » d’aide à la création, la SACEM contribue à cette aventure en abondant chacun de vos dons de 50 % de leur montant dans la limite de 5000 €. QUELS AVANTAGES ? DES CONTREPARTIES POUR UNE RÉDUCTION FISCALE PLONGER AU CŒUR DE LA INCITATIVE CRÉATION Ce projet hébergé par Proarti ouvre droit à une En devenant mécène de cette aventure, vous réduction fiscale : allez vivre au plus près la création, suivre étape • pour les particuliers assujettis à l’impôt par étape la naissance de l’œuvre et partager la sur le revenu (IRPP) : réduction d’impôt démarche des artistes. équivalente à 66 % du montant du don, Cinq seuils de dons – de 15 à 50 €, de 50 à dans la limite de 20 % du revenu imposable 100 €, de 100 à 250 €, de 250 à 500 € et au- (article 200 du Code général des impôts) ; delà de 500 € – ouvrent l’accès à une large • pour les personnes morales assujetties gamme de contreparties : à l’impôt sur les sociétés (IS) : réduction • mention du donateur dans le s d’impôt équivalente à 60 % du montant communications des orchestres partenaires ; du don, dans la limite de 0,5 % du chiffre • réception régulière d’un journal de la d’affaires HT (article 238 bis du CGI). création, dans lequel les artistes relateront les étapes de la composition jusqu’à la EN CONCERT création ; • dédicace du programme de salle de la Création de l’œuvre à Limoges et Paris 11 octobre 2019 création ; Opéra de Limoges • rencontre avec l’artiste ; Orchestre de l’Opéra de Limoges • invitation à la répétition générale ou au François-Frédéric Guy, piano et direction concert de création ; Reprises 12 et 13 octobre 2019 • copie manuscrite d’un extrait de la partition Avril 2020 dédicacée. Théâtre des Champs-Élysées, Paris Orchestre de chambre de Paris Ces contreparties privilégient souvent François-Frédéric Guy, piano et direction l’expérience de la rencontre avec l’artiste ou de la première écoute de la pièce.
les prochains concerts Jeudi 8 novembre – 20 h Théâtre des Champs-Élysées STÉPHANIE D’OUSTRAC CHANTE MOZART MOZART Musique de ballet pour Idomeneo « Voi che sapete » (Le nozze di Figaro) « Non ho colpa » (Idomeneo) « Parto, parto » (La clemenza di Tito) Symphonie n o 27 en sol majeur Interludes extraits de Thamos, König in Ägypten « Batti, batti, o bel Masetto » (Don Giovanni) « Mi tradì quell’alma ingrata » (Don Giovanni) Ch’io mi scordi di te?, air de concert, K. 505 Jonathan Cohen direction Stéphanie d’Oustrac mezzo-soprano Pascal Jourdan piano Jeudi 6 décembre – 20 h Théâtre des Champs-Élysées MARIE STUART DONIZETTI Maria Stuarda Speranza Scappucci direction Marc Barrard Lord Guglielmo Cecil Joyce DiDonato Maria Stuarda Jennifer Michel Anna Kennedy Licence entrepreneur de spectacle : 2-1070176 Carmen Giannattasio Elisabetta Ensemble lyrique Champagne-Ardenne René Barbera Roberto Sandrine Lebec direction du chœur Nicola Ulivieri Giorgio Talbot Coproduction Orchestre de chambre de Paris, Les Grandes Voix, Théâtre des Champs-Élysées #OCP1819 orchestredechambredeparis.com
Vous pouvez aussi lire