Le programme la musique nous rapproche - Mardi 30 octobre Théâtre des Champs-Élysées - Orchestre de chambre de Paris

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la musique
nous rapproche

le programme
Mardi 30 octobre
Théâtre des Champs-Élysées

                                  Momo Kodama
                                      —
                                    © Marco Borggreve

  orchestredechambredeparis.com
le concert
      Mozart romantique

                               HAYDN
              Symphonie n o 59 en la majeur « Le Feu »

                              MOZART
               Concerto pour piano n o 21 en ut majeur

                            — Entracte —

                           BEETHOVEN
                     Symphonie n o 7 en la majeur

                      Sascha Goetzel direction
                       Momo Kodama piano

          Durée du concert : environ 2 h, entracte compris

               Bonus numériques sur orchestredechambredeparis.com
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les œuvres
  QUOI ?                  Symphonie n o 59 en la majeur « Le Feu » , Hob.59
  QUI ?                   Joseph Haydn (1732-1809)

  OÙ ET QUAND ?           Création : 1768 ou début 1769, à Eszterháza (aujourd’hui Fertöd)

                          I. Presto, II. Andante o più tosto Allegretto, III. Menuetto,
  COMMENT ?
                          IV. Allegro assai

  QUELLE DURÉE ?          22 minutes

C
             ette symphonie, que l’on peine à dater avec précision, servit peut-
             être de musique de scène pour les représentations d’un théâtre
             de marionnettes. La pièce jouée s’appelait L’Incendie, et c’est sans
             doute ce qui lui valut son nom, « Le Feu », bien davantage que les
             divers incendies qui survinrent à cette époque.
Il n’y a d’ailleurs ici rien de dramatique qui pourrait évoquer un pareil événement,
tout au contraire. Car s’il y a le feu, ce serait plutôt dans le premier mouvement
que l’on pourrait l’entendre, avec les jaillissements imprévus de son thème
bondissant, prêt à tout enflammer. Le deuxième mouvement est marqué « allant,
ou plutôt allegretto » : tout en contrastes, il oppose des épisodes sombres, presque
tragiques, à des moments d’une grâce presque dansante, quoique parcouru de
quelques surprenantes brusqueries caractéristiques de l’imagination parfois
fantasque de Haydn. Le vigoureux Menuet qui suit fait éclater des sonneries
de cors, alors que le trio central, en mineur, est confié au murmure des cordes.
Et ce seront des fanfares de cors qui ouvriront l’étourdissant finale, emportant
l’orchestre dans un mouvement effréné, sans reprendre haleine. Que de feu
dans l’imaginaire de Haydn ! ■

                       Ces années-là
                       Quoiqu’il n’y sacrifie guère ici, Haydn entre alors
                       dans sa période Sturm und Drang, ce préromantisme
                       littéraire de langue allemande dont l’emblème sera
                       peu après le Werther de Goethe.

                                                                                             3
QUOI ?
                               Concerto pour piano et orchestre n o 21
                               en ut majeur, K. 467
      QUI ?                    Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791)

      OÙ ET QUAND ?            Création : le 10 mars 1785, à Vienne

                               I. Allegro maestoso, II. Andante, III. Allegro vivace assai
      COMMENT ?
                               Cadences de Radu Lupu

      QUELLE DURÉE ?           30 minutes

    A
                   nnée 1785. Mozart se trouve au sommet de sa gloire et travaille
                   avec ardeur. Vienne lui réclame sans cesse de nouvelles œuvres,
                   et ses concerts, ce que l’on nommait alors des académies, attirent
                   le plus grand nombre d’auditeurs, dont l’aristocratie qui lui fait
                   fête. Responsable de toute l’organisation de ses concerts, puisqu’il
    n’existe pas dans les villes d’orchestre permanent constitué ni de société de
    concerts, il a même dû créer une série en abonnement de six concerts ; et il
    s’est enorgueilli auprès de son père de ses cent cinquante abonnés, dont il lui a
    envoyé la liste, liste où l’on peut lire les grands noms de la noblesse viennoise.
    À l’issue de l’un de ces concerts de 1785, Leopold Mozart, qui séjourne à ce
    moment à Vienne, voit, comme il le rapporte à sa fille, l’empereur, le chapeau à
    la main, faire un signe à Wolfgang et s’écrier « Bravo, Mozart ! ».
    Deux concertos pour piano voient le jour coup sur coup en ce début d’année, tous
    deux devenus à juste titre très célèbres, deux œuvres parfaitement complémentaires,
    le tragique en ré mineur (no 20), en février, et celui-ci, rayonnant de lumière et
    d’émotion. Le manuscrit autographe porte de la main de Mozart, pour la partie
    soliste, la mention cembalo, clavecin. Une habitude, sans doute, car c’est bel et
    bien de piano qu’il s’agit ici, comme l’indiquait l’annonce parue dans la presse
    viennoise, précisant que le compositeur « interprétera un nouveau concerto pour
    piano et exécutera diverses improvisations sur un piano à pédales extrêmement
    grand ». Sans doute s’agit-il de cet instrument, avec pédalier, que le compositeur
    avait fait construire spécialement pour lui, et que pour ses concerts il faisait
    transporter d’un lieu à l’autre.
    Après un premier mouvement paisible et joyeux, c’est le fameux Andante. Sur les
    battues en sourdine des cordes va s’élever ce motif serein, si simple et bouleversant :
    instant de pure magie où le temps paraît suspendu. Rupture totale de climat
    avec le finale, un vigoureux rondo à trois couplets, d’une joyeuse désinvolture. ■

                 Bon à savoir
                 Le sublime deuxième mouvement du Concerto a été utilisé par le
                 cinéaste suédois Bo Widerberg pour son film Elvira Madigan, au point
                 qu’il n’est pas rare aujourd’hui de voir l’œuvre appelée de ce nom.
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QUOI ?                 Symphonie n° 7 en la majeur, op. 92
  QUI ?                  Ludwig van Beethoven (1770-1827)

  OÙ ET QUAND ?          Création : le 8 décembre 1813, à Vienne

                         I. Poco sostenuto – Vivace, II. Allegretto, III. Presto,
  COMMENT ?
                         IV. Allegro con brio

  QUELLE DURÉE ?         40 minutes

C
           urieux parcours : quatre ans après deux symphonies jumelles, la
           cinquième et la sixième, de structure atypique, voici deux nouvelles
           symphonies quasiment jumelles elles aussi, septième et huitième,
           qui toutes deux reviennent à des schémas plus traditionnels. Et il
           faudra attendre une douzaine d’années avant que ne soit créée la
neuvième, elle aussi complètement atypique.
Que la septième soit moins « nouvelle » que les deux précédentes n’en diminue
en rien la valeur. Si la prodigieuse et féconde imagination de Beethoven ne
brise pas ici les formes héritées au point où l’ont fait les deux précédentes,
elle n’en éclate pas moins. Long développement de l’introduction, Allegretto
inattendu en lieu et place d’un Andante ou d’un Adagio, prolifération des
rythmes, ivresse dionysiaque du finale : que de surprises fascinantes ! Après
ce premier mouvement aux épisodes contrastés, voici en seconde position un
Allegretto, quoiqu’on le joue parfois comme une marche funèbre, ce qu’il n’est
pas. Parcouru d’une rythmique très simple, obsessionnelle, il amplifie un motif
comme lentement issu du silence, qui s’enrichit de l’adjonction peu à peu d’un
deuxième puis d’un troisième motif. L’éblouissant scherzo qui suit est une
merveilleuse fête d’orchestre, avec ses foucades et ses changements d’éclairage.
Pour conclure, le très brillant finale, le plus court des quatre mouvements,
nous entraîne dans une bacchanale au tournoiement furieux, explosion d’une
incessante folie rythmique. ■

                         Tendez l’oreille
                         Les divers rythmes du premier mouvement ont fait
                         dire à Richard Wagner que c’était là « l’apothéose
                         de la danse ». Mais ne peut-on en dire autant
                         de l’éblouissant finale ?

                                                          Textes : Gilles Cantagrel

                                                                                      5
la direction d’orchestre
                                                      Sascha GOETZEL
                                                      chef d’orchestre

                                                      Né à Vienne, Sascha Goetzel est directeur artistique
                              © Alexander Kotschwar

                                                      et chef principal de l’Orchestre philharmonique
                                                      Borusan d’Istanbul et directeur artistique
                                                      de la Fondation Music for Peace à Istanbul.

    P
              articulièrement recherché pour la direction d’opéra, il est invité par
              l’Opéra national de Vienne à diriger La Flûte enchantée et Don Giovanni
              de Mozart, Rigoletto de Verdi et Le Chevalier à la rose de Strauss, après le
              succès remporté par Les Noces de Figaro de Mozart en 2014, et Le Mariage
              secret de Cimarosa à l’Opéra national de Lorraine à Nancy. Il collabore
    avec des chanteurs tels que Plácido Domingo, José Carreras, Anna Netrebko, Renée
    Fleming, Joyce DiDonato, Joseph Calleja, Piotr Beczała, Juan Diego Flórez, Thomas
    Hampson et Michael Schade.
    Il enregistre trois disques (Onyx) avec l’Orchestre philharmonique Borusan
    d’Istanbul : le premier est consacré à des œuvres de Respighi, Hindemith et
    Schmitt, le second s’intitule Musique de l’ère des machines et le troisième donne à
    entendre Shéhérazade de Rimski-Korsakov et d’autres œuvres occidentales sous
    influence orientale. Des enregistrements avec l’Orchestre de chambre de Paris,
    Deborah et Sarah Nemtanu, avec l’Orchestre philharmonique Borusan d’Istanbul,
    Ksenija Sidorova et Nemanja Radulović, un double concerto avec Vadim Repin et
    Daniel Hope commandé par l’orchestre de Mark-Anthony Turnage, et la Symphonie
    fantastique de Berlioz enregistrée en direct au Musikverein de Vienne s’ajoutent à
    sa discographie extrêmement variée.
    Parmi ses récents concerts, citons ceux avec l’Orchestre national de France, les
    orchestres nationaux de Lyon et Bordeaux Aquitaine, l’Orchestre symphonique
    d’Israël ainsi qu’avec l’Orchestre philharmonique de Tokyo au Japon. Il se produit
    au Festival de Hong Kong, entreprend une tournée avec son orchestre à Essen,
    Ljubljana, Vienne et Zurich, et aux États-Unis avec l’Orchestre symphonique de
    l’Oregon. La première turque du Chevalier à la rose de Strauss, donné par de jeunes
    chanteurs turcs de l’Académie Borusan Vocal aux côtés de stars internationales,
    ainsi que Le Chevalier à la rose, Rigoletto et Don Giovanni à l’Opéra national de
    Vienne, figurent parmi les faits marquants de sa dernière saison. ■

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la soliste
                                               Momo KODAMA
                                               piano

                                               Née à Osaka, Momo Kodama étudie
                                               au Conservatoire national supérieur de musique
                           © Marco Borggreve

                                               et de danse de Paris et suit, entre autres,
                                               les conseils de Tatiana Nikolaïeva, András Schiff
                                               et Murray Perahia.

E
         n 1991, elle est la plus jeune lauréate du Concours international de
         musique de l’ARD de Munich. Elle est depuis invitée à se produire avec les
         Berliner Philharmoniker, le Boston Symphony Orchestra, le Bayerisches
         Staatsorchester, le NHK Symphony Orchestra, le NDR Hamburg, l’Orchestre
         de chambre de Paris, l’Orchestre philharmonique de Monte-Carlo, le
Royal Liverpool Philharmonic Orchestra et l’Orchestre philharmonique de Radio
France, sous la direction de Seiji Ozawa, Eliahu Inbal, Charles Dutoit, Kent Nagano,
Lawrence Foster, Sir Roger Norrington et André Previn.
Momo Kodama se distingue dans l’interprétation des œuvres majeures du xxe siècle
français, en particulier celles d’Olivier Messiaen, qu’elle interprète en récital et en
musique de chambre dans les grandes salles du monde entier (Musikverein, Wigmore
Hall, Konzerthaus de Berlin, Muziekgebouw d’Amsterdam, Philharmonie de Paris,
Théâtre des Champs-Élysées, Auditorium de Radio France, Tokyo City Opera) et
dans de prestigieux festivals (Marlboro, Verbier, Tivoli, Schleswig-Holstein, Saint-
Denis, La Roque d’Anthéron, Lucerne – dans ce dernier, elle crée le cycle des Études
pour piano de Toshio Hosokawa).
Elle enregistre deux disques pour ECM, l’un réunissant des œuvres de Ravel,
Takemitsu et Messiaen, le second consacré aux Études de Debussy et de Toshio
Hosokawa. Tous deux sont salués par la critique internationale, tout comme
l’enregistrement du Concerto pour deux pianos de Martinu qu’elle réalise avec sa
sœur Mari (Pentatone).
Au Japon, Momo Kodama reçoit le prix Saji Keizo de la Fondation Suntory pour son
engagement en faveur de la musique d’aujourd’hui. Avec le baryton Josep-Ramon
Olivé et l’acteur Pascal Rénéric, elle crée, à La Bellevilloise à Paris, un programme
en hommage à Debussy, Claude, es-tu là ?, repris en tournée en France et en Chine. ■

                                                                                                   7
trois questions à…
                                                                Momo KODAMA

                                                   Pourquoi avez-vous choisi de jouer ce concerto
                                                   de Mozart ?
                                     Momo Kodama Ce concerto m’accompagne depuis
                                     longtemps puisqu‘il est le premier de Mozart que j’ai
                               © Marco Borggreve

                                     joué. J’aime beaucoup son caractère très opératique.
                                     Mozart écrit d’ailleurs deux ouvrages lyriques, Les
                                     Noces de Figaro et Don Giovanni, peu de temps après
                                     sa composition. Le premier mouvement est très
    majestueux, très solaire, en ut majeur – une tonalité pure et joyeuse. Le deuxième
    mouvement est d’une grande amabilité, avec ses triolets immuables qui donnent
    le mouvement du début à la fin tout en traversant de nombreuses tonalités. C’est
    tout un voyage intérieur. Le dernier mouvement, très pétillant, est plein d’une joie
    de vivre caractéristique de Mozart.
    Je pense que ce concerto reflète la vie : c’est presque une « comédie humaine » ;
    chacun peut y retrouver tout un éventail des états d’âme qu’il traverse au quotidien.
    Et si l’on passe parfois par une certaine mélancolie, l’impression générale reste
    très positive. Mozart était comme cela : d’une façon très inattendue, il va toujours
    vers la joie.
    Il faut dire également que ce vingt-et-unième concerto est peut-être aussi le plus
    connu des concertos de Mozart. Tout le monde a pu l’entendre dans une salle de
    concert, dans une publicité ou au cinéma – le thème du deuxième mouvement a
    même été utilisé dans un film de James Bond !

    Avez-vous un passage préféré ?
    Momo Kodama J’aime tout particulièrement, au milieu du premier mouvement,
    au moment du développement, le passage, assez court mais magnifique, où Mozart
    nous fait passer de la tonalité d’ut majeur au mineur. Le discours devient tout à
    coup très dramatique, pour quelques mesures seulement car Mozart revient tout
    de suite à la joie. Ce sont huit mesures, qui durent peut-être huit secondes mais
    qui sont extraordinaires. C’est toujours un miracle lorsque je joue ce passage, qui
    ne peut être né que du génie mozartien.

    Comment avez-vous travaillé avec l’Orchestre de chambre de Paris et
    Sascha Goetzel ?
    Momo Kodama Ce concert est ma première collaboration avec Sascha Goetzel,
    un chef que j’admire énormément, qui a grandi dans la musique de Mozart, Haydn
    et Beethoven – les trois compositeurs de ce concert. Je me réjouis de ce beau
    dialogue avec les musiciens de l’Orchestre de chambre de Paris, avec qui j’ai déjà

8
eu le bonheur de jouer de nombreux répertoires – et notamment le Concerto pour
deux pianos de Mozart, avec ma sœur il y a quelques années. Ce concert va être
très vivant, comme l’exige la musique de Mozart.
L’Orchestre de chambre de Paris, de par sa formation, peut jouer aussi bien le
répertoire symphonique – comme les tutti du début du concerto – que les dialogues
plus intimes échangés entre instruments. Je pense vraiment que ce concerto est
écrit pour une formation de chambre élargie, qui comprend le pianiste, le chef et
chaque musicien de l’orchestre. Chacun a sa place dans les questions et les réponses
qui le constituent. C’est très créatif. ■

                                                                                       9
Orchestre de chambre
     de Paris
     Créé en 1978, l’Orchestre de chambre de Paris,
     l’un des orchestres de chambre de référence en Europe,
     franchit cette saison quarante ans d’existence.

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A
                                vec son directeur musical Douglas Boyd, il recherche
                                l’excellence artistique et porte une nouvelle vision de
                                la musique et de son rôle dans la cité. Communauté
                                de quarante-trois artistes engagés à Paris, l’orchestre
                                donne vie à quatre siècles de musique et s’attache à
                   renouveler la relation entre un orchestre et sa ville.
                   Depuis quarante années, l’Orchestre de chambre de Paris collabore
                   avec les plus grands chefs et solistes, avec lesquels il poursuit la mise
                   en valeur d’un vaste répertoire allant de la période baroque jusqu’à la
                   création contemporaine, et défend une lecture chambriste originale.
                   Innovant dans son rapport au public, il propose des expériences
                   musicales participatives et immersives, et développe de nouveaux
                   contenus digitaux. Sa démarche citoyenne revendique une volonté
                   de partage et l’ambition de nouer des liens entre tous.
                   Associé à la Philharmonie de Paris, l’Orchestre de chambre de Paris
                   se produit également au Théâtre des Champs-Élysées et propose
                   des concerts au Centquatre-Paris, à la cathédrale Notre-Dame, au
                   Théâtre 13 et à la Salle Cortot.
                   Les artistes associés à la saison 2018-2019 partagent la démarche
                   artistique de l’Orchestre de chambre de Paris : Fabio Biondi,
                   premier chef invité, accompagné du pianiste François-Frédéric
                   Guy, du ténor Mark Padmore et du compositeur Arthur Lavandier.
                   Au fil des concerts, l’orchestre s’entoure de chefs et de solistes
                   renommés comme Sascha Goetzel, François Leleux, Emmanuel
                   Pahud, Speranza Scappucci, Christian Tetzlaff, Lars Vogt, Alisa
                   Weilerstein, et, plus que jamais, de grandes voix : Joyce DiDonato,
                   Stéphanie d’Oustrac, Sonya Yoncheva. Il est présent dans des
                   productions lyriques à l’Opéra-Comique et au Théâtre des Champs-
                   Élysées. À la Philharmonie de Paris, il célèbre les cent cinquante
                   ans de la mort d’Hector Berlioz avec L’Enfance du Christ et propose
                   une orchestration inédite de ses mélodies irlandaises, un « Gala
                   bel canto » qui réunit les étoiles montantes du chant mozartien,
                   un Stabat Mater de Rossini mais aussi un week-end autour de la
                   Syrie. Tourné vers l’international, l’Orchestre de chambre de Paris
                   donne cette saison une importante série de concerts en Allemagne
                   et en Espagne. ■

© Pierre Morales

                   L’Orchestre de chambre de Paris remercie de leur soutien la Ville de Paris,
                   le ministère de la Culture (Drac Île-de-France), les entreprises partenaires,
                   accompagnato, cercle des donateurs de l’Orchestre de chambre de Paris, ainsi
                   que la Sacem, qui contribue aux résidences de compositeurs.
                                                                                                   11
les musiciens
     VIOLONS                               VIOLONCELLES                          CLARINETTES
     Deborah Nemtanu                       Benoît Grenet                         Florent Pujuila
     violon solo super soliste             solo                                  solo
     Philip Bride                          Étienne Cardoze                       Kevin Galy
     premier violon solo                   Livia Stanese
                                           Sarah Veilhan                         BASSONS
     Olivia Hughes                         François Girard
     solo                                                                        Fany Maselli
     Nicolas Alvarez                       CONTREBASSES                          solo
     Jean-Claude Bouveresse                                                      Henri Roman
     Marc Duprez                           Eckhard Rudolph
     Sylvie Dusseau                        solo
     Gérard Maître                                                               CORS
                                           Caroline Peach
     Mirana Tutuianu                       co-solo                               Nicolas Ramez
     Guillaume Barli                                                             solo
     Akémi Fillon                          Pauline Lazayres
     Caroline Florenville                                                        Victor Haviez
     Eunjoo Lee                            FLÛTES                                Gilles Bertocchi
     Thibaut Maudry
     Pauline Vernet                        Marina Chamot-Leguay                  TROMPETTES
                                           solo
                                                                                 Ignacio Ferrera Mena
     ALTOS                                 Samuel Bricault                       solo invité
     Danka Nikolic                                                               Jean-Michel Ricquebourg
     solo invitée                          HAUTBOIS
                                                                                 solo honoraire
     Sabine Bouthinon                      Ilyes Boufadden-Adloff
     Anna Brugger                          solo
     Aurélie Deschamps                                                           TIMBALES
                                           Guillaume Pierlot
     Claire Parruitte                                                            Nathalie Gantiez
     Léa Hennino                                                                 solo

                                                                                 CLAVECIN
                                                                                 Aurélien Delage

                      Mme Brigitte Lefèvre                                 M. Nicolas Droin
                      présidente du conseil d’administration               directeur général

                             Conseil d’administration, équipe administrative et technique sur
                                          orchestredechambredeparis.com
12
Partageons une philanthropie
   responsable et engagée
C’est une vision philanthropique responsable et engagée que nous
vous proposons avec accompagnato, le cercle des donateurs de
l’Orchestre de chambre de Paris. Il a pour ambition d’entretenir une
relation de partage et de proximité entre ses membres et l’orchestre
tout en étant attentif aux évolutions et à la diversité de notre société
contemporaine.
Pour développer une programmation d’excellence à Paris et dans
les plus belles salles du monde et favoriser l’accès à la musique
de tous les publics, l’Orchestre de chambre de Paris a besoin de
votre soutien. Rejoignez accompagnato et entrez dans une relation
privilégiée avec l’Orchestre de chambre de Paris !

                       Plus d’informations sur
                 orchestredechambredeparis.com
                     rubrique « soutenez-nous »

                                                                           13
Campagne de financement participatif

              Diriger c’est jouer !
                   Soutenez un projet de création
                    musicale original et inédit !

                                            « J’ai envie de partager cette
                                            aventure avec vous, le public,
                                            à travers cette commande
                                            participative inédite. »
                                            François-Frédéric Guy

                             © C. Dourtre

  Vous êtes sensible à la création ?
  Vous souhaitez perpétuer aujourd’hui la grande tradition
  des commandes qui prévalait au XVIIIème siècle ?
  Vous souhaitez vous associer à la création de la première œuvre
  contemporaine pour orchestre de chambre en joué-dirigé ?
  François-Frédéric Guy, artiste associé de l’Orchestre de chambre de Paris, vous propose de rejoindre
  une aventure artistique exceptionnelle en vous impliquant dans la genèse et dans le soutien d’une
  création musicale confiée au jeune compositeur et ancien sociétaire de la Villa Médicis Aurélien
  Dumont.
  Grâce à cette campagne de financement participatif d’un nouveau genre, vous allez partager avec
  les artistes et à travers un journal toutes les étapes de cette composition jusqu’à sa création sur les
  scènes de l’Opéra de Limoges et du Théâtre des Champs-Élysées à Paris.
  Cette initiative est relayée par l’Orchestre de chambre de Paris, dont François-Frédéric Guy est
  artiste associé depuis trois ans, auquel se joint l’Opéra de Limoges. Ensemble, ils proposeront à
  leurs publics la création de cette nouvelle pièce, respectivement en octobre 2019 et en avril 2020.

  COMMENT ?
  Dès ce soir, soyez les premiers à rejoindre cette initiative ! Contribuez dès maintenant à cette
  commande inédite au compositeur Aurélien Dumont portée par Proarti, plateforme de mécénat
  participatif dédiée à la création artistique et à la découverte culturelle.
Pour participer, connectez-vous sur :
            www.proarti.fr/collect/project/diriger-cest-jouer/0

VOS DONS SERONT DÉMULTIPLIÉS !
En effet, avec son dispositif « Mise en œuvres » d’aide à la création, la SACEM contribue à cette
aventure en abondant chacun de vos dons de 50 % de leur montant dans la limite de 5000 €.

QUELS AVANTAGES ?
DES CONTREPARTIES POUR                               UNE RÉDUCTION FISCALE
PLONGER AU CŒUR DE LA                                INCITATIVE
CRÉATION                                             Ce projet hébergé par Proarti ouvre droit à une
En devenant mécène de cette aventure, vous           réduction fiscale :
allez vivre au plus près la création, suivre étape    • pour les particuliers assujettis à l’impôt
par étape la naissance de l’œuvre et partager la        sur le revenu (IRPP) : réduction d’impôt
démarche des artistes.                                  équivalente à 66 % du montant du don,
Cinq seuils de dons – de 15 à 50 €, de 50 à             dans la limite de 20 % du revenu imposable
100 €, de 100 à 250 €, de 250 à 500 € et au-            (article 200 du Code général des impôts) ;
delà de 500 € – ouvrent l’accès à une large           • pour les personnes morales assujetties
gamme de contreparties :                                à l’impôt sur les sociétés (IS) : réduction
 • mention du donateur dans le s                        d’impôt équivalente à 60 % du montant
   communications des orchestres partenaires ;          du don, dans la limite de 0,5 % du chiffre
 • réception régulière d’un journal de la               d’affaires HT (article 238 bis du CGI).
   création, dans lequel les artistes relateront
   les étapes de la composition jusqu’à la              EN CONCERT
   création ;
 • dédicace du programme de salle de la                  Création de l’œuvre à Limoges et Paris
                                                         11 octobre 2019
   création ;
                                                         Opéra de Limoges
 • rencontre avec l’artiste ;                            Orchestre de l’Opéra de Limoges
 • invitation à la répétition générale ou au             François-Frédéric Guy, piano et direction
   concert de création ;                                 Reprises 12 et 13 octobre 2019
 • copie manuscrite d’un extrait de la partition         Avril 2020
   dédicacée.                                            Théâtre des Champs-Élysées, Paris
                                                         Orchestre de chambre de Paris
Ces contreparties privilégient souvent
                                                         François-Frédéric Guy, piano et direction
l’expérience de la rencontre avec l’artiste ou de
la première écoute de la pièce.
les prochains concerts
  Jeudi 8 novembre – 20 h
  Théâtre des Champs-Élysées
  STÉPHANIE D’OUSTRAC CHANTE MOZART
  MOZART
  Musique de ballet pour Idomeneo
  « Voi che sapete » (Le nozze di Figaro)
  « Non ho colpa » (Idomeneo)
  « Parto, parto » (La clemenza di Tito)
  Symphonie n o 27 en sol majeur
  Interludes extraits de Thamos, König in Ägypten
  « Batti, batti, o bel Masetto » (Don Giovanni)
  « Mi tradì quell’alma ingrata » (Don Giovanni)
  Ch’io mi scordi di te?, air de concert, K. 505
  Jonathan Cohen direction
  Stéphanie d’Oustrac mezzo-soprano
  Pascal Jourdan piano

  Jeudi 6 décembre – 20 h
  Théâtre des Champs-Élysées
  MARIE STUART
  DONIZETTI Maria Stuarda
  Speranza Scappucci direction                      Marc Barrard Lord Guglielmo Cecil
  Joyce DiDonato Maria Stuarda                      Jennifer Michel Anna Kennedy             Licence entrepreneur de spectacle : 2-1070176

  Carmen Giannattasio Elisabetta                    Ensemble lyrique Champagne-Ardenne
  René Barbera Roberto                              Sandrine Lebec direction du chœur
  Nicola Ulivieri Giorgio Talbot
  Coproduction Orchestre de chambre de Paris, Les Grandes Voix, Théâtre des Champs-Élysées

                           #OCP1819
                 orchestredechambredeparis.com
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