Les 20 fiches du permis moto - Un aide-mémoire pour faciliter les révisions avant l'interrogation orale du permis moto

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Les 20 fiches du permis moto
   Un aide-mémoire pour faciliter les révisions avant l'interrogation
                      orale du permis moto

Fiche 1 : APPRENTISSAGE DE LA CONDUITE
2 façons d’apprendre : soit seul, soit avec un formateur
• apprendre seul présente 2 avantages un faible coût et peu de contraintes mais présente surtout de nombreux inconvénients : formation
incomplète, défauts non corrigés, chutes graves possibles.
• avec un formateur, le but de l’apprentissage sera une formation théorique qui prépare à la formation pratique, à savoir maîtriser la
moto, éviter les risques et avoir une conduite sûre sans se laisser surprendre.
• Le moniteur est là pour adapter l’enseignement, il explique, conseille, encourage et évalue. Il aide à surmonter les difficultés qui sont
notamment les nouvelles notions théoriques et techniques, l’impression de ne pas progresser et un sentiment de découragement

Les étapes de la formation
• Tout d’abord le livret de formation qui présente les objectifs du programme étape par étape et dans lequel on note ses acquis pour en
rien oublier et savoir quels points travailler
• Ensuite la maîtrise de la moto qui passe par les heures dites de plateau au cours desquelles on apprend à manier la moto pour circuler
en toute sécurité, càd prévoir les dangers et savoir y faire face
• les situations d’urgence nécessitent une réaction rapide précise et automatisée donc un apprentissage et des exercices adaptés.
• les différentes étapes de la formation sont :
1 maîtrise à allure lente
2 maîtrise à allure normale
3 choisir sa position sur la chaussée, franchir une intersection et changer de direction
4 circuler en condition normales sur route et en agglomération
5 connaître les situations présentant des difficultés particulières
• Aucune étape n’est à négliger car toutes contiennent les connaissances nécessaires pour bien progresser

Fiche 2 : APRES LE PERMIS
• Adaptation progressive de la conduite d’une moto car notre expérience est limitée à qq heures, à une moto unique et à des situations
peu diversifiées. Il va donc falloir découvrir peu à peu les nouvelles difficultés comme la nuit, le trafic, les intempéries et les situations
d’urgence, etc et pour cela il faudra avaler les km et se forger son expérience. Pour progresser sans danger une moto de moyenne
cylindrée sera plus adaptée
• Les risques liés au débutant sont surtout un cumul de risques tels que la vitesse, l’inexpérience, les automatismes plus fragiles, la
fatigue, s’adapter à la moto, etc
• la confiance en soi pour un débutant est importante à jauger, il faut prendre conscience de ses limites en respectant les limitations et
en augmentant sa marge de sécurité
• la première moto est celle dont on a pas l’habitude, une adaptation progressive est nécessaire afin de ne pas être surpris
• les échanges d’expérience permettent de confronter ses idées, de recevoir des conseils, de se faire une idée de sa future moto en
discutant avec des utilisateurs et de développer son expérience

Fiche 3 : FORME PHYSIQUE DU MOTARD ET CONDUITE
• Une bonne forme physique est la garantie d’une meilleure efficacité, bien conduire, c’est surtout bien voir, avoir des gestes précis et
être en forme donc reposé, calme et éviter l’alcool et les médicaments.
• la fatigue peut provenir de causes personnelles comme le manque de sommeil ou la mauvaise forme ou de causes externes comme la
météo, la circulation ou la faible visibilité. Les signes de fatigue sont la tête et les paupières lourdes, les crampes et les bâillements, la
position de conduite inconfortable
Les effets sont une vision et des gestes perturbés, un temps de réaction allongé et des phases de micro sommeil donc un risque
d’accident plus élevé
On peut éviter la fatigue, avant la conduite en préparant son itinéraire, en étant reposé, bien équipé et en ayant une alimentation
équilibrée. Pendant la conduite en faisant des pauses toutes les 2 heures, en respectant la vitesse et en ayant une bonne position.
• l’alcool est présent dans 32 % des accidents graves
l’infraction commence à partir de 0.25 mg/l d’air expiré (0.50 g/l de sang) sans atteindre 0.40 mg/l d’air : infraction = amende -6 pts +
suspension
le délit commence à 0.40 mg/l d’air expiré (0.80 g/l de sang). Délit = amende + retrait + prison éventuelle – 6 pts
les effets sont une vision et des gestes perturbés, un temps de réaction allongé, une prise de risque, de l’euphorie ou de l’agressivité

Fiche 4 : MOTO PRATIQUE, MOTO LOISIR
• 2 utilisations pour la moto : utilitaire pour les trajets et le travail et loisir pour les randonnées, les voyages, les concentrations et les
compétitions
• Les avantages de la moto sont un coût d’achat plus faible, une circulation plus facile, les sensations de liberté et l’image qu’elle
procure.
Les inconvénients sont une assurance plus chère, le transport de bagage est limité, l’achat d’équipement, les intempéries et les risques
plus élevés.
• comparatif moto-voiture : la moto est plus maniable mais est limité à un ou deux, l’équilibre instable, nous sommes plus vulnérables et
elle nécessite un équipement adapté. La voiture quant à elle permet le transport de passager et de bagages, elle procure une protection
contre les chocs et intempéries, par contre elle est plus encombrante et est soumise aux embouteillages.
• le sport moto se pratique sous licence et sur circuit, il est varié comme le tout terrain, la vitesse, l’enduro
Fiche 5 : CHOIX D’UNE MOTO
• 6 catégories
1 les utilitaires de petite et moyenne cylindrées pour un usage urbain qui sont peu coûteuses
2 Les tourismes de moyenne et grosse cylindrée destinées à la route et à l’autoroute possédant un équipement complet
3 Les trails légers et maniables destinés à la ville et aux chemins
4 Les sportives puissantes avec une position de conduite pas très confortable et demandant un pilotage exigeant
5 les customs utilitaire ou tourisme misant sur le look et la personnalisation
6 les tout terrain pour la compétition et le loisir vert
• les raisons d’un choix
l’achat est fonction de l’usage qu’on veut en faire, la moto doit être adaptée à ses besoins, à son expérience de conduite et au budget
dont on dispose
• le coût de la moto et son budget
il comprend le prix d’achat, les frais administratifs, mais aussi les frais d’utilisation (péages, carburant, assurance), l’entretien (vidange,
pneus, révisions,…), les équipements personnels et ceux de la moto et pour finir la dépréciation lors de la vente

Fiche 6 : LA MOTO ET SES RISQUES
• risques comparés de la moto et de la voiture
le risque d’accident corporel est 3 fois plus élevé.
-Premièrement, il est du à l’instabilité de la moto qui est fonction de la faible adhérence, des intempéries, des forces latérales, du
blocage de roue, des mouvements du passager et du mauvais dosage accélérateur/frein
-Deuxièmement, à cause de l’absence de carrosserie de laquelle découle les projections, un manque de protection et une fragilité
accrue lors de chocs
-Et troisièmement, une moto est moins visible qu’une voiture à cause de son faible encombrement, de ses accélérations plus vives et de
son éclairage moins performant
• l’équilibre est la résultante de force s’appliquant à la moto : effet gyroscopique source d’équilibre, les forces dynamiques liées au
déplacement, la force centrifuge, le vent latéral et l’adhérence
• les conséquences de l’absence de carrosserie par mauvais temps sont les risques de chute et la diminution des capacités visuelles et
physiques
les conséquences de l’absence de carrosserie en cas de choc sont le port impératif du casque et d’un équipement adapté.

Fiche 7 : EQUIPEMENT DE LA MOTO ET ENTRETIEN
• 2 raisons d’équiper sa moto :
premièrement pour l’agrément : un carénage, une tête de fourche, un porte bagage, un top case, des sacoches, un tablier et des
manchons, une montre, une radio
deuxièmement pour la sécurité : pare cylindre, pare carter, pare jambe, feux additionnels, dispositifs réfléchissants, rétroviseur droit,
signal de détresse, amortisseur de direction et un anti vol
• les modifications techniques sont soumises à l’autorisation du service des mines en cas de modification de moteur, type de
transmission, géométrie, diamètre des roues et side car
• vérif, entretien de la moto et sécurité :
avant le départ, vérifier la popreté des plaques et des feux, l’état des commandes, les pneus, les roues et les liquides
périodiquement, les freins, la transmission, les plaquettes, les disques, la direction et les suspensions

Fiche 8 : EQUIPEMENT DU MOTARD
• 3 raisons d’avoir un équipement :
1 une protection conter les intempéries : pluie, vent, projections, insectes, poussières et gravillons
2 une protection contre les chutes et les chocs pour limiter les frottements, les brûlures et les blessures
3 un équipement pour être plus visible donc des vêtements clairs avec des éléments réfléchissants
• quel équipement ?
tout d’abord celui obligatoire, donc le casque homologué. Viennent ensuite les autres équipements : cagoule, blouson ou combinaison,
ceinture de maintien, vêtement de pluie, gants et surgants, bottes et surbottes.
• Le casque doit être conforme aux normes NF ou E, il doit être moulé en plastique ou fibre de verre. 2 types de casques : les « jets » en
fibre de verre, légers et aérés mais protégeant moins et les « intégraux » protégeant mieux les tempes, le front, la nuque et le menton,
en contrepartie, ils sont plus sensibles à la buée, le champ visuel est rétréci et la visière est soumise aux rayures.
Le casque est personnel, il doit être adapté à la morphologie de chacun, acheté neuf et permettre le port de lunettes. L’entretien du
casque se fait conformément à la notice du fabricant, avec du savon et de l’eau. Il doit être changé en cas de choc.

Fiche 9 : PASSAGERS, BAGAGES
• il existe 2 types de passagers :
1 les habitués capables de se tenir et qui ne déséquilibrent pas la moto
2 les non habitués qui peuvent se crisper, faire des faux mouvements donc faire contrepoids et rendre instable la moto donc un risque
de chute
• les explications à donner aux habitués sont de lui rappeler les conseils d’installation, vérifier l’attache du casque et établir un code de
communication. Pour un non habitué, en plus de ceci, il faut adopter une circulation plus lente pour ne pas le surprendre, être encore
plus précis quant à l’installation (genoux, pieds, mains), bien lui dire de se tenir au démarrage et au freinage (cabrage et poussée) et
pour fini, préciser l’importance du regard notamment dans les virages.
• Les bagages doivent bénéficier en règle générale d’un arrimage soigné, être placé le plus bas possible pour ne pas modifier le centre
de gravité. Si possible utiliser des sacoches latérales ou un top case pour les transporter.
• Les conséquences du chargement sont qu’il augmente le poids et le volume de la moto, allonge les distances de freinage, déplace le
centre de gravité, augmente la garde au sol et augmente la prise au vent. Il y a donc nécessité de s’adapter en réduisant sa vitesse et
en prévoyant des trajectoires plus larges
• les réglages en fonction du chargement ont pour but de limiter les effets de la charge, il faut régler les amortisseurs et les phares,
augmenter la pression des pneus et régler la transmission.
Fiche 10 : VOYAGER – ITINERAIRE ET HORAIRE
• l’itinéraire varie selon le but recherché,
si on est pressé, on privilégiera les autoroutes et les grands axes plus rapides, en meilleur état et des services disponibles, en
contrepartie, le voyage est monotone, risque d’embouteillage et les autoroutes sont coûteuses.
Si on veut faire du tourisme, on profitera du réseau secondaire offrant la découverte et les paysages, attention toutefois à la visibilité et à
l’adhérence.
Quel que soit l’itinéraire choisi on le préparera à l’avance avec des cartes routières ou internet.
• les heures départ et d’arrivée sont à bien choisir.
L’heure de départ sera fonction du voyage, mais mieux vaut partir le matin car on est plus reposé ou à des heures creuses pour éviter le
trafic. Il faudra en dernier lieu tenir compte de la longueur du trajet et de la météo
L’heure d’arrivée ne se prévoit pas ou alors en prenant assez de marge pour tenir compte des impondérables comme le trafic, les
travaux ou les accidents
• Les étapes se préparent à l’avance pour savoir où s’arrêter où dormir et où manger, elles ne dispensent pas toutefois de s’arrêter au
minimum toutes les 2 heures pour faire des pauses et se détendre
• Les voyages en groupe nécessitent de voyager en petits groupes, minimiser les écarts de cylindrées et encadrer les motards
inexpérimentés. Un itinéraire sera planifié avant le départ et un point de rdv sera fixé, les consignes de sécurité seront rappelées, à
savoir respect des vitesses, distances de sécurité, rouler en quinconce, contrôler ses arrières et faire attention aux traversées des
agglomérations.

Fiche 11 : METEO : ETAT DE LA ROUTE
• il y a principalement 5 conditions atmosphériques difficiles : la pluie, le vent, le verglas, la neige et le brouillard
• chacune de ces conditions nécessite une adaptation de sa conduite
- par temps de pluie, diminuer sa vitesse, augmenter les distances de sécurité, conduire souplement, faire des pauses, avoir des pneus
et un éclairage en bon état et un équipement du motard adapté
- par temps de vent, diminuer sa vitesse, augmenter ses distances latérales, faire attention aux zones abritées et non abritées, tenir
fermement son guidon, faire des pauses régulière
- par temps de neige et de verglas, mieux vaut s’abstenir, sinon, rouler à allure lente, anticiper d’avantage, avoir des gestes souples et
faire des pauses très fréquentes.
- par temps de brouillard, il faut appliquer la règle des 3 V, si Visibilité < à 50 m alors Vitesse = 50 et laisser 50 mètres entre les
Véhicules. Nettoyer ses feux et sa visière, porter des vêtements adaptés, s’aider du marquage au sol et s’arrêter souvent
• Les info routières sont données par les médias et les services spécialisés, ils nous renseignent sur l’état du trafic, de la route et de la
météo, ces info sont à prendre en compte avant le départ
• Les conditions difficiles liées à la route sont le rainurage qui peut entraîner un guidonnage et la boue qui peut entraîner un défaut
d’adhérence, donc adapter son allure.

Fiche 12 : ROUTE DE NUIT
• les accidents de nuit sont 2 fois plus graves, ils sont dus à la vitesse, la faible visibilité, la fatigue, l’alcool, une plus grande prise de
risque, l’alerte donnée plus tardivement que le jour.
• Les précautions à prendre
- avant le départ sont de vérifier le bon état de fonctionnement et la propreté des feux, l’état de la batterie, avoir fusibles et ampoules de
rechange, un outillage adapté, une lampe de poche, une visière en parfait état càd non rayée et non teintée et des vêtements clairs et
réfléchissants.
- pendant le voyage, adapter son allure à la visibilité, utiliser son feu de route, en cas d’éblouissement il faut ralentir de suite et regarder
vers la droite, il faut utiliser ses appels lumineux au besoin et faire fréquemment pauses et arrêts
• les virages la nuit, la trajectoire n’est pas éclairée, il est difficile d’apprécier le rayon et la courbe du virage, cela peut masquer des
pièges, il faut donc adapter sa vitesse en ralentissant, prendre des marges sécurité suffisante

Fiche 13 : LA VITESSE
• la vitesse en mètre par seconde permet d’évaluer des petites distances, elle se calcule en multipliant par 3 le chiffre de dizaine, ainsi à
90 km/h, on parcours 27m/s
• la distance d’arrêt correspond à la distance de réaction + la distance de freinage, elle se calcule en multipliant le chiffre des dizaine par
lui même, ainsi à 90 km/h, la distance d’arrêt sera de 81 m
• le temps de réaction correspond au laps de temps qui s’écoule entre la perception d’un événement et l’action du conducteur :
vision+analyse+décision . le temps de réaction est d’1 seconde, mais il peut être allongé par la prise de médicament, d’alcool, par la
fatigue et les soucis
• la distance de freinage correspond à la distance parcourue pendant le freinage, elle varie en fonction de l’énergie cinétique, càd si la
vitesse est doublée, la distance de freinage est quadruplée. La distance de freinage varie aussi en fonction de l’état des pneu, de la
suspension, des freins, de l’état de la route et du savoir faire du motard (expérience)
• la force centrifuge est la force qui nous pousse vers l’extérieur d’un virage, elle varie avec le carré de la vitesse, le rayon du virage et le
poids de la moto
• le carré de la vitesse correspond à la vitesse x la vitesse (V²)
• l’impression d’aller vite ou non varie en fonction de l’accoutumance, de la monotonie et du défilement du paysage, le seul repère exact
est le compteur de vitesse.
Fiche 14 : LE FREINAGE
• le freinage est la distance parcourue entre la perception de l’obstacle et l’arrêt du véhicule.
• La distance d’arrêt correspond à la distance parcourue pendant le temps de réaction + la distance de freinage, elle peut varier avec la
forme physique et l’expérience, l’état de la route, des pneus, des suspension et des freins, de la technique de freinage et du carré de la
vitesse
• les pneus assurent l’adhérence, pour cela ils doivent être bien gonflés en bon état et bien équilibrés. Ils doivent être adaptés au terrain
et à la moto
• L’état de la route est primordial, il varie avec les conditions climatiques, l’entretien des routes, le trafic et les lieux en eux mêmes. L’état
de la route nécessite d’adapter en permanence sa vitesse pour ne pas être surpris en cas de freinage
• Le frein avant et le frein arrière sont deux commandes indépendantes, la répartition au moment du freinage est de 70 % avant et 30 %
arrière.
• les réaction de la moto suite à l’utilisation des freins sont :
Le frein avant engendre un transfert de charge qui fait plonger la moto en avant.
le frein arrière à un rôle de stabilisateur, son utilisation est plus délicate, nécessite un bon dosage.
Le freinage d’urgence nécessite de freiner des 2 freins tout en sollicitant en premier le frein arrière pour une meilleure adhérence et
éviter un blocage de roue.
• les causes du dérapage sont un dosage excessif des freins, un revêtement défectueux, une rétrogradation violente ou un manque
d’expérience, le dérapage peut survenir suite à un blocage de roues dus à un problème mécanique ou un mauvais dosage, la solution
consiste à détendre la pression pour retrouver sa motricité

Fiche 15 : STABILITE ET TRAJECTOIRE
• l’effet gyroscopique est le phénomène qui permet de maintenir la roue en équilibre, il augmente avec la vitesse, il s’oppose à
l’inclinaison et nécessite de contre braquer dans les virages. L’effet gyroscopique assure la stabilité de la moto mais cette stabilité
dépend aussi de la chasse (surface de la roue en contact avec le sol) et l’angle de chasse qui influent sur la maniabilité.
• la force centrifuge pousse la machine vers l’extérieur du virage, elle augmente en fonction de la vitesse (carré de la vitesse), de la
masse du véhicule et du rayon du virage. L’inclinaison en virage compense cet effet gyroscopique et la force centrifuge, l’inclinaison
n’est possible que si la vitesse est adaptée et que l’adhérence est suffisante.
• le contre braquage est une technique d’inclinaison qui consiste à pousser sur le guidon du côté du virage, le contre braquage s’utilise
aussi pour éviter les obstacles en basculant rapidement la moto d’un côté puis de l’autre.
• Les virages à moto :
La visibilité est le facteur essentiel pour adapter sa vitesse et choisir la trajectoire, il faut tenir compte de l’angle de la courbe, de l’état de
la chaussée, de la présence des usagers et d’obstacles potentiels.
La vitesse doit être adaptée au rayon, elle doit être fonction de la visibilité, de l’adhérence et de la masse de la moto, freiner et
rétrograder sont les maîtres mots de la vitesse en virage.
La trajectoire, on doit élargir en entrée de virage, regarder le point de corde puis vers la sortie, il faut solliciter la moto vers l’intérieur et
reprendre de la vitesse pour retrouver sa position initiale

Fiche 16 : LES MOTARDS VUS PAR LES AUTRES
• l’image des motards est variable, elle attire les jeunes et laisse un sentiments mitigés chez les autres car elle est dégradée par certains
comportements comme la vitesse et les accélérations qui surprennent, les slaloms et l’occupation des zones réservées irritent, les
bandes et les groupes rendent cette image marginale et le casque inquiète. En dernier lieu, les médias renforcent cette impression, le
stéréotype du blouson noir.
• Cette image évolue toutefois de façon positive grâce à une banalisation de la moto, elles sont de plus en plus nombreuses donc la
cohabitation est meilleure avec les autres usagers. L’accès à la moto s’est démocratisé, tout le monde y a accès, la formation est mieux
adaptée, et les pouvoirs publics ont pris en compte cette catégorie d’usagers. La mentalité des motard a aussi évoluée
• les nuisances peuvent être les suivantes :
- des bruits et de la fumée provoqués par des régimes moteurs élevés, les accélérations, les échappement et les antiparasites non
réglementaires ou défectueux
- des gênes occasionnées par la pratique dangereuse du slalom, la circulation en groupe et l’occupation des trottoirs.
- des dégradations de l’environnement (moto verte) avec le bruit et la fumée.
En cas d’infraction, on risque une amende et une immobilisation éventuelle de la machine

Fiche 17 : LE MOTARD ET LES AUTRES : LA REGLE DU JEU
• la réglementation est rendue nécessaire car des millions d’usagers circulent sur les routes, une règle du jeu doit donc être mise en
place. La connaître et la respecter permet de s’adapter aux autres. Mettre en pratique cette réglementation consiste à appliquer les
règles, respecter les autres usagers en ne gênant pas et en ne se faisant pas surprendre, pour cela l’expérience n’est jamais
négligeable.
• la réglementation propre à la moto est de porter obligatoirement son casque et de rouler en feu de croisement. Les débutants
apposeront le « A » réglementaire et rouleront aux vitesses adaptées.
Il est permis aux motards de remonter une file par la gauche, de stationner sans éclairage et de pousser sa moto sur la droite de la
chaussée
Il est par contre interdit de slalomer entre les véhicules, de circuler à deux de front, de remonter une file par la droite et de franchir des
passages à niveau fermés.
• l’équipement d’un moto se décompose en 3 points :
- les accessoires obligatoires qui sont 1 rétroviseur, 1 plaque, 1 silencieux, 1 antiparasite, 1 selle biplace ou 1 siège avec poignée de
maintien. Les pneus cloutés sont interdits
- l’éclairage et signalisation avant qui sont 1 feu de position, 1 feu de croisement, 1 feu de route, des clignotants
- l’éclairage et signalisation arrière qui sont 1 feu rouge, 1 feu stop, 1 éclairage de plaque, 1 dispositif réfléchissant et des clignotants
Fiche 18 : LE MOTARD ET LES AUTRES : QUELQUES RISQUES A CONNAITRE
Les statistiques indiquent que 2/3 des tués à moto circulaient sur des motos de plus de 125 cm3. les facteurs de risques sont
l’infrastructure, la machine et le conducteur
• Ne pas être vu ou être vu trop tard en effet la moto surprend souvent les automobilistes, pour diminuer ce risque il faut être mieux vu
donc allumer son feu de croisement, porter des vêtements clairs, avoir un dispositif réfléchissant et au besoin faire des appels lumineux
ou sonores. Il faut savoir mieux voir en recherchant les indices utiles notamment le regard des autres signe qu’ils nous ont vus, il faut
porter un casque équipé d’une visière propre et s’assurer que ses feux sont propres eux aussi.
• Les accélérations brutales surprennent et engendrent des erreurs d’évaluation, être surpris se produit souvent dans les circonstance
suivantes : le véhicule est en sortie de stationnement ou au démarrage à un stop pensant pouvoir s’insérer avant la moto, quand un
véhicule tourne à gauche et coupe la trajectoire du motard qui arrive en face ou qui le dépasse
• les changements de direction des autres peuvent surprendre lorsqu’ils freinent brutalement, ils n’utilisent pas leur clignotant pour
changer de direction, ils coupent la trajectoire de la moto, quand un véhicule en masque un autre
• les dépassements sont des manœuvres dangereuses, pour cela il faut s’assurer que la manœuvre est permise, contrôler que la voie
est libre, avertir les autres en étant vu et compris et respecter les règles de sécurité
• les virages doivent être abordés avec prudence, il faut adapter sa vitesse en fonction de la courbe et de la visibilité, de l’adhérence, de
l’état des pneus, du passager éventuel et de son expérience
• la marge de sécurité permet de ne pas être surpris et d’avoir le temps de réagir en cas de danger notamment derrière un véhicule,
dans des zones sans visibilité ou en dépassant

Fiche 19 : L’ASSURANCE
• les conséquences du défaut d’assurance sont que le conducteur doit indemniser lui même les tiers en cas de dommages corporels
et/ou matériels. Ces sommes sont trop élevées pour être payées par un individu, ce manquement est donc sanctionné par une forte
amende, une immobilisation du véhicule et une suspension du permis
• 2 types d’assurances :
Celle obligatoire dite « responsabilité civile » qui couvre le remboursement des tiers
Celles facultatives qui sont au nombre de 5 :
- la garantie « individuelle conducteur » qui couvre les risques corporels
- la garantie « dommage collision », en cas de collision avec un tiers, les dommages à la moto sont couverts
- la garantie « dommage tout accident ou tous risques » qui couvre tous les dommages, y compris ceux ou nous sommes seul dans
l’accident
- la garantie « vol-incendie » qui demande souvent une franchise et des équipements antivol
- la garantie « défense-recours » qui couvre les frais judiciaires en cas de problème
• le constat amiable est à remplir avec soin sur les lieux de l’accident, bien cocher et compter les croix, remplir toutes les rubriques, faire
un schéma, signer et faire signer par la partie adverse et ne plus rien modifier suite à ces signature
• les cas de refus de payer de l’assureur peuvent se présenter si l’assuré de remplit pas ses obligations qui sont principalement de payer
sa prime, de ne pas faire de fausses déclarations, d’avoir le permis et l’âge requis, porter son casque, porter ses lunettes ou lentilles,
pas d’alcool, ne pas modifier sa machine et ne pas prêter sa moto (sauf si c’est prévu au contrat)

Fiche 20 : ACCIDENTS
• le nombre de tués en moto est de 810 contre 5730 tous usagers confondus soit 14 %, les blessés sont de 12650 contre un total de
115900 soit 11 %
• les accidents de motos sont 4 fois plus fréquents et leur indemnisation 2 fois plus élevée
ils se répartissent ainsi 61 % en campagne, 17 % seul, majoritairement des hommes, le risque d’être tué est multiplié par 6 et 33 % des
accidents ont lieu la nuit
la gravité est accentuée par l’absence de carrosserie, les plus impliqués sont les plus de 125 cm3, les principaux facteurs sont la
vitesse, les fausses manœuvres, l’alcool, l’inexpérience, les manœuvres dangereuses et le non port du casque
la prise de risque intervient surtout avec la fatigue, les infractions, dans les virages ou les dépassements, aux intersections, lors de
circulation en file, en cas de conduite de nuit et avec la prise d’alcool.
• l’attitude à tenir en cas d’accident : le PAS
Tout d’abord s’arrêter pour
-Protéger pour éviter une aggravation de l’accident sauf si les secours sont déjà là, sinon utiliser ses feux de détresse
-Alerter en appeler la police ou la gendarmerie (17) et en donnant des information s précises sur le lieu, le nombre et l’état des blessés
ainsi que les véhicules concernés
-Secourir, pour cela il faut rassurer et couvrir les blessés, ne pas les déplacer et ne pas retirer leur casque
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