Les collections du Musée de l'Elysée Conservation, donations, acquisitions et valorisation
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Les collections du Musée de l’Elysée
Conservation, donations, acquisitions et valorisation
Elysée Lausanne Dossier de presse
Collections Elysée Lausanne Dossier de presse 2/12
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Les collections du Musée de l’Elysée
Sommaire
Chantier des collections
• Chantier de Jongh, projet pilote 3
• Aménagement des combles 4
Donations 2018
• Photographies de Yang Fudong 5
• Photographies de Laurent Elie Badessi 7
• Donation de livres de Kaspar Fleischmann 8
• Autres donations 8
Acquisitions 2018
• Œuvre monumentale de Pascal Convert 9
• Huit Polaroid 55 de Payram 9
• Autres acquisitions 9
Médiation autour du Fonds Chaplin
Kit d’exposition « Chaplin dans l’Histoire » 10
Partenaires et soutiens 11
Informations pratiques 12
Couverture : Espace de stockage des collections du Musée de l’Elysée, 2018 © Reto Duriet
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Chantier de Jongh, projet pilote
Fondé en 1868 par Edouard de Jongh (1823-1886), l’atelier de
Jongh est le plus important studio de photographie lausannois et
vaudois. Spécialisé dans la photographie de portrait à ses débuts,
il se diversifie sous l’égide de Gaston de Jongh (1888-1973) dès
les années 1920, notamment dans le domaine de la photographie
publicitaire et du reportage industriel.
Conservé au Musée de l’Elysée, le Fonds de Jongh se compose
de plus de 10 000 tirages, près de 300 000 négatifs sur verre et
sur support souple et d’un ensemble conséquent d’archives papier
(des carnets de commandes, des cartes de visite, des brevets,
de la correspondance, etc.). Il s’agit d’un patrimoine exceptionnel
par la richesse et la diversité de son contenu, mais également le
témoignage unique sur trois générations de photographes vaudois,
actives presque dès l’invention du médium.
Grâce au soutien de l’OFC et de Memoriav, le Musée de l’Elysée
a initié dès 2018 un chantier de traitement d’urgence de près
de 150 000 négatifs sur support souple du Fonds de Jongh. Ce
dispositif de traitement en chaîne, encore inédit au Musée de
l’Elysée, sert de projet pilote pour le chantier des collections à venir.
Depuis l’été 2018, un atelier de restauration est en effet installé
selon les normes de travail qui s’imposent. Il mobilise une équipe
de quatre restauratrices et d’une documentaliste. Par lot, les
négatifs sont répartis entre les restauratrices qui effectuent
le dépoussiérage, le report des informations – numéros de
commande du négatif (établis par de Gaston de Jongh), le type
de support souple, le stade de dégradation (1, 2, 3, 4) – sur les
nouvelles pochettes, puis le conditionnement dans des boîtes
de conservation. Celles-ci sont ensuite inventoriées par la
documentaliste qui établit les liens entre le négatif et les carnets
de commande. Cette étape cruciale permet non seulement de
dater et d’identifier le sujet du négatif, mais aussi de comprendre
le contexte de production. À terme, cet inventaire sera une source
d’informations précieuse mise à la disposition des chercheurs. Une
sélection est également effectuée en vue de la numérisation d’un
ensemble représentatif du fonds.
À PLATEFORME 10, les réserves du futur Musée de l’Elysée
assureront des conditions de conservation idéale pour les négatifs
sur support souple, qui nécessitent une température de stockage
inférieure que les autres supports photographiques : une réserve
froide à 6 °C a été spécialement conçue pour les accueillir en toute
sécurité.
Dépoussièrage d’un négatif souple en acétate de cellulose, chantier de Jongh, 2018 © Elisa Murcia Artengo
Archives de l’atelier de Jongh en partie reconditionnées, chantier de Jongh, 2018 © Elisa Murcia Artengo
Négatif en acétate de cellulose en état de détoriation avancée, chantier de Jongh, 2018 © Elisa Murcia Artengo
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Dès le 29 mai 2019
Aménagement des combles du musée pour le
chantier des collections en vue du déménagement
à PLATEFORME 10
Le déménagement vers PLATEFORME 10 est l’occasion pour le
Musée de l’Elysée d’initier un chantier de ses collections. Une des
étapes principales d’un tel projet est le récolement, autrement dit
la vérification de la présence physique des œuvres en fonction
des inventaires. Le récolement est aussi l’occasion d’établir à un
instant T un état des lieux d’une collection et le programme détaillé
des actions à mener sur plusieurs années pour assurer la bonne
conservation et la documentation de cette dernière.
Afin de mettre en valeur ce travail majeur, l’espace des combles
du musée sera réaménagé afin d’accueillir les visiteurs dès le 29
mai 2019, et leur permettre de suivre en temps réel l’avancée du
chantier. A partir de cette date, l’entrée au Musée de l’Elysée sera
d’ailleurs gratuite. L’espace du Studio, repensé pour l’occasion,
proposera une programmation autour des collections et de ce
chantier, en collaboration avec le LabElysée.
De par son ampleur – les collections du Musée de l’Elysée
comprennent plus d’un million de phototypes –, la préparation des
œuvres pour leur déménagement mobilisera toutes les équipes
du musée. L’organisation du travail se fera par projet, selon un
protocole soigneusement préparé. Il s’agit dans un premier
temps d’établir le mode opératoire du chantier des collections et
de définir son articulation avec le déménagement. Les actions à
mener rapidement pour assurer la sécurité des œuvres avant le
déménagement – afin de garantir une protection totale des œuvres
(dommages matériels et pertes) et d’éviter toute contamination des
nouveaux espaces de stockage (moisissure, poussière, etc.) – et
celles à mener sur un plus long terme sont ensuite établies. Si
déménagement et chantier des collections sont étroitement liés,
tous deux obéissent à une réalité temporelle différente : le premier
est soumis à une date butoir fixe, ce qui n’est pas le cas du second.
À PLATEFORME 10, les nouvelles réserves du Musée de
l’Elysée sont conçues pour garantir les conditions optimales
de conservation des œuvres, dans le respect des besoins des
différents types de supports photographiques. Le musée disposera
ainsi de trois réserves à climats différenciés : une réserve à
6 °C pour les négatifs sur supports souples, une réserve à 12 °C
pour les tirages couleur et une réserve à 18 °C pour les tirages
monochromes. Une amélioration qui nécessitera en amont un
travail de tri considérable, les différents supports ayant jusqu’à
présent été conservés tous ensemble. Enfin, le musée est depuis
plusieurs années confronté à un problème de place et dispose
actuellement de trois réserves extérieures. À PLATEFORME 10,
le volume des espaces de stockage sera triplé et l’ensemble des
œuvres pourra ainsi être réuni en un lieu unique.
Plan de l’aménagement des combles du Musée de l’Elysée pour le chantier des collections
L’un des espaces de stockage des collections du Musée de l’Elysée © Reto Duriet
Dans les collections du Musée de l’Elysée © Reto Duriet
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Donations 2018
Yang Fudong
par la Yuz Foundation
Le Musée de l’Elysée est heureux d’annoncer la donation
exceptionnelle des onze photographies qui composent la série
complète International Hotel réalisée par l’artiste chinois Yang
Fudong à Shanghai en 2010. Après avoir apporté un soutien financier
au musée dans le cadre de son déplacement à PLATEFORME 10,
la Yuz Foundation, créée par le collectionneur sino-indonésien Budi
Tek, est à l’origine de cette donation d’une valeur de 500 000 francs
suisses.
Né en 1971 à Pékin et vivant à Shanghai, Yang Fudong a suivi une
formation de peintre, avant de se consacrer à la photographie, à
la vidéo et au cinéma à partir de la fin des années 1990. Figure
majeure de la scène artistique asiatique, il aborde, de manière
symbolique et distanciée, les complexités de la société chinoise
contemporaine.
Tirant son vocabulaire formel du cinéma de la Nouvelle Vague,
du Shanghai des années 1930 ou des films noirs d’après-
guerre, Yang Fudong engage dans ses œuvres – photographies,
installations vidéo et films – un jeu subtil entre abstraction, rêve
et réel. Infusées de questions existentielles et psychologiques,
ses fictions photographiques plongent le visiteur dans une
atmosphère onirique et nostalgique où s’expriment les errances et
les questionnements d’une génération partagée entre modernité
et tradition. Ce qui intéresse l’artiste, c’est la beauté qui émane
du hasard qu’il capte grâce aux ajustements des caméras et aux
réactions subtiles des acteurs face à l’objectif. Toute l’attention du
spectateur se concentre sur l’expression des personnages, dont
les plus simples actions paraissent monumentales. Son travail
incite dès lors à un questionnement sur la réalité, la perception et la
sensation du temps. Au cœur de ses œuvres se révèle également
la désorientation de la jeunesse de son pays, tiraillée entre tradition
et mode de vie occidental, et la construction d’une identité
flottante, façonnée par la mythologie, la mémoire collective et le
vécu personnel.
Pour la série des onze photographies en noir & blanc
International Hotel, Yang Fudong s’est inspiré des moments où les
athlètes sont hors de l’eau lors des compétitions de natation. Il a
ainsi mis en scène ces instants d’attente, de joie ou de repos avec
des mannequins autour de la piscine Art déco de l’International
Hotel de Shanghai. Pour l’artiste, la série est comme un film,
chaque photographie représentant une séquence et imprimée
en grand format (180 x 120 cm). L’environnement, le stylisme
et l’allure des nageuses évoquent les « femmes modernes »
chinoises d’avant la Deuxième Guerre mondiale, qui posaient
pour les publicités, les calendriers ou les affiches de films et dont
les portraits stylisés ont contribué à l’émancipation féminine. À
la manière des modèles de l’époque, les jeunes filles sourient
à l’objectif ou font mine de réagir à une action se déroulant hors
cadre. Yang Fudong cherche donc à rendre compte des enjeux
complexes auxquels font face les nouvelles générations dans la
Chine actuelle.
De la série International Hotel © Yang Fudong / Courtesy Marian Goodman Gallery, New York
De la série International Hotel © Yang Fudong / Courtesy Marian Goodman Gallery, New York
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« Je suis très heureuse que la Yuz Foundation ait souhaité renforcer
son soutien au Musée de l’Elysée en faisant cette donation,
souligne Tatyana Franck. Cela nous permet de compléter notre
collection avec des œuvres exceptionnelles d’un artiste chinois
de renommée internationale, à la croisée entre photographie et
cinéma. La relation que le Musée de l’Elysée entretient avec le
collectionneur Budi Tek et le Yuz Museum témoigne des échanges
que nous souhaitons renforcer avec l’Asie, alors même qu’une
ambitieuse exposition autour du fonds photographique de Charlie
Chaplin vient d’être présentée à Shanghai. »
Dans le cadre de la valorisation de ses collections à l’étranger, le
Musée de l’Elysée a en effet coproduit une exposition avec le Yuz
Museum autour du fonds de photographies de Charlie Chaplin.
Cette exposition, présentée au Yuz Museum à Shanghai entre
le 8 juin et le 7 octobre 2018, révélait l’ampleur de la modernité
de Charlie Chaplin et le caractère profondément humain du
personnage de Charlot. Elle explorait les raisons de son succès
et mesurait le rôle que l’image photographique a joué dans la
prospérité de sa légende.
De la série International Hotel © Yang Fudong / Courtesy Marian Goodman Gallery, New York
Vue d’installation Marian Goodman Gallery
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Donations 2018
Laurent Elie Badessi
par la Galerie Trepper Takayama Fine Arts
A l’issue de l’exposition La Beauté des lignes. Chefs d’œuvre de la
collection Gilman & Gonzalez-Falla présentée au début de l’année
2018, Martha Takayama, directrice de la galerie Trepper Takayama
Fine Arts de Boston, a choisi d’offrir au musée deux tirages
de la série Skin du photographe français Laurent Elie Badessi
(1964). Female and Male on Wrinkles et Man’s Back, Horse’s
Back, toutes deux réalisées en 1996, viennent ainsi compléter la
section contemporaine des collections du Musée de l’Elysée, et
plus particulièrement l’ensemble consacré à la représentation
du corps, une thématique dont Laurent Elie Badessi est l’un des
représentants majeurs.
Né en France à Avignon, monté à Paris à l’âge de 18 ans et installé
à New York depuis le début des années 1990, Laurent Elie Badessi
est issu d’une famille de photographes depuis trois générations.
Sa grand-mère, Raymonde Feugère – collaboratrice aux studios
Harcourt au milieu des années 1930 – lui transmet son goût pour
la photographie, son culte de la beauté et les principes de la mise
en scène. Mais c’est avec son grand-père Miguel Angelo Badessi
– tireur de grande renommée pour les plus prestigieux studios de
la capitale de l’entre-deux-guerres comme Piaz, Saad, Lorelle ou
Manuel Frères – qu’il apprend tous les mystères et secrets de la
chambre noire.
Laurent Elie Badessi perfectionne ensuite son apprentissage à
l’Université de Paris VIII, où il bénéficie du savoir d’intervenants
prestigieux comme Jean-Luc Monterosso, Agnès de Gouvion
Saint-Cyr ou Philippe Salaün. Résidant aux États-Unis, il rencontre
le célèbre photographe Robert Mapplethorpe et travaille pour
la mode, notamment pour la maison Charles Jourdan. Depuis la
sortie de son livre Skin, en 2000, qui rassemble son travail sur le
nu, il consacre la majorité de son temps à un travail de recherches
personnelles. Son travail est dès lors régulièrement exposé à
New York, Los Angeles, Boston, Miami, Londres, Milan, Rome,
Paris, Nice, Monaco, Pékin, Kuwait City et Dubaï, et fait partie de
collections importantes comme The Buhl Collection, The Elton
John Collection, The Danforth Museum of Art ou encore le Musée
des Arts Décoratifs à Paris.
Laurent Elie Badessi, Man’s Back, Horse’s Back, Camargue, France, 1994 © Laurent Elie Badessi
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Donations 2018
Kaspar Fleischmann
Kaspar M. Fleischmann, né en 1945, est un collectionneur et
galeriste suisse, spécialiste de photographie de la première heure.
Après des études en Économie à l’Université de Saint-Gall et une
formation en Sciences informatiques à la Stanford University de
Californie, Kaspar Fleischmann étudie l’Éthnologie à l’Université de
Zurich et prend part à une expédition en Turquie afin de mener à
bien son travail de diplôme portant sur l’« Ethnological Field Work
with the Help of Photography ».
À Zurich, il fonde en 1979 la « Galerie zur Stockeregg », la première
galerie suisse consacrée à la photographie classique. Durant
quarante ans, tous les grands maîtres de la photographie mondiale
de la première moitié du XXe siècle y sont exposés. Kaspar
Fleischmann s’est toujours fortement impliqué dans la lutte pour la
reconnaissance de la photographie en tant qu’art et la valorisation
de son histoire. Il est en outre à l’origine de la création en 1991
du secteur « Photographie » d’« Art Basel » et est l’un des co-
fondateurs de l’AIPAD (Association of International Photography Art
Dealers) et son « Photography Show » à New York. Similairement,
l’apport de Kaspar Fleischmann à la création de « Paris Photo » est
considérable. Expert reconnu en la matière, il établit dès 2005 des
études en « Théorie et Histoire de la Photographie » à l’Université
de Zurich; une manière pour ce passionné de photographie
d’apporter un soutien conséquent à la formation et à la recherche
dans son domaine de prédilection. Grâce à sa générosité, les
étudiants peuvent maintenant obtenir des titres de Bachelor,
Master et Doctorats dans cette discipline.
En 2018, Kaspar Fleischmann fait au Musée de l’Elysée le grand
honneur de lui confier l’ensemble de la bibliothèque de travail qui a
accompagné sa pratique de galeriste. Cette donation d’envergure
compte plus d’un millier d’ouvrages monographiques et théoriques
dont chacun vient enrichir la bibliothèque spécialisée du Musée de
l’Elysée d’une belle manière.
Autres donations
• Jacques Berthet (1949, Suisse), archives de la série Vestiges
industriels, en complément des tirages déjà présents dans les
collections du Musée de l’Elysée. Donation du photographe
• Steeve Iuncker (1969, Suisse), un tirage de la série Betty, 1998.
Donation d’Antoine Bellwald – LE BOCAL, Genève
• Viktor Marutchenko, 2 tirages pris après la catastrophe de
Tchernobyl, 1986. Donation de Jacques Moser, Lausanne
• Steven Paul Whitsitt, trois tirages de la série Michael Jackson as
Chaplin. Donation du photographe
Bibliothèque du Musée de l’Elysée © Reto Duriet
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Acquisitions 2018
Pascal Convert
En mars 2016, le plasticien et réalisateur de films documentaires
Pascal Convert (1957, France) réalise des prises de vue en 3D des
falaises de Bâmiyân, qui abritaient les trois Bouddhas géants et
plusieurs fois millénaires ayant été détruits par les talibans en 2001.
Il obtient une image à l’échelle 1 du monument dont il choisit de
faire un tirage au platine-palladium, procédé datant de la fin du
XIXe siècle. Le résultat est une œuvre monumentale d’1 mètre 66
par 16 mètres 50, intitulée Panoramique de la Falaise de Bâmiyân,
Afghanistan, véritable « objet photographique dont les qualités
visuelles et tactiles sont celle d’une empreinte directe ».
Payram
À la suite de son exil forcé de son pays d’origine, l’Iran, en 1983,
vers la France, Payram (1959, Iran) abandonne l’écriture pour la
photographie et l’art du tirage. Vingt ans après, lors d’un voyage en
Syrie, il plonge dans l’univers des artisans syriens qui lui évoque
l’Iran de ses grands-parents. Les carrières de pierre à Latakia, le
bazar de métal à Damas et les savonneries d’Alep sont autant de
lieux qu’il capture au Polaroid 55 et qui constituent la série Syrie 55.
Huit Polaroid de cette série, réalisée entre 2002 et 2006, entrent
cette année dans les collections du musée.
Autres acquisitions
• Michael Ackerman (1967, Israël), Men, 2017, portfolio, Immanences
éditions Anne-Laure Buzot, Florent Fajole & Nicolas Peyre, éditeurs
associés
• Anonyme, un daguerréotype représentant Christophe Moehrlen
(1800-1871) et sa famille, 1847
• Israel Ariño (1974, Espagne), un tirage Sans titre, de la série
Atlas, 2012 ; trois tirages Sans titre, de la série La pesanteur du lieu,
2016 ; deux ambrotypes Les enfants centenaires, 2013 et
Les sœurs nécromanciennes, 2013
• Viktoria Binschtok (1972, Russie), Golden Horn & Golden Case,
2017, 2 tirages sur un cadre flottant
• Ben Cauchi (1974, Nouvelle-Zélande), Untitled, 2017, ambrotype
• Collection Paul Cottin, lot de livres de photographies pour enfants
• Mat Collishaw (1966, Grande-Bretagne), Vetri Rosa, livre d’artiste
édité par les éditions Take5, Genève, en cinquante exemplaires
• Feng Li (1971, Chine), White night in Paris, livre d’artiste,
autoédition, 2017
• Bertrand Gadenne (1951, France), La Vigne vierge, 1983,
installation photographique de projection (diapositive)
• Agnès Geoffray (1973, France), Les impassibles 3, 2018, tirage
• Ali Kazma (1971, Turquie), Recto Verso, livre d’artiste édité par les
éditions Take5, Genève, en 30 exemplaires
• Manon Lanjouère (1993, France), Demande à la poussière.
L’Empreinte du ciel, livre-objet réalisé par l’artiste
Pascal Convert, Revoir Bâmiyân, Carte Blanche à Pascal Convert au Musée Guimet © Courtesy Galerie Eric Dupont, Paris
Payram, 4 des 8 Polaroid 55 de la série : Syrie 55 © Payram, Courtesy Galerie Maubert, Paris
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Médiation autour du Fonds Chaplin
Kit d’exposition « Chaplin dans l’Histoire »
Mû par la volonté de faire connaître le Fonds photographique
Chaplin auprès d’un public d’adolescents, le Musée de l’Elysée
propose une démarche originale : les initier aux pratiques
muséales autour d’une sélection de photographies de deux films
phares du célèbre cinéaste, Les Temps modernes (1936) et Le
Dictateur (1940). L’activité proposée consiste en la création d’une
exposition temporaire par les élèves, au sein de l’école.
« Ce kit d’exposition se focalise sur l’étude d’une série de
photographies en résonance avec deux films fondateurs de
Chaplin », souligne Afshan Heuer, responsable de la médiation
culturelle et des publics au Musée de l’Elysée. « L’acquisition de
connaissances autour de ces deux œuvres phares permettra
aux élèves de mieux comprendre leur importance historique et
culturelle. À travers ce projet inédit, les élèves sont également
encouragés à développer des connaissances sur le Fonds
photographique Chaplin et à acquérir des clés de lecture et
d’analyse de photographies. Enfin, la création d’une exposition par
les élèves au sein de l’école invite les jeunes à découvrir le travail
effectué dans les coulisses d’un musée. »
Le kit d’exposition « Chaplin dans l’Histoire » mobilise
principalement deux types de sources : les films et les
photographies. Ces sources primaires représentent une
opportunité unique pour les élèves de mieux comprendre et
contextualiser cette période de l’histoire tout en saisissant
l’importance de la conscience sociale qui émerge de ce travail
cinématographique. L’expérience débute avec la projection des
films en classe. Les élèves sont ensuite amenés à observer,
classer et interpréter des photographies afin de questionner leurs
origines, leurs usages et leur sens. L’analyse des photographies
et la création d’un discours à destination d’une exposition sont au
centre de l’activité. La relation entre photographies et réalisations
cinématographiques est également interrogée, ainsi que l’histoire
du cinéma de la fin des années 1930, soit la période de transition
entre le muet et le parlant. Enfin, ce projet d’exposition en kit
permet de développer un œil critique sur une partie de l’œuvre
prolifique de Charles Chaplin.
Le kit d’exposition « Chaplin dans l’Histoire » est conçu pour les
enseignants des classes d’histoire, d’arts visuels et d’histoire de
l’art du secondaire II, mais peut également être adapté aux classes
du secondaire I. L’activité vise, en effet, en priorité les élèves du
gymnase mais peut aussi convenir à des classes du troisième
cycle qui se montrent motivées par les sujets traités dans le kit.
S’agissant d’une démarche pluridisciplinaire, il paraît nécessaire
de mettre l’accent sur des élèves plus âgés. Le kit est très riche,
abordant à la fois deux périodes cruciales de l’histoire du XXe
siècle et un ensemble de questions relatives au cinéma, à la
photographie et à la conception d’une exposition.
Le kit d’exposition « Chaplin dans l’Histoire » © Courtesy Musée de l’Elysée, Lausanne
Double page tirée du manuel pour les enseignants
Hynkel, dictateur de Tomainie, Le Dictateur, 1939-1940 © Roy Export Company Establishment, scan Cineteca di Bologna, courtesy Musée de l’Elysée, LausannePartenaires Partners
Collections Elysée Lausanne
Partner
Dossier de presse 11/12
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Le Musée de l’Elysée remercie ses précieux partenaires pour 2018
The Musée de l’Elysée thanks its valued partners for 2018
Partenaires
Das Musée de l’Elysée dankt seinen geschätzten Partnern für 2018
Le Musée de l’Elysée remercie ses précieux partenaires pour leur soutien en 2018-2019
Partenaire global Global Partner Global Partner
Partenaires privilégiés Preferred Partners Premiumpartner
Partenaires principaux Main Partners Hauptpartner
ab
Soutiens privés, mécènes et institutionnels Private Partners, Patrons and Institutional Partners Private Förderer, Mäzene
und Institutionen
Fournisseurs officiels Official suppliers Offizielle Lieferanten
Château
la Bâtie
VINZEL
Château
la Bâtie
VINZEL
Partenaires médias Media Partners MedienpartnerCollections Elysée Lausanne Dossier de presse 12/12
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Le Musée de l’Elysée
Reconnu à l’échelle internationale, le Musée de l’Elysée est l’un des
plus importants musées entièrement consacrés à la photographie.
Depuis sa création, il s’interroge sur la photographie et la fait
connaître grâce à des expositions innovantes, des publications de
référence et des événements ouverts à un large public.
Pôle d’excellence dans la conservation et la valorisation du
patrimoine visuel, le musée détient une collection unique de plus
d’un million de phototypes et d’une dizaine de Fonds et archives
complets, dont ceux de Charles Chaplin, René Burri, Nicolas
Bouvier, Ella Maillart ou Simone Weiss.
À l’horizon 2021, la Ville de Lausanne et l’État de Vaud verront trois
de leurs institutions culturelles emblématiques réunies sur un seul
et même site. Le Musée cantonal des Beaux-Arts, le Musée de
design et d’arts appliqués contemporains et le Musée de l’Elysée
prendront leurs nouveaux quartiers à quelques encablures de la
gare, sur le site des anciennes Halles CFF aux locomotives.
www.plateforme10.ch
Informations pratiques
Contact presse
Julie Maillard
+41 (0)21 316 99 27
julie.maillard@vd.ch
Adresse
18, avenue de l’Elysée
CH - 1014 Lausanne
T + 41 21 316 99 11
www.elysee.ch
Twitter @ElyseeMusee
Facebook facebook.com/elysee.lausanne
Instagram @ElyseeMusee
Horaires
Ma - Di, 11h - 18h
Fermé le lundi, sauf les jours fériés
Nocturne jusqu’à 20h le dernier jeudi du mois
Gratuité dès le 29.05.19
Jusqu’à l’ouverture du musée sur le site de PLATEFORME 10,
l’entrée au Musée de l’Elysée sera gratuite.
Le Musée de l’Elysée
est une institution
du Canton de Vaud
Musée de l’Elysée © Reto Duriet
Un musée deux musées, le bâtiment du Musée de l’Elysée et du mudac à PLATEFORME 10 © Aires MateusVous pouvez aussi lire
