Les écuries du Parc Duden Étude historique, architecturale et stratigraphique - Isabelle de Pange, Élisabeth Bruyns, Olivier Berckmans et Sophie ...
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Les écuries du Parc Duden Étude historique, architecturale et stratigraphique Isabelle de Pange, Élisabeth Bruyns, Olivier Berckmans et Sophie De Ridder Institut bruxellois pour la Gestion de l’Environnement Mars 2013 1
Sommaire 1. Le parc Duden. Survol historique ....................................................................................... 3 2. Les écuries .......................................................................................................................... 6 a. Contexte. Un domaine de conte de fée ............................................................................ 7 b. Les écuries : diverses fonctions en un même bâtiment ................................................. 11 c. Histoire et description des façades ................................................................................ 12 1. 1878 : construction d’écuries de style pittoresque..................................................... 13 Boiseries ........................................................................................................................ 17 Ferronneries ................................................................................................................... 18 2. Entre 1901 et 1911 : une annexe en bois de style Art nouveau ................................. 22 3. Fin des années 1930 ou années 1950 ou 1960 : rénovation de la partie habitable des écuries. .............................................................................................................................. 26 4. Année 1980 ? Percement d’une grande fenêtre en façade arrière ............................. 28 5. Date indéterminée : disparition du dispositif d’entrée de la cave.............................. 29 d. Des éléments de petit patrimoine disparus .................................................................... 31 e. Etude stratigraphique des boiseries et ferronneries ...................................................... 33 Boiseries ........................................................................................................................ 34 Ferronneries ................................................................................................................... 39 3. Conclusions ....................................................................................................................... 40 4. Fonds d’archives consultés et abréviations ....................................................................... 41 5. Bibliographie..................................................................................................................... 42 6. Crédits et remerciements ................................................................................................... 42 2
1. Le parc Duden. Survol historique Anciennement dénommé Kruisbosch ou Cruis bosch1, le parc Duden s’étend sur une superficie de plus de 23 hectares. Ce lambeau de forêt de Soignes appartenait sous l’Ancien Régime à l’abbaye de Forest. En 1797, sur ordre du Directoire, le Cruis Bosch est vendu en même temps que les autres possessions de l’abbaye. Le Cruis Bosch en 1890, par le géomètre Everaert (AGR, cartes et plans, 7912). En 1829, il est acquis par J.B. Mosselman et régulièrement appelé « Bois Mosselman ». Mosselman y fit construire une demeure de campagne néoclassique, encore debout à l’heure actuelle, avec entrée du côté de la chaussée de Bruxelles. 1 Pour l’histoire des lieux, se référer à VAN DER GOTEN, H., VOKAER, J.P., Le parc Duden, à Forest. Guide du Promeneur (Géologie, Histoire, Faune, Flore), sl., 1953. 3
Le parc est ensuite acheté en 1869 par Wilhem Duden2. Ce négociant en dentelles y fait construire, en 18733, un château, dont l’architecte est peut-être un certain Eduard Schwartz4. Croquis cadastral de 1875 montrant le château construit. Les écuries ne le sont pas encore. ACB. Ayant perdu son fils unique, Wilhem Duden choisit de léguer par testament la moitié de sa propriété forestoise au Roi Léopold II, dont il est un admirateur et un ami5. L’autre moitié revient à son épouse, Ottilie Duden, née Lührmann, ainsi que l’usufruit de la moitié léguée au Roi. Wilhem Duden meurt en 1894. En 1900, Léopold II fait don à l’État belge de sa nue-propriété Duden en même temps que d’autres biens qui constituent ce que l’on appelle la « Donation royale ». En 1905, Ottilie Duden décide elle aussi de léguer sa part à l’État, sous condition d’en faire un parc public du nom de « Parc Duden ». Léopold II décède en 1909. Ottilie Duden en 1911. 2 Wilhelm Friedrich Karl Ludwig Duden est né à Dortmund le 01.06.1824 et décédé à Ixelles le 23.05.1894. Son prénom est régulièrement francisé en Guillaume. 3 Les archives communales de Forest ne conservent pas cette demande de permis de bâtir. Ces archives, très lacunaires en ce qui concerne la propriété Duden, ne contiennent que trois demandes de permis à son sujet, l’une concernant les écuries (282/1878), les deux autres des murs et des haies (2219/1877, 415/1881). Par ailleurs, le château est renseigné au cadastre de 1875. Une lettre du 24.02.1916 fait mention de 1873 comme date de construction (AIMT). 4 Pour le nom de l’architecte, voir l’étude historique consacrée au parc Duden, écrite par Ann Voets (Out-Side), commanditée par l’IBGE et réalisée en mai 2010 (non publiée), p.6. 5 Les archives du Palais royal (Correspondances) conservent quelques lettres échangées entre Léopold II et W. Duden, qui montrent l’affection entre les deux hommes, tous deux frappés par le deuil d’un enfant. 4
Dès 1912, administré par la Donation royale, le parc est ouvert au public. Avant de prendre ses quartiers à Anvers, l'Institut des Maladies tropicales s'installe de 1913 à 1933 dans le château et les écuries6. Dans celles-ci loge le « préparateur » de l’école. Des nombreux courriers envoyés par le directeur de l’Institut, le Docteur Broden, aux administrateurs de la Donation royale, à qui appartiennent les bâtiments, et au Ministre des Colonies, dont l’Institut dépend, il ressort que ces constructions sont en mauvais état : infiltrations d'eau dues au mauvais état des toitures, façades du château menaçant ruine, installations électriques déficientes, insuffisance d'eau, difficultés de chauffage, etc7. Le château fut occupé de 1913 à 1933 par l’Institut de Médecine tropicale. AIMT. Après la Seconde Guerre mondiale, les écuries sont occupées par le gardien du parc, pour devenir voici quelques années le lieu de repos des gardiens et des jardiniers de l’Institut bruxellois de Gestion de l’Environnement, à qui la Donation royale a confié l’entretien et la gestion du parc voici six ans. Quant au château, il est investi en 1939 par l’Inraci, haute école de radio et de cinéma. 6 L’Institut a également à sa disposition un « petit pavillon au Nord-Est » et un « pavillon au Sud-Ouest abritant la batterie d’accumulateur et un moteur du gaz de ville ». Lettre du 22.05.1923 (AIMT) 7 L’Institut des Maladies tropicales, installé depuis 1933 à Anvers, conserve de nombreux documents d’archives sur la période Duden, ainsi qu’une quinzaine de photos anciennes. La plupart concerne le château. 5
2. Les écuries Deux cartes postales de la même période - la végétation est tout à fait comparable -, offrant un angle de vue un peu différent sur les écuries. Elles sont à dater entre 1913, installation de l’Institut de médecine tropicale, et 1923, date du cachet de la poste. 6
Carte postale ancienne, sans date. Ministère de la Région de Bruxelles-Capitale, Centre de documentation de l’AATL. Collection Belfius Banque © ARB-MRBC. a. Contexte. Un domaine de conte de fée Petit château miniature, les écuries du Parc Duden participaient d’une mise en scène ancienne du parc, largement disparue à l’heure actuelle et qui se faisait à grand renfort de « fabriques » et de petits pavillons en tous genres jalonnant les 23 hectares de la propriété. Certains auteurs8 ont souligné cette théâtralité pittoresque, cet univers inspiré des contes de Grimm, qui aurait été voulu par Duden et surtout par sa femme. En outre, l’impression de mystère était renforcée du vivant des Duden par le fait que leur propriété était interdite au public. Quelques photos anciennes témoignent de l’enchantement des constructions de jadis, pour la plupart démolies : 8 VAN DER GOTEN, H., VOKAER, J.P., Le parc Duden, à Forest. Guide du Promeneur (Géologie, Histoire, Faune, Flore), sl., 1953. Ces auteurs reprennent un texte plus ancien, publié dans L’Indépendance belge du 25 décembre 1939. 7
Parc Duden, pavillon datant de la fin du XIXe siècle (démoli). AIMT. Parc Duden, pavillon e pittoresque datant de la fin du XIX siècle (démoli). VAN DER GOTEN, H., VOKAER, J.P., Le parc Duden, à Forest. Guide du Promeneur (Géologie, Histoire, Faune, Flore), sl., 1953. 8
Au deuxième plan, l’ancienne forge où une cloche sonnait les heures de travail et de repos du personnel. Ce petit pavillon de la fin du XIXe siècle, au toit en pagode, a été démoli. Ministère de la Région de Bruxelles-Capitale, Centre de documentation de l’AATL. Collection Belfius Banque © ARB-MRBC. Ce pont rustique prenait place près de la « Chapelle », un bâtiment néogothique qui ne reçut jamais cette affectation mais qui abritait le logement du jardinier. Ces deux constructions ont également disparu. Ministère de la Région de Bruxelles-Capitale, Centre de documentation de l’AATL. Collection Belfius Banque © ARB-MRBC. 9
Dans le parc, Guillaume Duden avait fait placer une statue d’ange en mémoire de son fils décédé. Ministère de la Région de Bruxelles-Capitale, Centre de documentation de l’AATL. Collection Belfius Banque © ARB-MRBC. Vers l’avenue e Fauré, la conciergerie, probablement édifiée au début du XX siècle, est, avec les écuries et le château l’un des seuls vestiges des constructions pittoresques du parc. Ministère de la Région de Bruxelles- Capitale, Centre de documentation de l’AATL. Collection Belfius Banque © ARB-MRBC. 10
b. Les écuries : diverses fonctions en un même bâtiment Comme nous allons le voir dans les pages qui suivent, les écuries furent construites en 1878, et complétées entre 1901 et 1911 d’une annexe en bois. Avant de rentrer plus avant dans l’histoire et la description de ce bâtiment, il ne nous parait pas inutile d’en rappeler brièvement la ou plutôt les fonctions. À gauche de la tourelle, se trouve l’ancien logement pour domestique (concierge, cocher, jardinier ?), agrandi et transformé au cours du temps. Il se distribuait sur deux niveaux, desservis par un escalier en colimaçon prenant place dans la tourelle. Cet escalier desservait aussi, à l’origine, la cave, constituée de ce côté de deux berceaux parallèles. À l’arrière de ce logement, prenait place une remise à voitures ou engins horticoles. Entre 1901 et 1911, une annexe en bois fut construite à gauche pour agrandir l’habitation d’une pièce à l’étage et d’un garage pour automobile au rez-de-chaussée. L’ancienne remise fut elle aussi transformée en logement et probablement à l’époque dotée d’une cheminée (toujours existante). De l’autre côté (à droite) de la tourelle s’étendaient au rez-de-chaussée les écuries proprement dites, avec division intérieure en stalles. Faisant retour, un corps de bâtiment de plan rectangulaire abritait la remise à calèches et charrettes, ouverte par une large porte cochère en façade principale et une porte à double battant dans le mur-gouttereau. Il prend place sur une grande cave, accessible par une porte en façade arrière du bâtiment. Écuries et remise étaient surmontées, au premier étage, d’un fenil, accessible par l’escalier de la tourelle, mais aussi depuis l’extérieur par des lucarnes-gerbières, l’une (au moins) autrefois dotée d’une poulie. Le bâtiment et ses fonctions en un regard. Relevé par Tensen et Huon pour l’IBGE. 11
c. Histoire et description des façades Extrait du plan Urbis. ©CIRB 2012. Façade principale des écuries, avec vue vers le château. 12
Les écuries sont constituées à gauche d’un corps en bois de plan rectangulaire, qui vient se greffer à un grand volume en L, devancé en son centre d’une tourelle ronde. Seules la façade nord-ouest, tournée vers le château, et la façade nord-est ont reçu un traitement soigné. La façade vers l’avenue Victor Rousseau (au sud-est) ainsi que la façade latérale au sud-ouest sont beaucoup plus élémentaires. L’analyse des archives conservées ainsi qu’un examen attentif des structures et des décors permettent d’affirmer que le bâtiment a connu plusieurs transformations au cours du temps. Chronique. 1. 1878 : construction d’écuries de style pittoresque Les écuries sont construites sur demande de permis de bâtir de 18789. Bien que la demande conservée aux archives de l'urbanisme de Forest ne contienne plus aucun plan, nous pouvons toutefois affirmer grâce aux archives du cadastre et à l'analyse archéologique in situ que ce bâtiment était légèrement différent de celui que nous voyons à l'heure actuelle. L'annexe en bois n'existait pas ; à sa place devait se trouver une simple cour. Sur le pignon au nord-est, la fenêtre de l'étage, avec son balcon, n'existait pas non plus ; la façade était simplement percée au rez-de-chaussée d'une porte carrossable et d'une fenêtre. D’après ses mesures et son style, cette porte cochère était de même type que celle qui ouvre actuellement la remise. Son embrasure, quoique bouchée, et ses gonds sont encore bien visibles aujourd'hui à l’intérieur du garage. La porte en bois qui garnissait cette ouverture est en fait celle qui ferme actuellement l'annexe en bois, récupérée lors de la construction de celle-ci. L’écurie figure sur un plan cadastral de 1884, mais sans le volume de l’annexe, qui apparait comme une simple cour avec une minuscule construction au sud-ouest (latrines ? puits ? abreuvoir ?). ACB. 9 ACF/Urb. 282/1878. 13
Demande de permis de bâtir des écuries, signée par G. Duden et datant du 13.02.1878. Le dossier ne conserve pas de plans. ACF/Urb. Dans le garage, embrasure de l’ancienne porte d’une remise à voitures ou engins horticoles, bouchée lors la construction de l’annexe. À droite, détail de l’ancien gond. 14
La porte de l’annexe en bois (à gauche), identique à celle de la remise. Telles qu’elles apparaissaient à l’origine, tout comme dans leur état actuel, les écuries relèvent du style pittoresque d’inspiration gothique, conféré par les lucarnes en pavillon et la tourelle au profil particulièrement aigu, ainsi que par la polychromie de l’ensemble, résultant de l’utilisation de matériaux diversifiés et de couleurs affirmées. Les matériaux sont particulièrement soignés en façade principale et en façade nord-est. Les briques rouges, assez rustiques, qui forment la toile de fond de l’élévation, furent peintes à l’origine dans une couleur « sang de bœuf » et rehaussées de briques grises de même qualité peintes en noir. Le tout est enrichi de pierre blanche probablement issue du département de la Meuse en France (Savonnières ? Lérouville ?) et de pierre bleue probablement extraite d’une carrière hennuyère. Les joints, de couleur blanche ou grise suivant les endroits, étaient « beurrés », c’est-à-dire débordant largement sur les briques puis aplanis et retracés « en faux- joints » par deux lignes parallèles en creux , opération destinée à améliorer l’aspect des parements. Détail des matériaux entourant le jour d’imposte de la porte de l’écurie. On note leur diversité - ils résonnent remarquablement entre eux- et la polychromie renforcée par les briques peintes en rouge et en noir rehaussées de joints beurrés de couleur noire ou blanche. 15
Détail de l’angle entre la façade principale et la façade latérale nord-est. Celles-ci, majoritairement constituées de briques rouges, sont régulièrement scandées d’une double assise de briques noires/grises enserrant une assise de briques rouges. Les joints sont colorés en noir/gris quand ils entourent les briques noires et les briques rouges entre deux rangées de briques noires. Afin que le parement ait l’air le plus régulier possible, les joints sont tirés à la règle, tandis que les débordements de mortier sur les briques sont colorés dans la couleur des briques elles-mêmes. Les arcs des baies sont également rehaussés de briques grises/noires. Tous les joints se font en gris/noir. 16
Boiseries Les boiseries, largement présentes dans l’ensemble (portes, châssis et surtout lucarnes sur aisseliers), renforcent le côté pittoresque du bâtiment. Les châssis de fenêtres anciens sont conservés, à l’exception de ceux garnissant certaines lucarnes. Au rez-de-chaussée, les fenêtres à arc surbaissé du logis présentent un ouvrant sous un jour d’imposte fixe. Les châssis des fenêtres des écuries sont basculants. Enfin, les fenêtres à arc en plein cintre ainsi que les fenêtres de la remise ont un châssis dormant. Leur mouluration est de façon générale fort simple. Les portes se caractérisent par leurs planchettes disposées en écharpe, dans une structure cruciforme. Certaines portes ont été remplacées ou ajourées, comme celles des anciennes lucarnes gerbières, tout en respectant la composition initiale. La plupart des portes ont été rafistolées sans être complètement restaurées, ce qui les rend particulièrement inélégantes. Leur quincaillerie d’origine est manquante et a été remplacée par des poignées modernes. La porte cochère de la remise a perdu son mauclair, encore présent sur la porte de l’annexe. Porte menant à l’ancien logement. On remarque la planche récente qui consolide le bas de l’ouvrage et la poignée moderne. Les grilles en fer forgé qui protègent les vitres ont été noyées dans du mastic. 17
Ferronneries Plus ornementales que sécuritaires, des grilles en fer forgé ouvragé protègent les fenêtres. D’un dessin très élégant d’inspiration végétale, elles divergent dans leur composition suivant la forme de la baie dans laquelle elles prennent place. Celles de la tour et du pignon du fenil, qui ornent des baies à arc en en plein cintre, sont réduites à une simple tige ouvragée. Celles du rez-de-chaussée, qui prennent place dans les fenêtres à arc surbaissé du logement, scandent l’ouvrant principal et s’achèvent dans le jour d’imposte. Celles qui éclairent l’ancienne écurie présentent encore un autre dessin et font corps avec le châssis basculant. À noter qu’il n’y avait pas de grilles aux fenêtres de la remise. Certaines de ces grilles sont manquantes, en tout ou en partie, et mériteraient d’êtres refaites à l’identique. En façade principale, fenêtres jumelées éclairant l’ancien logement. La baie de gauche possède une grille quasi complète, à laquelle il ne manque que la traverse de gauche. La baie de droite est complète pour l’ouvrant, mais a perdu son motif en imposte. 18
En façade latérale, fenêtre du rez-de-chaussée. Grille de l’ouvrant manquante. Façade principale, l’une des fenêtres hautes de l’écurie. La grille est ici complète. La baie d’imposte surmontant l’écurie a perdu son vitrage et sa grille, probablement de même type que sur la photo précédente. 19
Une girouette en fer forgé ponctue la tourelle. Le « gonfanon »10 de celle-ci est abimé et est probablement en verre coloré. Des ancres métalliques ouvragées prennent place dans les pignons pour solidariser les façades aux toitures. Sur la cheminée de la façade latérale nord-est et au sommet de la façade- pignon de la remise, des ancres décoratives stylisent le D, probablement de Duden, en y enchâssant un motif rappelant une clef de sol. Ancre au chiffre D. Une pompe à eau est conservée en façade avant, en rapport direct avec la citerne qui se trouve devant les écuries. Elle date probablement de 1878. 10 Non accessible lors de cette étude. 20
Pompe à eau. À sa base, l’accès à la citerne entouré de pierre bleue. Sur la façade-pignon de la remise prend place une cloche. Celle-ci remonte probablement à l’ouverture du lieu en parc public. Comme à l’heure actuelle, le parc était fermé la nuit et la cloche en signalait probablement la fermeture. Cloche en façade-pignon de la remise, peut-être accrochée à la potence d’une ancienne poulie. 21
2. Entre 1901 et 1911 : une annexe en bois de style Art nouveau Probablement pour agrandir la partie habitable, autrefois limitée, dans la partie de gauche du bâtiment, à une pièce au rez-de-chaussée et à une pièce à l'étage éclairée de lucarnes, on édifie entre 1901 et 191111 une annexe en bois, partiellement adjacente à la facade-pignon. Dans la partie laissée libre de celle-ci, à l’étage, on perce une porte-fenêtre munie d’un balcon. L’annexe sert de garage au rez-de-chaussée et de pièce de vie à l’étage. Une fosse d’entretien de voiture est percée dans le sol du garage, de même qu’une citerne à eau de pluie. L’annexe se décline en un petit corps de bâtiment en bois de deux niveaux, sous toit plat, agrandi sur sa face arrière d’un volume plus bas de plan rectangulaire12. Ses façades sont structurées de poteaux rainurés, enserrant des hourdis de planchettes à rainures et languettes. Au rez-de-chaussée, les poteaux sont reliés entre eux par des traverses et portent des aisseliers. Une corniche saillante surligne le rez-de-chaussée, à modillons trilobés. Les aisseliers13 de la corniche terminale sont en coup de fouet. Croquis cadastral de 1911. ACB. La cour, que l’on voyait dans le croquis précédent (voir p.13) est remplacée par une annexe. On note aussi la présence d’un auvent sur la gauche, aujourd’hui disparu. 11 Ces deux dates nous sont données par les croquis cadastraux. Au vu du style de l’annexe, elles semblent tout à fait plausibles. 12 Le volume arrière présente des poteaux et des aisseliers d’origine, tandis que ses hourdis en planchettes sont récents et remplacent probablement des planchettes plus anciennes. 13 L’aisselier est une pièce de bois disposée de biais, portant le débordant d’un toit ou d’un auvent. En charpenterie, lien disposé en oblique, soulageant une pièce horizontale et portant sur une pièce verticale. Voir http://www.irismonument.be/fr.glossaire.definition.Aisselier.html 22
L’annexe. Bien que s’inspirant de certaines formes du bâtiment de 1878 (modillons trilobés, aisseliers), l’annexe en bois et la porte-fenêtre devancée d’un balcon relèvent clairement du style Art nouveau, alors en vogue. L’Art nouveau est particulièrement sensible dans le dessin très nerveux des consoles de la corniche terminale, de l’entablement de la porte-fenêtre ainsi que dans le tracé japonisant de la frise de cet entablement, du garde-corps du balcon et du soffite du balcon. 23
Consoles de la corniche terminale, de style Art nouveau. Entablement de la porte-fenêtre. 24
Garde-corps du balcon au tracé japonisant. Il a été remplacé récemment. Photos de mars 2013 à gauche, de 2009 à droite. 25
3. Fin des années 1930 ou années 1950 ou 1960 : rénovation de la partie habitable des écuries. Sans qu’il soit possible d’en avancer la date avec certitude, soit à la toute fin des années 1930 ou dans les années 1950 ou 1960, la partie logement des écuries a été transformée. La façade qui donne vers l’avenue Victor Rousseau n’a probablement jamais reçu aucun traitement décoratif. À l’époque de sa construction, en 1878, elle devait être plus opaque qu’à l’heure actuelle, percée seulement de quelques fenêtres oblongues à arc surbaissé et de demi- fenêtres donnant vers l’écurie. Cette façade n’était probablement pas peinte à l’origine, mais devait présenter comme la façade-pignon sud-ouest des briques rouges apparentes, relevées de quelques éléments en pierre bleue (seuils des fenêtres). Les modifications ont porté sur : - le percement d’une grande et d’une petite baie en façade arrière, sur appui en béton lavé et sous linteau en béton. Au rez-de-chaussée, la fenêtre de gauche, sur appui en béton lavé, a été percée à la toute fin des années 1930 ou durant les années 1950 ou 196014.. De cette période date également le placement d’une grille à la fenêtre qui la surmonte. La fenêtre de droite du rez-de-chaussée est beaucoup plus récente (voir infra). 14 L’usage du béton lavé apparait largement dans les années 1930 et se poursuit jusqu’ aujourd’hui. Nous pensons qu’il s’agit de la fourchette chronologique fin des années 1930-début des années 1960 car le départ de l’escalier (p.28), dont le placement date probablement du percement de la grande fenêtre de gauche à l’arrière (p. 26), est à situer stylistiquement entre fin 1930 et début 1960. 26
- Un nouveau cloisonnement de l’intérieur, et ce afin de créer des pièces de vie confortables. Le châssis ancien d’une fenêtre de l’arrière, disparue probablement à cette époque, a été récupéré pour garnir une baie de l’intérieur15. Cette baie prend place dans une cloison ajoutée entre 1930-1960, et permet de dispenser un éclairage naturel supplémentaire au hall d’entrée. - le placement d’une nouvelle cheminée au nord-est. - la modification de la terminaison de la cheminée existant au nord-est (plateau en béton lavé). - La création d’un jardin avec rocaille en façade arrière. - Le percement d’un accès intérieur du logement vers les écuries. - la modification du dispositif d’accès aux caves. Sous l’ancien logement, prennent place deux caves en berceau surbaissé, auxquelles on accédait autrefois par l’escalier tournant dans la tourelle, celui-ci desservant à la fois la cave et le grenier. Pour des raisons inconnues, et probablement lors de la rénovation et de l’agrandissement du logement à la fin des années 1930 ou dans les années 1950 ou 1960 (comme le montre le départ de l’escalier actuel, au rez-de- chaussée, de style Art Déco), cet escalier a été amputé de sa partie vers les caves. Un autre escalier a été percé, demandant un gros travail de reprise en sous-œuvre en béton, et permet aujourd’hui d’accéder aux caves. 15 Nous pensons, mais sans preuve vu que nous n’avons pas retrouvé les plans de la façade arrière, que ce châssis est issu d’une baie disparue de la façade arrière, au profit d’une des deux grandes baies actuelles. Deux fenêtres anciennes de ce type et possédant encore leurs châssis anciens, percent encore actuellement la façade arrière au-dessus de la cave (voir photo du bas p. 30). 27
Actuellement, l’escalier démarre du rez-de-chaussée, alors qu’il partait à l’origine de la cave. On note le départ de rampe qui n’est pas cohérent avec les balustres originels. 4. Année 1980 ? Percement d’une nouvelle grande fenêtre en façade arrière pour éclairer le logement. Il s’agit de la fenêtre de droite. Celle-ci est dotée d’un châssis en bois exotique, souvent utilisé à partir des années 1970-1980. Elle s’appuie sur un fin seuil en pierre bleue, scié mécaniquement. La fenêtre qui la surmonte en entablement, avec seuil en briques sur chant, date très probablement de l’époque de la construction (1878). 28
5. Date indéterminée : disparition du dispositif d’entrée de la cave Sous l’ancienne remise, du côté sud-ouest, prend place une vaste cave sous voussettes de briques, accessible en façade arrière par une porte à double battant. Elle est éclairée de trois vastes fenêtres hautes à meneau, dont deux sont aujourd’hui bouchées de détritus, et de deux soupiraux. Cet espace, facilement accessible par l’extérieur du fait de sa grande porte, largement ajouré et aéré, servait très probablement de lieu de stockage. Il semble évident qu’une rampe permettait d’y accéder avec des brouettes ou des charrettes à bras. Bien qu’il n’en subsiste rien aujourd’hui, cette rampe devait, en toute logique, descendre en ligne droite depuis le nord-est en longeant toute la façade arrière. À gauche de la porte de la cave, la maçonnerie de fondation est apparente et appelle peut-être la présence d’un muret pour soutenir les terres de ce côté. Il parait évident aussi que la façade latérale sud-ouest était dégagée jusqu’à hauteur de l’appui des fenêtres jumelées de la cave ; elle était probablement soit devancée d’un glacis, soit d’une cour anglaise. De façon générale, des sondages permettraient de retrouver les traces de ces anciens dispositifs. Façade sud-ouest. Derrière le compost, bouchée de détritus, se cache une fenêtre haute éclairant la cave. Sa voisine de droite, bien qu’également bouchée, est encore perceptible à l’arc qui la surmonte. 29
Façade arrière, actuellement peinte et probablement en briques apparentes à l’origine. Les trois fenêtres qui percent la cave sont sur le modèle de celle-ci ; jumelées, à arc surbaissé, elles sont séparées entre elles par un meneau en pierre bleue ouvragé et coiffées d’un arc de décharge. La porte, à arc surbaissé également, est d’une largeur suffisante pour laisser passer un charroi à bras. Elle devait certainement être précédée d’une rampe, dont il ne reste pas de trace à l’heure actuelle. Les baies étaient munies de grilles élémentaires sous forme de simples tiges. 30
d. Des éléments de petit patrimoine disparus - Un auvent en façade-pignon sud-ouest : Sur le plan cadastral de 1911 figure un auvent, accolé au pignon sud-ouest. Il apparait encore sur le croquis cadastral de 1937. Il était probablement en appentis. Un trou d'ancrage de poteau encadré de pierre bleue est toujours visible au sol, à 2 mètres environ de la façade. Des trous d’ancrage sont également visibles sur cette façade. D'après sa représentation cadastrale, il s'agit probablement d'un auvent vitré. Façade latérale sud-ouest. À gauche, trou d’ancrage cerclé de pierre bleue qui amarrait probablement un auvent. Trace de trous d’ancrage de part et d’autre de la porte. Croquis cadastral de 1937. L’auvent y figure encore. 31
- Un auvent en façade principale, entre l'entrée de l'écurie et celle de la remise, directement sous la frise de l’entablement. Cet auvent n'est représenté sur aucun plan cadastral, mais apparaît sur des photographies anciennes. Vitré, en appentis, il devait reposer sur des consoles, bien qu’aucune trace d’ancrage n’apparaisse actuellement. Détail d’une carte postale à dater entre 1913 et 1923 (la voir dans son entièreté p.6). Collection APEB. Détail d’une carte postale de même époque que la précédente (la voir dans son entièreté p.6). AIMT. - Des tuiles faitières ornementées. Sur les photographies anciennes, le faîte du toit est rehaussé de tuiles faitières ornementées ou d’une mince balustrade de faitage, sans qu’il soit possible d’en déterminer avec précision le motif décoratif. 32
Détail de la même carte postale que la précédente. On devine sur le faite du toit des tuiles ornementées qui devaient accentuer encore la verticalité générale et l’aspect « conte de fée » de l’écurie. Collection APEB. e. Etude stratigraphique des boiseries et ferronneries 16 Localisation des sondages effectués. Divers sondages ont été réalisés sur les boiseries et ferronneries de l’annexe. Il s’agit toutefois d’une première étude, dont les résultats mériteraient d’être complétés par d’autres examens afin d’éclaircir certaines questions qui subsistent. Nous n’avons notamment pas eu accès à la fenêtre précédée d’un balcon en façade-pignon en façade nord-est, ni aux corniches de l’annexe et du bâtiment principal. Les sondages effectués laissent apparaître une succession de couches de peinture verte et brune, couches dont le nombre varie d’un endroit analysé à un autre. Selon nous, les couleurs mises au jour ne peuvent pas servir de références précises dans le cadre de l’établissement d’un cahier des charges pour la restauration du bâtiment. En effet, une fois exposées à la lumière, ces couleurs se sont altérées et ne donnent plus une image fidèle des teintes utilisées à l’origine. Elles peuvent toutefois servir de base de discussion pour le choix d’une couleur nouvelle. 16 Les examens stratigraphiques ont été réalisés par Sophie De Ridder. 33
Boiseries Avant de présenter leur couleur verte actuelle, les boiseries ont été peintes en différentes nuances de brun. Parmi celles-ci, un brun « caramel », dont la référence NCS se situe entre S 5040-Y30R et S 5030-Y30R, se retrouve sur le châssis de la fenêtre à droite de l’annexe (SD4), sur la porte cochère de l’annexe (SD1 et 2), et sur un montant au premier étage de l’annexe (SD5). Cette couleur, qui imite un bois verni, pourrait être la première teinte de finition commune aux boiseries de l’annexe, une deuxième étant le vert. No et Photo Couleurs relevées emplacement du sondage SD4 : châssis 8-vert actuel fenêtre à 7-vert pomme droite de 6-vert anglais l’entrée : stratigraphie 5-brun caramel de référence 4-brun clair-beige des boiseries 3-brun foncé du bâtiment 2-brun caramel 1-beige-gris 0-bois SD1 5-vert actuel porte cochère 4-vert anglais sur vert bleu 3-brun caramel 2-brun taupe 1-brun foncé chocolat 0-bois 34
SD2 8-vert foncé porte cochère, 7-vert anglais mauclair 6-vert 5-brun caramel 4-brun taupe 3-fine couche brun chocolat 2-fine couche brun chocolat sur brun clair 1-brun foncé 0-bois SD5 4-vert actuel montant en 3-vert anglais haut 1er étage 2-brun caramel 1-beige 0-bois Sur la paroi latérale de l’annexe, les traces laissées par le sablage de graffitis révèlent la présence, sous la peinture verte actuelle, d’un faux appareil de briques à joints blancs, vraisemblablement présent depuis la construction de l’annexe. Pour réaliser ces fausses briques, a été appliquée une couche uniforme de rouge, sur laquelle ont été tracés de faux joints blancs. Paroi latérale de l’annexe. Polychromie à motifs de fausses briques. 35
Détails de la photo précédente. Ci-dessous, joint blanc visible sous la peinture verte actuelle. 36
À l’origine, l’annexe devait donc avoir une physionomie approchant de la reconstitution ci- dessous. Essai de reconstitution de l’annexe telle qu’elle se présentait lors de sa construction entre 1901 et 1911. Reconstitution : François Poncelet. Cet appareil de fausses briques semble avoir été contemporain de la couleur brun « caramel », évoquée précédemment. Les parois de l’annexe, portant l’appareil de fausses briques, présentent une stratigraphie plus simple que les montants formant la structure de l’annexe, la porte ou le châssis. Une seule couche de vert recouvre en effet les fausses briques. On peut donc penser que, tandis que les boiseries structurantes ont été repeintes en différentes nuances de brun puis de vert, l’appareil de fausses briques est resté visible. Ces hypothèses devraient cependant être vérifiées grâce à d’autres sondages. Nous n’avons pas réussi à dater le passage à la couleur verte. 37
D’autres examens permettraient également de préciser l’usage d’une couche gris-beige, relevée sur le châssis (SD4), sur le montant du premier étage (SD5) et sur les montants du rez- de-chaussée. Montant avec couche gris-beige. Cette couche gris-beige pourrait certes correspondre à une couche de préparation du support, mais sa teinte grise fait plutôt penser à une couche de finition. Dans ce cas, montants et châssis auraient initialement été peints dans cette teinte, avant de recevoir une peinture brun « caramel ». Détail de la photographie ancienne p.7. L’annexe et son jeu de briques apparaissent à travers les arbres. 38
Ferronneries L’étude stratigraphique des ferronneries a révélé la présence de différentes couleurs, la plus ancienne d’entre elles étant le noir. Cette couche noire pourrait être également être une couche de préparation. Une telle hypothèse devrait toutefois être vérifiée au moyen de photos de coupes. Par la suite, les ferronneries ont été peintes dans des teintes proches de celles des châssis, entre brun caramel et brun foncé. On peut penser que les ferronneries étaient alors comprises comme des petits-bois formant un tout avec les châssis, de même couleur. No et Photo Couleurs emplacement relevées du sondage SD6 9-vert Ferronnerie 8-noir double porte 7-vert annexe 6-brun caramel 5-kaki 4-taupe 3-brun foncé 2-brun 1-noir 0-métal SD7 4-noir actuel Ferronnerie épais fenêtre -gris-vert pailleté (anti- rouille) 3-brun caramel sur brun taupe 2-brun chocolat -orange (anti- rouille) 1-noir 0-métal 39
3. Conclusions Les écuries présentent actuellement, à l’extérieur, un état de conservation globalement satisfaisant, même s’il est à noter des éléments de « petit patrimoine » disparus ou en voie de disparition. Dans l’idéal, il faudrait redonner aux matériaux de façade leur lustre d’antan, en recomposant l’appareil initial de briques rouges et noires, peintes en rouge et en noir, et « beurrées » de joints réguliers, blancs et noirs suivant les endroits. Différentes propositions pourraient être formulées pour la restauration des polychromies des boiseries et ferronneries. Parmi celles-ci, revenir au premier état de finition de l’annexe et reconstituer l’appareil de briques en trompe l’œil. Une telle option parait justifiée car on n’observe pas de changement brutal dans les couleurs des boiseries, qui pendant longtemps ont été peintes dans des nuances de brun, avant d’être recouvertes de vert à une date indéterminée. Si la volonté est d’aller vers cette (lourde) restauration, une seconde étude portant plus spécifiquement sur les types de peintures à utiliser devrait être menée. Elle devrait en outre inclure, par la pose d’échafaudages ou l’emploi d’une nacelle, l’analyse stratigraphique des endroits inaccessibles actuellement, soit les entablements et les corniches de l’annexe et du bâtiment de 1878. Les couleurs actuelles, boiseries vertes et ferronneries noires, pourraient également être conservées. En façade principale, certaines grilles en fer forgé sont manquantes, en tout ou en partie, et mériteraient d’êtres refaites à l’identique. Les portes en bois extérieures devraient être restaurées de manière à éviter des « bricolages » malvenus sur des ouvrages de cette qualité. Celle de la remise a perdu notamment son mauclair, qu’il serait possible de reconstituer à partir de celui de la porte du garage. Toutes les portes ont perdu leur quincaillerie. Des modèles anciens (ou à l’ancienne, par exemple « au canon ») devraient être replacés en remplacement des quincailleries actuelles modernes. Le gonfanon de la girouette devrait être analysé au point de vue de ses matériaux (verres colorés) et restauré. Outre ces éléments de petit patrimoine, il faudrait envisager de redonner une fonction à la cave située sous la remise, difficilement accessible aujourd’hui. Aucun plan ancien, aucune vue n’a toutefois été conservée de ce dispositif. Une rampe d’accès devrait être réaménagée, en tenant compte des ouvertures aujourd’hui bouchées de cette cave. 40
4. Fonds d’archives consultés et abréviations Archives du Cadastre du Brabant (ACB) Archives communales de Forest, fonds de l’urbanisme. ACF/ Urb. : Archives générales du Royaume (AGR) . Archives de l’Institut des Maladies tropicales. AIMT. Archives du Palais Royal. APR. Archives de la Ville de Bruxelles. AVB. Le fonds iconographique des Archives de la Ville de Bruxelles conserve une carte postale ancienne des écuries. Celle-ci, actuellement au scannage, n’a pas pu être consultée lors de ce travail. Il nous en restait une mauvaise photo prise il y a quelques années lors d’une autre étude. La voici : 41
5. Bibliographie CABUY, Y., DEMETER, S., LEUXE, F., Atlas du sous-sol archéologique, 4, Forest, Ministère de la Région de Bruxelles-Capitale et Musées royaux d’Art et d’Histoire, Bruxelles, 1993. DE PANGE, I., Au cœur de Forest, Eglise Saint-Denis, abbaye, maison communale, Bruxelles Ville d’Art et d’histoire, 47, Ministère de la Région de Bruxelles-capitale, Bruxelles, 2008. HUSTACHE, A., Forest, Guides des communes de la Région bruxelloise, CFC-Editions, Bruxelles, 2001. RANIERI, L., Léopold II urbaniste, Hayez, Bruxelles, 1973. VAN DER GOTEN, H., VOKAER, J.P., Le parc Duden, à Forest. Guide du Promeneur (Géologie, Histoire, Faune, Flore), sl., 1953. VERNIERS, L., Histoire de Forest lez Bruxelles, Bruxelles, A. De Boeck, 1949. VOETS, A. (Out-Side), Le parc Duden, étude historique commanditée par l’IBGE, mai 2010 (non publiée). 6. Crédits et remerciements Toutes les photos récentes ont été réalisées par Olivier Berckmans, de l’Association pour l’Étude du Bâti et datent de mars 2013. Un DVD joint à cette étude contient un reportage photographique complet de l’intérieur et de l’extérieur des écuries, réalisé à l’occasion de cette étude en mars 2013, toujours par Olivier Berckmans. Nous adressons notre gratitude au personnel du Centre de documentation de l’AATL du Ministère de la Région de Bruxelles-Capitale, et particulièrement à Madame Julie Coppens et à Monsieur Philippe Charlier, ainsi qu’à Monsieur Jean-Pierre Wenseleers, de l’Institut des Maladies tropicales. Nous sommes également très reconnaissants au personnel de l’IBGE, gardiens et jardiniers du Parc Duden, de nous avoir accueillis si gentiment durant cette étude. 42
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