Les modèles de prospective entre Capitole et Roche Tarpéienne: vers la fin d'un dialogue - Conseil Français de l ...
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Les modèles de prospective entre Capitole et Roche Tarpéienne: vers la fin d’un dialogue de sourds entre économistes et ingénieurs? Jean-Charles Hourcade
1. Un bout d’histoire des temps présents
Le passé en traits caricaturaux • 1950-1970 – l’ambition de la prédiction et le paradigme de l’optimisation • 1973-1985 – échecs des prédictions économiques et succès des modèles d’ingénieurs • 1985-2000 - la ‘revanche’ inachevée des modèles économiques • 2000 -> vers des modèles hybrides? EPE - 6 décembre 2004
Les enjeux du débat “Bottom-up / Top Down” • La demande: trends exponentiels versus logistiques: quel découplage E/PIB? • Existe-il des potentiels sans-regret dans le passage EU – EF? • Quelle place pour des politiques « non prix »? • «Equilibre partiel» versus « Equilibre général »: équilibre des comptes extérieurs, compétitivité industrielle, contraintes de financement, dynamiques de la R&D
Les bonnes (et désagréables) questions des économistes • Découplage E/PIB: – saturations des besoins ou empilement de fonctions logistiques? – la question de la mobilité) • Potentiels sans-regret – Les gens sont-ils si irrationnels? – cherchez les coûts de transaction • Politiques « non prix » entre règne de l’arbitraire et illusion de la gratuité • Les projections sectorielles peuvent ne correspondre à aucune économie plausible
Des réponses pas toujours à la hauteur • Points forts – la prise en compte des interdépendances – les écarts coûts techniques/coûts en bien-être, coût privé ressenti/coûts sociaux – la révélation des fausses gratuités • Points faibles – les malentendus autour de la notion d’équilibre – description des comportements de consommation et de choix techniques – des changements structurels svt exogènes – des sentiers de croissance équilibrés qui masquent • les suboptimalités du scénario de référence • les coûts de transition
Une version peu contestable de l’EG : équilibre des flux et ‘conservation de la masse’ Ressources (structure de coût) Emplois (marchés) Matrice IO C G I X L PIB = VA + (X-M) K ⇒ croissance ? (CCF/Π ?) Balances : X-M = S-I M ⇒ flux de Kx ? EPE - 6 décembre 2004
Quand les choses se gâtent: hazards historiques et dérives sémantiques • au départ (Chenery et al), un simple outil (bien utile) – de prise en compte de la cohérence des flux en valeur – De statique comparative pour les PED • Critique des modèles keynésiens et recherche de fondements micro aux modèles macro • Diffusion des micro-ordinateurs, du logiciel Gams … quand la théorie pure enfin s’incarne! Et qu’on peut oublier la querelle des deux Cambridge (1955 – 1979) • Vers une interprétation ‘orthodoxe’ (équilibres de premier rang sur un sentier en âge d’or) techniquement bien commode
Des comportements ‘bien élevés’ qui facilitent les calculs mais pas le dialogue – Des approximations au voisinage d’un sentier ‘optimal’: vive le lemme de Shephard et l’identité de Roy! – Fonctions de production: substituabilité et « cost shares » … quand les ingénieurs ont raison d’être sceptiques – Fonctions demande sans effets d’induction (pb. des transports) – Pilotage du système par les seuls « prix relatifs » – Balance Commerciale (BC) • Commerce international: fonctions d’Armington, pas de coûts de transport • équilibrage mécanique par des flux de capitaux (FC); pas d’hypothèses comportementales EPE - 6 décembre 2004
Le lemme de Shepard dans le cas d’une Cobb-Douglas • Comment on passe de Q = k ⋅ K α ⋅ Lβ ⋅ E γ α β γ γ ⎛ Pk ⎞ s ⎛ PL ⎞ s ⎛ PE ⎞ s 1s − 1s • À E (Q ) = ⎜ ⎟ ⋅ ⎜ ⎟ ⋅⎜ ⎟ ⋅Q ⋅ k Pe ⎝ α ⎠ ⎝ β ⎠ ⎝γ ⎠ Pe E γ • Et à = C (Q ) α + β + γ
Fonction translog (Jorgenson-Law-Christensen, 1971) … pourquoi l’EPA l’aimait bien N pi Ei = α i + ∑ α ij ln p j + β i ln Q ( ) ur C p ⋅Q j =1 •Un comportement très pratique pour qui veut des stratégies agressives de découplage •Mais qui peut amener à transgresser les lois de la thermodynamique
Des fonctions de production aux frontières d’innovation? Factor 1 pt pt+n ft • ft+n ΄ pt+n • IPFt ΄ ft+n • pt IPFt+n Factor 2 pt+n p΄t+n Int. workshop on hybrid modelling – Paris, April 20-21 2005
Des coefficients ‘calés’ ou déterminés économétriquement? • La ‘révolution Granger’: une capacité prédictive au prix de liaisons causales adossées sur la théorie • Demande Marshallienne vs demande Hicksienne : quand on n’observe pas ce qu’il faudrait observer • Le théorème Debreu-Mantel-Sonnenschein : quand l’équilibre général brouille le jeu • Vous êtes sûrs d’avoir tous les prix qu’il faut dans votre modèle économétrique? • Et si l’évolution des prix de l’énergie n’était que du bruit ?
Trajectoire des prix du pétrole; une volatilité qui ne doit rien aux “alea” $2005/b ou Mb/d 120 100 Brent $2005/b Demande mondiale 80 60 40 20 0 70 72 74 76 78 80 82 84 86 88 90 92 94 96 98 00 02 04 06 19 19 19 19 19 19 19 19 19 19 19 19 19 19 19 20 20 20 20 Sources : AIE, Bloomberg, Total
Prix des logements et des carburants (France 1960- 2003) Evolution comparée du prix réel Indice de prix des logements Prix réel du carburant du carburant et du logement Tendance de l'indice de prix Tendance du prix du carburant 140 1.25 130 1.20 Indice de prix du logement (1995=100) 120 1.15 Prix réel du carburant (€95/l) 110 1.10 100 1.05 90 1.00 80 0.95 70 0.90 60 50 0.85 40 0.80 30 0.75 1960 1961 1962 1963 1964 1965 1966 1967 1968 1969 1970 1971 1972 1973 1974 1975 1976 1977 1978 1979 1980 1981 1982 1983 1984 1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003
Et pourtant Solow avait bien dit « […] total-factor-productivity calculations require not only that market prices can serve as a rough-and-ready approximation of marginal products, but that aggregation does not hopelessly distort these relationships […] over-interpretation is the endemic econometric vice » in Solow RM. (1988) « Growth Theory and After », American Economic Review 78(3), 307-317
Et pourtant Solow avait aussi dit • « This ’Wrinkle’ is acceptable only at an aggregate level (for specific purposes) and implies to be cautious about the interpretation of the macroeconomic production functions as referring to a specific technical content » in Solow RM. (1988) « Growth Theory and After », American Economic Review 78(3), 307-317
Et encore …. – Economic cycles are not optimal responses to random shocks around an optimal pathway – Progress in growth theory requires to better capture the evolution of the structure of final demand
Se résigner à une simple division du travail entre « modelling tribes »? – lorsque les horizons temporels s’allongent – lorsque la métaphore du ragoût « Eléphant –Lapin » (Manne) n’est plus tenable – il y a risque que • les systèmes techniques projetés ne puissent être sous-tendus par une économie cohérente • les économies projetées ne correspondent à aucun système technologique plausible EPE - 6 décembre 2004
De la fin de l’ambition du « best guess » aux joies de la combinatoire libre? PIB Energie ECO2 ECO2 = POP⋅ ⋅ ⋅ POP PIB Energie CSM – Paris – 24 mars 2005
Les leçons des SRESS : les pièges de l’explosion combinatoire Source : IIASA, Nakicenovic
Des ‘récits’ faute de mieux: entre croyances sur l’économie de marché et les styles de vie Globalisation sustainability and equity Globalised, intensive Globalised, extensive ‘Market-Forces’ ‘Sustainable Emphasis on development’ Regional, intensive Regional, extensive ‘Clash of civilisations’ ‘Mixed green bag’ Regionalisation /fragmentation CSM – Paris – 24 mars 2005
Pour résumer ….. Ideal model Conventional bottom-up model Macro- economic completeness Technological explicitness Conventional top-down model Microeconomic realism Paris, April 20-21 2005
Bottom-Up Hybride Top-Down Edmonds Reilly SGM GREEN AIM Imaclim-R EPPA MiniCam AMIGA ASF GEMINI-E3 WEM WORLDSCAN TIMER GTEM IPAC PETRO EDGE WIAGEM Equilibre général récursif Simulation équilibre partiel E3MG Optimisation du système énergétique DICE RICE MARKAL RICE-FEEM MESSAGE DEMETER GET ENTICE(-BR) TEESE Global 2100 Connecticut Model LEAP COMBAT MARKAL MACRO LDNE Khana Chapman MESSAGE MACRO New Earth 21 MIND MERGE CETA DNE21 MARIA GRAPE Croissance optimale
2. Imaclim – R: un essai de réponse
Imaclim: a program based on four diagnosis on the limits of the current state of the art has to be complemented • Better consistency of the dialogue between macro- economists and sector-based expertise (pending theoretical and computational difficulties) • Transition costs are critical (the trap of a few % GDP loss along a steady state pathway) • Infrastructure dynamics have to be better represented to capture both inertia and the interplay between demand and supply of transportation • A macroeconomy with possible disequilibrium mechanisms due to the interplay between inertia, imperfect foresights and ‘routine’ policy behaviors
What would we like to represent? Consumption Patterns C Overall productivity Demography (level,flows) Growth Energy markets engine and systems Saving ratio, capital flows T L Technologie& Localisation Globalisation resources vs fragmentation EPE-IDDRI – Paris – 7 mars 2006
Main modelling principles • An hybrid modelling in physical and money flows so as to – secure the dialogue with sector - based expertise (drivers of the dematerialisation of the economy, sources of technical inertia, technical asymptotes in efficiency gains – overcome the PPP vs MER difficulty (back to Debreu’s dual representation) • A growth engine with disequilibrium … – With imperfect foresight and routine behaviours – With energy (and other) price cycles – Allowing for structural imbalances (endebtedness, unemployment and informal economy) and endogenous shocks In which structural changes and the pace and direction of TC are endogenized linkages so that the impact of various development patterns can be discussed
A recursive and modular architecture: static equilibria + dynamic relations informed by sector based expertise Time path Static Equilibrium t Static equilibrium t+1 Updated parameters (tech. coef., stocks, etc.) Fossil fuels Electricity, Transport Land-use Bottom-up sub models (reduced forms) Marco economic growth engine Price-signals, rate of return Physical flows
A recursive and modular architecture: static equilibria + dynamic relations informed by sector based expertise Time path Static Equilibrium t Static equilibrium t+1 Updated parameters (tech. coef., stocks, etc.) Static equilibrium in a clay- clay world Fossil fuels Electricity, Transport Land-use Bottom-up sub models (reduced forms) Marco economic growth engine Price-signals, rate of return Physical flows
A recursive and modular architecture: static equilibria + dynamic relations informed by sector based expertise Time path Static Equilibrium t Static equilibrium t+1 Updated parameters (tech. coef., stocks, etc.) Static equilibrium in a clay-clay world Fossil fuels Electricity, Transport Land-use Bottom-up sub models (reduced forms) Marco economic growth engine Price-signals, rate of return Physical flows Moving the production frontier, back to a ‘putty’ world
Consistency between economic and engineering based information: away from the constant elasticity constraint Static macro - economic picture Economic t system - Relative prices - New Equipment stocks - Savings - New Technical Coefficients - Investment allocation Technical t constraints Moving the envelope of technical possibilities: reduced forms of (whatever) technology rich model
Static equilibria in a clay-clay world and under routine micro and macro behaviors Households Utility function prices Final taxes wages demand income Exports Production sectors World goods, services Transfers and capital markets Under technology and capacity constraints Imports Fiscal systems 12 regions Public Administration Redistribution & Infrastructures 10 sectors (5 energy, 3 transports, construction, composite)
Static equilibria in a clay-clay world and under routine micro and macro behaviors Mobility : time budget, households Households equipments and infrastructures Utility function Energy consuming services : prices stock of m², electric appliances final Taxes wages demand income Exports Production sectors World goods, services Transfers and capital markets Under technology and capacity constraints Imports Fiscal systems 12 regions Public Administration Redistribution & Infrastructures 10 sectors (5 energy, 3 transports, construction, composite)
Static equilibria in a clay-clay world and under routine micro and macro behaviors Households Utility function prix demande taxes finale salaires Under or excess capacities Exports Production sectors World goods, services Transfers and capital markets Rate of utilisation of Under technology and capacity the labor force constraints Imports Fiscal systems 12 regions Public Administration Redistribution & Infrastructures 10 sectors (5 energy, 3 transports, construction, composite)
Capacity constraints, price formation and investment dynamics ¾ Unitary production cost kk ,i ⋅ pkK,i Cmk ,i = ∑ pArmCI j,i,k ⋅ CI j ,i ,k + ( Ω k,i ⋅ wk,i ) ⋅ lk ,i ⋅ (1 + tax ) + w k ,i j Qk ,i Ω capacity shortage decreasing mean efficiency 1 Capacity utilization rate EPE – 19 Mai 2005
Équilibre statique sous contraintes Households 12 regions Utility function 10 sectors (5 energy, 3 transports, construction, composite) prices Final taxes wages Demand incomes Exports World goods, services Production sectors Transfers Under technology and capacity and capital markets constraints Imports Fiscal systems Endogenous trade and capital balances Public Administration Redistribution & Infrastructures
What Growth Engine? A potential growth A potential growth the drivers of which are: ¾Demography (pyramid of age) ¾Saving rates (derive from demography through the Ingenue model) ¾Catching up assumptions about labor productivity An Endogenous Structural Change induced interactions between demand and supply, and ITC mechanisms
Gaps between potential and real growth Evolution of the market shares in the domestic and world markets Endogenous Capital flows: Public policies determine a level of domestic re-investment An international pool collects the remainder and re-allocates it in function of returns on investment and country-risk Desired amounts of investments derived from imperfectly expected increases of future demand and profitability Terms of trade evolve in order to keep the exterior balance in equilibrium (to be changed in the next version Endogenous transitional disequilibrium with phases of over and under production capacities with related price cycles
Potential and real growth rates in no friction scenarios USA Canada NZ Europe Japon 5% 4% 3% 3% 4% 3% 2% 2% 3% 2% 2% 1% 1% 1% 1% 0% 0% 0% 0% 2000 2010 2020 2030 2040 2050 2000 2010 2020 2030 2040 2050 2000 2010 2020 2030 2040 2050 2000 2010 2020 2030 2040 2050 Chine CEI Moyen-Orient Afrique 10% 10% 6% 6% 9% 9% 8% 8% 5% 5% 7% 7% 4% 4% 6% 6% 5% 5% 3% 3% 4% 4% 3% 2% 2% 3% 2% 2% 1% 1% 1% 1% 0% 0% 0% 0% 2000 2010 2020 2030 2040 2050 2000 2010 2020 2030 2040 2050 2000 2010 2020 2030 2040 2050 2000 2010 2020 2030 2040 2050 Inde Reste de l'Asie Brésil 9% 7% 7% Amérique Latine 7% 8% 6% 6% 6% 7% 5% 5% 6% 5% 5% 4% 4% 4% 4% 3% 3% 3% 3% 2% 2% 2% 2% 1% 1% 1% 1% 0% 0% 0% 0% 2000 2010 2020 2030 2040 2050 2000 2010 2020 2030 2040 2050 2000 2010 2020 2030 2040 2050 2000 2010 2020 2030 2040 2050 Croissance potentielle (Pop+Productivité) Croissance réelle
Un exemple de déséquilibre transitoire Inde 9% 8% 7% 6% 5% 4% 3% 2% 1% 0% 2000 2010 2020 2030 2040 2050
How (endogenous or exogenous) shocks propagate? Increase in crude oil prices Lower growth of sector’s VA Increase in crude oil and oil products imports Lower growth of households income Trade imbalance Rigid energy demand Change in terms of trade Income effect and lower demand for the composite goods Increased exports of composite goods Lower growth of Higher production of real GDP composite goods
Capturing the rebound and induction effects of mobility demand ( ) ξj Utility maximization: U = Π ( Ci − bni ) i S j − bn j ξ ( With S Mobility = CES PKTair , PKTpublic , PKTcars , PKTnon motorized ) 0,25 4 Modes Time per PKT (h/km). Under two constraints: 0,2 Income = ∑ pi ⋅ Ci + p public ⋅ PKTpublic 0,15+ p ⋅ PKT + air air ∑ pEi ⋅ ( PKTcars ⋅ α Eicars ) i Energies Ei PKTT j 0,1 0,25 Tdisp = ∑ ∫ τ j ( u ) du Time per PKT (h/km). 0,2 Modes Tj 0 0,05 0,15 0,1 0 0,05 PKT 0 Capacity PKT Capacity=function ( infrastructures, equipments )
3. Quelques exemples de résultats intrigants
Diagramme de Kaya : des mécanismes sous-jacents non- triviaux (scénarios ONERC-MIES) 2040-2060: pétrole cher, 109% biocarb, saturation industries 108% 2020-2040 : Chgt structurel 107% PED, fossiles disponibles CO2/TPES (tCO2/Mtep) 106% 105% D0T0M1 D0T1M1 104% D1T0M1 103% D1T1M1 Après 2060: 102% asymptotes 101% efficacité, retour du charbon 100% 50% 60% 70% 80% 90% 100% point de départ, 2000-2020 : 99% 2001 TPES/PIB (tep/$) Efficacité énergétique
Effet rebonds de l'efficacité énergétique sur la mobilité Mobilité automobile OCDE 2,30E+13 2,10E+13 1,90E+13 1,70E+13 1,50E+13 1,30E+13 1,10E+13 9,00E+12 7,00E+12 5,00E+12 pkmauto BAU OCDE pkmauto 450ppm OCDE pkm auto 550ppm OCDE EPE – 19 Mai 2005
De la nécessité de compléments aux politiques – prix du carbone Carbon tax only Combined: Carbon tax + transportation infrastructure policy 12 450 ppm 550 ppm Annual tax increment from 2005 to 2100 10 8 6 4 2 0 400 600 800 1000 1200 1400 1600 1800 Carbon budget 2000-2100 (GtC)
Quand un petit coefficient ne peut être oublié … Soit des hypothèses optimistes de progrès technique en efficacité énergétique Soit un optimisme modéré sur la production de biocarburants Le coût d’une cible de 550ppm atteint 3% du PIB mondial actualisé si on fixe le contenu transport de la production de biens 1% si on admet une réactivité de ce contenu au prix du carbone Un retournement des tendances post WW2 est-il a) nécessaire b possible?
‘Negotiated’ growth baselines L&H, w/o & with frictions Real GDP - China Real GDP - India 20000000 10000000 b illio n s o f d o lla r s ( U S 2 0 0 1 ) b illio n s o f d o lla r s ( U S 2 0 0 1 ) 15000000 8000000 6000000 10000000 4000000 5000000 2000000 0 0 2000 2010 2020 2030 2040 2050 2000 2010 2020 2030 2040 2050 Low Growth High Growth Low Growth High Growth Low Growth + energy frictions High Growth + energy frictions Low Growth + energy frictions High Growth + energy frictions
Beyond the regular growth curves: when singularities occur may be critical Real GDP losses - China Real GDP losses - India 1.0% 2% 0% 0.0% 2000 2010 2020 2030 2040 2050 2000 2010 2020 2030 2040 2050 -2% % o f re a l G D P -1.0% -4% % o f re a l G D P -6% -2.0% -8% -10% -3.0% -12% -14% -4.0% -16% Low Growth + energy frictions Low Growth + energy frictions High Growth + energy frictions High Growth + energy frictions
Rhetorical usefulness of overly politically correct assumptions Real GDP losses w.r.t. High Growth scenario - China Real GDP losses w.r.t. High Growth scenario - India 3.00% 12.00% 2.00% 10.00% 8.00% 1.00% % o f re a l G D P 6.00% % o f real G D P 0.00% 4.00% 2000 2010 2020 2030 2040 2050 -1.00% 2.00% 0.00% -2.00% 2000 2010 2020 2030 2040 2050 -2.00% -3.00% -4.00% -4.00% HG + SUPPLY + DEMAND HG + SUPPLY HG + DEMAND HG + SUPPLY + DEMAND HG + SUPPLY HG + DEMAND
Un lien inattendu …. Real GDP losses w.r.t. baseline scenario - China 0.5% 0.0% 2000 2010 2020 2030 2040 2050 % of real GDP -0.5% -1.0% New international economic -1.5% strategy Unchanged international economic strategy -2.0%
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