LEVÉE D'EMBARGO : JEUDI 13 OCTOBRE 2022 A 17H - Les Français, les grèves et la pénurie de carburant Sondage réalisé avec - Le Figaro
←
→
Transcription du contenu de la page
Si votre navigateur ne rend pas la page correctement, lisez s'il vous plaît le contenu de la page ci-dessous
Les Français, les grèves et la pénurie de carburant LEVÉE D’EMBARGO : JEUDI 13 OCTOBRE 2022 A 17H Sondage réalisé avec pour
Méthodologie Recueil Enquête réalisée auprès d’un échantillon de Français interrogés par internet du 12 au 13 octobre 2022. Echantillon Echantillon de 1 004 Français représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. La représentativité de l’échantillon est assurée par la méthode des quotas appliqués aux variables suivantes : sexe, âge, niveau de diplôme et profession de l’interviewé après stratification par région et catégorie d’agglomération. Toute publication de ce sondage doit comporter la mention suivante : « Auprès de l’ensemble des Français, la marge d’erreur s’établit, selon le score visé, à plus ou moins 1,4 et 3,1 points. »
Précisions sur les marges d’erreur Chaque sondage présente une incertitude statistique que l’on appelle marge d’erreur. Cette marge d’erreur signifie que le résultat d’un sondage se situe, avec un niveau de confiance de 95%, de part et d’autre de la valeur observée. La marge d’erreur dépend de la taille de l’échantillon ainsi que du pourcentage observé. Si le pourcentage observé est de … Taille de l’Echantillon 5% ou 95% 10% ou 90% 20% ou 80% 30% ou 70% 40% ou 60% 50% 100 4,4 6,0 8,0 9,2 9,8 10,0 200 3,1 4,2 5,7 6,5 6,9 7,1 300 2,5 3,5 4,6 5,3 5,7 5,8 400 2,2 3,0 4,0 4,6 4,9 5,0 500 1,9 2,7 3,6 4,1 4,4 4,5 600 1,8 2,4 3,3 3,7 4,0 4,1 800 1,5 2,5 2,8 3,2 3,5 3,5 900 1,4 2,0 2,6 3,0 3,2 3,3 1 000 1,4 1,8 2,5 2,8 3,0 3,1 2 000 1,0 1,3 1,8 2,1 2,2 2,2 3 000 0,8 1,1 1,4 1,6 1,8 1,8 Lecture du tableau : Dans un échantillon de 1000 personnes, si le pourcentage observé est de 20% la marge d’erreur est égale à 2,5% : le pourcentage réel est donc compris dans l’intervalle [17,5 ; 22,5].
Principaux enseignements Conflits sociaux dans les raffineries Les deux-tiers des Français approuvent la réquisition des grévistes 1) Les deux tiers des Français (65% vs 33%) approuvent la décision du gouvernement de réquisitionner les salariés en grève indispensables au fonctionnement des dépôts d’Esso-ExxonMobil. 2) Une nette majorité (55% vs 44%) approuverait même de recourir à la force s’il le fallait. 3) Pourtant, les Français comprennent les revendications des grévistes : 54% (vs 43%) estiment que leur demande d’augmentation de 10% de salaire est légitime. Et un Français sur deux (49% vs 50%) estime même que leur décision de se mettre en grève était justifiée. 4) Mais voilà, cette grève pénalise à présent trop lourdement le quotidien des Français : 7 sur 10 ont été confrontés à des difficultés dans leur quotidien, dont 56% pour trouver du carburant. 5) Une seule certitude, ce conflit « lose-lose » laissera des traces car aucun acteur ne sortira gagnant dans l’opinion, les Français ayant une mauvaise opinion de tous les protagonistes de ce conflit social : les salariés en grève (54% de jugements négatifs), la CGT (66%), mais aussi le gouvernement (70%) et les entreprises concernées (71% pour Esso- ExxonMobil et 74% pour Total). ➢ Sur les réseaux sociaux analysés par Véronique Reille-Soult de Backbone Consulting, les internautes sont critiques avec le gouvernement à qui ils reprochent son « mensonge » (« pas de pénuries ») mais ils sont encore plus agacés par les grévistes et leurs soutiens (CGT et Insoumis) ainsi que par leurs concitoyens égoïstes qui remplissent leur coffre de bidons d’essence.
Synthèse détaillée du sondage (1/5) Céline Bracq, directrice générale d’Odoxa et Gaël Sliman, président d’Odoxa Conflits sociaux dans les raffineries Les deux-tiers des Français approuvent la réquisition des grévistes 1) Les deux-tiers des Français (65% vs 33%) approuvent la décision du gouvernement de réquisitionner les salariés en grève indispensables au fonctionnement des dépôts d’Esso-ExxonMobil. Face à un conflit qui s’enlise entre les salariés des raffineries et leur direction, le gouvernement a commencé la réquisition des salariés grévistes d’ExxonMobil (entreprise dans laquelle un accord majoritaire a été signé). Cette décision est très largement approuvée par Les Français : 65% y sont favorables car « la grève bloque d’autres activités et pourrait causer des troubles à l’ordre public » quand une minorité de 33% estiment au contraire que « c’est une atteinte au droit de grève et que ce n’est pas justifié par la situation ». A noter : cette réquisition fait presque consensus politiquement : seuls les sympathisants de la France Insoumise la réprouvent (mais seulement à 52%) quand les sympathisants de tous les autres partis politiques la soutiennent de manière massive : en particulier les sympathisants de Renaissance (85%) et ceux de LR (78%) mais aussi ceux du PS (75%), d’EELV (69%) et du RN (64%). Il n’y a pas non plus de clivage sociologique sur cette question : les ouvriers (64%) approuvant presque autant la réquisition que les cadres (69%). 2) Une nette majorité (55% vs 44%) approuveraient même de recourir à la force s’il le fallait Et l’hypothèse de l’appel aux forces de l’ordre pour débloquer les dépôts ? En 2010, lors de la réforme des retraites de Nicolas Sarkozy, les gendarmes et les policiers étaient intervenus dans des raffineries en grève.
Synthèse détaillée du sondage (2/5) Céline Bracq, directrice générale d’Odoxa et Gaël Sliman, président d’Odoxa Cette éventualité a la faveur d’une majorité de Français également, même si elle est plus courte que la précédente : 55% sont pour le recours à la force. Cette question crée plus de dissensus au sein de la population, mais pas forcément là où on l’imagine : ce sont les CSP- qui soutiennent l’appel aux forces de l’ordre (58%) quand les CSP+ sont symboliquement un peu plus nombreux à ne pas en vouloir (52%). Selon la proximité partisane, il y a trois camps : Chez LFI, on désapprouve clairement (68%), au PS et chez EELV, on hésite (50-50 au PS, 52% contre 48% pour chez EELV), chez Renaissance (78% pour), LR (72%) et au RN (54%) on dit « oui » aux déblocages sous la contrainte. 3) Pourtant, les Français comprennent les revendications des grévistes : 54% (vs 43%) estiment que leur demande d’augmentation de 10% de salaire est légitime Et pourtant, nos concitoyens manifestent une certaine empathie à l’égard des grévistes : lorsque nous les interrogeons sur ceux du groupe français, ils sont 54% à trouver leurs revendications légitimes « parce que l’entreprise Total réalise des bénéfices très importants et qu’elle doit donc augmenter fortement ses salariés ». 43% ne sont pas d’accord et rejettent les revendications parce que « les salariés des raffineries sont déjà mieux payés que la moyenne des Français et que Total réalise l’essentiel de ses bénéfices à l’étranger ». Les clivages sur cette question sont générationnels : les salariés soutiennent les revendications (60%) quand les retraités les désapprouvent (56%), mais aussi assez classiquement politiques : 68% de soutien des grévistes à gauche (surtout chez LFI à 74%) et également au RN (52%), opposition chez LR (65%) et Renaissance (64%).
Synthèse détaillée du sondage (3/5) Céline Bracq, directrice générale d’Odoxa et Gaël Sliman, président d’Odoxa 4) La grève divise à 50/50 les Français. 49% estiment que la décision des salariés était justifiée et autant ou presque, 50%, estiment qu’elle ne l’était pas Si une majorité de Français estiment que la revendication des grévistes est légitime, nos concitoyens sont plus partagés sur la légitimité de se mettre en grève pour cela. Sur le principe, 49% des Français estiment qu’il était « justifié » que les salariés de ces raffineries se mettent en grève et autant, 50%, estiment au contraire que cette grève n’était pas justifiée. Cette moyenne à 50/50 masque en réalité de profonds clivages dans l’opinion au sujet de la légitimité de cette grève. Assez classiquement, les sympathisants de gauche (66%), et notamment les Insoumis (70%) légitiment totalement la grève alors que ceux de l’ensemble de la droite (57%), de LR (69%) au RN (53%) ainsi que ceux de la majorité (72%) estiment au contraire que ce mouvement n’est pas justifié. 5) Cette grève pénalise à présent lourdement le quotidien des Français : 7 sur 10 ont été confrontés à des difficultés dans leur quotidien Mais voilà, que l’on pense que cette grève est justifiée ou pas et que l’on juge légitime ou non les revendications salariales des grévistes, désormais, trop de Français sont depuis longtemps lourdement pénalisés dans leur quotidien, ce qui incite nos concitoyens à demander l’arrêt de la grève et à applaudir des deux mains aux réquisitions décidées par le gouvernement. En effet, 56% des Français ont rencontré des difficultés pour trouver du carburant. Or, le carburant n’a pas été le seul problème que cette grève leur a généré.
Synthèse détaillée du sondage (4/5) Céline Bracq, directrice générale d’Odoxa et Gaël Sliman, président d’Odoxa Ainsi, nombreux sont les Français qui ont dû renoncer à effectuer certains trajets (53%), qui ont été bloqués dans des bouchons liés à cette grève (46%) ou même qui ont dû modifier leurs habitudes de transport (38%). Au total, 7 Français sur 10 ont été confrontés à au moins l’une de ces difficultés dans leur quotidien. Et ces difficultés n’ont pas fait le tri selon l’orientation partisane ou le milieu social des personnes interrogées. Ainsi, les sympathisants de gauche, qui, comprennent les grévistes et se disent en sympathie avec leur cause, sont eux-aussi près de 7 sur 10 (68%) à avoir subi ces difficultés dans leur quotidien à cause de la grève. C’est probablement ce qui explique que 58% d’entre eux soutiennent les réquisitions… Si cette grève a frappé les Français sans tenir compte de leur milieu social ou de leur orientation partisane, elle a été très différemment vécue selon la région. Ainsi, si la façade ouest a été relativement épargnée (une minorité d’habitants ont ressenti des gênes), les Hauts-de-France, le grand sud-est et l’Ile-de-France ont été particulièrement touchés (plus de 8 habitants sur 10). 6) Cette grève a abîmé l’image de chacun des protagonistes : les grévistes, la CGT, le gouvernement et surtout les entreprises concernées recueillent tous une large majorité de jugements négatifs quant à leur attitude dans ce conflit social Il existe parfois des effets « win-win »… cette fois ce conflit « lose-lose », laissera des traces dans l’opinion car aucun des protagonistes ne sortira de ce conflit indemne en termes d’image. Depuis le début du mouvement de grève, les Français jugent très négativement l’attitude de chacun des acteurs de ce conflit. Les salariés en grève recueillent ainsi 54% de jugements négatifs et la CGT 66%.
Synthèse détaillée du sondage (5/5) Céline Bracq, directrice générale d’Odoxa et Gaël Sliman, président d’Odoxa C’est encore pire pour le gouvernement qui recueille 70% de jugements négatifs ! L’analyse des réseaux sociaux proposée (ci-après) par Backbone-Consulting explique doublement ce mécontentement contre le gouvernement, de nombreux internautes lui reprochant… - D’une part, « ses mensonges » comme sur les masques au début du Covid (Cf. les « mèmes » montrant Olivier Véran assurant qu’il n’y avait pas de pénurie de masques en 2019, puis pas de pénurie d’essence en 2022) - D’autre part, d’avoir beaucoup trop tardé pour agir face à ces blocages en ordonnant les réquisitions Enfin, les entreprises concernées par ces grèves sont encore plus critiquées par les Français qui sont plus de 7 sur 10 à ne pas avoir apprécié la posture de Total (74%) et d’Esso-Exxon-Mobil (71%) dans ce conflit.
Synthèse de la résonance sur les réseaux sociaux (1/2) Véronique Reille Soult – CEO de BACKBONE Consulting La pénurie de carburant enflamme la toile, les internautes « allumant » tous les protagonistes Le gouvernement subit un reproche pour son « mensonge » et pour avoir tardé à agir dans cette crise : D’une part, les internautes lui reprochent « ses mensonges » comme sur les masques au moment du Covid. Les « mêmes » montrant Olivier Véran assurant qu’il n’y avait pas de pénurie de masques en 2020, puis pas de pénurie d’essence en 2022 ont fait florès sur Internet. D’autre part, ils reprochent au gouvernement d’avoir beaucoup trop tardé pour agir face à ces blocages en ordonnant les réquisitions. Plus globalement, pour les internautes, comme les Français, le gouvernement ne gère pas bien cette crise… essentiellement car il ne les rassure pas. Alors que l’inquiétude liée à l’inflation demeure très élevée, que la tension monte dans le conflit ukrainien et face à la crainte de nouvelles pénuries d’énergies, l’attente des internautes est en effet de se sentir protégés par le gouvernement. Mais le gouvernement n’est pas le seul à être égratigné par les internautes : les Français eux-mêmes en prennent pour leur grade ! Les internautes condamnent en effet de façon très majoritaire les comportements incivils de certaines personnes, pointant en particulier les « retraités » remplissant leurs coffres de voitures de jerricans et privant ainsi d’essence des personnes « qui en ont vraiment besoin », comme les infirmières ou les artisans. Ces comportements individualistes, sur fond de fatigue et de lassitude, inquiètent les internautes qui montrent aussi de nombreuses vidéos de violences et de dérapages aux stations-services. Enfin, les grévistes et syndicalistes aussi sont éreintés par bon nombre d’internautes Si les internautes sont, comme les Français dans leur ensemble (Cf. le sondage Odoxa), divisés dans leur soutien de principe au mouvement de grève et à sa légitimité initiale, les effets de la pénurie leur apparaissent désormais totalement insupportables.
Synthèse de la résonance sur les réseaux sociaux (2/2) Véronique Reille Soult – CEO de BACKBONE Consulting La pénurie de carburant enflamme la toile, les internautes « allumant » tous les protagonistes Certains tweets rageurs en disent long sur l’énervement et le sentiment d’injustice provoqués par ce conflit auprès d’internautes qui en veulent beaucoup à la fois aux grévistes, mais surtout à la CGT et aux partis (Insoumis) qui selon eux poussent à la grève. Ainsi, en réaction au tweet du député Insoumis Antoine Léaument (par ailleurs responsable de la communication numérique de Jean-Luc Mélenchon) se réjouissant que « la panique de la bourgeoisie soit totale », l’infirmière « catmarie1812 » lui répond : « donc je gagne 2000€ par mois pour être infirmière de nuit, je ne me plains pas, je veux juste assez d’essence pour aller bosser et des salariés gagnant plus de 4000€ par mois me prennent en otage… ils sont défendus par des députés gagnant 7000€ par mois et c’est moi la bourgeoise ! » Sans surprise, ce conflit social génère ENORMEMENT de volumes d’échanges Sans surprise dès lors, le volume des échanges mesurés ces derniers jours autour de la pénurie de carburant est très important… même si une partie de ces échanges prête à suspicion, ce qui est aussi une singularité assez remarquable de ce conflit social. En effet, plusieurs analyses (à suivre) montrent que le volume d’échanges est grandement déformé par la production en masse de messages de bots (70% sur Twitter, 1 message publié dans les 2h suivant la création du compte dans la journée avec 0 abonnés). Evidemment, le volume des échanges en ligne « réels » reste très important et ceux-ci sont révélateurs de très fortes préoccupations, mais cette guerre des « bots » interroge tout de même sur ses motifs et sur ses commanditaires.
Résultats du sondage
Approbation de la décision de réquisitionner les salariés en grève Le gouvernement a annoncé la réquisition des salariés en grève indispensables au fonctionnement des dépôts d’Esso- ExxonMobil. A propos de cette décision, dites-nous si… (NSP) 2% Vous la désapprouvez, c’est une atteinte au droit de grève et ce n’est pas Vous l’approuvez, la grève justifié par la situation bloque d’autres activités et pourrait causer des 33% troubles à l’ordre public 65%
Approbation de la décision de réquisitionner les salariés en grève selon la proximité partisane Le gouvernement a annoncé la réquisition des salariés en grève indispensables au fonctionnement des dépôts d’Esso- ExxonMobil. A propos de cette décision, dites-nous si… Ensemble des Français 65% 33% 2% Symp. LFI 45% 52% 3% Symp. PS 75% 22% 3% Symp.EELV 69% 31% Symp. Renaissance 85% 13% 2% Symp. LR 78% 21% 1% Symp. RN 64% 36% Vous l’approuvez, la grève bloque d’autres activités et pourrait causer des troubles à l’ordre public Vous la désapprouvez, c’est une atteinte au droit de grève et ce n’est pas justifié par la situation (NSP)
Approbation du recours aux forces de l’ordre pour débloquer les dépôts Et approuveriez-vous le recours aux forces de l’ordre pour débloquer les dépôts ? (NSP) 1% Vous la désapprouveriez Vous l’approuveriez 44% 55%
Approbation du recours aux forces de l’ordre pour débloquer les dépôts selon la proximité partisane Et approuveriez-vous le recours aux forces de l’ordre pour débloquer les dépôts ? Ensemble des Français 55% 44% 1% Symp. LFI 32% 68% Symp. PS 50% 50% Symp.EELV 48% 52% Symp. Renaissance 78% 22% Symp. LR 72% 28% Symp. RN 54% 46% Vous l’approuveriez Vous la désapprouveriez (NSP)
Légitimité de la revendication des salariés en grève Les salariés en grève chez Total demandent une augmentation des salaires de 10% compte tenu des bénéfices réalisés par leur employeur. D’après vous, cette revendication est-elle légitime ? (NSP) 3% Non, parce que les salariés des Oui, parce que l’entreprise Total raffineries sont déjà mieux payés réalise des bénéfices très que la moyenne des Français et importants et qu’elle doit donc que Total réalise l’essentiel de ses augmenter fortement ses salariés bénéfices à l’étranger 54% 43%
Légitimité de la revendication des salariés en grève selon la proximité partisane Les salariés en grève chez Total demandent une augmentation des salaires de 10% compte tenu des bénéfices réalisés par leur employeur. D’après vous, cette revendication est-elle légitime ? Ensemble des Français 54% 43% 3% Symp. LFI 74% 24% 2% Symp. PS 63% 33% 4% Symp.EELV 54% 44% 2% Symp. Renaissance 33% 64% 3% Symp. LR 31% 65% 4% Symp. RN 52% 46% 2% Oui, parce que l’entreprise Total réalise des bénéfices très importants et qu’elle doit donc augmenter fortement ses salariés Non, parce que les salariés des raffineries sont déjà mieux payés que la moyenne des Français et que Total réalise l’essentiel de ses bénéfices à l’étranger (NSP)
Perception du mouvement de grève dans les raffineries Une partie des salariés des raffineries françaises de TotalEnergies et Esso-ExxonMobil sont en grève et réclament une augmentation des salaires. Vous personnellement, trouvez-vous ce mouvement de grève justifié ou pas justifié ? % Pas justifié : 50% % Justifié : 49% (NSP) 1% Tout à fait justifié Pas du tout justifié 17% 24% Plutôt justifié Plutôt pas justifié 32% 26%
Perception du mouvement de grève dans les raffineries selon la proximité partisane Une partie des salariés des raffineries françaises de TotalEnergies et Esso-ExxonMobil sont en grève et réclament une augmentation des salaires. Vous personnellement, trouvez-vous ce mouvement de grève justifié ou pas justifié ? % Justifié % Pas justifié Ensemble des Français 17% 32% 26% 24% 1% 49% 50% Symp. LFI 36% 34% 14% 15% 1% 70% 29% Symp. PS 21% 41% 29% 9% 62% 38% Symp.EELV 14% 37% 24% 25% 51% 49% Symp. Renaissance 7% 21% 33% 39% 28% 72% Symp. LR 3% 28% 39% 30% 31% 69% Symp. RN 17% 30% 22% 31% 47% 53% Tout à fait justifié Plutôt justifié Plutôt pas justifié Pas du tout justifié (NSP)
Difficultés rencontrées Vous-même, avez-vous… ? % Oui Rencontré Rencontrédes desdifficultés difficultéspour pourtrouver trouverdu ducarburant carburant 56% Dû renoncer à Dû effectuer certains trajetscertains de crainte de renoncer manquer à effectuer de carburant trajets 53% 70% de crainte de manquer de carburant des Français ont rencontré au moins une de ces difficultés Rencontré des difficultés Rencontré dans dans des difficultés vos déplacements vos déplacements (embouteillages liés aux queues dans les stations-service) (embouteillages liés aux queues dans les stations-service) 46% Dû modifier vosDûhabitudes modifierdes vostransport habitudes(transports des transporten commun, (transports marche en commun, à pied, marche vélo… à pied, au lieu vélo… de de au lieu la voiture) la voiture) 38%
Jugement sur les différents acteurs depuis le début du mouvement de grève Depuis le début du mouvement de grève, comment jugez-vous l’attitude de chacun des acteurs suivants ? Dites-nous si vous en avez un jugement positif ou un jugement négatif. Les salariés en grève dans les raffineries 44% 54% 2% La CGT, le principal syndicat dans les raffineries 32% 66% 2% Le gouvernement 29% 70% 1% L’entreprise Esso-ExxonMobilL’entreprise qui possède une partie des Esso-ExxonMobil raffineries en grève 27% 71% 2% qui possède une partie des raffineries en grève L’entreprise Total qui possède une partie des raffineries L’entreprise en Total grève 25% 74% 1% qui possède une partie des raffineries en grève Vous en avez un jugement positif Vous en avez un jugement négatif (NSP)
Résonance sur les réseaux sociaux
Résonance sur les réseaux sociaux Méthodologie Les données sont collectées par BACKBONE consulting et son équipe spécialiste de l’écoute et de l’analyse de l’opinion en ligne à l’aide des Social Media et du web. Pour effectuer leur analyse, ils utilisent les outils d’analyse de social media et de veille on line les plus pertinents pour leur requête que ce soit des outils propriétaires ou des outils du marché. Les principaux outils du marché utilisés sont seematik, visibrain et talkwaker. Seemantik : l’actualité décryptée grâce aux émotions. Une technologie d’analyse sémantique qui permet d’identifier et localiser les sujets montants qui feront l’actualité de demain. www.seemantik.com Visibrain : Logiciel de veille des médias en ligne. Outil de veille médiatique à l’ère de l’information massive et instantanée, grâce à une plateforme qui couvre tous les médias en ligne, en temps-réel, sans se laisser noyer par le bruit. http://www.visibrain.com/fr/ Une utilisation particulière, suite à des développement spécifiques, est effectuée avec l’outil Talkwalker Outil de veille pour suivre les conversations pertinentes des médias en ligne en temps réel à partir d’une seule interface, permet aussi de suivre les mentions sur un homme politique ou un sujet spécifique en effectuant une veille des réseaux sociaux comme Twitter, Facebook, Instagram, YouTube, Google+, tiktok, ainsi que les blogs, les forums et les sites d’actualité en ligne. http://www.talkwalker.com/fr/social-media-intelligence/
Pénurie carburant sur les réseaux sociaux en France entre le 6 et le 10 octobre 2022 490 000 messages dont 60% issus de bots Source : Talkwalker / BACKBONE Consulting
Pénurie carburant sur les réseaux sociaux en France entre le 6 et le 10 octobre 2022 Source : Talkwalker / BACKBONE Consulting
Source : Talkwalker / BACKBONE Consulting Pénurie carburant sur les réseaux sociaux en France entre le 6 et le 10 octobre 2022
Source : Talkwalker / BACKBONE Consulting Pénurie carburant sur les réseaux sociaux en France entre le 6 et le 10 octobre 2022 Les chiffres et volumes doivent être remis en perspective : près de 70% des messages sont issus de bots. La question est de savoir qui est à l’origine de cette action ? Le résultat a une forte visibilité dans les tendances ainsi que dans les outils de social listening, les algorithmes des plateformes sur les volumes ne sortant pas les bots. Création d’une pression forte qui fait réagir média et politiques Source : Talkwalker / BACKBONE Consulting
Source : Talkwalker / BACKBONE Consulting Pénurie carburant sur les réseaux sociaux en France entre le 6 et le 10 octobre 2022
Source : Talkwalker / BACKBONE Consulting Pénurie carburant sur les réseaux sociaux en France entre le 6 et le 10 octobre 2022
Source : Talkwalker / BACKBONE Consulting Pénurie carburant sur les réseaux sociaux en France entre le 6 et le 10 octobre 2022
Source : Talkwalker / BACKBONE Consulting Pénurie carburant sur les réseaux sociaux en France entre le 6 et le 10 octobre 2022
Vous pouvez aussi lire