ALICE WONDERLAND présenté par Casalibus - CONTE MUSICAL ABSURDE ET FANTASTIQUE
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ALICE WONDERLAND présenté par Casalibus D ‘ après les aventures d’Alice aux pays des merveilles de LEWIS CARROLL CONTE MUSICAL ABSURDE ET FANTASTIQUE
LES RÊVEURS ADAPTATION rocambolesque SINAN BERTRAND & VINCIANNE REGATTIERI MISE en rêve VINCIANNE REGATTIERI CLÉ DE SOL en fou majeur PATRICK LAVIOSA VERS luisants ANTONIO DE CARVALHO FOURRURES et dentelles MONIKA REGATTIERI MAGIE en bouillon de cube MARJOLAINE AMBRE LES BELLES ET LES BÊTES Florie Auclerc Vialens Alexandre Bonstein Laurent Conoir Lupi Lauri Léo Messe Bianca ou Iliana Les comédiens de Magnus Casalibus sont des espèces rares. En provenance de diverses réserves naturelles, ils excellent dans l’art de jouer. Tous certifiés label rouge, les fauves sont comédiens, chanteurs circassiens, musiciens . Passionnants et labellisés insolents, ils se sont faits les crocs sur les scènes les plus prestigieuses en France et à l’étranger.
Charles Ludwig Dodgson, alias Lewis Carroll Né le 27 janvier 1832 dans le Cheshire et mort le 14 janvier 1898, victime de la bière et de la drogue. Il avait un esprit tordu, obsédé parle thème du renversement des choses. Son environnement familial lui valut des années d’analyses psychologiques. Professeur de mathématiques, expert en photographie. Il finit auteur de poèmes. ALICE AUX PAYS DES MERVEILLES est mondialement connu. Ce conte allégorique et fantasque a inspiré des adaptations littéraires et cinématographiques tels que Matrix ou Le Magicien d’Oz. Comment une histoire aussi rocambolesque a t elle pu être imaginée par un cerveau aussi rationaliste ? L’œuvre raconte le voyage invraisemblable d’une petite fille dans un monde sans aucune logique apparente, où la dualité est mise en scène dans toutes les situations : illusion ou réalité ? Visible, invisible ? Cruelle ou merveilleuse enfance ? Se perdre ou se trouver ?
L'ADAPTATION L’adaptation, fidèle au génie de Carroll, est déjantée, musicale, électrique et poétique. Réunissant chants, énigmes, philo, jeux de mots hilarants. Ce conte schizophrène et absurde laisse transparaitre deux mondes qui s’opposent et s’emboitent tout à la fois. NOTE DE MISE EN RÊVE La mise en scène plonge l’OEIL du spectateur dans un monde en 3 Dimensions. Dans le même temps, des artifices propre au théâtre créent des possibilités de zoom et de grand angle accentuant les effets d’optique propres à chacun. Le public n’est alors plus simplement spectateur, il est partiellement aspiré dans ce monde afin que sa logique et tous ses sens soient sollicités. Ainsi, un pont est jeté entre les rives du monde d’Alice et le notre.
LES COSTUMES sont inspirés du XIXe siècle et du dandysme. Dans le monde « réel » d’Alice, les tons alternent noir, blanc et or. Ressort une impression globale d’images sépia. Dans le monde « merveilleux » de la petite fille, les tons virent aux pastels écrasés façon macarons Ladurée. LES PERSONNAGES sont une galerie de protagonistes complexes mais s’avèrent tous intéressants par leur non-conformisme. Ils interpellent nos repères. Ils sont aussi des caricatures bien léchées de notre monde, pas si lointain du pays d’Alice : un lapin blanc stressé par le Temps après lequel il court, un chapelier en
savant fou d’une impertinence bien trempée dans son thé vert, une reine cachant une obsession maladive du pouvoir absolu… LES LUMIERES guident le chemin à emprunter par Alice, en créant des focales sur le parcours initiatique de l’héroïne. Le spectateur a l’impression de déambuler dans un labyrinthe et de suivre un chemin caché. LA MUSIQUE l’architecture sonore est classique, baroque barrée et les compositions originales chantées sont principalement inspirées du Dr Dee et de Damon Albarn. Ainsi fait t-elle danser ensemble logique, raison, folie, esprit, cruauté, merveille. VINCIANNE REGATTIERI Des l’âge de douze ans, elle étudie le théâtre, le chant et la danse à « L’Académie Internationale de la Danse de Paris». Elle poursuit sa formation avec «LE ROY HART THEATER» à Londres. À NEW YORK, elle obtient une bourse d’étude à l’école PLURIDISCIPLINAIRE «STEPS». De retour en France, elle est engagée par Alain Marcel pour jouer dans la comédie musicale «Kiss Me Kate » au théâtre Mogador et au grand théâtre de Genève. Elle joue dans «CHANTECLER» d’Edmond Rostand, mis en scène par JÉRÔME SAVARY avec JEAN CLAUDE DREYFUS et Agnès Soral au THÉÂTRE NATIONAL DE CHAILLOT. Dans «LA
MAISON TELLIER» de Maupassant puis dans «N’OUBLIE PAS BOB MORANE» au THÉÂTRE DU VOLCAN. La Compagnie Fracasse l’engage pour jouer «LE PETIT D’ARTAGNAN» dans LES TROIS MOUSQUETAIRES. Elle y pratique l’escrime et l’équitation durant six mois de préparation. Elle interprète Agnès dans «L’ÉCOLE DES FEMMES DE MOLIÈRE», joue aux FOLIES BERGÈRE la comédie musicale «NINE» D’après L’œuvre de Fellini, mise en scène par l’italien Saverio Marconi, puis dans «HAIR» à MOGADOR. Elle joue avec et sous la direction de Jean Claude Brialy, «MON PÈRE AVAIT RAISON» de Sacha Guitry. L’année suivante dans «LA PÉRICHOLE» mise en scène par Jérôme Savary au théâtre NATIONAL DE CHAILLOT, puis dans «IRMA LA DOUCE» avec Clotilde Courau. Elle est également récitante pour les livres disque jeune public chez Acte Sud. À l’OPÉRA DE LIÈGE et à l’opéra d’Avignon, elle est soliste dans la comédie musicale «TITANIC», mise en scène par Jean Louis Grindat. En 2007, elle joue dans «AMPHITRYON» et dans «LE MÉDECIN MALGRÉ LUI» de Molière. Puis dans «PANIQUE À BORD», pièce de Stéphane Laporte mis en scène par Agnès Boury. En tant que METTEUR EN SCÈNE Vincianne monte : «BEAUCOUP DE BRUIT POUR RIEN» au TNC AU THÉÂTRE DU RANELAGH et à la COMÉDIA, «LA TEMPÊTE» au THÉÂTRE SYLVIA MONFORT et «LE SONGE D’UNE NUIT D’ÉTÉ» pour le FESTIVAL D’AVIGNON, le THÉÂTRE DU RE NARD et pour le FESTIVAL SHAKESPEARE de Neuss en Allemagne. À Berlin, Vincianne monte «AS YOU LIKE IT» de Shakespeare pour la SHAKESPEARE COMPANY BERLIN puis «LES PRÉCIEUSES RIDICULES» d’après Molière pour le Festival d’Anjou et le Festival d’Avignon. Elle écrit une pièce pour les femmes «LES HÉROÏNES» En 2008, elle met en scène pour le Festival d’Anjou, et au THÉÂTRE SIlVIA MONTFORT, «LES MILLE ET UNE NUITS». Elle écrit avec Alain Sizey et met en scène «LE GRAND JOURNAL DU FESTIVAL» pour Avignon 2009, puis au CABARET SAUVAGE «LE MAHABARATHA» en 2010. Elle met en scène «LE FESTIVAL DU FUTUR COMPOSE» à la Mairie de Paris, à la villette. En 2011, elle co-écrit l’adaptation avec Alain Sizey, de «ROMÉO & JULIET» premier prix du jury au festival d’Angers et prix du festival off Avignon 2014 Un FILM documentaire sur son travail avec des artistes autistes, de Fred Soupa, est sorti au cinéma. Il s’intitule “NOS PLUSIEURS”. Arte vient de choisir sa CIE pour un documentaire sur Shakespeare.
MAGNUS CASALIBUS Magnus Casalibus est une compagnie de théâtre pluridisciplinaire. En plein air, dans les bois, sur des places de villages aussi bien que dans des théâtres traditionnels, voici près de 14 ans que ses spectacles tournent à travers la France, l’Allemagne, l’Italie, la Suisse, la Belgique… Toujours en effervescence, Magnus Casalibus se compose d’artistes, venus de tous les univers pour explorer une forme de jeu inouï, un théâtre des cinq sens. Populaire, festif et musicales, ses adaptations ébouriffantes de grands classiques ont fait sa notoriété. Une liberté de ton et d’expression unique faite de musique, de masques, de verbes, de costumes bigarrés, de danses, d’acrobaties L’interactivité avec le public, la liberté communicative, l’énergie débordante font de chaque spectacle de Magnus Casalibus un espace privilégié de création, d’imagination et de rêves. La Cie a reçu le premier prix du festival d’Angers et le prix du festival d’Avignon OFF en 2014 LA PRESSE BEAUCOUP DE BRUIT POUR RIEN Les interprètes chantent et dansent avec un brio décapant. JOSHKA SCHIDLOW.TÉLÉRAMA C’est intelligent, bien fait, distrayant, on sort plutôt heureux. JEAN-‐LUC JEENER. FIGAROSCOPE Une représentation délirante qui donne à cette œuvre classique des allures de fable contemporaine. JOAN AMZALLAG. FRANCE SOIR Allez voir ce spectacle éclatant, joyeux, vivant. C’est certain, il fera beaucoup de bruit et ce ne sera pas pour rien. MARIE-‐CÉLINE NIVIÈRE. PARISCOPE Délirante, loufoque et jubilatoire, cette délicieuse adaptation conjugue avec bonheur l’impertinence, et l’inventivité. GÉRALDINE THOMAS. LE PARISIEN C’est pétillant, drôle et délirant. LARA RUHIER. ZURBAN Ce spectacle qui devrait faire grand bruit est un bijou vibrionnant d’invention, de délire et de vitalité, une fête des mots, des sens et des senteurs. MYRIEM HAJOUI. À NOUS PARIS C’est du Shakespeare relu par les Monty Python. JEAN-‐PIERRE SIMÉON. L’HUMANITE
LA TEMPETE Surprenant, drôle, gênant. ASSIA RABINOWITZ. LE FIGARO Porté par une mise en scène endiablée et détonante, ce spectacle alliant théâtre, chorégraphie et chant laisse une impression de nouveauté et séduit par les perspectives qu’il laisse entrevoir. ARTHUR GEORGES. VSD Une Tempête baroque et très moderne à la fois qui emporte l’adhésion et apporte l’euphorie. PHILIPPE ESCALIER. D.A INFOS Vaillants moussaillons d’un spectacle pluriel, les comédiens captent dans un éclat de pure énergie, les arrières mondes qui pullulent derrière le verbe shakespearien. MYRIEM HAJOUI À NOUS PARIS C’est très rock n’ roll !. Avec cette merveilleuse troupe de comédiens, Shakespeare fait feu de tout bois. Quel souffle ! MARIE-‐CÉLINE NIVIÈRE PARISCOPE On retrouve avec plaisir son goût pour les cavalcades et les provocations, cette jubilation permanente, partagée par l’ensemble de cette jeune troupe. STÉPHANE BUGAT. L&A SPECTACLES LES PRÉCIEUSES RIDICULES OU LE Molière MUSIC HALL SHOW Entre grandeur et décadence, de quoi étirer ses zygomatiques et accroître sa perception de l’humaine mascarade. LE DAUPHINÉ La jeune compagnie Casalibus (...), ambulante comme l’était à l’origine la troupe de comédiens du «père» de Tartuffe ou de Scapin, a remis cette pièce au goût du jour, l’a modernisée à la mode des années2000. (...) Même le public est associé à ces pitreries de haut vol. La bonne humeur et la passion de la frêle Vincianne Regattieri, qui signe cette satire, ont apporté un sacré coup de fraîcheur au Festival d’Anjou. LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE Avec trois fois rien de moyens, mais un plaisir de jouer gros comme ça, la formidable troupe des Précieuses ridicules est parvenue (...) à renouer avec la force comique du théâtre de Molière. Magique ! (...) Les six comédiens de la compagnie Casalibus ne reculent devant rien : à l’évidence, l’esprit du fameux «Illustre Théâtre» leur importe bien plus que la lettre ! Molière lui-‐même disait à propos des Précieuses ridicules «qu’une grande partie des grâces qu’on y a trouvées dépendent de l’action et du ton de la voix». À ce propos, on ne peut que saluer la performance des six comédiens, vraiment formidables. » LE COURRIER DE L’OUEST Entre théâtre et music-‐hall, les acteurs s’en donnent à cœur joie pour pousser la chansonnette dans des accoutrements sortis de nulle part. Les Précieuses sont en tongs à paillettes, les marquis et autres vicomtes en bottines à semelles compensées... Une satire caricaturale, loufoque et délirante, une troupe d’acteurs qui s’amuse, et qui nous fait partager ce moment de plaisir. FRANCE BLEU LE SONGE D'UNE NUIT D'ÉTÉ
Les huit comédiens de la Cie Casalibus réussissent des prodiges d’inventivité gestuelle et sonore. V. Régattieri réussit le pari d’un théâtre total et réjouissant. Que demander de plus ? H.KUTTNER, THEATRE MAGAZINE Voilà une performance d’acteurs franchement vivifiante P. VAVASSEUR, LE PARISIEN On rit plutôt de bon cœur... JP.SIMÉON, L’HUMANITE Vincianne Regattieri, metteur en scène, métamorphose un joyau ancien en parure iconoclaste formidablement vivante. Du théâtre de foire rigoureux qui rejette les lois de la bienséance et c’est tant mieux. JL. CHARLES, LA MARSEILLAISE Déroutant ! JM. COLIADIT, LA PROVENCE Voilà donc une mise en scène dynamique, imaginative, qui cache derrière une apparente légèreté, le travail virtuose de tous les comédiens C.KRAIF, REVUE SPECTACLE.COM Débordant d’énergie, ce Songe d’une nuit d’été là a toutes les chances de faire passer un moment agréablement revigorant... C.BASTIDON, LA MARSEILLAISE Il est permis de violer le théâtre à condition de lui faire de beaux enfants... C’est ce que je me disais l’autre soir en sortant du Théâtre du Renard, dans le IVème arrondissement de Paris, si enthousiasmé par le spectacle auquel je venais d’assister (...) avec une troupe aussi allègre-‐ ment délirante, désinhibée, pétaradante et inventive que la Compagnie Casalibus et un metteur en scène tel que Vincianne Regattieri qui a su tirer le meilleur parti de l’originalité architecturale des lieux. (...) Il s’en dégage une énergie rare au théâtre, et particulière aux troupes qui se donnent sans réserve, de manière si communicative et avec une telle sincérité qu’on en ressort revigoré. PIERRE ASSOULINE LE MONDE.FR Les huit comédiens de la Cie Casalibus reprennent leur production du «Songe d’une nuit d’été» de Shakespeare, crée en 2002 dans le Off du Festival d’Avignon. Cette version très contemporaine avait été saluée par la critique et pour cause : avec un texte réactualisé souvent drôle et une mise en scène « sucrée salée », pleine de gourmandise, les artistes jouent au sens propre du terme. Le public, lui, se régale. PARIS ÉTUDIANT. (...) La C° Casalibus, animée du doigt de fée de Vincianne Regattieri, nous offre un «Songe d’une nuit d’été» des plus réjouissants. (...) Les comédiens, par leur fougue, leurs talents variés, leurs aptitudes à changer d’emplois dans un jeu des plus inventifs, nous ont littéralement convaincus et même séduits. PARISCOPE. (Coup de cœur.) Grâce au jeu d’acteurs épatant et précis, la pièce devient une performance artistique subtile, ludique et intelligente. La mise en scène de Vincianne Regattieri nous surprend tout au long du spectacle. D’une grande inventivité, les costumes et l’utilisation du décor participent à l’alchimie de ce conte jubilatoire, sauvage et brillant. Nous sommes décidément gâtés par cette rentrée théâtrale : voilà encore un spectacle d’une qualité et d’une créativité inouïes. Il y a de la magie dans ce Shakespeare et l’atmosphère est baignée par un brin de folie... Et quand le songe prend fin, on n’a qu’une seule envie, que cette nuit recommence... REGARD EN COULISSES.COM UN SONGE FLAMBOYANT. Une mise en scène jubilatoire. (...) Extraordinaire fantaisie d’une
gestuelle joyeusement délirante, fruit d’une imagination et d’une érudition débordantes. Un vrai régal dont on sort revigoré. LE PARISIEN La « mise en chimère « de Vincianne Regattieri, splendide horloge profite joliment de l’architecture en balcons de la salle pour offrir une féerie créative et maîtrisée de bout en bout. JOURNAL DU DIMANCHE Jonglant avec talent entre les fragments originaux du texte, souvent chantés, et l’intrusion d’un langage moderne, abrupt et scandaleux, cette adaptation ignore les convenances et les règles les plus élémentaires de la pudeur. Le mélange est détonnant, hilarant et, fatalement, très séduisant. (...) L’un des secrets de la réussite de cette adaptation, c’est également les multiples visages des membres de la compagnie. Acteurs, bien sûr, mais aussi chanteurs, musiciens, danseurs, voir même acrobates, ils excellent dans l’art de transgresser les frontières artistiques, pour construire, sous nos yeux, un spectacle multiformes. Un tourbillon d’excentricité auquel on ne peut résister. I. TÉLÉ Mais qu’a-‐t-‐elle donc la Regattieri pour nous embobiner comme ça ? Un sens de l’extravagance fellinien, une verve baroque et surtout cette fameuse vertu d’imprévisibilité (...) Une heure trente d’exquise folie. À NOUS PARIS On ne voit pas tous les jours un Shakespeare aussi endiablé. (...) Tout est réjouissant dans ce spectacle qui a transformé une œuvre classique sans la trahir et ajouté une richesse toute nouvelle et imaginative à une pièce déjà parfaite. L’ARCHE Romeo & Juliet FESTIVAL D’ANJOU : ROMÉO & JULIET OBTIENT LE PRIX DU JURY Véritable révélation du Festival d’Anjou, Roméo & Juliet emporte tout naturellement le premier prix du concours des compagnies La version rock présentée par la compagnie Magnus Casalibus, à la limite de la comédie musicale, n’est pas passée inaperçue. Véritable coup de cœur de cette 63e édition du festival d’Anjou, lequel ne présentait de création propre, ce véritable spectacle a soufflé un véritable coup de jeune sur ce festival soixantenaire et d’aucuns aimeraient qu’il y ait plus de présentations de ce style. Dès vendredi soir, les paris allaient bon train en faveur de la compagnie Magnus Casalibus et son incroyable Roméo & Juliet. Les jeunes comédiens, danseurs et acrobates de Magnus Casalibus empochent la coquette somme de 20 000 euros laquelle devrait leur permettre de monter un nouveau spectacle a présenter lors d’une prochaine édition du Festival d’Anjou YANNICK SOURISSEAU -‐ LE 8 JUILLET
2012 FESTIVAL D’ANJOU : UNE VERSION TRÈS « MÂLE » DE ROMÉO ET JULIET L’œuvre de Shakespeare ne prend pas une ride, mieux elle s’adapte sans difficulté au monde contemporain. Pour preuve l’interprétation de la troupe Magnus Casalibus présentée hier soir sur les planches du Plessis-Macé. Une version très punk rock, bestiale, et surtout un retour aux sources puisque cette version est entièrement jouée par des hommes. ROMÉO ET JULIET VERSION ROCK DE LA TROUPE MAGNUS CASALIBUS Les observateurs l’auront remarqué, Juliet s’écrit au masculin », déclarait hier soir Nicolas Briançon en présentant l’interprétation de la troupe Magnus Casalibus de Roméo et Juliet. Entièrement jouée par des jeunes hommes au physique androgyne cette pièce n’est pas une ode à l’homosexualité, mais un retour aux sources du théâtre Élisabéthain où le rôle des femmes était tenu par des hommes. Roméo et Juliet, version Magnus Casalibus, c’est presque un opéra rock et autant le dire tout de suite ça décoiffe, tant dans la bande son dans laquelle on retrouve beaucoup musiques de groupes anglais des années 70, mais aussi des comédiens, danseurs et chanteurs qui n’hésitent pas à se déplacer dans la foule, pour interpeller directement les spectateurs. Roméo et Juliet, ça ne se regarde pas, ça se vit et ça s’écoute, tantôt tragique, tantôt burlesque avec quelques phrases à deux balles sorties tout droit de la chanson populaire. « Donne-moi ta main », dit un comédien, « et prend la mienne », lui répond l’autre. Ça fait rire dans les gradins et ça détend l’atmosphère. Pour le reste, même si l’interprétation reste assez libre et si les personnages viennent tout droit du registre du mouvement contestataire britannique « punk », l’histoire est la même que dans la version d’origine. Roméo et Juliet vont lutter, contre leur famille respective, pour avoir le droit de s’aimer, mais cette fois aux delà des sexes et des conventions sociales, avant de mourir et de se retrouver dans l’au delà, pour l’éternité. Pour donner encore plus de bestialité, On s’habille et on s’exhibe sur scène en totale liberté, dans une partition totalement ouverte, les acteurs jouant sur scène comme ils pourraient le faire sur le trottoir d’un quartier populaire de Londres ou d’ailleurs.
Les costumes, les masques et les lumières révèlent progressivement le caractère et la force des différents personnages, jusqu’au crépuscule décisif lorsque les deux principaux protagonistes, meurent dans un amas de caisse et de ferraille que vient coiffée une guirlande lumineuse. L’atmosphère est parfois sordide, mais ne dénature pas cette œuvre shakespearienne, bien au contraire. Bien dans son époque cette jeune troupe totalement débridée se donne sans compter, osant les artifices les plus déroutants et quelques pirouettes acrobatiques assorties de belles tirades burlesques. YANNICK SOURISSEAU - LE 4 JUILLET 2012 HELGA BITTNER NEWSPAPER : NEUSS-GREVENBROICHER-ZEITUNG - LE 18 JUIN2012 (TRADUIT DE L’ALLEMAND) «Dans la version concentrée de la metteuse en scène Vincianne Regattieri, Romeo et Juliette n’ont pas le droit de s’aimer, tout comme Romeo et Jules (aux yeux de beaucoup de gens). La manière dont la régie et les acteurs composent avec cette ambiguïté est tout simplement impressionnante. Les costumes de Monika Regattieri avec leurs allusions aux shows de travestis, la scène dépouillée avec juste quelques porte-vêtements et de grosses malles, les balades et les chansons rock comme provenant d’un enregistrement et le jeu des six acteurs sont parfaitement en accord, comme une véritable chorégraphie. Tantôt, Romeo et Juliet jouent de telle façon qu’on ne remarque pas que Juliette est un homme – le sentiment qui les unit est telle ment pur et intensif. Tantôt de toutes petites nuances – souvent dans l’ambiance – mettent l’accent sur le fait qu’il s’agit de deux personnes du même sexe. Et cependant la mise en scène reste toujours sur la voie. Il s’agit toujours de la force de l’amour qui donne une énergie jusque là insoupçonnée quand cet amour doit s’affirmer face à son environnement. Et s’il le faut jusque dans la mort. Et comme les éléments comiques de la scène sont exploités avec délectation, cette représentation théâtrale est chaque minute dans un équilibre parfait.»
LA FICHE TECHNIQUE Spectacle tout public à partir de 6 ans Durée 1H20 Dimensions du plateau : 5 mètres long Et 4 mètres de profondeur minimum CONTACT 06.10.45.78.07 Mail : magnuscasalibus@free.fr www.casalibus.com
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