Link 2016/1 Magazine membres semestriel - Avril 2016 - GS1 Belgium & Luxembourg
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Link 2016/1 Magazine membres semestriel Avril 2016 • Forum 2016 • Atelier couponing mobile • Atelier produits dangereux • Atelier foodservice • 100.000 produits dans trustbox
Colophon Dans ce numéro GS1 Belgium & Luxembourg FORUM 2016 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 Rue Royale 76 boîte 1, 1000 Bruxelles Le 8 mars dernier, s’est tenu le Forum 2016 sur le thème : Tél : 02 229 18 80, Fax : 02 217 43 47 ‘the value of accurate data’. Lisez le compte-rendu et les E-mail : info@gs1belu.org interviews pris à la suite de l’évènement. Site Internet : www.gs1belu.org Magazine membres semestriel: Atelier Mobile Couponing . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10 1er semestre 2016 ‘Le bon de réduction mobile : the last mile’ était le thème Editeur responsable: de l’atelier qui s’est tenu le 7 mars dernier. Les développeurs Jan Somers, d’applications et les distributeurs nous ont dévoilé leur vision. rue Royale 76 boîte 1, 1000 Bruxelles Rédactrice en chef: Atelier Produits dangereux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16 Dominique vertroost Comment les distributeurs et les fournisseurs doivent-ils agir face aux législations sur les produits dangereux ? Comment Rédaction: échanger des feuilles de sécurité de manière efficace ? Ces Bart Vancauwenberghe, Erik Verdonck, questions ont été discutées et des réponses ont été proposées Peter Ooms et GS1 Belgilux lors de l’atelier Produits dangereux du 7 mars dernier. Graphisme et mise en page: Atelier Foodservice . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20 www.ramdesign.be Après les secteurs PGC et Bricolage, celui du Foodservice Photos: aspire également à une meilleure information produit et à Photos évènements GS1 : plus d’efficacité. Pour ce faire, il opte pour le système GDSN Dieter Paternoster et les messages harmonisés Order to Cash. Un rapport de l’évènement qui s’est tenu le 8 mars dernier. Et encore : Nouvelles de notre département data – 100.000 produits dans trustbox. . . 25 Collaboration horizontale avec NexTrust . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26 LINK est aussi disponible en version digitale. Scannez ce code à barres avec votre mobile. Dit tijdschrift bestaat ook in het Dépliant data mis à neuf Nederlands en is beschikbaar op aanvraag bij ons secretariaat. GDSN, CDB, trustbox, qualité des données, … Si tous ces termes ne vous sont pas familiers, vous pouvez rapidement faire connaissance avec les projets de données GS1 via notre dépliant data. A l’occasion de nos journées Forum, ce dépliant a été mis à jour et aligné à l’identité graphique de GS1 Global. Vous trouverez ce dépliant en ligne : www.gs1belu.org/fr/brochures-rapports ou demandez votre exemplaire imprimé via info@gs1belu.org. 2
Editorial du président Pour 2016 nous constatons 2 développements importants. D’une part, l’élargissement de la communauté GS1. Notre organisation ne se limite plus à une plateforme de standardisation et de collaboration pour le secteur des produits de grande consommation. Dans le Foodservice, le Bricolage & Jardinage et les soins de santé la volonté d’adopter les standards GS1 est grande, ce qui signifie pour GS1 que les standards doivent être élargis et adaptés là où cela s’avère nécessaire. D’autre part, le besoin de qualité de données dans tous les secteurs favorise la croissance et l’intégration des différents standards au sein des entreprises. Ainsi, le fait d’avoir atteint l’objectif de 100.000 produits dans trustbox est un résultat dont nous pouvons être fiers. Ce numéro de LINK est presque exclusivement dédié aux thèmes de nos 4 évènements les 7 et 8 mars dernier. Nous étions particulièrement heureux de la large participation et de l’intérêt pour les projets GS1 abordés. Le fil rouge au travers de nos 4 évènements était sans conteste l’importance de bonnes données, tant B2B que B2C. Nos ateliers sur le couponing mobile, les produits dangereux et le Foodservice, qui ont demandé une large préparation par toutes les parties concernées, ont démontré que le besoin de données correctes et complètes est bien réel et que la volonté pour y travailler ensemble est présente. Nous avons noté que le consommateur demande toujours plus d’informations pertinentes et qu’il attend aussi flexibilité et convivialité, indépendamment du canal par lequel il achète. Le retail et l’industrie doivent anticiper ces tendances sans tarder, et ce, de manière proactive. Martine Pauwels Président GS1 Belgium & Luxembourg Directeur Logistique Colruyt Découvrez “My GS1” et tenez vos données à jour groupes de travail et évènements, les questions helpdesk, les contrôles de codes à barres, etc. Une bonne qualité de données est cruciale pour notre fonctionnement journalier. Ceci nous met devant un défi important : les données que nous saisissons aujourd’hui seront peut-être dépassées demain. Voilà pourquoi il nous a paru essentiel de coupler notre CRM à une plateforme adhérents en ligne. Via “My GS1” les membres peuvent eux-mêmes gérer leur profil et leurs GLN et s’inscrire à des formations et évènements. Si En septembre 2015, GS1 Belgium & Luxembourg a votre adresse est déjà connue dans notre système, il suffit introduit son nouveau système CRM. Notre ancien d’initialiser un mot de passe. Dans le cas contraire, vous système de gestion des membres datait et était peu pouvez demander un identifiant. convivial. Maintenant nous disposons d’un seul lieu central où nous pouvons suivre toutes les actions, telles A l’avenir, nous étendrons encore largement “My GS1” afin que l’attribution des préfixes d’entreprise, les adhésions que les membres puissent encore davantage optimiser leur CDB et trustbox, les formations, les participations aux adhésion. A l’occasion de nos évènements du 7 et 8 mars dernier, nous avons Qualité des montré plusieurs nouvelles vidéos afin d’illustrer nos projets. Vous pouvez trouver les vidéos suivantes sur notre canal YouTube données : ( www.youtube.com/GS1Belgilux ) • Qualité des données chez AZ Klina à Brasschaat – en fil rouge dans nos collaboration avec JAVA • Découvrez notre nouveau site et notre CRM (voir également nouvelles vidéos article sur cette page) • Dataville: notre jeu interactif sur les codes à barres et les données 3
Forum GS1 2016 Forum GS1 2016 The value of accurate data Si l’expression « noir de monde » n’existait pas encore, elle aurait probablement été inventée pour expliquer l’intérêt massif pour le Forum 2016 de GS1 Belgium & Luxembourg. L’événement annuel d’information et de réseautage à Tour & Taxis le 8 mars dernier a charmé de nombreux distributeurs, fournisseurs, associations, agences et fournisseurs de solutions, et ce notamment grâce à la fraîcheur des présentations d’Olivier Schalbroeck et Gilles Delvaux. De temps à autre les dessins ludiques du cartooniste Aster ont su susciter des sourires sur de nombreux visages. Le thème central du Forum 2016 était la bonne qualité des données. Cela se traduit notamment par la mise en œuvre des messages harmonisés Order To Cash, autour de laquelle, dès 2016, sept retailers uniront leurs forces. « Il faudra suivre tout cela de près », déclare Martine Pauwels. « Cela confirme une fois de plus l’importance de la standardisation dans le cadre d’un échange de données exactes. Cette année, nous voulons également continuer à travailler sur le bon de réduction mobile ». Aveve est, avec Colruyt, JAVA, Makro, Delhaize, Bidvest et Carrefour, l’une des sept entreprises qui brûlent d’impatience de mener à bien l’implémentation des messages harmonisés Order to Cash. « Cette collaboration montre clairement que nous ne sommes pas la seule société rêvant d’un processus harmonisé à tous les échelons », souligne le CIO Erwin Verstraelen. « Aveve s’efforce depuis toujours de créer des partenariats. Après tout, nous avons commencé à partir d’une coopérative d’agriculteurs. Peut-être Martine Pauwels, nouvelle présidente de GS1 Belgium est-il intéressant aussi d’envisager d’autres formes de & Luxembourg, fût invitée à donner le coup d’envoi. coopération. GS1 et GDSN peuvent y figurer à la base. » Le directeur logistique de Colruyt évoque d’abord le succès de trustbox, qui contient à présent des données Egalement pour René Steverink, Manager Warehouse pertinentes pour le consommateur pour plus de 95.000 & Distribution chez Izico Beckers, il est clair que l’HO2C produits alimentaires, un résultat en nette augmentation est une solution où tout le monde gagne. depuis l’année passée. En outre, GS1 Belgilux a récemment mis en place une équipe de quatre personnes, qui s’occupe exclusivement du contrôle de ces données avec le GS1 Data Checker. L’importance de cet outil en ligne est soulignée par le témoignage de l’AZ Klina à Brasschaat qui réussit, grâce à trustbox, à recevoir la fiche technique complète pour chacun des produits alimentaires de JAVA. « Pour nous, il s’agit d’un outil essentiel pour assurer la sécurité alimentaire de nos patients et éviter la contamination croisée », soulignent les responsables de l’hôpital. 4
De gauche à droite : Erwin Verstraelen (Aveve), Andrea Cools (Comeos), Rudi Petit-Jean (Gamma), Nico Smet (Pidy), Katrien Bousson (FrieslandCampina), Koen Desmet (Delhaize) et Romain Dehan (Orangina Schweppes) Déploiement GDSN causes des erreurs. « Le feedback hebdomadaire couplé à cette fonction de contrôle est un atout. » Delhaize et Unilever sont parmi les « early movers » dans la mise en œuvre de GDSN. Koen Desmet Sur mesure pour les PME (Senior Manager Operational Support) est enthousiaste à l’idée de savoir que Delhaize est tout à fait dans Si les expériences développées ci-dessus ont mené les temps et a réussi à établir une connexion entre les participants à croire que GDSN est le privilège GDSN et les champs critiques de leur ERP. Laurence des grands fournisseurs, Nico Smet a tout fait pour Tengrootenhuyse (Customer Service & Planning invalider cette théorie. Le responsable informatique de Director chez Unilever) est également satisfaite de Pidy a montré que les PME sont parfaitement à même GDSN. « Nous pouvons seulement espérer que de d’adopter GDSN et de créer un lien entre cette solution plus en plus de clients l’adopteront. En interne, notre et leur système ERP. « La construction d’un « poste objectif est avant tout de vérifier la qualité des données de pilotage GDSN » au sein de notre système ERP en continu, car les produits évoluent rapidement. En (SAP) nous permet d’éviter la duplication des données. tout état de cause, nous attendons avec impatience de Nous pouvons également recommander aux autres pouvoir bientôt partager notre expérience GDSN avec fournisseurs de sauter le pas et d’investir fortement d’autres partenaires ». dans des master data optimales. » GS1 Data Checker Substances dangereuses Pour la mise en œuvre de GDSN, Delhaize utilise Gamma va même plus loin, déclare Rudi Petit-Jean, régulièrement le GS1 Data Checker. « Pour les données directeur de la chaîne de bricolage. « Nous ne pouvons critiques, cette fonction de contrôle s’est avérée être pas nous permettre d’avoir des données incorrectes et un outil en ligne très utile, d’autant plus que certaines incomplètes, en particulier parce que notre assortiment structures de données sont plus complexes que nous contient plus de 20% de produits dangereux. Par le pensions », souligne Koen Desmet. Les résultats conséquent, tous nos processus sont déjà adaptés aux obtenus grâce au GS1 Data Checker permettent de se standards GS1 et nous attendons de nos fournisseurs rendre compte combien il est important de continuer qu’ils fassent de même d’ici le 1er mai 2016, à savoir : à travailler avec des données précises. « Il ne faut pas « l’échange des feuilles de sécurité via le Digital Asset s’endormir sur ses lauriers. C’est un message que nous Management (DAM) dans la Central Data Bank (CDB). » voulons faire passer à nos fournisseurs. » Andrea Cools de Comeos se retrouve parfaitement Romain Dehan (Master Data & Warehouse Analyst chez dans ces arguments. Elle ajoute encore que l’échange Orangina Schweppes) est entièrement d’accord sur ce d’informations sur les substances dangereuses doit aller point. Lui témoigne au sujet de la facilité avec laquelle au-delà des seules questions de sécurité. « Que ce soit le GS1 Data Checker permet de vérifier les données l’alimentaire ou le non-alimentaire, la communication et fournit des explications détaillées pour identifier les fonctionne mieux si tout le monde parle la même langue. » 5
Forum GS1 2016 Couponing mobile Fini les bons de réduction papier. Vive les bons de réduction numériques ! Les trois intervenants s’accordent pour dire qu’en termes d’efficacité, certains processus peuvent donner un énorme coup de pouce. Bruno Claes, Directeur de l’administration commerciale chez Carrefour, sait trop bien, par expérience, que nous, les Belges, sommes parmi les plus gros consommateurs de bons de réduction au monde. « L’utilisation de bons de réduction numériques peut sensiblement améliorer la validation à la caisse ». Panel de discussion avec de gauche à droite : Olivier Schalbroeck, Bruno Claes L’Oréal est très enthousiaste à l’idée de participer à un (Carrefour), Steven Bourgeois (L’Oréal) et Jean-Louis Van Houwe (Monizze). projet pilote dans ce cadre, déclare Steven Bourgeois (Retail & Category Development Director), « parce qu’il nous permet d’acquérir beaucoup d’expérience avant que le concept ne soit lancé sur le marché ». Selon Jean-Louis Van Houwe (CEO Monizze), l’expérience de l’utilisateur sera cruciale. « Ce doit être une solution conviviale, sinon les consommateurs l’abandonneront rapidement. Le bon de réduction mobile aura plus de chance de réussir si les principaux acteurs se rallient derrière une plateforme commune. » Watch the generations Le conférencier principal, Herman Konings, invite le public à une balade audiovisuelle pendant laquelle il analyse les succès ou les déconvenues de certaines innovations. « La pertinence du marketing est la clé du succès d’un nouveau produit. En outre, jeunes et moins jeunes, hommes et femmes exigent des approches différentes. Il faut également prendre en compte les différentes générations. Dans cinq ans, je m’attends Herman Konings à ce que la génération des baby-boomers fasse des achats plus locaux, tandis que les « phygital spaces » (magasins physiques où il est possible de commander en ligne) auront le vent en poupe. » Les participants ont ensuite eu matière à discuter autour d’une collation ou d’un dessert, certainement en pensant aux conclusions du CEO de GS1 Belgilux, Jan Somers. « Le consommateur tente d’évoluer plus rapidement que l’industrie. Voilà pourquoi nous devons anticiper. C’est ce que nous voulons faire avec le déploiement de GDSN (dans le commerce de détail, le foodservice, le bricolage) et la version 2.0 de la plateforme trustbox. De plus, nous savons que des échanges EDI corrects sont impossibles sans de bonnes données de base. » Bart Vancauwenberghe Jan Somers 6
Interview Katrien Bousson, CEO Friesland Campina Objectif : des systèmes standardisés C’est une bonne chose d’envisager de travailler avec GDSN et trustbox, mais pour certaines entreprises, notamment dans le secteur alimentaire, cela entraîne un changement stratégique important. Chez Friesland Campina, on se sent prêt à relever ce défi. “Un bon monitoring de ce processus sera primordial,” réalise CEO Katrien Bousson. Qui est responsable de quoi ? “Au sein de chaque département devant fournir des données, nous avons désigné un ‘data steward’, responsable de l’alimentation ponctuelle et correcte de sa partie de master data via la fiche de données. Non seulement les systèmes et process (IT) sont-ils importants, mais il en va de même pour les personnes et leurs dispositions. Tous les responsables d’un segment du ‘puzzle de master data’ sont conscients de son importance pour le déroulement ultérieur de la chaine d’approvisionnement et s’y consacrent avec dévouement. Sans cela, même les meilleurs systèmes et process IT finissent par dérailler.” La centralisation de tous les morceaux du puzzle est coordonnée et vérifiée par la Master Data Team. C’est cette équipe qui rectifie et qui lance un avertissement en cas de retard ou de données de qualité en dessous de la norme. Dès que ces morceaux sont alors centralisés en interne, l’équipe peut se mettre au travail en mettant cette information à disposition en vue d’un Pourvoir les distributeurs et trustbox de données output ultérieur, que ce soit en interne ou en externe.” de qualité n’est pas une sinécure. Comment Friesland Campina compte-t-il aborder ce défi en matière de master data ? “A cet effet, nous avons élaboré une procédure interne, avec l’équipe Master Data comme centre nerveux des activités. Avant toute chose, il faut rassembler tous les composants requis des master data pour alimenter le système SAP et pour garantir l’output vers des systèmes internes et externes. Au niveau interne, nous pensons par exemple aux process de facturation, nécessitant des master data afin de pouvoir fonctionner. Au niveau externe, il s’agit notamment de GDSN et/ou de trustbox à l’adresse des distributeurs.” 7
Que se passe-t-il en cas de mises à jour ? plusieurs façons d’échanger des master data avec les “Dans ce cas, le process est remis en marche, de différents distributeurs. C’est pour cela que nous avons manière à mettre la toute dernière version des besoin d’un ‘single point of entry’ afin de diffuser nos données à disposition et de poursuivre sa diffusion. master data en externe. A cet effet, une collaboration Nous opérons de la même manière en externe via entre les différents distributeurs s’impose, en vrais les systèmes GDSN et trustbox, afin que nos clients concullègues. Sans cette collaboration, l’échange distributeurs disposent eux aussi et à tous moments efficace et correct de master data est menacé.” de données de qualité. Par ailleurs, la Master Data Team adoptera le rôle de contact interne et externe pour toutes questions concernant les master data Dans quelle mesure GS1 peut-il contribuer à cet et contrôlera la qualité des données tant par le effort ? biais du GS1 Data Checker de GS1 que sur base “GS1 peut surtout contribuer à l’échange externe des d’échantillonnages proactifs.” données. Les systèmes et méthodes pour l’échange des données doivent rester confinés et standardisés. La proposition de GDSN/trustbox et la promotion Selon vous, quels sont les plus grands défis que continue de ces solutions standards sur le marché représentent ces process ? sont à nos yeux les tâches principales de GS1 nous “Au niveau interne des risques, il s’agit de la fourniture aidant à limiter les risques. Il serait insensé que dès lors tardive ou incorrecte des segments de master data certains distributeurs puissent encore nous demander provenant des différents départements, au quel cas les d’échanger des données d’une autre manière. De données aboutissent tardivement ou incorrectement par l’offre et l’amélioration permanente du GS1 auprès des distributeurs. A ce sujet, il est Data Checker, GS1 peut en outre apporter une aide particulièrement important d’effectuer un monitoring importante au niveau de la garantie de la qualité des efficace et d’intervenir si cela devait se produire données échangées.” de manière structurelle. Au niveau externe il existe Interview Nicolas Garcia, Project Coordinator Colruyt Le déploiement GDSN est projeté dès l’automne Depuis maintenant deux ans, Nicolas Garcia occupe la fonction de coordinateur de projet chez Colruyt. A ce titre, il est responsable de la mise en place de trustbox. Actuellement, il mène également à bien le projet GDSN et est convaincu du rôle de support important que GS1 peut jouer dans ce domaine et dont surtout les petits fournisseurs ont un réel besoin. 8
Primary Indu Retail Health Il y a deux ans, Colruyt a entièrement révisé Prévoyez-vous certaines embuches lors de la mise sa gestion des master data. Quelle est la place en œuvre de GDSN ? Dans quelle mesure Colruyt qu’occupe GDSN dans ce projet et quels avantages sera-t-il à même de les résoudre, éventuellement espérez-vous en retirer ? avec l’aide de GS1 ? “La gestion des master data est un projet en cours “Nous espérons qu’un nombre important de chez Colruyt qui ne se trouve donc pas encore en fournisseurs se servira effectivement de GDSN et se phase finale. GDSN en fait partie. Nous prévoyons que Secondary In montrera disposé à nous suivre. Sinon ce projet risque cela engendrera d’une part une qualité des données de devenir un système en plus parmi tant d’autres. correcte et améliorée : par produit le fournisseur n’a Aussi, croisons les doigts pour que la qualité des plus qu’à compléter une seule fiche, ce qui va diminuer données reste actualisée et alignée avec ce qui se le risque d’erreurs. D’autre part, GDSN peut également trouve réellement sur le marché. Le rôle majeur de GS1 augmenter l’efficacité, tant pour les fournisseurs que consistera à fournir un bon support aux fournisseurs, pour nous. Ce système créera également plus de afin de maintenir la qualité des données à un niveau souplesse dans la manière de faire des affaires. Un le plus élevé possible. En outre, GS1 peut contribuer à autre aspect important qui nous a grandement motivé persuader les fournisseurs.” Apparel Gen Mercha à franchir le pas vers GDSN est le fait qu’il s’agisse d’un langage commun où les règles et les définitions sont connues de part et d’autre. Nos clients s’en verront Remarquez-vous que des fournisseurs ont déjà également informés d’avantage et plus rapidement.” entamé le trajet GDSN ? “Les plus grands sont d’office déjà occupés, le défi principal se situe auprès des plus petits fournisseurs. Quel timing prévoyez-vous pour le déploiement Après tout, GDSN requiert une adaptation considérable. chez Colruyt ? En outre, ils doivent prévoir le budget nécessaire et bien “Actuellement nous sommes en pleine mise en œuvre souvent ils manquent de personnel pour assurer le suivi technique ; c. à d. établir la connexion pour pouvoir d’un tel process.” réceptionner les données. Après Major Release 3 l’objectif consistera à mettre sur pied un pilote avec un nombre de fournisseurs déjà opérationnels dans Quelles sont les conditions principales pour réussir Tertiary Indu GDSN. Une fois la phase test franchie, nous prévoyons le déploiement de GDSN ? de déployer le système dès août ou septembre “L’apport des données devra s’effectuer de manière prochain avec les fournisseurs actifs en GDSN. Nous optimale et correcte. De plus, il est essentiel d’arriver n’envisageons pas de scinder en catégories spécifiques. à une harmonisation des règles et des conditions Dans un premier temps nous allons appliquer ceci à l’échelle européenne. Voilà sur quoi nous nous sur l’ensemble de nos produits alimentaires tout en y penchons actuellement.” impliquant nos autres enseignes, même si ce trajet sera sans doute parcouru par phases.” Bart Vancauwenberghe Dans quelle mesure Colruyt peut-il bénéficier des résultats obtenus antérieurement dans ce domaine, par exemple par Delhaize ? Je pense que ce seront principalement les fournisseurs qui profiteront de tels avantages : au plus de distributeurs travailleront avec GDSN, au moins de fiches supplémentaires ils auront à compléter. Le fait que certains fournisseurs se soient lancés plus tôt constitue bien entendu un atout. De ce fait, ils seront à même de fournir une qualité de données supérieure au profit de l’efficacité. D’ailleurs un bon nombre de fournisseurs nous demandent eux-mêmes de passer en GDSN.” Consu Electr Version 1.0, Decem 9
GS1 Workshop Mobile Couponing Panel de discussion avec de gauche à droite : Piet Saelens (modérateur - EMG), Michel Van Mello (Colruyt), Vincent De Hertogh (Delhaize), Bruno Claes (Carrefour), Veerle Lauwers (Coca-Cola Enterprises) et Jeroen Inghels (Melitta). Atelier GS1 Couponing mobile Le bon de réduction mobile : the last mile Les marques et Carrefour ont conduit un premier pilote « live » avec le m-coupon. Pas moins de 6 fournisseurs d’application ont développé un concept de portefeuille virtuel (« wallet »). Il reste maintenant à passer aux dernières étapes avant le déploiement. Tel était le thème de cet atelier qui a eu lieu le 7 mars dernier à Tour et Taxis et qui a rencontré un vif succès. Walter Gelens (BABM) Det Gansow (acardo) Patricia Verbovsek (Netmedia Europe) Enregistrer une réduction via le smartphone la promotion et le GTIN (Global Trade Item Number) du produit acheté. Le Coupon Data Pool joue ici un rôle clé Jan Somers, CEO de GS1 Belgilux, ébauche la auquel Carrefour, Delhaize et Colruyt ainsi que BABM discussion au début de l’atelier. Penser qu’un m-coupon apportent leur soutien. est identique à un bon de réduction papier, mais sur un smartphone, est une grossière erreur. Le bon de Walter Gelens, CEO de BABM (Association Belgo- réduction mobile est en fait entièrement numérique. Luxembourgeoise de Fabricants de produits de L’utilisateur le charge via un QR code, en ligne, dans un Marque), rejoint Jan Somers et mettant l’accent sur les e-mail... Il est essentiel que le bon lien soit établi entre opportunités marketing pour les marques. L’absence 10
de frais d’impression, l’émission des bons de réduction parking du magasin. Melitta reconnaît l’importance de la « on the go » et la vitesse à laquelle les campagnes numérisation et accepte de rejoindre la tendance, si du peuvent répondre aux événements en cours ne sont moins cela n’implique pas d’investissements majeurs. que quelques-uns des atouts importants. Les marques Tant Carrefour que Delhaize et Colruyt voient un soutiennent l’innovation du m-coupon et se tiennent avenir important pour le m-coupon. Delhaize prépare prêtes à le tester et l’évaluer, dans le cadre d’un son lancement. Le couponing mobile fait partie d’une projet menant au déploiement final avec la grande politique qui stimule le client dans son indépendance, distribution. par exemple via le self check-out. Chez Carrefour, le couponing mobile est considéré comme la prochaine Meet & greet avec les applications mobiles étape dans la relation avec le fabricant. En Belgique, 6 fournisseurs d’applications ont Pour les distributeurs présents, le couponing mobile développé un concept de m-coupon. Il s’agit de : renforce la relation individuelle directe avec le • acardo consommateur. Les facteurs de succès sont, d’abord • Monizze et avant tout, une masse critique dans le Coupon Data • MyShopi Pool de GS1. Le consommateur souhaite collecter • Netmedia Europe (Promobutler) les bons de réduction mobiles dans une application • SNAD conviviale et recevoir, au bon moment, un rappel de leur • Ticketfinder / Edenred existence. Les tests révèleront comment il peut être le mieux collecté : à la maison, par courrier électronique, Chaque fournisseur d’application a reçu un bref temps sur l’emballage, via un code QR... L’utilisation de parole lors de l’atelier pour présenter son concept. démontrera la meilleure manière de les conserver : Par après, les participants ont eu l’occasion de les répartis dans différentes applications, dans un rencontrer pour faire plus ample connaissance avec les portefeuille virtuel, ... ? Un système utile, simple et fiable concepts de m-coupon. finira par se vendre tout seul. Dans un proche avenir, de nouveaux tests du m-coupon impliquant de préférence Clearing plusieurs distributeurs et marques sont prévus. Le clearing du bon de réduction mobile est identique à celui du bon de réduction papier, assurent Ivan Dochez Conclusion et Sébastien Haas de HighCo. La plate-forme technique Vincent De Hertogh (Delhaize) et Ivan Gallemaert est prête. Le lien entre le bon de réduction et le produit (Continental Foods), également sponsors du acheté est obligatoire et crucial. HighCo a déjà adapté projet couponing mobile de GS1 Belgilux, tirent les son extranet et assure la synchronisation avec le conclusions de l’atelier. Ils soulignent les opportunités Coupon Data Pool et fournit des rapports statistiques de relations nouvelles et directes avec le consommateur, complets sur le bon de réduction, le type de promotion mais abordent aussi un défi important. Le flux physique et les GTIN concernés, enrichis de graphiques détaillés des marchandises doit pouvoir suivre le m-coupon. Les se rapportant au clearing. Pour HighCo également, promotions devront toujours être correctes et prévues les parties ont toutes les cartes en main pour faire du en temps opportun. Pourquoi lancer la promotion d’un m-coupon un succès. produit au moyen d’un m-coupon si le produit n’est pas livré à temps et présent en quantité suffisante dans les Stratégie numérique des distributeurs et rayons ? des marques ? Erik Verdonck et GS1 Un panel composé de Veerle Lauwers (Senior Manager Shopper Marketing, Coca-Cola Enterprises), Michel Van Mello (Chef de division Comptabilité & Banking, Colruyt), Bruno Claes (Directeur administration commerciale, Carrefour), Vincent De Hertogh (Supply Chain Strategy Manager, Delhaize), Jeroen Inghels (Brand Manager Swirl BeNe et Product Manager Toppits BeNe Melitta Belgique) a ensuite pris place sur le podium. Coca-Cola voit des possibilités infinies pour tenir compte de plus en plus de la réalité dans laquelle vit le consommateur. Les balises peuvent jouer un rôle, par exemple en signalant des offres pertinentes dès le Ivan Gallemaert (Continental Foods) et Vincent De Hertogh (Delhaize) 11
Atelier GS1 Couponing mobile La parole aux fournisseurs d’applications de couponing mobile Cinq fournisseurs d’applications ont expliqué leur concept pendant l’atelier « Mobile couponing » du 7 mars. Nous avons poursuivi le débat avec trois d’entre eux. Les m-coupons sont collectés dans un portefeuille virtuel. C’est de cette manière que l’on peut fidéliser le consommateur. Monizze parle de quatre moments clés dans la fourniture d’un bon de réduction mobile : load (avant d’entrer dans le magasin), trigger (pour des occasions spéciales et via la géolocalisation en fonction du profil de l’acheteur), instore (promotions dans le magasin) et beacon (où et quand le consommateur est prêt à faire de bonnes affaires). Il donne préalablement son consentement par un « opt-in ». Jean-Louis Van Houwe estime que « Le consommateur est à la source du processus. C’est lui qui décide. Ce n’est ni l’annonceur ni le détaillant. L’expérience client est donc centrale. Tout se déroule en temps réel. Le m-coupon est immédiatement déduit à la caisse. Pas besoin de l’imprimer. » Le couponing mobile offre des avantages à l’annonceur. Il peut définir précisément ses promotions et personnaliser le bon de réduction. Il peut également Jean-Louis Van Houwe être très réactif face aux événements. Si une vague de chaleur soudaine envahit le pays, il peut lancer une promotion pour de la crème glacée. Carrefour et Monizze : Le consommateur à la source du Delhaize testent le couponing mobile. Dans trois ans, processus il pourrait être pleinement opérationnel en grande Monizze fournit des solutions numériques de paiement, distribution. Comment persuader les consommateurs entre autres, de chèques-repas et d’éco-chèques d’utiliser le m-coupon ? Par une solution 100% numérique numériques. Le couponing mobile fait partie de et conviviale, accessible par différents canaux et l’ensemble des services. De cette façon, Monizze veut élaborée en fonction de leurs besoins. Le respect de la faciliter les paiements. Le souci d’efficacité domine ses vie privée ne constitue-t-il pas un frein ? Jean-Louis Van activités. « Nous voulons remplacer le bon de réduction Houwe ose en douter. « Il est évident que la protection papier national valable dans tous les magasins, par sa de la vie privée est cruciale. Mais si les gens peuvent version numérique. Le confort de l’utilisateur est notre économiser chaque mois 100 euros, ils seront prêts à point de départ », déclare Jean-Louis Van Houwe, CEO mettre leurs données privées à disposition. » Les tests de Monizze. « Nous créons dès lors un papier-valeur montreront quels sont les moments les plus appropriés numérique. » En Belgique, ce n’est pas chose facile, car pour lancer une promotion. Les marketeurs peuvent en le bon de réduction papier règne en maître. Les gens apprendre beaucoup. sont habitués à les découper et à les utiliser lors de leur shopping. Le Belge utilise en moyenne 6,6 bons myShopi : Une expérience en magasin de réduction par personne et par an. Jusqu’à présent, efficace il n’existait pas d’alternative au papier. Les bons de myShopi appartient au BD Group international, actif réduction Internet sont imprimés et scannés. Monizze dans la logistique, le marketing et les solutions de veut maintenant numériser l’ensemble du processus. données. myShopi, lancé en 2011, est devenu une plate- GS1 y joue un rôle clé. Il a développé un système forme numérique à part entière proposant des listes central auquel les annonceurs et les détaillants peuvent de courses, des dépliants publicitaires et des bons de se connecter qui est en phase de test depuis 2015. réduction, ainsi que des cartes de fidélité numériques. 12
Secondary Industries Edenred : la logiqueApparel du « pull marketing General » CPG Fresh Merchandise CPG Grocery Edenred est présent dans 42 pays. La société Grocery émet les éco-chèques et les chèques-repas (Ticket FMCG Restaurant). Dans le monde, plus de 65% d’entre eux sont émis au format numérique. Edenred développe des solutions universelles, y compris une carte multi- produits. Quels sont, selon cette société, les facteurs de succès du couponing mobile ? Une acceptation suffisante - une masse critique - parmi les utilisateurs et la standardisation d’une part et des solutions simples, conviviales et efficaces de l’autre. « Le couponing mobile doit contribuer à une expérience en magasin agréable », déclare Marie Collin, Business Toon Coppens Development & Innovation Tertiary Manager.Industries « Cela nécessite de nombreux tests et réglages jusqu’à que tout fonctionne Depuis 2012, une photo du ticket de caisse avec l’article parfaitement avant de lancer cette solution. » en promotion suffit pour obtenir un rabais remboursé en Le concept « Ticket Finder » part du consommateur, une semaine selon le principe du « cashback » numérique. selon une stricte logique « pull marketing ». Rien ne Près de 300.000 consommateurs utilisent myShopi vous est imposé par l’annonceur ou le distributeur. chaque mois. Vous décidez d’y participer ou non, vous choisissez le « Nous voulons que le bon de réduction soit encore plus bon de réduction papier ou mobile. Le respect de la Bak pertinent », déclare Toon Coppens, Strategy & Innovation vie privée est garanti par les règles d’opt-in. Rien ne se Manager dans la société. « L’annonceur cashback peut passe sans le consentement préalable de l’utilisateur. En déjà le segmenter selon l’âge et le sexe, entre autres. Le Belgique, Edenred compte 2 millions d’utilisateurs. Un système peut également être lié à son CRM. Rappelez- grand nombre est prêt à tester le système. Ils sont les vous le Garnier Club ou le Nestlé Club sur myShopi. » ambassadeurs de demain. Les médias sociaux serontLiquor Toon Coppens s’attend à ce que les systèmes de caisse bientôt en mesure de jouer un rôle important dans la Spirits dans tous les magasins soient prêts à accepter le bon promotion du bon de réduction numérique et mobile,Alcohol et de réduction numérique dans les 6 à 7 ans. Ce sera le d’accélérer leur expansion. « Le couponing mobile fait cas dans les magasins propres de Carrefour, Delhaize partie d’une stratégie à 360° où le consommateur est et Colruyt au cours des deux prochaines années. « Les approché au travers de plusieurs points de contact », annonceurs et les détaillants devraient être en mesure explique Marie Collin. « Il finit par choisir quand et d’échanger les données nécessaires », explique Toon comment il va entrer en dialogue avec la marque. » Coppens. « À la caisse, ils devraient pouvoir faire le lien entre le produit scanné et la promotion dans l’application Erik Verdonck Consumer Cosmetics D « wallet ». L’ensemble de la transaction devrait se dérouler Electronics Hard sans accroc. Si ça bugge à la caisse, le consommateur Hard risque de décrocher. C’est également important pour le distributeur. Il s’agit finalement d’une expérience en magasin optimale, voire efficace. « Nous nous efforçons Version 1.0, December 17, 2014 de développer des solutions simples dans l’application wallet », assure Toon Coppens. Les promotions m-coupon peuvent être intégrées à l’historique des achats. Le beacon marketing permet d’offrir des promotions pertinentes au client pendant ses achats. Le couponing mobile fait partie d’un marketing où les gens sont de plus en plus segmentés et qui, à l’avenir, devrait encore plus se rapprocher du consommateur. Tout est question de pertinence. Les annonceurs peuvent jouer sur le comportement, le profil socio-démographique et le contexte (par exemple, les conditions météorologiques), couplé avec leur propre CRM. « Le défi consiste à convaincre le consommateur que le m-coupon est supérieur, plus rapide et plus intelligent que le papier », estime Toon Coppens. Marie Collin 13
Atelier GS1 Couponing mobile Mobile couponing: la parole aux distributeurs L’introduction du couponing mobile en Belgique est bien entendu étroitement liée au planning et à la stratégie digitale des distributeurs. La table-ronde fut suivie d’un entretien avec les représentants de Delhaize, Carrefour et Colruyt. données est le pilier de l’opérabilité, à commencer par Carrefour: tout dépend de la qualité des un échange de données sans failles entre annonceur et données distributeur. Des données 100% correctes permettent de Carrefour est pionnier dans segmenter de manière beaucoup plus ciblée lors d’une le domaine du couponing prochaine campagne de promotion. mobile. Le distributeur Les promotions doivent être activées au préalable si est connecté au Coupon l’on veut éviter des files d’attente supplémentaires Data Pool de GS1 Belgilux à la caisse. Bruno Claes prévoit que le bon de depuis 2014. Comment réduction papier et mobile subsisteront quelque le futur m-coupon temps en parallèle. Tout le monde ne franchira pas le fonctionnera-t-il ? pas directement. Il faut encore que les promotions L’utilisateur présente le interpellent le consommateur. A cet effet, il faut se bon de réduction digital focaliser sur la ‘pertinence’. Qualité de données, validé après quoi il est échange de données sans failles et respect de la vie directement escompté. privée du consommateur sont les mots clé, insiste Plus besoin d’imprimer. Bruno Claes. Pour une transaction sans failles il est important que les promotions soient introduites correctement Colruyt: toute la chaine Bruno Claes et reliées par le fournisseur doit suivre afin de reconnaitre le bon produit dans les achats. Michel Van Mello, Division La transaction devra Manager Accounting & finalement se dérouler plus Banking chez Colruyt, rapidement, sans validation insiste sur l’importance supplémentaire à la caisse. d’une transparence pour le consommateur final en Entretemps les caisses des hypermarchés Carrefour ont plus d’une solution efficace été adaptées pour le couponing mobile, les Carrefour en matière de coût dans Market suivront, les franchisés et les plus petits points le couponing mobile. Ainsi de vente suivront dans une phase ultérieure. « Le les m-coupons doivent être couponing mobile s’avère une belle réussite en Asie et rapidement repérables dans au Royaume Uni, » nous informe Bruno Claes, Directeur un aperçu et non pas noyés Commercial Administration de Carrefour et étant donné dans une quantité d’e-mails que comparativement la Belgique est le plus grand Michel van Mello voire dissimulés dans toutes utilisateur de bons de réduction, l’avenir du m-coupon sortes d’app. s’annonce florissant. « Si l’utilisateur doit encore aller à la recherche de Quels sont les facteurs d’une réussite? Tout d’abord le ses bons de réduction à la caisse, cela engendrera choix de la bonne promotion. Ensuite il importe que le inévitablement des files d’attentes plus longues, » client puisse facilement échanger les bons de réduction remarque Michel Van Mello. “Aussi le back-office est-il digitaux activés à la caisse. Après tout, la qualité des essentiel à une réussite. Pas d’exceptions, pas trop de 14
Secondary Industries contrôles, un remboursement rapide... Tout doit se Apparel General CPG Fresh Merchandise dérouler de manière conviviale, rapide et efficace. » CPG Grocery Finalement, toute la chaine logistique doit pouvoir Grocery suivre. Si l’annonceur lance une promotion barbecue FMCG non planifiée au préalable à l’occasion d’une météo propice, le produit concerné doit bien entendu arriver à temps en stock dans le magasin. Le mobile couponing offre de belles opportunités de mise en évidence de nouveaux produits lors de lancements. Michel Van Mello ne prévoit pas que le système soit meilleur-marché que le bon papier, mais il sera par contre plus efficace et durable. A condition que la qualité des données soit assurée à 100% à ce niveau. GS1 facilite déjà la collaboration entre distributeur et Tertiary Industries annonceur et fournit les standards requis. Le mobile couponing constitue une nouvelle phase dans la digitalisation. Plus rapide, meilleur, plus efficace? La pratique nous le dira. Delhaize: un service supplémentaire se posera au moment du remboursement des parties au client Bak concernées. Delhaize cherche à être l’innovateur dans la distribution. A présent il faut accorder aux distributeurs le temps Ce sont eux qui en premier ont lancé à l’époque nécessaire pour adapter leurs systèmes de caisse. le self-scanning. Joachim Rubin, Vice-Président Selon Joachim Rubin le bon papier et le bon mobile Marketing Delhaize Belgium, est convaincu que le subsisteront parallèlement pendant un certain temps.Liquor mobile couponing peut être efficace, convivial, durable Delhaize est preneur à condition que le m-coupon Spirits et abordable financièrement. Il prévoit également facilite et agrémente d’avantage le shopping. Il s’agitAlcohol que le belge, friand de bons de réduction, adoptera avant tout d’un service supplémentaire au client. Mobile relativement vite le m-coupon. couponing permet de proposer plus rapidement des offres personnalisées. Cela représente un grand gain de Mais dans cet élan, les temps. Il faut compter en moyenne une à quatre heures distributeurs doivent investir pour préparer un m-coupon, là où un bon de réduction dans l’organisation et dans papier prends facilement une semaine. En outre, le des outils. « Nous avons m-coupon donne un accès rapide aux ‘big data’ ce qui besoin de lecteurs qui Consumer Cosmetics D permet de mieux connaitre le client/consommateur. Electronics reconnaissent le m-coupon Hard à la caisse et qui établissent GS1 Belgilux assume le rôle d’intégrateur dans ce Hard le lien avec le produit acheté processus. La grande question est de savoir si toutes les » remarque Joachim Rubin. parties sont disposées à s’engager suffisamment pour “Aussi faudra-t-il toujours développer ensemble la meilleure Version 1.0,solution Decemberpossible. 17, 2014 une preuve palpable de Erik Verdonck chaque transaction ». Chaque distributeur doit avoir accès au système central. Il peut intégrer le mobile couponing à sa carte client (close loop). Dans ce cas, la réduction est Joachim Rubin automatiquement escomptée à la caisse. Dans un ‘open loop’ les fournisseurs et distributeurs opèrent avec une base de données centrale. Toutes les données requises doivent être saisies correctement à 100% si l’on veut un lien clair entre produit, bon de réduction et ticket de caisse. Sans preuve tangible de la transaction, un problème 15
FMCG Atelier Produits dangereux Atelier Produits Dangereux Medical Patient Care Pharma Chemicals M Devices Comment échanger de l’information Healthcare Pharmaceutical Liquid Providers sur les produits dangereux ? dustries Le 7 mars dernier, GS1 Belgilux, BABM, Comeos, Detic et FEBIN ont ensemble organisé un atelier sur les produits dangereux. La première partie était principalement consacrée à la législation, tandis que l’échange d’information était au cœur du sujet dans la seconde partie. Dans son introduction Peter Haegeman, Chief Economist chez Comeos, mit l’accent sur le besoin de spécialistes en la matière. Les détaillants et les producteurs font face à des législations et doivent prendre les mesures nécessaires. Tout tourne autour Bakery Dairy Deli Meat & Poultry Produce Se d’un échange de données qui doivent être correctes à 100% entre parties concernées. Ces données forment la base d’une information ciblée et de conseils vers l’utilisateur professionnel et particulier. Législation actuelle en matière de produits Françoise Vantiggelen (Detic) dangereux et Jan Somers (GS1 Belgilux) Liquor Piet De Langhe (Sector Manager DIY Comeos), Andrea Spirits Cools (Junior advisor product policy food & non food propose de l’information à ses membres. Les détaillants Comeos) et Patrick Verhelle (Technical Regulatory Alcohol peuvent ainsi prendre leur responsabilité face à Affairs DETIC) ont animé cette session. Sur base d’une l’utilisateur professionnel et particulier. Des associations douzaine d’assertions, le public fut invité à répondre à professionnelles telles que DETIC ou FEBIN jouent des questions sur le cadre légal en utilisant des cartes également un rôle important dans la mise à disposition de vote. d’informations à leurs membres. La législation en vigueur concernant les produits dangereux ne semble pas seulement complexe et fort Que comprend-on par produit dangereux ? dispersée, mais elle évolue en permanence. Aujourd’hui, Il y a de quoi se perdre dans la multitude de lois et de l’utilisateur tant professionnel que particulier attend règlementations en matière de produits dangereux. une information transparente concernant les risques, Le terme ‘dangereux’ fait référence au dommage que l’utilisation permise, etc. Ce qui hier, n’était pas un le produit peut occasionner. Le ‘risque’ indique la produit dangereux, peut l’être aujourd’hui et vice versa. onsumer Cosmetics DIY Entertainment Furniture probabilité d’endommagement Gardening Green lors d’une utilisation Life COMEOS souhaite clarifier ce point et par conséquent ectronics spécifique. Sous le nom CLP (Classification Labeling Hardware Packaging) de nouveaux pictogrammes de danger Hardlines ont été introduits récemment (1 juin 2015) pour les mélanges. Les produits avec les anciens pictogrammes sont autorisés sur le marché jusqu’au 1er juin 2017. Des exemples pratiques soulignent la complexité cember 17, 2014 de la législation. Prenons les lois et règlementations s’appliquant à la peinture : CLP, REACH (substances dangereuses), VOC (peintures), VLAREM et Seveso (entreposage de substances dangereuses) et la législation relative aux déchets d’emballages. Si la peinture est résistante à la moisissure, la directive Patrick Verhelle (Detic) et Andrea Cools (Comeos) 16
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