Link 2015/2 Magazine membres semestriel - Novembre 2015 - GS1 Belgium & Luxembourg
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Link 2015/2 Magazine membres semestriel Novembre 2015 4 AVEVE passe au nouveau standard pour le retail 8 Bidvest : un meilleur service, entre autres grâce à des données fiables 14 Préparez-vous au GDSN Major Release 3 20 Speed docking 2015 22 Delhaize : Collaborer au-delà des frontières de l’entreprise grâce à NexTrust
Colophon Dans ce numéro GS1 Belgium & Luxembourg AVEVE - EDI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 Rue Royale 76 boîte 1, 1000 Bruxelles Depuis près de 20 ans, la communication électronique avec les Tél : 02 229 18 80, Fax : 02 217 43 47 fournisseurs et clients est intégrée au sein du Groupe AVEVE. E-mail : info@gs1belu.org “Mais à présent nous nous trouvons dans le dynamisme d’une Site Internet : www.gs1belu.org transition vers le nouveau standard EDI pour l’ensemble du retail”, assurent Erwin Verstraelen, CIO, et Joachim Stöhr, Magazine membres semestriel: directeur des achats, lors d’un entretien avec GS1 2ième semestre 2015 Bidvest - Trustbox. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8 Editeur responsable: Jan Somers, Gérer plus de 20.000 références venant de centaines de rue Royale 76 boîte 1, 1000 Bruxelles fournisseurs, dans différents formats et emballages, n’est pas une sinécure. Le grossiste foodservice Bidvest aspire à un Rédactrice en chef: rôle de pionnier dans son secteur en matière de gestion de Dominique vertroost données. Danny Donnen, CIO, explique comment il s’y prend Rédaction: Delhaize - NexTrust . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22 Stefan Van Rompaey, Jan Verbanck, Nextrust est un projet logistique européen soutenu par la Pascal Kuipers, Peter Ooms et GS1 Commission Européenne, pour la promotion des synergies Belgilux dans la chaîne d’approvisionnement dans le cadre de Horizon 2020. Le projet rassemble un nombre de personnes qui, au sein Graphisme et mise en page: d’un consortium, réfléchissent à la logistique collaborative. Luc www.ramdesign.be Dhondt, Manager European Transport Optimization Delhaize Belgium, élabore sur la participation de Delhaize Photos: Dieter Paternoster, Johan Herregodts Et encore : et GS1 Entretien avec Baronie Chocolade au sujet du GS1 Data checker . . . . . . . . 12 Rapport des journées d’études EDI et GDSN Major Release du 17 septembre dernier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14 Speed docking 2015 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20 Entretien avec ID Logistics . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24 Partner case Veritas et Diversi Food . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26 LINK est aussi disponible en version digitale. Scannez ce code à barres avec votre mobile. Jouer avec les codes à barres dans Dataville Récemment GS1 Belgium & Luxembourg a élargi son offre de formations avec Dit tijdschrift bestaat ook in het une formation en ligne. Pour cette formation nous avons opté pour le concept Nederlands en is beschikbaar op ‘Gamification’. A partir de votre tablette ou de votre ordinateur vous découvrez aanvraag bij ons secretariaat. l’univers fantastique des standards GS1. Bart Code vous expliquera d’abord les principes de base GS1. Si vous réussissez son test, vous serez invité à donner un coup de main dans diverses entreprises de Dataville. Ainsi vous apprenez de manière ludique les principes de base des barcodes, de GDSN et de trustbox. Trop de trafic ? Un agenda trop chargé vous empêche d’assister à une formation de groupe à Bruxelles ? Grève des trains ? Vous n’avez plus d’excuses pour ne pas suivre une formation GS1 ! Inscrivez-vous en ligne via : www.gs1belu.org/fr/e-learn 2
Éditorial du président Pour 2015 nous pouvons sans aucun doute rapporter de beaux résultats. Les deux priorités de notre plan pluriannuel, à savoir le déploiement des messages ‘Order to Cash’ et surtout la poursuite du développement et de la mise en œuvre des données de produit via GDSN et trustbox ont retenu toute notre attention. Les chiffres ne mentent pas : actuellement près de 1.800 entreprises sont enregistrées dans trustbox avec plus de 86.000 produits chargés. 50 retailers et autres organisations sont preneurs de données. En outre, 244 entreprises se retrouvent dans la CDB avec près de 71.000 produits chargés. Non seulement la distribution PGC mais aussi le Foodservice et le Bricolage & Jardinage relèvent le défi. Ainsi AVEVE, Bidvest, Carrefour, Colruyt, Delhaize, Makro C&C et Java se sont engagés à échanger les messages harmonisés Order to Cash avec leurs fournisseurs à partir de janvier 2016. Pour le GDSN, Delhaize et Intergamma jouent un rôle de pionnier mais d’autres distributeurs annoncent des plans concrets pour 2016. En mai 2016, une mise à jour importante du standard GDSN aura lieu, la Major Release 3. Comme vous pourrez le lire dans ce numéro, une bonne préparation dès aujourd’hui s’impose. 2015 était aussi l’année du GS1 Data checker. Ce puissant instrument est utilisé pour le contrôle de qualité a priori de tous les nouveaux membres CDB ou trustbox, pour le suivi continu de la qualité des données et les audits physiques de l’information produit introduite. Le nombre de sociétés avec un score entre 90 et 100% dans le GS1 Data Checker augmente constamment, notamment grâce aux efforts de l’équipe qualité des données de GS1 Belgilux. Lisez l’interview de Baronie Chocolade à ce sujet dans ce LINK. Que toutes ces études de cas puissent vous inspirer ! Hilde De Geest Président GS1 Belgilux Comment créer une étiquette logistique Votre client vient de vous demander de munir chaque palette d’une “Étiquette Logistique GS1” reprenant un “SSCC”. Cela vous permet en effet de communiquer aisément à l’aide de “EDI” et de garantir la traçabilité de chaque unité d’expédition. Tout cela vous semble du chinois ? Dans ce cas consultez sans faute notre brochure sur l’Étiquette Logistique. Vous aller rapidement pouvoir la mettre en œuvre et en découvrir les avantages pour vous et votre client. Vous trouverez le dépliant en ligne (www.gs1belu.org/fr/publications/folders) ou demandez votre exemplaire imprimé auprès de notre help desk info@gs1belu.org. Savez-vous qu’il existe une formation ‘Étiquette Logistique et note de livraison électronique (DESADV)’ ? Plus d’informations et inscription en ligne via www.gs1belu.org/fr/formations. La brochure ‘GS1 dans Découvrez notre manuel le secteur des soins de pour l’échange santé’ mise à neuf de photos Plus que jamais la sécurité du La distribution omnicanal se trouvant en patient et l’efficacité dans les soins plein essor, les entreprises sont de plus de santé se trouvent à la une ! Des en plus invitées à s’échanger des photos. pourparlers avec diverses instances Pour ce faire, la standardisation est (gouvernementales) au sein du indispensable. Le data committee GS1 secteur de la santé, du secteur Belgilux a élaboré un nouveau manuel qui pharmaceutique et des hôpitaux reprend les directives et spécifications illustrent une volonté partagée de techniques communes dans le domaine standardiser. Les standards GS1 offrent des solutions de l’échange de visuels de produits. tant pour l’identification que pour l’échange de données Ce manuel est basé sur les standards globaux GS1. Servez- via EDI et GDSN . vous-en ! Vous trouverez le dépliant en ligne : www.gs1belu.org/ fr/publications/folders ou demandez votre exemplaire Téléchargez le manuel : imprimé auprès de notre help desk info@gs1belu.org. www.gs1belu.org/fr/gdsn/manuels 3
Liquor Spirits Alcohol AVEVE passe au nouveau standard EDI pour le retail Entretien avec Erwin Verstraelen (Groupe AVEVE) mer Cosmetics DIY et Joachim Stör (AVEVE Entertainment retail) Furniture Gardening Green Life ics Hardware “Ceci est le résultat d’une bonne Hardlines collaboration” er 17, 2014 La communication électronique avec les fournisseurs et les clients est une réalité depuis presque vingt ans au sein du groupe AVEVE. « Mais le moment est venu de passer au nouveau standard EDI pour le retail, souligne Erwin Verstraelen, Chief Information Officer (CIO) du groupe AVEVE. Il offre de grands avantages aux distributeurs et aux fournisseurs. Voilà pourquoi nous l’implémentons ensemble.” Au cours des dernières années, le groupe AVEVE a travaillé structurellement au changement des processus et des systèmes, dans le but de rendre le fonctionnement opérationnel plus transparent et efficace. « Nous nous demandons constamment si les processus ne pourraient pas être plus simples, ne pourraient pas nécessiter moins d’intervention manuelle, être plus automatisés et mieux intégrés dans tous les maillons de la chaîne », déclare Erwin Verstraelen. « AVEVE Retail a également démarré son processus appelé « Order to Cash », dans lequel toutes les communications liées à la commande, la livraison et la facturation sont automatisées et numérisées autant que possible. Nous connaissons déjà l’EDI. Certainement dans la grande distribution, où nous traitons 85% de toutes les commandes par voie électronique. Toutefois, ces messages ne contiennent pas toute l’information nécessaire pour numériser entièrement la facturation et l’archiver. Nous avons encore besoin de factures papier, dont nous aimerions bien nous débarrasser. Un deuxième problème est le fait que toutes les entreprises n’ont pas suivi le développement de l’EDI. Les versions des messages ne sont donc pas identiques pour tous les partenaires. Cela conduit à des différences de processus et à moins d’efficacité. Pour atteindre nos objectifs, Erwin Verstraelen, chief information officer (CIO) du Groupe AVEVE nous avons besoin d’une version harmonisée des messages et Joachim Stöhr, responsable des achats à AVEVE Retail EDI.” 4
AVEVE Wilsele Un seul standard EDI pour l’ensemble du Rapide, efficace et sans erreur secteur Selon Erwin Verstraelen, le nouveau standard EDI Une version moderne, qui doit surtout s’adresser à améliore trois sous-processus : « Tout d’abord, la l’ensemble du secteur et être standardisée. Celle-ci passation de commandes avec plusieurs fournisseurs existe : il s’agit de l’EDI pour le retail, un standard par voie électronique, ce qui réduit les taux d’erreur. pour l’échange de données électroniques approuvé Ensuite, le deuxième processus qui est amélioré est par l’ensemble des distributeurs belges. « Qu’il y ait la réception des marchandises au dépôt et dans les consensus entre les distributeurs est très important », magasins. Parce que nous recevons des données souligne Erwin Verstraelen. « GS1 Belgilux a joué un électroniques de livraison à l’avance grâce au despatch rôle de coordination dans ce sens. Ce nouveau standard advice (bon de livraison ou DESADV), nous accélérons est le résultat de la volonté de coopération du secteur. le processus de réception considérablement et nous Les grandes enseignent mettent les bouchées doubles, sommes sûrs que les niveaux de stocks sont corrects. et nous aussi bien entendu. » « Et nous le faisons avec Enfin, nous pouvons traiter les factures entrantes de nos fournisseurs », ajoute Joachim Stöhr, responsable manière beaucoup plus efficace. Ce troisième processus des achats à AVEVE Retail. L’utilisation des nouveaux est automatisé, ce qui signifie que la vérification de la messages électroniques harmonisés conformément facture par rapport aux données de livraison se déroule au standard EDI offre des avantages à toutes les rapidement et sans problème. Grâce au « 3-way parties. AVEVE ne doit plus chercher à savoir, pour match », nous faisons correspondre la commande, la chaque partenaire, comment au mieux coordonner les livraison et la facturation. Cela nous permet de nous messages EDI, et les fournisseurs peuvent être sûrs concentrer principalement sur les éléments divergents, que les messages échangés avec nous conviennent tandis que le reste est automatisé et traité sans erreur. » également aux autres distributeurs. Cela augmente l’efficacité pour tous et réduit les coûts. C’est un bel exemple d’une approche gagnant-gagnant ! » 5
Un grand pas en avant En plus du DESADV, le nouveau standard EDI offre encore deux autres possibilités. « Il y a d’abord l’étiquette logistique GS1, qui représentera pour nous un grand pas en avant pour l’efficacité opérationnelle de notre processus logistique », fait valoir Stöhr. « Cela vaut à la fois pour l’entrée de marchandises et pour l’expédition. » « Avec l’avis de réception, ou ce qu’on appelle aussi le « receiving advice », qui est en cours de développement par GS1, nous pouvons même aller plus loin en affinant les communications entre le distributeur et le fournisseur. En reliant électroniquement ce qui a été effectivement reçu, nous améliorons encore la vérification des factures et obtenons de meilleures informations sur la qualité de la coopération opérationnelle dans la chaîne. Nous suivons également de près ce développement. En résumé, nous essayons que la collaboration quotidienne avec nos fournisseurs soit la plus efficace possible, dans l’intérêt des deux parties. » Aucun intérêt propre, mais des résultats pour tous Erwin Verstraelen et Joachim Stöhr Ainsi, Verstraelen et Stöhr soulignent que la mise en œuvre du nouveau standard EDI est un processus qui s’inscrit dans la collaboration dans la chaine d’approvisionnement. Quelque chose qui, selon eux, AVEVE les relie de manière transparente à la culture de la Groupe AVEVE est leader du marché dans la coopération qui caractérise le Groupe AVEVE. « Cela fourniture de produits pour l’agriculture et va au-delà des limites d’un intérêt propre et cela l’horticulture belges et possède la plus grande représente la meilleure solution pour toutes les parties, chaîne de vente au détail dédiée au jardinage, les distributeurs et les fournisseurs », explique Stöhr. aux animaux et à la boulangerie maison. La « En juin de cette année, nous avons organisé en société regroupe quelque 250 magasins qui collaboration avec GS1 Belgilux et notre fournisseur - en plus de six succursales dans le Limbourg EDI un événement pour les fournisseurs avec lesquels néerlandais - sont répartis dans toute la nous sommes déjà en train d’échanger des messages. Belgique. Groupe AVEVE réalise d’un chiffre Nous avons alors expliqué pourquoi nous voulions d’affaires annuel de 1,3 milliards d’euro et modifier notre trafic EDI, et GS1 a expliqué les emploie 1.800 personnes. nouveaux standards EDI. Ensuite, nous avons exposé notre plan de mise en œuvre et demandé à nos fournisseurs d’aller dans ce sens. » Support aux fournisseurs Du plus grand au plus petit GS1 Belgilux propose une aide et un support Ce n’est évidemment pas si simple que cela pour pour que tous les fournisseurs aient l’occasion tous les fournisseurs, reconnaît Verstraelen. « La de bien se préparer à tous les changements. règle bien connue des 80/20 s’applique ici », ajoute Des séances de formation sur la mise en le CIO. « Nous nous concentrons sur les 20% de œuvre correcte du standard, un helpdesk fournisseurs qui représentent la plus grande part de pour répondre aux questions, et des outils de nos commandes. En octobre, lorsque nous aurons vérification des messages EDI, des codes à apporté les modifications nécessaires à nos systèmes barres et des étiquettes logistiques leurs sont internes, nous passerons en phase pilote. Ensuite, proposés. Pour plus d’informations, rendez-vous de novembre 2015 à avril 2016, tous les fournisseurs sur www.gs1belu.org/fr/helpdesk. 6
Spirits Alcohol avec qui nous échangeons actuellement Consumer des messages Cosmetics donnéesEntertainment DIY de base précises et complètes Furniture est essentiel Gardening Green Life EDI basculeront vers le nouveauElectronics standard EDI. Notre pour Hardware assurer un trafic EDI sans encombre avec objectif final est d’engager la collaboration dans ce les fournisseurs Hardlines et un processus Order To Cash domaine avec autant de fournisseurs que possible ; entièrement digitalisé », déclare Erwin Verstraelen. également avec les fournisseurs avec qui nous « Mais c’est également important parce que dans le n’échangeons pas encore1.0, Version de messages Decemberélectroniques. 17, 2014 cadre d’échanges omnicanaux, nous avons un besoin Les grands avantages du standard EDI pour le retail et croissant et rapide pour plus d’informations sur les le fait qu’il concerne l’ensemble du secteur de la grande produits. Outre les données de base classiques, distribution sont ici de solides arguments. » cela concerne aussi des images, des manuels, des descriptions détaillées des produits et ainsi de suite. Stöhr confirme aussi que cela jouera un rôle dans la Par ailleurs, en tant que distributeur, nous sommes sélection des fournisseurs avec lesquels AVEVE Retail confrontés à de nombreux règlements qui nous coopèrera. « Nous en discutons directement avec les obligent à mettre à la disposition des consommateurs nouveaux fournisseurs », confirme le responsable des toutes les informations sur les produits possibles achats. « Nous sommes totalement transparents sur nos sur des questions telles que la composition, l’origine attentes et sommes ouverts à la discussion. » et les substances nocives. Le fournisseur, qui en Outre le prix et les conditions, la coopération est la source, est le plus à même de les encoder quotidienne est le troisième pilier majeur de la relation correctement dans un data pool standardisé. Le avec les fournisseurs. Nous voulons former une bonne fait que GS1 puisse vérifier la qualité des données équipe avec eux, tant du point de vue administratif de base fournies par l’intermédiaire du GS1 Data qu’opérationnel. Checker, est un gros plus. Il permet de recevoir des données de base complètes et exactes. Nous suivons le développement de GSDN et l’année L’importance de disposer de données de prochaine nous prendrons probablement des mesures base précises supplémentaires, si le déploiement de l’utilisation du La prochaine étape dans la coopération avec les nouveau standard EDI se déroule comme prévu. Quoi fournisseurs s’articule autour de la bonne gestion qu’il en soit, nous nous sommes engagés en faveur de des données de base du produit dans un data pool GS1 et du marché. » standardisé avec le Global Data Synchronization Pascal Kuipers Network (GDSN). « L’échange harmonisé des Magasin AVEVE à Roeselare 7
with other design elements Primary Industries Entretien avec Dany Donnen (Bidvest) « Un meilleur Retail Healthcare La gestion de plus de 20.000 références, de Foodservice centaines de fournisseurs dans différents formats Tran Log service, entre et emballages, n’est pas chose facile. Le grossiste autres grâce à en foodservice Bidvest veut être un leader dans son secteur en matière de bonne gestion des données. des données Le CIO et membre du comité de direction Dany Secondary Industries Donnen, qui est entré en service chez Bidvest il y a fiables » deux ans, explique son approche. Apparel General CPG Fresh Merchandise CPG Grocery Grocery FMCG Tertiary Industries 8
« Mon expérience dans le secteur bancaire m’a part, mais elles sont mises à jour chaque jour à partir déjà permis de me familiariser avec le concept des d’une source, le GS1 trustbox. » En outre, la cohérence données de base. C’est un des fondements de notre est un avantage, car l’information est introduite nouvelle architecture informatique », explique Dany dans des templates standardisés. Enfin, trustbox a Donnen. « Il est pour nous essentiel d’avoir la « vérité » reçu beaucoup d’attention, suite à la publication de en un seul endroit, une base de données gérée de la réglementation européenne. « On en a parlé et façon centralisée où toutes les données de base sont GS1 s’en est occupé. Cela a sensibilisé de nombreux disponibles à toute personne qui a en besoin. » Ce fournisseurs.» n’est pas un luxe au vu de l’évolution du grossiste, qui fait partie d’une structure internationale et possède également des filiales dans notre pays. Pousser la charrette ensemble « Au niveau international, nous avons une grande La conclusion est limpide : « Je ne vois pas comment liberté d’action. Au sein du groupe Bidvest, la filiale un professionnel peut encore travailler sans trustbox. belge est la première à disposer d’un système de Auparavant, nous recevions de nos fournisseurs toutes données de base. Nous l’avons d’abord créé pour les sortes de fiches techniques sous des formes diverses, articles, et début 2016, nous entamerons la deuxième que nous devions ensuite saisir manuellement dans nos phase, pour les fournisseurs et les prix. Avec cinq systèmes de données de base. Cela signifiait beaucoup implantations dans notre pays, il est important que de travail supplémentaire et des risques d’erreurs. Vous nous puissions garantir une information qualitative et comprenez pourquoi nous sommes là pour promouvoir que nos processus fonctionnent plus efficacement. Tout l’utilisation de cet outil. Si tous les fournisseurs se le monde utilise maintenant le même set identique de trouvaient dans trustbox, nous réaliserions alors des données de base. » gains importants en matière de qualité et de quantité de données. Nous poussons donc la charette avec GS1 pour faire avancer les gens dans la direction de trustbox. » Nombreux avantages de trustbox Ce qui ne signifie pas que cette solution est parfaite. Qui utilise de telles données ? Eh bien, par exemple, Dany Donnen voit encore du pain sur la planche. pour les cuisiniers, il est très important qu’ils sachent « En ce qui concerne le contenu, je pense que le exactement ce qu’ils préparent. Le produit contient- nombre de produits disponibles dans trustbox est il des allergènes ou des gluten ? Quelle est la teneur encore trop faible. J’y trouve à peine 50% de nos en sucre, en sel et en graisse ? « N’importe qui peut produits. Je sais que ce nombre est déjà plus élevé demander les fiches techniques de tous nos produits. dans le secteur de la grande distribution. Ma deuxième Peu importe qui vous êtes, ni où ni quand : vous êtes remarque est de nature plus technique et est liée à la certain d’obtenir les mêmes informations exactes et à façon dont les données sont fournies. Chaque jour, jour. Et c’est bien comme cela. » nous avons environ 60.000 fichiers à télécharger, Pour répondre à la réglementation européenne sur indépendamment du fait qu’ils sont modifiés ou non. l’information alimentaire pour les consommateurs, Nous effectuons le travail de comparaison à l’aide de qui est entrée en vigueur le 13 décembre 2014, nos systèmes. Pourquoi ne serait-il pas plus facile, par Bidvest utilise la plate-forme trustbox de GS1. « Nous exemple, de n’envoyer que les modifications ? Mais GS1 chargeons les données de trustbox dans notre set est conscient du problème.» de données de base et nous utilisons également les procédures trustbox pour créer des articles. Notre portail fournisseur permet aux fabricants de compléter les données que nous avons téléchargées de trustbox, Le foodservice veut déployer GDSN par exemple, avec des informations logistiques, mais ils Une prochaine étape logique après l’utilisation de la ne peuvent évidemment jamais modifier les données de solution trustbox est de passer à GDSN et la base de trustbox. Il n’y a qu’une seule source. Avec GS1, nous données centrale CDB, constate Dany Donnen. pouvons encore améliorer la qualité et la quantité de « Ensemble avec nos collègues concurrents de Java données dans trustbox. » et peut-être Solucious, nous demandons à déployer Dany Donnen voit plusieurs avantages clés à l’utilisation GDSN dans le secteur du foodservice. GDSN offre des de cette solution. Il y a d’abord la fiabilité des données. avantages similaires à la solution trustbox, mais sur une « Il est de la responsabilité de tous de respecter le plus grande échelle : exhaustivité, cohérence, fiabilité, processus. » Il est important que les données soient modèle de données élargi et catégories de produits. toujours à jour. « Nous ne conservons les données nulle 9
dustries althcare Foodservice Transport & Aerospace & Agriculture Automotive Construction Finance Government Raw Materials Recycling U je pense aussi aux nombreux Logistics jours-hommes que nous Defence Un important gain en efficacité pourrions épargner. » Defense L’entreprise est déjà bien avancée avec l’échange Actuellement, le foodserviceDefence n’est nulle part avec GDSN, électronique des bons de commande, des avis admet Dany Donnen. « Je sais que les détaillants vont d’expédition et des factures. Le concept « order to vraiment s’y mettre. Eh bien, le foodservice doit suivre. cash » de GS1 plaît beaucoup à Danny Donnen. IndustriesJava effectue maintenant des tests avec un ou deux « Nous utilisons l’EDI depuis des années avec fournisseurs convaincus et nous aimerions aussi mettre les clients et fournisseurs, et nous l’étendons en en place des projets tests. Nos collègues-concurrents permanence. Appelez ça un déploiement permanent, du foodservice et nous avons eu une première réunion avec de plus en plus de partenaires commerciaux. avec GS1 afin de prendre des initiatives. Une réunion Certes, dans le cas du cross-docking, la valeur de suivi aura bientôt lieu. Nous partageons des ajoutée de l’EDI est grande. Après tout, il implique intérêts similaires, nous sommes confrontés au même un très grand nombre de lignes de facture. Avec EDI, problème. Nous informerons et tenterons de convaincre leur contrôle serait grandement facilité. Le gain en nos fournisseurs pendant les prochaines expositions efficacité serait plus que significatif ». eneral CPG Fresh Foods Cash Handling Customs Electricity Gas chandise et événements foodservice. En fin de compte, nous CPG Grocery Pour les plus grands fournisseurs, la mise en Cross-border travaillons souvent avec les mêmes fournisseurs et Trade Grocery œuvre est déjà réalisée. Bidvest a maintenant détaillants. » FMCG l’intention d’étendre l’utilisation de l’EDI aux plus petits fournisseurs, avec une fréquence élevée de messages EDI potentiels. Mais EDI ne leur est pas uniquement destiné, souligne Dany Donnen. Bidvest vise également à ce que ses clients intègrent les trois messages de base : bon de commande (ORDERS), avis d’expédition (DESADV) et facture (INVOIC). Medical Patient Care Pharma Chemicals Metals Mining Wood Devices « C’est l’un des canaux que nous offrons à nos clients, Healthcare Pharmaceutical Liquid Minerals Providers en plus d’autres options comme les services FTP ou Web. Tous nos clients, cependant, ne sont pas faciles à convaincre. Cela exige toujours un investissement ustries et une adaptation des systèmes informatiques. Dans le cadre de l’EDI, nous travaillons avec Babelway, et ce n’est évidemment pas gratuit. Vous pouvez mettre la pression sur les fournisseurs, mais le client est roi et nous voulons lui offrir un vaste portefeuille de services. Voilà pourquoi nous leur offrons, de manière transparente, plusieurs options, à un coût minimal. » Bakery Dairy Deli Meat & Poultry Produce Seafood Toutes les parties sont gagnantes Liquor Quels défis Dany Donnen entrevoit-il ? « Nous pensons que GS1 peut nous aider à alimenter l’intérêt Spirits des fabricants à participer au flux EDI. L’EDI est Alcohol une solution où tout le monde est gagnant, mais seulement si le flux « order-to-cash » complet est mis en œuvre. Si vous échangez des bons de commande électroniques, alors vous devez aussi le faire pour les avis d’expédition et les factures. Ce n’est que de cette façon que les deux parties peuvent réduire les coûts. Si l’EDI n’est que partiellement mis en œuvre, seule nsumer Cosmetics DIY Entertainment Furniture Gardeningune partie Green Life est gagnante. » Pets Publishing Toys ctronics Hardware Dany Donnen souligne que pour lui, il ne s’agit pas Hardlines seulement d’économiser de l’argent. « Comment Dany Donnen : « Nous demandons à déployer GDSN pouvons-nous mieux nous démarquer dans le dans le secteur du foodservice. » marché du foodservice ? Le prix est toujours un ember 17, 2014 10
Bidvest? Bon nombre de gens ne reconnaî- tront pas le nom Bidvest du premier coup. Jusqu’il y a environ un an et demi, le nom d’un des leaders du foodservice dans notre pays était Deli XL. Le changement de nom a tout à voir avec le propriétaire de l’entreprise : Le groupe sud-africain Bidvest coté en bourse qui emploie 140.000 personnes à travers le mon- de. Bidvest a acheté Deli XL en 2005 au groupe Royal Ahold. En Europe, Bidvest est maintenant le leader du marché du foodservice, avec des bu- reaux en Belgique, aux Pays-Bas, au Royaume-Uni, en République tchè- que, en Slovaquie et en Pologne. En Belgique, Bidvest est de loin le leader du marché dans son domaine. La société génère environ 360 mil- lions de chiffre d’affaires avec 600 employés et est active dans trois branches du marché du foodservice fragmenté : • la livraison pour les communautés et les acteurs institutionnels (hôpitaux, maisons de soins infirmiers, écoles...) • les services logistiques aux grands acteurs de la restauration (Quick, Sodexo, Delitraiteur, Pizza Hut, Compass...) • la livraison aux entreprises de restauration, de la friterie aux restaurants étoilés et aux hôtels quatre étoiles, y compris à travers les filiales Makady (Dilbeek), Horeca Langens (Opglabbeek) et De Clercq Horeca & Zuivel (Oudenaarde). facteur important, mais vous ne pouvez pas La gamme d’aliments de Bidvest continuer à l’écraser sans fin. Nous avons donc mis l’accent sur le service. Notre devise est donc comprend à la fois des aliments secs, « More than foodservice. Des données fiables et frais et congelés. Pour les produits l’interopérabilité nous aideront à offrir un meilleur ultra-frais (viande, poisson...) Bidvest service à nos clients et à nos fournisseurs. » exploite un système de cross-doc- king. Stefan Van Rompaey www.bidvest.be 11
Entretien avec Myriam Kerres et Jean-Pierre Wijngaerd (Baronie Chocolates Belgium SA) « Nous voulons réaliser le meilleur score possible dans le GS1 Data Checker » Des données fiables et une bonne gestion des données sont les clés du succès de l’échange d’informations, tant avec la grande distribution qu’avec le consommateur final. Le responsable spécification client, Myriam Kerres, et le gestionnaire de données Jean-Pierre Wijngaerd de Baronie Chocolates Belgium SA soulignent l’utilité du GS1 Data Checker pour une gestion professionnelle des données. Comment votre entreprise relève-t-elle le toutes les informations, mais ça ne signifie pas que défi des masterdata ? chaque tiret apparaissant dans votre score équivaut d’office à un problème de gestion des données. En tant Myriam Kerres & Jean-Pierre Wijngaerd : « Nous qu’administrateur de l’input, vous espérez bien sûr être travaillons en collaboration avec GS1. Nous avons dix toujours dans le bon. Nous voulons réaliser le meilleur usines dans cinq pays. Une bonne gestion des données score possible » est donc importante, mais pas évidente. La disponibilité des données sur l’emballage nécessite un partenariat Le GS1 Data Checker est-il une aide dans la bien huilé avec nos collègues des autres départements, gestion des données ? tel que le marketing. La demande d’information Myriam Kerres & Jean-Pierre Wijngaerd : « Certainement ! est en augmentation et nous voulons que celle que Le Data Checker vous avertit des incohérences, fautes nous mettons à disposition soit de bonne qualité. de frappe, etc. Et tout cela, automatiquement. C’est une Les spécifications du produit et les dimensions des aide non négligeable. Il y a aussi des contrôles physiques emballages doivent en effet correspondre parfaitement. réalisés par GS1, et cela vaut mieux. Toutes les manières En 2014, nous avons entamé notre collaboration avec de mettre les fautes en évidence sont les bienvenues GS1 au niveau belge et cela se déroule bien. GS1 afin que nous puissions les corriger. Nous rencontrons Belgilux est orienté service, l’information est parfaite, le parfois des problèmes dûs à des imperfections techniques site fonctionne correctement.» et nous les résolvons ensemble. Plus généralement, la standardisation, telle que GS1 en fait la promotion, est Vous avez obtenu immédiatement le évidemment une grande aide pour éliminer les erreurs meilleur score dans le GS1 Data Checker ? causées par, par exemple, les différentes façons de Myriam Kerres & Jean-Pierre Wijngaerd : « Aux Pays- mesurer un emballage. » Bas, en un an, nous avons déjà atteint un score de 100%, bien que cela ne signifie pas nécessairement Utilisez-vous les scores du GS1 Data Checker que toutes les données sont tout à fait correctes. en interne ? Aujourd’hui, nous mettons l’accent sur la précision des Myriam Kerres & Jean-Pierre Wijngaerd : « Non, pas données dans un domaine où c’était moins souvent le vraiment. L’utilisation du Data Checker se concentre sur cas auparavant. Il faut conserver le score. En Belgique, la vente au détail. La gestion des données est en fait un il est en revanche beaucoup plus difficile d’obtenir élément accessoire ennuyeux dans l’exploitation d’une un bon score, en particulier en raison des nombreux entreprise. Pour beaucoup de personnes dans notre obstacles, par exemple les accents. Cela a à voir avec société, GS1 n’est pas un fait connu. On ne se souvient le bilinguisme. Le travail de traduction entre le français de ce que GS1 fait que lorsque quelque chose ne tourne et le néerlandais n’existe pas aux Pays-Bas. Résoudre pas rond. Peu d’intérêt est accordé à la gestion des des problèmes « linguistiques » de manière technique données, jusqu’à ce que quelque chose tourne mal. exige beaucoup de précision. Nous prenons au sérieux 12
Primary Ind Nous essayons d’en faire la sensibilisation interne, spécifications d’emballage, nous devrons encore Retail Hea mais c’est un processus qui prend des années. aller beaucoup plus loin. Des partenaires tels que Chaque fois qu’un nouveau produit arrive sur le Fost Plus et d’autres voudront par exemple connaître marché, il est nécessaire de nous envoyer un fichier les quantités exactes de plastique présentes dans un PDF du nouvel emballage pour que nous soyons en emballage. C’est du boulot. » mesure de saisir les données dans le système, mais il faut du temps pour qu’une telle procédure soit Qu’est-ce que GS1 peut encore faire en bien établie. Dans une première phase, vous devez matière de qualité de données ? Secondary I constamment le rappeler à vos collègues. » Myriam Kerres & Jean-Pierre Wijngaerd : « Nous sommes de toute manière sur la bonne voie. À Quel défi représente la gestion de données chaque question que vous posez par téléphone pour votre entreprise ? ou par mail à GS1, vous obtenez rapidement une Myriam Kerres & Jean-Pierre Wijngaerd : « Eh bien, réponse utile. Les formations et l’assistance de la discipline interne en est certainement un. Tout GS1 garantissent également que les personnes qui le monde doit regarder dans la même direction, doivent fournir les données en sont capables. Nous Apparel Ge mais les vendeurs sont axés sur les ventes à leurs n’avons donc rien à redire et nous pensons qu’il est Merc clients, plutôt que sur l’exactitude des données dans peut-être difficile de faire beaucoup mieux que ce un système informatique. Être toujours à jour est n’est le cas maintenant. Continuer à former, à bien une autre préoccupation. Chaque nouvel article, communiquer les informations et en temps opportun chaque emballage personnalisé nécessitent un suivi doit rester le message le plus important. GS1 est tout et une mise à jour dans le Data Checker afin que les simplement un lien essentiel entre les détaillants et informations dans le système où nos clients vont les leurs fournisseurs dans un marché qui est en constante chercher, correspondent parfaitement au produit et évolution. Nous tenons à répondre aux demandes de à l’emballage que le consommateur trouve dans les nos clients, et GS1 nous aide dans ce domaine. » rayons du magasin. En outre, nous ne sommes qu’au début d’une évolution et je suppose qu’en matière de J.H. VERBANCK Tertiary Indu Connecting the retail community Descartes a de nombreuses 24/7 support & services années d’expérience dans le support des processus opérationnels de la chaine logistique pour le commerce de détail. Nos consultants sont prêts à Con travailler avec vous afin de mettre Elec Local en œuvre des messages standardisés. EDI expertise Pour plus d’informations, merci de nous From webEDI to SaaS solutions contacter via info@descartes.com managed services Version 1.0, Decem EDI/XML services www.descartes.com/fr | +32 38 000 600 13
“Develop once,Retail Healthcare Foodservice Transport & Logistics Aerospace & Defence connect to all” Defense Defence EDI (Electronic Data Interchange) atteint sa pleine vitesse de croisière, maintenant que GS1 a réussi à éliminer Secondary Industries les différences entre les détaillants dans le cadre du processus « order to cash » automatisé. Et ce n’est pas seulement le cas en Belgique : une harmonisation EDI est en cours à l’échelle européenne et veille à ce que les différences entre les pays disparaissent progressivement. Electronic Data Interchange (EDI) règle l’échange que par la suite une facture correcte puisse être établie automatisé de messages électroniques entre les concernant les marchandises qui sont effectivement ordinateurs, en utilisant un langage structuré. Se acceptées. L’ensemble du processus est électronique, et non mettre d’accord sur les structures des commandes, des papier. La coordination mutuelle entre tous les documents Apparel avis d’expédition et des factures permet de renforcer General CPG commerciaux du processus Fresh Foods « order-to-cash » permet de les l’automatisation du flux d’informations des processus Merchandise faire correspondre parfaitement, ce qui élimine les erreurs CPG Grocery administratifs. Les erreurs sont souvent le corollaire des administratives de manière drastique. traitements manuels, ce qui engendre des erreurs dans Grocery les commandes et les livraisons. Afin de coordonner Les experts nous parlent FMCG l’harmonisation, GS1 a réuni les fournisseurs et les « L’harmonisation des différents documents commerciaux, détaillants. c’est aussi de bonnes nouvelles pour les PME », affirme Nele De Flou. « Prévoir une communication adéquate pour Un langage uniforme chaque détaillant est un investissement très coûteux. Dès « GS1 ne propose pas de logiciel EDI » nous explique lors, éliminer les différences entre eux ne peut qu’être Nele De Flou, responsable EDI chez GS1 Belgium bénéfique pour l’ensemble des partenaires commerciaux ». & Luxembourg lors de l’événement EDI du mois de Les détaillants Colruyt, Carrefour, Delhaize, Makro, Aveve, septembre. « Les solutions techniques sont développées JAVA et Bidvest s’engagent à accepter et recommander EDI. par les fournisseurs de services. GS1 engrange des Certains d’entre eux ont également témoigné de leur Medical P accords en vue d’harmoniser le langage EDI et élabore expérience. Monique Hermant de Carrefour et Nathan Devices des directives portant sur les champs et les éléments Poty de Colruyt attirent l’attention sur les avantages de obligatoires, leur position et la manière de les formuler l’optimisation « order-to-cash ». La pratique à la parole. afin de générer un flux « order-to-cash » harmonisé. » Ayant pris part au projet pilote GS1 relatif à l’EDI, ils Si tous les détaillants et les fournisseurs parlent la même ont acquis l’expérience nécessaire avec les processus Tertiary Industries langue, une entreprise peut alors mettre en œuvre EDI automatisés. une seule fois pour ses processus administratifs, pour Les avantages sont nombreux : éviter la saisie manuelle, ensuite être en mesure de s’adresser à tous les partenaires réduire le taux d’erreur, améliorer la traçabilité et la vitesse commerciaux, autrement dit « develop once, connect to dans les processus. « Actuellement chez Carrefour, l’EDI all ». Le langage dans lequel les bons de commande et est utilisé dans le traitement de 75% des palettes » indique les avis d’expédition sont développés permet à toutes les Monique Hermant. « Notre objectif est d’atteindre les 100%, parties concernées de les comprendre. Grâce au Despatch parce que l’harmonisation procure tranquillité et confort. » Advice EDI (DESADV), il n’y a plus de discussion sur les Nathan Poty partage son avis. « Grâce à EDI, nous marchandises à livrer, la quantité par palette, les dates économisons du temps, de l’argent et du papier. Grâce d’expiration et ainsi de suite. aux messages harmonisés, la solution EDI complète est Le client qui reçoit des marchandises peut en confirmer désormais accessible aux petites entreprises. » la réception avec un receiving advice EDI, de sorte Bakery Dairy 14
Impressions des participants Wim Heylen (JAVA): « Le discours et les activités de GS1 ne nous laissent pas indifférents et nous suivons de près la standardisation. Notre désir est certainement d’intégrer l’ensemble du concept de l’harmonisation. Lors d’un événement comme celui-ci, vous rencontrez les fournisseurs et réseautez. Le taux de participation est énorme, et l’intérêt est également évident. La faisabilité du projet est clairement démontrée aujourd’hui et c’est surtout très instructif pour les parties qui sont moins bien informées. Selon moi, travailler de manière standardisée est une forme de respect et de courtoisie l’un envers l’autre dans les relations client-fournisseur. » Erik De Clercq (Coca-Cola Enterprises): « Nous connaissons déjà les messages « order to cash » harmonisés, puisque nous sommes déjà impliqués depuis quelques années dans des projets EDI de GS1, mais un événement comme celui-là vous en apprend toujours. Je A gauce: Monique Hermant (Carrefour), A droite: Nathan Poty (Colruyt) suis venu avec un collègue moins informé, vous rencontrez des gens, également en dehors de votre propre secteur et établissez des relations de confiances avec vos clients. Je trouve particulièrement instructive l’étude de cas d’Izico, qui De nombreuses opportunités plaide pour une approche de mise en œuvre pragmatique, étape par étape, en tenant compte des obstacles du pilote. Izico Snacks (producteur de snacks actif dans quinze pays L’incitation pour faire de l’EDI est claire : si les ordinateurs européens) était le partenaire de Carrefour et Colruyt du se comprennent les uns les autres, les personnes et les côté fournisseur pour le projet pilote. Avec eux, l’échange entreprises peuvent bien travailler ensemble. » des messages EDI harmonisés a été testé et peaufiné. René Steverink raconte comment un standard pour l’ensemble Toon Fransen (Aveve): du secteur de la grande distribution permet d’économiser « Nous travaillons à la mise en œuvre de messages beaucoup de travail et d’éliminer les éléments spécifiques à harmonisés et à pouvoir répondre aux questions des chaque détaillant. « Aux Pays-Bas, nous avons commencé fournisseurs. Une séance comme celle-ci est dès lors très à collaborer avec Jumbo dans le cadre du processus de intéressante. Vous pouvez par exemple voir comment les autres détaillants s’y prennent. Ce sont toujours les mêmes développement. » raisons qui les motivent. Une opportunité de rencontre de Cette expérience fut instructive pour le projet pilote en ce genre est importante pour convaincre plusieurs parties Belgique avec Carrefour et Colruyt. « Passer du mode manuel de s’engager dans le processus. EDI peut jouer un rôle au mode automatisé crée moins de complexité et moins de crucial dans l’amélioration de l’efficacité des processus problèmes, ce qui renforce les relations avec nos clients. Nous opérationnels. » exigeons de plus en plus EDI de la part de nos fournisseurs de services logistiques. Le pilote GS1 en Belgique avec Carrefour et Colruyt est maintenant très loin et a produit dans tous les cas des résultats très satisfaisants. » Le message passé aux participants lors de la session d’information est clair : « order to cash » harmonisé en 2016 offrira de nombreuses possibilités, y compris pour les PME. EDI n’est pas uniquement présent dans le secteur FMCG. Par exemple, AVEVE (voir article dans ce LINK), Bidvest et JAVA (Foodservice) et un certain nombre de fournisseurs de services logistiques utilisent également cet outil. Le but ultime est que la totalité du marché puisse en tirer des bénéfices. Grâce aux formations et aux directives, GS1 met tout en œuvre pour aider, de manière optimale, les utilisateurs, les développeurs et les professionnels de l’informatique concernés. J.H. Verbanck René Steverink (Izico) 15
GDSN Major Release 3 : les détaillants et les fabricants s’y préparent « Ne rien faire n’est pas une option ! » En mai 2016, le standard GDSN connaîtra « L’ancien standard GDSN était trop rigide et pas prêt à supporter de nouveaux développements. une mise à jour majeure. Tous les Major Release 3 offrira plus de flexibilité et de facilité utilisateurs seront obligés de sauter le d’utilisation », assure Jan Somers, CEO de GS1 Belgium & Luxembourg, qui insiste sur le fait que pas, car la nouvelle version n’est pas les utilisateurs doivent bien s’y préparer. « Ne rien compatible avec l’ancienne. GS1 met tout faire n’est pas une option ! La date limite du 12 mai est définitive. Par conséquent, il est très important en œuvre pour permettre une transition de planifier la transition et de prévoir les budgets sans encombre. Tergiverser n’est pas nécessaires. Nous sommes là pour vous aider à la mettre en œuvre ». une bonne idée : il faut commencer à se La première séance d’information du 17 septembre préparer dès aujourd’hui. répond aux questions les plus pressantes. Quel est l’impact pour mon organisation ? Quelles mesures . dois-je adopter à cet égard ? Comment puis-je réellement commencer ? Où puis-je trouver la documentation nécessaire ? 16
Primary Ind Retail Hea Manuelle ou automatisée “There is no way back” Rafraîchissons nos connaissances ? Le Global Data Chose importante à savoir, le nouveau standard GDSN Synchronization Network (GDSN) est un réseau qui n’est pas compatible avec le précédent. « There is no permet aux entreprises d’échanger des informations way back ! Après le Go-Live, toutes les informations logistiques, des informations d’étiquette et un contenu qui n’ont pas changé en vertu du nouveau standard ne numérique d’une manière standardisée avec des seront plus compatibles avec le réseau GDSN. Vous ne Secondary I partenaires commerciaux dans le monde entier. Cela pouvez vraiment pas revenir en arrière. Ne rien faire se fait via des data pools qui sont interconnectés, et n’est donc pas une option ! » un registre central, le GS1 Global Registry, qui garantit Quel est l’impact de l’introduction de ce nouveau l’unicité de toutes les données. standard pour votre organisation ? Ça dépend. « Pour Concrètement, les fabricants ou les importateurs les fournisseurs qui utilisent l’interface Web ou Excel, publient leurs informations produit via le réseau l’impact est minime », déclare Nicolas Collignon. GDSN soit manuellement via une interface Web ou « Lorsque cela est possible, la migration des données un fichier Excel ou encore automatiquement par le se fait automatiquement, au moins pour les attributs, Apparel et Ge Merc biais de messages XML (« machine-to-machine »). les codes qui ont un équivalent. Dans certains cas, un Les détaillants obtiennent à leur tour des informations transfert manuel de données est nécessaire. Certains pertinentes à partir du réseau GDSN via XML attributs changent de place dans l’interface, ce qui est (machine-to-machine). Des data pools comme la important à noter. GS1 vous proposera cet automne CDB, le data pool local certifié GDSN de GS1 Belgium une cartographie détaillée des attributs de la CDB ». & Luxembourg, servent de point d’accès unique au À partir de 2016, un environnement de test sera réseau. Les données sont synchronisées en temps réel. disponible pour ces utilisateurs depuis l’interface CDB telle qu’elle sera après Major Release 3. « Toutes vos données telles qu’elles existent actuellement dans la Plus de flexibilité CDB, se trouveront dans cet environnement de test. Pourquoi y a-t-il désormais un nouveau standard GDSN ? Cela s’est fait à la demande des utilisateurs, nous apprend Nicolas Collignon, Data Manager chez Tertiary Indu GS1 Belgium & Luxembourg : « L’intention est de mieux faire correspondre le standard aux besoins des entreprises. Aujourd’hui, GDSN est un standard lourd et Major Release 3 en bref lent. Cette évolution doit améliorer l’efficacité, faciliter et accélérer la mise en œuvre de nouveaux standards Qu’y a-t-il de nouveau ? ou attributs dans GDSN à l’avenir ». Major Release 3 (en abrégé MR3) fait de GDSN une technologie • 300 attributs modulaire, permettant à des secteurs spécifiques de déterminer simplement leurs attributs, sans que cela ait • 630 codes un impact sur d’autres secteurs. En outre, des mises à • 30 validations jour mineures fréquentes ne s’appliquant qu’à certains modules sont possibles avec MR3. • Plusieurs modifications mineures (composants, Le nouveau standard contient des modifications qui ont ingrédients, emballage été demandées par les partenaires commerciaux entre durable...) 2005 et 2012. Il existe une limite au nombre d’attributs de base : on ne retient que les attributs valables pour Qu’est-ce qui change ? tous les produits dans tous les secteurs. Les attributs sectoriels peuvent être ajoutés à tout moment, le • Listes de codes nouveau standard est donc plus souple. • Classes d’attributs Désormais, il sera possible, par exemple pour différentes saveurs dans un seul emballage, de donner • Définitions des attributs Con les valeurs exactes, ce qui est difficile dans la version Elec • Plusieurs modifications actuelle. L’information d’emballage a également été mineures (information sur améliorée. Il existe de nombreux autres exemples. l’étiquette, information nutritionnelle, unités de mesure...) Version 1.0, Decem 17
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