Manuel de prévention des coronavirus (The coronavirus prevention handbook) - pole vision

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Manuel de prévention des coronavirus
 (The coronavirus prevention handbook)

101 conseils scientifiques qui pourraient vous sauver la
                           vie
   (101 science-based tips that could save your life)

                     Février 2020

          EXTRAITS TRADUITS EN FRANÇAIS

                  Rédacteur en Chef

          Wang Zhou, Docteur en Médecine

    Médecin-chef du Centre pour le Contrôle et la
     Prévention des Maladies de Wuhan (Chine)
Avant propos

En décembre 2019, des dizaines de cas de patients porteurs des signes d’une pneumonie de
cause inconnue présentant comme principaux symptômes de la fièvre, une fatigue
inhabituelle, de la toux et des difficultés respiratoires sont apparus à Wuhan en peu de temps.
Les gouvernements et les services de santé Chinois à tous les niveaux ont accordé une grande
importance à cette maladie et ont immédiatement adopté des mesures de lutte et de soins
médicaux. Ils ont ordonné aux institutions de recherche de lancer des enquêtes, des
traitements et des recherches en collaboration. L'agent pathogène de la maladie a été
rapidement identifié comme étant un nouveau coronavirus, ce qui a été confirmé par la suite
par l'Organisation mondiale de la santé (OMS). L'OMS a nommé le virus COVID-19 tandis que
le Comité international de taxonomie des virus (ICTV) l'a baptisé SARS-Cov-2. La pneumonie
causée par l'infection virale a été appelée nouvelle pneumonie à coronavirus (COVID-19) par
l'OMS.
Ce manuel vise à améliorer la compréhension de la maladie auprès du public ainsi que des
personnes exerçant certaines professions et à fournir un guide sur les mesures de prévention
personnelle à mettre en place pour réduire les risques de transmission. À ces fins, le Centre
pour le Contrôle et la Prévention des Maladies de Wuhan a rapidement rassemblé des
spécialistes de la lutte contre les maladies infectieuses, des chercheurs en microbiologie et en
immunologie ainsi que des experts cliniques des hôpitaux de premiers rangs pour rédiger LE
MANUEL DE PRÉVENTION DES CORONAVIRUS.

Le livre se compose de six parties:
1) aperçu des coronavirus,
2) transmission des coronavirus,
3) détection, diagnostic et traitement du COVID-19,
4) précautions individuelles,
5) précautions dans les lieux publics
6) notions de base sur les maladies contagieuses.

Il répond aux préoccupations du public sur l’infection à COVID-19.
Si nous sommes unis face à l’adversité et que nous mettons en place des mesures de
prévention des épidémies basées sur l’analyse et les preuves scientifiques, nous gagnerons
sans aucun doute cette bataille.
Au cours de la rédaction de ce manuel, nous nous sommes référés à la littérature publiée
pertinente et aux rapports officiels. Le comité de rédaction s'excuse sincèrement de l'absence
de citations ou de références en raison de la contrainte de temps.
Si vous relevez des imprécisions ou des erreurs au fil de votre lecture, n'hésitez pas à nous
contacter : vos commentaires et suggestions seraient très appréciés.

Le comité de rédaction janvier 2020
EXTRAITS DU LIVRE TRADUITS EN FRANÇAIS A PARTIR DE LA VERSION ANGLAISE

                          I. Généralités concernant les coronavirus

1. Quels sont les virus associés aux infections respiratoires?

Les «virus associés aux infections respiratoires» font référence aux virus qui envahissent et
prolifèrent dans les cellules épithéliales des voies respiratoires pouvant causer des troubles
respiratoires et généraux extra pulmonaires.

7. Comment les coronavirus se transmettent-ils des animaux aux humains?

De nombreux coronavirus qui infectent les humains peuvent être trouvés chez les chauves-
souris, qui sont des réservoirs naturels de coronavirus. Les chauves-souris sont susceptibles
d'être l'hôte d'origine du nouveau coronavirus. La transmission des chauves-souris aux
humains peut s'être produits après une mutation via un hôte intermédiaire.
L'analyse de la séquence génomique a montré plus de 85% d’homologie entre le nouveau
coronavirus et un coronavirus présent chez les chauves-souris.
La transmission d’animal à homme ou d’humain à humain repose principalement sur deux
voies: contacts et gouttelettes.

8. Quelle est la résistance des coronavirus dans différents environnements?

Les virus peuvent généralement survivre plusieurs heures sur une surface lisse. Si la
température et l'humidité le permettent, ils peuvent survivre pendant plusieurs jours. Le
nouveau coronavirus est sensible à la chaleur soutenue à 60°C pendant 30 minutes. L’éther,
l’alcool à 75%, la chlorhexidine, les désinfectants chlorés, l’acide peracétique, le chloroforme
et autres solvants lipidiques peuvent aussi inactiver efficacement le virus.
Les temps de survie du nouveau coronavirus COVID-19 à différentes températures ambiantes
sont les suivants :

                      Environnement       Température °C      Temps de survie
                      Air                 10-15               4 heures
                                          25                  2-3 minutes
                      Goutelettes
9. Quelle est la virulence du COVID-19?

Les coronavirus communs infectent principalement les adultes ou les grands enfants, en
provoquant en général un rhume. Certaines souches peuvent provoquer des diarrhées chez
les adultes. Ces virus sont principalement transmis par des gouttelettes et peuvent également
se propager par voie féco-orale. L'incidence de l'infection liée au coronavirus est augmentée
en hiver et au printemps. La période d'incubation pour les coronavirus durent généralement
de 3 à 7 jours.
COVID-19 est un coronavirus qui a subi des mutations antigéniques. La période d'incubation
du virus peut être rapide (1 jour) ne dépasse généralement pas 14 jours. Mais il faut noter que
certains cas signalés ont eu une période d'incubation pouvant aller jusqu'à 24 jours. La
contagiosité et la létalité doivent être prise en considération pour mesurer le retentissement
d’une infection causée par un virus. Le nouveau coronavirus est hautement contagieux et peut
être mortel.

10. Les humains peuvent-ils développer une immunité au COVID-19?

Les données scientifiques sur le niveau et la durée de protection immunitaire des anticorps
produits chez les patients après l'infection du nouveau coronavirus restent rares. En général,
les anticorps protecteurs (immunoglobuline G, IgG) contre un virus peuvent être produits
deux semaines après une infection et peuvent persister pendant plusieurs semaines à
plusieurs années, empêchant la réinfection pathologique du même virus après la guérison.

11. Qu'est-ce que le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS)?

Le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) est une maladie causée par SARS-CoV, un autre
coronavirus que celui actuellement en cause. Les principaux symptômes du SRAS sont fièvre,
toux, maux de tête, douleurs musculaires et autres symptômes d'infection respiratoire.
La plupart des patients atteints du SRAS guérissent avec ou sans traitement médical. Son taux
de mortalité est cependant d'environ 10% et les personnes de plus de 40 ans ou porteuses de
maladies sous-jacentes (telles que les maladies coronariennes, le diabète, l’asthme et les
maladies pulmonaires chroniques) sont plus à risque de développer une atteinte grave.

12. Qu'est-ce que le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS)?

Le syndrome respiratoire du Moyen-Orient est causé par le MERS-CoV, un autre coronavirus
que celui actuellement en circulation. Il a été signalé pour la première fois dans des pays du
Moyen-Orient, notamment en Arabie saoudite et aux Émirats arabes unis. Les personnes
infectées par le MERS-CoV peuvent développer un syndrome de détresse respiratoire aiguë
(SDRA), tandis que les manifestations les plus courantes sont : fièvre accompagnée de frissons,
toux, essoufflement, douleurs musculaires et symptômes gastro-intestinaux type diarrhée,
nausées, vomissements ou maux de ventre. Les cas sévères sont caractérisés par une
insuffisance respiratoire qui nécessite une ventilation mécanique et une prise en charge en
Unité de Soins Intensifs (USI). Quelques patients peuvent développer des insuffisances
d'organes vitaux, en particulier insuffisance rénale et choc sceptique qui peuvent finalement
conduire à la mort. Le taux de létalité est d'environ 40%.
Depuis le premier cas de MERS diagnostiqué en septembre 2012 des cas de MERS ont été
signalés dans 25 pays du monde, ce qui représente une grave menace pour la santé publique.

13. Qu'est-ce que ce nouveau coronavirus (COVID-19)? Pourquoi l’infection est-elle devenue
épidémique?

Le coronavirus nouvellement découvert est un nouveau coronavirus muté (genre β), qui a été
nommé 2019-nCoV par l'OMS et SARS-CoV2 par l’ICTV.
Le 10 janvier 2020 le séquençage génétique du premier échantillon de nCoV-2019 a été
complété.
En raison des mutations antigéniques qui ont permis la transmission de ce nouveau
coronavirus aux humains, les populations ne possédaient d'immunité contre cette nouvelle
souche.
Il existe plusieurs voies de transmission pour ce virus.
Ces facteurs ont permis au nouveau coronavirus devenir épidémique.

II. Transmission de COVID-19

14. Qu'est-ce que la pneumonie communautaire?

La pneumonie acquise en communauté (PAC) ou pneumonie communautaire fait référence à
une pneumonie parenchymateuse pulmonaire (touchant aussi la paroi alvéolaire, qui
appartient à l'interstitium pulmonaire au sens large) contractée en dehors du milieu
hospitalier.

15. Quels sont les critères diagnostiques des PAC?

Les critères de diagnostic de la pneumonie communautaire sont les suivants:
(1) Apparition dans la communauté (contractée en milieu extra hospitalier).
(2) Manifestations cliniques de pneumonie :
-apparition de toux, d’expectorations (crachats) ou exacerbation de maladies respiratoires
existantes avec ou sans expectorations purulentes / douleur thoracique / dyspnée /
hémoptysie (crachats de sang).
-Fièvre.
-Congestion pulmonaire et / ou présence de râles crépitants à l’examen clinique.
-Globules blancs à plus de 10 × 109/L ou à moins de 4 × 109/ L, avec présence de polynucléaires
neutrophiles immatures
(3) Signes d'imagerie :
Examen radiologique pulmonaire évocateur avec infiltrats avec ou sans épanchement pleural

16. Quels agents pathogènes sont à l'origine d'une pneumonie communautaire?

Les agents pathogènes les plus courants à l’origine de pneumonie communautaire
comprennent les bactéries, les virus ou une combinaison de bactéries et de virus.

17. Comment se transmet la pneumonie acquise dans la communauté?

Théoriquement, tous les agents pathogènes qui provoquent les pneumonies ont un potentiel
de transmission interhumaine. Les sources de transmission de l'infection sont la transmission
de gouttelettes, la transmission par contact et la transmission aéroportée.
Outre le froid, les principaux facteurs tels que la promiscuité et les mouvements de population
(par exemple, la migration importante au printemps en Chine) expliquent que l'hiver soit plus
propice au développement des infections respiratoires. L’infection est principalement
transmise par les gouttelettes émises par les patients symptomatiques ou les porteurs sains
de virus lorsqu'ils toussent ou éternuent.

19. Comment prévenir la pneumonie communautaire?

Contrôlez la source de l'infection: lorsqu’ils toussent ou éternuent, les patients atteints de
maladies respiratoires aiguës doivent se couvrir le nez et la bouche avec le bras ou d'autres
matériaux (mouchoirs, serviettes en papier jetables ou masques) pour réduire la transmission
des gouttelettes.
Après une exposition à des sécrétions respiratoires il faut immédiatement se laver les mains.
Il convient en outre de se laver les mains fréquemment dans la vie quotidienne (les microbes
pouvant être présents sur les supports manipulés).
Les précautions individuelles à observer sont les suivantes:
(1) Maintenir une alimentation équilibrée, assurer une nutrition adéquate et le maintien d’une
bonne santé bucco-dentaire peut aider à prévenir les infections.
(2) Faire régulièrement de l'exercice physique pour renforcer l'immunité.
(3) Arrêter de fumer, limiter la consommation d'alcool, rester en forme physiquement et
psychiquement.
(4) Assurer une ventilation intérieure des lieux de vie: ventilation naturelle et / ou utilisation
de ventilateurs d'extraction pour une meilleure circulation de l'air.
(5) Etre vacciné.
21. Quelles sont les caractéristiques épidémiologiques de COVID-19?

L'épidémie émergente de COVID-19 a connu trois stades: survenue locale, diffusion dans la
communauté et diffusion épidémique.

Dynamique de transmission:
Au début de l’épidémie, la période d'incubation moyenne était de 5,2 jours; le temps de
doublement de l'épidémie était de 7,4 jours, c'est-à-dire que le nombre de personnes
infectées doublait tous les 7,4 jours; l'intervalle continu moyen (l'intervalle moyen entre la
transmission d'une personne à une autre) était de 7,5 jours; l'indice de régénération de base
(R0) a été estimé à 2,2-3,8 ce qui signifie que chaque patient infecte en moyenne 2,2-3,8
personnes.
Intervalles moyens principaux:
Pour les cas bénins, l'intervalle moyen entre le début des symptômes et la visite initiale chez
le médecin était de 5,8 jours, et l'intervalle moyen entre le début des symptômes et
l’hospitalisation de 12,5 jours.

22. Quelles sont les voies de transmission de COVID-19?

À l'heure actuelle, on pense que la transmission par gouttelettes respiratoires et contacts
directs est la principale voie, mais il existe un risque de transmission fécale. La transmission
par aérosol, la transmission mère-enfant et d'autres voies ne sont pas encore confirmées.

(1) Transmission des gouttelettes respiratoires: Il s'agit du principal mode de transmission par
contact direct. Le virus est transmis par les gouttelettes générées lorsque les patients
toussent, éternuent ou parlent, et les personnes sensibles peuvent être infectées après
l'inhalation des gouttelettes.
(2) Transmission par contact indirect: le virus peut être transmis par contact indirect avec une
personne infectée. Les gouttelettes contenant le virus se déposent sur la surface de l'objet,
qui peut être touchée par la main. Le virus de la main contaminée peut se transmettre à la
muqueuse (ou aux muqueuses) de la cavité buccale, du nez et des yeux de la personne et
entraîner une infection.
(3) Le nouveau coronavirus vivant a été détecté dans les selles de patients infectés, suggérant
la possibilité d'une transmission fécale-orale.
(4) Transmission des aérosols: lorsque les gouttelettes sont suspendues dans l'air et perdent
de l'eau, les agents pathogènes qui sont présents au cœur des gouttelettes deviennent alors
plus volatiles (on parle d’aérosols). Les aérosols peuvent voler à distance, provoquant une
transmission à plus longue distance. Ce mode de transmission est appelé transmission par
aérosol. Rien n'indique encore que le nouveau coronavirus puisse être transmis par aérosol.
(5) Transmission de la mère à l'enfant: un enfant né d’une mère infectée par le COVID-19 a eu
des prélèvements de gorge positifs 30 heures après la naissance. Cela suggère que le nouveau
coronavirus peut provoquer une infection néonatale par transmission mère-enfant, mais des
recherches et des preuves scientifiques supplémentaires sont nécessaires pour confirmer
cette voie.

23. Qu'est-ce que la transmission de gouttelettes?

Une gouttelette se réfère généralement à une particule contenant de l'eau avec un diamètre
supérieur à 5 μm. Les gouttelettes peuvent pénétrer jusqu’aux surfaces muqueuses à une
certaine distance (généralement 1 m). En raison de la taille et du poids relativement
importants des gouttelettes, elles ne peuvent pas rester en suspension dans l'air trop
longtemps du fait de la gravité.

Génération de gouttelettes respiratoires:
(1) toux, éternuements ou conversation.
(2) Pendant les procédures invasives des voies respiratoires, telles que l'aspiration ou la
bronchoscopie, l'intubation trachéale, les mouvements stimulant la toux, y compris les
changements de position dans le lit ou les tapotements et la réanimation cardiopulmonaire,
etc.

Pathogènes transmis par les gouttelettes:
rhinovirus, mycoplasmes, streptocoques du groupe A, méningocoques (Neisseria) et
récemment le COVID-19.

28. Quelles sont les manifestations cliniques de COVID-19?

L'apparition de COVID-19 se manifeste principalement par de la fièvre, mais certains patients
peuvent ne pas avoir de fièvre, avec seulement des frissons et des symptômes à type de toux
sèche légère, de la fatigue, une respiration difficile, de la diarrhée, etc.
Le nez qui coule, les expectorations et les autres symptômes sont rares. Les patients peuvent
développer progressivement une dyspnée (un essoufflement).
Dans les cas graves, la maladie peut évoluer rapidement, provoquant un syndrome de
détresse respiratoire, un choc septique, un trouble du métabolisme irréversible avec acidose
métabolique et troubles de la coagulation en quelques jours. Certains patients débutent
l’atteinte avec de légers symptômes sans fièvre. La majorité des patients ont un bon pronostic,
tandis que quelques-uns deviennent critiques et peuvent parfois décéder.

32. Comment confirmer les cas de COVID-19?

Une fois qu'un cas est identifié comme suspect, un résultat PCR positif au COVID-19 sur
crachats, écouvillonnage de la gorge, sécrétions des voies respiratoires inférieures, etc.. peut
confirmer le diagnostic.
A noter qu’il existe de nombreux faux négatifs (un test négatif ne permet donc pas d’éliminer
l’atteinte avec un haut niveau de certitude).

39. Existe-t-il des médicaments ou des vaccins contre COVID-19?

À l'heure actuelle, il n'existe aucun traitement antiviral spécifique contre COVID-19. Les
patients reçoivent généralement des soins de soutien pour soulager les symptômes.
Il n'existe actuellement aucun vaccin contre la maladie.
Le développement d'un nouveau vaccin peut prendre un certain temps.

40. Comment traiter COVID-19?

(1) Mettre les patients au repos alité, fournir des soins de soutien, maintenir une bonne
hydratation et un bon équilibre électrolytique et surveiller de près les signes vitaux et la
saturation en oxygène.
(2) Surveiller les résultats des tests sanguins et urinaires de routine, la protéine C réactive
(CRP), les indicateurs biochimiques (enzyme hépatique, enzyme myocardique, fonction
rénale, etc.) la coagulation. Effectuer une analyse des gaz du sang artériel si nécessaire et
pratiquer régulièrement une imagerie radiologique du thorax.
(3) Selon les changements de saturation en oxygène, fournir une oxygénothérapie efficace en
temps opportun.
(4) Thérapie antivirale: il n’existe actuellement aucun médicament antiviral disposant d’une
bonne efficacité.
(5) Appliquer un traitement médicamenteux antibactérien: renforcer la surveillance
bactériologique et commencer un traitement antibiotique lorsqu'il existe des signes
d'infection bactérienne secondaire.

IV. Précautions personnelles

42. Comment prévenir les infections respiratoires au printemps et en hiver?

Se laver les mains fréquemment avec du savon ordinaire ou antimicrobien et rincer avec à
l'eau courante. Assurez-vous de vous sécher les mains avec des serviettes propres.
Laver les mains immédiatement après le contact avec des sécrétions respiratoires (par
exemple après éternuements).
Adoptez de bonnes pratiques d'hygiène respiratoire en cas de toux. Couvrir la bouche et le
nez en toussant ou en éternuant avec du tissu, une serviette, etc et éviter de se toucher les
yeux, le nez ou la bouche par la suite avant de s’être laver soigneusement mains.
Renforcer la santé et l'immunité globales. Gardez une alimentation équilibrée, dormez
suffisamment et faites régulièrement de l'exercice, évitez également le surmenage.
Maintenez une bonne hygiène et une bonne ventilation. Ouvrez les fenêtres régulièrement
tout au long de la journée pour laisser entrer l'air frais.
Évitez les endroits surpeuplés ou le contact avec des personnes souffrant de troubles
respiratoires et d’infections.
Appeler le médecin en cas de fièvre, toux, éternuements, écoulement nasal ou si d'autres
symptômes respiratoires apparaissent.

44. Comment éviter l’exposition au nouveau coronavirus?

(1) Le COVID-19 est principalement transmis par des gouttelettes et des contacts, par
conséquent, les masques médicaux chirurgicaux doivent être portés correctement.
(2) Lorsque vous éternuez ou toussez, ne couvrez pas le nez et la bouche à mains nues mais
utilisez un mouchoir ou un masque à la place.
(3) Lavez-vous les mains correctement et fréquemment. Même s'il y a des virus présents sur
les mains, le lavage des mains peut bloquer la pénétration des virus dans les voies respiratoires
par le nez ou la bouche.
(4) Boostez votre immunité, et évitez de vous rendre dans des lieux clos et bondés. Faites de
l'exercice et ayez un horaire de sommeil régulier.
(5) Assurez-vous de toujours porter le masque Juste au cas où vous entriez en contact avec
une personne infectée, le port d'un masque peut vous empêcher en inhalant directement des
gouttelettes porteuses de virus.

45. Un masque peut-il bloquer de si petits coronavirus?

Les masques sont efficaces. Parce que le but de porter le masque est de bloquer le «porteur»
par lequel le virus est transmis, plutôt que de bloquer directement les virus. Les voies de
transmission communes des virus respiratoires comprennent un contact étroit sur une courte
distance et une transmission d'aérosols sur une longue distance. Les aérosols avec lesquels les
gens entrent généralement en contact proviennent des gouttelettes respiratoires des
patients. Porter un masque correctement peut bloquer efficacement le trajet des gouttelettes
vers les voies respiratoires et empêcher ainsi le virus de pénétrer directement dans le corps.
N'oubliez pas qu'il n'est pas nécessaire de porter un masque N95 (équivalent de la norme
Française FFP2). Les masques chirurgicaux classiques peuvent bloquer la plupart des
gouttelettes porteuses de virus de pénétrer dans les voies respiratoires.

47. Y a-t-il une différence entre le masque KN95 et le masque N95 (équivalent de la norme
FFP2)?

Ces équipements de protection respiratoire sont conçus pour mieux s'adapter au visage que
les masques ordinaires et pour filtrer efficacement les particules dans l'air.
«N» indique «utilisations non pétrolières» : le masque peut être utilisé pour protéger contre
les suspensions non à base de particules d'huile
«95» signifie que l'efficacité de filtration n'est pas inférieure à 95%, indiquant que ce masque
sur la base de tests rigoureux peut bloquer au moins 95% de très petites particules testées
(0,3 μm).
S'il est porté correctement, l'efficacité de filtration du N95 est supérieure à celle des masques
chirurgicaux. Cependant, même si vous le portez comme cela est requis, il ne peut pas éliminer
à 100% les risques d'infection.
KN95 est l'un des classements spécifiés dans la norme chinoise (GB 2626—2006) tandis que
N95 est l'une des valeurs spécifiées dans la norme américaine (42 CFR 84).
Les exigences techniques et les méthodes d'essai de ces deux normes sont fondamentalement
les mêmes, et ils ont tous deux une efficacité de filtration de 95%.

49. Comment mettre, utiliser et enlever un masque?

(1) Après avoir identifié l'avant, l'arrière, le haut et le bas du masque, lavez-vous les mains
avant de le mettre en place. Assurez-vous que le masque couvre votre nez et votre bouche,
qu’il s'adapte étroitement autour du visage pour former une barrière vis à vis de
l'environnement : l'air passe à travers le masque, sans lacune autour. Ensuite, placez les
boucles d'oreille autour de chacune des oreilles.
(2) Outre les faces avant et arrière, le masque chirurgical possède également une bande rigide
pliable sur le dessus. Lorsque vous le portez, face avant tournée vers l'extérieur, vous devez
également vous assurer que la bande pliable rigide est moulée autour du nez.
(3) Lavez-vous soigneusement les mains avant de retirer votre masque. Poussez la face avant
du masque avec une main tout en tenant les boucles d'oreille et les retirer de chaque oreille.
Pliez le masque avec la face arrière vers l'intérieur. Si la face arrière n'est pas contaminée la
réutilisation est autorisée.

50. À quelle fréquence un masque doit-il être remplacé? Les masques N95 peuvent-ils être
largement utilisé ou réutilisé?

Tous les masques ont un effet protecteur limité et doivent être remplacés régulièrement dans
les cas suivants:
-quand il est difficile de respirer à travers le masque;
-lorsque le masque est endommagé;
-lorsque le masque ne peut pas s'adapter parfaitement au contour du visage;
-lorsque le masque est contaminé par du sang ou des voies sécrétions respiratoires
gouttelettes, etc;
-après contact ou sortie d'un service d'isolement de tout patient infecté par une maladie
infectieuse nécessitant des précautions de contact (le masque a été contaminé).
À l’heure actuelle, des organisations internationales, dont l’Organisation Mondiale de la Santé
(OMS), n'ont pas de directives définitives quant au temps de port optimal des masques N95.
La Chine n'a pas encore édité non plus de directives concernant le temps d'utilisation des
masques.
Les recherches sur portant sur la capacité de protection et le temps de port des masques N95
montrent cependant que la capacité de filtration reste à 95% ou plus après 2 jours
d'utilisation, tandis que l'impédance respiratoire n'a pas beaucoup changé. La capacité de
filtration est réduite à 94,7% après 3 jours d'utilisation. Les centres américains for Disease
Control and Prevention recommandent que lorsque les masques N95 sont rares, les masques
N95 peuvent être réutilisés à moins qu'ils ne soient visiblement sales ou endommagés (tels
que froissé ou déchiré).

53. Pourquoi le lavage des mains est-il important pour prévenir les troubles maladies
respiratoires?

Les mains sont le principal vecteur de transmission de virus transmis par l'eau, la nourriture,
le sang ou les produits sanguins, les voies respiratoires, le tube digestif.
Des études montrent qu'un bon lavage des mains est l'une des mesures les plus efficaces de
prévention de la diarrhée et des infections respiratoires.

54. Comment se laver les mains correctement?

Étape 1: appliquez du savon sur les mains et frottez paume contre paume avec les doigts
entrelacés.
Étape 2: Mettez une paume sur le dos d'une autre main et frottez les doigts. Changer de main.
Étape 3: frottez entre vos doigts.
Étape 4: Frottez le dos de vos doigts contre vos paumes. Faites de même avec l'autre main.
Étape 5: Frottez votre pouce avec l'autre main. Faire de même avec l'autre pouce.
Étape 6: frottez le bout de vos doigts sur la paume de l'autre main
Étape 7: Frottez le poignet d'une main avec l'autre main tout en en le faisant tourner. Faites
de même avec l'autre main.
Effectuez chaque étape au moins 5 fois et rincez-vous enfin les mains sous l'eau courante.

55. Quels sont les moments clés de l'hygiène des mains au quotidien?

(1) Lorsque vous couvrez une toux ou un éternuement avec votre main.
(2) Après avoir soigné un patient.
(3) Avant, pendant et après la préparation des aliments.
(4) Avant de manger.
(5) Après être allé aux toilettes.
(6) Après avoir touché des animaux.
(7) Après avoir touché les boutons de l'ascenseur et les poignées ou boutons de porte.
(8) Après être rentré de l'extérieur.

56. Comment se laver les mains s'il n'y a pas d'eau propre?

Vous pouvez alors vous nettoyer les mains avec un désinfectant pour les mains à base d'alcool.
Les coronavirus sont sensibles aux solvants et aux désinfectants organiques. L’alcool à 75%
peut inactiver le virus, donc les produits de désinfection contenant de l'alcool à bonne
concentration peuvent être utilisés comme alternative au lavage des mains avec du savon et
de l'eau courante.

57. Le lavage des mains avec du savon et de l’eau propre est-il efficace pour se protéger du
coronavirus?

Oui. Le lavage fréquent des mains est l'une des mesures de prévention des infections virales
telles que celles causées par les rhinovirus et coronavirus. Se frotter les mains avec du savon
et de l'eau peut efficacement éliminer la saleté et les micro-organismes sur la peau et rincer
abondamment le savon sous l'eau courante évite l'irritation de la peau.
Par conséquent, des organisations faisant autorité telles que le Centre Chinois pour le
Contrôle et la Prévention des Maladies, l'Organisation Mondiale de la Santé et les Centers for
Disease Control and Prevention des États-Unis recommandent tous de se laver les mains
soigneusement avec du savon et de l'eau courante.

58. L'alcool à 75% peut-il réduire le risque d'infection au COVID-19?

Oui. Les coronavirus sont sensibles aux solvants organiques et aux désinfectants. Les solutions
d'alcool à 75%, de chloroforme, de formaldéhyde, de désinfectants contenant du chlore,
d'acide peracétique et les rayons ultraviolets peuvent inactiver le virus.
Frictionner les mains et les téléphones portables avec de l'alcool peut donc prévenir l'infection
par COVID-19.

59. Comment prendre soin d’un patient COVID-19 à domicile?

(1) Mettre le patient en quarantaine du reste des membres de la famille et maintenir avec lui
une distance d'au moins un mètre.
(2) Portez un masque lorsque vous prodiguez des soins au patient qui doit également porter
un masque. Jeter le masque après chaque utilisation.
(3) Se laver soigneusement les mains avec du savon après avoir été en contact avec le patient.
L'espace de vie du patient doit être bien ventilé.

61. Comment « mettre en quarantaine » à domicile les cas d’infections suspectées?
(1) Aménager une chambre individuelle bien ventilée pour le patient.
(2) Limitez le nombre d’intervenants auprès du patient. Il vaut mieux désigner une personne
en bonne santé et sans maladie chronique pour prendre soin du patient. Toutes les visites
doivent être évitées.
(3) Les membres de la famille du patient doivent vivre dans des pièces différentes ou au moins
à plus d'un mètre du patient. Allaitement les mères peuvent continuer à allaiter leur bébé.
(4) Restreindre les mouvements du patient et minimiser le partage des zones entre le patient
et les membres de la famille. Assurez-vous que le les espaces communs (cuisine, salle de bain,
etc.) soient bien ventilés en ouvrant les fenêtres fréquemment.
(5) Portez un masque lorsque vous restez dans la même pièce que le patient. Le masque doit
être bien ajusté au niveau du visage. Évitez de toucher ou de régler le masque avec des mains
souillées. Remplacez le masque immédiatement lorsqu'il est contaminé. Se laver les mains
après avoir retiré le masque.
(6) Se laver les mains après avoir eu un contact direct avec le patient, ou au moment d’entrer
ou de sortir de l’espace d'isolement du patient. Se laver les mains avant et après avoir préparé
la nourriture, avant de manger, après être allé aux toilettes et quand les mains semblent sales.
Si les mains ne sont pas visiblement sales, nettoyez-les avec un désinfectant pour les mains;
si les mains sont visiblement sales, lavez-les avec du savon et l'eau (les gels hydro alcooliques
ne sont pas actifs si de la saleté est présente sur les mains).
(7) Après avoir lavé les mains avec du savon et de l'eau, il est préférable d'utiliser des serviettes
en papier jetables pour se sécher les mains. Si cela n’est pas disponible, essuyez les avec une
serviette textile propre et sèche, et remplacez-le quand il devient humide.
(8) Maintenir une bonne hygiène des voies respiratoires (porter des masques, utilisez des
mouchoirs ou soulevez votre coude pour vous couvrir la bouche lorsque vous toussez ou
éternuez et se laver les mains immédiatement après avoir toussé et éternué).
(9) Désinfectez et jetez les articles utilisés pour couvrir le nez et la bouche, ou bien les laver
correctement après utilisation.
(10) Évitez tout contact direct avec les gouttelettes humaines, en particulier les sécrétions
respiratoires et éviter tout contact direct avec les selles du patient.
(11) Porter des gants à usage unique pour nettoyer la bouche et voies respiratoires des
patients ainsi que la manipulation des selles du patient et l'urine. Ne jetez pas les gants
négligemment.
(12) Évitez tout contact direct avec le patient ou des objets contaminés par le patient, tels que
brosses à dents, vaisselle, nourriture, boissons, serviettes, serviettes de bain, draps, etc. Laver
la vaisselle avec un détergent ou jeter les après utilisation.
(13) Utilisez des désinfectants ménagers ordinaires contenant de l’eau de javel (eau de
javel/eau = 1/99) (la plupart des javellisants domestiques contiennent 5% d’hypochlorite de
sodium) pour nettoyer et désinfecter régulièrement les objets fréquemment touchés, comme
les tables de chevet, le cadre de lit et autres mobiliers de chambre. Nettoyer et désinfecter les
surfaces des salles de bain et des toilettes au moins une fois par jour.
(14) Utilisez un détergent lessive ordinaire et de l'eau pour laver vêtements du patient, draps,
serviettes de bain, serviettes, etc., ou lavage dans une machine à laver à 60-90ºC avec un
ménage ordinaire détergent lessive, puis sécher complètement les articles ci-dessus. Mettre
les draps contaminés dans des sacs à linge distincts. Ne pas secouer les vêtements contaminés
pour éviter tout contact direct avec la peau et vos vêtements.
(15) Porter des gants jetables et des vêtements de protection (tels qu'un tablier en plastique
jetable ou javellisable) avant de nettoyer et de toucher les vêtements, la literie et surfaces
d'objets contaminés par des sécrétions humaines. Se laver les mains avant de mettre des gants
et après les avoir retirés.
(16) Les patients doivent rester à la maison jusqu'à guérison complète et porter un masque.
Décider si le patient est guéri nécessite un examen clinique et / ou de laboratoire avec
diagnostic PCR (les tests rRT-PCR doivent être effectués au moins deux fois et produire des
résultats négatifs; l'intervalle entre deux consécutifs les analyses doivent être séparées au
moins 24 heures).

62. Que dois-je faire en cas de contact étroit avec un patient COVID-19?

Suivi des contacts étroits: toutes les personnes (y compris les médecins et professionnels de
santé) qui ont pu être en contact avec un cas suspect devraient être placés sous observation
médicale de 14 jours. L'observation commence au dernier jour de contact avec le patient.
Prendre un avis médical dès que vous ressentez des symptômes, en particulier de la fièvre,
des symptômes tels que toux, un essoufflement ou de la diarrhée.
Pendant l'observation, les contacts doivent rester en contact avec les médecins.
Les professionnels de la santé doivent informer les contacts à l'avance des règles à respecter
s’ils doivent se rendre chez un médecin ou dans un centre de soins:
(1) Aviser à l'avance le professionnel de santé et l'informer qu'un contact présentant des
symptômes souhaite venir au centre de soins
(2) Porter un masque chirurgical sur le chemin vers le centre de soins
(3) Évitez de prendre les transports en commun pour venir au centre de soins. Appeler une
ambulance ou utiliser un véhicule privé, et essayez de garder les fenêtres ouvertes sur la
route.
(4) Les contacts étroits des patients doivent respecter les règles d’hygiène en tout temps et se
laver les mains fréquemment. Rester loin des autres personnes (> 1 m) debout ou assis sur la
route vers le centre de soins.
(5) Les contacts des patients et de leurs soignants doivent laver leurs mains correctement.
(6) Toutes surfaces contaminées par des sécrétions respiratoires ou les fluides corporels sur
le chemin de l'hôpital doivent être nettoyés et désinfecté avec des désinfectants ménagers
ordinaires contenant de l’eau de Javel.

66. Quel style de vie est recommandé lors de l'épidémie de COVID19?
(1) Manger quotidiennement des aliments riches en protéines, notamment du poisson, de la
viande, des œufs, du lait, légumineuses et noix, garder un apport adéquat en fonction de votre
alimentation quotidienne. Faire en sorte de ne pas manger de viandes d'animaux sauvages.
(2) Manger des fruits et légumes frais tous les jours et augmentez l’apport basé sur
l'alimentation quotidienne.
(3) Boire 1500 ml minimum (sauf contre indication) d'eau par jour.
(4) Avoir une alimentation variée et diversifiée d'origine animale et végétale.
(5) Assurer un apport nutritionnel suffisant basé sur un régime alimentaire équilibré.
(6) Pour les personnes dénutries, âgées et les patients souffrant de maladies chroniques : il
peut être recommandé selon les cas de compléter par des solutions de nutrition entérale
apportant un supplément d'au moins 2100 kJ par jour (500 kcal).
(7) Ne pas jeûner ne pas suivre pas de régime pendant une épidémie de COVID-19.
(8) Assurer un repos régulier et un minimum de 7 heures de sommeil par nuit.
(9) S’astreindre à un programme d'exercice physique personnel avec au moins 1 heure
d’exercice par jour (ne pas participer à des exercices en groupe).

69. Comment prévenir l'infection par le nouveau coronavirus?

(1) Etre sensibilisé à l’entretien de sa santé et de son hygiène de vie. Exercices physiques
modérés, repos suffisant et régulier peuvent renforcer l'immunité.
(2) Maintenir une bonne hygiène personnelle. Se couvrir le nez et la bouche avec un mouchoir
en toussant ou en éternuant. Se laver les mains fréquemment et évitez de se toucher les yeux,
le nez ou la bouche avec des mains non lavées.
(3) Maintenir une bonne hygiène dans les chambres, nettoyer le sol et les meubles, séparer
les déchets ménagers et sortir les ordures en temps opportun.
(4) Gardez une bonne ventilation des lieux de vie. Ventilez tous les jours pour laisser entrer de
l'air frais.
(5) Désinfecter. Appliquer régulièrement un désinfectant sur le sol et éponger et essuyez la
surface des meubles. Le nouveau coronavirus est sensible aux rayons ultraviolets et à la
chaleur. Chaleur soutenue à 55°C pendant 30 minutes, alcool à 75%, désinfectants chlorés,
désinfectants au peroxyde d’hydrogène et le chloroforme peuvent inactiver efficacement le
coronavirus.
(6) Éviter tout contact étroit avec des personnes qui présentent des maladies respiratoires
(telles que les personnes présentant fièvre, toux, éternuements, etc.).
(7) Éviter d'aller dans des espaces surpeuplés et confinés. Porter un masque si vous devez
absolument y aller.
(8) Ne pas manger d'animaux sauvages. Éviter le contact avec les volailles et les animaux et ne
pas manipuler de viande fraîche d'animaux sauvages.
(9) Garder les animaux en captivité stricte. Faire vacciner les animaux de compagnie.
Maintenir une bonne hygiène pour les animaux.
(10) Suivre les précautions et les habitudes de sécurité alimentaire. Manger de la viande bien
cuite et des œufs durs.
(11) Faire attention à son état de Santé. Prendre un avis médical en cas de symptômes tels
que fièvre, toux, etc.

73. Comment se préparer mentalement lors de l'épidémie de COVID19?

(1) Ajuster ses comportements et observer l’épidémie à COVID-19 d'un point de vue
scientifique. Pendant les premiers jours de l'épidémie, de faibles connaissances quant aux
risques et aux moyens de prévention du COVID-19 pourraient générer un sentiment d’anxiété
et de panique parmi le public, exacerbé par les rumeurs.
Il convient d’avoir confiance dans les efforts que font les autorités pour la prévention et le
contrôle et de faire confiance aux résultats de la recherche scientifique
Il faut ajuster ses attitudes, agir avec prudence et ne pas se laisser envahir par la peur.
(2) Identifier son anxiété et sa peur. Face à l’inconnue de l’épidémie, peu de gens peuvent
rester calmes. Le nombre accru des cas confirmés conduiraient à supposer que le nouveau
virus est présent partout et n'est pas évitable, provoquant anxiété et peur. C'est naturel. Il
faut accepter de ressentir de telles émotions.
(3) Maintenir un mode de vie régulier et sain: sommeil suffisant, alimentation saine et
équilibrée, routine de travail régulier ce qui peut aider à se distraire de l’épidémie et un régime
d'exercice physique modéré.
(4) Se défouler lorsque cela est nécessaire. Occasionnellement rire, pleurer, crier, faire de
l'exercice, chanter, parler, bavarder, écrire ou dessiner peut aider à libérer la colère et
l'anxiété. Regarder la télévision ou écouter de la musique à la maison contribue également à
atténuer l'anxiété.
(5) Se détendre et faire face à ses émotions. Les techniques de relaxation peuvent aider à
libérer les émotions négatives telles que la tension, la dépression et l’anxiété. Il existe de
nombreuses façons de se détendre et la clé d'une relaxation réussie est de comprendre les
principes de base des techniques et leur pratique.
Détente par visualisation. Maintenir un rythme lent, régulier ; respirer profondément pendant
tout le processus et sentir une énergie chaude qui coule à travers le corps.
Relaxation musculaire. Détendre les bras, la tête, le tronc et les jambes successivement.
Garder un environnement calme, tamiser la lumière et minimiser les stimuli sensoriels. Un
cycle de relaxation simple en cinq étapes consiste à: concentrer son attention → tendre ses
muscles→ maintenir la tension → relâcher la tension → détendre ses muscles.
Détente par respiration profonde: c'est le moyen le plus simple de détente qui peut être utilisé
dans n'importe quelle situation où l’on se sent nerveux.
Étapes: se tenir droit, positionner les épaules naturellement, fermer légèrement les yeux, puis
inspirer profondément et expirez lentement. Il ne faut généralement que quelques minutes
pour se sentir détendu.
(6) Demander un soutien professionnel. Demander un conseil médical et/ou un traitement
des tensions non résolues, de l'anxiété, de la peur, de la colère, des troubles du sommeil, des
réactions physiques, etc. A noter qu’une personne est placée en quarantaine peur ressentir
des émotions fortes et avoir comportements extrêmes.
Les professionnels doivent alors envisager la possibilité d’apparition de troubles
psychiatriques. Ces émotions extrêmes et ces comportements comprennent: anxiété,
dépression, délire, agitation, discours ou actions incontrôlables et inappropriés, voire violents,
refus de la quarantaine et idées suicidaires.

V. Précautions dans les lieux publics

76. Comment prévenir l'infection à COVID-19 lorsque vous voyagez en transport public?

Les passagers des transports publics tels que bus, métro, ferry ou les avions de ligne doivent
porter des masques faciaux pour réduire le risque d'infection dans des espaces surpeuplés.
Toux ou éternuement doivent s’effectuer dans des tissus recouvrant complètement le nez et
la bouche. Sceller les mouchoirs utilisés dans un sac en plastique avant de les jeter
immédiatement dans un adapté pour empêcher la propagation du virus.

78. Comment prévenir l'infection à COVID-19 dans les ascenseurs?

Au cours de l'épidémie de SRAS de 2003, des cas de personnes infectées après avoir pris des
ascenseurs ont été signalés.
Un ascenseur comporte un risque élevé de transmission en raison du confinement de l’espace.
Pour éviter la propagation du COVID-19 dans les ascenseurs, les mesures suivantes doivent
être prises:
(1) L'ascenseur doit être soigneusement et régulièrement désinfecté plusieurs fois tous les
jours par de l'alcool à 75% ou des désinfectants contenant du chlore.
(2) Minimiser les risques d'infection par les éternuements en prenant les ascenseurs seuls si
possible.
(3) Portez un masque avant d'entrer dans l'ascenseur. Si quelqu'un éternue dans l'ascenseur
pendant que vous n'avez pas de masque, couvrez votre bouche et nez avec vos manches.

VI. Généralités sur les maladies contagieuses

89. Qu'est-ce qu'un «super-épandeur»?

Un virus chez une personne infectée peut muter ou s'adapter aux conditions du corps humain
pour infecter les sujets contacts étroits plus facilement. Les patients porteurs d'un tel virus
sont appelés super-épandeurs ou « super-spreaders ».
Si le nombre de personnes infectées par un patient dépasse trois, ces patients sont
susceptibles d’être considérés comme des super-épandeurs. Si le nombre de personnes
infectées par un patient dépasse la dizaine, ces patients sont avec certitude des super-
épandeurs. Les super-épandeurs sont également connus comme «roi de l'infection virale» (Du
Wang) en chinois. Les patients infectés par ces super-épandeurs présentent généralement des
symptômes plus graves, la virulence du virus propagé par un super-épandeur est le résultat
d'une contagiosité et d’une pathogénicité accrues dues aux mutations virales.

90. Qu'est-ce que l'infection asymptomatique?

On parle d’infection asymptomatique lorsque les personnes infectées ne présentent pas de
symptôme et que leurs résultats d'examen physique pourraient être considérés comme
normaux. Souvent, lorsque les agents pathogènes se reproduisent et incubent dans le corps
du patient, il n'y a pas de symptômes cliniques ou de signes anormaux. Sans tests de
laboratoire, la personne infectée ne peut pas être suspectée d’être atteinte. Les sujets
présentant des infections asymptomatiques, y compris celles de COVID-19, sont potentiels
épandeurs du pathogène.

 L’intégralité du livre est disponible en langue anglaise via le lien présent dans l’article de
                                presse disponible en cliquant ici.
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