Naviguer sur les ruines de l'ancien monde - Performance musicale et chorégraphique collective sur une proposition de Uriel Barthélémi avec Sophie ...

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Naviguer sur les ruines de l'ancien monde - Performance musicale et chorégraphique collective sur une proposition de Uriel Barthélémi avec Sophie ...
Naviguer sur les ruines de l’ancien monde

Performance musicale et chorégraphique
collective sur une proposition de
Uriel Barthélémi avec Sophie Bernado,
Salomon Baneck-Asaro & Link
Naviguer sur les ruines de l’ancien monde
                              Performance musicale et chorégraphique

 Deux danseurs hip hop et deux musiciens évoluent chacun dans leur espace. Les danseurs créent
 leurs mondes indépendamment de l’autre et les musiciens développent également des discours
                      musicaux apparemment séparés les uns des autres.

          Les spectateurs sont autant invités à s’asseoir sur les gradins que sur le plateau.
 Sur le plateau est dessinée une mappemonde à l’aide de bande blanche rappelant les scènes de
  crime. Le public installé sur le plateau est invité à s’asseoir à l’intérieur des « continents », et les
               interprètes se déplacent au sein et autour du public, sur les « océans ».

  Les jeux de lumières font exister de manière successive et très rapide les différents interprètes,
   et tout ce monde se créé et évolue, à priori sans lien. Les liens se créent progressivement, de
manière non attendue, apparaissant à l’insu des spectateurs sur des coïncidences rythmiques ou de
                  mouvements, les lignes de chacun se croisant de plus en plus.

Dans un premier temps, seules les parties électroniques de la musique et la lumière créent un lien
      entre chaque individu, par « fulgurance numériques » très brutes, aiguisées et radicales.
     A l’identique de notre époque où beaucoup des liens sociaux ne se font plus qu’à travers
l’électronique, il est développé ici un imaginaire où les individus sont coupés les uns des autres et
                             dans lequel ils devront réapprendre à se lier.
Leur manière de retisser des liens se fera d’une manière détournée, par le mouvement et le son et
non par la parole, se réappropriant les gestes de leurs ancêtres venus d’un temps où la civilisation
         numérique n’avait pas encore spolié les mots et les idées en les vidant de leur sens.
   Fonctionnant comme une sorte de quête de leurs racines, renouant avec une forme d’énergie
   première, les interprètes explorent différents héritages, ceux volés et brisés par des siècles de
   colonisations imposés par une civilisation autant créatrice que destructrice, les héritages d’un
                      fonctionnement de mondes qui n’existent plus, en ruines…

                                       Sommaire :
                                       1) Musique

                                       2) Chorégraphie

                                       3) Scénographie et Lumière

                                       4) Biographies

                                       5) Calendrier de production & partenaires envisagés
1) Musique :
Pour ce projet, le batteur & électro-acousticien Uriel Barthélémi s’associe à la bassoniste et vocaliste
Sophie Bernado.
Tous deux rompus à l’exercice de l’alliance instruments et électronique, ils vont mettre en discussion
leurs instruments respectifs, batterie et basson, pour créer une pièce offrant un mariage de timbres
rare.

En effet la mise en discussion de ces deux instruments est rarissime, et promet l’apparition de textures
et de dynamiques musicales denses et puissantes.
La très large palette sonore et musicale des deux interprètes permet d’envisager une pièce aux
rythmiques à la fois implacables et d’une grande finesse.
Les matières électroniques glaciales alliées à la chaleur du basson viendront se frotter aux peaux, tour
à tour caressées et frappées, filtrées par des délais numériques extrêmements précis, qui viennent agir
comme des créateurs de fragments temporels, laissant apparaitre des gaps dans lesquels viennent se
glisser des éclaircies de perception.

- Ecriture souple :

La composition, de la même manière qu’elle fait s’imbriquer acoustique et électronique, mélange
intimement écriture souple et improvisation. Cette démarche est fondamentale dans ce projet et dans
le travail de Uriel Barthélémi.

Toutefois si l’écriture de cette pièce laissera une belle part à l’improvisation, elle lui laissera une part
moindre que pour les précédentes création :
Afin de faire apparaitre les coïncidences mentionnées plus haut, chaque détail sonore, musical,
séquences d’effets devront être très écrit, l’écriture polyphonique aux dimensions multiples qui est
envisagée ici ne pouvant laisser une trop grande place à l’aléatoire.

Cependant cet aléatoire sera tout de même présent au sein d’algorithmes servant à piloter certains
effets électroniques et certaines lumières.
Dans un principe d’écriture algorithmique, il est imaginé ici laisser certains espaces très définis à
la merci de l’aléatoire dans le but d’ajouter de la vie aux parties électroniques. Vie venant prendre
parfois le pas sur l’interprétation des musiciens ou sur les mouvements des danseurs, en les éclairant
ou pas, en mangeant l’espace sonore, venant rappeler le point de départ du spectacle :
Un monde numérique contraignant et isolant les interprètes.

- Une polyrythmie globale :

La performance fait appel à une écriture très en contraste, à des rythmiques électriques très «urbaines»
et «bassy» à l’intérieur d’un débit mouvant, faisant au final apparaitre un continuum rythmique.

L’ensemble de la pièce se mettant en place par fragments rythmés, il est ici question d’explorer une
forme de polyrythmie très longue :
Chaque instrumentiste et danseurs vivent selon leur propre rythme, et font, chacun à leur manière,
apparaitre des portions de cette polyrythmie globale.
Les contrastes musicaux sont dans un premier temps apportés par la partie électronique, puis par les
instrumentistes qui se révèlent dans leurs identités propres, se clashant parfois, allant à contresens, ou
évoluant sur des décompositions de tempo différentes.
La mise en place de la structure d’ensemble faisant apparaitre une grande densité, réunissant au
final chaque interprète dans un monde qui pourra s’autoréférencer après avoir constitué son propre
imaginaire.
Déplacements des interprètes

 Les interprètes se déplacent dans l’espace, sur cette mappemonde, sur les «continents» et les «océans».
 Musicalement cela sous entend une prise en compte de l’espace et de la scénographie. En effet les
 musiciens auront chacun plusieurs postes ou pupitres, qui n’auront pas les même fonctions musicales :
 Ces postes musicaux seront une ou plusieurs batteries, un basson, des éléments de percussions, des
 synthétiseurs, des controlleurs reliés aux ordinateurs.
 Ils sont donc partie intégrante de la scénographie et le déplacement de chaque interprète à tel ou tel
 poste sur la mappemonde aura bien évidemment un sens et un impact visuel, sonore et dramaturgique.
 Le choix de l’instrumentation et de la disposition des instruments est également lié à la chorégraphie,
 d’ensemble, puisqu’ils génèrent différents déplacements et plusieurs types de mouvements.
 Ainsi, la question de l’écoute et de l’interaction entre les différents dimensions (musique, chorégraphie,
 scénographie, lumière, dramaturgie) de la pièce est primordiale et part d’une même image d’ensemble
 d’un même mouvement. Chaque dimension du spectacle n’est pas envisagée comme un élément
 séparé des autres, l’image donnée au point de départ étant une situation globale.
 Ainsi il sera demandé au interprètes musiciens d’investir leurs présence corporelles, de même que les
 danseurs chorégraphes devront porter une grande attention à leur existence sonore...

2)Chorégraphie
 Les deux danseurs chorégraphes , Salomon Baneck Asaro et Link, sont issus à la fois de la danse
 contemporaine et du hip hop.
 Tous deux virtuoses du break et ayant une gestuelle proche, il leur est proposé d’imaginer une
 chorégraphie au sein de laquelle chacun devra développer des gestes similaires de manière isolée,
 offrant à voir une connexion allant au-delà des «continents».
 Possédant tous les deux des appuis et une approche du sol très particulière, ils vont concevoir une
 chorégraphie similaire à la musique : très polyphonique et d’une grande précision, paraissant vivre sa
 propre vie tout en étant extrêmement connectée.

 La remise en liens progressive des interprètes se faisant par la retrouvaille de gestes d’une ère
 prénumérique pas si lointaine, les danseurs devront se réapproprier, par un travail de recherche,
 certaines gestuelles ayant des références précises, ou à défaut, ayant un cheminement précis dans la
 construction de leur folklore imaginaire.

 La réflexion chorégraphique aura donc plusieurs axes :
 -       Une écriture polyphonique très dense et synchronisée, incluant également la gestuelle des
 musiciens.

 -      La recherche et réflexion sur les mouvements de corps racontant les carcans mentaux imposés
 par le monde numérique et ce qui l’accompagne : restriction et évidement de la pensée, de la parole,
 du ‘’bon sens’’, allant de pairs avec les non-sens politiques, la surveillance et le plaisir consumériste
 immédiat.

 -     La recherche sur les gestes renouant avec les ancêtres, posant la question de qui sont ces ancêtres,
 dans des cheminements de vies broyées ou survalorisées par nos civilisations contemporaines.
3) Scénographie et lumière
Scénographie

-        La scénographie est prépondérante dans ce projet : elle est le premier contact avec le public.
En effet, une partie du public est invitée à s’installer sur le plateau, au milieu de « continents» représentés sur
scène.
La mappemonde qui sera sur le plateau va être dessinée pour entrer en résonnance avec l’ensemble du projet,
musique, danse et lumière.
Une étude des différentes manière de représenter le monde va être menée afin de rendre cette mappemonde
la plus lisible possible depuis le plateau et le gradin. Elle va également questionner les orientations politiques
induites dans ces représentations que sont les mappemondes ( européano centré, projection de Peters, etc...)
L’idée d’installer une partie du public sur le plateau et une autre dans les gradins interroge la notion de
représentation. En effet les spectateurs présents sur le plateau seront eux aussi en représentation, observé par
ceux qui seront dans les gradins, et vice versa. Le rapport interroge l’incapacité des spectateurs à se déplacer en
dehors de ces «continents» durant le temps de la performance. De même que la navigation intercontinentale a
été investigué par des pionniers, ici ce sont les artistes qui créent les ponts entre les «continents».
Ce rapport interroge la notion du regard, les notions de frontières, visibles ou invisibles, et également de
passeports. Qu’est ce qui aujourd’hui, et encore plus en période post-covid, permet de circuler aisément d’un
pays à l’autre, d’un continent à l’autre, d’une culture à l’autre ? Physiquement, intellectuellement ? A partir de
quand une culture est elle absorbée, «contaminée», ou démolie par une autre ? Est on sûr qu’une culture est
vraiment dominante alors qu’elle infuse tout ce que proposent les autres ?
La scénographie, en lien intime avec le jeu de lumière, la composition et la chorégraphie interroge ces axes, et
place les spectateurs en face de questions contemporaines cruciales.

Lumière

La lumière est dans un premier temps pensée comme des ilots, ilots de personnes, ilots numériques, ilots
ballotés par les océans.
Elles, avec la partie électronique de la musique, seront les premiers éléments reliant les interprètes dans un
monde à priori glacial.

Techniquement il est ici envisagé de construire un système le plus autonome possible en termes de moyens,
afin d’être à même de jouer ce projet dans des lieux très différents.
Ce système, qui viendra compléter la scénographie dessinée au sol, sera en lien très étroit avec l’écriture
musicale.

La lumière accompagnera ici les interprètes, les faisant exister, tout en étant le symbole des mondes
numériques. Elle devra faire preuve de sa capacité à incarner un personnage à part entière, un personnage
capable de comportement négatif ou positif, ambivalent, ni bien ni mal. Un personnage qui apporte à la fois
joie et terreur, imposant là où doit porter le regard, éblouissant pour montrer sa puissance, et en même faisant
preuve d’humanité, offrant des images en mouvement d’une grande beauté.

Il est fait appel ici à Guillaume Pons, qui a acquis une grande expertise en lumière LED.
L’esthétique LED est celle qui répond au besoin de la pièce.
L’approche complètement numérique des systèmes LED fait qu’il est absolument envisageable de créer un
système léger, mobile et d’une grande précision rythmique, pouvant fonctionner avec l’écriture algorithmique
envisagée pour la partie électro-acoustique.

Les ilots de lumière sont également envisagés comme étant mobiles, faisant donc partie de la scénographie à
part entière. Ils seront designés de manière à être en phase avec l’esthétique d’ensemble.
Ils seront déplaçables dans l’espace chorégraphique, pouvant être combinés entre eux, et permettant
également de retracer les cheminements des performeurs, un élément supplémentaire recréant les différents
liens «historique» tissés pendant le spectacle.
4) Biographie des créateurs
Uriel Barthélémi (composition & interprétation)
est batteur, compositeur, électro-acousticien.

Après des études aux conservatoires de Reims, La Courneuve et Montreuil,, ainsi qu’à l’Ircam,, il amorce un travail de
composition électro-acoustique qui l’amène à collaborer depuis 2002 avec de nombreux domaines du spectacle vivant :
danse, marionnettes, théâtre , ainsi qu’avec les arts visuels (Cie Veronica Vallecillo, Forced Entertainment, les plasticiens Elise
Boual, Nicolas Clauss, Rigo 23, Mathieu Sanchez, ... ).

Conjointement à son travail de composition, il joue en tant que batteur/performeur pour plusieurs projets et mène un travail
de recherche sur la liaison batterie et ordinateur, développant ses propres logiciels dans Max-Msp.
Ces multiples axes l’amènent à réfléchir sur la notion de performance et d’improvisation, à prendre en compte les notions de
plasticité & physicalité du son, à travers des mises en espaces, ainsi qu’à questionner la place de l’interprète (gestes, énergies,
corporalité ) et les contextes psychologiques (intentions, mises en scène sonores, …).
Ses travaux (The Unbreathing, Souls’ Landscapes, Yama’s Path, Exhaustion, Floating cities & Loaded dice) questionnent ces
axes en essayant d’adopter à chaque fois un angle différent.

Mêlant intimement batterie et électronique, écriture souple et improvisation, il a reçu des commandes de la FIAC, du festival
Maerzmusik, de la fondation Lafayette Anticipation, du Théâtre National de Chine, de Sharjah Art Foundation.
Il est compositeur associé à la compagnie Soundtrack et a été sélectionné Shape Artists 2018.

Il collabore et partage la scène avec de nombreux artistes tels que Kazuyuki Kishino (KK NULL), Hélène Breschand, Tarek
Atoui, Tim Etchells, Nikhil Chopra, Hassan Khan, Taro Shinoda et s’est produit dans des évènements tels que Jazzmandu (2009,
Katmandu, Nepal), The Jerusalem show (2010, Jerusalem Est), Irtijal (2010, Beirut, LB), Performa (2011, N.Y., U.S.), Sharjah
Biennial 11 & 12 (2013 & 2015, Emirats Arabes Unis), Ruhr Triennale 2013 (Essen, Allemagne), Festival Croisements (Beijing,
Chine, 2014), FIAC (Paris, 2016-2018), Serendipity arts festival (Inde, 2016), Maerzmusik (Berlin, 2017), Biennale NEMO (Paris,
2017-2018), festival Voilah (Singapour, 2018), Nyege Nyege festival (Ouganda, 2018), Bruits Blancs (Paris 2018), Mois de la
francophonie (tournée Chine, 2019), Siren’s call (Luxembourg, 2019), Emerge (Montréal, 2019).

Sophie Bernado (interprétation, co-composition)
est bassoniste, vocaliste, compositrice.

Depuis septembre 2016, Sophie joue aux côtés de Hugues Mayot, Valentin et Theo Ceccaldi, Joachim Florent dans le
groupe de Hugues Mayot » l’Arbre Rouge » inscrit dans les petites formes de l’ONJ Jazz Fabric et aux côtés de Rafaelle
Rinaudo et Hugues Mayot le trio improvisé Ikui doki, lauréat de Jazz Migration et de la tournée JMF 2018.Ikui Doki crée un
spectacle pour enfant « Tapamitaka » et un nouveau répertoire autour de la musique médiévale « Suzanne un jour » dont
l’invitée est Sofia Jernberg.
Elle accompagne Emily Loizeau en 2017 sur son dernier album et sa tournée « Eaux Sombres » et Dominique A en 2010 sur
la tournée et l’album « Rendez-nous les lumières« .

Sophie joue également avec le Quintette à vent l’Ensemble Art Sonic de Joce Mienniel et Sylvain Rifflet, White Desert
Orchestra de Eve Risser, le sextet flamenco de Manuel Delgado.
Elle est co-auteure, compositrice et chanteuse du conte pour enfants « Les Symphonies subaquatiques« accompagné de
Dominique A, Agnès Jaoui et Jacques Gamblin.

Dès l’âge de 17 ans, elle joue dans plusieurs orchestres dont le Toulouse Chamber Orchestra.

Elle intègre le Conservatoire National Supérieur de Paris en 2000 où elle apprend la musique indienne de Patrick Moutal et
le jazz de Glenn Ferris.

Sophie participe actuellement au projet science art « la réponse de la baleine à bosse » d’Aline Penitot
et crée « le solo extensible Lila Bazooka » en collaboration avec Céline Grangey, le duo « Bruno Lapin » avec Clément Petit et
le duo « Arashiyama » avec Ko Ishikawa.

En 2003 après avoir obtenu son prix en musique classique au CNSM de Paris, Sophie s’installe à Berlin pendant 7 ans et
rencontre des acteurs de la musique underground avec lesquels elle multiplie les projets en tant que chanteuse, rapeuse et
bassoniste improvisatrice.
Elle participe à Andromeda Mega Express (album avec Notwist), Das Rote Gras, Flam’n Co, elle crée finalement son premier
groupe Sir Chac Bulay.
Salomon Baneck Asaro (chorégraphie & interprétation)
Est danseur et chorégraphe.
Figure incontournable du milieu hip hop, il naît à Bordeaux en France en 1982 d’un père camerounais et d’une mère
sicilienne. il commence à danser à l’âge de 17 ans en Bretagne, et se spécialise dans le Poppin, Breaking et dans d’autres
danse debout comme le Hip Hop, la House…
Il suit ensuite une formation à l’A.I.D à Paris ( Académie Internationale de Danse) où il apprend également la danse classique,
le moderne jazz, la danse contemporaine…Sa formation sera ponctuée de stages avec Poppin’Taco, David Colas, Junior
Almeida, Ibrahim–Kafig…

Salomon, membre des crews Legion X et Freemindz, participe depuis des années à de nombreux battles internationaux
où on le retrouve très souvent en tant que Jury et professeur lors de workshop à l’internationale (Hip Hop, Break, House,
expérimental…) Il gagnera plusieurs fois le battle expérimental «Open Your mind», le plus gros événement en la matière, où
il aura l’honneur d’être Jury 2016.
Lauréat en 2010 du Prix Lagardère pour la création de danse numérique, on le retrouve dans différentes et nombreuses
créations Hip Hop , Contemporaine, Opéra, Performances… là où il présente l’étendue de sa palette artistique. Il participe à
de nombreuses créations : «The Krash Nights of the Heartbeat Queen» et «Kaiju» de la Cie Shonen/ Eric Minh Cuong Castaing,
Cie Pas de Quartier notamment en Guyane et à Paris (Archives Nationales), au Festival Eté de la Danse en 1ère partie d’Alvin
Alley, ou encore Le Chat Perché à l’Opéra de Paris, chorégraphié par Dominique Boivin. On a pu aussi le voir dans des
productions de comédies musicales telles que Gladiator ou les Dix Commandements.
Il est actuellement interprète au sein de la Cie Wang Ramirez avec le spectacle « Everyness» , et tourne également dans les
spectacles de Abd Al Malik notamment dans «Le jeune noir à l’épée».
Artiste protéiforme, il incarne le rôle de Wiki dans le film BREAK sortie en 2018.

Durant tout son parcours il a su développer un style unique et bien particulier alliant la danse au sol et debout, ce qui lui vaut
aujourd’hui une image d’artiste complet tourné vers l’expérimental. On peut parler de Salomon comme étant un danseur
original et créatif. Un artiste «contemporain» ancré dans ses racines Hip Hop et toujours en recherche de nouveauté.

Link (chorégraphie & interprétation)
Link ou Link le Neil est un artiste pluridisciplinaire, danseur, compositeur, peintre, ébéniste. Détenteur du diplôme d’état il
enseigna la danse contemporaine pendant plusieurs années à la Manufacture des Arts d’Aurillac.
Il a travaillé en qualité d’interprète au coté de Vendetta Mathéa sa maman, Yaman Okur, Amala Dianor, Brahim Bouchelaghem,
Lionel Hun et maintenant Julien Derouault et Marie Pierre Pietragalla.
À coté de cela il s’éprouve à l’international dans l’univers du battle en tant que challenger enseignant et jury (battles Open
your Mind, Underground Syria, Dual Challenge, juste debout, ...).
En 2013 il co-fonde Supreme Legacy crew au coté de Mickaël Pecaud et Thibault Fouillant, association initiatrice d’une école
de danse et d’une dizaine d’événements de danse urbain dans la région Auvergne.
Le groupe intervient à l’international dans des compétitions et festival urbain.
La même année il co-fonde Wynkl au coté Willy Pierre Joseph. Association ayant pour but de créer un lieu d’expérience,
d’échange et d’entraînement neutre en vue de mélanger les communautés et styles d’expression corporelles.
Wynkl organise des Jam (les célèbres Training parties au 104), des laboratoires, battles en accueillant la danse au sens large.
Wynkl est à l’origine du festival Disconnected à Paris.
À l’instar de l’esprit sensible de son association, Link lance des modules de conférences appelées Dance & Mental basé sur
l’observation de l’influences des croyances, des mécanismes, et peurs relatives aux danseurs.
En s’appuyant sur son expérience de danseur, des points de vues varietés et méthodes y sont proposées en vue de dénouer
des structures mentales biaisants. À l’heure d’aujourd’hui ce module a été réalisé en France, aux Etats-Unis, Lituanie, Hongrie,
Suisse, Pologne, Allemagne...
En 2016 Link commence la composition au travers la MAO. Aujourd’hui il compose pour des compagnies de danse, vidéaste
et entreprises sous le nom de Linky Larson. Possédant un album à son actif il est actuellement sur son deuxième.
En 2017 la compagnie Le Neil est créée avec les premières idées de la creation Vendetta, puis en 2018 Link crée le One Piece
Vert Galant, une péniche auberge d’artistes. Lieu dans lequel des artistes y élisent domicile ou une résidence passagère.
Le bateau dispose d’un studio de danse, d’un espace peinture et ébénisteries aménagés par Link. C’est aussi un lieu
d’exposition et de ventes d’œuvres des artistes du bateau. L’aboutissement est de créer un lieu artistique et écologique le
plus respectueux de l’environnement.
Angelica Mesiti (regard extérieur)
Est une artiste pluridisciplinaire dont la pratique combine performance et vidéo, sons et espace pour
créer des environnements immersifs appelant à la concentration et la contemplation.
Son travail se concentre sur les cultures diasporiques, l’appartenance transitoire, la communication
gestuelle, les dimensions multiculturelles et la convivialité sensorielle, introduites par la musicalité et le
mouvement. Elle vit et travaille à Paris et à Sydney.

Elle a été l’artiste représentant l’Australie lors de la biennale de Venise 2019, et a présenté «Quand dire
c’est faire», exposition solo au palais de Tokyo à Paris (2019).
Elle a eu des expositions solo au MAXXI (Rome) Musée d’Art Contemporain de Montréal, O Space, Aarhus,
Williams College Museum of Art Massachusetts, et au Nikolaj Kunsthal à Copenhage.

Ses travaux majeurs incluent Mother Tongue (2017) – une commission pour la capitale européenne de
la culuture Aarhus 2017, Relay League (2016) and The Colour of Saying (2015).

In 2013, elle a été la première lauréate de la Ian Potter Moving Image Commission, qui a produit The
Calling (2014), qui a été présentée au Banff Centre for Arts and Creativity, à Basis, à Francfort et à la
National Gallery of Australia. Toujours en 2013, Juliana Engberg lui a commandé une nouvelle œuvre
pour la 19e Biennale de Sydney, The Ear of the Tyrant.
L’œuvre primée d’Angelica, Citizens Band (2012), a été exposée dans le monde entier dans des biennales
comme Istanbul; Sharjah; Kochi-Mizuris; Auckland; Aichi et dans ses expositions solo.

Son travail est conservé dans des collections nationales et internationales, y compris le Musée d’art
contemporain, Sydney; Art Gallery of New South Wales, Sydney; Art Gallery of Western Australia, Perth;
Queensland Art Gallery | GOMA, Brisbane; Monash University Museum of Art, Melbourne; FRAC Franche
Compte, Besançon; et Kadist Art Foundation, San Francisco.

Stéphanie Auberville (regard chorégraphique)
est danseuse, chorégraphe improvisatrice.
Sa démarche artistique s’approche d’un travail documentaire. Avec ses pièces, elle met en scène des
rencontres où le corps devient transmetteur, elle fouille dans les archives et décortique les imaginaires
collectifs. Son travail opère des glissements entre « réels/ imaginaires/ fictions » à la recherche d’une
narration qui met en scène et en tension les corps, les images et les mots. Elle a chorégraphié Lost in
candyland, That rings me a bell, Nonobstant. Sa nouvelle création Saluations Mistinguettes se jouera au
festival Legs de Charleroi Danse.

En marge des théâtres, elle développe des projets in situ pour lesquels elle occupe des lieux comme un
hôpital gériatrique, une banque d’affaire ou encore un centre d’hébergement d’urgence.
Depuis le début des années 90, elle est engagée dans la pratique de l’improvisation, qu’elle considère
comme une écriture et un champ artistique à part entière. Comme improvisatrice elle a travaillé avec
Pôm Bouvier B, Thierry Niang, Nita Little parmi les plus importants.
Son travail a été accueilli au Pont Éphémère, au Théâtre de l’échangeur, aux Bains Connective, à Charleroi
Danse, CCN de Roubaix et a été soutenu par l’espace Khiasma, le CE de la banque JP Morgan- Le collectif
la blanchisserie et l’hôpital Charles Foix, Emmaüs, le CG-93 et la Mairie de Paris.
Comme chorégraphe elle a collaboré avec Céline Dauvergne, Serge Anagonou, Charles Chemin, Myriam
Martinez, Fabia Hacine Gerbhi, Christel Culos, Hélène Breschand, comme dramaturge avec Marinette
Dozeville, Morgan Cosquier , Bruno Labouret & Alice Leguffant, comme danseuse, avec Anja Hempel,
Denis Chabroullet, Ted Stoffer, Marie Marfaing, Haim Adri, Jasmina Prolic, Thierry Niang, Nita Little,

Elle a été marquée par les enseignements de Nita Little, Lisa Nelson, Nancy Stark Smith, Deborah Hay,
Simone Forti, Sara Shelton Mann, Benoit Lachambre, Mary (Fulkerson) O’Donnell, Yoshito Ohno, Elsa
Wollianston, Jacques Patarozzi, Susan Buirge, Francine Lancelot
Fred Raby (création lumière / ingénieur son et régie lumière)

Ingénieur du son et musicien (batteur), Fred entre à l’école de musique à l’âge de 6 ans. En
2004 il sort un album de musique bruitiste accousmatique (Chaos Oral). Depuis 2009, son
« Stüddiöh » accueille de multiples projets de musique, enregistrements, bandes son et
créations pour le spectacle vivant.
Il intervient avec de nombreuses compagnie comme régisseur, consultant technique ou
créateur sonore (Tréteaux du coeur volant, FMR/Solentiname, Cie Benaim, Accords des nous,
Kalijo... ) Ingénieur du son pour Passage production, ainsi que pour de nombreux festivals, son goût
pour l’experimentation lui a permis d’acquérir une palette technique très large et très poussée.

Jennifer Minard (création costumes & regard scenographique)
Lauréate du prix SEMA jeunes (Société d’Encouragement aux Métiers d’Art) Champagne
Ardennes en 2010 avec sa création Demi-folie, elle participe ensuite en 2011 aux finales nationales des
Olympiades des métiers.
En 2013, Jennifer fait son entrée dans l’univers du spectacle vivant en préparant un Diplôme des
Métiers d’Art de Costumier Réalisateur et se forme avec différents artistes et artisans comme la
modiste Sara Tintinger, Les Vertugadins, les ateliers Caraco et MBV ou encore les Ateliers du Moulin
Rouge. Elle débute sa collaboration avec le costumier et scénographe Gingolph Gateau en 2013
sur le spectacle La collection Fabuleuse d’Aliester de Naphtalène. Elle travaille ensuite au Jardin
Parallèle (Reims) sur plusieurs projets où elle intègre de nouvelles techniques et savoir-faire tels que la
construction de masques, de marionnettes et d’objets plastiques. Elle imagine et réalise les costumes
de spectacles pour le théâtre avec les compagnies La Strada (Master, Orphelins), La mécanique des
limbes (Les petits mélancoliques) Théatr’âme (La leçon), Chloé Brugnon / cie Claire Sergent (Rumba,
On voudrait revivre, Retrouvée ou perdue), L’allégresse du pourpre (Sous les ciels de synthèse) ; de
danse avec la compagnie 1er Mars ( Petite Chimère) et Céline Ravenel (Histoires d’envol) ou encore
de marionnette avec la Succursale101 (Coco, Les trois brigands), Yaël Rasooly (Chambre minuit) Le
collectif Plastics Parasites (Bonnes, Passif, Barbe Bleue) et la compagnie Atipik (Les explorateurs).
Depuis 2019 elle travaille en parallèle sur la recherche de couleurs a travers la teinture naturelle au sein
de son atelier a Ginkgo, site d’Art contemporain à Troyes.
Passage production (structure porteuse)

Passage Production est une structure fondée en 2010 qui développe les liens entre les cultures,
par des ponts — ou passages — artistiques et géographiques pour accompagner, partager, faire
découvrir des artistes d’ici et d’ailleurs et des projets aux influences diverses.
Promouvoir cette ouverture, faire connaître des œuvres de la littérature étrangère contemporaine et
les mettre en perspective.
Cette démarche se concrétise par la mise en place de créations inédites ainsi que par des propositions
décalées : nouvelles adaptations théâtrales, dialogue entre champs artistiques, commande d’écriture.
Il s’agit aussi de favoriser la recherche, les rencontres et la création d’espace de dialogues entre théâtre,
danse, musique, genres musicaux aux croisements de différentes cultures.

- Festivals : Festival Caucase –Paris 2010 ; Blues au Théâtre 13, Paris 2014 avec des rencontres inédites :
Duo Lo’jo / Niaz Diazamidze ; duo Uriel Barthélémi / KKNull (2014); Uriel Barthélémi et Nikhil Chopra
(Fiac, 2016).

- Coproductions pour développer le dialogue entre différentes formes artistiques :
« M’sieur » de Frigyues Karinthy (théâtre/musique), création 2013
« Souls’ Landscapes » de Uriel Barthélémi, d’après Franz Fanon (musique/danse/théâtre), 2014
« Le déni d’Anna » d’Isabelle Jeanbrau, théâtre et création musicale, 2016.
« Fragments » de Marylin Monroe, théâtre et musique, 2017
« Les Yeux du Grand Manteau de Nuit » installation / performance musicale et vidéo de Uriel
Barthélémi, création 2018.

Soutien aux littératures étrangères : pour faire connaître de nouveaux textes, initier de
nouvelles adaptations, développer la diffusion :
« Le Trip Rousseau » de Dominique Ziegler (théâtre, Suisse)
« La Leçon de géographie » de Fritz Bell (théâtre jeune public, Cameroun)
« Le Commencement des douleurs » Sony Labou Tansi, mes Samuel Wego (théâtre, Bénin)
« À toi pour toujours, ta Marie-Lou » de Michel Tremblay, mes Christian Bordeleau (théâtre, Québec)
« Nature morte dans un fossé » de Fausto Paravidino, mes Céline Lambert
« Illusions » de Ivan Viripaev, mes Galin Stoev
« Une bouteille à la mer de Gaza » de Valérie Zénatti, création 2018
« Les fantomes du Brésil » de Florent Couao-Zotti, création 2018
6)
Ce projet est une conception collective, sur une proposition de Uriel Barthélémi

 Equipe :
 Salomon Baneck-Asaro : danse & chorégraphie
 Link Berthoumieux : danse & chorégraphie
support
 Sophie Bernado: : basson & voix,
-Uriel
  Le Générateur
       Barthélémi(Gentilly,
                  : batterie,France)
                              ordinateur, voix, composition
- Biennale NEMO (I.D.F.)
-Angelica  Mesiti national
  Césaré, centre  : regard deextérieur
                                création musicale (Reims, France)
- Maison Laurentine (Haute marne , France)
-Jennifer
  H. H. artMinard
            spaces: (création costumes & regard scénographique
                      Goa, Inde)
Fred Raby
Avec      : conception
     le soutien         lumière
                du Dicréam      et régies
                            (CNC),        son et lumière
                                   de la Spedidam,       en tournée
                                                    du CNV,  du Conseil Departemental 94, et de la
DRAC IDF.
Stéphanie Auberville : regard chorégraphique

production :
Passage production
Production :
- Passage production
Planning de création :
décembre 2020 : premières sessions de travail collectif
fin Février-mars 2021 : résidence à Césaré-cncm, Reims
Septembre 2021 : résidence au Manège, scène nationale de Reims
Octobre 2021 : Résidence au Générateur et au Théâtre de Vanves
Novembre 21 :
- Première au festival Born to Be A Live, Manège, scène nationale de Reims
- diffusion au Générateur (Paris / Gentilly)
saison 2022 :
- diffusion au théâtre de Vanves ( en attente de confirmation)

partenaires confirmés :
-     Césaré-centre national de création musicale & Le Manège, scène nationale de Reims
      Coproduction & préachat.

-      Le Générateur, résidence & préachat

Soutien financier :
-      Drac Idf, commission pluridisciplinaire ( confirmé ) ,
-      Conseil Départemental 94 (confirmé)

Autres partenaires envisagés :
-      Théâtre de Vanves ( en attente de confirmation) - diffusion
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