Nouvelle-Écosse Prévisions du marché du travail agricole jusqu'en 2025 - cahrc
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Nouvelle-Écosse Prévisions du marché du travail agricole jusqu’en 2025 Financé par le Gouvernement du Canada par l’entremise du Programme d’appui aux initiatives sectorielles
Le secteur agricole du Canada fera face à des défis uniques relativement au marché du travail pour les années à venir. Le présent rapport examine l’incidence de ces difficultés sur la province de la Nouvelle-Écosse entre aujourd’hui et 2025. 2 Prévisions du marché du travail agricole de la Nouvelle-Écosse jusqu’en 2025
Aperçu à l’échelle provinciale Coup d’œil sur l’industrie agricole de En raison de sa grande dépendance à l’égard des la Nouvelle-Écosse travailleurs étrangers et d’une pénurie de En 2014 : main-d’œuvre qui s’intensifie rapidement, le secteur Emploie 9 200 personnes agricole de la Nouvelle-Écosse sera aux prises avec 15 % de main-d’œuvre étrangère des défis importants au cours de la prochaine 500 emplois non pourvus décennie. 15 millions de dollars de pertes de ventes La main-d’œuvre agricole de la Nouvelle-Écosse attribuables aux pénuries de main-d’œuvre a connu une saine croissance au cours des dix En 2025 : dernières années, avec une augmentation moyenne 11 300 travailleurs nécessaires de 0,8 % par an. En 2014, l’industrie agricole de la Nouvelle-Écosse employait 9 200 personnes, 29 % de la main-d’œuvre partie à la retraite soit environ 2 % de la main-d’œuvre agricole 3 500 emplois qui risquent de demeurer non canadienne. Bien qu’il s’agissait du quatrième pourvus plus petit employeur du secteur de l’agriculture canadien, l’industrie détenait la plus grande part des travailleurs agricoles des provinces de l’Atlantique. pourquoi l’industrie manque de main-d’œuvre, particulièrement à la haute saison. L’industrie des fruits de verger et de la vigne* et l’industrie laitière sont les principaux employeurs En 2014, l’industrie agricole de la province a connu agricoles, regroupant un tiers de la main-d’œuvre une pénurie de main-d’œuvre modérée, 500 emplois agricole de la province. étant restés non pourvus. D’ici 2025, le vieillissement de la main-d’œuvre et la baisse du nombre de Le secteur agricole de la province compte fortement jeunes dans la province réduiront encore le nombre sur les travailleurs étrangers. En 2014, il employait de travailleurs canadiens disponibles. Au cours de 1 400 travailleurs étrangers, soit un peu plus de la même période, la demande de main-d’œuvre 15 % de l’effectif total du secteur. Seuls l’Ontario et agricole de la province augmentera grâce aux la Colombie-Britannique présentent un pourcentage perspectives de production positives de certaines plus élevé en ce qui a trait à la dépendance à l’égard industries agricoles clés, notamment l’industrie des de ces travailleurs. fruits de verger et de la vigne et l’industrie de la culture en serre et en pépinière et de la floriculture. Les travailleurs étrangers de la province sont concentrés dans trois industries agricoles. Trois sur Étant donné ces tendances démographiques et cinq (60 %) sont employés dans l’industrie des fruits de production, le déficit de travailleurs agricoles de verger et de la vigne, un peu plus d’un sur cinq de la Nouvelle-Écosse devrait augmenter à (21 %) est employé dans l’industrie des fruits de 3 500 travailleurs d’ici 2025, soit 31 % de la demande champs et des légumes, et un peu moins d’un sur totale de travailleurs. cinq (19 %) est employé dans l’industrie des serres, des pépinières et de la floriculture. L’industrie des fruits de verger et de la vigne, le plus gros employeur agricole de la province, est également l’une des industries les plus physiquement exigeantes, car de nombreux produits doivent être cueillis et emballés à la main. C’est * Dans les données tirées de l’information sur le marché du travail, le secteur agricole canadien est divisé en 11 domaines de production : 1) apiculture; 2) aquaculture; 3) bœuf; 4) produits laitiers; 5) fruits de champs et légumes; 6) céréales et oléagineux; 7) culture en serre et en pépinière et floriculture; 8) volaille et œufs; 9) mouton et chèvre; 10) porcs; 11) fruits de verger et vigne. 3 Prévisions du marché du travail agricole de la Nouvelle-Écosse jusqu’en 2025
Principales industries agricoles Le secteur agricole de la Nouvelle-Écosse est relativement équilibré pour ce qui est de plusieurs industries. La gamme de produits de la Nouvelle-Écosse a changé au cours de la dernière décennie. La main-d’œuvre de l’industrie laitière et de l’industrie des serres, des pépinières et de la floriculture a diminué, alors que celle de l’industrie des fruits de champs et des légumes a augmenté. Le secteur agricole de la province n’est dominé par aucune industrie en particulier. L’industrie des fruits de verger et de la vigne est le principal employeur et regroupe 19 % de la main-d’œuvre agricole de la province. Parmi les autres employeurs importants, mentionnons l’industrie laitière à 14 %, l’industrie La Nouvelle-Écosse ne représente une part des fruits de champs et des légumes à 11 %, et importante de l’emploi dans aucune industrie l’industrie de la culture en serre et en pépinière et de agricole du Canada. L’industrie ovine et caprine y est la floriculture à 11 %. toutefois la plus fortement représentée, 7 % de sa main-d’œuvre étant située dans cette province. Profil de l’emploi agricole en Tendances de la production Nouvelle-Écosse Bien que la demande de main-d’œuvre dans le secteur agricole de la Nouvelle-Écosse sera limitée par les perspectives de production stables de l’industrie laitière, d’autres industries agricoles de la Fruits de verger province présenteront vraisemblablement de bonnes et vigne perspectives de production, ce qui devrait mener à 19 % une augmentation de la demande de main-d’œuvre globale. Autres industries 38 % Au cours de la prochaine décennie, une solide Produits laitiers croissance de la production de 2,3 % par an dans 14 % l’industrie des fruits de verger et de la vigne contribuera à l’augmentation de la demande de main-d’œuvre, même si la productivité accrue Fruits de champs et permettra à chaque travailleur de générer un légumes niveau de production supérieur. La croissance 11 % solide de la production dans l’industrie des serres, des pépinières et de la floriculture devrait aussi Volaille contribuer à accroître les besoins en main-d’œuvre. et œufs 7% Serre, pépinière Entre 2014 et 2025, la demande de main-d’œuvre et floriculture devrait s’accroître de 1,4 % par an pendant la période 11 % de prévision, soit presque le triple du taux de 0,5 % par an pour l’ensemble du Canada. 4 Prévisions du marché du travail agricole de la Nouvelle-Écosse jusqu’en 2025
Prévisions du marché du province contribueront à une baisse de 1,4 % par an de l’offre de main-d’œuvre agricole dans la province. travail Par conséquent, on prévoit que l’écart entre le Même si la demande de main-d’œuvre augmentera nombre de travailleurs nécessaires dans le secteur dans la province, le bassin de travailleurs suivra une agricole de la Nouvelle-Écosse et le nombre de tendance inverse, ce qui entraînera une pénurie de travailleurs canadiens disponibles s’élargira de 1,7 % main-d’œuvre croissante. par an. D’ici 2025, on estime à 3 500 le nombre d’emplois qui pourraient ne pas être pourvus en Au cours de la dernière décennie, la demande raison d’un manque de main-d’œuvre canadienne. de main-d’œuvre dans le secteur agricole de la Nouvelle-Écosse a présenté une croissance La pénurie de main-d’œuvre frappera plus durement supérieure à la moyenne de 0,8 % par an, certaines industries. L’industrie des fruits de verger comparativement à la moyenne nationale de 0,1 % et de la vigne et l’industrie des fruits de champs et par an. D’ici 2025, la demande de main-d’œuvre des légumes seront les plus touchées par la pénurie devrait progresser encore plus rapidement. de main-d’œuvre agricole : environ 840 emplois et 800 emplois, respectivement, pourraient ne pas être L’augmentation de la production dans certaines pourvus d’ici 2025. Même si le nombre d’emplois des principales industries agricoles de la risquant de ne pas être pourvus dans l’industrie Nouvelle-Écosse fera grimper la demande de des serres, des pépinières et de la floriculture sera main-d’œuvre de 1,4 % par an en moyenne d’ici 2025. inférieur, celle-ci présentera l’accroissement du En 2014, 9 700 travailleurs étaient requis dans le besoin de main-d’œuvre le plus élevé. Entre 2014 secteur; d’ici 2025, ce nombre atteindra 11 300. et 2025, le pourcentage d’emplois qui risquent de demeurer non pourvus passera de 4 % à 15 %, et Toutefois, le bassin de main-d’œuvre diminuera tout atteindra environ 520 emplois d’ici 2025. aussi rapidement pendant cette période. Les départs à la retraite et la baisse du nombre de jeunes dans la 2000 à 2025 : La pénurie de main-d’œuvre s’accroît dans l’industrie agricole de la Nouvelle-Écosse Demande de main-d'œuvre Travailleurs canadiens 12 000 10 000 8 000 6 000 4 000 2 000 0 2000-2004 2005-2009 2010-2014 2015-2019 2020-2025 5 Prévisions du marché du travail agricole de la Nouvelle-Écosse jusqu’en 2025
Travailleurs étrangers Tendances démographiques Le secteur agricole de la Nouvelle-Écosse présente Les départs à la retraite et la baisse du nombre de une forte dépendance à l’égard des travailleurs jeunes dans la province contribueront de façon étrangers. importante à la baisse de l’offre de main-d’œuvre agricole. Comme 15 % de sa main-d’œuvre totale se compose de travailleurs étrangers, la La baisse rapide de 1,4 % par an de l’offre de Nouvelle-Écosse occupe la troisième place au pays main-d’œuvre agricole de la Nouvelle-Écosse sera quant à la dépendance envers ces travailleurs. Seuls principalement due aux départs à la retraite et à la l’Ontario et la Colombie-Britannique, avec 23 % et baisse du nombre de jeunes dans la province. 17 % respectivement, présentent une plus forte dépendance à l’égard de ces travailleurs. Répartition de la main-d’œuvre selon Le secteur agricole de la province employait environ l’âge en 2011 1 400 travailleurs étrangers en 2014, lesquels Canada – Toutes les industries Canada – Agriculture travaillaient tous dans l’une des trois industries agricoles nécessitant un grand travail de cueillette Nouvelle-Écosse – Agriculture et d’emballage à la main, particulièrement à la haute 50 % saison. L’industrie des fruits de verger et de la vigne employait environ 840 (60 %) travailleurs étrangers, 40 % l’industrie des fruits de champs et des légumes en employait environ 290 (21 %), et l’industrie 30 % des serres, des pépinières et de la floriculture en employait environ 270 (19 %). 20 % 10 % 0% 15-24 25-44 45-64 65+ En 2011, 59 % de la main-d’œuvre agricole de la Nouvelle-Écosse était âgée d’au moins 45 ans, ce qui se compare à la moyenne canadienne de 60 % pour le secteur agricole, mais est supérieur à la moyenne de 44 % pour l’ensemble des industries canadiennes. D’ici 2025, 29 % de la main-d’œuvre agricole actuelle de la Nouvelle-Écosse devrait prendre sa retraite, ce qui la place au troisième rang de l’ensemble des provinces. Au total, 50 % des employeurs agricoles ont indiqué que la nécessité de remplacer les travailleurs partant à la retraite nuisait à leurs activités. Simultanément, la province est confrontée à un nombre de jeunes décroissant. Au cours de la prochaine décennie, le nombre de jeunes se joignant à la population active agricole de la province diminuera de 17 %, ce qui représente la baisse la plus marquée de toutes les provinces. 6 Prévisions du marché du travail agricole de la Nouvelle-Écosse jusqu’en 2025
Répercussions financières Pourcentage des producteurs de la Nouvelle-Écosse touchés par des pénuries Les pénuries grandissantes de main-d’œuvre agricole de main-d’œuvre dans la province risquent d’entraîner des pertes financières dans le secteur et de limiter le potentiel de croissance. Canada Nouvelle-Écosse* Il est resté 500 emplois non pourvus dans le secteur agricole de la Nouvelle-Écosse en 2014, soit Pertes de 21 % l’équivalent de 5 % de l’effectif total du secteur. Bien production 30 % que ce taux soit inférieur à la moyenne sectorielle Retards de 22 % nationale de 7 %, ces problèmes de main-d’œuvre ont coûté à la province 15 millions de dollars, soit production 22 % 2,6 % des ventes. Pertes de 18 % En outre, l’incapacité à trouver suffisamment ventes 22 % de travailleurs a eu des répercussions sur les employeurs agricoles de la Nouvelle-Écosse à Reports de 16 % d’autres égards. Davantage d’employeurs de la projets d’expansion 15 % province ont connu des pertes de production liées Coûts liés 12 % à la pénurie de main-d’œuvre, 30 % ayant cité ce aux heures facteur comme étant un problème, comparativement supplémentaires 4% à 21 % à l’échelle du Canada. Les employeurs de la province ont également été légèrement plus touchés * Selon les réponses de 10 producteurs de la Nouvelle-Écosse par les retards de production et les pertes de ventes que la moyenne nationale. En outre, les pénuries de main-d’œuvre ont nui au potentiel de croissance, coûts des heures supplémentaires comme étant un 15 % des personnes interrogées ayant indiqué avoir problème, comparativement à 12 % des employeurs reporté ou annulé des projets d’expansion. agricoles du Canada. Sur une note positive, seuls 4 % des employeurs agricoles de la Nouvelle-Écosse ont signalé les Défis liés à la main-d’œuvre L’industrie agricole de la Nouvelle-Écosse est confrontée à certaines difficultés pour ce qui est d’attirer et de retenir suffisamment de travailleurs. La capacité du secteur à attirer et à maintenir en poste suffisamment de travailleurs agricoles est entravée par l’emplacement rural, l’incapacité à trouver des travailleurs possédant l’expérience ou les compétences appropriées et la rémunération insuffisante. Recrutement des travailleurs En matière de recrutement de travailleurs agricoles, la Nouvelle-Écosse est confrontée aux mêmes défis que le reste du Canada. Toutefois, les employeurs agricoles de la province sont bien plus susceptibles d’éprouver des difficultés liées à 7 Prévisions du marché du travail agricole de la Nouvelle-Écosse jusqu’en 2025
l’emplacement rural de leur exploitation. Seuls 10 % Défis liés au recrutement de la des répondants ont déclaré être situés près d’une main-d’œuvre agglomération comptant plus de 10 000 personnes, comparativement à 35 % pour l’ensemble du Canada Nouvelle-Écosse* secteur agricole du Canada. Voilà pourquoi un plus grand nombre d’employeurs sont préoccupés Emplacement 31 % par leur emplacement rural et l’exode rural. Plus rural 37 % d’un employeur sur trois (37 %) a souligné que l’emplacement rural constituait un obstacle au Compétences/ 37 % recrutement, et 19 % ont mentionné que le déclin expérience des populations rurales était problématique, ce insuffisantes 30 % qui représente la part la plus élevée de toutes les provinces en ce domaine. Perceptions 12 % Sur une note positive, moins d’un employeur agricole négatives 9% sur dix (9 %) a indiqué que la perception négative du secteur d’activité constituait un obstacle au 20 % recrutement, ce qui les place à l’avant-dernier rang Autre de l’ensemble des provinces. 24 % Maintien en poste des travailleurs * Selon les réponses de 31 producteurs de la Nouvelle-Écosse Le secteur agricole de la Nouvelle-Écosse présente un taux de roulement involontaire près de deux Postes les plus difficiles à pourvoir fois supérieur à la moyenne nationale (13 % Au cours de la période de prévision, l’industrie comparativement à 7 %). Toutefois, son taux de agricole de la Nouvelle-Écosse aura le plus de roulement volontaire de 6 % est le plus bas au difficultés à pourvoir les postes de gestionnaire Canada et représente moins de la moitié de la dans le domaine de l’agriculture, qui comprennent moyenne nationale du secteur, qui s’élève à 18 %. les propriétaires exploitants et les gestionnaires La province profite également de très faibles taux embauchés, ainsi que les postes d’ouvrier agricole de roulement saisonnier. polyvalent. Ensemble, ces professions représentaient Les employeurs agricoles de la province se heurtent un peu plus des deux tiers de la main-d’œuvre à des défis similaires aux autres provinces pour ce agricole de la province en 2014. D’ici 2025, elles qui est de retenir les travailleurs. La variabilité des continueront de compter pour la plus grande partie heures se révèle problématique pour un employeur de la pénurie de main-d’œuvre de la province, sur trois (33 %) comparativement à 36 % des environ 700 postes d’ouvrier agricole polyvalent et employeurs agricoles à l’échelle nationale, et 3 % 1 800 postes de gestionnaire dans le domaine de des employeurs de la Nouvelle-Écosse notent que l’agriculture étant à risque de demeurer non pourvus les trop nombreuses heures de travail constituent en raison d’un manque de travailleurs. un obstacle au maintien en poste des travailleurs, Les postes de préposé à la récolte et d’ouvrier de comparativement à 10 % à l’échelle du Canada. pépinières et de serres seront eux aussi difficiles La rémunération insuffisante a une incidence à pourvoir, 300 et 100 emplois, respectivement, légèrement plus marquée sur les employeurs risquant de demeurer non pourvus. agricoles de la province, 22 % l’ayant citée comme étant une difficulté, comparativement à 18 % pour l’ensemble du pays. La troisième difficulté la plus courante, signalée par 19 % des employeurs agricoles de la province, est la nature physique du travail. 8 Prévisions du marché du travail agricole de la Nouvelle-Écosse jusqu’en 2025
Conclusion En raison de la grande dépendance à l’égard des travailleurs étrangers et d’une pénurie de main-d’œuvre qui s’intensifie rapidement, le secteur agricole de la Nouvelle-Écosse sera aux prises avec des défis au cours des prochaines années. La Nouvelle-Écosse présente un grand nombre d’emplois ne pouvant être pourvus par la main-d’œuvre canadienne, ainsi qu’une grande dépendance à l’égard des travailleurs étrangers. C’est Toutefois, l’industrie agricole de la province possède pourquoi la province se plaçait au troisième rang des aussi des points forts dont elle pourrait tirer parti : provinces quant au déficit de travailleurs par rapport ÎÎLe secteur agricole de la Nouvelle-Écosse à la demande en 2014. présente le taux de roulement volontaire Au cours des prochaines années, l’incidence du taux le plus faible au pays. Il ne s’élève qu’à 6 %, élevé de départs à la retraite et la baisse de l’offre de comparativement à 18 % pour l’ensemble du jeunes travailleurs accroîtront considérablement la Canada. pénurie de main-d’œuvre de la province. D’ici 2025, il n’y aura plus assez de travailleurs canadiens pour ÎÎLe secteur a la possibilité de faire appel à pourvoir près d’un emploi sur trois (31 %) requis par des programmes de formation, au mentorat le secteur agricole pour réaliser son potentiel de et à l’encadrement pour accroître les production. compétences de la main-d’œuvre. Pour résoudre ses problèmes de main-d’œuvre, la Au cours de la période de prévision, la province devra surmonter un certain nombre de Nouvelle-Écosse devra trouver des moyens de difficultés majeures : renforcer le bassin de main-d’œuvre canadienne ÎÎLe déclin des populations rurales complique afin de résoudre sa pénurie de main-d’œuvre la tâche des employeurs en milieu rural qui augmente rapidement, d’éviter des pertes qui tentent d’attirer des travailleurs. Plus financières et de réaliser son potentiel de croissance. d’un employeur sur trois (37 %) a signalé ce facteur comme étant une difficulté, comparativement à la moyenne de 31 % à l’échelle du Canada. ÎÎPlus d’un employeur sur cinq (22 %) a cité l’insuffisance des salaires comme étant un obstacle au maintien en poste, soit l’une des proportions les plus élevées de toutes les provinces. ÎÎLa main-d’œuvre agricole de la Nouvelle-Écosse est plus âgée que la moyenne, ce qui entraînera un taux élevé de départs à la retraite et la perte de travailleurs expérimentés. ÎÎLe taux de roulement involontaire des travailleurs agricoles de la province (13 %) atteint presque le double de la moyenne nationale (7 %). 9 Prévisions du marché du travail agricole de la Nouvelle-Écosse jusqu’en 2025
À propos de ce rapport Le présent rapport présente des données recueillies au cours d’un projet de recherche de trois ans ayant permis d’étudier l’état du marché du travail pour les entreprises agricoles de production primaire au Canada. Le projet a été mené par le Conseil canadien pour les ressources humaines en agriculture (CCRHA), en réponse aux défis uniques que doit relever le secteur agricole en matière de main-d’œuvre. La recherche visait à évaluer l’état actuel du marché du travail, à réaliser des projections de l’offre et de la demande de travailleurs agricoles entre 2015 et 2025, et à recommander des solutions potentielles aux problèmes de main-d’œuvre. Le Conference Board du Canada, mandaté par le CCRHA, a élaboré un modèle économique qui prévoit l’offre et la demande de main-d’œuvre agricole dans chaque province, pour 11 groupes de production et 25 groupes professionnels. Le modèle économique a été validé grâce à un certain nombre d’activités de consultation de l’industrie menées dans tout le Canada, notamment : Un sondage de grande ampleur ayant touché 813 employeurs, 132 travailleurs et 89 intervenants de l’industrie Des entrevues téléphoniques avec 80 intervenants de l’industrie Six groupes de discussion ayant rassemblé 100 participants, dont des employeurs, des travailleurs et d’autres intervenants Sept webinaires centrés sur des groupes de production particuliers, ayant rassemblé un total de 100 participants Ces données ont été utilisées pour produire les rapports suivants : Rapports et fiches d’information portant sur des produits précis Apiculture n Aquaculture n Bœuf n Produits laitiers n Fruits de champs et légumes n Céréales et oléagineux n Culture en serre et en pépinière et floriculture n Volaille et œufs n Mouton et chèvre n Porc n Fruits de verger et de vigne Rapports et fiches d’information régionaux National n Colombie-Britannique n Alberta n Saskatchewan n Manitoba n Ontario n Québec n Nouveau-Brunswick n Île-du-Prince-Édouard n Nouvelle-Écosse n Terre-Neuve-et-Labrador Pour obtenir de plus amples renseignements concernant la recherche ou pour accéder à des rapports supplémentaires portant sur des produits précis, des rapports nationaux ou des rapports provinciaux, veuillez consulter le site Web du CCRHA à l’adresse suivante : www.AgriLMI.ca. À propos de nous Le Conseil canadien pour les ressources humaines en agriculture (CCRHA) est un organisme national sans but lucratif qui se préoccupe de problèmes relatifs aux ressources humaines au sein des entreprises agricoles partout au Canada. Le CCRHA mène des recherches sur l’industrie et élabore des produits et des services conçus dans le but d’aider les employeurs agricoles à attirer, conserver et perfectionner la main-d’œuvre dont ils ont besoin pour réussir. Pour obtenir de plus amples renseignements sur le Conseil et ses produits et services destinés au secteur agricole canadien, veuillez vous rendre à l’adresse www.cahrc-ccrha.ca. 10 Prévisions du marché du travail agricole de la Nouvelle-Écosse jusqu’en 2025
Remerciements : Le Conseil canadien des ressources humaines en agriculture (CCRHA) tient à remercier les bénévoles, le groupe consultatif, le groupe de spécialistes provinciaux de l’information sur le marché du travail et le Comité directeur stratégique pour leurs conseils et leur appui. Groupe consultatif sur le projet d’information sur le marché du travail Président : Merv Wiseman, Fédération de l’agriculture de Terre-Neuve-et-Labrador AGRIcarrières : Robert Ouellet Alliance agricole du Nouveau-Brunswick : Marc Ouellet Ministère de l’Agriculture et des Forêts de l’Alberta : Alan Dooley Conseil agricole de la Colombie-Britannique : David Geen et Ken Denbok Association des programmes de diplômes en agriculture du Canada : Peter Enright Alliance de l’industrie canadienne de l’aquaculture : Marilyn Hutchinson Canadian Herb Spice and Natural Health Products Coalition : Connie Kehler Fédération canadienne de l’agriculture : Jack Greydanus Table pancanadienne de la relève agricole : Pierre-Luc Lacoste Financement agricole Canada : Jean-Philippe (JP) Gervais Gestion agricole du Canada : Heather (Ferrier) Oakley et Heather Watson Flowers Canada Growers : Ken Linington Association canadienne des pépiniéristes et des paysagistes : Sally Harvey Ministère de l’Agriculture du Manitoba : Stephanie Cruickshanks Fédération de l’agriculture de la Nouvelle-Écosse : Lloyd Dyck Fédération de l’agriculture de l’Ontario : Peter Sykanda Ministère de l’Agriculture, de l’Alimentation et des Affaires rurales de l’Ontario : Barb Alves, Gail Gimpelj, Michael Weber, Rob Gamble et Nathan Stevens Prince Edward Island Agriculture Sector Council : Basil Attwood Ministère de l’Agriculture de la Saskatchewan : Bob Wiens Sunterra Farms : Mark Chambers Groupe de spécialistes provinciaux de l’information sur le marché du travail Président : Merv Wiseman, Fédération de l’agriculture de Terre-Neuve-et-Labrador Colombie-Britannique : ministère de l’Agriculture de la C.-B. : Heather Anderson, ministère de l’Emploi, du Tourisme et de la Formation professionnelle de la C.-B. : Yu Li Alberta : ministère de l’Agriculture et des Forêts de l’Alberta : Gerard Bos Saskatchewan : ministère de l’Agriculture de la Saskatchewan : Bob Wiens, ministère de l’Économie : Leah Goodwin Manitoba : ministère de l’Agriculture, de l’Alimentation et du Développement rural du Manitoba : Stephanie Cruickshanks, ministère de l’Emploi et de l’Économie du Manitoba : Mona Pandey, Stacy Quinn et Matthias Rust Ontario : ministère de l’Agriculture, de l’Alimentation et des Affaires rurales de l’Ontario : Barb Alves, Gail Gimpelj, Michael Weber, Rob Gamble et Nathan Stevens Nouvelle-Écosse : ministère de l’Agriculture de la Nouvelle-Écosse : Bettina Brown Québec : AGRIcarrières : Robert Ouellet Nouveau-Brunswick : ministère de l’Éducation postsecondaire, de la Formation et du Travail du Nouveau-Brunswick : Meghann Douglas Île-du-Prince-Édouard : ministère de l’Agriculture et des Forêts de l’Île-du-Prince-Édouard : Colleen Younie et Chris Jordan Terre-Neuve-et-Labrador : Ministère de l’Enseignement postsecondaire, des Compétences et du Travail, Gouvernement de Terre-Neuve-et-Labrador, Derrick Barrett, Agriculture et Agriculture et Agroalimentaire Canada : Li Xue Il est interdit de reproduire ou de transmettre l’information (ou le contenu de la publication ou du produit), sous quelque forme ou par quelque moyen que ce soit (reproduction électronique, mécanique, photographique ou par photocopie ou enregistrement), ou de l’emmagasiner dans un système de recouvrement, sans l’autorisation du CCRHA. Conseil canadien pour les ressources humaines en agriculture Date de publication : Mai 2016 Tél. : 613-745-7457 Courriel : info@cahrc-ccrha.ca Ce document peut être téléchargé à l’adresse www.cahrc-ccrha.ca Tous droits réservés. © 2016 CCRHA Références photographiques : Alberta Milk, Fédération canadienne du mouton, MOPANI, Fédération de l’agriculture de la Nouvelle-Écosse, Murray Porteous, Lydia Schouten
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