NOUVELLES ÉDITIONS PLACE - WWW.NOUVELLESEDITIONSPLACE.COM - REGART DES SCIENCES DESSINSDÉCRITURE - Nouvelles Éditions Place
←
→
Transcription du contenu de la page
Si votre navigateur ne rend pas la page correctement, lisez s'il vous plaît le contenu de la page ci-dessous
REGART DES SCIENCES DESSINSDÉCRITURE PLACE EN POCHE LA VIE DES OEUVRES ARTRAVERSÉE NOUVELLES ÉDITIONS PLACE OR-LA-LOI 1 CATALOGUE CINÉMA DES POÈTES DÉBORDER MÉTEMPSYCOSE COLLECTION PARTICULIÈRE KALÉIDOSCOPE L’ART À L’ÉCRIT WWW.NOUVELLESEDITIONSPLACE.COM
NOUVELLES ÉDITIONS PLACE Éditer, pour les Nouvelles éditions Place, c’est avant tout une démarche : c’est explorer le monde à travers tous ses possibles et toutes ses facettes. Cela prend la forme d’une constellation de collections (13 à ce jour), qui chacune constitue une pièce d’un puzzle dont le tableau permet d’en- visager la réalité contemporaine avec un regard neuf. Ces collections, poreuses, ne sont pas pensées comme des cloisonnements, mais comme autant de prismes permettant d’aborder l’actualité – cette force agissante qui ouvre la voie à une pratique poétique dont le verso est singulièrement politique. Les Nouvelles éditions Place se sont résolument engagées sous la direction éditoriale de Cyrille Zola-Place dans une politique de création contempo- raine, sans négliger -héritage des éditions Jean-Michel Place-, la littéra- ture critique et les réimpressions de documents difficilement accessibles dont l’actualité reste pertinente. Éditer, pour les Nouvelles éditions Place, c’est aussi explorer d’autres mo- des de production, se situer sur le temps long. Les Nouvelles éditions Place publient une trentaine d’ouvrages par an. Rompre avec la logique actuelle de la chaîne du livre qui le condamne à une existence de six mois répond à une double nécessité : permettre la manifestation du lien édito- rial qui unit les différents livres des Nouvelles éditions Place, mais égale- ment lutter contre l’aberration écologico-économique des retours et du pilonnage. L’ambition de la constitution d’un fonds éditorial cohérent ne fait sens qu’en trouvant un écho chez les libraires. MÉMOIRE (documents et archives), MIROIR (essais critiques), ESPOIR (action et création) – trois sphères intimement entrelacées gravitent au cœur des Nouvelles éditions. Elles dessinent leur espace éditorial, aména- gé en collections transversales que parcourent toutes les thématiques et tous les genres. Les Nouvelles éditions Place se mettent au service d’un sens non linéaire, incomplet et mouvant, mais néanmoins constitué de corps intelligibles et organiquement liés. NOUVELLES ÉDITIONS PLACE 12 rue Pierre et Marie Curie 75005 Paris 0963633590 contact@nouvelleseditionsplace.com
Sommaire Nouveautés 4 Collections des Nouvelles éditions Place Art à l’écrit 6 DessinsDécritures 7 La vie des oeuvres 8 Artraversée 9 Cinéma 10 Le cinéma des poètes 11 Or la loi 12 Place en poche 14 Métempsycose 17 Déborder 18 Aimé Césaire 22 Kaléidoscope 23 à paraîte en 2022 25 Fonds des éditions Jean-Michel Place 28 Collection Particulière 29 Fac-similé 31 Littérature 32 Science sociale 35 Art 36 Équitation 37 Revues 38
À PARAÎTRE SEPTEMBRE Octobre 1935 : après des mois de tensions, les troupes de l'Italie fasciste envahissent l'em- Déborder pire d'Éthiopie. L'émoi est grand dans la communauté noire américaine, pour qui l'empire de Hailé Sélassié est non seulement le dernier pays indépendant d'Afrique, mais aussi la patrie du christianisme africain originel, poncif entretenu par le succès du mouvement pa- nafricain de Marcus Garvey. Les organisations communautaires "aframéricaines" se mo- bilisent pour apporter leur soutien moral et économique à l'Éthiopie. Pour stimuler cette Collection campagne de solidarité, l'empereur envoie aux États- Unis un émissaire, le lij Tekla Ala- maya...Dans ce carnaval social aussi frénétique que sardonique, Claude McKay exprime son art du paysage politique jusqu’à son point d'incandescence, pour saccager les vilenies de toutes les volontés de pouvoir et remettre à l'honneur la seule terre promise qui fut jamais la sienne et depuis laquelle il nous parle encore : la marge. Claude McKay/ Les brebis noires de Dieu 168 pages / 9782376280941 / septembre 2021 / 23 € Ils attaquent à l’improviste, détruisent les villes russes, assassinent. Profitant de la panique, Or-la-loi Victor Eroffev ils installent illico leur ambassade en plein centre de Moscou. Et surtout, ils ratissent les cimetières afin de ressusciter les morts. Envoyés d’un invisible Père, ils ont élu la Russie pour la régénérer et lui faire regagner sa place de grande puissance, première étape de la L’ AKIMUDIE renaissance de l’humanité. Mais qui sont ces créatures et d’où viennent-elles ? Le gouver- Collection nement l’ignore, mais riposte violemment, tentant de réveiller les consciences patriotes. Pour démasquer l’ennemi, les services secrets enrôlent de nouveau une jeune « Vénus des banlieues », qui devra exercer ses charmes sur l’ambassadeur des agresseurs. Mais le nar- rateur, écrivain sceptique à qui les nouveaux maîtres veulent confier la charge de ministre (sans portefeuille) des Affaires entre morts et vivants, y succombera lui aussi... Victor Erofeev / L’ Akimudie 324 pages /9782376280958 / septembre 2021 / 22 € Métapoèmes est le dernier texte de Matthieu Messagier – six grands poèmes écrits en Collection Métempsycose de janvier 2019 à mars 2020, il s’inscrit dans la continuité d’une écriture commencée il y a plus de 50 ans maintenant. Dans cette écriture, véritable arborescence épique qui cout-circuite la syntaxe, un « je » neuf apparaît : celui de la poésie, un jardin commun de grâces dangereuses qui nous rappelle que la « grande » poésie ne vient pas de la vie, mais la fabrique. En 2010, Matthieu Messagier réalise une trentaine d’objets poétiques : de petits diptyques ou triptyques tracés-dessinées aux crayons de couleur. Autant de métaphysiques de l’im- manence. Sans liens apparents avec cette série, Métapoèmes s’est écrit à partir de cette production « plasticienne ». Chaque poème est encadré par deux dessins tirés de la série Encres levées. Les Métapoèmes sont pour Matthieu Messagier un espace de liberté totale, ou la dialec- tique est réduite en poussière. Une facon pour lui de signer l’immédiatétié et la présence organique, en désintégrant la notion de poèmes. La Vie avant la pensée. avant la poésie. Tout comme la métaphysique, les métapoèmes existent « au-delà » et indépendamment de l’expérience sensible que nous en avons. Matthieu Messagier/ Métapoèmes 64 pages / 9782376280910 / septembre 2021 / 23 €
À PARAÎTRE OCTOBRE / NOVEMBRE 33 œuvres de la peinture russe du XIXe. 66 réponses-points de vue du XXIe siècle qui parfois Collection L’art à l’écrit s’opposent : des historiens de l’art, des géographes, des curateurs, des écrivains et des artistes contemporains majeurs ; des contributeurs russes, allemands et français. Des analyses clas- siques et des essais à la dimension plus person- nelle rattachent chaque tableau à des faits de civilisation (littérature, histoire : la guerre de 1812, la vieille foi, les guerres du Caucase, l’aboli- tion du servage, l’annonce de la révolution etc.). Le XIXe siècle est celui de l’émergence de la conscience nationale russe : ces analyses permettent de voir sa formation à travers la peinture. Elles montrent l’importance de cette référence pour comprendre l’art contemporain russe, sou- vent sous-estimée au profit de l’avant-garde, que beaucoup d’artistes en URSS connaissaient ART ET RÉALITÉ RUSSE en vérité très mal, à la différence des tableaux de la Galerie Trétiakov (le louvre de Moscou), Regards contemporains sur la peinture russe du XIXe siècle qu’ils connaissaient par cœur. ILYA RÉPINE (1844-1930) Exposition au Petit Palais « PEINDRE L’ÂME RUSSE » 5 oct 2021 – 23 janv 2022 NOUVELLES ÉDITIONS PLACE Collection Cinéma des poètes Prochain titre à paraître dans la collection en 2022 5 Colette et le cinéma par Paola Palma CATALOGUE Audiberti et le cinéma par Bernard Fournier Aub et le cinéma par Jordi Xifri .... Amours sur la Volga célèbre l’amour russe provincial au temps de Poutine. Des amours Collection Place en poche polymorphes, tendres et pornographiques, cyniques et naïves. Au travers d’un macho russe se voulant le parfait amant (il aime sa ville et les films français), ce roman dresse une galerie de portraits passionnante des femmes russes sur le cours de la Volga : filles de chefs, coiffeuses, prostituées... dans une écriture simple et sincère se mêlent ici amour et ironie. Dimitri Birman / Amours sur la volga 160 pages / 9782376280538 / novembre 2021 / 10 € Avec Venez vivre à Moscou, Dmitri Aleksandrovitch Prigov met en prose à partir de souvenirs Co l l e c t i o n O r- l a - l o i fantasmés une histoire de son enfance et de son pays qui est l'équivalent exact de ses « dessins de monstres » : précision ironique du trait, expansion surréaliste de l'imaginaire. Poète et artiste russe, né en 1940 à Moscou, Dmitri Prigov est, avec Lev Rubinstein, Vsevolod Nekrassov et Ilya Kabakov, l'un des principaux membres de l'avant-garde artistique russe et du mouvement conceptualiste de Moscou dans les années 1970-1980. Dimitri Prigov/ Venez vivre à Moscou 324 pages /9782376280705 / octobre 2021/ 23 €
Art à l’écrit Art contemporain L’art à l’écrit, dirigée par Igor Sokologorsky, publie des écrits d’artistes dont l’écriture naît d’une pratique nécessaire- ment confrontée à l’espace socio-politique toujours répressif – une écriture qui actualise leurs processus artistiques en deçà et au-delà de l’« œuvre » d’art. 33 œuvres de la peinture russe du XIXe. 66 réponses-points de vue du XXIe siècle qui parfois s’op- 21 posent : des historiens de l’art, des géographes, des curateurs, des écrivains et des artistes contempo- 20 rains majeurs ; des contributeurs russes, allemands et français. Des analyses classiques et des essais à la re dimension plus person- nelle rattachent chaque tableau à des faits de civilisation (littérature, histoire : ob la guerre de 1812, la vieille foi, les guerres du Caucase, l’abolition du servage, l’annonce de la révolution ct O etc.). Le XIXe siècle est celui de l’émergence de la conscience nationale russe : ces analyses per- mettent de voir sa formation à travers la peinture. Elles montrent l’importance de cette référence pour comprendre l’art contemporain russe, souvent sous-estimée au profit de l’avant-garde, que beaucoup ART ET RÉALITÉ RUSSE d’artistes en URSS connaissaient en vérité très mal, à la différence des tableaux de la Galerie Trétiakov (le louvre de Moscou), qu’ils connaissaient par cœur. Regards contemporains sur la peinture russe du XIXe siècle NOUVELLES ÉDITIONS ILYA RÉPINE (1844-1930) Exposition au Petit Palais « PEINDRE L’ÂME RUSSE » 5 oct 2021 – 23 janv 2022 PLACE Erik Boulatov, né en 1933, est déjà un classique de l’art contemporain, non seulement russe, mais aussi international. Ses textes sont ici réunis et traduits en français pour la première fois. D’abord rédigés à son propre usage, afin de mettre ses idées au clair, ils offrent, dans un style méditatif et d’une transparence exceptionnelle, un accès à son œuvre de l’intérieur. Traduction : Irène Sokologorsky 224 pages / 17 x 22,5 cm 9782376280026 / mars 2017 / 25 € 75 œuvres reproduites, 25 artistes, 4 textes incontournables jamais traduits d’artistes majeurs et 1 carte dessinée par une introduction claire, vous embarquent pour un voyage au cœur de l’art non-officiel russe depuis 50 ans, si singulier, si divers. Une aventure qui questionne : L’art russe post-soviétique est-il vraiment sorti du souterrain, ce motif fondamental dans la culture classique russe si cher à Dostoïevski ? 96 pages / 12,5 x 17,5 cm 9782858939930 / septembre 2016 / 12 € Souvent sous les feux de l’actualité au regard des enjeux géopolitiques qu’elle représente, l’Ukraine reste une grande inconnue. Une révolution permanente offre une immersion dans l’art contemporain ukrainien, l’un des plus vivants du continent européen, malgré, ou peut-être grâce à, la situation tendue dans la- quelle se trouve le pays. Alisa Lozhkina, commissaire d’exposition reconnue internationalement, inscrit cet art dans un parcours qui prend son origine à la fin du XIXe siècle, passe par l’avant-garde, le réalisme socialiste et les courants qui s’épanouissent après la fin de l’URSS. 384 pages / 17 x 22,5 cm 9782376280590 / février 2020 / 32 €
DessinsDécriture Format : 24 x 30 cm 80 pages DessinsDécriture publie des textes dessinés/tracés inédits qui se regardent puis se lisent tout en continuant à se regarder. Née du parti-pris que l’écriture émerge dans l’acte rituel qui la trace, cette collection inscrit le débat sur l’écriture à la frontière de l’art et de la poésie, questionne les « racines de l’écriture ». La poésie est l’épreuve du corps comme lieu d’épreuves et de désir qui ouvre un intervalle à l’action, les interlignes à la parole. Corpuscrit renoue ainsi le dialogue entre le réel et le langage artificiellement rompu par la modernité qui a réduit la poésie à un formalisme bien pensant, un jet de mots déjà pensées. Corpuscrit met en scène une poétique du passage incessant et alterné, du temps actuel à celui du mythe, qui célèbre l’écriture et retient le texte réécrit dans son espace premier de traces et d’empreintes archéologiques : terrain de vestiges et autres affleurements énigmatiques à confronter aux strates typographiées. Là est la poésie, cette langue énigmatique, la seule qui s’écrie au coeur du réel avec toute son épaisseur complexe, celle qui tente l’inattendu. Cyrille Comnène / Corpuscrit 9782858939978 / juin 2017 / 29 € En feuilletant les pages de L’êcre et l’écrit, nous tournons autour de dessins qui murmurent et de textes où les voix se dessinent – Henri Michaux et Hans Bellmer ne sont jamais loin, mais aussi 7 Antonin Artaud, Unica Zürn, Pablo Picasso, et tous les autres siècles. « J’ai quinze ans dans un mois. Et je suis née depuis des siècles et je ne mourrai jamais » – cette parole d’ondine, parole de CATALOGUE poésie, pourrait être le motto de cette traversée traversante. Un lieu de passage entre soi et soi, soi et les autres. Le dessin et l’écriture. Hubert Haddad / L’êcre et l’étrit 9782858939916 / novembre 2016 / 29 € L’écriture de Matthieu Messagier ne s’est jamais arrêtée à la page. Elle s’inscrit provisoirement quelque part avant de rejoindre un ensemble plus grand ; car chaque poème, sans se redire, peut avoir plusieurs vies. La suite formée par les Poèmes Debout constitue le devenir éventuel de textes inédits ou de variantes de poèmes déjà publiées – ou de poèmes sans variation. Ce qu’on sait moins, en effet, c’est que le dessin occupe depuis quinze ans Matthieu Messagier autant que l’écriture. Matthieu Messagier / Poèmes debout 9782858939725 / octobre 2015 / 29 € En présentant pour la première fois dans son intégralité les cinquante-et-un dessins de Robert Desnos crayonnés durant des périodes de sommeil hypnotiques, cet ouvrage accorde toute sa part à la puissance émancipatrice du mouvement surréaliste qui, dans les années vingt, voulait s’affranchir des rets de la raison. Au fil des séances, l’extraordinaire expertise avec laquelle le poète entre en hypnose lui donne accès aux profondeurs de la psyché. Essence même du surréalisme, au cœur du rêve, dessins et mots prennent la forme de savantes « équations poétiques ». Repro- duite en format réel, on découvre, couchée sur chaque page, une imbrication de signes picturaux et écrits où se lovent, sans pour autant se révéler, les secrets du subconscient. Robert Desnos / Dessins hypnotiques 9782858939664 / juin 2015 / 32 €
La vie des oeuvres Étudier La vie des œuvres, dirigée par Roland Huesca, c’est construire le monde à partir de leur mode d’existence et du regard qu’elles posent alentour. Analysant avec finesse et pertinence quatre chorégraphies des ‘Fatlam’ centrées sur les représentations du « féminin », Anne Pellus dévoile comment, dans le creux des corps dansants, chaque œuvre écoute les mouvements de l’art et du monde. Comment aussi, certaines figures de l’altérité hantent un imagi- naire occidental phallocratique où s’immiscent des histoires de femmes en lutte. Dans chacune de ces propositions chorégraphiques, la danse apparaît comme une matrice d’émancipation possible, comme un moyen de remettre en jeu les données du réel pour reconfigurer le monde d’une manière plus juste. Le sensible : une arme pour éprouver les corps et les imaginaires ? Qui se plaindrait qu’en la matière, les femmes se taillent la part du lion ? Performence chorégraphique Anne Pellus / La part des femmes d’Ella Fattoumi autour de 160 pages / 9782376280859 / janvier 2021 / 22 € La part des femmes auThéâtre National de Chaillot en octobre 2021 En suivant l’itinéraire sinueux d’une valse composée à la veille de la Première Guerre mondiale et reprise, sous diverses formes un peu partout en Europe, de l’Atlantique à l’Oural, on reconstitue tout un monde. L’histoire culturelle dépasse le cadre des constructions nationales en suivant la circulation d’un objet singulier : une valse. Didier Francfort / La dernière valse du titanic 180 pages / 9782376280354/ août 2018 / 23 € La figure de Malraux concentre aujourd’hui un faisceau de valeurs dont les manifestations ne sont ni trans- parentes ni faciles à mettre en débat. Il sera moins question d’exposer la cohérence inaperçue d’une pen- sée souvent jugée absconse que de souligner les équivoques d’une écriture et des lectures qu’elle suscite. Dominique Vaugeois / Malraux à contre temps 202 pages /9782858939817 / avril 2016 / 30 € À la fois charnel et cérébral, cet ouvrage retrace l’histoire de la nudité dans le monde de la chorégraphie de la fin du XXe siècle à nos jours. Roland Huesca / La danse des orifices 224 pages / 9782858939718/ mars 2015 / 17 € Au Centre Pompidou-Metz, faisant écho à l’exposition inaugurale, un colloque international a étudié de manière pluridisciplinaire et transversale la question du chef-d’œuvre. Collectif / Chefs-d’oeuvre 160 pages / 9782858939510 / 2013 / 14 €
Artraversée ArtrAversée consacrée à l’art contemporain, offre une réflexion sur la trace et le mouvement par l’édition de livres qui fonctionnent comme l’œuvre. Si l’exposition est une actualisation de l’œuvre, le livre doit en être une égale- ment et ne pas se réduire à un catalogue ou un document. Lors des dernières années de fortes crues, mais qui fort heureusement n’ont pas eu l’am- pleur de celles de 1910. Cependant la capitale n’est pas à l’abri de la menace grandissante d’inondations démesurées que les changements climatiques pourraient provoquer. Indis- cutables témoignages des caprices d’un fleuve, les 32 clichés de Paris inondé produits par l’atelier Pierre Petit sont d’insolites décors d’un théâtre étrange : quand la Seine devient scène. Cet album vous invite à remonter le temps, à plonger dans ces photographies re- touchées, à revêtir le scaphandre des rêves… Il lance des clins d’oeil à l’histoire de l’art, au surréalisme et plus particulièrement à Magritte, immense magicien de l’image, mais aussi faussaire amusé qui ne prenait de gants, ni avec la peinture, ni avec le papier-monnaie. Lou Dubois / Paris inondé 21 x 28 cm / 9782376280712 / octobre 2020 / 15 € L’Imparfait du temps passé appartient à cette forme de récit qui dans le monde russe s’inspire de la tradition orale, part d’un « discours improvisé » : réel, imagination, histoire, mythologie et religion, humour, larmes et nostalgie… tout élément se fond dans une infinie tendresse humaine. Cette promenade dans le temps passé s’ouvre sur un questionnement fondamental 9 pour tous ceux qui se sont jamais posé la question d’écrire. CATALOGUE Traduction : Christine Zeytounian-Beloüs Grischa Bruskin / L’imparfait du temps passé 456 pages / 16 x 22,5 cm / 9782376280255 / mars 2016 / 20 € Pretty much every film and video work from about 1992 until now., œuvre majeure de Dou- glas Gordon, rassemble, en cent-un moniteurs, les quatre-vingt-deux vidéos qu’il a créées depuis 1992. Une première version, de trente-neuf moniteurs, a été acquise par le musée d’Art moderne de la Ville de Paris en 2003, puis enrichie dix ans plus tard par les qua- rante-trois vidéos qui la complètent. Cette installation aborde les thèmes récurrents dans son œuvre – fait et fiction, vie et mort, innocence et culpabilité, bien et mal – tout en trai- tant de la question de l’identité et de l’intériorité du sujet à travers l’appropriation d’images et la distorsion du temps. En sollicitant sa mémoire et les souvenirs fragmentés en lien avec le cinéma et la culture rock, cette œuvre fait appel au spectateur. Douglas Gordon Pretty much every Film and video work from about 1992 until now. 224 pages / 17 x 10,7 cm / 9782858939848 / mars 2016 / 22 € L’œuvre de Sylvie Bonnot atteste d’un engagement de l’artiste envers un territoire constam- ment renouvelé. Par le voyage, la traversée, l’errance, elle recherche un rapport à la fois phy- sique et poétique avec le paysage. En ce sens, elle est ce que Victor Segalen nomme une exote : « Celui-là qui, voyageur-né, dans les mondes aux diversités merveilleuses, sent toute la saveur du divers ». Les images, leurs épaisseurs, leurs peaux, leurs plis et leurs anfractuo- sités, nous font ressentir les espaces traversés. L’ensemble du processus photographique lui permet de restituer ce dialogue entre l’œil, le corps et la matière. Elle capte ainsi les lumières, les mouvements, la substance et la présence du paysage. Contre-Courants combine deux approches du voyage. Sylvie Bonnot / Contre-courants 190 pages/ 29,7 x 24 cm / 9782858939947/ octobre 2016 / 29 €
Cinéma La Grande Guerre est le premier conflit de l’histoire largement « médiatisé » par les images fixes et animées. L’ampleur de l’événement et le rôle du cinéma dans la société moderne donnent une nouvelle dimension à cette production visuelle qui tend à s’institutionnaliser. En s’appuyant sur un corpus riche et varié, ce livre retrace les usages du cinéma entre 1914 et 1928. Il analyse la place de la presse filmée, des documentaires et des fictions de guerre en France. En les situant dans leur contexte social, nous saisissons mieux leurs spécificités et leur évolution. On peut alors parler de l’avènement d’une culture visuelle de guerre. Laurent Véray / Avènement d’une culture visuelle de guerre 544 pages / 17 x 22,5 cm / 9782376280170 / septembre 2019 / 29 € Grâce aux images et aux textes laissés par le réalisateur George Stevens, il est possible au- jourd’hui de comprendre la manière dont les Alliés, et plus particulièrement les Américains, ont pensé le moment de la découverte des camps nazis. Parti de Hollywood en 1943, Stevens débarque en Normandie en juin 1944, et parvient à Dachau au mois de mai 1945. Ces textes révèlent une grande intelligence des situations rencontrées. Ils démentent le lieu commun de la faible compréhension, voire même de l’absence de compassion des soldats américains face aux « atrocités nazies ». Christian Delage / George Stevens - De hollywood à Dachau 72 pages / 14 x 24 cm / 9782858939633 / 2014 / 12 €
Le cinéma des poètes Parution : 4 titres par an Prix : 10 € Format : 11,5 x 17,5 cm 120 ou 128 pages Le cinéma des poètes, collection dirigée par Carole Aurouet, éclaire les rapports qu’entretient la création littéraire avec le cinéma. Chaque opus prend la forme d’une monographie sur un poète et offre un voyage critique à travers son œuvre, scenarii, articles, entretiens… – ou la forme d’une étude transversale. […] 11 CATALOGUE 21 20 re ob ct O
Or-la-loi Parution : 2 titres par an Format : 16 x 20 cm Or-la-loi décloisonne les genres écrits : roman, poésie, théâtre, récits dans tous leurs états. Cette collection réunit des textes où l’écriture est au travail – une écriture de l’épreuve qui produit du sens, au-delà ou en deçà de toute idéologie. Exuvies électriques présente des textes écrits à deux mains – deux mains qui s’unissent dans un dialogue où disparaît l’autorité de chacun pour donner jour à une écriture au travail dont le « je » n’est plus celui du poète mais de la poésie – cette force agissante qui revitalise la perception et rappelle que les qualités n’appartiennent pas à l’homme mais au monde. Exuvies électriques est également un témoignage émou- vant d’une amitié, jamais démentie, née et nourrie en littérature. M. Bulteau et M. Messagier / Exuvies électriques 96 pages/ 9782376280569 / novembre 2019 / 17 € « La poésie, ce sont des nouvelles venues de l’avenir, elle s’écrit par anticipation ». Pour Maria Stepanova, née à Moscou en 1972, la poésie vient par surprise. Ce ne sont ni l’idée, ni l’affect qui renouvellent ainsi le monde, mais bien le corps et les choses, saisis dans leur potentiel de résurrection. Maria Stepanova / Le corps revient 96 pages / 9782376280521/ juin 2019 /19 € Écrire l’essence du masochisme. Le masochisme non comme pratiques sexuelles (sans forcément les ex- clure) mais comme un art d’aimer. Qui peut nier que l’amour se passe dans la douleur ? Sans la mise en jeu de l’être face à la disparition, à la mort, au don de soi absolu ? L’amour, avec ses joies douloureuses, ses dé- licieuses souffrances, est bien cette oscillation entre l’envie de mourir et l’éperdue soif de vivre au plus fort. Frederika Abbate / La transparence des voiles 128 pages / 9782376280446 / novembre 2018 / 17 € Spirales vagabondes et autres parallèles inédites en labyrinthe – réunit les textes de Joyce Mansour ab- sents des œuvres complètes édités par Actes Sud en 1991 (réédité en 2014 par Michel de Maule). L’ensemble de ces textes accroît de près de 50 % l’œuvre jusqu’ici connue et éditée : 90 % des textes présentés dans Spirales vagabondes sont des inédits Joyca Mansour / Spirales vagabondes 352 pages / 9782376280347 / novembre 2018 / 27 € Le narrateur s’interroge sur ce qu’est la Russie, se penchant notamment sur le pouvoir et les distinctions, sur le « je » et le « nous », le chaos et le sacrifice, l’esthétique de l’ennemi, le peuple et le foot et une mul- titude d’autres sujets où il prend souvent le contre-pied des idées reçues et trouve toujours une approche surprenante. Il fréquente des personnages haut placés qui lui parlent d’un mystérieux vieillard surnommé le Gris qui hante les cimetières et gouverne secrètement le pays et essayent de le persuader de le trouver en lui proposant de l’argent…. Victor Erofeev / L’encyclopédie de l’âme russe 256 pages / 97823762800224 / mars 2018 / 22 € Qu’est-ce que l’ « Ammonite » ? Un ancien théâtre peuplé des spectres de toutes les pièces qui s’y sont jouées ? Un tourbillon qui aimante à leur insu les pas perdus des habitants de la ville ? Ce qui est certain, c’est qu’a l’Ammonite, l’envers vaut l’endroit, et que l’on peine à distinguer le dehors du dedans. Et sur- tout, qu’il s’agit d’un lieu en perpétuelle transformation, tour à tour plateau de théâtre, loge, jardin public, chambre aux images, sanctuaire d’un assassin et bien d’autres choses encore… Dorothée Zumstein / Ammonite 96 pages / 978237628088 / novembre 2017 / 15 €
Or-la-loi Médée, rouge néant : Deux Médée, pas de Jason. L’une est une magicienne qui lit l’avenir, l’autre une femme qui vit et subit ce qui lui arrive. Elles se confrontent/s’affrontent dans un dialogue qui tire au monologue schizophrène. Un texte sur une Médée archétypale, sur la puissance de la nature et de la femme politique. Eaux ténèbres : Orphée et Eurydice se rencontrent en enfer où les vivants sont invisibles et les morts de chair et de sang. Un renversement du mythe dont personne ne sort indemne. Iphigénie rue Euripide : Iphigénie est Isaak, un enfant-kamikaze que ses parents sacrifient au nom de l’islam ; une prostituée de la rue Euripide ; un kapo juif dans un camp de concentration ; une victime d’Hiroshima.... : en passant d’un personnage à l’autre, sa voix porte une plainte si pesante et si présente d’un passée sans fin. Sophie Dionysopoulou / Mers du vent 96 pages / 9782858939992 / novembre 2017 / 15 € De Nancy Cunard subsiste cette œuvre poétique qui trouve sa cohérence dans l’affirmation de n’être ni ceci ni cela – elle, la parfaite étrangère, paria et rebelle aux règles de l’existence, fidèle à une seule loi, une logique personnelle qui refuse de se diluer dans quoi que ce soit, ou de se plier aux lois générales – et ouvre les interlignes à la langue, le monde à l’action. Nancy Cunard / Parallaxe 13 128 pages / 9782858939923 / octobre 2016 / 17 € CATALOGUE Voyage aux sources d’un secret de famille, Zola.rêve sans nom dévoile celui de la liaison d’Émile Zola avec Jeanne Rozerot, une femme « sans qualités », ainsi que la qualifie Océanne, la narratrice, jeune artiste, leur lointaine descendante. Suite de duels avec un fantôme, Zola.rêve sans nom est le théâtre d’une enquête sur un crime parfait : l’effacement d’une vie, celle de Jeanne, la mère des enfants d’Émile Zola. Cyrille Comnène / Zola.rêve sans nom 208 pages / 9782858939572 / février 2014 / 17 € Dans un univers dominé par la machine capitaliste et livré à des pratiques d’une extrême cruauté, a lieu le complot du siècle, étape ultime visant à détruire l’humanité. Tous les moyens sont bons : cupidité éperdue alliée aux manipulations génétiques, hybridations monstrueuses… Des résistants qui vivent à la cime des arbres vont lutter contre ces assassinats en règle de la nature, de la spiritualité et du sens même de la vie. Parmi eux, Soledad, dispose d’une arme magique : Art/Sexe/Cybernétique. L’écriture précise et incarnée, les personnages étranges et attachants, la luxuriance de l’imagination mettent ici à nu les méfaits et les crimes de notre dé-civilisation en cours. Roman initiatique, épique et prémonitoire, Les Anges de l’Histoire exalte la vie authentique tout en disant la barbarie de notre monde actuel. Frederika Abbate / Les anges de l’histoire 312 pages / 16 x 20.5 cm / 9782376280781 /juillet2020 / 23 €
Place en poche Parution : 2 titres par an Prix : 10 € Format : 11,5 x 17,5 cm Place en poche accueille tous les genres – littératures française et étrangère, poésie, roman, théâtre, essai, biogra- phie… Des textes inédits ou jamais traduits en français dont le format poche ne dénature pas la portée et permet d’atteindre le plus grand nombre. Amours sur la Volga célèbre l’amour russe provincial au temps de Poutine. Des amours polymorphes, tendres et pornographiques, cyniques et naïves. Au travers d’un macho russe se voulant le parfait amant (il aime sa ville et les films français), ce roman dresse une galerie de portraits passionnante des femmes russes sur le cours de la Volga : filles de chefs, coiffeuses, prostituées... dans une écriture simple et sincère se mêlent ici amour et ironie. 21 20 Dimitri Birman / Amour sur la volga e m br 160 pages / 9782858939855 / novembre 2021 ve No Ainsi c’est toujours avec le corps que je pense, ou mieux, comme corps. […] Mais il s’agit ici de penser la présence à soi de la conscience. […] Pour être présent à soi, il faut en quelque sorte être deux, voix et oreille. Il faut relire Dufrenne et esquisser ce lieu qu’il espérait dans sa postface à Pour l’Homme (1968), où chaque homme prend une part active à la poésie afin d’accéder à la vie politique comme action : le poétique en tant qu’action utopique a des effets politiques, en travaillant à même la matière, il fait s’ouvrir le réel –à explorer–, il féconde la pensée comme engagement de l’homme au monde. Si l’utopie forme du sens, son essence est le lieu de l’invention, de la transformation, de la créativité — elle fait vie. Mikel Dufrenne / L’oeil et l’oreille 208 pages / 978237628842 / décembre2020 L’amour et la haine, la séduction et la laideur : bien avant le fair is foul et foul is fair de Macbeth, Richard use de sa laideur auto-proclamée comme d’autres usent de leur beauté. Et c’est par de bien étranges détours qu’il nous séduit – ceux-là mêmes auxquels recourt le comédien qui vient à l’avant-scène faire ses confi- dences au public. Car Richard est lui-même un comédien. N’est-il pas, ainsi qu’il l’affirme dès son entrée en scène, décidé à « jouer les méchants ? » : Par conséquent, ne pouvant jouer les amants/Pour être au diapason avec cette époque de beaux parleurs/ Je suis décidé à jouer les méchants. William Shakespeare / Richard III 176 pages / 9782376280606 / juin 2020 L’écriture de Natacha Guiller naît du corps — mémoire qui s’écoule, force qui inverse l’incarnation du verbe et nourrit l’esprit du sensible. Son écriture est un avoir lieu –le lieu du corps, un puits noir qui dé- borde–, une onde gravitationnelle qui traverse le corps de la lettre désiré et parcourt la peau, la transperce et ouvre en la retournant la ligne de l’interdit en un espace. Son écriture incarne l’image et dépose le reflet de Narcisse dans l’eau courante de la source qui l’emporte au loin toujours renouvelé. Aveugle, son écriture se dirige à l’écho de la peau qui invente le corps et l’esprit pour le fondre dans le nu du monde. Solitude d’une profondeur lointaine. Singulière parole tue. Son horizon des événements dérobe la singu- larité de la censure. Natacha Guiller / Mocassin, je me prépare 80 pages / 9782376280675 / juin 2020 À un moment de sa vie, surgit d’outre-Atlantique une femme qui inspira ces courts poèmes érotiques sous forme de haïkus. Premier recueil de poèmes « adultes » de Gürsel, il s’agit aussi d’un seul et grand poème que l’on peut lire comme un récit (mais non linéaire) composé comme un collage d’instantané et de fulgurance : une narration sans temporalité mais structurée par un fil à deux âmes : l’amour et le désir. Nedim Gursel / Quarante poèmes courts pour une longue séparation 64 pages/ 9782376280583 / novembre 2019
Place en poche Imaginez un Moscovite, Ilya Korolenko, la quarantaine, tueur à gages. Une brute ? Pas exactement : un « killer » poète, dont le cerveau voit jaillir des poésies quand il a le doigt sur la gâchette. C’est au nom d’une grande et noble cause qu’il brûlerait de tuer. Or, la démolition par des promoteurs immobiliers rapaces d’une vieille et fascinante demeure moscovite le met hors de lui... Pavel Papperstein / Prague nuit rouge 224 pages / 9782376280361 / juin 2018 Ce récit en vers conjugue érotisme, cocasserie et truculence. Son ton humoristique est empreint d’une vulgarité malicieuse qui rappelle les écrits poétiques de Pouchkine sans ses archaïsmes. Son style corres- pond au langage parlé du XIXe siècle, avec un diapason qui va d’un discours cultivé et même recherché à un jargon plus simple. Publié en russe, il y a seulement quelques années, Lucas Couillonov s’inscrit aussi dans l’histoire si singulière du mysticisme russe. Lucas Couillonov, un poème pornographique 15 96 pages / 9782376280248 / mars 2018 CATALOGUE Avec ses 400 pages de poésie inédite écrites entre 2006 et 2016, Poèmes de gare narre les voyages de Matthieu Messagier. Mais si cette ode aux grands espaces et à la découverte de mondes nouveaux présente des analogies avec les oeuvres de Kerouac, elle est aussi proche des épopées de la fantasy d’un Tolkien. Prose rythmée et spontanée, sans pause, elle réalise l’expérience d’une osmose avec ce qui l’entoure. Matthieu Messagier / Poèmes de gare 368 pages / 9782376280019 /juin 2017 Nous sommes de la substance dont les rêves sont faits, Et notre petite vie est entourée de sommeil. Je n’en reviens pas de cette vision ! De ces formes, de leurs gestes et de leur aptitude à soutenir (Bien que la parole leur fasse défaut). Un merveilleux dialogue silencieux ! William Shakespeare / La tempête 96 pages / 9782376280101 / septembre 2017 Massacre à Paris achevé en 1592 et joué pour la première fois en janvier 1593, offre un regard sans conces- sion sur la nuit de la Saint-Barthélemy. Le drame se concentre sur le rôle joué par le duc de Guise : com- ment le politique joue avec (et se joue de) la religion pour asseoir son pouvoir et ses intérêts. Au-delà de la force de cette écriture élisabéthaine, cette pièce sonne comme un avertissement au regard de l’actua- lité contemporaine en France et ailleurs – la laïcité de la chose publique est une nécessité. Christopher Marlowe / Massacre à Paris 96 pages / 9782376280095 / septembre 2017
Place en poche Raconter Jacques Prévert, c’est traverser une poésie parlée, chantée, écrite, filmée, imagée – une poésie de l’amitié. Après avoir pratiqué l’école buissonnière, Prévert engrange auprès des surréalistes, de 1924 à 1930. C’est pour la troupe de théâtre le groupe Octobre, à partir de 1932, qu’il commence à écrire intensément. Musique, cinéma, peinture, photographie, éphémérides, collages...! Cette biographie vous emporte dans tous les univers créatifs et amicaux d’un homme qui a su bousculer l’ordre établi avec une lucidité cruelle et sensible. (Re) découvrons-le ! Carole Aurouet / Jacques Prévert, une vie 224 pages / 9782858939756 / janvier 2017 Madeleine Renouard : C’est la « chose » devenue trace. La mer a transformé l’objet. Le trait de l’artiste se l’approprie et le transforme à nouveau. Les quatre-vingt-dix dessins de Michel Mousseau dans Chose de la mer vont à l’essentiel en nous rappe- lant la brièveté et la fragilité de toute présence au monde. Ils sont à la lisière entre mer et terre, entre mer et eau du ciel, tout en célébrant la co-naissance au monde. Michel Mousseau / Choses de la mer 128 pages / 9782376280828 / octobre 2020 Réaliser des comédies est-il l’apanage des moches ? Ou encore des isolés des cours de récréation ? Toute comédie est-elle politique ? Les comédies cachent-elles souvent un mélodrame ? Qu’est-ce qu’une dra- médie ? Plutôt Howard Hawks ou Pierre Richard ? Peut-on critiquer Chaplin ? Une comédie, est-ce d’abord une question de mise en scène ou d’acteurs ? Existe-t-il une éthique du gros plan ? Plutôt ZAZ ou Clair de lune ? La comédie n’est-elle qu’une question de rythme, voire de montage ? Plutôt Omar Sy ou Judd Apatow ? Ce recueil d’entretiens ne soustrait rien. Chaque réalisateur raconte avec générosité ses influences et ses méthodes de travail, la préparation et l’improvisation, l’intuition personnelle et le travail collectif. Collectif / La nouvelle comédie du cinéma français 176 pages / 9782858939954 / janvier 2017
Métempsycose Métempsycose est consacrée à la forme performative. Si la performance est une actualisation des processus d’écri- ture poétique dans l’espace, le livre en est une autre dans la page. Les processus en jeu migrent vers un autre corps, animent une autre matière. L’œuvre s’éprouve dans l’immédiateté du livre en deçà de toute représentation, de toute documentation. Ni livre d’artiste, ni archive nécrologique. Métapoèmes est le dernier texte de Matthieu Messagier – 6 grands poèmes écrits en de janvier 2019 à mars 2020, il s’inscrit dans la continuité d’une écriture commencée il y a plus de 50 ans maintenant. Dans cette écriture, véritable arborescence épique qui cout-circuite la syntaxe, un « je » neuf apparaît : celui de la poésie, un jardin commun de grâces dange- reuses qui nous rappelle que la « grande » poésie ne vient pas de la vie, mais la fabrique. En 2010, Matthieu Messagier réalise une trentaine d’objets poétiques : de petits diptyques ou triptyques tracés-dessinées aux crayons de couleur. Autant de métaphysiques de l’im- manence. Sans liens apparents avec cette série, Métapoèmes s’est écrit à partir de cette production « plasticienne ». Chaque poème est encadré par deux dessins tirés de la série Encre levées. Les Métapoèmes sont pour Matthieu Messagier un espace de liberté totale, ou la dialec- tique est réduite en poussière. Une facon pour lui de signer l’immédiatétié et la présence organique, en désintégrant la notion de poèmes. La Vie avant la pensée. avant la poésie. 21 Tout comme la métaphysique, les métapoèmes existent « au-delà » et indépendamment 20 de l’expérience sensible que nous en avons. e br Matthieu Messagier/ Métapoèmes p tem 64 pages / 9782858939855 / septembre 2021 / 23 € Se 17 CATALOGUE Tissé dans la matière sonore des mots qui résonnent à travers le corps, Le frère de l’autre nous engage à être pleinement sensibles au sensible. À fleur de peau, trois êtres aimés surgissent de la mémoire du narrateur, de sa vie, de ses désirs, de ses envies. Enlaçant au gré des sensations le réel dans les trames de l’imaginaire, son récit, parfois douloureux mais toujours minutieux, nous éprouve par sa présence délicate et tactile. Roland Huesca / Le frère de l’autre 128 pages / 16 x 20 cm / 9782376280682 /avril 2020 / 17 € La poésie est l’épreuve du corps comme lieu d’épreuves et de désir qui ouvre un intervalle à l’action, les interlignes à la parole. Corpuscrit renoue ainsi le dialogue entre le réel et le langage artificiellement rompu par la modernité qui a réduit la poésie à un formalisme bien pensant, un jet de mots déjà pen- sées. Corpuscrit met en scène une poétique du passage incessant et alterné, du temps actuel à celui du mythe, qui célèbre l’écriture et retient le texte réécrit dans son espace premier de traces et d’empreintes archéologiques : terrain de vestiges et autres affleurements énigmatiques à confronter aux strates ty- pographiées. Là est la poésie, cette langue énigmatique, la seule qui s’écrie au coeur du réel avec toute son épaisseur complexe, celle qui tente l’inattendu. Cyrille Comnène / Corpuscrit 80 pages / 24 x 30 / 9782858939978 / juin 2017 / 29 €
Déborder Déborder est un lieu pour recueillir les ouvrages d’une discipline indisciplinée. Déborder veut être un archipel parmi d’autres archipels dont le centre, toujours en mouvement, est par essence vide et dans lequel chaque livre chemine l’expérience singulière de sa propre culture –« chemin ouvert aux autres et en recherche de construction archipélique avec les livres les plus proches et avec ceux d’autres archipels » Edouard Glissant. Déborder a l’ambition de faire ou refaire circuler des textes émancipateurs aux formes, aux enjeux, aux idées et aux effets les plus divers – textes qui, en s’inscrivant au cœur du réel, l’investissent d’un nouveau sens, celui de notre responsabilité. ur ite éd ct i re Nouvelle édition de la revue D 2 vol. reliés/22x28cm/1200p. en fac-similé DOCUMENTS entièrement renumérisée Bien qu’ayant cessé de paraître après seulement 15 numéros (1929–1931) et qu'aucune institution ne possède de jeu complet, Documents est encore aujourd’hui légendaire. Inclassable, on la situe tantôt du côté de l’histoire de l’art et de l’archéologie, tantôt du côté des sciences humaines : Georges Bataille, Michel Leiris et Carl Einstein ont écrit près de la moitié des articles ; les autres contributeurs étaient des transfuges du surréalisme (Desnos, Vitrac, Queneau), des membres du musée d'ethnographie du Trocadéro (Rivet, Rivière, Schaeffner), de l’Institut d’ethnologie (Mauss, Griaule) ; enfin des archéologues et des historiens de l’art de langue allemande, ouvrant ainsi, par l’entremise d’Eins- tein, le champ de Documents à une pensée transnationale. Avec son montage iconoclaste, principe structurant de Documents, l’art contemporain et la photographie surréaliste côtoient la statuaire sumérienne ou japonaise, les monnaies gauloises ou macédoniennes, les instruments de musique africains, les couvertures des romans populaires, les peintures rupestres, le jazz, le cinéma, les planches anatomiques du XVIIe siècle, le music-hall, les crânes-trophées,… sans occulter les « spectacles tragiques » de notre civilisation — abattoirs et autres cheminées d’usine. augmentée - un index des noms, œuvres et revues - une table des matières détaillée - une bibliographie - un texte (1963) de Michel Leiris en postface - une nouvelle introduction Décembre 2020 169 euros
Déborder Sismographie des luttes ur ur ite ite Vers une histoire globale des revues éd éd critiques et culturelles ct ct non européennes i re i re D D sous la direction de Zahia Rahmani Format: 23 cm x 28 cm Couverture : Souple, avec rabats Pages : 208 pages en quadrichromie et bichromie Prix : 35 euros chaque volume ISBN : 9782376280873 Épicentres 9782376280736 Répliques Date de parution : Mars 2021 19 Épicentres, actualise dans ses pages une Expos : Répliques, rassemble des contributions installation vidéo-sonore Sismographie des 2021 (Centre Pompidou, Paris / Anvers / Québec) de chercheurs et d’acteurs de la scène ar- CATALOGUE luttes*, faisant entendre une pluralité de 2019 (Port-au-Prince, Beyrouth,Toulouse) tistique approfondissant la réflexion sur la voix au fil d’une chronologie panoptique 2018 (Dakar, Rabat, Marseille, New York) portée de ces périodiques et mettant en - de la première revue recensée en 1817 lumière l’internationalisation des échanges, jusqu’à l’année 1991 – une autre histoire du ponctuées des portraits de figures phares monde apparaît. – W. E. B. Du Bois, Vicente Huidobro, Huda Sharawi, Rabindranath Tagore... Durant deux siècles, les revues critiques et culturelles non européennes ou produites en situation diasporique, long- temps ignorées, ont constitué les épicentres d’expériences protéiformes, d’expressions politique et artistique en quête d’autonomie. Nées dans l’urgence et souvent en contexte colonial, portées par une ambition tant critique et politique qu’esthétique et littéraire, ces revues ont perpétué une inventivité graphique et scripturale dont il faut souligner la singularité. Elles font constamment irruption dans les luttes menées par des femmes et des hommes pour leur éman- cipation. Il était donc impérieux d’exhumer leurs archives et de documenter leur histoire.
Vous pouvez aussi lire