OSTRUM GLOBAL SUBORDINATED DEBT - OPCVM de droit français - Natixis ...

 
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OPCVM de droit français

            OSTRUM GLOBAL
            SUBORDINATED DEBT

            RAPPORT ANNUEL au 30 juin 2021

            Société de gestion : Natixis Investment Managers International

            Dépositaire : CACEIS Bank

            Commissaire aux comptes : Mazars

Natixis Investment Managers International 43 avenue Pierre Mendès France - 75013 Paris France - Tél. : +33 (0)1 78 40 80 00

                                                   www.im.natixis.com
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Sommaire
                                                                                                    Page

     1. Rapport de Gestion                                                                                 3

        a) Politique d'investissement                                                                      3

        ■ Politique de gestion

        b) Informations sur l'OPC                                                                      11

        ■ Principaux mouvements dans le portefeuille au cours de l’exercice

        ■ Changement substantiels intervenus au cours de l'exercice et à venir

        ■ OPC Indiciel

        ■ Fonds de fonds alternatifs

        ■ Techniques de gestion efficace de portefeuille et instruments financiers dérivés (ESMA)

        ■ Réglementation SFTR

        ■ Accès à la documentation

        c) Informations sur les risques                                                                18

        ■ Méthode de calcul du risque global

        ■ Exposition à la titrisation

        ■ Gestion des risques

        ■ Gestion des liquidités

        ■ Traitement des actifs non liquides

        d) Critères environnementaux, sociaux et gouvernementaux (ESG)                                 19

        e) Loi sur la transition Energétique pour la croissance verte                                  27

     2. Engagements de gouvernance et compliance                                                       28

     3. Frais et Fiscalité                                                                             46

     4. Certification du Commissaire aux comptes                                                       47

     5. Comptes de l'exercice                                                                          52

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1. Rapport de Gestion
     a) Politique d'investissement

     ■ Politique de gestion

     Performance de la part IH-USD (FR0011952605) du 30/06/2020 au 30/06/2021 (VL début : 12 697.29,
     VL fin : 14 029.85) : +10.495%
     Performance de la part I - EUR (FR0011952613) du 30/06/2020 au 30/06/2021 (VL début : 11 518.02,
     VL fin : 12 680.42) : +10.092%
     Performance de la part N - EUR (FR0013269057) du 30/06/2020 au 30/06/2021 (VL début : 103.23,
     VL fin : 113.60) : 10.046%

     Faits saillants sur la période

     Sur la période allant du 30 juin 2020 au 30 juin 2021, la performance a été supérieure à 10% sur toutes les parts du fonds.
     L’évolution de la performance a été plus linéaire que les années précédentes du fait de l’écrasement graduel des primes
     de risques sur le marché crédit.
     L’année écoulée a été marquée par un fort rebond de la croissance mondiale après le choc sans précédent enregistré en
     mars et avril 2020 suite aux conséquences de la pandémie de Covid-19. La levée progressive des mesures de confinement
     strictes et les interventions massives des gouvernements et des banques centrales ont en effet permis une nette reprise
     de l’activité. Après un fort effet de rattrapage, celle-ci a toutefois commencé à s’essouffler durant l’automne affectée par
     la résurgence de l’épidémie et l’adoption de nouvelles mesures de restriction locales de la part de certains gouvernements.
     En novembre, l’annonce de la découverte de vaccins contre le Covid-19 et le lancement de la campagne de vaccination
     fin 2020 ont permis de réduire l’incertitude en laissant entrevoir une fin à la crise sanitaire. Après un lent démarrage en
     Europe, le rythme des vaccinations s’est nettement accéléré au cours du printemps pour rattraper celui du Royaume-Uni
     et des Etats-Unis et permettre une réouverture progressive des économies. Une divergence est apparue avec les pays
     pauvres, très fragilisés par l’apparition du variant Delta, en raison d’un accès beaucoup plus limité aux vaccins.
     La nette amélioration des perspectives de croissance mondiale et les craintes d’une inflation plus élevée ont généré des
     tensions sur les taux obligataires, particulièrement marquées aux Etats-Unis après l’élection de Joe Biden et l’annonce de
     plans de relance massifs. Les marchés actions ont pour leur part fortement rebondi sur l’année après s’être littéralement
     effondrés de la fin février à la fin mars 2020 après le choc lié à la pandémie de Covid-19. Enfin les marchés crédit ont pu
     absorber les tensions sur les taux obligataires liées à l’inflation et progressé vers des niveaux de valorisations proches
     des records précédant la crise financière de 2008.

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1. Rapport de Gestion
     Evolutions économiques sur la période

     ENVIRONNEMENT MACROECONOMIQUE

     Aux Etats-Unis, la levée progressive des mesures de confinement associée au vaste plan de soutien adopté par le
     gouvernement et aux mesures d’urgence prises par la banque centrale américaine (Fed) ont permis une nette reprise de
     l’activité. Cela a fait suite à la plus forte récession depuis la 2de guerre mondiale. La croissance a toutefois commencé à
     se tasser au cours de l’été 2020 une fois l’effet du rebond mécanique passé et en raison d’une 2ème vague de Covid-19. A
     cela se sont ajoutées les pertes de revenus des ménages consécutives à l’expiration, à la fin juillet, de certaines mesures
     prises par le gouvernement en faveur des personnes affectées par les conséquences de la crise du Covid-19. Fin 2020,
     la 3ème vague de Covid-19 a conduit certains Etats à durcir les mesures de restriction. La consommation des ménages a
     ainsi enregistré en novembre sa première baisse mensuelle depuis le mois d’avril et l’emploi s’est contracté en décembre,
     pour la 1ère fois en 8 mois, en raison des destructions d’emplois enregistrées dans les secteurs de la restauration, de
     l’hébergement et des loisirs. Sur l’ensemble de l’année 2020, le PIB s’est ainsi contracté de 3.5% en moyenne. Après des
     mois d’incertitude, le Congrès a finalement adopté en décembre un nouveau plan de relance, de 900 milliards de $, visant
     à venir en aide aux ménages, aux chômeurs et aux entreprises fragilisées par la crise du Covid-19. La victoire des
     démocrates aux élections sénatoriales du 5 janvier permet au nouveau président, Joe Biden, de disposer d’une courte
     majorité au Congrès. Celle-ci lui a permis de ratifier, le 11 mars, un plan de relance d’un montant de 1 900 Mrds de $ (9%
     du PIB) axé sur la classe moyenne. Le nouveau Président a également annoncé, le 31 mars, un plan sur les infrastructures
     d’un montant de 2 200 Mrds de $ qui serait financé par une hausse des impôts sur les entreprises. Le 28 avril, un plan
     pour les familles a également été dévoilé, d’un montant de 1 800 Mrds de $, qui serait financé par une hausse des impôts
     sur les ménages les plus riches. Leur vote restait incertain. La croissance américaine a ainsi bénéficié au 1er trimestre
     2021 de l’accélération du rythme des vaccinations, de la réouverture progressive de l’économie et des mesures de soutien
     en faveur des ménages permettant au PIB de s’approcher des niveaux d’avant crise. La consommation a ainsi fortement
     rebondi en janvier et mars pour rester très élevée au cours du 2ème trimestre. Cela s’est traduit par une nouvelle
     amélioration du marché du travail : 16 millions d’emplois ont été créés entre les mois de mai 2020 et juin 2021, ce qui se
     révèle toutefois encore très insuffisant pour compenser les destructions de 22.4 millions d’emplois enregistrées entre mars
     et avril 2020. En raison de la forte hausse de la demande liée à la réouverture de l’économie, des chefs d’entreprises ont
     fait état de difficultés de recrutement dans certains secteurs comme ceux de la restauration et de l’hôtellerie.

     La zone Euro, après avoir enregistré sa plus forte récession depuis la seconde guerre mondiale, a connu une nette reprise
     de l’activité au 3ème trimestre 2020. Elle a bénéficié du déconfinement progressif et des mesures prises par les
     gouvernements, pour financer notamment les dispositifs de chômage partiel et aider les entreprises à maintenir leurs
     opérations courantes. Le PIB s’est ensuite légèrement contracté les deux trimestres suivants en raison de la résurgence
     de l’épidémie contraignant les gouvernements à prendre de nouvelles mesures de restrictions plus ciblées. La réouverture
     progressive des économies à partir du mois de mai 2021, permise par l’amélioration de la situation sanitaire et
     l’accélération de la campagne de vaccination, a laissé présager d’un fort rebond de l’activité. Les enquêtes ont révélé le
     maintien d’une activité très vigoureuse dans le secteur manufacturier et une forte reprise de celui de services qui avait été
     lourdement affecté par les mesures de restrictions. Au total, le PIB de la zone Euro s’est contracté de 6.7% sur l’ensemble
     de l’année 2020 et restait à la fin du 1er trimestre 2021 près de 5% inférieur au niveau d’avant crise. Les divergences se
     sont accentuées au sein de la zone Euro. L’Allemagne, plus dépendante du secteur manufacturier, a bénéficié de la reprise
     du commerce mondial alors que l’Italie, l’Espagne et le Portugal ont été davantage pénalisés par leur plus forte
     dépendance au secteur des services et au tourisme plus particulièrement. A la fin du 1er trimestre 2021, le PIB allemand

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1. Rapport de Gestion
     était ainsi 5% inférieur au niveau d’avant crise tout comme celui de la France alors que l’Italie était à -6.4% et l’Espagne
     et le Portugal à -9%.
     Dans ce contexte, le plan de relance européen, adopté par les 27 chefs d’Etat le 21 juillet 2020, constitue une véritable
     avancée vers davantage d’intégration et de solidarité entre les pays de la zone Euro. D’un montant total de 800 milliards
     d’euros jusqu’en 2026, une part significative sera versée sous forme de subventions (338 Mrds), donc non remboursées
     par les Etats bénéficiaires, aux pays les plus affectés par la crise : Espagne et Italie en tête. Afin de bénéficier de ces
     fonds, les pays ont présenté à la Commission européenne des plans de relance et de résilience comprenant un certain
     nombre de critères en matière d’investissements dans la transition énergétique et numérique ainsi que l’adoption de
     réformes structurelles. Si les pays ont sollicité l’ensemble des subventions, seules l’Italie, la Grèce et la Roumanie ont
     demandé la totalité de l’enveloppe de prêts. Les 1ers versements de l’Union Européenne ont commencé le 28 juin et
     devraient atteindre en 2021 13% des fonds demandés. Par la suite, les versements seront conditionnés à l’atteinte des
     cibles en matière d’investissements publics et de réformes adoptées. Afin de financer ce plan de relance, la Commission
     européenne a commencé en juin 2021 ses emprunts massifs sur les marchés de taux au nom de l’ensemble des pays
     européens. Ils ont fait l’objet d’une forte demande de la part des investisseurs.
     Le Royaume-Uni a également connu une nette reprise, après avoir enregistré sa plus forte récession depuis 300 ans. La
     reprise qui s’est amorcée à partir du mois de mai 2020, suite à la réouverture progressive de l’économie et aux mesures
     de soutien adoptées par les autorités, s’est nettement essoufflée durant l’été. Les risques se sont par ailleurs accentués
     à partir de l’automne avec l’adoption de nouvelles mesures de distanciation sociale pour contrer la résurgence de
     l’épidémie. En décembre, l’apparition d’une nouvelle souche de coronavirus beaucoup plus contagieuse que les autres a
     amené le gouvernement à reconfiner une grande partie du pays à la fin de l’année et totalement en janvier. Le PIB
     britannique s’est ainsi contracté de 9.8% sur l’ensemble de l’année 2020. Alors que les mesures de restrictions étaient
     progressivement assouplies, le gouvernement a dû en retarder la levée totale au mois de juin 2021 en raison de la forte
     hausse des cas de contamination par le variant Delta. A la fin du 1er trimestre 2021, le PIB restait 9% inférieur au niveau
     d’avant crise.
     Cela s’est opéré alors que le Royaume-Uni a quitté l’Union Européenne, le 31 décembre 2020 à minuit, à la fin de la
     période de transition. Après des mois de négociations difficiles, Londres et Bruxelles se sont finalement entendus sur un
     accord commercial, le 24 décembre 2020, permettant ainsi d’éviter l’instauration de droits de douanes et de quotas sur les
     échanges de biens. Mais en quittant le marché unique, des contrôles douaniers et autres formalités sont désormais
     nécessaires ainsi que des taxes supplémentaires. Cela limite la fluidité des échanges avec son principal partenaire
     commercial et engendre des coûts supplémentaires pour les entreprises, impactant la croissance britannique déjà
     lourdement pénalisée par la crise du Covid-19. Les exportations vers l’Union Européenne se sont ainsi effondrées sur les
     2 premiers mois de l’année 2021 par rapport à la même période de 2020 ainsi que les importations en provenance de
     l’UE. Par ailleurs, aucune disposition n’a été prise concernant notamment les services financiers qui représentent une part
     significative de la croissance britannique (7% du PIB).
     Au Japon, alors que la croissance était fragilisée par la guerre commerciale entre la Chine et les Etats-Unis et la hausse
     du taux de TVA, celle-ci a été frappée par l’impact du Covid-19. Face au choc sur la croissance, le gouvernement a adopté
     un vaste plan de relance et la Banque du Japon a injecté des liquidités par le biais d’achats d’actifs financiers. La reprise
     amorcée au mois de mai 2020 s’est révélée plus lente que celle des autres économies développées en raison de la
     faiblesse de la demande tant domestique qu’étrangère. Le nouveau premier ministre, Yoshihide Suga, succédant à Shinzo
     Abe en septembre 2020, s’est engagé à relancer l’économie et à poursuivre la politique menée par son prédécesseur.
     Compte tenu des risques pesant sur la reprise avec la 3ème vague d’épidémie, le gouvernement a annoncé en décembre
     un 3ème plan de relance qui a été intégré dans le budget record de 106 trillions de yens, adopté par la Diète, pour l’année
     fiscale 2021/2022. La Banque du Japon a par ailleurs décidé de prolonger de 6 mois les mesures exceptionnelles prises

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1. Rapport de Gestion
     au printemps 2020 pour soutenir les entreprises fragilisées par la crise sanitaire. En mars 2021, elle a décidé d’élargir à la
     marge les bandes de fluctuation entourant le taux à 10 ans, qu’elle cible à 0%, et d’ajuster ses rachats d’actions, au travers
     de fonds indiciels (ETF), pour se donner davantage de flexibilité. En juin, les enquêtes réalisées auprès des chefs
     d’entreprises révélaient la poursuite de la contraction de l’activité à un rythme modéré. Le Japon, comme le reste de l’Asie,
     est fragilisé par la nette résurgence de l’épidémie amenant le gouvernement à prévoir un nouveau plan de relance.
     La croissance des pays émergents a été frappée de plein fouet par les conséquences du Covid-19. En Chine, cette
     épidémie est survenue alors que l’économie poursuivait son ralentissement structurel, lié au rééquilibrage de la croissance
     en faveur de la consommation et des services, et que les exportations subissaient la hausse des tarifs douaniers
     américains. La Chine a été la 1ère économie frappée par l’épidémie de Covid-19 et à la contenir par le biais de strictes
     mesures de confinement. Elle a été également la 1ère à renouer avec la croissance suite à la réouverture de l’économie
     et aux politiques de soutien adoptées par les autorités. La Chine est ainsi l’une des rares économies à ne pas connaître
     de récession en 2020 soutenue notamment par la robustesse de son secteur manufacturier et de ses exportations. Au 1er
     semestre 2021, la croissance a eu tendance à se modérer après le fort effet de rattrapage. Les mesures de restrictions
     mises en place pour freiner la reprise de l’épidémie dans les pays émergents, et en Asie notamment, ainsi que les goulots
     d’étranglement dans les principaux ports chinois en sont pour partie à l’origine. La banque centrale maintient ainsi une
     politique monétaire flexible et ciblée vers les petites entreprises fragilisées par la crise du Covid-19.
     L’année a été marquée par une forte accélération de l’inflation. En zone Euro, celle-ci a fortement augmenté pour s’établir
     à 1.9% en juin 2021, après avoir été négative à -0.3% de septembre à décembre 2020. Cela est lié en grande partie à un
     fort effet de base consécutif à l’évolution des prix énergétiques. Lors du 1er confinement, le prix du pétrole s’est
     littéralement effondré en raison de la chute de la demande mondiale, avant que celui-ci ne rebondisse avec la réouverture
     progressive des économies. A cela s’est ajouté, en juin 2021, l’impasse des négociations entre les membres de l’OPEP+
     pour augmenter leur production. De la sorte, le prix du Brent a terminé l’année à 75.3 $ le baril, contre 41.3 $ un an
     auparavant, soit une hausse d’un peu plus de 80%. L’indice d’inflation sous-jacent (excluant l’alimentation et l’énergie)
     s’est quant à lui établi à un plus bas historique de 0.2% de septembre à décembre 2020. Au-delà d’un effet temporaire, lié
     notamment à la réduction du taux de TVA en Allemagne, cette faiblesse de l’inflation traduit surtout l’insuffisance de la
     demande domestique et la détérioration du marché de l’emploi. En juin 2021, le taux d’inflation sous-jacent s’est établi à
     0.9%, bien inférieur à l’objectif de 2% suivi par la BCE.
     Aux Etats-Unis, le taux d’inflation mesuré par l’indice des prix à la consommation a fortement accéléré pour s’établir à 5%
     en juin, son plus haut niveau depuis 2008. L’indice sous-jacent a quant à lui atteint 4.5% en juin, son plus haut depuis
     1991. Cela reflète également un fort effet de base lié au prix du pétrole mais également l’impact des mesures de relances
     massives mises en place par Joe Biden en mars. L’offre ne parvient pas à s’ajuster rapidement à la forte hausse de la
     demande, ce qui génère des goulots d’étranglement et des pénuries de matières premières et de certains produits finis
     comme les composants électroniques essentiels à la production de certains biens dont les voitures. Plus d’un tiers de la
     hausse mensuelle des prix en juin est ainsi liée à celle du prix de voitures d’occasion, compte tenu de la pénurie de voitures
     neuves. Ces tensions provisoires devraient progressivement se résorber avec l’ajustement progressif de l’offre.
     Les banques centrales se sont engagées à maintenir des politiques monétaires très accommodantes dans la durée tant
     que la crise sanitaire ne sera pas terminée.
     Aux Etats-Unis, la Réserve Fédérale (Fed) a laissé ses taux proches de zéro et poursuivi ses achats d’actifs au rythme de
     120 Mrds de $ par mois. En août 2020, elle a décidé de modifier le cadre de sa politique monétaire afin de se donner
     davantage de flexibilité. Elle ne réagit plus à court terme à l’évolution de l’inflation par rapport à la cible de 2%. Elle suit
     désormais une cible d’inflation moyenne. Ainsi, après une période d’inflation durablement inférieure à la cible de 2%, la
     Fed tolèrera une inflation modérément supérieure à 2% pendant un certain temps et inversement en cas d’inflation
     durablement supérieure à 2%.

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1. Rapport de Gestion
     Lors de la réunion du 16 septembre, la Réserve Fédérale a ainsi indiqué qu’elle maintiendrait ses taux proches de zéro
     jusqu’en 2023 au moins et qu’elle poursuivra ses achats d’actifs. Le président de la Fed, Jerome Powell, a par ailleurs
     alerté sur la fragilité de la reprise et la nécessité pour le gouvernement d’adopter rapidement un plan de relance. La Fed
     a renforcé à partir de décembre sa communication avancée sur ses achats d’actifs financiers en précisant qu’ils se
     poursuivraient, au rythme mensuel d’au moins 120 milliards de $, jusqu’à ce que de nouveaux progrès substantiels soient
     réalisés en matière d’atteinte des objectifs d’inflation et d’emploi. La réunion du mois de juin 2021 a créé la surprise. Si
     Jerome Powell a insisté sur le caractère temporaire des tensions inflationnistes liées à la réouverture de l’économie et que
     celle-ci était encore loin d’avoir réalisé des progrès significatifs dans l’atteinte de ses objectifs, les prévisions de taux
     directeurs de différents membres ont été revues en hausse. Ils anticipent ainsi en moyenne un premier relèvement des
     taux à partir de 2023, soit un an plus tôt qu’auparavant. Les discussions concernant une éventuelle réduction des achats
     d’actifs financiers ont également commencé. La Fed a insisté qu’elle communiquera bien en avance ses intentions en la
     matière pour éviter un ajustement brutal des marchés financiers comme cela s’était produit en 2013.
     Ce changement de ton de la Fed a conduit un certain nombre de pays émergents à relever leurs taux afin de conserver
     leur avantage de taux réel et garantir leur stabilité financière.
     La Banque Centrale Européenne (BCE) a rendu sa politique monétaire encore plus accommodante face au choc sans
     précédent lié à la crise sanitaire. Elle a maintenu ses taux à des niveaux historiquement bas (0% pour le taux de
     refinancement, -0.50% pour le taux de dépôt et 0.25% pour le taux de prêt marginal) et augmenté significativement ses
     achats d’actifs financiers. Cela s’est opéré notamment au travers de l’utilisation de l’enveloppe supplémentaire de
     120 milliards d’euros, de mars à décembre 2020, venant en complément du programme d’achats d’actifs financiers de
     20 milliards d’euros par mois. Le 10 décembre, elle a par ailleurs renforcé et prolongé une seconde fois le programme
     d’achats d’urgence face à la pandémie (PEPP), lancé le 18 mars 2020, en raison des craintes pesant sur la croissance
     avec la seconde vague de Covid-19. Elle l’a augmenté de 500 milliards d’euros, pour le porter à 1 850 milliards au moins
     jusqu’à mars 2022, et indiqué qu’elle procédera aux réinvestissements des remboursements de titres arrivant à échéance
     et acquis lors de ce programme jusqu’à la fin 2023 au moins. Enfin, lors de la réunion du 11 mars 2021, la BCE a décidé
     d’accélérer significativement pendant 3 mois ses achats d’actifs financiers dans le cadre du PEPP. Ceci vise à maintenir
     des conditions de financement avantageuses et limiter ainsi l’effet de contagion de la hausse des taux obligataires
     américains. Lors de la réunion du 10 juin, la BCE a décidé de poursuivre ses achats dans le cadre du PEPP à un rythme
     significativement plus élevé qu’au début de l’année afin de maintenir des conditions de financement favorables et ne pas
     peser ainsi sur les perspectives d’inflation qui restent encore très inférieures à l’objectif d’un taux d’inflation proche mais
     inférieur à 2%. Celles-ci ne sont que de 1.4% en 2023 pour l’inflation globale et sous-jacente. La BCE finalisait par ailleurs
     sa revue stratégique.
     La banque centrale a par ailleurs assoupli les critères d’éligibilité des collatéraux, apportés par les banques lors de ses
     opérations de refinancement, ainsi que les conditions de ses opérations de refinancement à long terme ciblées. Celles-ci
     visent à fournir des conditions de refinancement très attrayantes aux banques (à un taux pouvant aller jusqu’à -1%) à
     condition qu’elles continuent de prêter aux ménages (hors crédit immobilier) et aux entreprises. En décembre, la BCE a
     prolongé les opérations de refinancement ciblées à des conditions très attractives d’un an, jusqu’en juin 2022, afin d’inciter
     les banques à maintenir leurs prêts au secteur privé.
     Au Royaume-Uni, la forte contraction de l’activité a conduit la Banque d’Angleterre à augmenter pour la 3ème fois son
     programme de rachats d’actifs financiers, le 5 novembre, de 150 milliards de livre sterling pour le porter à 895 milliards.
     Elle a par ailleurs indiqué qu’elle étudiait la possibilité de ramener ses taux en territoire négatif.

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1. Rapport de Gestion
     MARCHES FINANCIERS

     Les taux obligataires se sont tendus de part et d’autre de l’Atlantique après avoir fortement baissé en mars 2020 et s’être
     maintenus à un bas niveau suite au choc lié à la pandémie de Covid-19. Les taux des pays périphériques se sont pour
     leur part nettement détendus sur l’année après avoir subi de fortes tensions en mars et avril 2020.
     De juin à octobre 2020, les taux longs se sont maintenus à un bas niveau en raison de l’incertitude liée à la résurgence de
     l’épidémie de Covid 19. Les taux longs européens ont bénéficié du renforcement des mesures prises par la BCE, en juin
     et décembre 2020, et de la perspective du lancement du plan de relance européen qui a largement profité aux marchés
     obligataires des pays périphériques.
     De la fin janvier à la mi-mai 2021, les taux européens ont subi par effet de contagion les tensions qui se sont opérées sur
     les taux américains mais dans une ampleur beaucoup plus réduite compte tenu de perspectives de croissance et d’inflation
     plus faibles et de la présence accrue de la BCE sur le marché obligataire.
     A partir de la mi-mai, les taux se sont sensiblement détendus dans le sillage des taux américains. Ainsi, après avoir atteint
     brièvement le niveau de -0.10% pour le 10 ans allemand et 0.29% pour le 10 ans français, le 18 mai, les taux ont baissé
     pour clôturer respectivement à -0.21% et 0.13%, le 30 juin 2021. Sur l’ensemble de l’année, ils se sont tendus de 25 points
     de base. Les taux des pays périphériques ont bénéficié des achats massifs de la BCE dans le cadre du PEPP, de la
     perspective du plan de relance européen et de la recherche de rendement de la part des investisseurs. Cela a plus
     particulièrement profité aux taux italiens et grecs dont le spread par rapport à l’Allemagne (l’écart de taux) s’est resserré
     de respectivement -70 pb et -63 pb sur l’année. En Italie, les investisseurs ont été également rassurés par l’arrivée de
     Mario Draghi à la tête du gouvernement, le 12 février 2021, après l’éclatement de la coalition au pouvoir.
     Alors que les taux longs américains sont restés en juillet 2020 sur de bas niveaux (entre 0.5% et 0.7%), ils se sont
     démarqués des taux européens à partir du mois d’août pour s’inscrire en hausse en raison notamment de l’amélioration
     des perspectives de croissance et de l’anticipation d’une inflation un peu plus élevée. Ce mouvement s’est intensifié en
     novembre suite à l’élection de Joe Biden et à l’anticipation d’un nouveau plan de relance de nature à accroître les besoins
     de financement du Trésor américain. La hausse des taux s’est accélérée à partir de janvier 2021 après la victoire de Joe
     Biden aux élections sénatoriales, lui assurant une courte majorité au Congrès, et l’annonce d’un plan de relance de
     1 900 Mrds de dollars, ratifié le 11 mars. Cela a été suivi de l’annonce du plan d’infrastructures et du plan pour les familles,
     d’un montant combiné de 4 trillions de $, dont le vote restait soumis à beaucoup d’incertitude. Après de fortes tensions au
     1er trimestre 2021, les taux longs américains se sont légèrement détendus au second trimestre 2021 suite au message
     rassurant de la Fed sur le caractère transitoire de l’accélération de l’inflation. Ils ont également été rassurés à la mi-juin
     par le fait que les membres de la Fed anticipaient un relèvement des taux directeurs un an plus tôt que prévu auparavant.
     De la sorte, après avoir culminé à 1.74% le 31 mars, pour retrouver les niveaux atteints en janvier 2020, le taux à 10 ans
     américain a clôturé l’année à 1.47%. Sur l’ensemble de l’année, il s’est ainsi tendu de 80 points de base.
     Les marchés actions ont enregistré un rebond spectaculaire sur l’année après avoir plongé entre février et mars 2020 en
     raison du choc lié à la crise du Covid-19.
     Les indices boursiers ont commencé l’année en évoluant dans une bande assez étroite de juillet à la mi-octobre, après le
     fort rebond enregistré précédemment suite aux mesures d’envergure prises par les gouvernements et les banques
     centrales. Les évolutions de l’indice S&P ont été plus importantes en raison notamment du poids relativement plus élevé
     des valeurs technologiques. Durant la dernière semaine d’octobre, les marchés actions ont baissé, affectés par les craintes
     liées à la recrudescence de l’épidémie de Covid-19 et aux annonces de reconfinement dans certains pays européens, en
     France notamment. A cela s’est ajoutée l’incertitude liée à l’approche de l’élection présidentielle américaine.
     En novembre, les marché actions ont enregistré une hausse spectaculaire portés par les résultats de l’élection américaine
     et la disponibilité prochaine de vaccins contre le Covid-19 laissant entrevoir une résolution prochaine de la crise sanitaire.

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1. Rapport de Gestion
     Le fort rebond a concerné les valeurs cycliques qui avaient le plus souffert de la crise sanitaire. Sur le mois de novembre,
     l’indice Standard and Poor’s a ainsi progressé de 10.8% pour clôturer sur des plus hauts historiques. L’Eurostoxx 50 a
     quant à lui enregistré sa plus forte hausse mensuelle depuis sa création : +18.1% et le CAC 40 a connu sa plus forte
     hausse mensuelle depuis février 1988 : +20.1%.
     Les marchés actions ont continué de progresser en dépit de la nette résurgence de l’épidémie contraignant une grande
     majorité de pays à durcir les mesures de restrictions. Ils ont bénéficié de la baisse de l’incertitude liée à l’accord entre le
     Conseil et le Parlement européen sur le plan de relance Next Generation EU, le 11 décembre, de la ratification du plan de
     soutien américain, le 21 décembre, de l’accord commercial entre le Royaume-Uni et l’Union Européenne, le 24 décembre,
     et de la présentation, le 14 janvier, d’un plan de relance de 1 900 Mrds de $ par Joe Biden. Sa ratification, le 11 mars, et
     le rythme rapide de la campagne de vaccination ont significativement accru les perspectives de croissance américaine et
     par voie de conséquence mondiale.
     Les marchés ont poursuivi leur progression jusqu’à la fin de l’année en dépit des craintes liées à la nette hausse des
     contaminations liées au variant delta. La proportion importante de personnes totalement vaccinées dans les pays
     développés (environ 50%) a permis d’éviter l’apparition de forme grave de Covid-19 et la mise en œuvre de mesures
     strictes de restrictions sanitaires. Les marchés ont bénéficié de l’amélioration des perspectives de croissance, de
     l’assurance du maintien de politiques monétaires très accommodantes et de politiques budgétaires volontaristes. Aux
     Etats-Unis, un accord bipartisan sur les infrastructures a d’ailleurs été annoncé, le 26 juin, comprenant 579 Mrds de $ de
     nouvelles dépenses, et une procédure de réconciliation étaient en préparation afin de passer le reste des mesures
     annoncées par Joe Biden sans le vote des républicains. En Europe, l’Union Européenne a commencé à verser les
     1ers fonds dans le cadre de Next Generation EU, le 28 juin, pour un montant de 800 millions d’euros.
     Sur l’année écoulée, l’indice S&P a ainsi augmenté de 38.6% par rapport à la fin juin 2020 pour clôturer à un nouveau plus
     haut historique. L’indice Nikkei a augmenté de 29.2% pour retrouver les niveaux d’août 1990. En Europe, l’indice Eurostoxx
     a augmenté de 25.7% et le CAC 40 de 31.8%. Au Royaume-Uni, l’indice Footsie 100 a augmenté de 14.1% sur l’année
     écoulée pour rester inférieur au niveau d’avant crise. Cette moindre performance est attribuable au fait que le Royaume-
     Uni a été parmi les pays développés l’économie la plus affectée par la crise du Covid-19. A cela s’est ajoutée l’incertitude
     liée à la sortie de l’Union Européenne au 31 décembre, à minuit, qui s’est traduite en janvier et février 2021 par une chute
     du commerce avec l’UE, son principal partenaire commercial.
     Au final, sur l’année écoulée, la performance de l’indice BAML COCO est de 14.50%, celle de l’indice BAML Euro Lower
     Tier 2 est de 6.327%, celle de l’indice Global Hybrids High Yield (HWEC) est de -10.66% et enfin celles de l’indice Sub
     assurances et Corporates IG (G0EC) est de 7.74%.
     La performance de l’indice Itraxx Xover a été de 9.12%. Celle de l’indice iTraxx Financial Subordinated Tier 2 a été de
     5.16%.

     Evolution de la performance et Décisions d’allocation notables sur le portefeuille

     Sur l’année, la tendance aux resserrement des spreads des actifs les plus subordonnés par rapport aux actifs senior s’est
     poursuivie. La classe d’actif AT1 était notamment soutenus par des facteurs technique tel que le volume d’émissions nettes
     prévue pour l’année 2021 sur le marché primaire.
     Les titre hybrides corporates ne bénéficiaient pas d’un tel facteur technique mais elles ont affiché une performance
     intéressante du fait de la chasse au rendement provoquée par le niveau absolu général des taux d’intérêts qui restent
     extrêmement bas en Europe, et aux Etats-Unis malgré la hausse de début 2021.

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1. Rapport de Gestion
     Nous avons choisi de garder une pondération supérieure à 40% de l’actif net sur les CoCo AT1 bancaires. Cependant, au
     vu des niveaux absolus de spreads historiquement bas, nous avons préféré rester conservateurs en concentrant nos
     expositions sur les AT1 de maturité au call courtes à intermédiaires et avec un niveau de « reset » le plus élevé possible.
     Cela permet d’améliorer la résilience du fonds en cas de retournement des niveaux de spreads dans le marché.
     Nous avons procédé de même pour les titres corporates hybrides en recherchant des maturités intermédiaires (centrés
     autour des call 2025 et 2026).
     Nous sommes restés peu actifs sur le marché primaire car nous estimons que les primes offertes sont peu généreuses au
     vu des niveaux de reset offerts.
     Au niveau des signatures les plus spéculatives, nous avons profité du très fort rebond de l’émetteur Casino Groupe pour
     réduire de l’exposition sur la dette hybride. Nous avons aussi profité du rallye qui a suivi l’élection présidentielle américaine
     du mois de Novembre 2020 et de la confirmation de l’efficacité des vaccins contre la Covid19 afin de réduire certaines
     expositions sur des émetteurs volatiles tels que Banco Sabadell, en vendant l’AT1 et en réduisant la Tier 2. Le reste des
     transactions avait pour but de modifier le positionnement, de prendre des profits ou de profiter de valeurs relatives.
     En termes de couvertures, nous avons ponctuellement mis en places des protections par achat de CDS sur indices iTraxx
     Xover seul ou contre la vente de protection sur l’indice iTraxx Main ; ce dernier étant utilisé afin de réduire le coût de ces
     protections. Nous avons coupé ces protections dès que nous avions plus de certitudes sur le fait que les marchés crédits
     restaient sur une tendance à l’appréciation et que le sentiment de marché était plus constructif. Nous avons par ailleurs
     mis en place des protections contre la hausse des taux d’intérêts de façon à maintenir une duration proche de 2.

     Perspectives

     Nous entrons dans la nouvelle période dans un contexte toujours dominé par la pandémie de la Covid19 et ses
     conséquences sur l’économie globale. Nous avons toujours cette confrontation de forces contraires entre d’un côté les
     menaces que continuent de faire peser le SARS Cov2 et ses variants sur l’économie globale et au-delà, sur nos modes
     de vie. De l’autre côté des facteurs de soutient très forts tels que les injections de liquidités et les achats d’actifs des
     banques centrales, les plans de soutien et de relance gouvernementaux ainsi que l’espoir que font naître les vaccins qui
     font preuve d’une efficacité certaines contre les formes graves de la maladie.
     Les conséquences de ces confrontations sont donc un niveau de valorisation historiquement bas, des primes de risques
     faibles et une volatilité quasi inexistantes. Mais aussi un risque latent très élevé et la menace constante qu’un nouveau
     variant s’avère plus fort que les vaccins et force les gouvernements à imposer de nouveau des restrictions. Cela pourrait
     dégrader brutalement le sentiment de marché et entrainer des périodes de saut de volatilité et d’écartement des spreads.
     Nous restons constructifs sur les classes d’actifs AT1 et hybrides car elles sont l’une des meilleures réponses à une
     recherche de rendement ajusté du risque dans un environnement de taux bas. Cependant, nous restons vigilants sur la
     qualité des émetteurs, du choix des maturités et dates de call, ainsi que sur les niveaux de reset afin de réduire autant
     que possible le risque d’extension des titres en portefeuille. Nous pensons que le positionnement actuel est équilibré car
     il permet de générer une performance régulière avec une résilience en cas de dégradation du sentiment de marché. En
     cas de corrections de marché, ce positionnement nous permet de garder un biais opportuniste afin d’exploiter des fenêtres
     de valorisations plus intéressantes.

     Les performances passées ne préjugent pas des performances futures.

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1. Rapport de Gestion
     b) Informations sur l'OPC

     ■ Principaux mouvements dans le portefeuille au cours de l’exercice

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                                    Titres
                                                                               Acquisitions            Cessions

      OSTRUM SRI MONEY I C                                                           4 591 170,70            2 672 892,40

      ACAFP 7 7/8 01/29/49                                                           1 407 635,05                     0,00

      OSTRUM CR OPP IA EUR C                                                         1 376 067,19                     0,00

      UNIPOLSAI 6.375% PERP                                                            904 297,80             445 436,72

      BBVA 6.0% PERP                                                                 1 107 652,17                     0,00

      ACAFP 7 1/2 31/12/2049                                                                  0,00           1 101 393,99

      SVEN HAND AB 5.25% PERP                                                                 0,00            975 779,98

      NATWEST GROUP 4.5% PERP                                                          467 617,49             465 479,18

      BANCO DE SABADELL SA 6.5% PERP                                                          0,00            925 160,33

      STANDARD CHARTERED PLC 7.75% PERP                                                918 812,76                     0,00

     ■ Changement substantiels intervenus au cours de l'exercice et à venir

     Cet OPC n’a pas fait l’objet de changements substantiels.

     ■ OPC Indiciel

     Cet OPC ne rentre pas dans la classification des OPC indiciels.

     ■ Fonds de fonds alternatifs

     Cet OPC ne rentre pas dans la classification des fonds de fonds alternatifs.

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1. Rapport de Gestion
     ■ Techniques de gestion efficace de portefeuille et instruments financiers dérivés (ESMA) en EUR

      a) Exposition obtenue au travers des techniques de gestion efficace du portefeuille et des instruments financiers
      dérivés

      • Exposition obtenue au travers des techniques de gestion efficace : 9 017 205,07
         o Prêts de titres : 1 255 943,07
         o Emprunt de titres : 0,00
         o Prises en pensions : 0,00
         o Mises en pensions : 7 761 262,00
      • Exposition sous-jacentes atteintes au travers des instruments financiers dérivés : 36 894 895,78
         o Change à terme : 18 093 122,77
         o Future : 18 801 773,01
         o Options : 0,00
         o Swap : 0,00

      b) Identité de la/des contrepartie(s) aux techniques de gestion efficace du portefeuille et instruments financiers
      dérivés

                     Techniques de gestion efficace                       Instruments financiers dérivés (*)
         NATIXIS TRADEX SOLUTIONS                                J.P.MORGAN AG FRANCFORT
                                                                 NATIXIS
                                                                 SOCIETE GENERALE SA

     (*) Sauf les dérivés listés.

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1. Rapport de Gestion
      c) Garanties financières reçues par l’OPCVM afin de réduire le risque de contrepartie

                                    Types d’instruments                                       Montant en devise du portefeuille

      Techniques de gestion efficace

         . Dépôts à terme                                                                                                          0,00

         . Actions                                                                                                                 0,00

         . Obligations                                                                                                             0,00

         . OPCVM                                                                                                                   0,00

         . Espèces (*)                                                                                                    8 970 480,72

                      Total                                                                                               8 970 480,72

      Instruments financiers dérivés

         . Dépôts à terme                                                                                                          0,00

         . Actions                                                                                                                 0,00

         . Obligations                                                                                                             0,00

         . OPCVM                                                                                                                   0,00

         . Espèces                                                                                                                 0,00

                      Total                                                                                                        0,00

     (*) Le compte Espèces intègre également les liquidités résultant des opérations de mise en pension.

      d) Revenus et frais opérationnels liés aux techniques de gestion efficace

                              Revenus et frais opérationnels                                  Montant en devise du portefeuille

         . Revenus (*)                                                                                                       43 660,25

         . Autres revenus                                                                                                          0,00

                      Total des revenus                                                                                      43 660,25

         . Frais opérationnels directs                                                                                         1 734,97

         . Frais opérationnels indirects                                                                                           0,00

         . Autres frais                                                                                                            0,00

                      Total des frais                                                                                          1 734,97

     (*) Nets de la rémunération perçue par Natixis TradEx Solutions qui ne peut excéder 40% des revenus générés par ces opérations. Les
     autres revenus et autres frais correspondent à la rémunération du placement en compte de dépôt des garanties financières reçues en
     espèces qui varie en fonction des conditions de marché, et à d’éventuels autres produits sur comptes financiers et charges sur dettes
     financières non liés aux techniques de gestion efficace.

OSTRUM GLOBAL SUBORDINATED DEBT                                         aaaaa                                                          13
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1. Rapport de Gestion
     ■ Réglementation SFTR en EUR

                                          Prêts de           Emprunts de     Mise en          Prise en
                                                                                                             TRS
                                           titres              titres        pension          pension

      a) Titres et matières premières prêtés
      Montant                               1 255 943,07

      % de l'Actif Net*                            1,63%

     *% hors trésorerie et équivalent de trésorerie

      b) Actifs engagés pour chaque type d’opérations de financement sur titres et TRS exprimés en valeur absolue
      Montant                               1 255 943,07              0,00    7 901 191,29            0,00         0,00

      % de l'Actif Net                             1,49%              0,00          9,38%             0,00         0,00

      c) 10 principaux émetteurs de garanties reçues (hors cash) pour tous les types d'opérations de financement

                                                      0,00                                            0,00         0,00

      d) 10 principales contreparties en valeur absolue des actifs et des passifs sans compensation
      NATIXIS TRADEX SOLUTIONS
                                            1 255 943,07             0,00     7 901 191,29            0,00         0,00
      FRANCE

      e) Type et qualité des garanties (collatéral)
      Type

      - Actions                                       0,00                                            0,00         0,00

      - Obligations                                   0,00                                            0,00         0,00

      - OPC                                           0,00                                            0,00         0,00

      - TCN                                           0,00                                            0,00         0,00

      - Cash                                1 214 102,61                      7 756 378,11                         0,00

      Rating                                          0,00            0,00             0,00           0,00         0,00

      Monnaie de la garantie

      Euro                                  1 214 102,61                      7 756 378,11            0,00         0,00

      f) Règlement et compensation des contrats

      Triparties                                                                                  X

      Contrepartie centrale

      Bilatéraux                               X                                                  X

OSTRUM GLOBAL SUBORDINATED DEBT                                         aaaaa                                        14
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1. Rapport de Gestion

                                         Prêts de         Emprunts de     Mise en          Prise en
                                                                                                         TRS
                                          titres            titres        pension          pension

      g) Échéance de la garantie ventilée en fonction des tranches
      Moins d'1 jour                               0,00                                           0,00         0,00

      1 jour à 1 semaine                           0,00                                           0,00         0,00

      1 semaine à 1 mois                           0,00                                           0,00         0,00

      1 à 3 mois                                   0,00                                           0,00         0,00

      3 mois à 1 an                                0,00                                           0,00         0,00

      Plus d'1 an                                  0,00                                           0,00         0,00

      Ouvertes                                     0,00                                           0,00         0,00

      h) Échéance des opérations de financement sur titres et TRS ventilée en fonction des tranches
      Moins d'1 jour                               0,00            0,00             0,00          0,00         0,00

      1 jour à 1 semaine                           0,00            0,00             0,00          0,00         0,00

      1 semaine à 1 mois                           0,00            0,00             0,00          0,00         0,00

      1 à 3 mois                                   0,00            0,00             0,00          0,00         0,00

      3 mois à 1 an                                0,00            0,00             0,00          0,00         0,00

      Plus d'1 an                                  0,00            0,00             0,00          0,00         0,00

      Ouvertes                             1 255 943,07            0,00    7 901 191,29           0,00         0,00

      i) Données sur la réutilisation des garanties
      Montant maximal (%)                          0,00            0,00             0,00          0,00         0,00

      Montant utilisé (%)                          0,00            0,00             0,00          0,00         0,00

      Revenus pour l'OPC suite au
      réinvestissement des garanties               0,00            0,00             0,00          0,00         0,00
      espèces en euros

      j) Données sur la conservation des garanties reçues par l'OPC
      CACEIS Bank

      Titres                                       0,00                                           0,00         0,00

      Cash                                 1 214 102,61                                                        0,00

      k) Données sur la conservation des garanties fournies par l'OPC
      Titres                                       0,00            0,00             0,00          0,00         0,00

      Cash                                         0,00            0,00             0,00          0,00         0,00

OSTRUM GLOBAL SUBORDINATED DEBT                                         aaaaa                                   15
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1. Rapport de Gestion

                                             Prêts de            Emprunts de     Mise en           Prise en
                                                                                                                        TRS
                                              titres               titres        pension           pension

      l) Données sur les revenus et les coûts ventilés
      Revenus

      - OPC                                       11 913,61               0,00        31 746,64              0,00

      - Gestionnaire                                      0,00            0,00             0,00              0,00

      - Tiers                                             0,00            0,00             0,00              0,00

      Coûts

      - OPC                                           1 734,97            0,00             0,00              0,00

      - Gestionnaire                                      0,00            0,00             0,00              0,00

      - Tiers                                             0,00            0,00             0,00              0,00

     e) Données Type et qualité des garanties (collatéral)

     Le collatéral reçu doit être conforme à la politique de NIM International définie afin de garantir un haut niveau de qualité et
     de liquidité ainsi qu'une absence de corrélation directe avec la contrepartie de l'opération. En complément, la politique de
     collatéralisation de NIM International définit des niveaux de sur-collatéralisation adaptés à chaque type de titres pour faire
     face le cas échéant à la variation de leur valeur. Enfin un dispositif d'appel de marges quotidien est en place afin de
     compenser les variations de mark to market des titres.

     i) Données sur la réutilisation des garanties

     Les OPCVM doivent impérativement réinvestir l’intégralité de leurs garanties cash (ie. montant maximal = montant maximal
     utilisé = 100%), mais ne peuvent réutiliser leurs garanties titres (ie. montant maximal = montant utilisé = 0%).

     Par ailleurs, en cas de réception de garanties financières en espèces, celles-ci doivent, dans des conditions fixées par la
     règlementation, uniquement être :
     - placées en dépôts ;
     - investies dans des obligations d’Etat de haute qualité ;
     - utilisées dans une prise en pension livrée ;
     - investies dans des organismes de placement collectif (OPC) monétaire court terme.

     Pour les opérations réalisées par Natixis TradEx Solutions, en mode agent ou en mode principal, les sommes reçues au
     titre du collatéral espèces sur les opérations de cessions temporaires de titres sont investies sur un compte de dépôts
     rémunéré.

     k) Données sur la conservation des garanties fournies par l'OPC

     Toutes les garanties financières fournies par l'OPC sont transférées en pleine propriété.

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