" Paix des Eglises, paix du monde " - Institut Catholique de Paris
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« Paix des Eglises, paix du monde » Colloque des facultés, 9-11 mars 2022 Présentation des ateliers thématiques Jeudi 10 mars 2022 : 14h-17h « Le christianisme, religion de paix ? » « Le mouvement œcuménique, école de réconciliation ? » Construire la paix : apport du féminisme Albertine Tshibilondi Ngoyi (Lumen Vitae/CEAFRI) Dans les conflits récurrents et la violence multiforme et deshumanisante dans le monde et en Afrique, les premières victimes sont les populations civiles, et particulièrement les femmes et les enfants. Dans ce contexte, les femmes sont résilientes et très actives dans le processus de la construction de la paix. Regroupées en coalition, au-delà de leurs appartenances, les Africaines font de la paix et de la justice une cause commune, non seulement pour la défense de leurs droits et la promotion de leur condition, mais aussi pour la protection de la vie et la reconstruction de leurs pays. L’atelier montre l’apport et la singularité de la lutte pour la paix du mouvement des femmes d’Afrique en synergie avec la diaspora dans le vaste mouvement de la société civile, et d’autre part, la stratégie pour la pleine participation des femmes dans le processus de prise de décision, un défi majeur pour la construction d’une paix durable. Albertine Tshibilondi Ngoyi, philosophe et sociologue, est professeure d’université et à l’Institut International Lumen Vitae (Belgique). Fondatrice et secrétaire générale du Centre d’Études Africaines et de Recherches Interculturelles, CEAF&RI, elle est éditrice du site www.ceafri.net sur les études africaines féminines et l’interculturel. Membre titulaire de l’Académie des Sciences Religieuses, Sociales et Politiques (Dakar, Sénégal). De la non-résistance à la non-violence pour une paix juste - perspectives anabaptistes-mennonites Hansuli Gerber et Anne-Cathy Graber Depuis les années 1980, les rencontres et interactions entre Eglises de tradition anabaptiste- mennonite et Eglises d'autres traditions se sont multipliées à plusieurs niveaux : local, national et mondial. Avec les Eglises historiquement pacifistes, les Mennonites ont été encouragés dès 1948 à partager et à élucider leur position et leur engagement pour la paix. Cela se fait plus concrètement depuis les années 1990 au sein du CoE et depuis 2015 dans la commission Foi et Constitution. Cet atelier fera le point sur ces interactions et montrera combien le dialogue œcuménique a interrogé la tradition mennonite qui est passée peu à peu de la « non-résistance » à la « non-violence active ». Un aperçu de la décennie Vaincre la violence (CoE) et de l’évolution qui a suivi, ainsi qu'un regard sur les sujets en cours au sein de Foi et Constitution, ouvriront un espace de discussion et de débat sur ces enjeux.
Hansuli Gerber (Forum anabaptiste pour la paix et la justice en Suisse) Pasteur anabaptiste-mennonite et président du Forum anabaptiste pour la paix et la justice en Suisse. Pasteur pendant quelques années, Hansuli Gerber est engagé dès les années 80 dans divers projets de paix et dans l’humanitaire, notamment comme directeur du Mennonite Central Committee en Europe puis responsable du programme Vaincre la violence au sein du CoE. Aujourd’hui retraité, il est co- responsable du Forum Anabaptiste Suisse pour la paix et la justice et est membre du comité consultatif KOFF/Swisspeace. Anne-Cathy Graber (Facultés jésuites de Paris-Centre Sèvres) Iona Community : Chercher la justice et la paix par la vie communautaire œcuménique Jo Marshall, Associate Member Désaccords et conflits : les apports d'une communication non violente Pierre Pellissier La construction de la Paix n’est pas seulement de la responsabilité des Institutions ou des organisations… elle est de la responsabilité de chaque individu dans ses relations quotidiennes. La paix dans le monde commence par moi, avec ma famille, mes voisins, mes collègues, mes partenaires, toute personne ou organisation avec lequel je peux me trouver en situation de désaccord. Or, la paix dans mes relations demande plus qu’une intention, aussi sincère soit elle. Elle demande une compréhension des phénomènes en jeu et des comportements adaptés. La paix dans nos relations et dans le monde est un art. Et c’est un art qui s’apprend. Cet atelier propose d’abord de mettre en évidence les ressorts cachés des conflits : ce que nous disons ou faisons qui amène, sans que nous en ayons conscience et sans que nous le voulions, de simples désaccords à dégénérer en conflit couteux. Il sera proposé ensuite, pas à pas, une démarche concrète et non violente qui permet de parvenir à un accord satisfaisant pour les deux parties en présence, même quand les positions semblent a priori inconciliables. Pierre Pellissier, Ingénieur Navigant de l’Aéronautique Civile, Expert Facteurs Humains, Auteur, Pierre Pellissier intervient comme conférencier, formateur ou coach en entreprise. Il enseigne également en milieux universitaires tels que Centralesupélec, HEC, ENAC, ENSM, et en milieux hospitaliers. Domaine d’intervention : Gestion des conflits, Gestion du stress, Facteurs Humains dans les systèmes à risque. Il est également psychanalyste. Wesite : www.letaoduconflit.fr
Mémoire, justice et soutien aux rescapés du génocide Ibuka France Liturgie, école de paix ou lieu de division ? L’attachement à des formes liturgiques peut être source de paix lorsqu’il est vécu de manière inclusive, source de division lorsqu’il devient identitaire et exclusif. La liturgie a en effet cette capacité rare d’être à la fois un lieu de communion et de pouvoir devenir le point de cristallisation voire l’étendard de querelles sociales, culturelles, politiques. L’atelier abordera les différentes modalités de gestion et de régulation de la diversité, en particulier culturelle, que les églises chrétiennes ont développé au sein de leur propre tradition liturgique. Gilles Drouin, prêtre du diocèse d’Evry, docteur en théologie, directeur de l’Institut Supérieur de Liturgie, Président elect de la Societas Liturgica, Délégué de l’archevêque pour le réaménagement de la cathédrale Notre-Dame de Paris Nicolas Cochand, enseignant titulaire de la chaire de théologie pratique, Institut protestant de théologie, faculté de Paris, pasteur de l’Église protestante unie de France. Alexandre Galaka, chargé de cours en liturgie pratique à l’ITO Saint-Serge Les violences conjugales…et dans nos Eglises ? La violence conjugale touche tous les milieux, y compris celui de nos Eglises, toutes dénominations confondues. Pour les victimes, le foyer n’est pas un havre de paix mais un lieu de terreur. Durant cet atelier nous verrons - l’ampleur du drame, la réalité de la violence conjugale dans nos Eglises (définition, statistiques,…) - les facteurs aggravants pour les victimes appartenant à une Eglise - les initiatives des Eglises, en France et à l’international, pour lutter contre ce fléau Valérie Duval-Poujol, théologienne baptiste, présidente de l’Association de sensibilisation contre les violences conjugales « Une place pour elles », auteure de plusieurs ouvrages sur le sujet (en particulier Violences conjugales, accompagner les victimes, Empreinte temps présent, 2020) membre du CNEDA (Christian Network to End Domestic Abuse) de l’alliance évangélique mondiale. Frontières, finitude et altérité : violence et alliance Le séminaire « paix et conflictualité » qui se tient toute l’année à l’ICP sur le thème de la Frontière, propose un atelier sur l’expérience des migrants. L’atelier s’articulera autour de la projection du film « Ailleurs, partout » (2020), de Vivianne Perelmuter et d’Isabelle Ingold. Ce film retrace le voyage de Shahin, de l’Iran qu’il fuit jusqu’à l’Angleterre. La projection sera suivie d’un échange avec les deux réalisatrices. Il permettra de revenir sur l’expérience d’être migrant, mais aussi sur la façon dont une œuvre d’art peut en rendre compte. Comment ces deux réalisatrices prennent-elles la parole ?
Que donne-t-elles à comprendre de l’expérience migrante ? Comment cela déplace-t-il nos représentations, nos compréhensions ? Comment cela engage-t-il ? Synopsis du film « Ailleurs, partout », de Vivianne Perelmuter et Isabelle Ingold Un écran d’ordinateur, des images des quatre coins du monde. On traverse les frontières en un clic tandis que le récit d’un autre voyage nous parvient par bribes, à travers des textos, des chats, des conversations téléphoniques, l’interrogatoire d’un office d’immigration. C’est le voyage de Shahin, un jeune Iranien qui fuyant son pays débarque en Grèce, puis finalement en Angleterre où il demande l’asile. Catherine Fino, professeur d’éthique à l’ICP et Béatrice Oiry, professeur d’exégèse biblique à l’ICP. Vers une théologie de la paix juste grâce aux nouvelles pratiques en gestion des conflits Cet atelier partira de l’essentiel des résultats de ma thèse « La non-violence évangélique et le défi de la sortie de la violence. Théologie pratique et gestion de conflits », qui étudie les retombées en théologie de deux dynamiques contemporaines : a) la gestion constructive des conflits, en plein essor, offrant de nouvelles ressources pour sortir de la violence ; b) l’action engagée de chrétiens utilisant la non-violence comme méthode politique, sur base d’une nouvelle lecture de l'Évangile, selon laquelle la combativité assertive de Jésus ouvre une « troisième voie » entre passivité et contre-violence. Professeur notamment à Lumen Vitae en Belgique, Étienne Chomé est l’auteur de la méthode C-R-I-T- E-R-E ®, fondateur et responsable de l’École Internationale CommunicActions qui compte 130 animateurs, animant des parcours de gestion des conflits sur quatre continents. Il est coach en entreprises et accompagne aussi personnes et couples, selon les protocoles IFS et IFIO. Principes et outils de l’intervention civile de paix Ni militaires, ni humanitaires, les intervenant.e.s civils de paix s’engagent auprès de personnes menacées dans de nombreuses régions du monde. Formés à l’observation et à l’analyse, à la non- violence, à la médiation, ils et elles remettent du lien, créent des espaces de dialogue, et soutiennent les nombreuses initiatives locale de sécurité souvent méconnues. Cet atelier vous permettra de comprendre et de discuter les formes de présence qui apaisent dans les zones de tension. Cécile Dubernet, enseignante-chercheuse à la faculté des sciences sociales et économiques de l’ICP, directrice des DU Solidarités internationales, et Intervention civile de paix.
Vendredi 11 mars 2022 : 14h-16h « Les Eglises en dialogue, artisans de paix ? » Regards d’aumôniers militaires En commençant par un retour sur l’histoire des aumôneries militaires, de ses débuts jusqu’à aujourd’hui, nous découvrirons tout le chemin parcouru, le cadre de cette présence particulière au sein des armées et, au fil du temps, l’évolution des relations. Ainsi des chemins se sont croisés, des hommes et aussi de femmes ont contribué à construire le paix. En partant de situations pratiques, d’exemples précis et au travers d’événements partagés, 2 aumôniers militaires témoignent des défis qui se présentent chaque jour, au cœur de nombreuses rencontres, d’éloignements parfois, de rapprochements… Au cœur de relations humaines parfois complexes, comment interagir pour la paix ? Au cœur d’un monde en rupture et fait d’isolement, comment contribuer et accompagner dans la dimension spirituelle ? Père Jean Jacques Danel, aumônier militaire et prêtre du Diocèse aux Armées françaises. Dans son parcours d'aumônier, a été amené à accompagner des unités de la Gendarmerie Nationale et de l'armée de Terre, en métropole, et au cours d'opérations extérieures, notamment en Afghanistan et au Mali. Historien d'art, s’intéresse particulièrement au souvenir religieux de la première guerre mondiale (monuments, plaques, vitraux, etc.) AUMC Etienne Waechter, pasteur en paroisse pendant 17 ans, devient aumônier militaire en 2007 et accompagne à ce titre, en interarmées, des hommes et des femmes d’arrières plans très différents, en particulier au niveau religieux. Engagé auprès des unités, projeté en opérations extérieures ou embarqué, en lien avec le commandement, est sensible aux relations possibles entre les cultes et acteur pour le respect de l’autre et l’enrichissement mutuel. Pour une paix sociale : regards croisés depuis la France et l’Afrique Bruno Angsthelm (CCFD) Jean Fontanieu (FEP) Etats et Eglises nationales en Europe : un défi pour l’œcuménisme et la paix Atelier proposé et animé par Pax Christi France L’un des enjeux pour l’œcuménisme et pour la paix est constitué par les Eglises qui se considèrent ou définissent comme des Eglises nationales, car identifiées à un groupe ethnique ou à une communauté nationale et à un Etat. L’exemple des Eglises orthodoxes d’Europe orientale est très parlant à ce propos.
La dissolution de l’Union Soviétique d’abord, celle de la Yougoslavie ensuite, ont donné naissance à des Eglises orthodoxes nationales qui ont du mal à s’affirmer dans le périmètre des nouveaux Etats indépendants issus du démembrement des « empires » multinationaux. Leur existence, souvent contestée par les Etats et les Eglises dont elles veulent se détacher, est source de conflits. Mais d’autres pays sont confrontés à des rivalités similaires (en Irlande, par exemple, avec le rayonnement de l’Eglise anglicane au-delà des confins de l’Ulster). Comment pratiquer un œcuménisme « de paix » dans de telles situations, comment faire la paix dans des régions où la religion et la loyauté nationale (pour ne pas dire nationaliste) semblent être précisément à l’origine des conflits qu’on devrait éviter ou résoudre ? Antoine Arjakovski, Co-directeur du département de recherche Politique et Religions, Collège des Bernardins Vlatko Maric, aumônier national de Pax Christi France Principes et action de Church and Peace Church and Peace (Église et Paix) est le réseau œcuménique européen pour la paix. Celui-ci se compose de communautés, de paroisses, de centres de formation, de services pour la paix, ainsi que d’organisations œuvrant pour la paix. La célébration et la prière, la confession commune de la non-violence et l‘agir en tant qu’Églises de Jésus-Christ dans le monde les unissent dans l’engagement • pour la réconciliation, le dialogue, l‘éducation à la paix et la transformation des conflits • pour la justice et le partage des ressources • pour la sauvegarde de l‘environnement • pour le désarmement et l’initiative Repenser la sécurité La première partie de cet atelier vous permettra de vous familiariser brièvement avec les racines contextuelles et historiques, les différents engagements qui varient d’une région à l’autre, les formes de soutien mutuel et les projets en cours. La deuxième partie sera consacrée à l’échange avec les participant.e.s de l’atelier : • faire un état des lieux du réseautage formel ou informel de nos mouvements ou initiatives de paix, issus d’églises • ouvrir des horizons, impliquant Church and Peace ou pas, pour créer des passerelles qui répondent à une vision, et leur réalisation Maria Biedrawa, Membre du CA de Church and Peace ; engagée en Afrique subsaharienne avec les églises ou des réseaux interreligieux dans l’intervention civile et la diaconie de paix ; logothérapeute ; éducatrice spécialisée
Œcuménisme et paix dans la démarche de Sant’Egidio La Communauté de Sant'Egidio, réalité catholique et œcuménique en son sein, développe depuis plus de trente ans "l'esprit d'Assise" de dialogue entre les religions. Ce qui est moins perçu, c'est que le dialogue interreligieux comme il a été développé par l'Eglise catholique depuis Nostra Aetate (1965) et la Journée mondiale de Prière pour la Paix d'Assise (1986) comporte aussi un important volet œcuménique : dans le dialogue interreligieux les différents mondes chrétiens ont fait l'expérience d'avoir beaucoup en commun et que leur unité croissante est une dimension fondamentale pour réparer les nombreuses fractures de la planète. Sant'Egidio a dès lors multiplié des initiatives de solidarité internationale, de réconciliation et de construction de la paix, souvent dans une optique oecuménique. Nous présenterons dans cet atelier l'analyse de certaines de ces initiatives. Jan de Volder (Sant’Egidio, KU Leuven) historien des religions, est titulaire de la Chaire "Religion, Conflit et Paix" de la Faculté de Théologie et des Sciences Religieuses de l'Université Catholique de Louvain (KU Leuven). Il est aussi responsable du bureau européen de Sant'Egidio à Bruxelles et secrétaire général de Sant'Egidio BXL Europe. Pour Sant'Egidio: http://www.santegidio.org L’Action des chrétiens pour l’abolition de la torture (ACAT) : La vigilance au service de la paix En 1974, révoltées par les récits de la torture pendant la guerre du Vietnam, deux femmes protestantes, Edith du Tertre et Hélène Engel, ont mobilisé catholiques, orthodoxes et protestants pour créer l’Action des chrétiens pour l’abolition de la torture (ACAT). En mémoire du Christ torturé et exécuté, l’ACAT se donne pour but de combattre la torture partout dans le monde. L’abolition de la peine de mort, ainsi que la défense du droit d’asile, s’ajoutent à son mandat. Aujourd’hui, l’ACAT- France est une organisation non gouvernementale (ONG) chrétienne et œcuménique, reconnue d’utilité publique et d’éducation populaire. L’atelier abordera la manière dont l’Evangile inspire l’engagement contre la peine de mort et la torture, et les ressources offertes par une action œcuménique dans cet engagement. On s’appuiera en particulier sur le rapport de l’ACAT-France, Un monde tortionnaire (2021). Gilles Berceville professeur à la faculté de théologie de l’ICP. Il y enseigne la théologie spirituelle Basile Zouma, Pasteur de l’Église protestante unie de France, secrétaire général du Défap Sal y Luz, El desafío de actores eclesiales en contextos de conflicto armado. Caso Colombia (en español) Jenny Neme Neiva, Diálogo Intereclesial por la paz Reconciliating with one another thanks to theater in the Balkans (in english) Olivera Jovanovic (Conseil interreligieux de Bosnie-Herzégovine)
Vérité divine, violence humaine. Atelier biblique Cet atelier consistera à lire ensemble différents récits bibliques, de l’Ancien et du Nouveau Testament, réfléchissant la violence humaine. Ce parcours biblique sera l’occasion de nous interroger : comment la violence humaine est-elle racontée par nos auteurs ? Comment est-elle interprétée ? Contre quelle vérité divine s’exerce-t-elle ? Céline Rohmer est maître de conférences en Nouveau Testament, elle enseigne à la Faculté de Montpellier de l’Institut protestant de théologie. Isabelle Hamley est chargée des relations œcuméniques et fait office de conseillère théologique de la convocation des évêques de l’église Anglicane en Angleterre. Auparavant, elle a tenu des postes comme secrétaire de l’Archevêque de Canterbury, pasteur d’une paroisse á Nottingham et professeur d’études bibliques á St John’s College. Elle est auteur de plusieurs livres sur l’Ancien Testament. Œcuménisme et paix au Proche-Orient Munib Younan, évêque luthérien émérite de Jérusalem David Neuhaus, Superior of the Jesuits in the Holy Land Le MIR : un engagement œcuménique pour la non-violence évangélique dans les Eglises et dans la société L’objectif de ce carrefour est de présenter un engagement de chrétiens venus de diverses Églises qui travaillent ensemble en faveur de la paix par la non-violence fondée sur l’Évangile. Seront présentés les fondements théologiques, philosophiques et politiques de cet engagement. Dire non à toutes les formes de violence reste un défi dans nos Églises et dans le monde alors que le combat pour la justice, la paix, la sauvegarde de la Création et la réconciliation demeure un enjeu fondamental pour les chrétiens et tous les habitants de la planète. Le Mouvement international de la Réconciliation - MIR (International Fellowship of Reconciliation – IFOR) est une organisation internationale qui milite, depuis plus d’un siècle, pour la promotion de la non-violence au service de la justice, de la paix et de la réconciliation dans plus de 40 pays. Il compte sept Prix Nobel de la paix parmi ses membres, dont Martin Luther King. Annick Moreau, membre de l’EPUdF, est membre du comité national de la branche française du MIR et membre du comité de rédaction de sa revue, Les Cahiers de la Réconciliation. Le Mouvement international de la Réconciliation - MIR (International Fellowship of Reconciliation – IFOR) est une organisation internationale qui milite, depuis plus d’un siècle, pour la promotion de la non-violence au service de la justice, de la paix et de la réconciliation dans plus de 40 pays. Il compte sept Prix Nobel de la paix parmi ses membres, dont Martin Luther King.
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