Parc d'accueil Pierre Challandes
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PROTECTION SUISSE DES ANIMAUX PSA RAPPORT SUR LES ZOOS 2019/20
Parc d’accueil Pierre Challandes
www.parc-challandes.ch
Ce jardin animalier est une station d’accueil pour des animaux indigènes blessés et des animaux
sauvages excédentaires dont d’autres zoos se sont débarrassés. Il est issu d’une collection d’animaux
et d’une volière de faisans privées. D’une part, le parc recueille et soigne des animaux sauvages
blessés (écureuils, renards, oiseaux) qui sont relâchés dans les environs une fois qu’ils sont guéris.
D’autre part, on y trouve des animaux sauvages indigènes qui finissent leurs jours entourés de soins
ainsi que des animaux sauvages exotiques. Seules quelques rares espèces se reproduisent dans le
parc.
Le fait qu’on renonce à l’élevage d’animaux est une bonne chose. Selon l’office vétérinaire can-
tonal, le parc est régulièrement contrôlé par les autorités, ce qui, avec les critiques formulées par
la PSA, a entraîné que la détention des animaux a déjà été améliorée plusieurs fois!
Désormais, le parc qui avait il y a quelques années encore de nombreux enclos insuffisants et
obsolètes, affiche une détention animale dans l’ensemble tout à fait acceptable et même bonne
dans certains cas.
Exemples positifs
Sangliers
Spacieux avec aires de retrait et arbres, l’enclos
permet aux animaux de fouiller, de se vautrer à
loisir et de se déplacer ou de se reposer selon
leur envie. La nourriture est éparpillée dans l’en-
clos, ce qui incite les animaux à la rechercher.
Une porcherie bien pourvue de litière est égale-
ment à leur disposition. L’enclos et la porcherie
ont été rénovés et modernisés en 2015.
Chèvres naines
L’enclos est généreusement aménagé avec une aire de sortie suffisante pour ces robustes animaux
qui aiment jouer. Les chèvres ont à leur disposition une étable dotée d’une bonne litière sèche, des
troncs d’arbres pour grimper, des branches et des brindilles pour grignoter. L’enclos et la chèvrerie
ont été rénovés en 2015, apportant aux chèvres des blocs de rocher pour grimper.
Wallabies et maras
Le vaste enclos était habité précédemment par les loups à crinière. Ils ont été remplacés par les
wallabies d’Australie et les maras d’Amérique du Sud qui cohabitent avec quelques paons et des
colombes, une combinaison rare, mais tout à fait réussie d’espèces habitant des terres ouvertes.
L’enclos englobe une vaste prairie pour y pâturer, différentes possibilités de retrait le long des arbres
vers l’arrière de l’enclos, sans oublier des boxes tapissés de paille pour se protéger des intempéries.
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PROTECTION SUISSE DES ANIMAUX PSA RAPPORT SUR LES ZOOS 2019/20
Enclos des animaux domestiques (lapins, volière pour petits oiseaux)
La détention en groupe des lapins est bonne; étable avec une bonne litière, différentes cachettes
et places surélevées pour voir au loin. Les animaux disposent également de nourriture fraîche et
de matériel pour s’occuper en grignotant. La proximité de leur enclos avec des servals pourrait être
remise en question. En effet, même si les lapins ne peuvent pas voir les animaux, ils peuvent cer-
tainement les sentir. Il est difficile de juger dans quelle mesure ils peuvent s’y habituer, c’est-à-dire
souffrir de stress chronique du fait de la proximité de prédateurs potentiels. En outre, il serait
souhaitable que les animaux aient des possibilités de creuser et de sortir à l’air libre.
Les différents petits oiseaux sont bien tenus dans une volière spacieuse à l’intérieur du bâtiment
administratif. Les volières lumineuses (velux) et propres, installées sous le toit mansardé, abritent
notamment des colombes diamant, des bouvreuils pivoine et des cailles. Des points d’eau ouverts
et des abreuvoirs sont à leur disposition; il y a une bonne litière et différentes boîtes et possibilités
de se cacher (au sol) ainsi que des possibilités de grimper et de s’installer (branches, cordes,
plateformes).
Observations
Macaques de Java
La détention fortement critiquée par la PSA en
2013 a été entretemps nettement améliorée.
Les enclos intérieurs ont été complètement re-
faits et les singes ont désormais des possibilités
de grimper à l’intérieur aussi. L’enclos intérieur
occupe deux étages et dispose désormais d’un
substrat au sol et de plateformes en hauteur. Il
n’y a plus qu’un macaque, la direction lui re-
cherche un partenaire.
Avec ses 40 m2 environ, l’enclos extérieur
accessible en permanence remplit tout juste les
exigences minimales de l’OPAn; il contient éga-
lement quelques branches pour grimper et des
cachettes (bambous), mais 2,5 m de hauteur limitent inutilement les possibilités de grimper.
Renards roux
L’enclos plutôt petit a été réaménagé et dispose de grottes appropriées et d’autres possibilités de
se cacher. Selon l’office vétérinaire, il y a un système de tuyaux souterrains, dans lesquels les re-
nards peuvent se cacher. L’enclos n’est plus utilisé pour y détenir des renards de manière perma-
nente, mais uniquement pour y accueillir des animaux trouvés, jusqu’à ce qu’ils puissent être re-
lâchés dans la nature.
Félins divers (lynx, serval, chat-léopard du Bengale)
La détention d’une panthère et d’un léopard des neiges que nous avions critiquée est rangée aux
oubliettes, après la mort de ces animaux pour des raisons d’âge.
Dans des enclos placés côte à côte, d’une surface d’environ 50 m2, au sol nu muni seulement de
quelques branches pour grimper, vivent quatre chats-léopards du Bengale ainsi qu’un serval et trois
lynx européens. Les petits appentis en bois auxquels sont attachés des boxes dortoirs en plexiglas
où l’on peut tout voir, mais qui ont au moins une bonne litière, et qui servent parfois aussi de point
2 de vue (toit), satisfont aux 20 m2 prescrits pour l’espace intérieur. Heureusement que l’enclos du
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serval a été rénové et dispose maintenant d’un logis plus approprié et d’une plateforme surélevée
comme point de vue.
Pendant notre visite, un des chats du Bengale manifestait un comportement ayant l’air stéréotypé
(arpenter sans cesse la grille à l’arrière). Cependant, on ne peut pas évaluer, en une seule visite, si
ce comportement est habituel.
La femelle lynx et sa progéniture (une jeune
femelle) vivent dans un enclos composé des trois
sous-enclos, le mâle vit seul dans un enclos sé-
paré. Dans l’ensemble, la détention de ces petits
félins pourrait certainement être encore
améliorée.
Aras et amazones
Ces oiseaux ont été installés, chaque espèce
dans une nouvelle volière qui avec ses 4,50 m
de haut a des dimensions généreuses!
last update 2016
Factsheet Parc d’accueil Pierre Challandes, Bellevue (GE)
Affiliation –
Contribution à la protec- –
tion des espèces
Education du public Signalisation standard
Activités de recherche –
Offre de loisirs Détente dans un cadre de verdure, contact avec les animaux
Concept Station d’accueil
= Collection d’animaux accessible au public sans attestation de protection des espèces ni en-
gagement pédagogique
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