Petit journal de l'exposition - 5 mars - 6 juin 2011
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Musée départemental Stéphane Mallarmé Vulaines-sur-Seine Petit journal de l’exposition 5 mars - 6 juin 2011
Depuis les fantômes de son enfance - sa mère et sa sœur - jusqu’aux grandes amours de sa vie - sa discrète épouse Marie et la belle Méry Laurent (qui fut le modèle et la maîtresse d’Edouard Manet) - Stéphane Mallarmé a toujours vécu, rêvé et écrit à l’ombre de la Femme. Il en a fréquenté beaucoup : muses, et les éventails ornés de vers qu’il collaboratrices (Berthe Morisot), amies se plaisait à offrir aux dames de sa (Misia Natanson, égérie des Nabis) famille ou à ses amies. La présence et complices (sa fille Geneviève, féminine affirme également sa force sa pupille Julie Manet, les « petites dans l’univers poétique du poète, Gobillard », Paule et Jeannie, future entre la fatale « Hérodiade au clair épouse de Paul Valéry). La femme regard de diamant », la « Sainte pâle » hante le quotidien du poète, comme et « Musicienne de silence » (Sainte en témoignent l’éphémère revue de Cécile) ou la troublante silhouette mode qu’il a créée, La Dernière Mode, entraperçue du Nénuphar Blanc… L’exposition présente ces figures féminines et les met en correspondance avec les écrits du poète par l’accrochage de peintures, pastel, dessins, photographies, gravures et objets, œuvres d’Edouard Manet, Berthe Morisot, Pierre Bonnard, Auguste Rodin ou encore Jacques-Emile Blanche…. Images et textes se mêlent intimement pour tenter de restituer toute la richesse de l’univers féminin de Mallarmé. Exposition proposée en partenariat avec la Bibliothèque littéraire Jacques Doucet de Paris et avec le soutien du ministère de la Culture et de la Communication - DRAC Île-de-France. Musée départemental Stéphane Mallarmé Dans l’intimité du poète De 1874 à sa mort en 1898, Stéphane Mallarmé aimait beaucoup séjourner dans cette ancienne auberge, face à la Seine et à la forêt de Fontainebleau. Aujourd’hui, le musée restitue le charme de cette villégiature et permet de retrouver l’esprit du lieu à travers les meubles, les objets familiers et la bibliothèque du poète, et des œuvres de ses amis artistes : Whistler, Manet, Gauguin... Dans les salles du rez-de-chaussée, les expositions temporaires complètent l’évocation de l’univers de cet écrivain exceptionnel. Poussez la grille pour pénétrer dans l’intimité d’une maison d’écrivain et retrouvez toute l’atmosphère du 19e siècle… Prenez également le temps de vous attarder dans le beau jardin où Mallarmé aimait “faire la toilette des fleurs avant la sienne”… 2 Petit journal
Marie Mallarmé (1835-1910) née Christina Maria Gehrard Epouse du poète Mallarmé tombe amoureux de Marie son enfant » de « Brise Marine ». En en 1862 à Sens, par erreur pourrait- 1871, elle met au monde leur second on dire. Il la croit anglaise – il est enfant, Anatole, qui meurt à huit ans. alors un fervent admirateur d’Edgar Elle ne se remettra jamais de ce deuil. Poe – alors qu’elle est allemande... Certainement persuadée que son Mallarmé, qui n’est pas encore majeur, mari la trompe avec Méry Laurent, l’ « enlève » à Londres. S’ensuivent de Marie se referme sur elle-même. De nombreuses tribulations sentimentales santé fragile, elle est veillée par sa avec fuites, réconciliations, larmes, fille, désormais unique, Geneviève, qui mariage. En 1864, à Tournon, la « petite peu à peu remplace « petite mère » dans Marie » donne naissance à Geneviève les lettres échangées avec Mallarmé et devient « la jeune mère allaitant entre Paris et Valvins. “ Ce qui m’attire vers elle, c’est quelque chose de magnétique et qui n’a pas de cause apparente. Elle a un regard à elle qui m’est une fois entré dans l’âme, et qu’on ne pourrait en retirer sans me ” faire une blessure mortelle. Lettre de Stéphane Mallarmé à H. Cazalis, automne 1862 C. Courageux, Marie Gerhard, 1862, photographie, inv. 985.186.1 bis, musée départemental Stéphane Mallarmé, Vulaines-sur-Seine ©Yvan Bourhis Petit journal 3
Geneviève Mallarmé (1864-1919) dite « Vève » Fille du poète « Je n’ai pas fait de vers, tous ces temps-ci, mais j’ai eu une petite fille bien rythmée, dont les yeux ont un bleu que je ne saurais pas mettre à mes rimes. » Lettre de S. Mallarmé à J. Roumanille, décembre 1864 C’est sous le signe de la poésie que théâtre à Valvins. Ils s’écrivent dès naît la fille du poète, Geneviève, que l’un quitte l’autre. Geneviève exactement au moment où Mallarmé tient aussi les cordons de la bourse « enfante » Hérodiade, sa sœur et rivale du ménage Mallarmé, et apporte sa littéraire. Le poète, quoique parfois contribution financière grâce à sa agacé par les aléas de la paternité collaboration dans La Mode Pratique. (« avec ses cris, ce méchant baby a fait La « rêveuse » fait tourner bien des s’enfuir Hérodiade aux cheveux froids têtes (Paul Margueritte, Francis comme l’or » ), se révèle un tendre Poictevin, Edouard Dujardin…) mais père. Au fil des années, Geneviève ne se marie que plusieurs années devient sa complice. Avec elle, le après le décès de Mallarmé avec le poète parle littérature. Ils partagent docteur Edmond Bonniot. également le goût du jardinage et du “ Ô rêveuse, pour que je plonge Au pur délice sans chemin, Sache, par un subtil mensonge, ” Garder mon aile dans ta main. (…) « Autre Eventail de Mademoiselle Mallarmé » James McNeill Whistler (1834-1903), Rose et gris, portrait de Geneviève Mallarmé, 1897, huile sur bois, 20,6 x 12,2 cm, collection particulière ©Yvan Bourhis 4 Petit journal
Berthe Morisot (1841-1895) Peintre et amie Arrière petite-nièce de Fragonard, Berthe Morisot expose aux côtés des Impressionnistes, dont la réputation est alors sulfureuse. Amie et modèle d’Edouard Manet, elle Mallarmé leur a trouvé un hôtel de pose pour lui dans plusieurs tableaux l’autre côté de la Seine, en face de célèbres comme Le Balcon. Elle sa maison. De leur chambre, la mère épouse le frère du peintre, Eugène, et la fille peignent le poète sur son dont elle a une fille prénommée Julie. bateau. Mallarmé intervient en 1894 C’est dans l’atelier de Manet que pour que l’un des tableaux de son Mallarmé rencontre Berthe. Le poète amie, Jeune femme en toilette de bal, et la peintre nouent une solide amitié. soit acquis par l’Etat. Berthe décède Mallarmé fait appel à elle en 1887, en d’une pneumonie un an plus tard. même temps qu’à Degas, Renoir et Mallarmé écrit la préface du catalogue Monet, pour illustrer un recueil de de l'exposition posthume qui lui est poésie, Le tiroir de laque. Berthe et consacrée chez Durand-Ruel et, fidèle Julie viennent en août 1893 faire un à sa parole, prend soin de Julie dont il heureux séjour de dix jours à Valvins. est le tuteur. “ Rappeler, indépendamment des sortilèges, la magicienne… Stéphane Mallarmé, Divagations, « Quelques médaillons et portraits ” en pied », « Berthe Morisot » Edma Morisot (1839-1921), Portrait de Berthe Morisot peignant, vers 1865, huile sur toile, 100 x 71 cm, collection particulière © Tous droits réservés Petit journal 5
Augusta Holmès (1847-1903) Artiste et amie La jeune femme d’origine irlandaise est célèbre dans les milieux parnassiens par sa beauté et ses talents de musicienne et de chanteuse. Elle passe pour être la fille naturelle venant parfois passer la soirée chez d’Alfred de Vigny, son parrain, et elle, l’invitant à Valvins, défendant est demandée plusieurs fois en ses œuvres musicales, et elle lui mariage par Camille Saint-Saëns. demandant de prendre son fils en Compagne de Catulle Mendès pension à Valvins. Pianiste hors-pair (marié à Judith Gautier), elle en et fervente wagnérienne, Augusta, aura cinq enfants, qu’elle cachera. proche de César Franck, courtisée par Lorsqu’Henri Regnault expose sa Liszt, fiancée par la rumeur à Wagner, Thétis apportant à Achille les armes est l’auteur d’un opéra, La Montagne forgées par Vulcain, le tout Paris Noire, et de plusieurs compositions monde reconnaît Augusta sous les étonnantes injustement tombées traits de la déesse blonde. Mallarmé dans l’oubli. “ et Augusta se lient d’amitié, le poète Tu n’as pas reçu d’Augusta une lettre éblouissante d’enthousiasme ? Je lui ai lu ton Hérodiade. Tes vers l’ont rendue ivre tout un soir. Elle s’est reconnue dans cette magnifique image ; elle s’est vue en cette glace au trou profond, l’Hérodiade lui est apparue comme son ” ombre lointaine (…). Lettre de Cazalis, réponse à la lettre de Stéphane Mallarmé du 3 avril 1870 Henri Regnault (1843-1871), Thétis apporte à Achille les armes forgées par Vulcain, prix de Rome de 1866, huile sur toile, 113 x 146 cm, inv. PRP 117, École nationale supérieure des Beaux-Arts, Paris. © École nationale supé- rieure des Beaux-Arts de Paris Ici, Augusta est représentée sous les traits de Thétis. 6 Petit journal
Misia Natanson (1872-1950) née Godebska Pianiste et amie C’est la muse des Nabis, qu’elle subjugue. Fille du sculpteur Cyprien Godebski – qui habita la villa voisine de l’actuel musée Mallarmé – Misia eut une vie tumultueuse, qu’elle met en scène dans ses Mémoires. Née à Saint-Pétersbourg, Misia a en promenade, et venir à la Grangette passé son enfance en Belgique chez l’écouter jouer du piano. Il lui écrit sa grand-mère. Fille du violoniste A.F. des « vers de circonstances ». Misia Servais et élève de Fauré, elle devient se remarie ensuite avec le richissime une remarquable pianiste. Elle homme d’affaires Alfred Edwards, épouse en premières noces Thadée puis avec le peintre José-Maria Sert. Natanson, directeur de la Revue Figure-clef des milieux artistiques et Blanche, et c’est dans ce cadre qu’elle littéraires des premières décennies du fréquente Mallarmé et les jeunes XXe siècle, Misia fut la meilleure amie artistes nabis. En 1896, le couple de Coco Chanel, et proche de Proust, s’installe à « La Grangette », à deux pas Cocteau, Picasso, Satie, Diaghilev, de la maison de Mallarmé, entraînant Ravel, Stravinsky et Poulenc. Misia dans son sillage Vuillard, Toulouse- est enterrée comme Mallarmé au Lautrec et bien d’autres. Mallarmé cimetière de Samoreau, non loin de aime beaucoup accompagner Misia l’actuel musée. “ Nous avons eu hier la très gentille visite amicale de Missia (…). Elle (…) nous a confirmés dans l’idée que nous avions déjà, c’est-à-dire que tu étais né pour être vieux garçon et que ce ” nouvel état t’allait fort bien. Lettre de Geneviève à son père, 14 novembre 1896 Pierre Bonnard (1867-1947), La Promenade (Misia Natanson), 1900, huile sur carton, 38 x 31 cm, collection particulière © Adagp Paris 2011 Petit journal 7
Méry Laurent (1849-1900) Muse et amie Méry Laurent, modèle de Manet et de Nadar, inspiratrice de Mallarmé, Zola et Proust, a profondément marqué la vie artistique de la fin du XIXe siècle. D’origine modeste – sa mère est une place déterminante dans la vie et blanchisseuse à Nancy- Anne-Rose l’œuvre du poète. Mallarmé trouve en Louviot, née de père inconnu, est Méry à la fois une confidente drôle, mariée dès l’âge de 15 ans à un cultivée et généreuse, mais aussi épicier, J.C. Laurent. Elle se sépare une source d’inspiration poétique rapidement de lui pour tenter sa profonde, à la fois femme terrestre chance à Paris comme figurante puissamment érotique et créature dans des comédies légères et des littéraire idéale. rôles dévêtus. Remarquée grâce son physique plantureux, celle qui « parlait mieux avec ses seins qu’avec ses lèvres » devient la maîtresse du Docteur Evans, ancien dentiste de Napoléon III, qui l’entretient somptueusement et l’initie à l’art. Elle se fait alors appeler « Méry » en hommage à l’accent américain de son protecteur. C’est dans l’atelier de Manet, qu’elle fréquente assidûment, comme modèle et bien plus, qu’elle rencontre S. Mallarmé au milieu des années 1870. Ils deviennent bientôt amis intimes, et Méry s’avère être une muse pour Mallarmé : il lui dédie plusieurs poèmes, écrit à son attention d’innombrables quatrains-adresses ou des vers sur éventail, remanie pour elle Les Contes indiens… Pendant les Jacques-Émile Blanche (1861-1942), quinze dernières années de la vie de Portrait de Méry Laurent, 1893, huile sur toile, 81,5 x 59 cm, collection particulière. D.R. Mallarmé, Méry, dite « Paon », occupe “ © Adagp Paris 2011 Ô si chère de loin et proche et blanche, si ” Délicieusement toi, Méry, … Sonnet de Stéphane Mallarmé 8 Petit journal
Marie-Louise (Loïe) Fuller (1862-1928) Danseuse et chorégraphe Loïe Fuller est restée célèbre pour avoir révolutionné l’art de la danse peu avant 1900 : avec ses célèbres voiles en mouvement, elle a parfaitement incarné l’Art Nouveau. D’abord comédienne, cette américaine que l’architecte Henri Sauvage lui s’essaie à la danse tardivement. construit à l’Exposition universelle Jouant des mouvements de voiles et de 1900 assoit sa célébrité. Elle des éclairages colorés, elle connaît contribue à lancer Isadora Duncan ses premiers succès avec la Danse qu’elle compte un temps dans sa serpentine. Elle est engagée aux troupe. En 1908, elle crée une école Folies-Bergère en 1892. Un an plus de danse qui prend le nom de Ballets tard, elle dépose un brevet pour ses fantastiques de Loïe Fuller. Après la dispositifs scéniques. Après s’être guerre, elle se lance dans le cinéma. produite en Angleterre et aux Etats- C’est sa compagne qui, en 1934, soit Unis, elle revient à Paris en 1897 et six ans après sa mort, tourne le film présente aux Folies-Bergère La Danse La Féérie fantastique des ballets de du Feu et La Danse du Lys. Le pavillon Loïe Fuller. “ Relativement à la Loïe Fuller en tant qu’elle se propage, alentour, de tissus ramenés à sa personne, par l’action ” d’une danse (…). Stéphane Mallarmé, Divagations, « Autre étude de danse » Jean-Léon Gérôme, (1824-1904), Loïe Fuller, 1893, huile sur toile, 45,5 x 38,5 cm, inv. 945-2-22, musée Georges Garret, Vesoul © Studio Bernardot Petit journal 9
Jeanne Jacquemin (1863-1938) née Marie-Jeanne Boyer Peintre et amie Figure fascinante de la fin du XIXe siècle, Jeanne Jacquemin est une autodidacte qui, lors de sa première exposition en 1892, enflamme la critique. Par ses œuvres mais également par Georges, …). Elle a, en 1898, un projet son physique à la fois androgyne et d’exposition comptant « une tête de sensuel – c’est une rousse « aux yeux saint Jean sur un plat avec, pour préraphaéliques » - elle incarne auréole, neuf Salomé conçues d’après parfaitement le Symbolisme. Elle celles des historiens et des poètes, la gravite autour de la société de Salomé de Gustave Flaubert auprès la Rose+Croix, est admirée par de celle de Huysmans, puis celle de Huysmans, Verlaine, et suscite Stéphane Mallarmé et celle de Jules l’intérêt des Goncourt. Mallarmé et Laforgue, et celle d’Oscar Wilde elle nouent une relation d’amitié aussi, … ». La « peintresse aux yeux et d’admiration réciproque. Jeanne verts » meurt en 1938, clôturant Jacquemin produit des œuvres dans le silence et l’indifférence une étranges qui sont souvent des existence pourtant exceptionnelle. autoportraits douloureux (en Saint- “ Paon, va donc voir chez Bing de très beaux et curieux tableaux récemment apportés par Madame Jeanne Jacquemin ; qu’a décrits Lorrain dans le Journal, cet automne. Vraiment c’est de l’art le plus rare. Ton SM Lettre de Stéphane Mallarmé à Méry Laurent, printemps 1898 ” Jeanne Jacquemin (1863-1938), Coupe de suavité, 1894, lithographie, 30 x 26 cm, collection Jean-David Jumeau-Lafond © Jean-David Jumeau-Lafond 10 Petit journal
Hérodiade Muse et personnage Si Hérodiade est, selon le récit biblique, femme d’Hérode et mère de Salomé, Mallarmé la confond volontairement avec sa fille, celle qui dansa en échange de la tête du Baptiste. La figure de Salomé imprègne la princesse juive hantera Mallarmé littérature, la peinture et la musique pratiquement toute sa vie, depuis de la fin du XIXe siècle : Banville (un 1864 – il la met au monde en même sonnet des Poésies), Flaubert (un temps que naît sa fille Geneviève – des Trois Contes, 1877), Oscar Wilde jusqu’à la veille de sa mort. Ce projet (Salomé, 1890), Gustave Moreau, qui évolue au fil des années : l’œuvre lui consacre des dizaines d’œuvres, d’abord conçue comme tragédie pour Massenet (Hérodiade, 1881), Richard le théâtre se transforme en poésie. Il Strauss (Salomé, 1905), tous sont est question d’une édition illustrée fascinés par le personnage, qui par Vuillard. L’année de sa mort, allie beauté et cruauté. D’autres, le poète donne un nouveau titre à plus rares, lui préfèrent le motif de son projet : Les Noces d’Hérodiade. la tête décapitée du prophète, telle Mystère. L’œuvre restera inachevée. l’étonnante Jeanne Jacquemin. La “ … et je crois que si mon héroïne s’était appelée Salomé, j’eusse inventé ce mot sombre, et rouge comme une grenade ouverte, Hérodiade. ” Lettre de Stéphane Mallarmé à Cazalis, 30 octobre 1864 Gustave Moreau (1826-1898), Salomé, 1871, plume et encre brune sur traits à la mine de plomb sur calque, 18 x 11,5 cm, collection Lucile Audouy. © Thomas Hennocque Petit journal 11
Conseil général de Seine-et-Marne Réalisation et impression : Imprimerie du département de Seine-et-Marne. En couverture : De gauche à droite, de haut en bas : Edouard Vuillard, Misia à la croix des gardes © Jean-Louis Losi ; Jacques-Émile Blanche, Méry Laurent, D.R. © ADAGP Paris 2011 ; Edma Morisot, Musée départemental Stéphane Mallarmé Portrait de Berthe Morisot peignant © D.R. ; Paul Verlaine, Stéphane Mallarmé © Yvan Bourhis-DAPMD / CG77 ; Berthe Morisot, Julie rêveuse © Jean-Louis Losi ; Camille Delagrange, Maria Mallarmé © Yvan Bourhis-DAPMD/CG77 ; Portrait photographique de Geneviève 4, promenade Stéphane Mallarmé Rédaction : Hélène Oblin, musée départemental Stéphane Mallarmé, CG77. Conception : Musée départemental Stéphane Mallarmé, Conseil génral de Seine-et-Marne - Coordination : Nathalie Fourcade, sous-direction des musées, Conseil général de Seine-et-Marne 77870 Vulaines-sur-Seine Tél.: 01 64 23 73 27 Fax : 01 64 23 78 30 mallarme@cg77.fr Ouvert tous les jours sauf le mardi, de 10 h à 12 h 30 et de 14 h à 17 h 30, et jusqu’à 18 h en juillet et août. Fermé le 1er mai et du 24 décembre au 1er janvier TARIFS : Droits d’entrée : • Visiteurs individuels : - Plein tarif : 3 € - Tarif réduit : 2 € (de 19 à 25 ans inclus, plus de 60 ans, bénéficiaires de l’allocation d’adulte handicapé et leur accompagnateur, bénéficiaires du chèque-vacances) - Gratuité : moins de 19 ans, demandeurs d’emploi, bénéficiaires du RSA, de l’allocation de parent isolé, de l’APA et de la CMU • Groupes à partir de 15 personnes : - Gratuit : scolaires et étudiants, centres de loisirs, secteur social et du handicap - Tourisme et comités d’entreprise : 2,40 € / personne - Autres groupes : 2,70 € / personne OFFRE DE VISITE : visites guidées et ateliers pour les groupes (sur réservation) - tarifs en sus du droit d’entrée. Se renseigner auprès du musée. OUTILS D’AIDE À LA VISITE : Visioguide en LSF audioguide Audioguide avec audiodescription Accueil, audioguide Livrets d’accompagnement en Braille et documents thermoformés et point audiovisuel Livret de visite en gros caractère (collections et expositions temporaires) ! Musée non accessible aux personnes en fauteuil roulant ACCÈS • Par la route (5 km de Fontainebleau, 16 km de Melun, 65 km de Paris) : > Depuis Paris : autoroute A6, sortie n°12 St-Fargeau-Ponthierry ; N7 par Pringy, N6 direction Fontainebleau- Avon / Bois-le-Roi ; D138, direction Champagne-sur-Seine jusqu’au pont de Valvins. > Depuis l’A104 : autoroute A5b jusqu’à Melun puis N6, direction Fontainebleau-Avon, jusqu’à l’intersection Mallarmé © Musée Mallarmé. Ne pas jeter sur la voie publique. de la D138, direction Champagne sur Seine jusqu’au pont de Valvins. Parking à côté du musée. • En train au départ de Paris-Gare de Lyon : > Direction Montereau ou Montargis arrêt Fontainebleau-Avon. Puis prendre un bus ligne 12B, arrêt Laffemas. Le musée est ensuite à 5 minutes à pied, de l’autre côté du pont. Plus de renseignements sur www.seine-et-marne.fr rubriques musées-départementaux et sortir
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