Points de repère pour l'action - NEUROÉDUCATION : MYTHE OU RÉALITÉ ? - Salon ...

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NEUROÉDUCATION : MYTHE OU RÉALITÉ ?

 Points de repère pour l’action

        IGEN
        TITRE DE LA PRÉSENTATION   JJ/MM/AAAA
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NEUROÉDUCATION : MYTHE OU RÉALITÉ ?

        1 - D’abord quelques définitions :
Neuroéducation (ou neuropédagogie) : discipline qui relie les neurosciences et les sciences de l'éducation dont la
neuropsychologie constitue le principal référentiel.

Sciences de l’éducation : ensemble des disciplines (sociologie, histoire, démographie, économie… ) qui étudie les
conditions d'existence, de fonctionnement, et d'évolution des situations et des faits d'éducation.

Neurosciences : discipline scientifique transdisciplinaire (biologie, mathématique, informatique et psychologie) portant sur
l’étude de l’organisation et du fonctionnement du système nerveux.

Neuropsychologie : branche des neurosciences portant sur l’étude des relations entre phénomènes psychologiques
(cognitifs, sociaux, émotionnels…) et physiologie du cerveau (structure, organisation, plasticité).

Plasticité cérébrale : capacité du cerveau à remodeler ses connexions en fonction de l'environnement, des apprentissages
et plus largement des expériences vécues par un sujet.

Heuristique : en éducation, modalité de réponse intuitive à une situation problème ;

Algorithme : en éducation, suite finie et non ambiguë d’opérations mentales hypothético déductives permettant de
concevoir une solution à un problème donné.

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2.1 – Quelques brefs rappels : Les 3 cerveaux de Mc Lean

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2.2 – « Carte du tendre »                   de l’encéphale

                                Le coup du lapin
                                    L’addition

              Repères pour l’action

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2.3 – « Mind Map » (carte mentale) de la « plasticité cérébrale »

                               Le coup du lapin
                                   L’addition

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    3 – Modes et légendes au pays des neurosciences
Objets d’étude des neurosciences appliquées à l’éducation :
-    Mobilisation de l’attention,
-    Prise d’information,
-    Traitement et compréhension de l’information
-    Encodage
-    Stockage en mémoire(s)
-    Rappel et reconnaissance.

Neurosciences, une discipline scientifique contre intuitive : Pourquoi ?
-     Elles contredisent souvent des empirismes,
-     Elles remettent en cause les représentations erronées,
-     Elles démontent certaines croyances, certains stéréotypes…
Et tout ce qui fausse le jugement des pédagogues, parfois jusqu’à entraver l’efficacité de leur action.

Nombre de fausses intuitions sur le fonctionnement cérébral constituent des « neuromythes ».

Neuromythe : Croyance non scientifiquement éprouvée relative au fonctionnement du système nerveux.
A suivre : quelques exemples de neuromythes révélés par la recherche en neurosciences et les
techniques d’imagerie cérébrale

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         3 - Modes et légendes au pays des neurosciences : les neuromythes
3.1 - « tout se joue avant : 3, 5, 7, 9 ans… (rayer les mentions inutiles ) »
L’idée :
1 – Résultant des théories issues de la psychologie du développement, il existerait des stades ou des « passages obligés »
voire des « fenêtres de tir » favorables aux apprentissages ; une fois ces fenêtres fermées, il serait trop tard (exemple le
plus fréquemment invoqué, la lecture) ;

2 – Derrière cela une analogie, celle du développement staturopondéral ou de la calcification osseuse, représentations
inconscientes y compris lorsque l’on adhère à l’idée de la plasticité cérébrale ;

3 – De ce fait, la conviction qu’une « sur-stimulation » du tout jeune enfant, par l’entremise d’une variété de de moyens,
va lui permettre de se développer de manière optimale.

En partie vrai, en partie faux
Faux : les apprentissages se poursuivent en continu toute la vie. Le cerveau s’ajuste aux expériences même si sa « plasticité » n’est pas infinie.
Si à la naissance, chaque cerveau dispose de caractéristiques à la fois spécifiques à l’espèce humaine quoique uniques sur le plan génétique,
rien ne démontre qu’il impose un rythme de maturation immuable.
Vrai : il est toutefois important de multiplier les opportunités permettant à un enfant de se concentrer sur les apprentissages plutôt que sur
des tâches productives. Plus que le « par cœur » ou la répétition, les situations proactives et d’interaction sociale sont déterminantes.
Ce dont on est sûr : rien de plus dévastateur que l’inhibition de l’action !

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      3 - Modes et légendes au pays des neurosciences : les neuromythes
3.2 - « on n’utilise que 10% de notre cerveau, Einstein 20% ! » : deux illustrations
L’idée :
1 - Einstein prétendait qu’enfant il était moins intelligent que la moyenne, mais qu’il tenait sa réputation
au fait qu’il avait rattrapé son retard en essayant de répondre aux questions que se posent les enfants
avec ses connaissances d’adulte. Il avait demandé que son corps soit incinéré pour ne pas devenir un
objet de culte. Mais le médecin qui avait pratiqué son autopsie avait décidé de prélever l’encéphale du
chercheur le plus emblématique du 20e siècle. Il publiera 30 plus tard une étude affirmant qu’à un endroit
particulier du fameux cerveau, la proportion entre les neurones et les cellules gliales qui les environnent,
les protègent et les alimentent lui avait semblé bien différente de celle que l’on retrouve dans un cerveau
« normal ». Sauf qu’il n’a jamais a été certain qu’il s’agissait réellement du cerveau d’Einstein !

2 – « LUCY » de Luc Besson (2014). Partant du postulat que l'être humain n'utilise que 10 % des capacités
de son cerveau, le film décrit ce qui arrive à une jeune étudiante qui a absorbé une drogue expérimentale
décuplant ses capacités cérébrales.

Faux : Chacun mobilise 100% de ses 100 milliards de neurones

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           3 - Modes et légendes au pays des neurosciences : les neuromythes

3.3 - « aires cérébrales spécialisées jusqu’à devenir exclusivement dédiées »
L’idée :

-   Certaines compétences très spécifiques sont localisées dans des régions précises de l’un ou de l’autre des deux
    hémisphères du cerveau (mythe de l’« hémisphéricité »)

-   Elles conditionnent les styles de personnalité, et notamment celles qui caractérisent l’un ou l’autre sexe : les femmes,
    plus intuitives, etc., seraient alors « cerveau droit », les hommes « cerveau gauche » (mythe des « personnalités
    hémisphériques »).

-   Les deux hémisphères sont indépendants l’un de l’autre, l’un pouvant dominer l’autre, et déséquilibrer l’ensemble
    (mythe de la « dominance hémisphérique »).

                                                                       (réf : Elena Pasquinelli, classification pour la Fondation La main à la pâte)

Faux : Chaque tâche, pour son automatisation, mobilise plusieurs régions du cerveau de façon coordonnée.

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       3 - Modes et légendes au pays des neurosciences : les neuromythes
3.4 - « il faut entraîner le cerveau des enfants pour qu’il soit plus performant »
L’idée :
Recourir à des méthodes pédagogiques fondées sur une « gymnastique du cerveau », approches censées
permettre l’amélioration des aptitudes intellectuelles des enfants.
Exemple 1 : programme d’enrichissement instrumental (le PEI de Feuerstein) censé provoquer un
« changement structural » et ainsi créer chez celui qui en bénéficie une sensibilité lui permettant
« d'utiliser chaque expérience de sa vie pour se modifier de façon continue ».
Exemple 2 : Mise au point aux Etats-Unis par le chercheur Paul Dennison, la méthode dite "Brain Gym"
propose d'utiliser le corps pour mieux apprendre : ce courant éducatif propose 26 mouvements simples
censés évacuer les tensions pour mieux se concentrer ou favoriser la compréhension et la mémorisation.

Derrière tout cela un « super mythe » qui, lui, n’a encore que peu d’étayage sur le plan scientifique :
l’idée de transversalité des compétences et donc de transférabilité cognitive.

Faux : aucune preuve à ce stade que la « musculation » directe ou indirecte du « cerveau », notion
purement métaphorique et opportuniste, ait une répercussion sur les facultés d’apprentissage.

                           IGEN                                                   jean-pierre.bellier@education.gouv.fr
                           TITRE DE LA PRÉSENTATION                                    JJ/MM/AAAA
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      3 - Modes et légendes au pays des neurosciences : les neuromythes

3.5 - « on est soit auditif, visuel ou kinesthésique »
L’idée :
Il existe des styles d’apprentissage propres à chaque individu, notion promue en France par Antoine de
la Garanderie, ancien enseignant (disparu en 2010), auteur d’une théorie sur les « Profils
pédagogiques ». D’après lui, chacun a une façon personnelle d’appréhender, mémoriser et stocker
l’information à partir de l’une ou l’autre de ses « aptitudes sensorielles ». Chaque individu a ainsi « sa
méthode », et ses apprentissages seront plus profonds et plus durables s’ils résultent principalement
d’une approche pédagogique parfaitement corrélée à son style d’apprentissage supposé.

Faux : La recherche montre que le fait d’enseigner en fonction d’un prétendu style ne favorise jamais
un meilleur apprentissage et ceci nonobstant le fait qu’un individu puisse avoir des aptitudes
sensorielles spécifiques. Toutefois, cela ne veut pas dire qu’il ne faut pas veiller à diversifier les modes
de stimulation cognitive pour l’enseignement. La question qui se pose est de savoir si le temps et
l’énergie consacrés à enseigner selon la théorie des styles d’apprentissage seraient mieux investis dans
des méthodes qui ont fait leurs preuves…

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4 1 – Fonction du cortex préfrontal : heuristique vs algorithme

Pour mieux comprendre : « l’arrêt » ou le syndrome du lapin dans les phares d’une voiture

La recherche en neurosciences montre qu’il existe au moins trois systèmes ou
canaux cognitifs dans le cerveau
- rapide et intuitif : celui des heuristiques
- logique et réfléchi : celui des algorithmes
- arbitre et inhibiteur : Il n’a pas encore de nom mais c’est lui qui a pour fonction de
neutraliser les automatismes et activer le registre des algorithmes
Exemples :
la série de n jetons – subitizing vs comptage-dénombrement
le célèbre problème d’arithmétique (réf : Olivier Houdé)

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 4.2 – corrélations illusoires
Il s’agit de biais cognitifs consistant à percevoir une corrélation entre deux
évènements, corrélation qui n'existe pas ou est bien plus faibles en réalité.
Exemple : paires de mots constitués à partir de deux listes : 12 paires de mots sont
présentées un même nombre de fois mais dans un ordre aléatoire.

On demande au sujet d’estimer la fréquence de présentation de chaque paire. Le sujet
fait toujours état d’une fréquence plus importante pour une paire de mot particulière.
On pourrait en conclure qu’il existe un lien sémantique dans ses représentations

Mais : les mots longs sont distinctifs et de fait, les stimuli distinctifs attirent l’attention,
l’information est mieux encodée et mémorisée

Il y a donc rappel de cette information, d’où la surestimation de l’association des
éléments conjointement distinctifs

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4.3 – effet de centralité des informations atypiques
Si l’on présente une personne comme :
« honnête, consciencieuse, travailleuse, froide, intelligente,
opiniâtre, motivée »,
cela conduira à une perception radicalement différente que la description suivante :

« honnête, consciencieuse, travailleuse, chaleureuse, intelligente,
opiniâtre, motivée».
Pourquoi ?
Parce que l’information atypique exerce un effet supérieur à son
niveau de représentativité dans la liste (1/7).

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5 – Ce que nous enseignent les neurosciences sur les conditions optimales d’apprentissage
La recherche permet d’ores et déjà d’identifier 4 principes directeurs donnant la mesure
des effets positifs de la plasticité cérébrale :
Agir sur l’attention des apprenants
Il s’agit de créer les conditions favorables à la mise en alerte de l’ensemble de l’appareil sensoriel, émotionnel
et cognitif permettant de mobiliser l’activité cérébrale pour capter, prendre et sélectionner l’information
Susciter l’engagement actif des apprenants
Efficacité relative du cours magistral contre performance des pédagogies actives qui sollicitent l’engagement
de l’apprenant. A durée équivalente, l’apprentissage est optimal lorsque l’on alterne des périodes
d’enseignement explicite et des périodes lui permettant de s’autoévaluer et de s’autocorriger.
Pratiquer le retour systématique d’information
Importance d’un retour d’information immédiat sur l’action en cours, temps constitutif de l’apprentissage.
Plus le retour est proche dans le temps de l’erreur, plus l’action correctrice sera efficace et intégrée de
manière pérenne.
Permettre la consolidation des apprentissages
L’automatisation des connaissances est essentielle. L’automatisation est le fait de passer d’un traitement
conscient, avec effort, à un traitement automatisé, inconscient.

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6 – Leviers neuroscientifiques de l’action pédagogique et éducative
« Implication et appropriation sont les deux mamelles dont l’apprentissage est
alimenté et les vrais mines et trésors des neurosciences »
D’après Maximilien de Bethune, Duc de Sully

    Ces principes directeurs peuvent se décliner en 5 leviers mobilisables par le
    pédagogue :

    6.1 - Favoriser la participation active des apprenants
    6.2 - Encourager l'explicitation des notions et procédures
    6.3 - Optimiser et diversifier les modalités de mémorisation
    6.4 - Susciter l’appropriation des constituants des apprentissages
    6.5 - Inciter toutes les formes possibles de reformulation

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6 – Leviers neuroscientifiques de l’action pédagogique et éducative

  6.1 - Favoriser la participation active des apprenants

  Règle 1 : créer les conditions d’auto questionnement de l’apprenant

  Règle 2 : privilégier les situations permettant à chaque apprenant d’agir ou
  d’interagir dans, sur et avec son environnement

  Règle 3 : créer des activités variées de traitement pour l’assimilation des éléments
  nouveaux

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6 – Leviers neuroscientifiques de l’action pédagogique et éducative

  6.2 - Encourager l'explicitation des notions et procédures

  Règle 1 : Expliquer et illustrer le fonctionnement du cerveau aux apprenants

  Règle 2 : Vérifier que chaque terme utilisé dans le temps d’apprentissage est
  maîtrisé par l’apprenant

  Règle 3 : Diversifier les modalités de présentation des concepts ou notions : mixer
  plutôt qu’isoler les stimuli visuel, auditif et kinesthésique correspondant aux notions
  ou concepts à appréhender

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6 – Leviers neuroscientifiques de l’action pédagogique et éducative
  6.3 - Optimiser et diversifier les modalités de mémorisation

  Règle 1 : Prendre en compte le fonctionnement de la mémoire (CT, MT, LT) d’un apprenant

  Règle 2 : Mettre en œuvre des conditions optimales au moment de la mémorisation : attention
  maximum, absence de distracteurs, explicitation des informations à retenir, présentation claire...

  Règle 3 : Organiser le renforcement et la consolidation des notions à mémoriser par répétitions
  successives et progressivement espacées

  Règle 4 : Alterner des temps intensifs et des temps de pause de façon à permettre au processus
  d’assimilation de s’exercer librement

  Règle 5 : Permettre l’ancrage de notions nouvelles à de l’existant maîtrisé par l’apprenant via la
  création ou l’activation de proximités sémantiques, syntaxiques ou sémiologiques : la conception de
  cartes mentales individuelles est notamment à encourager.

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6 – Leviers neuroscientifiques de l’action pédagogique et éducative
  6.4 - Susciter l’appropriation des constituants des apprentissages

  Règle 1 : Encourager les exercices amenant un apprenant à activer « scripts et
  scénarios » en proximité avec les sujets, concepts ou notions abordés

  Règle 2 : Créer les conditions d’une confrontation permanente entre ses
  représentations et stéréotypes sur les sujets, concepts ou notions abordés

  Règle 3 : proposer un « référencement » et une généalogie des apprentissages
  nouveaux dès le début de l’étude d’un nouveau thème pour lui donner un sens et
  place dans une progression

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6 – Leviers neuroscientifiques de l’action pédagogique et éducative

  6.5 - Inciter toutes les formes possibles de reformulation

  Règle 1 : Pratiquer des exercices permettant de changer de point de vue

  Règle 2 : Permettre l’expression systématique par le raisonnement dialectique

  Règle 3 : Encourager les jeux de rôle avec comme prétexte la conception
  d’argumentaires alternatifs et contradictoires

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7 - Pour conclure…
7.1 – En résumé…

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7 - Pour conclure…
7.2 – A retenir :

Les neurosciences et son avatar, la neuroéducation :

-   Sont un facteur potentiel de progrès pour l’organisation de l’acte d’enseigner ;
-   Constituent une source de compréhension des mécanismes d’apprentissage ;
-   Encouragent le développement de nouvelles pratiques éducatives et pédagogiques ;
-   Permettent de mettre une terme scientifique aux croyances et neuromythes divers ;
-   Ouvrent de nouvelles perspectives de recherche sur le fonctionnement du système nerveux.

Mais elles suscitent de nombreuses controverses du fait que pour une part importante de
chercheurs en sciences de l’éducation, notamment, elles ne constituent pas actuellement une
ressource utile pour la pédagogie, sauf « à la rigueur » dans le cas précis des pathologies.

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   Merci de votre attention !
   A suivre…
   jean-pierre.bellier@education.gouv.fr

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