Présentation de l'Alberta - Direction générale du Trésor
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Présentation de l’Alberta Novembre 2017 © DG Trésor L’Alberta, province la plus dynamique du Canada au cours de la dernière décennie, était le moteur économique du pays grâce à l’importance de son secteur énergétique. Le PIB de la province s’élevant à 309,1 MdCAD représente 15,2% du PIB du Canada. La présence des entreprises françaises est centrée sur la production et les services pour les hydrocarbures. La chute des prix du pétrole a plongé la province dans la récession en 2015 et 2016 (-3,7% et -3,8% du PIB réel). Les impacts sur les investissements du secteur énergétique ainsi que sur les finances publiques sont importants. AMBASSADE DE FRANCE AU CANADA - SERVICE ECONOMIQUE REGIONAL
Pr ovin c e de l ’ Al b er t a – N o v e m b r e 2 0 1 7 © DG Trésor Présentation générale Le « Texas » canadien L’Alberta est la 4ème province la plus peuplée du Canada avec 4,2 millions d’habitants 11,7% de la population soit près de 12% de la population du Canada. Sa superficie, 661 848 km², est équivalente du Canada à celles de la France, du Benelux et de la Suisse réunies. Edmonton est la capitale provinciale avec 1,3 millions d’habitants et Calgary le centre économique rassemblant PIB nominal (2016): 309,1 MdCAD 1,4 millions d’habitants. En 10 ans (2006-2016), la population albertaine a cru de 24,3%, (15,2 % du PIB Canadien) soit la plus forte hausse enregistrée parmi les provinces et les États d’Amérique du Nord (+11,4% en moyenne au Canada). La province a enregistré en 2016 un solde positif de Croissance population migration internationale (+41000 personnes) et un solde négatif de migration en Alberta (2016) : +1,8% interprovincial (-10 100 personnes), alors qu’elle connaissait depuis 10 ans le taux le plus élevée de migration interprovinciale nette. Croissance population au Canada (2016) : En Alberta, le PIB s’est contracté de 3,8% en 2016, après avoir connu une baisse +1,2% semblable en 2015 (-3,7%). Les industries productrices de biens ont reculé de 8,6%, tandis que les industries de services ont connu une baisse de 0,7%. En 2016, la faiblesse PIB/hab. : 73 500 CAD des prix du pétrole a entraîné un recul de 32% des travaux d’infrastructure liés au pétrole et au gaz. Ces deux industries ont fortement contribué à la diminution du PIB. Le PIB de l’Alberta en 2016 s’est élevé à 309,1 MdCAD et se décompose de la manière suivante : L’économie albertaine repose sur d’importantes ressources énergétiques, forestières, agricoles et touristiques. Avec une réserve estimée à 170 milliards de barils (soit 13% des réserves mondiales prouvées), l’Alberta constitue la 3ème réserve mondiale de pétrole, derrière l’Arabie Saoudite et le Venezuela. Le secteur énergétique reste prépondérant dans le PIB malgré une diminution de sa part relative (16,4% du PIB réel en 2016 contre 30% en 2014). D’une part, cette diminution provient des feux de forêt de Fort McMurray qui ont contraint la province à diminuer sa production de pétrole et de sables bitumeux. Le Conference Board estime que l’incendie a fait réduire la production de pétrole de 1,2 million de barils par jour pendant deux semaines, ce qui a engendré des pertes approximatives de 985 MCAD du PIB réel de l’Alberta. L'Association canadienne des entreprises de forage pétrolier indique que 2016 est l'année où il s'est foré le moins de puits en 39 ans. D’autre part, la diminution de la part relative du secteur énergétique dans le PIB provient de la faiblesse du prix du pétrole. En janvier et en février 2016, le baril de pétrole est passé sous la barre des 30 USD, contre plus de 100 USD à l’été 2014. Calgary concentre la quasi-totalité des sièges sociaux des sociétés canadiennes et étrangères du secteur des hydrocarbures alors qu’Edmonton se positionne en base arrière industrielle des chantiers de Fort McMurray pour l’extraction du pétrole issu des sables bitumineux. L'extraction de pétrole et de gaz par des méthodes non classiques a affiché AMBASSADE DE FRANCE AU CANADA - SERVICE ÉCONOMIQUE REGIONAL - 2 -
Pr ovin c e de l ’ Al b er t a – N o v e m b r e 2 0 1 7 © DG Trésor une croissance de 1,0% (la hausse la plus faible depuis 2008), alors que l'extraction de pétrole par des méthodes conventionnelles a affiché une hausse de 0,2%. La fabrication a diminué de 7,6%, alors que 15 des 19 principaux sous-secteurs industriels ont connu des reculs. La fabrication des machines et des produits métalliques a contribué le plus à la baisse. La seule hausse notable dans le secteur de la fabrication provient de la production de produits chimiques de base et agricoles (+7,8% en 2016). La construction résidentielle a affiché une baisse de 20%, alors que le nombre de mises en chantier d'habitations a affiché son plus bas niveau depuis 2009 et le second en importance depuis 1997. La construction non résidentielle a diminué de 5,9%. Le commerce de gros a diminué de 7,3%. Ce recul s’est concentré dans le secteur des machines, des matériaux et des fournitures de construction. Le commerce de détail a diminué de 2,9%, principalement sous l'effet d'un recul des concessionnaires de véhicules et de pièces automobiles (-7,6%). La production a également diminué dans les services professionnels, scientifiques et techniques et dans les bureaux d'agents et de courtiers immobiliers. La production a augmenté dans les services bancaires et les services d'investissement financier. Les industries du secteur public, telles que les administrations publiques provinciales et locales, municipales et régionales, les soins de santé et l'assistance sociale et les services d'enseignement, ont connu une croissance. Perspectives Après deux année de récession en 2015 et 2016, les prévisions économiques de 2017 économiques misent sur une expansion de l’économie La province de l’Alberta a été fortement touchée par la chute des prix du pétrole en 2015 et 2016. Le taux de chômage de la province croît nettement à 8,1% en 2016 Croissance PIB réel contre 6% en 2015, et passe au-dessus du niveau national de 6,9%. (2015) : -3,7% La province demeure la 2ème contributrice aux exportations canadiennes (derrière Croissance PIB réel l’Ontario). Cependant, en 2016, la valeur de ses exportations, s’élevant à 78,8 MdCAD, (2016) : -3,8% a diminué de 15% par rapport à 2015, notamment en raison de la chute de la valeur des Croissance PIB réel exportations de gaz et de pétrole. Enfin, les incendies de forêt de Fort McMurray en mai (2017e) : +2,6% 2016 ont mis en suspens de nombreux projets d’exploitation de sables bitumineux, ce Chômage (2016): 8,1% qui a provoqué une contraction des exportations de la province. (Canada : 6,9%) D’après la Banque Nationale du Canada (BNC), le PIB devrait croitre de 2,6% en 2017, Chômage (2017e): 8% et de 2,2% en 2018. La BNC espère une hausse de la production énergétique en 2017 et un appui du secteur de la construction à la croissance, en raison des destructions provoquées par les incendies de mai. La banque suppose que la production de bitume brut croîtra de 2,5 millions de barils par an en 2016-2017 à 2,9 millions en 2017-2018. La BNC présume que le taux de chômage se situera à 8,0% en 2017 puis à 7,1% en 2019. La BNC prévoit un taux de change CAD/USD s’établissant à 76 cents en 2017-2018, à un niveau identique à 2016-2017. Ce taux de change restant faible, devrait permettre à l’économie de la province d’être tirée par les exportations et par la croissance des États- Unis. En effet, l’Alberta est un point d’entrée vers l’Ouest des États-Unis. Politique publique Le budget provincial durablement impacté par la conjoncture Le déficit provincial pour l’exercice 2016-2017 est de 10,8 MdCAD, soit 3,5% du PIB. Les déficits prévus pour 2017-2018 devraient atteindre 10,3 MdCAD. Ces projections les moins optimistes reposent sur un prix moyen du baril de pétrole à 36CAD. La dette est passée de 6,1% du PIB à la fin de l’exercice 2015-2016 à 10,6% à la fin de l’exercice 2016-2017, et devrait s’élever à 13,8% en 2018, 17.1% en 2019 et 19.5% en 2020. Le Ministre des Finances Joe Ceci table sur un retour à l’équilibre budgétaire à l’horizon 2024. AMBASSADE DE FRANCE AU CANADA - SERVICE ÉCONOMIQUE REGIONAL - 3 -
Pr ovin c e de l ’ Al b er t a – N o v e m b r e 2 0 1 7 © DG Trésor Le gouvernement du NPD a par ailleurs annulé les nouvelles taxes sur les particuliers Solde budgétaire (2016- prévues par le précédent gouvernement conservateur pour compenser la baisse des 2017) : -10,3 MdCAD revenus tirés des énergies fossiles (les revenus des royalties ont chuté de 90%, à 1,4 (-3,3% du PIB) MdCAD pour l’exercice fiscal 2016-2017). Dans le cadre de la stratégie de lutte contre le changement climatique, en janvier 2017, le gouvernement Albertain a mis en place Ratio dette/PIB (2016) : une taxe carbone fixé à 20CAD/tonne puis 30CAD/tonne en 2018 et 50CAD/tonne d’ici 10,6% (1ère province) 2022. Celle-ci devrait rapporter 1,7MdCAD par an. En 2015, l’Alberta s’est engagé à (Canada : 32,5%) mettre un terme d’ici 2030 à la production de ses centrales au charbon, première source d’électricité dans la province et à dédier 30% de la production d’électricité aux énergies renouvelables. Aspects sectoriels La province est particulièrement exposée aux risques conjoncturels du secteur de l’énergie Énergie et matières premières Revenus du secteur de l’énergie (2016) : L’économie de l’Alberta est largement dépendante du secteur énergétique et de la 56,8 MdCAD demande énergétique américaine, malgré la croissance de la demande asiatique. La (Sables bitumineux : demande américaine représente 99,4% des exportations énergétiques de la province 63,5% en 2015 contre 92% pour l’ensemble du Canada. En Alberta, le secteur de l’énergie a Pétrole brut généré 56,8 MdCAD de revenus en 2016, dont 63,5% liés à l’extraction des sables conventionnel : 13,3% ; bitumineux et 21,8% de gaz naturel. La province exporte 51 MdCAD de sa production Charbon et soufre : énergétique. Le pétrole représente 86,1% de ces exportations. 1,4% Gaz naturel et liquide : L’Alberta dispose d’un cadre fiscal incitatif pour les projets d’extraction pétrolière et 21,8%) gazière. Constatant que le régime de royalties sur le gaz naturel et le pétrole classique avait une incidence négative sur sa compétitivité vis-à-vis de la Colombie-Britannique Revenus du secteur de et de la Saskatchewan, la province a abaissé en 2011 ses taux de redevance (de 50% à l’énergie (2015) : 40% pour le pétrole classique, de 50% à 36% pour le gaz naturel). Cependant, en 2016, 88,5 MdCAD la faiblesse des prix du pétrole a entraîné un recul de 32% des travaux d’infrastructure Total des exportations liés au pétrole et au gaz, après une baisse de 34% l'année précédente. Les activités de énergétiques (2016) : soutien à l'extraction pétrolière et gazière ont aussi affiché un recul considérable pour 51 MdCAD une deuxième année consécutive, en baisse de 32% après un recul de 38% en 2015. (Pétrole brut : 86,1% Dans la perspective d’une augmentation significative de la production issue des sables Gaz naturels et liquides : 14,5% bitumeux d’ici 2024 à 4Mb/j, deux projets d’oléoducs revêtent une importance décisive Soufre et charbon : pour la province. Ils sont destinés à acheminer le pétrole brut issu des sables bitumeux 0,8%) de l’Athabasca vers les marchés porteurs d’Asie-Pacifique (Trans Mountain) et la côte du Golfe du Mexique (Keystone XL). Toutefois, le climat d’incertitude concernant l’installation d’infrastructure d’acheminement du pétrole a incité certains géants du secteur à renoncer à leur projet d’exploitation (Northern Gateway). L’expansion de l’oléoduc Trans Mountain pourrait être retardée par une décision de la Cour Suprême provinciale concernant la consultation des peuples autochtones. L’objectif est de relier Edmonton en Alberta à Burnay sur la côte pacifique en Colombie- Britannique. Le projet, évalué à 5,4 MdCAD devrait voir le jour avant la fin 2019 et prévoit de tripler la capacité actuelle, à 890 000 b/j. Enfin, le projet d’oléoduc Keystone XL, porté par le consortium TransCanada et destiné à acheminer le pétrole albertain vers la côte du Golfe du Mexique. L’oléoduc souterrain long de 1900 kilomètres pourra acheminer 830 000 barils de pétrole albertain par jour jusqu’aux raffineries américaines situées près de Houston, au Texas. Le projet a obtenu l’approbation de l’administration américaine en mars 2017. Le marché des énergies renouvelables pourrait être dans les prochaines années en pleine expansion compte tenu des cibles que la province s’est fixée pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre (la province veut fermer ses centrales au charbon d’ici 2030). AMBASSADE DE FRANCE AU CANADA - SERVICE ÉCONOMIQUE REGIONAL - 4 -
Pr ovin c e de l ’ Al b er t a – N o v e m b r e 2 0 1 7 © DG Trésor Agriculture et agroalimentaire L’Alberta possède 20,3 millions d’hectares de terres agricoles. En 2016, la production agricole de la province était de 13,5 MdCAD, soit 22% de la production agricole du Canada. En valeur, la production liée au bétail est la plus élevée du Canada et celle liées aux récoltes est la deuxième. L’Alberta est le 1er exportateur de produits carnés et 3ème exportateur agricole du Canada, Revenus des principaux derrière la Saskatchewan et l’Ontario. Les exploitations sont essentiellement tournées produits agricoles (2016) : 13,5 MdCAD vers l'élevage bovin (4,58 MdCAD en 2016), le canola (équivalent du colza, 2,85 MdCAD) et les cultures céréalières (blé, 1,9 MdCAD). La production agricole de Viande bovine : 4,58 MdCAD l'Alberta est largement destinée à l'exportation et représente un montant de 8,8 MdCAD Canola: 2,85 MdCAD en 2016. Les États-Unis restent le principal partenaire commercial de l'Alberta, Blé : 1,9 MdCAD représentant 40,5% des exportations agroalimentaires (4 MdCAD). Les exportations vers Porc : 400 MCAD la Chine, le deuxième marché le plus important de l'Alberta, se sont chiffrées à 1,4 MdCAD, suivies du Japon avec 1,1 MdCAD. Ces trois marchés représentent 66,5% des Montant total des exportations agro- exportations agricoles de l'Alberta en 2016. alimentaires (2016) : Hautes technologies 9,8 MdCAD Les principaux secteurs de hautes technologies en l'Alberta sont les technologies propres, les technologies de l'information et des communications (TIC), les sciences de la vie et les nanotechnologies. Le gouvernement de l'Alberta, à travers Alberta Innovates, accompagne l'industrie TIC pour soutenir le développement de nouvelles technologies, accroître la commercialisation et développer de nouveaux marchés et opportunités. L'industrie des TIC comprend environ 4 600 entreprises et 45 000 employés, ce qui fait du secteur des TIC un des secteurs clés de l'Alberta. En Alberta, l'industrie aérospatiale est dominée par la production de systèmes géospatiaux et de ses composantes et pièces. Ce secteur emploie 6 000 travailleurs (compagnies aériennes et aéroports non compris). La province dispose d’un avantage concurrentiel dans les secteurs de la robotique et des systèmes de véhicules téléguidés, des sciences spatiales, géomatiques, des systèmes de navigation, et des services d’entretien et de réparation. Relations bilatérales La présence des entreprises françaises se maintient malgré la baisse des activités résultant de la chute des cours de l’énergie Les échanges commerciaux bilatéraux représentaient 359 MCAD en 2016, dont 179 MCAD d’importations en provenance de France. Ils sont constitués en majorité d’échange des produits agricoles, qui se sont élevés à environ 71,5 MCAD. Les principaux produits exportés par l'Alberta sont la viande de cheval, le colza et les boissons autres que les vins et spiritueux. La présence française en Alberta est centrée sur la production et les services pour les hydrocarbures. On dénombre environ 60 implantations françaises (essentiellement filiales, établissements commerciaux et usines). Alberta Highway Services (AHSL) et Standard General Calgary, filiales de Colas Canada, ont été retenues en mai 2017 pour participer au projet en partenariat public- privé du périphérique sud-ouest de Calgary. Attribué au groupement Mountain View Partners (MVP), le contrat implique la construction et la maintenance de 31 kilomètres d’autoroute à plusieurs voies, 14 échangeurs, 47 ponts et un tunnel. AHSL, sous- contractant du groupement MVP, s’est vu confier le volet maintenance de la section en construction. Standard General Calgary, choisi par KGL Constructors, réalisera quant à elle la fabrication et la mise en œuvre de la chaussée. La fin des travaux, déjà débutés, est prévue pour octobre 2021. Le contrat remporté par ces deux filiales s’élève à 200M€. AMBASSADE DE FRANCE AU CANADA - SERVICE ÉCONOMIQUE REGIONAL - 5 -
Pr ovin c e de l ’ Al b er t a – N o v e m b r e 2 0 1 7 © DG Trésor Total a fortement réduit ses effectifs en Alberta et enregistré des pertes en 2016. Le groupe français a décidé en septembre 2015 de céder à son partenaire Suncor Energy 10% de sa participation dans un projet d’investissement de sables pétrolifères de Fort Hills, afin de réduire son exposition aux sables bitumineux canadiens. De plus, depuis début 2017, Total Energy Services Inc. est en négociation pour acquérir Savanna Energy Services Corp (un leader mondial de services énergétiques offrant des services de forage et d'entretien). Total s’est retiré des sables bitumineux de l’Alberta en 2017 et se concentrera désormais sur l’exploitation de pétrole plus rentable. Energie : Total, IFP, Technip, Schlumberger, CGG Veritas, Air Liquide, Oxand, Areva, PCM, Saltel, Altamira (CNES), Schneider Electric, Veolia Environnement, Vam Premium (Vallourec), EDF Energies Nouvelles Industrie / Transports / Environnement : Alstom, Safran (Snecma), Bolloré Logisitics, Thalès, Artelia, Foraco, Dalkia (Western Bioenergy Inc.), Engie (Pacific Bioenergy), Veolia Construction : Bouygues (Colas), Soprema, Lafarge, Artelia, Vinci TIC, Telecom & Nouveaux Media : Alcatel-Lucent, Geovia (Dassault Systemes) Finance/Assurance : Société Générale, BNP-Paribas, Groupe SCIACI, First Energy Capital, Newedge Biens de consommation et services : Sephora, Louis Vuitton, Roche Bobois, Essilor, L’Occitane en Provence, Hermes, Lacoste, Chanel, Groupe Louis Dreyfus, Servisair, Sodexo, Vitalaire, Veolia, Publicis, Ecomundo, ETDE Facility Management Copyright Auteur : Service Économique Régional d’Ottawa Tous droits de reproduction réservés, sauf autorisation Ambassade de France au Canada expresse du Service Économique d’Ottawa. 42 Sussex Drive, Ottawa, Ontario K1M 2C9 Clause de non-responsabilité Canada Le Service Économique s’efforce de diffuser des Mise à jour par : Johan Guyot informations exactes et à jour, et corrigera, dans la mesure Revue par : Pierre Monigard du possible, les erreurs qui lui seront signalées. Toutefois, Validée par : Philippe Huberdeau il ne peut en aucun cas être tenu responsable de Version de novembre 2017 l’utilisation et de l’interprétation de l’information contenue Sources : Statistique Canada, Gouvernement de la Province dans cette publication. de l’Alberta et Banque Royale du Canada, Banque TD AMBASSADE DE FRANCE AU CANADA - SERVICE ÉCONOMIQUE REGIONAL - 6 -
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