Le croisement des savoirs en intervention familiale : le point de vue des travailleuses sociales, des familles et d'une professeure-chercheure sur ...
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Le croisement des savoirs en intervention familiale : le point de vue des travailleuses sociales, des familles et d’une professeure-chercheure sur les notions de compétences, de collaboration et de confidentialité. 18e Colloque de l’AQRP, Laval 15 novembre 2017 Marie-Hélène Morin, t.s., Ph.D, Université du Québec à Rimouski (UQAR) Julie Bouchard, t.s., M.Serv.Soc, CIUSSS-CN, Québec Claudia Lévesque, t.s., M.Serv.Soc, CIUSSS-CN, Québec Michel Houle, représentant des familles, Président de l’Éclusier du Haut- Richelieu, Chambly
Objectifs de l’atelier de 2 formation Situer l’intervention familiale dans le champ de la santé mentale ; Connaître les composantes des pratiques collaboratives entre les familles et les intervenants ; Réfléchir aux compétences des familles et des intervenants en intervention familiale ; Considérer les enjeux liés à la confidentialité dans les pratiques auprès des familles. Morin, M.-H., Bouchard, J., Lévesque, C. et Houle, M. (2017)
3 Plan de la formation 8h30 à 9h15 : L’intervention familiale et les pratiques collaboratives en santé mentale 9h15 à 10h : Atelier sur les compétences 10h à 10h30 : pause-santé 10h30 à 10h45: Retour sur la vignette-clinique 10h45 à 11h30 : Atelier sur la confidentialité 11h30 à 12 h: Synthèse des ateliers et conclusion de la formation Morin, M.-H., Bouchard, J., Lévesque, C. et Houle, M. (2017)
L’intervention familiale dans le champ de la santé 4 mentale Quelques repères Morin, M.-H., Bouchard, J., Lévesque, C. et Houle, M. (2017)
5 La pertinence d’engager les familles dans l’intervention L’exercice d’un rôle de soutien par les familles : une réalité incontournable dans les pratiques en santé mentale L’impact favorable de l’engagement des familles dans l’intervention a été bien démontrée Les familles sont des acteurs de premier plan dans l’initiation des demandes d’aide vers les services Vers une reconnaissance accrue du rôle des familles dans l’intervention et plus largement, des membres de l’entourage Morin, M.-H., Bouchard, J., Lévesque, C. et Houle, M. (2017)
6 Situer l’intervention familiale « Thérapie familiale » = souvent péjoratif pour les familles Un changement en profondeur du fonctionnement familial n’est pas toujours requis Le 5e ordre de la pyramide de soins familiaux (Mottaghipour et Bickerton, 2005) mentionne le caractère d’exception de ce type d’intervention En travail social, la loi 21 est venue encadrer la pratique de la thérapie familiale (acte réservé aux TCF) Morin, M.-H., Bouchard, J., Lévesque, C. et Houle, M. (2017)
Définir l’intervention familiale (Working with families) « Le travail auprès des familles peut être conceptualisé comme une recherche de moyens concrets et pratiques pour traiter les problèmes humains dans une perspective interpersonnelle- systémique. Le clinicien n’a pas à s’en tenir à une intervention familiale basée sur une approche connue. Il peut adopter plutôt un modèle ouvert, une approche familiale au sens large. (…) Il faut toutefois que la perspective systémique soit maintenue dans l’intervention familiale prise au sens large » (Villeneuve, 2006, p. 31). 7 Morin, M.-H., Bouchard, J., Lévesque, C. et Houle, M. (2017)
La pyramide des soins familiaux 8 (Mottaghipour & Bickerton, 2005) 5 Thérapie familiale 4 Consultation 3 Psychoéducation 2 Éducation générale 1 Connexion et évaluation Morin, M.-H., Bouchard, J., Lévesque, C. et Houle, M. (2017)
L’établissement de pratiques collaboratives avec les 9 familles Morin, 2015 Morin, M.-H., Bouchard, J., Lévesque, C. et Houle, M. (2017)
10 La collaboration… c’est ? La collaboration : c’est travailler ensemble dans la poursuite d’un but commun. Repose sur le principe démocratique suivant : chaque personne touchée par une décision devrait avoir une part dans le processus de prise de décision. Implique le partage de la définition du problème, de la prise de décision, et des responsabilités concernant la décision finale. Morin, M.-H., Bouchard, J., Lévesque, C. et Houle, M. (2017)
Collaborer, c’est .... 11 rouler en tandem avec les familles ! Morin, M.-H., Bouchard, J., Lévesque, C. et Houle, M. (2017)
Quelques résultats de recherche sur la collaboration entre les 12 familles et les t.s. lors d’un PEP (Morin, 2015; Morin et St-Onge, 2016) Morin, M.-H., Bouchard, J., Lévesque, C. et Houle, M. (2017)
Résultats – Collaboration parents- 13 travailleuses sociales (N= 54) Composantes de la collaboration Score Écart- moyen type Adopter une attitude compréhensive et 4,56 0,61 soutenante Partager l’information avec les familles 4,29 0,77 Collaboration globale 4,12 0,96 Faciliter l’accès aux services 3,98 1,04 Utiliser les rétroactions des familles pour 3,84 1,00 modifier les interventions Score total 4,17 0,80 Morin, M.-H., Bouchard, J., Lévesque, C. et Houle, M. (2017)
14 La collaboration parents/t.s. (Morin, 2015; Morin et St-Onge, 2016) 84,5 % des parents considèrent qu’ils ont collaboré Les compétences relationnelles et le partage d’information sont les dimensions les plus élevées Facilitants : la continuité, la réponse aux besoins des parents, l’engagement « profond » des travailleuses sociales Obstacles : l’âge majeur du jeune, la confidentialité, l’autonomie du jeune dans l’intervention et un rôle moins défini pour les acteurs de soutien secondaire Morin, M.-H., Bouchard, J., Lévesque, C. et Houle, M. (2017)
Le savoir-être et les habiletés 15 d’intervention des t.s. L’accueil « C’est l’accueil que j’ai eu (…) je me sentais accueilli, je me sentais capable de m’exprimer comme [j’en] avais le goût » (père # 27) L’écoute réelle « C’était deux personnes qui ont à cœur de nous prendre au sérieux, puis de vraiment nous écouter » (mère # 03) L’intérêt manifeste « On a l’impression d’être reçu, de faire affaire avec des gens qui prennent en compte notre situation, qui comprennent puis qui veulent nous aider » (père # 05) Morin, M.-H., Bouchard, J., Lévesque, C. et Houle, M. (2017)
Le partage d’informations avec les 16 familles La qualité des communications « Quand j’appelais pour dire que j’avais un problème, elles me rappelaient tout de suite (…) ça ne prenait pas quelques jours pour qu’elles me rappellent, ça c’est extrêmement précieux. (…) elles prennent le temps de t’écouter d’abord puis aussi de te donner rapidement un feedback et ça, c’est de l’or en barre » (mère # 28). Un rôle de « pont » avec l’équipe traitante « C’est le contact privilégié que j’ai… je trouve qu’on peut dire nos préoccupations... comment est-ce que ça va avec notre garçon, nos impressions, nos observations, on les dit parce qu’on sait qu’elle va les communiquer. Elle est le pont, je trouve qu’on a des liens de collaboration qui sont très bien. (…) on sait que l’on peut dire ce qu’on pense, ce qu’on a à dire puis on sait que ça va être communiqué aux autres intervenants » (père # 38). Morin, M.-H., Bouchard, J., Lévesque, C. et Houle, M. (2017)
La reconnaissance de 17 l’expertise des familles Elles nous font beaucoup sentir qu’on est la personne qui connaît au mieux notre proche et que à cause de ça, on est importante (mère # 55). Elles avaient vraiment l’ouverture pour nous dire de prendre notre place là-dedans, elles nous donnaient du pouvoir, nous redonnait notre pouvoir de parent (…) elles ont redonné ce pouvoir-là de dire “oui, vous êtes important comme parent, puis oui, on va vous aider à être des bons parents” (mère #19). Morin, M.-H., Bouchard, J., Lévesque, C. et Houle, M. (2017)
Collaborer, c’est … 18 redéfinir la relation familles- intervenants Implique la notion d’accompagnement : « faire avec » plutôt « qu’à la place de ». Implique l’abolition de la relation hiérarchique entre les intervenants et les familles. Implique l’apport réciproque des intervenants ET des familles à la recherche de solutions et au processus de décisions. Morin, M.-H., Bouchard, J., Lévesque, C. et Houle, M. (2017)
19 Le point de vue de Michel, sur les pratiques collaboratives Le Modèle CAP (Client – Accompagnateur – Partenaire) comme base pour collaborer En pratique, le défi demeure de passer d’un modèle « théorique » à des réelles pratiques en collaboration Morin, M.-H., Bouchard, J., Lévesque, C. et Houle, M. (2017)
La compétence 20 Par Julie Bouchard, Travailleuse Sociale Morin, M.-H., Bouchard, J., Lévesque, C. et Houle, M. (2017)
Vers un nouveau paradigme 21 d’intervention Paradigme axé sur la pathologie Paradigme axé sur les compétences Base du Modèle basé sur la maladie Modèle basé sur la santé paradigme Base de Identification des sources de Identification des forces, des ressources l’évaluation dysfonctionnement et des compétences Perception à La famille présente un La famille est compétente ou détient un Lévesque, C. et Houle, M. (2017) l’égard de la dysfonctionnement, un déficit potentiel de compétence famille Morin, M.-H., Bouchard, J., But général de Traiter la pathologie et le Stimuler le développement des l’intervention dysfonctionnement familial compétences et du pouvoir d’agir Rôle des familles Rôle causal du dysfonctionnement Partenaires, collaboratrices Rôle des Expert Collaborateur intervenants Source : Adaptation et traduction libre de « A paradigme shift in professional practice with families » (Marsh et al., 1996 : 125) et de « Differences between traditional and resilience-oriented aspects of practice » (Simon et al., 2005).
22 Les composantes de la compétence CONNAISSANCES : le savoir détenu sur la problématique, les ressources disponibles, les lois et politiques, etc. HABILETÉS : le savoir-faire d’intervention, telles que Morin, M.-H et Houle, M.. (2013) les techniques d’entrevue et d’intervention, mais aussi les habiletés personnelles et interpersonnelles (de communication, de résolution de problèmes etc.). ATTITUDES : le savoir-être à l’égard des personnes qui vivent des difficultés, l’incarnation de valeurs personnelles, sa capacité d’introspection, etc. Morin, M.-H., Bouchard, J., Lévesque, C. et Houle, M. (2017)
La compétence des familles « Croire à la compétence des Morin, M.-H et Houle, M.. (2013) familles signifie aller chercher activement ce qu’elles sont capables de faire (...) » (Ausloos, 1994) 2 3 Morin, M.-H., Bouchard, J., Lévesque, C. et Houle, M. (2017)
24 Qu’est-ce qu’un intervenant compétent à intervenir auprès des familles? Sur quoi repose votre sentiment Morin, M.-H et Houle, M.. (2013) «d’être compétent » en intervention familiale? Morin, M.-H., Bouchard, J., Lévesque, C. et Houle, M. (2017)
Vignette clinique 25 La famille Bédard Morin, M.-H., Bouchard, J., Lévesque, C. et Houle, M. (2017)
Habiletés à développer pour mettre l’accent sur les compétences Accueillir et écouter les personnes non comme malades ou incompétentes ou même mauvaises, mais comme vivant une difficulté non résolue… et Houle, M. (2017) Morin, M.-H., Bouchard, J., Lévesque, C. Reconnaître que les tentatives de solutions, contiennent des forces individuelles, familiales et environnementales qui peuvent être utilisées différemment Favoriser les apprentissages, faire vivre des expériences de succès : le succès engendre 2 le sentiment de compétence et la confiance6 Gosselin, D. & Morin, M.-H. (avril 2011)
Habiletés à développer (suite) Partager nos perceptions et nos hypothèses, afin de faire circuler les informations Faire des prises de contrôle, des confrontations ou des provocations au changement pour briser des « patterns » et rejoindre les forces dissimulées sous des habitudes nuisibles. 2 Gosselin, D. & Morin, M.-H. (avril 2011) 7 Morin, M.-H., Bouchard, J., Lévesque, C. et Houle, M. (2017)
Comment activer les compétences des familles ? Selon Ausloos (1995, p. 33-34): Essayer de ne pas savoir Se centrer sur le processus, pas seulement sur les contenus Sortir de notre impatience thérapeutique 2 Cesser de parler de résistances 8 Gosselin, D. & Morin, M.-H. (avril 2011) Morin, M.-H., Bouchard, J., Lévesque, C. et Houle, M. (2017)
Le point de vue de Michel 29 sur les compétences La compétences des parents : Les premiers spécialistes sont les parents avant tout, en tout temps … pour toujours ! La compétence des intervenants : Les intervenants sont des personnes compétentes et essentielles pour accompagner et soutenir les familles Morin, M.-H., Bouchard, J., Lévesque, C. et Houle, M. (2017)
La confidentialité 30 Par Claudia Lévesque, Travailleuse Sociale Morin, M.-H., Bouchard, J., Lévesque, C. et Houle, M. (2017)
Plan d’action en santé mentale 31 2015-2020 MESURE 1.4 …chaque établissement responsable d’offrir des soins et des services en santé mentale : …actualisation de la notion de confidentialité et solliciteront la participation active de personnes utilisatrices de services et de membres de leur entourage; …renseigner systématiquement les membres de l’entourage sur les associations de familles…; mettra en place un mécanisme d’orientation systématique à l’intention des membres de l’entourage vers les associations de familles .... Morin, M.-H., Bouchard, J., Lévesque, C. et Houle, M. (2017)
32 Constats de la Commission de la santé mentale du Canada (2013) La confidentialité et les questions juridiques liées au partage de renseignements représente une barrière a la prestation efficace de services; Les renseignements pertinents ne sont pas offerts aux proches aidants, même lorsque la personne réside au domicile du proche aidant; Les politiques pour la divulgation de renseignements laissent place à l’ambiguïté et à la discrétion du clinicien. Morin, M.-H., Bouchard, J., Lévesque, C. et Houle, M. (2017)
33 Recommandations de la Commission de la santé mentale du Canada (2013) Élaborer et mettre en œuvre des protocoles de renseignements aux proches; Aider les pourvoyeurs de services de santé mentale à parfaire leurs connaissances sur la confidentialité; Exiger des pourvoyeurs de services de santé d’encourager systématiquement la participation des familles; Lorsqu’une personne choisit de ne pas impliquer ses proches aidants, veiller à en explorer les raisons. Morin, M.-H., Bouchard, J., Lévesque, C. et Houle, M. (2017)
34 La notion de consentement Trois types: ● Le consentement à transmettre des renseignements à un tiers ● Le consentement à donner accès à son dossier ● Le consentement à recevoir des soins ou des services Morin, M.-H., Bouchard, J., Lévesque, C. et Houle, M. (2017)
35 La notion de confidentialité/secret professionnel Le droit fondamental à la vie privée est reconnu en matière de droits de la personne tant sur le plan international que fédéral et provincial. La Charte des droits et libertés de la personne ainsi que le Code civil du Québec affirment le droit à la vie privée et le caractère inviolable du respect de la vie privée des personnes. Source: Guide de normes pour la tenue des dossiers et des cabinets de consultation (2005). Bureau de l’Ordre professionnel des travailleurs sociaux du Québec. Morin, M.-H., Bouchard, J., Lévesque, C. et Houle, M. (2017)
36 Les exceptions Ce droit crée l’obligation de se taire sauf si: Nous avons l’autorisation du client; La loi nous y autorise; Le tribunal l’ordonne. Morin, M.-H., Bouchard, J., Lévesque, C. et Houle, M. (2017)
37 Trois témoignages vidéo et grille d’analyse Mère de Kevin ; Mère de Maxime ; Diana (sœur). Morin, M.-H., Bouchard, J., Lévesque, C. et Houle, M. (2017)
38 Grille d’analyse des témoignages Quels sont les enjeux entourant la confidentialité abordés dans la situation Quels sont les obstacles à l’échange d’information famille- équipe rencontrés dans cette situation Éléments favorisant l’obtention de l’autorisation à échanger information famille-équipe rencontrés dans cette situation Impacts pour la personne et sa famille à ce qu’il n’y ait pas eu d’échange d’information (ou qu’il y en ait eu) Les avantages qu’il y aurait eu à Pour l‘équipe échanger de l’information Pour l’usager Pour la famille Quelles solutions (trucs) ont ou n’ont pas été appliquées dans cette situation Morin, M.-H., Bouchard, J., Lévesque, C. et Houle, M. (2017)
Le point de vue de Michel sur le 39 partage d’informations et la confidentialité Le niveau d’informations attendues par les familles peut varier selon les situations La qualité de la relation avec le proche atteint peut faire une bonne différence dans le partage d’informations Morin, M.-H., Bouchard, J., Lévesque, C. et Houle, M. (2017)
La confidentialité – Les enjeux 40 La loi/ secret professionnel/ les ordres vs enjeux éthiques; Capacité de la personne à consentir; État mental de la personne; Expériences antérieures versus système de santé; Crainte de perdre alliance; Inconfort chez certains intervenants; Respect autonomie décisionnelle de l’usager; Isolement des familles; Relation entre la personne et sa famille Manque de cohérence équipe-famille-usager. Bouchard, J. et Lévesque, C. (2016) Morin, M.-H., Bouchard, J., Lévesque, C. et Houle, M. (2017)
Éléments favorisant l’obtention de 41 l’autorisation à échanger information La famille est invitée dès le début du suivi; La pertinence de l’implication de la famille est expliquée à l’usager et à sa famille; Description faite de la nature et but des échanges; Explication du rôle de chacun; Expliquer à toute l’équipe de soins l’intérêt d’impliquer les proches et de transmettre de l’information; Bouchard, J. et Lévesque, C. (2016) Morin, M.-H., Bouchard, J., Lévesque, C. et Houle, M. (2017)
42 L’usager refuse malgré tout… Respecter ses raisons; Le médecin ou l’intervenant significatif peuvent travailler l’obtention de ce consentement; Encourager la famille à discuter avec l’usager de son souhait d’être impliquée; En tout temps, les familles peuvent transmettre de l’information; Encourager les proches à poser des questions à caractère non confidentiel; Référer la famille vers une association qui offre des services aux proches. Source: L’indispensable- guide à l’intention des membres de l’entourage d’une personne atteinte de maladie mentale (FFAPAMM). Morin, M.-H., Bouchard, J., Lévesque, C. et Houle, M. (2017)
43 Synthèse et conclusion Morin, M.-H., Bouchard, J., Lévesque, C. et Houle, M. (2017)
Selon vous, quelles sont les stratégies 44 à préconiser pour développer des pratiques collaboratives avec les familles ? Co-construire la relation de collaboration en modifiant les postures en intervention Reconnaître les compétences mutuelles Partager l’information de manière bidirectionnelle (en composant avec les enjeux liés à la confidentialité – protocoles d’entente) Partager le pouvoir et les responsabilités tout en reconnaissant les besoins de soutien et de répit Se doter d’espaces de réflexion sur sa pratique en intervention familiale et son développement professionnel Morin, M.-H., Bouchard, J., Lévesque, C. et Houle, M. (2017)
45 Le mot de la fin par Michel Le partage d’une expérience de « réelle » collaboration porteuse d’espoir pour Michel, sa conjointe et leur fils Morin, M.-H., Bouchard, J., Lévesque, C. et Houle, M. (2017)
Période d’échanges et de 46 commentaires Morin, M.-H., Bouchard, J., Lévesque, C. et Houle, M. (2017)
Références bibliographiques 47 Ausloos, G. (1994). La compétence des familles, l’art du thérapeute. Service social, 43, 3, 7-22. Ausloos, G. (1995). La compétence des familles, temps, chaos, processus. Ramonville Sainte-Agne: Éditions Érès. Bonin, J.-P., M. Lavoie-Tremblay, A. Lesage, N. Ricard, C. Briand, C., M. Perreault, M. et H. Racine (2012). « Optimisation de la collaboration avec les familles et les organismes communautaires au sein des transformations en santé mentale ». IRSC, FRSQ, mars 2012. Bogart, T., & Solomon, P. (1999). Procedures to share treatment information among mental health providers, consumers, and families. Psychiatric Services, 50, 10, 1321- 1325. Carpentier, N. (2001). Le long voyage des familles : la relation entre la psychiatrie et la famille au cours du XXe siècle. Sciences sociales et santé, 19, 1, 79-106. Fradet, H. et la Fédération des familles et amis de la personne atteinte de maladie mentale (2013). L’indispensable. Guide à l’intention des membres de l’entourage d’une personne atteinte de maladie mentale. Québec, QC : FFAPAMM. Institut Universitaire en santé mentale de Québec (2012) Guide d’information et de soutien destiné aux membres de l’entourage d’une personne atteinte de maladie mentale. MacCourt, P. et le Comité consultatif sur les aidants membres de la famille, Commission de la santé mentale du Canada (2013). Directives pancanadiennes en faveur d'un système de prestation de services pour les proches aidants d'adultes ayant une maladie mentale, Calgary: Commission de la santé mentale du Canada. Mottaghipour, Y., & Bickerton, A. (2005). The Pyramid of Family Care: A framework for family involvement with adult mental health services. Australian e-Journal for the Advancement of Mental Morin, M.-H., Bouchard, Health, J., Lévesque, C. et 4, 3, 1-8. Houle, M. (2017)
Références bibliographiques 48 Ministère de la Santé et des Services sociaux. (2005). Plan d’action en santé mentale 2005- 2010 : la force des liens. Les Publications du Québec : Direction des communications du MSSS. Ministère de la Santé et des Services sociaux. (2015). Ensemble et autrement. Plan d’action en santé mentale 2015-2020. Les Publications du Québec : Direction des communications du MSSS. Morin, M.-H. (2012). D’agent causal … à famille compétente : un regard sur la transformation du rôle des membres de familles dans les pratiques en santé mentale. Le Partenaire, 20, 4, 4-10. Morin, M.-H. (2015). S’adapter lors du premier épisode psychotique d’un jeune adulte : perspectives nouvelles pour l’intervention familiale et les pratiques collaboratives dans le domaine social en santé mentale . Thèse de doctorat inédite, École de service social, Université Laval . www.theses.ulaval.ca/2015/31070/31070.pdf Morin, M.-H., & St-Onge, M. (2016a). La collaboration entre les parents et les travailleuses sociales œuvrant dans une clinique spécialisée pour les premières psychoses : une voie prometteuse pour établir un réel partenariat , Revue canadienne de service social, 33, 2, 229-254. Morin, M.-H. (2016b). La place des familles dans l’intervention psycho-médico-sociale, Repères pour une réelle reconnaissance de leur rôle et de leur contribution. L’Observatoire, no. 89, p. 5-9. Ordre professionnel des travailleurs sociaux du Québec. (2005). Guide de normes pour la tenue des dossiers et des cabinets de consultation. Simon, J. B., Murphy, J. J., & Smith, S. M. (2005). Understanding and fostering family resilience. The Family Journal: counseling and therapy for couples and families, 13(4), 427-436. Villeneuve, C. (2006). L'intervention en santé mentale : le pouvoir thérapeutique de la famille. Montréal: Les presses de l'Université de Montréal. Morin, M.-H., Bouchard, J., Lévesque, C. et Houle, M. (2017) Villeneuve, C., & Toharia, A. (1997). La thérapie familiale apprivoisée. Montréal: Les presses de l'Université de Montréal.
Merci pour votre présence et 49 votre participation ! Morin, M.-H., Bouchard, J., Lévesque, C. et Houle, M. (2017)
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