Le croisement des savoirs en intervention familiale : le point de vue des travailleuses sociales, des familles et d'une professeure-chercheure sur ...

 
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Le croisement des savoirs en intervention familiale : le point de vue des travailleuses sociales, des familles et d'une professeure-chercheure sur ...
Le croisement des savoirs en
 intervention familiale :
 le point de vue des travailleuses
 sociales, des familles et d’une
 professeure-chercheure sur les
 notions de compétences, de
 collaboration et de confidentialité.

                   18e Colloque de l’AQRP, Laval
                         15 novembre 2017
Marie-Hélène Morin, t.s., Ph.D, Université du Québec à Rimouski (UQAR)
         Julie Bouchard, t.s., M.Serv.Soc, CIUSSS-CN, Québec
        Claudia Lévesque, t.s., M.Serv.Soc, CIUSSS-CN, Québec
Michel Houle, représentant des familles, Président de l’Éclusier du Haut-
                         Richelieu, Chambly
Le croisement des savoirs en intervention familiale : le point de vue des travailleuses sociales, des familles et d'une professeure-chercheure sur ...
Objectifs de l’atelier de
2
      formation
     Situer l’intervention familiale dans le champ
      de la santé mentale ;
     Connaître les composantes des pratiques
      collaboratives entre les familles et les
      intervenants ;
     Réfléchir aux compétences des familles et
      des intervenants en intervention familiale ;
     Considérer les enjeux liés à la confidentialité
      dans les pratiques auprès des familles.

      Morin, M.-H., Bouchard, J., Lévesque, C. et Houle, M. (2017)
3     Plan de la formation
     8h30 à 9h15 : L’intervention familiale et les
      pratiques collaboratives en santé mentale
     9h15 à 10h : Atelier sur les compétences
     10h à 10h30 : pause-santé
     10h30 à 10h45: Retour sur la vignette-clinique
     10h45 à 11h30 : Atelier sur la confidentialité
     11h30 à 12 h: Synthèse des ateliers et
      conclusion de la formation

      Morin, M.-H., Bouchard, J., Lévesque, C. et Houle, M. (2017)
L’intervention familiale dans
    le champ de la santé
4   mentale
    Quelques repères

    Morin, M.-H., Bouchard, J., Lévesque, C. et Houle, M. (2017)
5        La pertinence d’engager les
         familles dans l’intervention
     L’exercice d’un rôle de soutien par les familles : une
      réalité incontournable dans les pratiques en santé
      mentale
     L’impact favorable de l’engagement des familles
      dans l’intervention a été bien démontrée
     Les familles sont des acteurs de premier plan dans
      l’initiation des demandes d’aide vers les services
     Vers une reconnaissance accrue du rôle des familles
      dans l’intervention et plus largement, des membres
      de l’entourage

           Morin, M.-H., Bouchard, J., Lévesque, C. et Houle, M. (2017)
6       Situer l’intervention familiale
     « Thérapie familiale » = souvent péjoratif pour les
      familles
     Un changement en profondeur du fonctionnement
      familial n’est pas toujours requis
     Le 5e ordre de la pyramide de soins familiaux
      (Mottaghipour et Bickerton, 2005) mentionne le
      caractère d’exception de ce type d’intervention
     En travail social, la loi 21 est venue encadrer la
      pratique de la thérapie familiale (acte réservé aux
      TCF)

           Morin, M.-H., Bouchard, J., Lévesque, C. et Houle, M. (2017)
Définir l’intervention familiale
(Working with families)
      « Le travail auprès des familles peut être
conceptualisé comme une recherche de moyens
 concrets et pratiques pour traiter les problèmes
 humains dans une perspective interpersonnelle-
systémique. Le clinicien n’a pas à s’en tenir à une
  intervention familiale basée sur une approche
connue. Il peut adopter plutôt un modèle ouvert,
 une approche familiale au sens large. (…) Il faut
    toutefois que la perspective systémique soit
 maintenue dans l’intervention familiale prise au
        sens large » (Villeneuve, 2006, p. 31).
                                                                7
 Morin, M.-H., Bouchard, J., Lévesque, C. et Houle, M. (2017)
La pyramide des soins familiaux
8
    (Mottaghipour & Bickerton, 2005)

                                                   5
                                              Thérapie
                                              familiale

                                                   4
                                            Consultation

                                                   3
                                        Psychoéducation

                                                   2
                                       Éducation générale

                                                   1
                                   Connexion et évaluation

      Morin, M.-H., Bouchard, J., Lévesque, C. et Houle, M. (2017)
L’établissement de pratiques
    collaboratives avec les
9   familles
    Morin, 2015

    Morin, M.-H., Bouchard, J., Lévesque, C. et Houle, M. (2017)
10      La collaboration… c’est ?
      La collaboration : c’est travailler ensemble
       dans la poursuite d’un but commun.

      Repose sur le principe démocratique suivant
       : chaque personne touchée par une
       décision devrait avoir une part dans le
       processus de prise de décision.

      Implique le partage de la définition du
       problème, de la prise de décision, et des
       responsabilités concernant la décision finale.

         Morin, M.-H., Bouchard, J., Lévesque, C. et Houle, M. (2017)
Collaborer, c’est ....
11
     rouler en tandem avec les familles !

       Morin, M.-H., Bouchard, J., Lévesque, C. et Houle, M. (2017)
Quelques résultats de recherche
     sur la collaboration entre les
12
     familles et les t.s. lors d’un PEP
     (Morin, 2015; Morin et St-Onge, 2016)

       Morin, M.-H., Bouchard, J., Lévesque, C. et Houle, M. (2017)
Résultats – Collaboration parents-
13
      travailleuses sociales (N= 54)

     Composantes de la collaboration                                     Score   Écart-
                                                                         moyen    type
 Adopter une attitude compréhensive et
                                                                          4,56   0,61
 soutenante
 Partager l’information avec les familles                                 4,29   0,77
 Collaboration globale                                                    4,12   0,96
 Faciliter l’accès aux services                                           3,98   1,04

 Utiliser les rétroactions des familles pour                              3,84   1,00
 modifier les interventions

 Score total                                                              4,17   0,80
          Morin, M.-H., Bouchard, J., Lévesque, C. et Houle, M. (2017)
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        La collaboration parents/t.s.
        (Morin, 2015; Morin et St-Onge, 2016)
      84,5 % des parents considèrent qu’ils ont collaboré

      Les compétences relationnelles et le partage d’information
       sont les dimensions les plus élevées

      Facilitants : la continuité, la réponse aux besoins des parents,
       l’engagement « profond » des travailleuses sociales

      Obstacles : l’âge majeur du jeune, la confidentialité,
       l’autonomie du jeune dans l’intervention et un rôle moins défini
       pour les acteurs de soutien secondaire

             Morin, M.-H., Bouchard, J., Lévesque, C. et Houle, M. (2017)
Le savoir-être et les habiletés
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       d’intervention des t.s.
      L’accueil
     « C’est l’accueil que j’ai eu (…) je me sentais accueilli, je me
     sentais capable de m’exprimer comme [j’en] avais le goût »
     (père # 27)

      L’écoute réelle
     « C’était deux personnes qui ont à cœur de nous prendre au
     sérieux, puis de vraiment nous écouter » (mère # 03)

      L’intérêt manifeste
     « On a l’impression d’être reçu, de faire affaire avec des gens qui
     prennent en compte notre situation, qui comprennent puis qui
     veulent nous aider » (père # 05)

          Morin, M.-H., Bouchard, J., Lévesque, C. et Houle, M. (2017)
Le partage d’informations avec les
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       familles
      La qualité des communications
     « Quand j’appelais pour dire que j’avais un problème, elles me
     rappelaient tout de suite (…) ça ne prenait pas quelques jours pour
     qu’elles me rappellent, ça c’est extrêmement précieux. (…) elles
     prennent le temps de t’écouter d’abord puis aussi de te donner
     rapidement un feedback et ça, c’est de l’or en barre » (mère # 28).

      Un rôle de « pont » avec l’équipe traitante
     « C’est le contact privilégié que j’ai… je trouve qu’on peut dire nos
     préoccupations... comment est-ce que ça va avec notre garçon,
     nos impressions, nos observations, on les dit parce qu’on sait qu’elle
     va les communiquer. Elle est le pont, je trouve qu’on a des liens de
     collaboration qui sont très bien. (…) on sait que l’on peut dire ce
     qu’on pense, ce qu’on a à dire puis on sait que ça va être
     communiqué aux autres intervenants » (père # 38).

          Morin, M.-H., Bouchard, J., Lévesque, C. et Houle, M. (2017)
La reconnaissance de
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       l’expertise des familles
      Elles nous font beaucoup sentir qu’on est la personne qui
       connaît au mieux notre proche et que à cause de ça, on est
       importante (mère # 55).

      Elles avaient vraiment l’ouverture pour nous dire de prendre
       notre place là-dedans, elles nous donnaient du pouvoir,
       nous redonnait notre pouvoir de parent (…) elles ont
       redonné ce pouvoir-là de dire “oui, vous êtes important
       comme parent, puis oui, on va vous aider à être des bons
       parents” (mère #19).

          Morin, M.-H., Bouchard, J., Lévesque, C. et Houle, M. (2017)
Collaborer, c’est …
18   redéfinir la relation familles-
     intervenants
      Implique la notion d’accompagnement : « faire
       avec » plutôt « qu’à la place de ».

      Implique l’abolition de la relation hiérarchique
       entre les intervenants et les familles.

      Implique l’apport réciproque des intervenants ET
       des familles à la recherche de solutions et au
       processus de décisions.

         Morin, M.-H., Bouchard, J., Lévesque, C. et Houle, M. (2017)
19   Le point de vue de Michel, sur
     les pratiques collaboratives

      Le Modèle CAP (Client – Accompagnateur –
       Partenaire) comme base pour collaborer

      En pratique, le défi demeure de passer d’un modèle
     « théorique » à des réelles pratiques en collaboration

     Morin, M.-H., Bouchard, J., Lévesque, C. et Houle, M. (2017)
La compétence
20
     Par Julie Bouchard, Travailleuse Sociale

        Morin, M.-H., Bouchard, J., Lévesque, C. et Houle, M. (2017)
Vers un nouveau paradigme
21
  d’intervention
                          Paradigme axé sur la pathologie         Paradigme axé sur les compétences
       Base du
                            Modèle basé sur la maladie                  Modèle basé sur la santé
      paradigme

         Base de            Identification des sources de        Identification des forces, des ressources
      l’évaluation              dysfonctionnement                          et des compétences

      Perception à             La famille présente un           La famille est compétente ou détient un

                                                                                                                     Lévesque, C. et Houle, M. (2017)
      l’égard de la        dysfonctionnement, un déficit              potentiel de compétence
          famille

                                                                                                                     Morin, M.-H., Bouchard, J.,
    But général de            Traiter la pathologie et le           Stimuler le développement des
     l’intervention          dysfonctionnement familial            compétences et du pouvoir d’agir

    Rôle des familles    Rôle causal du dysfonctionnement              Partenaires, collaboratrices
    Rôle des
                                          Expert                                Collaborateur
    intervenants
   Source : Adaptation et traduction libre de « A paradigme shift in professional practice with families »
  (Marsh et al., 1996 : 125) et de « Differences between traditional and resilience-oriented aspects of practice »
  (Simon et al., 2005).
22
       Les composantes de la compétence

      CONNAISSANCES : le savoir détenu sur la
       problématique, les ressources disponibles, les lois et
       politiques, etc.

      HABILETÉS : le savoir-faire d’intervention, telles que

                                                                          Morin, M.-H et Houle, M.. (2013)
       les techniques d’entrevue et d’intervention, mais
       aussi les habiletés personnelles et interpersonnelles
       (de communication, de résolution de problèmes
       etc.).

      ATTITUDES : le savoir-être à l’égard des personnes qui
       vivent des difficultés, l’incarnation de valeurs
       personnelles, sa capacité d’introspection, etc.

           Morin, M.-H., Bouchard, J., Lévesque, C. et Houle, M. (2017)
La compétence des familles

  « Croire à la compétence des

                                                                      Morin, M.-H et Houle, M.. (2013)
    familles signifie aller chercher
     activement ce qu’elles sont
       capables de faire (...) »
                                                (Ausloos, 1994)

                                                                  2
                                                                  3

 Morin, M.-H., Bouchard, J., Lévesque, C. et Houle, M. (2017)
24
                                    Qu’est-ce qu’un intervenant
                                    compétent à intervenir auprès
                                             des familles?

                                 Sur quoi repose votre sentiment

                                                                    Morin, M.-H et Houle, M.. (2013)
                                       «d’être compétent » en
                                        intervention familiale?

     Morin, M.-H., Bouchard, J., Lévesque, C. et Houle, M. (2017)
Vignette clinique
25
     La famille Bédard

     Morin, M.-H., Bouchard, J., Lévesque, C. et Houle, M. (2017)
Habiletés à développer pour mettre
l’accent sur les compétences
 Accueillir et écouter les personnes non
  comme malades ou incompétentes ou
  même mauvaises, mais comme vivant une
  difficulté non résolue…

                                                                     et Houle, M. (2017)
                                                                     Morin, M.-H., Bouchard, J., Lévesque, C.
 Reconnaître que les tentatives de solutions,
  contiennent des forces individuelles,
  familiales et environnementales qui peuvent
  être utilisées différemment

 Favoriser les apprentissages, faire vivre des
  expériences de succès : le succès engendre 2
  le sentiment de compétence et la confiance6
                              Gosselin, D. & Morin, M.-H. (avril 2011)
Habiletés à développer
 (suite)
 Partager nos perceptions et nos
  hypothèses, afin de faire circuler les
  informations

 Faire des prises de contrôle, des
  confrontations ou des provocations au
  changement pour briser des « patterns »
  et rejoindre les forces dissimulées sous
  des habitudes nuisibles.
                                                                                                 2
                                                      Gosselin, D. & Morin, M.-H. (avril 2011)
                                                                                                 7

    Morin, M.-H., Bouchard, J., Lévesque, C. et Houle, M. (2017)
Comment activer les
  compétences des familles ?
Selon Ausloos (1995, p. 33-34):

 Essayer de ne pas savoir

 Se centrer sur le processus, pas seulement sur
  les contenus

 Sortir de notre impatience thérapeutique

                                                                                                             2
 Cesser de parler de résistances                                                                            8
                                                                      Gosselin, D. & Morin, M.-H. (avril 2011)

       Morin, M.-H., Bouchard, J., Lévesque, C. et Houle, M. (2017)
Le point de vue de Michel
29
       sur les compétences
      La compétences des parents :
     Les premiers spécialistes sont les parents avant tout, en
     tout temps … pour toujours !

      La compétence des intervenants :
     Les intervenants sont des personnes compétentes et
     essentielles pour accompagner et soutenir les familles

       Morin, M.-H., Bouchard, J., Lévesque, C. et Houle, M. (2017)
La confidentialité
30
     Par Claudia Lévesque, Travailleuse Sociale

        Morin, M.-H., Bouchard, J., Lévesque, C. et Houle, M. (2017)
Plan d’action en santé mentale
31
         2015-2020

     MESURE 1.4 …chaque établissement responsable
     d’offrir des soins et des services en santé mentale :

      …actualisation de la notion de confidentialité et solliciteront
       la participation active de personnes utilisatrices de services et
       de membres de leur entourage;
      …renseigner systématiquement les membres de l’entourage
       sur les associations de familles…;
      mettra en place un mécanisme d’orientation systématique à
       l’intention des membres de l’entourage vers les associations
       de familles ....

            Morin, M.-H., Bouchard, J., Lévesque, C. et Houle, M. (2017)
32
     Constats de la Commission de la santé
     mentale du Canada (2013)

      La confidentialité et les questions juridiques liées au
       partage de renseignements représente une
       barrière a la prestation efficace de services;
      Les renseignements pertinents ne sont pas offerts
       aux proches aidants, même lorsque la personne
       réside au domicile du proche aidant;
      Les politiques pour la divulgation de
       renseignements laissent place à l’ambiguïté et à la
       discrétion du clinicien.

          Morin, M.-H., Bouchard, J., Lévesque, C. et Houle, M. (2017)
33
        Recommandations de la Commission
        de la santé mentale du Canada (2013)

      Élaborer et mettre en œuvre des protocoles de
       renseignements aux proches;
      Aider les pourvoyeurs de services de santé mentale
       à parfaire leurs connaissances sur la confidentialité;
      Exiger des pourvoyeurs de services de santé
       d’encourager systématiquement la participation
       des familles;
      Lorsqu’une personne choisit de ne pas impliquer ses
       proches aidants, veiller à en explorer les raisons.

           Morin, M.-H., Bouchard, J., Lévesque, C. et Houle, M. (2017)
34     La notion de consentement
     Trois types:

       ●    Le consentement à transmettre
            des renseignements à un tiers
       ●    Le consentement à donner
            accès à son dossier
       ●    Le consentement à recevoir
            des soins ou des services

           Morin, M.-H., Bouchard, J., Lévesque, C. et Houle, M. (2017)
35
         La notion de confidentialité/secret
                    professionnel

      Le droit fondamental à la vie privée est
       reconnu en matière de droits de la personne
       tant sur le plan international que fédéral et
       provincial.

      La Charte des droits et libertés de la personne
       ainsi que le Code civil du Québec affirment le
       droit à la vie privée et le caractère inviolable
       du respect de la vie privée des personnes.
     Source: Guide de normes pour la tenue des dossiers et des cabinets de consultation (2005). Bureau de l’Ordre professionnel
     des travailleurs sociaux du Québec.

               Morin, M.-H., Bouchard, J., Lévesque, C. et Houle, M. (2017)
36            Les exceptions

      Ce droit crée l’obligation de se taire sauf si:

        Nous avons l’autorisation du client;

        La loi nous y autorise;

        Le tribunal l’ordonne.

          Morin, M.-H., Bouchard, J., Lévesque, C. et Houle, M. (2017)
37   Trois témoignages vidéo et
     grille d’analyse
      Mère de Kevin ;
      Mère de Maxime ;
      Diana (sœur).

     Morin, M.-H., Bouchard, J., Lévesque, C. et Houle, M. (2017)
38   Grille d’analyse des témoignages
     Quels sont les enjeux entourant la
     confidentialité abordés dans la
     situation

     Quels sont les obstacles à
     l’échange d’information famille-
     équipe rencontrés dans cette
     situation

     Éléments favorisant l’obtention de
     l’autorisation à échanger
     information famille-équipe
     rencontrés dans cette situation

     Impacts pour la personne et sa
     famille à ce qu’il n’y ait pas eu
     d’échange d’information (ou qu’il
     y en ait eu)

     Les avantages qu’il y aurait eu à      Pour l‘équipe
     échanger de l’information
                                            Pour l’usager

                                            Pour la famille

     Quelles solutions (trucs) ont ou
     n’ont pas été appliquées dans
     cette situation

           Morin, M.-H., Bouchard, J., Lévesque, C. et Houle, M. (2017)
Le point de vue de Michel sur le
39
       partage d’informations et la
       confidentialité

      Le niveau d’informations attendues par les familles
       peut varier selon les situations

      La qualité de la relation avec le proche atteint peut
       faire une bonne différence dans le partage
       d’informations

       Morin, M.-H., Bouchard, J., Lévesque, C. et Houle, M. (2017)
La confidentialité – Les enjeux
40

      La loi/ secret professionnel/ les ordres vs enjeux
       éthiques;
      Capacité de la personne à consentir;
      État mental de la personne;
      Expériences antérieures versus système de santé;
      Crainte de perdre alliance;
      Inconfort chez certains intervenants;
      Respect autonomie décisionnelle de l’usager;
      Isolement des familles;
      Relation entre la personne et sa famille
      Manque de cohérence équipe-famille-usager.

     Bouchard, J. et Lévesque, C. (2016)

                    Morin, M.-H., Bouchard, J., Lévesque, C. et Houle, M. (2017)
Éléments favorisant l’obtention de
41
     l’autorisation à échanger information

      La famille est invitée dès le début du suivi;
      La pertinence de l’implication de la famille est expliquée
       à l’usager et à sa famille;
      Description faite de la nature et but des échanges;
      Explication du rôle de chacun;
      Expliquer à toute l’équipe de soins l’intérêt d’impliquer les
       proches et de transmettre de l’information;

     Bouchard, J. et Lévesque, C. (2016)

            Morin, M.-H., Bouchard, J., Lévesque, C. et Houle, M. (2017)
42             L’usager refuse malgré tout…
      Respecter ses raisons;
      Le médecin ou l’intervenant significatif peuvent travailler
       l’obtention de ce consentement;
      Encourager la famille à discuter avec l’usager de son
       souhait d’être impliquée;
      En tout temps, les familles peuvent transmettre de
       l’information;
      Encourager les proches à poser des questions à caractère
       non confidentiel;
      Référer la famille vers une association qui offre des
       services aux proches.

     Source: L’indispensable- guide à l’intention des membres de l’entourage d’une personne atteinte de maladie mentale
     (FFAPAMM).

               Morin, M.-H., Bouchard, J., Lévesque, C. et Houle, M. (2017)
43
     Synthèse et conclusion

     Morin, M.-H., Bouchard, J., Lévesque, C. et Houle, M. (2017)
Selon vous, quelles sont les stratégies
44
          à préconiser pour développer des
          pratiques collaboratives avec les
          familles ?
      Co-construire la relation de collaboration en modifiant les
       postures en intervention
      Reconnaître les compétences mutuelles
      Partager l’information de manière bidirectionnelle (en
       composant avec les enjeux liés à la confidentialité – protocoles
       d’entente)
      Partager le pouvoir et les responsabilités tout en reconnaissant les
       besoins de soutien et de répit
      Se doter d’espaces de réflexion sur sa pratique en intervention
       familiale et son développement professionnel

              Morin, M.-H., Bouchard, J., Lévesque, C. et Houle, M. (2017)
45   Le mot de la fin par Michel

      Le partage d’une expérience de « réelle »
       collaboration porteuse d’espoir pour Michel, sa
       conjointe et leur fils

     Morin, M.-H., Bouchard, J., Lévesque, C. et Houle, M. (2017)
Période d’échanges et de
46
     commentaires

     Morin, M.-H., Bouchard, J., Lévesque, C. et Houle, M. (2017)
Références bibliographiques
47      Ausloos, G. (1994). La compétence des familles, l’art du thérapeute. Service social, 43,
         3, 7-22.
        Ausloos, G. (1995). La compétence des familles, temps, chaos, processus. Ramonville
         Sainte-Agne: Éditions Érès.
        Bonin, J.-P., M. Lavoie-Tremblay, A. Lesage, N. Ricard, C. Briand, C., M. Perreault, M. et
         H. Racine (2012). « Optimisation de la collaboration avec les familles et les organismes
         communautaires au sein des transformations en santé mentale ». IRSC, FRSQ, mars
         2012.
        Bogart, T., & Solomon, P. (1999). Procedures to share treatment information among
         mental health providers, consumers, and families. Psychiatric Services, 50, 10, 1321-
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        Carpentier, N. (2001). Le long voyage des familles : la relation entre la psychiatrie et la
         famille au cours du XXe siècle. Sciences sociales et santé, 19, 1, 79-106.
        Fradet, H. et la Fédération des familles et amis de la personne atteinte de maladie
         mentale (2013). L’indispensable. Guide à l’intention des membres de l’entourage
         d’une personne atteinte de maladie mentale. Québec, QC : FFAPAMM.
        Institut Universitaire en santé mentale de Québec (2012) Guide d’information et de
         soutien destiné aux membres de l’entourage d’une personne atteinte de maladie
         mentale.
        MacCourt, P. et le Comité consultatif sur les aidants membres de la famille,
         Commission de la santé mentale du Canada (2013). Directives pancanadiennes en
         faveur d'un système de prestation de services pour les proches aidants d'adultes
         ayant une maladie mentale, Calgary: Commission de la santé mentale du Canada.
        Mottaghipour, Y., & Bickerton, A. (2005). The Pyramid of Family Care: A framework for
         family involvement with adult mental health services. Australian e-Journal for the
         Advancement          of Mental
               Morin, M.-H., Bouchard,        Health,
                                       J., Lévesque, C. et 4, 3, 1-8.
                                                           Houle, M. (2017)
Références bibliographiques
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        Ministère de la Santé et des Services sociaux. (2005). Plan d’action en santé mentale 2005-
         2010 : la force des liens. Les Publications du Québec : Direction des communications du
         MSSS.
        Ministère de la Santé et des Services sociaux. (2015). Ensemble et autrement. Plan d’action
         en santé mentale 2015-2020. Les Publications du Québec : Direction des communications
         du MSSS.
        Morin, M.-H. (2012). D’agent causal … à famille compétente : un regard sur la
         transformation du rôle des membres de familles dans les pratiques en santé mentale. Le
         Partenaire, 20, 4, 4-10.
        Morin, M.-H. (2015). S’adapter lors du premier épisode psychotique d’un jeune adulte :
         perspectives nouvelles pour l’intervention familiale et les pratiques collaboratives dans le
         domaine social en santé mentale . Thèse de doctorat inédite, École de service social,
         Université Laval . www.theses.ulaval.ca/2015/31070/31070.pdf
        Morin, M.-H., & St-Onge, M. (2016a). La collaboration entre les parents et les travailleuses
         sociales œuvrant dans une clinique spécialisée pour les premières psychoses : une voie
         prometteuse pour établir un réel partenariat , Revue canadienne de service social, 33, 2,
         229-254.
        Morin, M.-H. (2016b). La place des familles dans l’intervention psycho-médico-sociale,
         Repères pour une réelle reconnaissance de leur rôle et de leur contribution. L’Observatoire,
         no. 89, p. 5-9.
        Ordre professionnel des travailleurs sociaux du Québec. (2005). Guide de normes pour la
         tenue des dossiers et des cabinets de consultation.
        Simon, J. B., Murphy, J. J., & Smith, S. M. (2005). Understanding and fostering family resilience.
         The Family Journal: counseling and therapy for couples and families, 13(4), 427-436.
        Villeneuve, C. (2006). L'intervention en santé mentale : le pouvoir thérapeutique de la
         famille. Montréal:      Les presses de l'Université de Montréal.
                  Morin, M.-H., Bouchard, J., Lévesque, C. et Houle, M. (2017)
        Villeneuve, C., & Toharia, A. (1997). La thérapie familiale apprivoisée. Montréal: Les presses
         de l'Université de Montréal.
Merci pour votre présence et
49
     votre participation !

     Morin, M.-H., Bouchard, J., Lévesque, C. et Houle, M. (2017)
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