PROCES VERBAL DE L'ASSEMBLEE GENERALE - ASSOCIATION MADIA TENUE LE DIMANCHE 17 JUIN 2018
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Association MADiA PROCES VERBAL DE L’ASSEMBLEE GENERALE Tenue le dimanche 17 JUIN 2018 1
1. PROCES VERBAL DE L’ASSEMBLEE GENERALE DE L’ASSOCIATION MADIA Tenue le dimanche 17 juin 2018 Présents : Liste d’émargement en annexe +Xavier MAURICE par téléconférence Soit 22 personnes Pouvoirs pour les absents : 22 pouvoirs reçus Personnes présentes ou représentées : 44 Ordre du jour : • Rapport moral : B.BAUDRY Président • Rapport d’activité : P.CHERON Secrétaire • Rapport Financier : L.LAPOUILLE Trésorier • Présentation et vote du budget 2018-2019 • Montant des cotisations 2018 • Débat et questions sur la réalisation du projet 2017 et le projet 2018 • Questions diverses 2
1. Bernard Baudry, Président, accueille et remercie les membres présents et fait état des différents pouvoirs des membres excusés. Le nombre de présents est de 22, en y comprenant notre représentant à Madagascar, le Chef de Projet Xavier MAURICE , connecté en vidéoconférence, qu’il salue , toute l’assemblée pouvant le voir et l’entendre. Le nombre de pouvoirs est égal à 22, ce qui conduit à 44 membres de l’association présents ou représentés. Les statuts ne prévoyant pas de quorum, le problème de la validité de l’assemblée ne se pose pas, mais le nombre important de personnes présentes ou représentées, est un signe de la vitalité de l’association. Il présente le rapport moral : RAPPORT MORAL 2018 1. Rappel des valeurs de l’association Notre association MADiA a pour but de contribuer au développement de Madagascar, dans les domaines de l’éducation, de la santé, de l’accueil et de l’intégration des personnes démunies, en particulier des familles monoparentales et des enfants isolés. MADiA finance depuis trois ans le tiers des dépenses de fonctionnement du Foyer Sainte Louise à Fianarantsoa. C’était une première collaboration avec une association visitée en 2014. Cette association est l’AIC, que nous évoquerons largement ci-dessous. Cette action entre tout à fait dans le cadre de nos statuts. Elle a donc été reconduite. Toutefois, l’AG de mai 2016 a souhaité qu’un projet dans la durée soit engagé. La finalité du projet entamé en 2016 est de remettre des jeunes en abandon scolaire sur les rails afin de leur permettre un avenir différent de la réalité très difficile qu’ils vivent. Ce projet s’appelle Ecole de la Seconde Chance. Faisant cela, MADiA ne vise pas la récompense des meilleurs mais au contraire va tenter d’ouvrir des portes pour des jeunes déscolarisés et en partie désocialisés. 3
1. 2. MADiA et ses partenaires L’AIC à Fianarantsoa L’Association Internationale des Charités, association caritative qui continue l’action commencée il y a quatre siècles par Saint Vincent de Paul, action qui s’est internationalisée dès 1634. Sur l’île de Madagascar, l’AIC œuvre depuis presque 30 ans. L’AIC accueille sur son terrain l’Ecole de la Seconde Chance. Le partenariat pour ce projet à fait l’objet d’une Convention entre l’AIC, qui gère les locaux et contribue au projet en finançant l’entretien et l’alimentation électrique, et MADiA. Des contacts ont lieu plusieurs fois par semaine grâce aux technologies modernes avec la Présidente de l’AIC à Fianarantsoa, Madame Bernadette Ramaroson et également Madame Odile Rasoa, responsable du Foyer. A Fianarantsoa, les dames de l’AIC ont organisé un marrainage, associant une bénévole et un ou une jeune de l’Ecole Seconde Chance. Le CRIJ de Cachan Le Comité des Relations Internationales et des Jumelages de Cachan, le CRIJ, a pour mission de favoriser les relations internationales des citoyens de Cachan sous toutes leurs formes. Notre association est cachanaise par sa domiciliation ; nombre de ses adhérents y demeurent. Le CRIJ a approuvé cette démarche tournée vers Madagascar. Le CRIJ a attribué à MADiA en 2016 une aide de 2000€ pour la construction du bâtiment de l’Ecole de la Seconde Chance. Une nouvelle aide de 2500€ a été accordée en 2017 pour l’équipement de ce bâtiment et le lancement de l’Ecole. Une nouvelle aide pour compléter l’équipement afin d’accueillir 25 élèves à la rentrée 2018 a été demandée et doit nous être accordée très prochainement.2500 € est renouvelée en 2017 pour le lancement de l’Ecole de laS econde Chance décrit ci-dessous. Bright Future Bright Future est une association étudiante du Master Management des Achats et de la Qualité des Fournisseurs à l’Université de Versailles Saint-Quentin-en- Yvelines. (www.uvsq.fr) 4
1. Dans le cadre dans leurs études, ils ont pour but de réaliser tout au long de l’année un projet qu’ils ont choisi d’orienter vers l’humanitaire. Hanitra, membre de l’équipe de Bright Future, est originaire de Madagascar. Par l’intermédiaire de son partage de connaissance et de son expérience, l’équipe est sensibilisée à l’idée d’œuvrer pour cette cause. Pour cette raison, l’ensemble de l’équipe Bright Future s’est mobilisée auprès de MADiA afin de nous présenter leurs actions. Notre partenaire Bright Future a donc récolté les fournitures nécessaires à la rentrée des jeunes. Chaque élève a reçu la même petite sacoche le premier jour. C’est aussi cela la réussite du projet ! Puis, lors d’un séjour à Antananarivo, Hanitra s’est procuré pour le compte de MADiA des objets artisanaux qui ont été revendus lors du concert annuel en mars 2018. La chaîne hôtelière HappyCultureCollection Le mécénat soutient depuis deux ans la réalisation du projet ; il s’agit d’une chaîne d’hôtels de luxe qui possède 41 hôtels dans diverses villes de France. Cette chaîne est nommée HappyCulture™ Collection. (Cf : www.happyculture.com). Une demande a été faite auprès du directeur de chacun de ces hôtels ; la réponse positive une fois de plus en 2018 confirme la culture du mécénat dans ce groupe, orientée sur Madagascar. Il aide depuis plusieurs années les constructions à Tananarive du Père Pedro que nous venons de rencontrer à Tanà. L’ensemble des associés dirigeant cette chaîne est vivement remercié. Ce mécénat est très précieux et sans lui, nous ne pourrions pas avoir les mêmes ambitions dans nos projets.. 3. Activités de cette année 2017/2018 en France MADiA ayant été fondée le 1er mars 2015, nous étions dans la troisième année d’existence. La communication interne La lettre d’information s’est poursuivie cette année avec 3 publications. Plusieurs retours des adhérents indiquent leur satisfaction d’une feuille simple et synthétique. La communication externe Il est important de se faire connaître, car nous ne pouvons multiplier le nombre de réunions et c’est un bon moyen pour le donateur de connaître la vie de l’association. 5
1. Le site Internet www.madia.fr et entretenu avec la précieuse aide d’Alexandre Allien. Cet entretien est facile avec des technologies aisées à mettre en œuvre. Nous enregistrons chaque jour 34 visiteurs en moyenne. Grâce à Domohina Razafinjato et à Barbara Baudry, nous sommes présents sur une page de communauté Facebook Association MADiA. Elles font un travail en temps réel, ce qui est essentiel sur FaceBook sur les moments clés de la vie de l’association. Cette présence sur les réseaux sociaux contribue à nous faire connaître auprès des plus jeunes. L’animation culturelle Le concert annuel de l’Association est un événement qui s’enracine petit à petit. Cette année, nous avons eu le plaisir d’accueillir le Quartet HARVEST MOON, dirigé par Pascal-Edouard MORROW, qui nous a offert un concert de musiques irlandaises avec son groupe. Merci à Martine et Christian Jacob d’avoir organisé cette après- midi. La vente d’objets artisanaux menée par Christian de Coudenhove et les étudiants de Bright Future a dépassé les prévisions de recette ; c’est une initiative à renouveler. MADiA continue résolument dans le lien entre humanitaire, solidaire et culturel. 4. Les adhérents et bénévoles MADiA est en croissance et compte plus de 80 membres dont 27 résident à Cachan. Des malgaches ou binationaux adhérents ont par ailleurs gardé lien avec Cachan et le foyer dans lequel ils ont séjourné. Il fait partie de l’intuition fondatrice que dans cette association qui vient au secours du peuple malgache, de nombreux Malgaches de la diaspora s’impliquent. Pour l’instant, il en est ainsi. C’est un gage de vitalité et de permanence du lien avec les personnes restées sur la Grande-Île. Mais n’oublions pas qu’une vitalité doit s’entretenir. N’hésitons pas à appeler de nouvelles personnes pour adhérer. Chaque adhérent peut se poser la question de qui il peut inviter à entrer à l’association, simplement en l’informant de ce qu’il s’y passe. Les bénévoles sont toujours plus nombreux à aider selon leur compétence : un écho a été donné dans la dernière lettre d’information n° 10. C’est bien sûr un signe de bonne santé qu’il importe de préserver tel un trésor. Un point important est les bénévolats qui ont permis concrètement de réaliser le projet : • Xavier Maurice qui a suivi à Fianarantsoa le chantier durant 4 mois a accepté d’être chef du projet Seconde Chance. 6
1. • Xavier fait maintenant régulièrement une mission entre Tanà où il demeure et Fianarantsoa. Un voyage qui dure au total une journée de taxi- brousse à chaque fois. IL est la pierre angulaire de notre action et nous lui en sommes particulièrement reconnaissants. • Christian de Coudenhove a mené une importante mission sur place, au moment de l’ouverture de l’Ecole en janvier 2018. Ses observations, ses contacts avec Xavier et le Bureau, avec Louis et Pascal, mais aussi avec Bernadette et la direction de l’AIC, ont permis de proposer les adaptations de l’organisation de l’Ecole et du programme d’activité des jeunes en fonction des réalités du terrain. Nous le remercions particulièrement chaleureusement pour cela, mais aussi pour les conseils aux jeunes de Bright Future. • Emeric RAKOTOVAO, qui est retourné à Madagascar dans le cadre de son évolution professionnelle reste dans l’Association et accepte de continuer l’aide administrative qu’il nous apporte pour la gestion du personnel avec sa connaissance de la législation malgache. Nous le remercions chaleureusement. 5. Le projet 2017/2018 La cantine Le soutien de la cantine du centre AIC « Foyer Sainte-Louise » de Fianarantsoa se poursuit à la demande de l’AG 2016. Il permet de nourrir chaque jour 180 enfants pendant 3 mois, pour la somme de 3 000 €. Les 9 mois restants sont couverts par l’AIC avec ses partenaires et ses mécènes. Ecole de la Seconde Chance La construction du bâtiment de 70 m2 étant achevée, l’inauguration faite, le projet a été discuté : finalités, nombre de jeunes, programmes. Seconde Chance est le chaînon manquant entre ces jeunes déscolarisés et des établissements d’apprentissage comme le Centre de Formation Professionnelle Don Bosco ou bien l’Ecole Hôtelière La Rizière, sans exclure l’accès à l’apprentissage direct auprès d’artisans ou d’entreprises locales dans le cadre d’un projet personnalisé. L’aura de l’AIC est importante et ces centres sont prêts à accueillir ces jeunes pour autant que leur niveau soit acceptable. Le rôle auprès des jeunes confié au travailleur social, de formation éducateur spécialisé a été : • D’évaluer le niveau scolaire des jeunes qui lui seront confiés, • De mettre en place un projet d’accueil personnalisé, 7
1. • De se poser comme un repère en proposant un cadre d’apprentissage individualisé, • De valoriser les compétences développées par ces jeunes, • De travailler auprès des familles, • De constituer un réseau de partenaires pré-professionnalisants (entreprises, artisans). L’embauche d’un travailleur social a été réalisée comme prévu à compter de septembre 2017. Au cours des mois d’octobre et novembre, il a participé avec l’AIC aux premiers entretiens avec les jeunes et leurs familles et au choix de jeunes. Certes à la rue et en abandon scolaire, mais dont les relations familiales, la motivation laissent espérer un succès de la démarche. L’ouverture s’est faite pour quinze jeunes de 12 à17 ans (garçons et filles à part presque égales) au lieu de 10 prévus), le 11 janvier 2018. L’âge des jeunes a été relevé par rapport au projet initial pour s’adapter à l’âge de recrutement dans les principaux centres d’apprentissage. Un enseignement est engagé à mi-temps pour la mise à niveau en culture générale (français, malagasy, mathématiques) avec un instituteur et l’appui de bénévoles de l’AIC. Mais un temps conséquent est prévu avec le travailleur social pour l’accueil et la définition d’un projet personnalisé, mais aussi pour la resocialisation, le savoir- vivre ensemble, les règles d’hygiène et de vie commune, l’assiduité au travail, la relation avec les familles. Le marrainage individuel par une bénévole de l’AIC des interventions d’éducation sexuelle complètent le dispositif. L’aménagement matériel du centre (mobilier, informatique…) s’est poursuivi sans être achevé toutefois. L’équipement technique prévu au départ a été retardé, en raison de la nécessité de mettre en priorité la resocialisation et les bases d’enseignement fondamental, mais aussi face à la nécessité d’approfondir les modalités de coopération avec les centres d’apprentissage et aux limitations de budget. 6. Le projet 2018/2019 Poursuivre la cantine Il est proposé à l’AG de poursuivre la cantine, sachant que nos finances le permettent et le programme d’aide alimentaire mondial (PAM) n’a effectivement pas repris sur Madagascar ; les élections qui se profilent en 2018 sont plutôt facteur de déséquilibre, changement de gouvernement... 8
1. Ecole de la Seconde Chance : développement Quinze jeunes sont à l’école et poursuivent leur intégration et leur mise à nouveau depuis janvier La direction de l’Ecole de la Seconde Chance est à parfaire car le travailleur social actuel, s’il a les qualités de contact auprès des jeunes pour faire un suivi personnalisé, a un peu de mal à rendre compte et manque d’initiative dans les contacts avec les partenaires futurs. La présence de Xavier et ses missions mensuelles sur place permettent d’avoir un retour sur ce qu’il se passe vraiment. Des outils (comme le bulletin de scolarité déjà fabriqué par Xavier) doivent être développés Ando, un ancien éducateur spécialisé, très introduit dans le milieu des ONG et centres d’apprentissage locaux, a accepté de superviser et de faire la relecture des premiers mois d’expérience, et une collaboration plus étroite avec lui est une piste intéressante. il importera en effet de préparer concrètement la sortie de la première promotion : tel jeune peut entrer en apprentissage dans tel lieu. L’entrée d’une seconde vague de 10 jeunes est prévue de plus en octobre, exigeant plus de matériel, mais aussi un encadrement renforcé. Ces évolutions pourraient être favorisées par une nouvelle mission sur place. A l’issue de cette présentation du rapport moral, Bernard Baudry passe la parole à Patrice Chéron, secrétaire, pour la présentation du rapport d’activités. Patrice Chéron présente le rapport qui suit : RAPPORT D’ACTIVITES 2017-2018 Au cours de cette année 2017-2018, MADiA, après la construction du bâtiment de l’Ecole de la Seconde Chance dans le cadre de la coopération avec l’AIC Fianarantsoa, s’est consacrée à l’équipement et à la mise en place de cette Ecole. La priorité a été mise sur le recrutement de personnel compétent, et tout particulièrement un directeur de centre ayant une formation d’éducateur spécialisé, en s’appuyant également sur un enseignant travaillant à mi-temps à l’AIC, le projet étant dirigé depuis Tananarive par Xavier. Une convention avec l’AIC a été discutée pour la gestion du centre, son entretien et assurer sa pérennité. L’Ecole a pu ouvrir le 11 janvier 2018 comme prévu avec 15 jeunes de 11 à 17 ans déscolarisés, quasiment à parité filles garçons. 9
1. Après l’assemblée générale du 11/06/2017, le C.A. s’est réuni à 4 reprises les 01/10/17, 29/11/17, 26/02/18 et 27/05/18, sans compter de nombreuses réunions de bureau informelles pour préparer le démarrage de l’école, des conférences Skype avec Xavier et Bernadette, présidente de l’AIC. Des réunions ont été organisées également pour préparer la mission de Hanitra RAVELOJAONA de l’association Bright Future qui a acheté à Madagascar des objets vendus en France au profit de MADiA et la mission de Christian de COUDENHOVE au moment du démarrage de l’Ecole. Projets Soutien à la cantine du Foyer Sainte Louise Suite à la décision de l’A.G. du 11/06/2017, le financement partiel de la cantine scolaire organisée par l’association AIC à Fianarantsoa a été prolongé pour l’année scolaire 2017-2018. La convention a été prorogée par tacite reconduction d’une année à cet effet. Le montant de l’aide correspond à un tiers des frais de cette cantine pour l’année, avec un plafond de 3000 €, qui ont été versés. Lors de la mission de janvier 2018, il a pu être constaté par Christian que 150 enfants environ bénéficiaient de la cantine dans de bonnes conditions. La prolongation éventuelle de cette aide sera examinée lors de l’AG du 17/06/2018. Démarrage de l’Ecole de la Seconde Chance Le principe de ce projet a été approuvé lors de l’AG du 29/05/2016. Le projet comprenait la réalisation d’un bâtiment de 75 m2 sur deux étages, aux normes modernes, sur le terrain du Foyer Sainte Louise à Fianarantsoa, puis la participation à l’équipement de cette structure, à la mise en place d’un projet social en lien avec l’AIC, à la sélection, à l’embauche et au financement des salaires de l’encadrement sur une durée à déterminer. Le bâtiment a été construit de septembre 2016 à janvier 2017 sous la direction de Xavier Maurice, diplômé de l’ESTP bénévole en mission sur place, qui est revenu à Madagascar dans le cadre de ses activités professionnelles dès février 2017 et a accepté de diriger le projet de lancement de l’Ecole. Le projet social a été préparé par des consultations entre le Bureau, Xavier Maurice et une éducatrice spécialisée, expérimentée dans le suivi des jeunes en rupture, et mis en place lors de la mission du président, Bernard Baudry et du secrétaire, Patrice Chéron en mai 2017, lors de concertations avec l’AIC. Cette mission a permis des prises de contacts en vue du recrutement du directeur (ou directrice) du Centre, de la définition des fiches de poste de formateurs, et de 10
1. l’analyse de débouchés d’apprentissage ou de formation professionnelle pour les jeunes. L’AIC a pris en charge le recrutement et la sélection des jeunes, avec le directeur. Un projet de lancement et de fonctionnement sur 3 ans, d’un montant de près de 20000€ sur 2017-2018 a été présenté à la Fondation Air France, au CRIJ de Cachan, à notre groupe hôtelier mécène Happy Culture Collection. En octobre 2017, l’association étudiante Bright Future, du mastère Management des Achats et de la Qualité des Fournisseurs de l’Université de Versailles-St Quentin a décidé de soutenir notre action par la vente d’objets artisanaux malgaches et de contribuer ainsi à l’achat des fournitures scolaires. L’aide à projets de 9000 € demandée à la Fondation Air France n’a pas été retenue, mais les aides obtenues du CRIJ et du groupe hôtelier, sans compter les dons et cotisations, et les ressources provenant de notre concert et des ventes solidaires de l’association Bright Future ont permis de démarrer néanmoins le projet. Les investissements de formation technique ont été réduits, mais cela n’a pas perturbé le démarrage, tant la consolidation des connaissances fondamentales et la mise à niveau sociale sont apparues prioritaires en cette première année. La réalisation de l’installation électrique a été terminée au cours de l’été 2017. L’embauche du directeur Louis a été réalisée en septembre 2017, et la participation de l’instituteur Pascal a démarré en décembre 2017. Les jeunes ont été sélectionnés par le directeur et l’AIC en octobre-décembre, particulièrement sur la base de leur motivation, mais aussi d’un suivi possible des familles. Finalement 15 jeunes au lieu de 10 ont démarré en janvier, sur proposition de l’AIC. Le mobilier de l’Ecole (tables, chaises, armoires, bureaux) a été acquis en décembre 2017 auprès des ateliers de menuiserie de l’Association Don Bosco, un équipement informatique de base a été fourni par MADiA. Des uniformes ont été fournis aux jeunes, comme dans beaucoup d’écoles malgaches, afin d’unifier le groupe et de personnifier la Seconde Chance de ces jeunes en rupture scolaire. Un membre de l’association, Christian de Coudenhove, s’est rendu sur place pour assister Xavier et le directeur pendant la période de démarrage en janvier 2018. Le bilan de l’expérience des premières semaines, réalisé fin janvier, a conduit à des adaptations de l’organisation des responsabilités. L’observation des besoins prioritaires des jeunes, les lacunes du directeur, éducateur spécialisé, en tant qu’organisateur et contact avec les entreprises et organisations débouchés potentiels, ont conduit à une implication plus grande de l’AIC dans l’organisation du Centre et par ailleurs à une aide plus grande de Xavier et de MADiA pour la gestion du personnel. Un bilan plus complet sera fait fin juin pour la révision de la Convention liant MADiA à l’AIC dans cet esprit. Activité administrative pour la gestion des projets 11
1. Un deuxième compte en banque de l’Association a été ouvert (Société Générale) car le Crédit Coopératif n’a aucune agence à Madagascar. Un compte a aussi été ouvert à Madagascar dans la filiale malgache de la Société Générale car notre convention avec l’AIC pour le paiement des salaires exige des transferts mensuels ; le faire régulièrement depuis la France augmenterait dangereusement les frais récurrents. Xavier MAURICE et Emeric RAKOTOVAO assurent une grande part de ce travail administratif en lien avec l’AIC. Actions de communication MADiA a participé au Forum des Associations de la Ville de Cachan. De plus, elle a participé de façon active à la semaine de la Solidarité Internationale par la participation à la journée CRIJ et la présentation de la construction du bâtiment en cours de l’Ecole de la Seconde Chance Une communication Skype en direct du chantier lors de cette journée a été particulièrement appréciée. Le site internet permet aux adhérents d’avoir les informations sur la vie de l’association et les projets. Dans le but de faire connaitre MADiA, de collecter des fonds, et de susciter des adhésions, un concert du quartet Harvest Moon a été organisé le 11 mars 2018 dans la salle paroissiale de l’Eglise Sainte-Germaine de Cachan. Ce concert a été accompagné de vente d’objets par l’association Bright Future, qui avait organisé une mission à Madagascar pour l’achat d’objets locaux dans le but de financer l’action humanitaire de MADiA. Trois lettres d’information aux adhérents ont été publiées en décembre 2017, mars 2018 et juin 2018. Bernard Baudry passe ensuite la parole à Laurent Lapouille, Trésorier, pour la présentation du rapport financier 2017 et du budget prévisionnel 2018. Laurent Lapouille présente le rapport ci-après : Rapport Financier au titre de l’exercice 2017 Mesdames, Messieurs, chers adhérents, chers amis de MADiA, 12
1. Les dirigeants de votre association sont heureux de vous présenter ses comptes pour l’exercice 2017, conformément aux dispositions de l’article 14 de nos statuts. Votre association a clôturé le 31 décembre 2017 les comptes de son exercice comptable. La durée de cet exercice a été de 12 mois et constitue le troisième exercice de notre Association constituée le 1er mars dernier 2015. Nous vous rappelons que notre comptabilité est tenue selon la méthode dite de caisse et que l’association n’établit pas de bilan. Toutefois, l’association tient l’inventaire de ses réserves et de ses investissements ; elle procède à un rapprochement bancaire permettant d’établir la correspondance entre les comptes qui vous sont présentés et la situation bancaire effective de l’association. Les opérations comptables ont été saisies par Monsieur LAPOUILLE en sa qualité de Trésorier et les dirigeants de l’association ont validé les comptes qui vous sont présentés. Le rapport financier évoque successivement : Les résultats de la gestion de l’exercice 2017, La situation patrimoniale de votre association au 31 décembre 2017 Notre Association a collectée des dons à hauteurs de 19 060,00 € à comparer à une collecte de 19 768.50 € au cours de l’exercice précédent. Notre Association a contribué au financement de la cantine de AIC FIANARANTSOA (soit la nouvelle dénomination de IRAK’I MASINDAHY VINCENT DE PAUL) et a financé le programme école Seconde Chance qu’elle a initié en 2016 en partenariat avec l’AIC FIANARANTSOA à hauteur au total de 10.100,00 €. Compte tenu par ailleurs des frais de fonctionnement d’un montant de 987,77 € et constitué exclusivement de frais bancaires, des frais d’organisation du concert de levée de fonds et d’un routeur informatique pour l’école Seconde Chance, le Résultat de notre Association s’élève à 7.972,23 €. Le patrimoine de notre Association est constitué par ce résultat et par une réserve de trésorerie de 6.629.60 € disponible à l’ouverture de l’exercice, soit un patrimoine total de 14.601,83 € ayant pour contrepartie au 31 décembre dernier un solde bancaire au sein du Crédit Coopératif de ce montant de 14.601,83 €. La proposition d’affectation du résultat de l’exercice 2017 Nous proposons de conserver ce résultat en réserve de trésorerie de notre Association, cette trésorerie venant en sus des recettes 2018 en vue du financement de nos actions au cours de cette nouvelle année. Cette réserve de trésorerie constitue par ailleurs le fond de roulement nécessaire à 13
1. l’accompagnement du lancement et de la montée en puissance du programme Seconde Chance. Budget pour l’année 2018 Nous envisageons pour cette année 2018, d’accompagner à nouveau IRAK’I MASINDAHY VINCENT DE PAUL en vue d’assurer : • Le co-financement de la cantine de l’AIC à Fianarantsoa à hauteur de 3.000 €, • Le financement du programme « Seconde Chance », et donc sa première promotion de 15 enfants, pour l’année 2018 évalué à 10.000 € environ, et constitue principalement des frais d’enseignement et d’encadrement, et accessoirement par l’acquisition de matériels scolaires et techniques Bien entendu, ce budget de dépenses et les actions menés par MADiA seront revus à la hausse, comme à la baisse en fonction des financements levés et des initiatives nouvelles que nous pourrions décider. En particulier, le recrutement d’une seconde promotion de 10 enfants en octobre 2018, pour l’année scolaire 208-2019 est envisagé. Nous comptons à cet effet, outre le renouvellement de vos adhésions, sur vos dons et générosités. Dans ce cas, le budget du programme se monterait à 17600 €. Cette augmentation s’explique naturellement par l’achat de mobilier et de matériel scolaire et technique supplémentaire et la croissance des charges d’encadrement et d’enseignement. Le budget global se monterait alors à 20600 €, financé à hauteur de 7900 € par les résultats de l’exercice 2017. A la suite de cet exposé, nous soumettrons à votre vote les résolutions habituelles relatives à l’approbation des comptes, au quitus de gestion et à l’affectation du résultat. Nous vous rappelons également que conformément aux dispositions statutaires, les comptes ont été tenus à la disposition des membres au siège pendant les 15 jours précédant notre assemblée et qu’ils peuvent être librement consultés au siège par les membres de l’association, sur rendez-vous. Il n’est pas proposé de modification du montant des cotisations => Approbation par l’assemblée du Rapport moral, du Rapport d’activités et du Rapport Financier 14
1. Le rapport moral, le rapport d’activité et le rapport financier sont adoptés à l’unanimité. Débat et questions L’assemblée approuve la continuation de l’appui à la cantine, qui est consacrée partiellement aux jeunes de l’Ecole de la Seconde Chance, alors que le programme PAM n’a pas repris et que l’association Sœur Emmanuelle va stopper sa participation fin 2018 sur Fianarantsoa, comme le fait remarquer Xavier MAURICE. Un débat s’ouvre sur l’opportunité de séparer les fonctions de Directeur de l’Ecole, qui, en dehors de fonctions d’animation, de management, de recrutement des jeunes est chargé également de participer à l’adaptation du programme d’enseignement, mais doit également jouer un rôle de communication et de relationnel avec les centres d’apprentissage et les entreprises locales pour préparer le projet des jeunes, et les fonctions de l’éducateur spécialisé. Ceci peut paraître particulièrement pertinent si une deuxième promotion démarre. Il est suggéré qu’une seconde promotion pourrait n’être recrutée que pour janvier, afin d’étudier l’opportunité de ce changement, et de le préparer dans de bonnes conditions. Le C.A. va se concerter avec Xavier et l’AIC pour prendre une orientation. Le budget 2018 de l’action Seconde Chance et de la cantine sont approuvés. Le budget évoluera en fonction de l’option choisie. Mouvements dans le C.A. Emeric Rakotovao, qui, pour des raisons professionnelles, est rentré à Madagascar en février dernier, a présenté sa démission de la vice-présidence. Il reste membre du C.A. (il continue à exercer des fonctions précieuses pour l’aide à la gestion du personnel de l’Ecole de la Seconde Chance), mais il ne pourra plus exercer le rôle de représentant de MADiA au C.A. du CRIJ . Par ailleurs, il apparait nécessaire d’augmenter le nombre de membres du C.A. (qui peut aller jusqu’à 10) afin de soulager les membres du Bureau et la participation de membres de l’Association d’origine malgache résidant en France est particulièrement souhaitée. Deux membres de l’association, Ninia RAKOTOMANANA et Tiana SMADJA- RAKOTONDRAMANITRA présentent leur candidature. 15
1. Tiana, installée en France depuis 15 ans, ancienne membre du Conseil des Etrangers de Cachan, dont le mari est originaire de Fianarantsoa, accepte de plus de devenir vice-présidente, de jouer un rôle de représentant de MADiA au sein du CRIJ. Les deux candidates sont élues à l’unanimité membre du C.A. Les membres du C.A., prenant acte de cette nomination, désignent Tiana vice- présidente. Le C.A. décide également de la nommer représentante du C.A. auprés du CRIJ . Les modalités de cette coopération seront discutées avec le CRIJ. A Cachan, le 20 juin 2018 Le secrétaire Patrice CHERON 16
1. LISTE D’EMARGEMENT DE L’ASSEMBLEE GENERALE DU 17 juin 2018 DE L’ASSOCIATION MADiA 21 personnes présentes Xavier Maurice par téléconférence 17
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