Programme bruxellois : Résumé et points forts - Anne ...

La page est créée Mathieu Boucher
 
CONTINUER À LIRE
Programme bruxellois : Résumé et points forts

A la fois capitale des Communautés francophones et flamandes, de la Belgique et de l’Europe,
Bruxelles accueille sur son territoire de nombreuses institutions belges ou internationales et sa
population compte plus d’une centaine de nationalités. Bruxelles est un centre politique
international de premier plan. Région parmi les plus productrices de richesse en Europe, elle
concentre une population précarisée dont le taux de chômage est le plus important du pays. 30
ans après sa création, la Région de Bruxelles-Capitale multiplie les paradoxes et les défis à
relever.

Le Parti socialiste est aux commandes de la Région bruxelloise depuis sa création. La vie est-
elle meilleure à Bruxelles ces dernières années ? La pauvreté a-t-elle diminué ? La formation
des demandeurs d'emploi est-elle assurée ? La classe moyenne vient-elle se réinstaller en ville ?
La mobilité s’est-elle améliorée ? Le métro s’est-il développé comme dans n’importe quelle
grande ville ? A-t-on développé des projets urbanistiques majeurs ? Les communautés vivent-
elles mieux ensemble et dans le respect ? Les entreprises s’installent-elles à Bruxelles ? De
nouvelles places dans les écoles sont-elles massivement créées ? La réponse est non. Le bilan
est tout aussi médiocre en matière de sécurité, de propreté, d’efficacité de l’administration ou
de fiscalité.

La « culture du rétroviseur » qui anime les gouvernements bruxellois successifs empêche notre
ville de se développer. Leur déni est total. Aujourd’hui Bruxelles est une ville paralysée,
défigurée par des travaux incessants et interminables, par des projets sans intérêts ou non
réfléchis et est confrontée à un défi démographique qui ne semble guère être un sujet de
préoccupation. Encore aujourd’hui, le réseau du métro bruxellois pourtant indispensable est
famélique et la classe moyenne fuit en masse la capitale. Enfin, notre ville qui se veut
internationale, inclusive et ouverte sur le monde est gangrenée par la progression du repli
identitaire, du fanatisme religieux et de l’intolérance envers les femmes ou les LGBTQI.

La précarité de nombreux ménages est une réalité. Un tiers des Bruxellois (31%) dispose d’un
revenu inférieur au seuil de pauvreté. Près d’un actif sur cinq (18%) est inscrit chez Actiris
comme demandeur d’emploi inoccupé et la proportion s’élève à 26% pour les moins de 25 ans.
Un quart des enfants de moins de 18 ans vit dans un ménage ne disposant pas d’un revenu du
travail. Plus d’un cinquième (22%) de la population active vit avec une allocation d’aide sociale
ou un revenu de remplacement.

Nous voulons sortir du fatalisme et lancer une nouvelle dynamique régionale : développer un
projet cohérent pour valoriser la stature internationale de Bruxelles et le bien-être de ses
habitants, lutter contre la fracture sociale et réconcilier les communautés, associer
développement économique et qualité de vie, transition énergétique et mobilité multimodale.
Nous voulons aussi bâtir une ville-région ouverte et inclusive, où chacune et chacun pourra
s’épanouir sans crainte de discrimination et sans risque.

Nous portons un projet fort, réfléchi et ambitieux en matière de développement urbain, en
l’associant à une réelle politique énergétique et environnementale. Parce que nous sommes
libéraux, nous savons que rien n’est possible sans le développement économique, la formation
et l’emploi. La dynamique suscitée par le gouvernement fédéral doit être insufflée à Bruxelles
avec un focus sur l’enseignement et la formation des jeunes demandeurs d’emploi, en les
orientant vers les métiers en pénurie. Bruxelles ne peut pas rater le train de l’économie
collaborative, de la digitalisation et des smart cities. Nous avons la capacité de faire de Bruxelles
une région fière de ses atouts, véritable vitrine de la Belgique à l’étranger.

Le projet de programme est divisé en trois chapitres principaux. Le premier porte sur le
développement économique au sens large. Pour nous, libéraux, le développement économique
est l’épine dorsale de notre société. Sans développement économique, pas de croissance, pas de
politique environnementale efficace, pas de protection sociale, pas de redistribution des
richesses, pas de politique de santé ambitieuse. Le redressement de Bruxelles passe
inévitablement par son redressement économique, par une meilleure mise à l’emploi, par un
investissement dans les métiers en pénurie et dans des domaines d’avenir comme le numérique.
Il y a un effort collectif indispensable à insuffler pour permettre à Bruxelles de prospérer.

Le deuxième volet porte sur la qualité de vie des Bruxellois et intègre toutes nos propositions
en matière climatique, énergétique et environnementale. Nous considérons que, à côté du
nécessaire développement économique, doit se mettre en place une transition écologique et
durable de nos modes de consommation, de production et de nos comportements. Intimement
liées à ces politiques environnementales, nos propositions en matière de mobilité figurent
également dans ce chapitre au même titre que les mesures que nous souhaitons engager pour la
santé, le logement, l’incitation à la pratique sportive ou encore le bien-être animal. Un dernier
chapitre vient clôturer ce programme. Il porte sur le juste Etat, sur la Région bruxelloise en tant
qu’institution au service de ses citoyens et de ses entreprises. La gouvernance, le renforcement
de la démocratie participative, la fonction publique, les affaires internationales, l’interculturalité
et les propositions en matière d’égalité femmes-hommes et d’égalité des chances sont
rassemblés dans ce dernier volet.

    1.   L’indispensable développement économique bruxellois

L’emploi – Le développement économique

La situation de Bruxelles est inquiétante : les entreprises quittent la ville. En 2017, ce sont
3.420 entreprises qui ont quitté la capitale, contre 2.768 qui y ont élu domicile. Grâce
notamment aux mesures prises par le gouvernement fédéral, le chômage a baissé dans
l’ensemble du pays, en ce compris en Région bruxelloise où il est néanmoins toujours supérieur
à 15%, soit quasiment 4 fois plus que la Flandre. La jeunesse bruxelloise est la première victime
de ce chômage endémique. Le gouvernement bruxellois sortant n’a pas réussi à développer un
cercle vertueux associant croissance, emploi, création de richesse et cohésion sociale dans notre
capitale Par contre, on y constate une spirale chômage, précarité et ghettoïsation. L’emploi ne
doit pas seulement être vu comme une priorité politique mais avant tout comme une clé de voûte
permettant de stabiliser notre Région. En effet, c'est par l'emploi que nous pourrons surmonter
une grande partie des problèmes auxquels nous faisons face actuellement : précarité des
ménages et des familles monoparentales, accessibilité au logement, mixité sociale, insécurité
grandissante. Trop longtemps, nous avons souffert d’un manque de vision claire, d’un
saupoudrage des moyens, de la multiplication des ASBL et des structures, de l’inflation du
secteur de l’orientation et de ses organismes.
Priorité à la formation – développer les talents bruxellois et leurs compétences :

   •   En réorientant les formations continues selon les besoins réels des entreprises ;
   •   En mettant l’accent sur les nouvelles technologies, l’acquisition de compétences pour
       un métier en pénurie ou encore sur la possibilité d’évolution de carrière ou de
       reconversion du salarié ;
   •   En renforçant la garantie jeunesse : tout jeune demandeur d’emploi accompagné doit
       avoir un résultat (emploi, formation ou stage) endéans les 4 mois de son inscription à
       Actiris. Il faut absolument accélérer l’insertion des jeunes sur le marché de l’emploi ;
   •   En amenant le demandeur à définir un projet professionnel cohérent avec le marché de
       l’emploi ;
   •   En mettant en place une « activation linguistique systématique » pour les demandeurs
       d’emploi dans les secteurs exposés à une bonne connaissance des langues;
   •   En confiant à la Région bruxelloise le pouvoir organisateur de l’enseignement technique
       et professionnel pour que ce dernier colle aux besoins des entreprises ;
   •   En augmentant les moyens financiers qui permettront aux CPAS de renforcer leur rôle
       d’acteur de l’insertion professionnelle (art 60 et 61 de la loi sur les CPAS) ;
   •   En promouvant la formation en alternance et la formation alternée auprès des très petites
       entreprises et particulièrement auprès des entreprises unipersonnelles ;
   •   En augmentant la limite d’âge de 25 à 30 ans des jeunes chômeurs et ce, pour l’éligibilité
       aux différents dispositifs d’aide ;
   •   En activant les chômeurs de longue durée (plus de 36 mois) via des petits services à la
       communauté de quelques heures par semaine, obligatoires et rémunérés ;
   •   En faisant de Bruxelles un acteur majeur de l’économie digitale (en créant un pôle de
       formation numérique, notamment), de l’économie collaborative et du développement
       des formations de type Becode ;
   •   En supprimant l’obligation de devoir démontrer des délais de chômage minimaux pour
       bénéficier d’aides à l’emploi ;
   •   En proposant un incitant financier, via un crédit à la formation, qui vise à ce que les
       compétences des salariés, fonctionnaires et indépendants soient maintenues à jour et
       développées et que ces derniers puissent faire face au mieux aux défis de la robotisation.

Rendre Bruxelles plus compétitive, favoriser l’innovation et garantir une administration au
service des entreprises :

   •   En rendant les heures supplémentaires plus attractives pour les employeurs et les
       employés ;
   •   En réalisant un audit de performance et réforme orientée « clients » de l’opérateur
       ACTIRIS et des opérateurs de l’insertion socio-professionnelle ;
   •   En réorganisant, en simplifiant et en mettant en complémentarité tout le « maquis» des
       acteurs de l’emploi (missions locales, antennes ALE, associations de l’insertion socio-
       professionnelle, CPAS, centres de référence professionnelle, agences de l’intérim
       social, syndicats, etc.), piloté ou subventionné par les pouvoirs publics régionaux ;
   •   En développant un panel de formations, revu sur base semestrielle et orienté vers une
       insertion rapide ;
   •   En modernisant la fonction publique en priorisant la « culture client », en donnant une
       information de qualité aux entreprises, en mettant en place une réelle digitalisation, en
       instaurant un principe de confiance et en adaptant régulièrement les services aux besoins
       entrepreneuriaux.
Des investissements comme moteurs d’emploi et comme tremplins pour les générations futures

   •   En intégrant les investissements faits à Bruxelles dans le plan national pour les
       investissements stratégiques ;
   •   En augmentant la capacité d’investissement pour les pouvoirs locaux ;
   •   En proposant des prêts régionaux à taux zéro pour les pouvoirs locaux en matière de
       performance énergétique des bâtiments publics.

Développer nos PME, favoriser l’économie circulaire et numérique, doper entrepreneuriat

   •   En stimulant le secteur des startups, en améliorant l’accès des PME au financement
       public et en favorisant la création de nouvelles entreprises ;
   •   En développant l’attractivité des titres-services (extension à la garde d’enfants
       moyennant formation des agents) ;
   •   En organisant mieux les travaux dans l’espace public et en indemnisant les commerçants
       pénalisés par les travaux de voirie ;
   •   En développant les économies circulaire et numérique, en libérant le potentiel de
       l’économie collaborative et en misant sur la recherche et le développement ;
   •   En développant un partenariat renforcé entre le secteur de l’HoReCa et les pouvoirs
       publics ;
   •   En mettant en place un vaste programme de sensibilisation à la transition numérique
       spécifiquement destiné aux PME ;
   •   En mettant en place des synergies entre le Forem, Actiris et le VDAB pour les
       formations de pointe coûteuses ;
   •   En proposant une politique d’intégration spécifique des migrants légaux sur le marché
       de l’emploi ;
   •   En simplifiant les normes pour les entreprises et les candidats créateurs en instaurant un
       système plus simple, plus professionnel et un guichet unique ;
   •   En accordant une attention accrue aux commerces avec la révision de la loi sur les baux
       commerciaux, la révision du PRAS, la révision des procédures d’octroi de permis, la
       création de primes et aides pour les artisans et producteurs locaux ou la création d’un
       fond d’investissement permettant de renforcer les noyaux commerçants par la
       collaboration de partenaires privés et publics ;

La fiscalité

Une fiscalité plus juste et plus verte

   •   En introduisant un abattement de 500€ sur le précompte immobilier pour les
       propriétaires habitant leur logement. C’est une première étape avant la suppression
       totale du précompte ;
   •   En instaurant la portabilité des droits d’enregistrement ;
   •   En assouplissant les conditions pour l’obtention de l’abattement sur les droits
       d’enregistrement ;
   •   En développant une administration efficace au service des Bruxellois ;
   •   En réformant les droits de succession et en stimulant la transmission des entreprises
       familiales ;
   •   En supprimant la taxation des surfaces professionnelles ;
   •   En verdissant la taxe de circulation et en instaurant une vignette pour toutes les voitures
       étrangères, sur base du modèle allemand ou suisse.
Développement urbain

   •   En poursuivant le développement du métro en fonction des besoins ;
   •   En instaurant des points de collecte des déchets (électroménagers, etc) pour développer
       le recyclage ;
   •   En développant un plan Lumière pour nos monuments et sites touristiques ;
   •   En encourageant la végétalisation, le développement des murs verts et des quartiers
       durables ;
   •   En développant un PRDD et un CoBAT innovants et cohérent et les PPP ;
   •   En réhabilitant certains quartiers comme celui du Midi et du Canal et en revalorisant
       touristiquement le port de Bruxelles ;
   •   en prolongeant et en intégrant mieux les voies vertes pour circuler partout dans la
       Région.

Le tourisme

Bruxelles une destination à valoriser – Le secteur touristique représente 6,7% des emplois à
Bruxelles

   •   En formant les opérateurs du tourisme à la maîtrise des langues étrangères et en mettant
       sur pied un site Internet complet reprenant les musées, les monuments et sites d’intérêts
       touristiques, les hauts lieux patrimoniaux et de folklore et en liant ce site avec le secteur
       HORECA et les hôtels ;
   •   En modernisant les méthodes de visite par la création de hotspots (Wifi gratuit) et
       d’applications pédagogiques visant à guider les touristes et développer des applications
       pour smartphones ;
   •   En mettant en place un réseau cartographié (points-nœuds) de promenades et sentiers
       pédestres et cyclistes à l’image de ce qui existe dans certaines localités wallonnes et en
       Flandre (fietsnet) ;
   •   En créant des routes et des circuits thématiques ;
   •   En augmentant le tourisme de shopping à Bruxelles ;
   •   En améliorant la visibilité des lieux touristiques sur l’ensemble de la Région bruxelloise
       et en promouvant l’illumination de Bruxelles, de ses monuments et sites.

Intensifier la lutte contre la pauvreté

Ne laisser personne au bord du chemin, favoriser l’emploi comme rempart contre la pauvreté :

   •   En mettant sur pied un nouveau plan de lutte contre la pauvreté en orientant
       prioritairement les actions sur l’emploi et l’économie sociale ;
   •   En renforçant la prévention du surendettement via les services de médiation de dettes et
       les CPAS ;
   •   En renforçant le soutien aux familles monoparentales ;
   •   En améliorant l’accès aux soins de santé, notamment en encourageant la vente de
       médicaments génériques ;
   •   En développant une politique ambitieuse de rénovation et d’efficacité énergétique
       notamment des logements sociaux ;
   •   En rendant le statut de client protégé plus attractif et automatique ;
   •   En développant les programmes « housing first » pour les sans-abris afin qu’ils
       retrouvent leur place au sein de la société ;
•    En garantissant l’accessibilité financière des services de base (accueil de la petite
        enfance, école, justice, énergie et eau, soins de santé, …) ;
   •    En garantissant l’accès aux repas chauds proposés dans les cantines scolaires à chaque
        enfant ;
   •    En développant les écoles des devoirs pour renforcer les aptitudes scolaires des enfants
        fragilisés ;
   •    En renforçant les partenariats publics/privés pour la (re)mise à l’emploi des
        bénéficiaires du RIS via un art. 60 ou un art. 61 ;
   •    En mettant fin au « prix du travail » et au « prix de l’amour » qui pénalisent les
        personnes atteintes d’un handicap.

   2.   Une meilleure qualité de vie
Depuis de nombreuses années, le MR poursuit une politique climatique ambitieuse basée sur la
technologie et l’innovation afin d’aboutir à une société bas carbone.

Le climat et l’environnement

Une vision pragmatique des questions climatiques, mettre le consommateur au centre de la
décarbonisation :

   •    En menant une politique environnementale responsable, pragmatique, innovante et
        ambitieuse pour lutter contre le réchauffement climatique, notamment en adaptant notre
        fiscalité aux objectifs climatiques (fiscalité automobile, primes à la rénovation, budget
        mobilité, cash for car etc.) ;
   •    En améliorant la qualité de l’air (végétalisation des villes, encouragement des modes de
        déplacement doux, zones de basse émission, lutte contre les perturbateurs endocriniens,
        plan de réduction des pesticides, etc.) ;
   •    En valorisant les espaces verts et en protégeant la biodiversité ;
   •    En réaffirmant le principe du pollueur-payeur, en plaçant le progrès technique et la
        numérisation au centre du débat et en finançant adéquatement la transition énergétique ;
   •    En infligeant des sanctions pécuniaires particulièrement élevées pour la moindre
        incivilité en matière de non-respect de la propreté publique, en instaurant de véritables
        patrouilles de surveillance ;
   •    En instaurant de nouvelles filières de recyclage des déchets (R&D, ressourceries, etc.) ;
   •    En luttant contre le gaspillage de l’eau potable en réalisant les travaux nécessaires sur
        le réseau et en encourageant la réutilisation de l’eau et en sensibilisant les citoyens aux
        économies d’eau ;
   •    En favorisant l’économie circulaire (entre autres, en faisant émerger une filière de
        recyclage du plastique).

L’énergie

Améliorer l’efficacité énergétique à Bruxelles, réduire notre consommation globale :

   •    En consommant mieux notre énergie (compteur intelligent, poursuite du renforcement
        des primes à la rénovation du bâti bruxellois, etc.) et en adoptant une politique
        d’exemplarité pour tous les bâtiments publics au niveau de leur performance
        énergétique ;
•   En soutenant les commerces et les PME qui s’engagent dans une démarche volontariste
       en termes d’efficacité énergétique et de réduction des émissions de CO² ;
   •   En mettant en place un plan de lutte contre les gaz fluorés et les gaz à effet de serre ;
   •   En renforçant l’information des consommateurs quant aux petits gestes quotidiens qui
       réduiront leur empreinte énergétique (et donc leur facture) et réduiront ainsi les risques
       de pauvreté énergétique ;
   •   En poursuivant la généralisation des compteurs intelligents (ce qui permettra d’adapter
       la politique tarifaire en fonction des pics de consommation et introduira un changement
       comportemental nécessaire) et en développant au maximum les services de flexibilité
       au réseau pour permettre aux consommateurs de devenir des acteurs du marché ;
   •   En rationalisant les sources de financement des politiques de l’énergie afin d’assurer
       plus de transparence et en affectant les moyens aux politiques les plus efficaces ;
   •   En encourageant la rénovation plus rapide du parc immobilier (précompte immobilier,
       TVA sur les démolitions/reconstruction, droits d’enregistrement, etc.) ;
   •   En poursuivant l’encouragement des micro-réseaux et réseaux alternatifs qui permettent
       à de petits écosystèmes de fonctionner en quasi autonomie par rapport au réseau public
       ;
   •   En promouvant la recherche et le développement dans le domaine du stockage de
       l’énergie, des services énergétiques et des réseaux intelligents ;
   •   En développant les énergies renouvelables (éolien terrestre, usage de la biomasse,
       fermes solaires, géothermie, etc.).

La santé

Garantir des soins de qualité tout au long de la vie et renforcer la prévention :

   •   En renforçant la lutte contre les assuétudes (génération sans tabac, plan antidrogues,
       développer la prévention en matière de surconsommation d’alcool, etc.) et en accordant
       plus d’attention à prévenir l’obésité (via une alimentation équilibrée, la pratique
       sportive, etc.) ;
   •   En améliorant le dépistage du cancer, en priorité, mais aussi des maladies
       environnementales (perturbateurs endocriniens, burn-out professionnel et burn-out
       familial, stress, etc.) ;
   •   En favorisant la vaccination et en élargissant le nombre de vaccins obligatoires ;
   •   En accompagnement mieux le vieillissement de la population (logement collectif,
       favoriser le maintien à domicile, assurance autonomie, mise en place d’un statut de
       l’aidant proche, etc.) ;
   •   En développant des postes médicaux de garde
   •   En garantissant une offre médicale et un contingentement adéquats et qui correspondent
       aux besoins, notamment au niveau des médecins généralistes. L’examen d’entrée en
       médecine et en dentisterie doit être maintenu : il constitue un filtre suffisant aux yeux
       du MR ;
   •   En développant la prévention en matière de violences conjugales ;
   •   En améliorant l’accueil des victimes de viols et en améliorant la formation des médecins
       urgentistes à l’accueil des victimes ;
   •   En développant IRISCARE comme l’institution de plein exercice des matières de la
       santé et l’aide sociale ;
   •   En soutenant nos hôpitaux à travers une politique de soutien à l’investissement en
       matière d’appareillages lourds comme les IRM et en tenant compte de l’accessibilité
       géographique à travers une juste répartition des centres de soins.
La mobilité

Favoriser une mobilité multimodale plus efficace, plus rapide mais aussi plus verte :

   •   En développant le réseau de la STIB en matière de lignes et de fréquences et promouvoir
       l’offre S càd l'offre autour et dans Bruxelles ;
   •   En développant un plan ambitieux pour le métro afin de couvrir l’ensemble de la ville;
   •   En mettant en œuvre le RER vélo : des pistes cyclables qui permettent de traverser la
       Région, sur des itinéraires continus et balisés ;
   •   En instaurant une mobilité plus « smart », notamment à travers une meilleure intégration
       des transports publics (bus, trains, trams, métros) et via l’intégration billetique tarifaire
       des opérateurs ;
   •   En augmentant davantage l’offre de stationnement près des haltes favorisant
       l’intermodalité ;
   •   En favorisant l’acquisition de véhicules électriques par des primes temporaires et en
       soutenant le déploiement des bornes de recharge pour véhicules électriques et
       d’infrastructures de fourniture de LNG, CNG et hydrogène ;
   •   En établissant un cadre légal pour favoriser le télétravail et en favorisant le
       développement d’espaces de coworking ou de bureaux satellites proches des nœuds
       intermodaux ;
   •   En favorisant la création d’un portail unique de promotion du covoiturage et de
       l’autopartage ;
   •   En incitant les communes à adopter des plans de mobilité douce incluant les PMR et en
       favorisant l’accès aux transports en commun dans les zones moins desservies,
       notamment en développant une meilleure concertation entre les sociétés régionales de
       transport et les autorités communales ;
   •   En améliorant la sécurité de tous les usagers (mieux sécuriser les abords des écoles,
       aménagements clairs pour les zones accidentogènes, en renforçant l’éducation au code
       de la route, etc.) ;
   •   En favorisant la mobilité douce (mise en place d’un plan vélo, d’un réseau cyclable
       identifié et balisé, développer le stationnement pour vélos, sécuriser tout déplacement
       piéton, favoriser les déplacements des personnes atteintes d’un handicap à travers les
       carrefours intelligents et des aménagements de trottoirs adaptés ;
   •   En créant une plateforme régionale de réservation de taxis pour offrir un climat
       concurrentiel avec pour conséquences une tendance à la baisse des prix. Il faut
       moderniser la législation sur le transport de personnes en vue de permettre une
       libéralisation du marché et intégrer les acteurs numériques, notamment la plateforme
       Uber et instaurer un nouveau "plan taxi" ;
   •   En développant des zones piétonnes dotées de revêtements récupérateurs de l’énergie
       cinétique ;
   •   En développant un système de feux de circulation intelligent ;
   •   En réduisant les délais de travaux avec des équipes renforcées et en privilégiant aussi la
       réalisation des travaux durant la nuit et le week end ;
   •   En favorisant l’utilisation de l’« asphalte vert » (posé à basse température) pour rénover
       les routes ;
   •   En instaurant une fiscalité plus adaptée et plus verte en vue de réduire la congestion
       routière tout en garantissant une concurrence loyale entre tous les acteurs (vignette pour
       véhicules étrangers, verdissement du parc automobile, modulation de la taxe de mise en
       circulation) ;
   •   En luttant contre le harcèlement dans les transports en commun ;
•   En renforçant la sécurité des deux roues motorisés (amélioration des infrastructures,
       renforcement de la formation, soutien aux associations de prévention, etc.).

Politique de la famille et affaires sociales

Bruxelles, inclusive et ouverte :

   •   En ouvrant le système des titres-services à la garde d’enfants et au baby-sitting, dans les
       limites du champ actuel (500h par an) et moyennant une formation adéquate des agents ;
   •   En renforçant la prévention et l’information, tant des professionnels que des parents, sur
       la réalité du burn-out parental ;
   •   En octroyant un quota annuel supplémentaire de titres-services aux parents célibataires
       qui travaillent à temps plein et qui ont la garde principale de(s) enfant(s) afin de leur
       permettre d’externaliser certaines tâches domestiques. Les personnes en charge des
       gardes devront avoir les qualifications requises;
   •   En améliorant la conciliation entre la vie professionnelle et la vie privée via divers
       mécanismes (télétravail, horaires flexibles, élargissement des congés thématiques,
       etc.) ;
   •   En créant des équipes de puéricultrices volantes pour remplacer les (co)accueillantes
       malades, en formation ou en congé et permettre des heures d’ouverture plus larges des
       crèches ;
   •   En mettant en place l’assurance autonomie à Bruxelles et en renforçant les services
       d’aides et de soins à domicile et notamment les Services d’Aides aux Familles et aux
       Aînés pluralistes ;
   •   En déduisant fiscalement les coûts liés à l’aménagement du domicile afin de permettre
       aux personnes âgées d’aménager leur lieu de vie dans le cadre du maintien à domicile
       et en rendant accessible tous les lieux publics aux personnes porteuses d’un handicap.

Logement

Du logement adapté pour tous :

   •   En favorisant l’accès à la propriété (portabilité des droits d’enregistrement, abattement
       fiscal sur le précompte immobilier) tout en développant des modes alternatifs à la
       propriété (droit de superficie ou d’emphytéose) ;
   •   En luttant contre les inégalités d’accès au logement et en s’opposant farouchement aux
       marchands de sommeil et aux logements inoccupés à but spéculatif ;
   •   En développant un système de prêt à taux zéro visant à financer la constitution de
       garantie locative à destination des publics plus précarisés ;
   •   En développant une offre de logements publics mixte et de qualité, durable, afin de faire
       du logement public un facteur de progrès et de favoriser le rachat par le locataire de son
       logement public ;
   •   En améliorant la qualité globale des logements en redirigeant les budgets vers la
       rénovation énergétique des logements privés et publics et en élaborant un plan en vue
       d’isoler et d’atteindre un niveau de basse énergie sur l’ensemble du parc de logements
       bruxellois à l’horizon 2050 ;
   •   En réaffectant des logements au-dessus des commerces en utilisant et en modernisant
       les possibilités d’intervention des régies foncières ou les agences immobilières sociales
       (AIS) ;
•    En prévoyant un pourcentage de logements adaptables aux personnes handicapées dans
        les projets immobiliers ;
   •    En poursuivant la rationalisation des structures du logement public pour plus
        d’efficacité.

Le sport et les infrastructures sportives

Des infrastructures de qualité pour une pratique sportive encouragée :

   •    En améliorant le nombre et la qualité de nos infrastructures sportives (via divers
        mécanismes :      PPP,       « naming »,     mécénat       d’entreprises,   infrastructures
        pluricommunales, etc.) ;
   •    En adaptant ces infrastructures pour les rendre accessibles aux PMR et aux personnes
        atteintes d’un handicap et en favorisant la mobilité publique vers ces sites (bus du sport,
        etc.) ;
   •    En partageant les infrastructures sportives scolaires au bénéfice des clubs hors des
        horaires scolaires et, à l’inverse, en ouvrant les infrastructures sportives publiques aux
        écoles ;
   •    Stade national : construction d’un stade rénové sur l’emplacement du Stade Roi
        Baudouin. Il répondrait aux normes UEFA et constituerait l’ancrage des Diables
        Rouges, comprendrait une piste d’athlétisme, serait doté d’un toit et pourrait accueillir
        les manifestations culturelles (concerts, etc.).

Le bien-être animal

Respecter les animaux en toutes circonstances :

   •    En mettant un terme aux abattages sans étourdissement;
   •    En instaurant un permis immatériel pour les particuliers afin de détenir des animaux
        domestiques. Celui-ci pourra être retiré en cas de maltraitance animale ;
   •    En développant des sanctions plus sévères pour les propriétaires coupables de
        maltraitance animale ;
   •    En interdisant les expériences sur les animaux si celles-ci n’ont pas de finalité liée à la
        santé humaine ou animale ;

   3.   Le juste Etat
Sécurité

   •    En créant un QG opérationnel régional en lien avec les 19 bourgmestres qui ferait office
        de centre de crise et de communication commun aux zones de police ;
   •    En mettant l’accent sur la police de proximité, essentielle dans nos quartiers ;
   •    En augmentant le nombre de caméras en rue ;
   •    En combattant les incivilités en renforçant les sanctions administratives communales
        (SAC) ;
   •    En systématisant les travaux d’intérêts généraux dans les espaces publics pour les
        auteurs de faits mineurs ;
•   En élargissant « Fix my street » aux problèmes de sécurité au sein de la Région
       bruxelloise ;
   •   En élargissant les compétences des gardiens de la paix moyennant formation. ;
   •   En garantissant un équipement et du matériel adaptés aux menaces et agressions dont
       sont victimes les pompiers et agents de la protection civile ;
   •   En réformant le statut du SIAMU en vue d’en assurer un fonctionnement optimal ;
   •   En dotant le SIAMU et ses ASBL satellites (dont l’Ecole du feu) de moyens
       indispensables à leur bon fonctionnement (augmentation du financement régional et
       fédéral) ;
   •   En assurant un renfort en personnel et disposer en permanence d’une réserve de
       recrutements.

La bonne gouvernance

Une gouvernance exemplaire, un soutien aux pouvoirs locaux, une démocratie renforcée :

   •   En réduisant et rationalisant le nombre de structures publiques et en formant mieux les
       mandataires publics ;
   •   En encourageant une gestion saine et rigoureuse des finances locales et en
       accompagnant mieux le personnel des pouvoirs locaux dans leur carrière ;
   •   En renforçant notre système démocratique à travers la consultation populaire régionale,
       le recours plus récurrent à des panels représentatifs de citoyens tirés au sort pour
       accompagner la réflexion des élus, la suppression de l’effet dévolutif de la case de tête
       pour tous les scrutins, permettre aux Belges de l’étranger et aux Européens vivant à
       Bruxelles de voter pour les élections régionales ;
   •   En interdisant le port ostentatoire de signes convictionnels (religieux, philosophiques et
       politiques) dans l’administration.

Affaires internationales

Bruxelles, une ville ouverte sur le monde :

   •   En développant une vision stratégique pour Bruxelles sur le plan international ;
   •   En développant une vision stratégique intégrée Hub Brussels/AWEX/WBI ;
   •   En rationalisant nos outils de commerce extérieur (Brussels International, VisitBrussels,
       HUB, Innoviris, Finance Brussels (SRIB).

Fonction publique

Une fonction publique efficace et réactive, au service de tous les Bruxellois :

   •   En améliorant le bien-être au travail de tous les fonctionnaires, en encourageant leur
       formation continue et en se montrant exemplaire en matière de lutte contre toute forme
       de discrimination dans la fonction publique ;
   •   En modernisant et en améliorant le service apporté par tous les fonctionnaires aux
       citoyens, aux entreprises et à tous ceux qui souhaitent innover et investir à Bruxelles.
   •   En permettant à la Région bruxelloise de créer son propre service de recrutement et en
       mettant fin à l’obligation de recourir au Selor fédéral ;
•   En favorisant le télétravail, en permettant un aménagement des horaires en fonction des
       situations de chacun ou en permettant aux agents de travailler près de leur domicile,
       etc ;
   •   En rationalisant les structures bruxelloises (OIP, ASBL, parastatales etc.).

Interculturalité et intégration

Le droit à la différence mais pas la différence des droits :

   •   En luttant plus fortement encore contre le radicalisme en ce compris dans les prisons ;
   •   En mettant en place un code culturel bruxellois et en rationalisant l’organisation
       temporelle du culte ;
   •   En rappelant la neutralité de la RBC et l’impartialité de son action, le refus des
       accommodements raisonnables ;
   •   En mettant en place un réel parcours d’intégration obligatoire pour tous les primo-
       arrivants.

Egalité des chances

Promouvoir l’égalité entre les femmes et les hommes, la diversité et l’interculturalité

   •   En favorisant l’égalité entre hommes et femmes de manière transversale sur le marché
       du travail tant en termes d'accès que de salaire, en facilitant pour les parents la
       conciliation entre leurs vies professionnelle et familiale et en assurant le bien-être et
       l’éducation de tous les enfants bruxellois ;
   •   En luttant contre les stéréotypes sexistes, toutes les formes de violence et le
       harcèlement ;
   •   En assurant le respect des droits des personnes LGBTI, en luttant contre toute forme de
       discrimination, de racisme, d’antisémitisme, de xénophobie et en développant
       l’intégration, notamment à travers la maitrise imposée d’une des langues nationales ;
   •   En accordant une attention particulière à la violence intrafamiliale que sont les mariages
       forcés, les mariages arrangés, mariages gris, blancs, les mutilations génitales féminines,
       les crimes d’honneur, etc. ;
   •   En élaborant un plan d’action interfédéral contre le racisme, l’antisémitisme et toutes
       les discriminations.
Vous pouvez aussi lire