PROJET RÉGIONAL DE L'ENSEIGNEMENT AGRICOLE PRIVÉ DE BOURGOGNE FRANCHE COMTE - DRAAF Bourgogne ...
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MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE ET DE L’ALIMENTATION Direction régionale de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt de Bourgogne Franche-Comté Service régional de la formation et du développement PROJET RÉGIONAL DE L’ENSEIGNEMENT AGRICOLE PRIVÉ DE BOURGOGNE‐FRANCHE‐COMTE 2017‐2021 Déclinaison pour les établissements du CNEAP et de l’UNREP
FICHES ACTIONS CNEAP UNREP PREA 2017‐2022 PREAMBULE ET ELEMENTS DE CONTEXTE Les établissements du CNEAP ‐ UNREP Le réseau de l’Enseignement Agricole Privé compte 13 établissements en Bourgogne et Franche‐Comté, re‐ groupant un peu plus de 2 000 élèves. Ces établissements comptent 170 élèves en moyenne. Plus précisément, les effectifs vont de 95 à 314 élèves. Il existe un centre de formation continue à Morbier, Haut Jura Formation. Le lycée Jeanne d’Arc de Pontarlier compte une UFA rattachée au CFA Aspect de l’Enseignement Catholique. L’UNREP possède égalemnet au sein de l’IFRES un centre de formation continue. Les établissements du CNEAP et de l’UNREP sont présents dans les 8 départements de la région. Ces établissements, principalement implantés en milieu rural, contribuent à la revitalisation des territoires ruraux. Ces établissements ont une triple appartenance à différents réseaux : Enseignement Agricole (CNEAP / UNREP), Enseignement Catholique (EC), Congrégations religieuses. Les établissements du CNEAP ont été fon‐ dés, pour la plupart, par des congrégations religieuses. Actuellement, 7 établissements du réseau CNEAP sont sous tutelle congréganiste.
Les établissements du CNEAP BFC appartiennent au réseau de l’enseignement catholique qui lui, est réparti en inter‐diocèses (Saône et Loire et Nièvre, Côte d’Or et Yonne et l’ex‐Franche‐Comté). Enfin, ces établissements appartiennent au réseau de l’enseignement agricole privé. Ainsi, dans leur essence même les établissements du CNEAP sont inscrits dans plusieurs réseaux. Les établissements du réseau CNEAP et de l’UNREP sont principalement tournés vers le service à la personne. Des ateliers pédagogiques existent et un établissement dispose d’une exploitation (Levier). Les établissements du CNEAP et de l’UNREP bénéficient d’une reconnaissance en terme d’insertion profession‐ nelle. Ils sont en lien avec des réseaux permettant d’offrir stages et débouchés au terme des formations. Aujourd’hui, le réseau CNEAP BFC avec l’UNREP est en pleine réflexion sur l’avenir de son réseau. Quel tour‐ nant prendre ? Comment faire évoluer les formations ? Comment être en adéquation avec les désirs des jeunes et la réalité du marché de l’emploi ? Quelques éléments de contexte tirés du rapport INSEE de 2016 sur la région Bourgogne‐Franche‐Comté La Bourgogne‐Franche‐Comté couvre 9 % du territoire métropolitain, formant la 5e région la plus vaste des 13 nouvelles entités. Deux fois moins densément peuplée que la moyenne, la région compte 2,8 millions d’habi‐ tants, soit 4,4 % de la population nationale, un poids comparable à celui des régions Centre‐Val‐de‐Loire, Bre‐ tagne et Normandie. C’est également le poids que représentent les 1,1 million d’emplois situés du grand quart nord‐est de la France, la Bourgogne‐Franche‐Comté est une région à la démographie peu dynamique, les ré‐ gions en croissance étant situées essentiellement sur le littoral atlantique et le sud de la France. Parallèlement, la région, plus industrielle, plus agricole et moins tertiaire que la moyenne, subit davantage les effets des mu‐ tations de l’appareil productif à l’œuvre depuis plusieurs décennies. Pour autant, la BourgogneFranche‐Comté peut s’appuyer sur un potentiel d’innovation porté par les activités de recherche et développement, notam‐ ment dans les domaines de l’automobile, des biens d’équipement, de l’agroalimentaire, des microtechniques et du nucléaire. La région se classe ainsi au 6e rang des régions métropolitaines pour son effort de recherche.Avec 2,8 millions d’habitants, la Bourgogne‐Franche‐Comté est la troisième région la moins peuplée de France métropolitaine devant le Centre‐Val de Loire. La région est deux fois moins densément peuplée qu’en moyenne métropolitaine. Elle compte ainsi 59 habitants au km². La répartition des habitants sur le terri‐ toire n’est pas homogène, en lien avec le relief et l’armature urbaine de la région. Le vieillissement de la popu‐ lation est plus prononcé dans la région qu’en moyenne en France : en Bourgogne‐Franche‐Comté, 20 % des habitants sont âgés de 65 ans ou plus, soit deux points de plus qu’au niveau national. Cette part de personnes âgées dépasse même 30 % dans les territoires ruraux peu denses de l’ouest de la région. Les jeunes de moins de 25 ans sont, quant à eux, surreprésentés par rapport à la moyenne régionale dans les grands pôles urbains et leurs couronnes, situés pour l’essentiel à l’est de la région, ainsi que le long de la frontière suisse. Un clivage démographique est/ouest se dessine ainsi à travers la structure par âge de la population. (sources portrait de la Bourgogne Franche‐Comté – Insee Avril 2016 )
Une période de mutation et de réflexion Ce constat amène les établissements du CNEAP et de l’UNREP à réfléchir à la fois à la diversité, la complémen‐ tarité des formations et explique aussi les difficultés de recrutement. Les établissements de service, constatant la baisse des effectifs dans ces filières, sont en réflexion pour trouver de nouvelles pratiques innovantes, leur réflexion se tourne vers l’alternance, la formation continue ou l’ap‐ prentissage. La volonté du CNEAP Bourgogne Franche‐Comté et de l’UNREP est de réaliser un diagnostic régio‐ nal. Les établissements ont entamé une réflexion sur la mise en place de la formation continue, de l’apprentissage et de l’alternance. Pour ce faire, un chef d’établissement participe à une recherche action au niveau national organisée par le CNEAP et l’IFEAP pour réfléchir sur ces formes particulières d’enseignement.
Les actions du CNEAP et de l’UNREP en Bourgogne‐Franche‐Comté Axe 1 : Adapter l’offre de formation 1.1. Identifier les compétences des établissements Intitulé de l’Action Une offre en adéquation avec son territoire Les services de la DRAAF ont réalisé en mai 2017 une photographie des établissements et de leurs compétences. Comme nous avons pu le noti‐ fier dans le préambule à ce document, les établissements du CNEAP et de Problématique/contexte l’UNREP sont en pleine mutation et cherchent à identifier de nouvelles compétences, voire à modifier leurs compétences et à s’ouvrir à d’autres types de formation. Les premières pistes envisagées se tournent vers la formation continue, l’apprentissage et l’alternance. Réaliser un diagnostic régional pour l’ensemble des établissements du Les objectifs visés CNEAP et de l’UNREP permettant de faire émerger les réalités des territoires et leurs besoins En février 2018, présentation du diagnostic De mars à juin 2018 : concertation sur les potentialités d’ouverture de nou‐ Calendrier velles formations En septembre 2019 présentation de la recherche action sur le thème de l’alternance Appel à un bureau d’étude pour réaliser le diagnostic Les moyens Mise à disposition d’un chef d’établissement pour participer à une re‐ cherche action nationale Jean‐Paul TREBOZ, Président du CNEAP Bourgogne / Franche‐Comté, Référents de l’action Marie‐Ange GIRARDOT PONSARD, déléguée régionale et Isabelle GELE DRAAF/SRFD, DREAL, Conseil Régional, UNREP, MFR, Enseignement Agricole Partenaires de l’action Public, rectorat, DRDJSCS, l’université de Bourgogne et de Franche‐Comté, mairies, communautés de communes Indicateurs au terme des Nombre de propositions de formations amenées à la concertation quatre ans
Axe 2 : Développer les partenariats, la communication et l’information sur l’enseignement agricole pour conforter ses spécificités 2.1. Communiquer au niveau régional les résultats des enquêtes d’insertion des apprenants Intitulé de l’Action Favoriser la réponse aux enquêtes Les établissements, lorsqu’ils sont interrogés, prennent du temps pour répondre aux enquêtes, et en attendent un retour par la présentation Contexte d’une synthèse. Objectifs visés Répondre aux enquêtes Les indicateurs Retour d’une analyse des enquêtes produites par le réseau
Axe 2 : Développer les partenariats, la communication et l’information sur l’enseignement agricole pour conforter ses spécificités 2.2. Communiquer davantage sur le marché de l’emploi, les métiers, les filières de formations et les spécificités de l’EA Intitulé de l’Action Informer pour s’orienter Le 29 avril 2015, le CNEAP, l’UNREPet d’autres familles de l’enseignement agricole, signait avec l’ANEFA une convention dont l’objectif est de pro‐ mouvoir les métiers, les formations et l’emploi en agriculture. Le 21 avril 2017, une réunion avec l’ANEFA en Bourgogne Franche‐Comté a eu lieu afin de mettre en place cette convention. Problématique/contexte En parallèle, les établissements du CNEAP BFC et de l’UNREP cherchent à faire connaître les formations qu’ils proposent et donc les débouchés, par l’organisation de portes ouvertes de leurs établissements. L’enjeu est aussi de créer une communication de réseau permettant de faire connaî‐ tre ces lycées tournés vers la professionnalisation. ‐ Faire connaître les métiers et les formations dans le domaine de l’agri‐ culture Réaliser 3 forums d’information et d’orientation auprès des publics de collège sur l’orientation en lycée, voire en 4ème / 3ème dans le domaine agricole. ‐ Favoriser les liens avec les professeurs principaux et les collèges de l’en‐ seignement catholique Objectifs visés et modes Organiser des rencontres, à minima, une fois par an, avec le chef d’éta‐ de mise en place blissement et/ou les professeurs principaux de collège de l’éducation na‐ tionale pour leur présenter les formations de l’enseignement agricole. ‐ Créer une communication de réseau des établissements du CNEAP et de l’UNREP Etat des lieux de la communication du réseau CNEAP BFC et de l’UNREP Création d’une stratégie de communication ‐ De septembre à janvier 2018 : réunions de préparation des forums d’in‐ formation avec la profession et les familles de l’enseignements agricole ‐ Mars à juin 2018 : création de trois forums dans trois villes de la région Calendrier ‐ De septembre à janvier 2018 : état des lieux de la communication ‐ Janvier à juin 2018 élaboration d’une stratégie de communication de réseau ‐ Année scolaire 2018 / 2019 : création des outils de communication Madame Brigitte RINGENBACH présidente de la commission communica‐ Référents de l’action tion et les membres de la commission communication et Isabelle GELE SAIO / CIO, Rectorat, Conseil départemental, ANEFA, DRAAF / SRFD, Cham‐ Partenaires de l’action bre d’Agriculture, les collèges de l’éducation nationale, DIEC, DDEC ‐ Nombre de participants aux forums ‐ Nombre de rencontres des CE et professeurs principaux Indicateurs ‐ Présentation d’une stratégie de communication en septembre 2018
Axe 2 : Développer les partenariats, la communication et l’information sur l’enseignement agricole pour conforter ses spécificités 2.3. Renforcer les partenariats et les formaliser Le partenariat au service des apprenants et du Intitulé de l’Action territoire Les établissements de l’enseignement agricole privé (UNREP / CNEAP) tra‐ vaillent déjà très largement en partenariat. Nombreux sont les exemples de partenariats (que vous trouverez ci‐dessous et la liste n’est pas exhaus‐ tive) qui cherchent à offrir aux apprenants des lieux d’expérimentation et permettent de servir le territoire dans lequel l’établissement s’inscrit. Des partenariats à visée culturelle En effet, le lycée de Chamblanc travaille en partenariat avec le Conseil ré‐ gional, l’association de la route des abolitions, les conseils départementaux de Côte d’Or, la communauté de communes des Rives de Saône, la com‐ mune de Chamblanc, sur la mise en place de la Route des Abolitions. Cette route permet de visiter dans toute la région et au‐delà, les sites marquant de la lutte contre l’esclavage en allant de Champagney à Chamblanc en pas‐ sant par Pontarlier, Emberménil et Fessenheim. Le lycée François‐Xavier de Besançon, est partenaire de la Chambre d'Agri‐ culture pour la Foire Comtoise et anime le bar à lait. Il est également re‐ connu par les services de la ville et est un acteur dans les différentes manifestations organisées sur le territoire : festival de jeux vidéos avec Lu‐ dinam, festival de théâtre avec du Goudron et du Bitume. Contexte Des partenariats à visée solidaire Le lycée de Levier a participé à la Campagne Alimenterre et deux vidéos réalisées par les élèves ont été retenus. Des partenariats permettant de renforcer les compétences des apprenants Les établissements du CNEAP BFC ont tous un partenariat avec Familles Ru‐ rales ou avec l’UFCV afin d’offrir à leurs élèves l’opportunité de se former au BAFA, ce qui est un complément et un atout pour des élèves en filière services. Le lycée François Xavier contribue à l’entretien des sentiers autour de la ville de Besançon. Les lycées de Louhans et Saint‐Saulge sont en partenariat avec des établis‐ sements publics, respectivement le lycée de Fontaine et le CFA de Challuy, pour proposer des formations bac pro. Le lycée de Sainte‐Colombe a pour spécificité des partenariats nombreux et reconnus avec des IME, l’ITEP, des MECS qui confient la scolarité de leurs jeunes aux équipes. Le travail avec ces élèves est supervisé par la référente de l’enseignement privé de la MDPH. Et par les stages qui sont proposés aux élèves, ils peuvent sur le terrain renforcer leurs compétences.
Des partenariats dans le cadre de la santé Les établissements travaillent avec la MSA sur les questions de prévention santé entre autres. Le lycée Saint Dominique de Saulieu a fait appel à un Contexte service civique sur la question de la prévention santé. Il dispose de 24 h par semaine pour accompagner les élèves, les écouter, les orienter sur les ques‐ tions. Cette action est menée en lien avec la FNOGEC. ‐ Permettre aux apprenants d’acquérir des compétences complémen‐ taires par rapport à leur formation initiale Par des conventions signées avec des associations et des structures du territoire Créer des ateliers pédagogiques au sein des établissements (voir le Objectifs visés point 4.3.) ‐ Favoriser une reconnaissance de l’établissement comme acteur de son territoire Par des outils de communication Par le travail réalisé par la commission communication. Chaque établissement aura formalisé une ou plusieurs conventions avec Indicateurs ses partenaires Partenaires FNOGEC, UFC, Familles Rurales, Conseil Régional, Communes, … Référent Chaque chef d’établissement
Axe 3 : Développer une politique éducative soutenant la réussite de l’apprenant 3.1. Renforcer la mobilité et l’ouverture à l’international Intitulé de l’Action Créer un projet inter‐établissements Comme cela a été rappelé dans le préambule, les établissements du ré‐ seau CNEAP BFC, appartiennent également au réseau de leurs fonda‐ teurs. De ce fait, par ce biais, des voyages à l’étranger ont déjà eu lieu, ainsi les élèves du Lycée Anne‐Marie Javouhey sont partis en Guyane sur le thème de la route des abolitions et sur les traces de la fondatrice. Des élèves partent en Pologne, au Portugal. Il s’agit pour l’heure de projet de découverte et d’ouverture au monde. Le souhait du CNEAP BFC et de l’UNREP est de mettre en place un projet inter‐établissements, dans le cadre d’Erasmus + entre autres. Les établis‐ sements du CNEAP BFC disposent déjà dans chaque établissement d’un référent mobilité et solidarité internationale. L’enjeu est dès lors de struc‐ Contexte turer ce réseau avec l’appui du réseau national. Au niveau national, le CNEAP met à disposition des établissements une personne à temps plein dédiée à ce sujet. Elle permet d’accompagner les projets spécifiques et organise en lien avec l’IFEAP des formations destinées à former les réfé‐ rents mobilité et solidarité internationale. Les référents mobilité et solidarité internationale échangent entre eux par le biais d’une plateforme appelée Yammer, qui permet de recenser les expériences et de faciliter l’échange entre porteurs de projet à un ni‐ veau national. Cependant, ce réseau n’existe pas à un niveau régional. La volonté est de le structurer pour poursuivre le service aux apprenants et les ouvrir aux réalités internationales. ‐ Structurer les référents mobilité internationale en un réseau régional Deux jours de formation à Chamblanc les 15 et 16 mars 2018 ‐ Réaliser un état des lieux des projets de mobilité à l’internationale ‐ Professionnaliser le réseau des référents mobilité internationale Participer aux formations proposées par l’IFEAP et le réseau CNEAP Objectifs visés et modes Participer aux échanges de pratiques organisées par la DRAAF de mise en place Participer aux échanges de pratiques organisées par BFC International Participer aux formations concernant Erasmus + ‐ Déterminer une stratégie concernant la mobilité internationale ‐ créer un projet inter‐établissements de coopération internationale per‐ mettant de mutualiser les fonds et les moyens
Année scolaire 2017 / 2018 : mise en place du réseau des référents inter‐ nationaux et début de l’état des lieux 2018/2019 : structuration et professionnalisation du réseau, création Calendrier d’une stratégie de mobilité internationale 2019/2020 : création du projet inter‐établissements pour une mise en œuvre en 2020/2021 La commission mobilité internationale une fois créée, dans l’attente Marie‐ Référents du projet Ange GIRARDOT PONSARD et Isabelle GELE ‐ Nombre de réunions de la commission mobilité internationale Indicateurs ‐ Nombre de participants à cette commission ‐ Nombre de formations auxquels ces personnes auront participé DRAAF / SRFD, BFC International, Conseil Régional, Conseils Départemen‐ Référent taux, Associations
Axe 3 : Développer une politique éducative soutenant la réussite de l’apprenant 3.2. Promouvoir l’innovation pédagogique et le numérique éducatif Intitulé de l’Action Un réseau connecté Les établissements du CNEAP BFC sont à l’image de l’agriculture d’au‐ jourd’hui, et de l’enseignement agricole dans son ensemble, en recherche de pratiques innovantes. Ces pratiques innovantes s’appuient pour partie sur le numérique. Depuis 2017, tous les élèves du réseau CNEAP dispo‐ sent d’une adresse mail en CNEAP.fr. Cette adresse mail leur permet d’avoir accès, ainsi qu’aux agents du CNEAP, au réseau informatique inter‐ net. Sur ce réseau, appelé Yammer, il existe des groupes d’échanges de pratiques sur différents thèmes, dont des pratiques innovantes, comme par exemple la classe inversée. Dans le réseau CNEAP BFC, les documentalistes se sont réunis pour for‐ mer le réseau TICEUR. Ce réseau a pour objectif de travailler sur le numé‐ rique éducatif et l’innovation pédagogique. Ainsi, ce réseau régional organise chaque année une journée spécifique avec des intervenants na‐ tionaux permettant d’échanger et d’apprendre. Cette année, la journée aura lieu en novembre 2017, avec pour thème la classe inversée. Afin de favoriser l’innovation pédagogique, le CNEAP BFC a également décidé d’organiser un événement sur deux jours permettant de regrouper l’ensemble des personnels des établissement pour se former à différentes thématiques. Les 15 et 16 mars 2018, les personnels seront réunis autour de 20 thèmes. Le choix de ces journées de formation est d’une part de Contexte permettre la rencontre entre des établissements de Bourgogne et de Franche‐Comté qui n’ont pas l’habitude de se rencontrer et aussi de for‐ mer et de proposer une dynamique régionale commune. Au cours de ces journées, plusieurs ateliers seront dédiés à la pédagogie innovante et au numérique éducatif : comment intégrer la vidéo dans ses cours ? comment intégrer les tablettes dans ses pratiques pédagogiques ? Comment organiser une classe inversée ? et d’autres ateliers encore. Le réseau TICEUR national organise chaque année un concours appelé Koad’9. A travers ce concours, les élèves sont invités à jouer des rôles : maquettistes, youtubeur, web journaliste… Pour réaliser leur travail ils s’appuient sur des outils numériques et sont accompagnés par des ensei‐ gnants et des documentalistes. En 2017, le lycée Lasalle de Levier a rem‐ porté le 1er prix pour un web documentaire sur le cheval ma passion. Dans la catégorie maquettiste, c’est une élève du lycée Anne‐Marie Ja‐ vouhey de Chamblanc qui remporte le 1er prix et une autre élève du même établissement le 3ème prix. La participation des élèves à ce type de concours, leur permet d’utiliser les outils numériques au service d’un message, à construire avec toutes les contraintes que nous connaissons.
2 lycées du CNEAP BFC (Lycée Jeanne d’Arc à Pontarlier et Lycée Anne‐ Marie Javouhey à Chamblanc) participent à une expérimentation natio‐ nale dans le cadre du projet Mahara. Communauté pédagogique expérimentale, cette plateforme est réservée aux membres des équipes éducatives, pédagogiques et techniques qui mettent en oeuvre des Eportfolios dans leur établissement. Cette plateforme permet de créer des outils éducatifs sur le numérique disponibles ensuite pour les Contexte élèves qui favorise le travail collaboratif. Les élèves sont également mis en situation, puisqu’au lycée Jeanne d’Arc de Pontarlier, se sont les élèves qui gèrent eux‐mêmes le site in‐ ternet du lycée. Les élèves travaillent sur Esidoc. L’UNREP travaille avec la plateforme Scolinfo afin de faciliter la communication sur les évène‐ ments internes de l’établissement et favoriser la communication entre les différents acteurs : famille, élèves, enseignants, personnel. ‐ Favoriser les pratiques pédagogiques innovantes Structuration du réseau TICEUR Créer une plateforme TICEUR sur Yammer permettant l’échange de pra‐ tiques ‐ Faire un état des lieux des pratiques innovantes dans le réseau CNEAP BFC ‐ Former les équipes pédagogiques à de nouvelles pratiques Objectifs visés Organisation, création et participation à la journée régionale TICEUR sur les pratiques innovantes Participation aux journées du numérique éducatif organisées au sein du réseau CNEAP ‐ Favoriser la participation des élèves à des dynamiques nationales Concours Koad’9 novembre 2017 : journée TICEUR sur la classe inversée Calendrier 15 et 16 mars 2018 : journées de formation à Chamblanc Isabelle ROTHDIENER, présidente de la commission formation et la com‐ mission formation Référents Et Annie GENRE, référente du réseau TICEUR ‐ Au sein de l’UNREP mise en place d’une enquête de satisfaction sur la pé‐ dagogie et les moyens ‐ Nombre de membres du réseau TICEUR Indicateurs ‐ Nombre de participants aux journées de formation ‐ Nombre d’élèves inscrits aux concours Koad’9
Axe 3 : Développer une politique éducative soutenant la réussite de l’apprenant 3.3. Amplifier l’éducation au vivre ensemble et aux valeurs de la République Intitulé de l’Action Favoriser le vivre ensemble Le réseau CNEAP BFC organise depuis de nombreuses années une action exceptionnelle avec les délégués de classe au niveau régional. Les délégués de chaque établissement se réunisse une fois par an pour élire les membres du conseil régional des délégués. Ce conseil organise ensuite une action ou un événement au bénéficie d’une association. Les élèves deviennent alors maîtres de leur projet. Les délégués régionaux élisent ensuite des repré‐ sentants qui participeront au conseil national des délégués. Ils découvrent ainsi les valeurs du vivre ensemble. Les établissements du CNEAP BFC organisent également chaque année une journée dédiée à la mise en avant des valeurs de la République. Ainsi, les établissements ont créés une journée sur le thème de la Fraternité. De par leur origine chrétienne et de par les valeurs des fondateurs des éta‐ blissements du réseau CNEAP BFC, les établissements favorisent le vivre ensemble et cherchent à faire découvrir aux élèves les valeurs qui les ont animés. Les établissements du réseau CNEAP BFC, même si ils sont pour l’heure glo‐ balement épargnés par les phénomènes de radicalisation, sont conscients de cet enjeu. Ils cherchent à prévenir ces dérives. C’est pourquoi, ils sou‐ haitent mettre en place des formations pour leurs personnels. L’UNREP organise un conseil des lycéens dont le président est le chef d’éta‐ Contexte blissement et le vice président est un élève. Son objectif est de mener des actions tout au long de l’année pour rechercher des fonds afin de financer des projets dédiés aux élèves. (marché de printemps et marché de noël par exemple) La circulaire DGAFP du 15 mars 2017 relative àla laïcité et à la journée du 9 décembre rappelle les principes qui concernent toutes les structures inves‐ ties d'une mission de service public, à fortiori l'enseignement privé sous contrat. Ci‐dessous un extrait : La chambre sociale de la Cour de cassation a ainsi rappelé que «lesprincipes de neutralité et de laïcité du service public sont applicables à l’ensemble des services publics, y compris lorsque ceux‐ci sont assurés par des orga‐ nismes de droit privé et que, si les dispositions du code du travail ont voca‐ tion à s'appliquer aux agents [qu’ils emploient], ces derniers sont soumis à des contraintes spécifiques résultant du fait qu'ils participent à une mission de service public.» (Cass. Soc., 19 mars 2013, n° 12‐11690, publié au bulletin). De plus l'instruction du gouvernement du 23 octobre 2014 relative à la charte de la laïcité s'adresse à tous les établissements d'enseignementa‐ gricole.
La laïcité est en effet la valeur qui permet de garantir la liberté de conscience dans ces établissements d'enseignement, tant pour lesper‐ sonnels que pour les usagers. Force est de constater que la laïcité, sans jamais avoir vraiment déserté le débat public, suscite aujourd’hui de nouveaux questionnements, eu égard aux enjeux qui se sont faits jour depuis quelques dizaines d’années dans les sociétés démocratiques, parfois dans des circonstances drama‐ tiques, et toujours avec une forte sensibilité de l’opinion. « La France est une République laïque » , affirme la Constitution1 de notre pays.1 Constitution de la République française, art. 1 : « La France est une Répu‐ blique indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l’égalité de‐ vant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances. » Il s’agit ainsi de prendre en compte un principe fondamental du pacte ré‐ publicain. La laïcité n’est donc pas – n’est donc plus... – une idée parti‐ sane, une option idéologique, qui connaîtrait ses « pour » et ses « contre ». Elle est une « norme » partagée, qui se présente comme garante, pour chacun individuellement et pour tous ensemble, garante du respect des différentes croyances, ga‐ rante aussi de la cohésion nationale. De son côté, l’Église, avec le Concile Vatican II, formule sa propre adhé‐ sion à la laïcité : « Sur le terrain qui leur est propre, la communauté poli‐ tique et l’Église sont indépendantes l’une de l’autre et autonomes2. » 2Constitution pastorale Gaudium et Spes, n° 76, 3. Le texte poursuit : « Contexte Mais toutes deux, quoique à des titres divers, sont au service de la voca‐ tion personnelle et sociale des mêmes hommes. Elles exerceront d’autant plus efficacement ce service pour le bien de tous qu’elles rechercheront davantage entre elles une saine coopération, en tenant également compte des circonstances de temps et de lieu. » Enfin, parce qu’elle touche à la liberté de la personne humaine et à son être social, la laïcité est un sujet éducatif. C’est pourquoi, même si l’on ne saurait faire porter à l’École seule les enjeux en question, il est bien légi‐ time que l’on en appelle à la responsabilité des acteurs de l’éducation pour contribuer à la formation qu’elle suppose. Si le principe se veut partagé, on peut craindre cependant qu’il le soit à la faveur d’une polysémie qui permet le ralliement de tous... Derrière le même mot existent, en effet, des différences d’approche qui peuvent en éclipser la signification et la portée communes. Aussi certains pourront‐ils critiquer un « mot parapluie, mécompris, distordu et parfois instrumenta‐ lisé »3. Malgré tout, on peut essayer, comme on se propose de le faire ici, de rassembler les éléments d’une définition, dès lors qu’on accepte le postulat d’une notion mouvante et « en tension ». 3« La laïcité : notion biaisée par les politiques », Libération, 28‐29 mars 2015, p.6. Pour prendre en charge cette multiplicité de sens, il est nécessaire de tenir compte de trois préalables :
‐ il existe unelaïcité dans les textes, et une laïcité dans les têtes. Il est cer‐ tain qu’une approche juridique de la laïcité permet une forme d’objecti‐ vité, indispensable ; en revanche, il serait vain d’espérer que le droit et sa traduction dans les textes juridiques en épuiseraient le sens. ‐ de toute évidence, il s’agit d’une notion façonnée par l’histoire, et en rapport avec les réalités d’un temps donné, auquel elle s’adapte. ‐ elle apparaît toujours comme en tensionentre plusieurs termes qui la définissent, et partant, comme l’expression d’une recherche de concilia‐ tion entre ces termes. Une approche libérale plaidera plutôt pour l’orga‐ nisation de la libre expression des croyances de chacun, quand une approche plus extensive accentuera la neutralité de l’espace public au nom du vivre‐ensemble. Contexte Pas de doute qu’il faille dès lors appréhender la laïcité, non comme un dogme immuable, mais comme une notion plastique, construite dans un dialogue permanent et résultant d’un équilibre en correspondance avec les besoins du temps. Ainsi, « déclinée de façon empirique, attentive aux sensibilités nouvelles et aux legs de l’Histoire, elle est capable aux mo‐ ments cruciaux de trouver les équilibres et d’incarner les espérances de notre société »4 4.Rapport de la Commission de réflexion sur l’application du principe de laïcité dans la République, présidée par Bernard Stasi, décembre 2003 ‐ Favoriser la formation des élèves aux règles de la démocratie Participation et organisation du conseil régional des délégués Former les personnels de vie scolaire à l’accompagnement de ce type de projet. Organiser des journées thématiques Objectifs visés ‐ Structuration du réseau des personnels de vie scolaire Participation aux journées de formation des 15 et 16 mars 2018 à Cham‐ blanc ‐ Sensibiliser largement les familles et les élèves à la radicalisation et former les équipes éducatives à ce sujet Former les personnels aux enjeux de la radicalisation deuxième trimestre de chaque année : journée d’action des délégués ré‐ gionaux Calendrier quatrième trimestre de chaque année : journée thématique sur les valeurs année scolaire 2017 / 2018 : participation à des formations sur la radicali‐ sation Romy ORNY, référente du réseau des personnels de Vie Scolaire Marie‐Ange GIRARDOT PONSARD Référents Les chefs d’établissements du réseau CNEAP Isabelle GELE ‐ Nombre de participants au réseau Vie Scolaire ‐ Nombre de réunions du réseau vie scolaire ‐ Nombre de délégués de classe participants Indicateurs ‐ Nombre de réunions du projet régional des délégués de classe ‐ Nombre de personnels formés ‐ Evaluations des journées thématiques Partenaires Préfecture, Police, Gendarmerie, DRAAF / SRFD, Associations
Axe 3 : Développer une politique éducative soutenant la réussite de l’apprenant 3.4. Prendre davantage en compte la diversité des publics Accompagner l’élève dans son projet Intitulé de l’Action professionnel Les établissements du CNEAP et de l’UNREP accueillent des publics en dif‐ ficulté. Conscients cependant que pour favoriser cet accueil il convient de former les personnels. Plusieurs ateliers des journées de formation à Chamblanc auront pour thème : les 7 profils d’apprentissage, comment les utiliser et aider les élèves en difficulté ? Ajuster notre pédagogie aux élèves « dys » … Les établissements du réseau CNEAP BFC et de l’UNREP ont également mis en place des conventions de partenariats avec des SEGPA, des IME afin d’accueillir les élèves en difficultés. L’IPERMA de Saint‐Saulge a mis en place depuis 20 ans une convention avec la ville de Neuilly‐Plaisance pour l’accueil de jeunes des quartiers de Problématique/contexte la collectivité. Ainsi les élèves de banlieue viennent en formation à l’IPERMA à partir de la 4ème. Cette formation leur permet de se réconci‐ lier avec l’école. Ces élèves témoignent après leur retour dans leur éta‐ blissement d’origine d’une formation enrichissante. Les établissements proposent aux élèves un accompagnement personna‐ lisé en fonction des problématiques de l’élève ayant pour objectif de lui offrir une chance d’obtenir une qualification le menant vers l’emploi. Les établissements du réseau accueillent également des publics en décro‐ chage scolaire et les accompagnent de façon individualisée. Le lycée Reine‐Antier de Saint‐Martin‐en‐Bresse participe à la plateforme des dé‐ crocheurs et accueille certains de ces élèves. ‐ Favoriser un accompagnement individualisé et adapté Participer aux formations proposées par l’IFEAP Participer aux journées de formation des 15 et 16 mars à Chamblanc ‐ Faire un état des lieux des modalités d’accueil des élèves à besoins spéci‐ fiques ‐ Créer un groupe d’échange de pratiques sur l’accueil d’élèves à besoins Objectifs visés et modes spécifiques de mise en place ‐ Favoriser la formation des équipes pédagogiques et éducatives pour l’ac‐ cueil de publics spécifiques Participation aux formations proposées par l’IFEAP Participation aux journées de formation des 15 et 16 mars à Chamblanc ‐ Consolider les partenariats en amont et en aval du parcours de l’élève avec les partenaires ci‐dessous En signant des conventions ‐ Former les personnels aux enjeux de la radicalisation
Mars 2018 : journées de formation à Chamblanc 2018 : état des lieux des actions menées à destination des publics spéci‐ Calendrier fiques Isabelle ROTHDIENER, présidente de la commission formation, Marie‐Ange Référents du projet GIRARDOT PONSARD et Isabelle GELE Pôle emploi, IME, Education nationale (élèves de SEGPA), ITEP (Institut Thé‐ Partenaires de l’action rapeutique Educatif et Pédagogique), SAIO / CIO, ULIS, IFEAP ‐ Nombre de formations suivies ‐ Nombre de participants aux formations Indicateurs ‐ Nombre de conventions signées ‐ Nombre de réunions d’un groupe d’échanges de pratiques
Axe 3 : Développer une politique éducative soutenant la réussite de l’apprenant 3.5.Améliorer fonctionnement des établissements Intitulé de l’Action Etablir un plan d’investissement En lien avec le point 3.4. les établissements ont mis en place un calen‐ drier ADAP permettant d’accueillir des publics en situation de handicap. Certains établissements ont également mis en place pour leurs élèves des formations à la langue des signes. Cela est certes un atout pour les élèves en filière services, mais c’est également un enjeu d’insertion pour des élèves sourds ou malentendants. Les établissements du réseau, gérés par des associations de gestion dont les membres sont bénévoles, sont actuellement et de façon générale, dans une situation financière fragile. Des investissements coûteux sont à réaliser pour permettre de favoriser un accueil plus chaleureux et doter Contexte les équipes pédagogiques de matériel de pointe. Les établissements du réseau CNEAP BFC et de l’UNREP sont presque tous dotés d’un internat qu’il convient de réadapter. Certains établissements datent de plusieurs décennies et des aménagements coûteux doivent être revus (toiture, plancher). De plus, certains établissements héritent d’une situation déjà délicate de par l’histoire (des investissements ont été réalisés à une époque, mais les remboursements sont toujours en cours et le nombre d’élèves n’a fait que baisser). Les frais de fonctionnement entraînent en‐ suite pour ces établissements des difficultés structurelles. L’internat est l’une des spécificités des établissements agricoles. Les éta‐ blissements doivent donc s’assurer d’un entretien suivi de ces internats. ‐ Maintenir des conditions d’accueil et de travail Assurer une veille sur les financements possibles, compléter les dossiers de financements. Objectifs visés Etablir un plan d’investissement à 5 ans ‐ Favoriser la qualité de l’internat Suivi par le chef d’établissement et le responsable de l’internat Calendrier 2017/2018 mise en place d’un plan d’investissement à 5 ans. Jean‐Paul TREBOZ, Président du CNEAP BFC, Robert MUGNIER, Président Référents de la commission finances, Marie‐Ange GIRARDOT PONSARD et Isabelle GELE Indicateurs Chaque établissement aura établi un plan d’investissement à 5 ans Conseil Régional, Associations de Gestion des Etablissements, DRAAF / Partenaires SRFD, Conseils Départementaux (pour les 4ème / 3ème)
Axe 4 : Conforter les établissements dans leurs territoires 4.1. Renforcer le travail en réseau et développer les partenariats locaux Intitulé de l’Action Favoriser un fonctionnement en réseau Les établissements du CNEAP BFC et de l’UNREP travaillent en réseau sur de nombreux sujets. Le CNEAP de par son histoire est constitué de deux réseaux : FFNEAP et l’UNEAP. Au niveau régional le CNEAP BFC est constitué d’un président issu de la FFNEAP et d’un vice‐président issu de l’UNEAP. Le CNEAP BFC est composé lui‐même de plusieurs commissions et réseau dont voici un schéma : Contexte L’UNREP s’associe à ces commissions et en sera membre par le biais d’une convention commune. Le CNEAP BFC appartient également à des réseaux plus larges :
Contexte L’un des établissements du réseau, le lycée de la Bresse à Louhans, travaille également avec l’éducation nationale. Il s’agit d’un ensemble scolaire qui accueille des élèves de la maternelle à la Terminale. Partant du constat des différents réseaux auxquels le CNEAP appartient, le CNEAP BFC souhaite encore approfondir ce fonctionnement en réseau et l’élargit à l’UNREP. Le CNEAP BFC et l’UNREPsont en pleine mutation et cherchent également à se rendre plus proche du territoire. De ce fait, il est nécessaire d'établir une stratégie de réseau qu’il convient de travailler avec les membres du conseil d’administration du CNEAP BFC et de l’UNREP. ‐ Conforter les réseaux existants En favorisant leur structuration, une périodicité des rencontres et des ob‐ jectifs clairement fixés à chaque commission ou réseau Objectifs visés ‐ Favoriser la création de nouvelles commissions permettant l’échange de pratiques à tout niveau Faire un diagnostic des besoins auprès des établissements du réseau Jean‐Paul TREBOZ, Président du CNEAP BFC, Marie‐Ange GIRARDOT PON‐ Référents SARD, Isabelle GELEet les chefs d’ établissements du réseau Mars 2018 : lancement de nouvelles commissions (coopération internatio‐ nale, …) Calendrier Septembre 2018 : présentation de l’état des lieux des besoins Dernier trimestre 2018 : travail sur une stratégie de réseau ‐ Nombre de réunions des commissions ‐ Nombre de participants aux commissions Indicateurs ‐ Nombre de commissions créés ‐ Compte‐rendu du diagnostic des besoins Partenaires L’ensemble des partenaires des établissements du réseau
Axe 4 : Conforter les établissements dans leurs territoires 4.2.Conforter l’implication des établissements dans le développement local et l’animation culturelle des territoires Intitulé de l’Action Contribuer à la revitalisation du territoire Le CNEAP et de l’UNREP considèrent que les 5 missions de la loi ROCARD articulées autour de l’acte de formation constituent le cœur de notre acti‐ vité : elles sont notre contribution à la vitalité des territoires. Elles englo‐ bent des actions de nature différentes mais toutes orientées vers le service aux territoires, aux jeunes ou aux adultes que nous accueillons : de fait un établissement agricole catholique présente un projet axé sur le développement de la personne et donc des territoires. Les établisse‐ ments du CNEAP et de l’UNREP, se veulent être des centres de ressources pour leur territoire. Ils sont pleinement conscients de leur rôle dans le Problématique/ service public d’éducation et dans le lien social qu’ils peuvent favoriser. contexte Chaque établissement s’inscrit dans une économie sociale et solidaire et assume pleinement sa responsabilité sociétale d’entreprise éducative. Les établissements du CNEAP BFC et de l’UNREP cherchent à être des ac‐ teurs de leur territoire. Ils mènent des actions en partenariat avec les communes : ‐ Le lycée Sainte Savine à Morbier, accueille les restos du Cœur chaque semaine ‐ Plusieurs réunions des assistantes maternelles de Saulieu ont lieu au lycée Saint Dominique ‐ Le lycée Sainte Colombe s’est associé avec la CAF pour organiser une journée Familles en Fête ‐ Faire un état des lieux des actions menées en lien avec les territoires de la région. Objectifs visés ‐ Répondre aux actions concernant la revitalisation des centres bourgs dans le cadre de l’appel à projet du conseil régional « Espaces Nouveaux, Villages Innovants » ‐ Un dossier est déposé auprès du conseil régional dans le cadre du pro‐ gramme ENVI (« Espaces Nouveaux, Villages Innovants ») Indicateurs ‐ Nombre de réunions en lien avec les territoires ‐ Compte‐rendu de l’état des lieux
Axe 4 : Conforter les établissements dans leurs territoires 4.3.Réaffirmer le rôle des exploitations et des ateliers technologiques Favoriser le rôle des exploitations et des ateliers Intitulé de l’Action pédagogiques Les établissements du CNEAP BFC et de l’UNREP sont tous dotés d’ateliers technologiques ou pédagogiques de plus ou moins grande ampleur. Chaque établissement dispose d’une salle de pratique pour les filières services. Au lycée Sainte Savine de Morbier, il existe un appartement témoin qui permet aux étudiants de pratiquer dans un environnement semblable à la réalité. Plusieurs établissements, le lycée Jeanne d’Arc à Pontarlier, le lycée François Xavier à Besançon par exemple, accueillent des enfants pour de la garderie ou des activités le mercredi. Dans les filières agricoles, le lycée horticole de Varzy dispose d’un atelier en Horticulture (serres, hangar, matériel d’aménagement paysager). Au lycée François Xavier, les élèves en formation GMNF disposent également d’un atelier pratique et de matériel, comme c’est également le cas à Lou‐ hans. Le Lycée Jeanne d’Arc à Pontarlier, dispose d’un magasin regroupant plus Problématique/ d’une trentaine de producteurs. Les élèves gèrent directement ce magasin contexte « école » du stock à la mise en rayon en passant par la vente. Ils gèrent éga‐ lement un atelier de e‐commerce, photographient les produits, les détail‐ lent, fixent leurs tarifs et les mettent en vente. Ils assurent le back‐office du site internet. A l’IPERMA de Saint‐Saulge, les élèves disposent de matériel agricole afin de s’exercer dans le cadre de la formation aux métiers de l’agro‐équipe‐ ment. Au lycée Lasalle de Levier, les élèves gèrent une petite exploitation d’ovins et de bovins et disposent d’une carrière et d’une écurie pour les formations équines. Le CNEAP BFC et de l’UNREP sont conscients de l’apport que ces ateliers représentent pour les élèves quelques soient leurs filières. Le réseau du CNEAP BFC et l’UNREP souhaitent multiplier les ateliers pédagogiques au sein de chaque établissement permettant à l’établissement de s’ouvrir sur son territoire et aux élèves d’acquérir une expérience. ‐ Développer le lien entre produire autrement et consommer autrement en essayant de favoriser les circuits courts Poursuivre et approfondir le développement du « Commercialiser autre‐ ment : circuits courts et de proximité » avec les 34 producteurs, les en‐ Objectifs visés seignants et les formateurs associés au magasin – drive – école, le Panier de Jeanne et l’ensemble des établissements du CNEAP Bourgogne Franche Comté qui ont des formations commerciales, du CAPA SAPVER au BTSA technico‐commercial produits alimentaires et boissons
‐ Poursuivre la démarche « enseigner à produire autrement » dans le cadre des halles technologiques des établissements de production et montrer aux apprenants des méthodes agronomiques et d’élevage respectueuses du bien‐être animal, du consommateur, de l’environnement, des ressources naturelles. Renforcer les liens avec les organisations professionnelles agricoles et la chambre consulaire Objectifs visés ‐ Renforcer la mise en place d’ateliers technologiques et/ou pédagogiques dans les établissements du réseau afin de permettre à tous les élèves de toutes les filières agricoles d’utiliser ces outils pédagogiques de façon à faire le lien entre aspects fondamentaux et la réalité pratique Etablir un diagnostic des besoins du territoire et des formations pour chaque établissement Année scolaire 2017 / 2018 : état des lieux des besoins Année scolaire 2018/2019 : élaboration d’une stratégie et mise en place Calendrier des projets Année scolaire 2019 / 2020 : ouverture des projets Rémy MARION, Président du lycée Lasalle de Levier, Jean‐Paul TREBOZ, pré‐ Référents sident du CNEAP BFC et Marie‐Ange GIRARDOT PONSARD et Isabelle GELE et les chefs d’établissements du réseau ‐ Compte‐rendu de l’état des lieux Indicateurs ‐ Nombre d’ateliers recensés ‐ Nombre d’ateliers créés Partenaires Chambres d’agriculture, DRAAF / SRFD,
Axe 4 : Conforter les établissements dans leurs territoires 4.4. Développer l’approvisionnement local dans les restaurations collectives Intitulé de l’Action Favoriser une alimentation de proximité Sur les 13 établissements du CNEAP BFC et de l’UNREP, 6 établissements produisent eux‐mêmes les repas des élèves. Les autres établissements font appel à des prestataires. Les établissements du CNEAP BFC ont déjà retravaillé avec les prestataires un cahier des charges leur permettant de bénéficier des produits locaux. Ainsi au lycée Lasalle de Levier, le presta‐ taire se fournit dans un rayon de 50 km autour de l’établissement sur une partie des produits (viande, fromage, .. .) Le CNEAP BFC souhaite poursuivre ses efforts afin de favoriser une ali‐ Problématique/contexte mentation de proximité assurant le maintien des entreprises locales et une alimentation saine pour les élèves. Cependant, le prix du repas est un des freins à ce projet. La mise en place d’un tel projet ne doit pas coïncider avec une augmentation outrancière des tarifs pour les familles. Comme cité plus haut, les élèves de l’ensei‐ gnement agricole privé ne sont pas issus des catégories socio‐profession‐ nelles élevées. Ainsi, cela contraint d’autant les budgets. ‐ Favoriser une alimentation de proximité Mise en commun des cahiers des charges des entreprises des lycées agri‐ coles de la région Objectifs visés Etude de ses cahiers des charges et échange de pratiques entre les ges‐ tionnaires Selon le diagnostic révision des cahiers des charges Calendrier Année scolaire : 2018 / 2019 : diagnostic et échanges de pratiques Jean‐Paul TREBOZ, président du CNEAP BFC, Marie‐Ange GIRARDOT PON‐ Référents SARD et Isabelle GELE Chambre Régionale d’Agriculture, CERD, Conseil Régional (direction des Partenaires de l’action achats, direction des lycées, direction de l’agriculture) ‐ Nombre de réunions d’échange de pratiques Indicateurs ‐ Nombre de contrats signés avec des producteurs locaux
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