Projet stage-échange ACPLS / UQAM

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Projet stage-échange ACPLS / UQAM

L’ACPLS a piloté, en 2003 et en 2004, un projet de stage-échange dont un candidat du programme de
formation en FLS de l’UQAM a complété son dernier stage dans une communauté rurale anglophone. En
2003, une candidate a complété son dernier stage d’une durée de 4 semaines au mois de mars à
Carbonear, Terre-Neuve. En 2004, deux candidates ont complété leurs stages de 9 semaines entre février
et avril, une à St. John’s, Terre-Neuve et l’autre à Richmond en Colombie-Britannique.

Les buts long terme du projet:
• Encourager les candidats pré-service francophones d’explorer la disponibilité de postes en FLS à
    l’extérieur du Québec;
• Accroître le recrutement d’enseignants FLS dans les régions rurales du Canada;
• Accroître les connaissances des bénéfices et des difficultés attribués à la mobilité des enseignants
    d’une province ou territoire à un autre.

Les buts court terme du projet:
• Fournir des ouvertures de placement aux candidats FLS dans leur domaine d’études;
• Accroître les connaissances des candidats FLS aux ouvertures d’emplois dans les régions hors
    Québec;
• Accroître les connaissances des bénéfices et des difficultés attribués à une telle expérience d’échange.

Les partenaires et leurs responsabilités:
ACPLS:
• agent de liaison et coordination du projet entre les partenaires;
• sélection de placement et de stage approprié selon le candidat choisi;
• organisation du voyagement, hébergement, et des frais en sus;
• soutien dans la province à travers du réseau enseignant de l’association;
• recueil des questionnaires et articles, rédactions et partage des résultats.

UQAM:
• agent de communication du projet auprès des candidats universitaires;
• sélection du professeur/superviseur responsable du candidat;
• plan des responsabilités des partenaires et des critères pour assurer le succès du stage;
• communication des attentes pour buts d’évaluation du candidat;
• rédaction d’un questionnaire et d’un bref article de l’expérience du point de vue du programme.

ÉCOLE/ENSEIGNANT DE RÉCEPTION:
• plan détaillé des tâches, des attentes et du processus d’évaluation du candidat;
• enseignant/superviseur responsable de fournir une communication claire, une rétroaction soutenue, et
  un soutien général du candidat;
• désignation d’une personne externe pour buts d’évaluation;
• rédaction d’un questionnaire et d’un bref article sur l’expérience pour l’école, l’enseignant, et les
  élèves.

CANDIDAT:
• fait preuve et démonstration d’une attitude et un esprit ouverts, d’initiative, et de flexibilité;
• intérêt à s’impliquer dans la vie scolaire et communautaire;
• intérêt de partager sa culture et sa langue;
• plans et préparations détaillés requis pas l’enseignant et le professeur;
• rédaction d’un questionnaire et d’un bref article de l’expérience au niveau personnel et professionnel.

         Association canadienne des professeurs de langues secondes (ACPLS) – Automne 2004.
Aperçu du programme de formation (UQAM)

Ce stage est le dernier effectué pour compléter le baccalauréat en enseignement du français langue
seconde à l’Université du Québec à Montréal (UQAM). Le programme de formation des maîtres au
Québec dure quatre ans et il conduit directement au brevet d’enseignement. La particularité du
programme de EFLS au Québec est qu’il permet de travailler aussi bien dans les écoles primaires,
secondaires ou dans les centres de formation aux adultes, en langue seconde (français de base) ou en
immersion, dans les écoles anglophones ou en classe d’accueil (francisation des immigrants) dans les
écoles francophones.

À l’UQAM, le programme comprend quatre stages, d’une durée totale de vingt semaines. L’université
impose cependant quelques restrictions quant aux milieux de stages. Par exemple, il est obligatoire
d’effectuer un stage au primaire et un au secondaire. Les étudiants sont tenus également de faire un stage
en immersion et un en classe d’accueil. Par ailleurs, il est fortement recommandé aux étudiants de varier
au maximum les clientèles et les milieux de stage.

                      Types de questions recueillis des candidats – pré-échange:

•   Comment les familles d’accueil sont choisies?
•   Quels sont les frais pour l'hébergement?
•   Est-ce qu'il y a possibilité d'avoir accès à l'Internet à l'école qui nous reçoit?
•   De plus, qu'advient-il de notre cours synthèse, qui se déroule en même temps que le stage?
•   Est-il possible de mettre deux étudiants ensemble, dans un même secteur de la ville? dans la même
    famille par exemple ou dans la même école?
•   Allons-nous avoir notre endroit de stage et le nom de la famille un peu d'avance?

                                      Questionnaire post-échange:

ÉCOLE/ENSEIGNANT- SCHOOL/TEACHER:

1. Quels sont les bénéfices de ce projet pour votre école et vos élèves? What are the benefits of this
   project for your school and for your students?

•   While our junior high school is a city school, the majority of students, especially those in Core French
    programs, have not had many opportunities to meet and interact with francophones on a regular basis.
    This makes their FSL program very unrelated to their everyday reality. The presence of a
    francophone in the school and in their classrooms obviously helps address this concern.
•   Having a francophone teacher to share not only language, but cultural perspectives with students and
    staff was very worthwhile.
•   There were many benefits to the students and population of our school: The introduction of "au
    courant québécois" vocabulary; as both teachers (classroom and student teacher) spoke French
    constantly, this created a stronger Francophone environment in the classroom. The students were
    more dedicated to using and improving their French accent and vocabulary. The daily introduction of
    "Québécois" culture; increased curiosity about the "Québécois" culture; a renewed enthusiasm for the
    language; more opportunities for the students to demonstrate their language skills; more feedback and
    language corrections; introduction to various "Québécois" artists.

        Association canadienne des professeurs de langues secondes (ACPLS) – Automne 2004.
•   The students were challenged to listen carefully to a native speaker and to try to understand. The
    candidate also expected the students to use the French they had been learning with their teachers as
    well as the new vocabulary that she was introducing. Even four short weeks with a francophone can
    make an impression on students who do not often get the opportunity to really use their French for
    communication. She helped students understand that millions of people live in the French language.

2. Quels sont les bénéfices de ce projet pour vous? What are the benefits of the project for you as a
   teacher?

•   As a teacher, I am delighted to have a francophone colleague, especially since I teach in the context
    described. The UQAM student teacher that taught with me during this past school year brought
    resources such as music and movies from Quebec which contributed enormously to our program. It
    is important to note that these student teachers are close to graduating and therefore, are essentially
    teachers who have ideas and resources to share. As these student teachers become comfortable with
    the setting they take on their required share of the teaching and deliver the program content using
    their own approach and their own teaching style.
•   As the Principal of the school, I will comment from my perspective that I felt that it provided the
    classroom teacher with another wonderful resource in the classroom. It enabled her to organize the
    class into groupings and encouraged instructional strategies that provided enrichment opportunities
    that may not have been possible without the student teacher being there.
•   What I appreciated most was the opportunity to converse with a native French speaker on a daily
    basis. At school, teachers tend to communicate in English due to the environment we find ourselves
    in (mixed schools). Here was a wonderful chance to reacquaint myself with Quebec culture, artists,
    idioms through our daily chats. Students also saw us chatting in French regularly and became more
    interested in using and improving their communicative skills. This created a more enjoyable
    environment to work in as my students were more open to work at improving their language skills. I
    really enjoyed the opportunity to do collaborative planning and teaching on a regular basis. The
    students received more feedback and individual attention and I was capable of spending more time
    with the kids with stronger needs.

3. Quels sont les bénéfices de ce projet pour le candidat stagiaire? What are the benefits for the
   participating student teachers?

•   The student teachers get to see what teaching FSL is all about outside of the larger centres. The
    UQAM student teachers, in particular, are usually surprised to find that their students may never have
    met a francophone, have perhaps not traveled to a francophone region of Canada, and certainly do not
    have the opportunity to really use the French that they are learning. At the junior high level, most of
    the students are essentially beginners. The student teachers have to use second-language teaching
    techniques that might not be necessary if they were teaching Core French in a school in the Montreal
    area. In Core French classes in our province, the student teachers have to learn to communicate and
    to keep the classes in French using the few words and expressions that the learners understand. They
    also have to find ways of ensuring that the students actually have the opportunity to speak up in class
    using these few words and phrases. A student teacher that learns to do this has really had a valuable
    experience as an FSL teacher. The candidate also benefits from the community and the new culture.
    They too are in a second language context and this helps them relate to the students they are teaching.
•   The student teacher participated in many extra-curricular activities such as student excursions and the
    CPF public speaking.
•   This student teacher, in particular, made friends in the community. It would not surprise us at all to
    see her back here as a teacher some day.

        Association canadienne des professeurs de langues secondes (ACPLS) – Automne 2004.
•   My sense was that it was a culturally broadening experience about how schools and teachers work in
    Western Canada. It also provided, I hope, an opportunity for professional and personal relationships
    to be created and reach across the country.
•   Coming to BC from Quebec, provided my student teacher with a closer to real life teaching situation
    for a few reasons. She did not get to come and observe, before the practicum began (which is how it
    is when you take over a classroom). She arrived just as we were planning the term (she had an
    opportunity to input her interests). She was given freedom in preparing teaching assignments that
    would reflect her "Québécois" upbringing. She was provided with clear expectations: share her
    knowledge of the French language with as many kids as possible within our school; "ALWAYS"
    correct the kids French by having them repeat their corrected error; ask as many questions as you
    need to assist you; don't be afraid to ask for help; if a lesson does not go as well as anticipated, don't
    worry, we can do it again tomorrow in a different way; collaborative planning is a great opportunity
    to learn.
•   After a few days of observing the classes, the candidate was given the opportunity to plan language
    activities of her own based on the program outcomes. She had time to do a unit of work with each of
    her groups and confer daily with the teachers with whom she was working.

4. Quelles sont les préparations pré-échange nécessaires pour assurer le succès du stage-échange? What
   preparations were required ahead of time to ensure the success of the exchange?

•   Most experienced teachers are used to having student teachers for a term, so at the school level, I did
    not find that any extra preparation was required other than the usual consideration of which units of
    work the teacher-intern might like to take on. Of course, it is important to have everything in place
    like accommodations and transportation for the student teacher ahead of time.
•   A major aspect of this preparation was identifying an outstanding sponsor teacher and a positive
    school setting.
•   Receiving the package from the University sooner would have been great in order for all parties to be
    aware of the expectations of this practicum. It would also be important to approach the
    Administrative Officers of the schools prior to inviting the teachers to sign up as they (AO’s) are
    expected to write a report on top of the one by the Sponsor Teacher.

5. Quelles sont les préparations post-échange nécessaires pour assurer le succès du stage-échange? What
   preparations were required after the exchange was completed?

•   It would be nice to have pre-paid postage available with the package, with a timeline of when the
    assessment package should be returned to the University. There was none of this. The package they
    sent us was very straightforward and simple to complete.

6. Quelles difficultés avez-vous remarquées, soit pré, durant, ou post stage-échange? What difficulties
   did you note: pre, during and post-exchange?

•   The initial realization that these students are very far away from any francophone culture or language
    is startling for someone from the Montreal area. Teaching their language in such isolation is a very
    different experience for these student teachers. This, however, just serves to help the intern develop
    teaching skills that he or she might not have done in another context.
•   Because the teacher who came to us was outstanding, there were few if any difficulties that I was
    aware of.

        Association canadienne des professeurs de langues secondes (ACPLS) – Automne 2004.
•   None. We were lucky that our student teacher was very capable, motivated, eager and energetic. Our
    personalities were also very similar and compatible.

7. Est-ce que vous encourageriez d’autres enseignants/écoles à participer à une telle expérience?
   Pourquoi? Would you encourage other teachers/schools to participate in such an experience? Why?

•   I would certainly encourage any teacher who has a reasonable amount of teaching experience and
    who is in a position to mentor a pre-service teacher to participate in such an experience. We owe it to
    our students and to the culture of our schools and communities, as a whole, to have teachers from
    Quebec come to work with us.
•   Most definitely - for all of the reasons indicated previously.
•   I truly believe this opportunity was a benefit to all involved. I would encourage all French Immersion
    schools to participate, as it brings a slice of Quebec to your school as well as more French with a
    strong accent for the students to emulate. Grade 6/7 EFI students are not always eager to work on
    improving their French abilities, but with a young native French speaker the influence can be just
    what the program needs.

8. Suggestions, commentaires, remarques:

•   An excellent program, especially for rural Canadian schools. Continue the program. Many students
    benefit from one student teacher experience. The mutual professional benefits for both teachers are
    invaluable.
•   From a selfish point of view, if they are all as good as our student teacher, I would ask that the person
    you send us has an interest in continuing their career in our district - or at least in Western Canada!
•   When selecting candidates it may be nice to know if they might be interested in relocating, should the
    possibility be available after their practicum (BC always seems to need new French speaking
    teachers). Try to ensure that the student teacher is competent, dedicated, independent (8 weeks is a
    long time to be away from home living with strangers). Provide a more detailed blurb about the
    candidates in order to ensure they are placed in a compatible situation. Provide more notice and clear
    expectations for the host family and the sponsor teacher, in order for us to prepare for the arrival of
    the candidate. Provide the student teachers with resources (web links etc.) to introduce the
    curriculum resources for the province they will be visiting. Give the student teachers an idea that their
    host school may look at them to provide a strong modeling of their French culture by speaking to
    various classes, presenting something that is special to them, or teaching a lesson on a tradition. We
    hope that they will get involved with their host school.
•   I had a great experience and I am sure my students would agree we were very lucky to work with our
    student teacher. She was an excellent role model for all. I would do it again any time. But I am also
    aware that not all situations are necessarily this positive. I do believe that with a little more
    preparation the experience would be wonderful for all.

        Association canadienne des professeurs de langues secondes (ACPLS) – Automne 2004.
CANDIDATS

1. Quels sont les bénéfices de ce projet pour vous?

•   Avoir la chance de travailler dans un milieu anglophone, être dans un contexte de travail plus réel.
    Mieux cerner les difficultés en langue seconde puisque celle-ci n'est pas parlée à l'extérieur de l'école.
    Apprendre à travailler dans un nouveau ministère de l'éducation.
•   Connaissance d’un environnement de travail différent. Une expérience avec de la clientèle hors
    Québec. Constat de l’état du français dans cette province.
•   Ma principale difficulté, lors de ces quatre semaines, a été de communiquer dans ma langue seconde.
    Néanmoins, ces difficultés vécues au quotidien m’ont appris beaucoup sur ce que peuvent vivre les
    immigrants quand ils sont confrontés à une langue et à une culture qui leur sont étrangères. Je peux
    aussi mieux comprendre les difficultés des élèves face à la langue seconde, car j’ai vécu
    simultanément la situation de l’enseignante et celle des apprenants de langue seconde. C’est un point
    de vue très intéressant que de se mettre dans leurs souliers pendant un temps.

2. Quels sont les bénéfices de ce projet pour l’école et les élèves?

•   Avoir une enseignante de français qui connaît bien la langue. Je ne suis pas un produit de
    l'immersion. L'enseignement est donc plus juste, plus profitable pour les élèves.
•   Contact avec un locuteur natif francophone. Réalisation pour les élèves que le français est une langue
    et que certaines personnes l’utilisent dans toutes les sphères de la vie quotidienne.
•   Point de vue extérieur sur les méthodes de travail, vision différente des choses et des évènements.

3. Quelles sont les préparations pré-échange nécessaires pour assurer le succès du stage-échange?

•   Avoir le lieu de résidence au moins deux semaines à l'avance, afin de pouvoir entrer en contact avec
    la famille d'accueil. Même chose pour l'enseignant-formateur associé. Avoir, si possible, l'adresse
    internet de l'école afin de voir quels sont les projets mis en oeuvre.
•   Meilleure préparation quant à savoir le lieu de destination au moins 2 mois à l’avance, se renseigner
    sur nos tâches, sur les règles de l’école où nous allons travailler.
•   Meilleure organisation quant à notre évaluation par l’enseignant de Montréal : les vidéocassettes pas
    génial comme idée!
•   S’assurer d’avoir les moyens financiers nécessaires, de planifier le séjour, les bagages, le matériel
    scolaire d’avance.

4. Quelles sont les préparations post-échange nécessaires pour assurer le succès du stage-échange?

•   S'assurer de ramener le matériel utilisé durant le stage.
•   Rester en contact avec son enseignant-formateur associé.
•   Retour sur les constatations faites, critiques, points forts.
•   Analyse de l’impact que nous avons eu sur les élèves.

5. Quelles difficultés avez-vous remarquées soit pré, durant, ou post stage-échange?

•   La langue a été un obstacle au début, mais je m'y suis vite retrouvée. Outre que celà, je n'ai éprouvé
    aucune difficulté. Mais il faut savoir s'adapter rapidement, et ne pas trop s'ennuyer.

         Association canadienne des professeurs de langues secondes (ACPLS) – Automne 2004.
•   Manque d’organisation de la part de l’université et des contacts extérieurs (entre eux).
•   Adaptation au milieu, prendre le temps de comprendre le domaine et les particularités du milieu.
•   Ma principale difficulté, lors de ces quatre semaines, a été de communiquer dans ma langue seconde.
    Mon anglais est moins bon que je ne le croyais avant mon départ et j’ai eu de grosses difficultés à
    vivre exclusivement en anglais à l’extérieur de la classe. Je me suis sentie très isolée, malgré les
    efforts constants qu’ont fait les gens pour m’intégrer. Ils ont tous été d’une chaleur et d’une
    générosité incroyables, en me pardonnant facilement mes erreurs langagières et en faisant en sorte
    que mon séjour parmi eux soit des plus agréables.
•   J’ai trouvé très difficile aussi d’enseigner une langue n’ayant comme seuls outils, les cahiers de classe
    et mes connaissances du français, car les ressources matérielles en langue seconde sont inexistantes
    dans la ville. Il m’a fallu être très imaginative pour pallier ce problème.

6. Est-ce que vous encourageriez d’autres candidats/stagiaires à participer à une telle expérience?
   Pourquoi?

•   J'encourage fortement les stagiaires à s'informer et à profiter d'expériences aussi grandissantes. C'est
    une bonne façon de se concentrer à 100% dans le stage, à découvrir des nouvelles façons de faire, à
    explorer un autre coin du pays. Ce n'est pas juste le stage qui est amélioré, du fait qu'on est à
    l'étranger. C'est un apprentissage global!
•   Absolument, c’est une expérience tellement enrichissante autant pour les stagiaires que pour le milieu
    d’accueil. Être en contact avec des apprenants d’une province où le français n’est pas à tous les coins
    de rues, voir les différences, connaître d’autres milieux, visiter un endroit du Canada souvent moins
    connu.
•   C’est une expérience très difficile à décrire, mais tellement profitable tant au niveau personnel que
    professionnel. D’autres lieux, d’autres mûrs, d’autres perceptions : tout est enrichissant, c’est une
    expérience à vivre et même à revivre.

7. Considéreriez-vous d'enseigner à l'endroit de votre stage? Avez-vous déjà pris un poste? Si oui, à quel
endroit?

•   Non, je ne veux pas aller travailler en Colombie-Britannique. J'ai eu la chance de dire non à un poste
    comme enseignante au primaire, en immersion, mais je ne regrette pas d'y avoir été.
•   Je l’ai considéré et avoir la chance j’irais dès demain. Malheureusement j’ai signé un contrat à
    Montréal et devrai m’en contenter pour cette année.

8. Suggestions, commentaires, remarques:

•   C'est une expérience unique, il faut vraiment la prendre lorsqu'elle nous passe sous les yeux!!!
•   Superbe expérience, le programme doit se continuer. Par contre, il faudrait que l’organisation se fasse
    plus tôt, on a attendu longtemps avec impatience pour connaître notre lieu de stage. Je
    recommencerais n’importe quand, et la vision que j’avais de ma profession a été complètement
    changée à la suite de cette expérience (pour le bien évidemment).
•   Ce que je trouve regrettable de mon stage, c’est qu’il a été trop court, d’abord pour mesurer l’impact
    de ma présence sur les élèves, chez qui je commençais à voir s’éveiller un intérêt pour le français, et
    ensuite, pour que je puisse améliorer mon aisance en anglais. Je vous assure qu’une telle expérience
    enrichit bien plus qu’un stage en terrain familier.

        Association canadienne des professeurs de langues secondes (ACPLS) – Automne 2004.
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