Protocole d'inventaire des couleuvres au Québec

 
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Protocole d'inventaire des couleuvres au Québec
Protocole d’inventaire des couleuvres au Québec.

                         Protocole d’inventaire des couleuvres au
                         Québec
                         Secteur des opérations régionales

                         Janvier 2018
Protocole d’inventaire des couleuvres au Québec.

La version intégrale de ce document est accessible sur le site Internet
ftp://ftp.mrn.gouv.qc.ca/Public/Reg06/Monteregie/Protocoles_standardises

Citation recommandée :

MFFP 2018. Protocole d’inventaire des couleuvres au Québec. Ministère des Forêts, de la Faune
et des Parcs, Direction de la gestion de la faune de l'Estrie, de Montréal, de la Montérégie et de
Laval, Secteur des opérations régionales. 14 pages.

© Gouvernement du Québec
Ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs
Dépôt légal - Bibliothèque et Archives nationales du Québec,
ISBN (version imprimée) : xxx-x-xxx-xxxxx-x
ISBN (PDF) : xxx-x-xxx-xxxxx-x
Protocole d’inventaire des couleuvres au Québec.

Avant-propos
Ce protocole a été co-écrit par M. Larochelle, N. Tessier, S Pelletier et L. Bouthillier. Ce
protocole résulte, en partie, d’une reprise et d’une adaptation régionale du protocole
développé par la direction de l’expertise sur la faune et ses habitats de Faune Québec en
2008. Ce document a été écrit dans le but d’accompagner les consultants et les acteurs du
milieu dans la réalisation d’inventaires sur pour les couleuvres au Québec et si nécessaire,
suggérer les mesures de mitigations appropriées.

Les personnes qui réaliseront des inventaires doivent s’assurer d’utiliser une version à jour du
présent protocole, en consultant le site FTP1. Afin d’assurer de bons résultats d’inventaire, la
capture et la manipulation des couleuvres est requise pour assurer leur identification. De plus,
puisqu’il s’agit d’une fouille active, l’habitat de ces espèces est perturbé et un stress est
également infligé aux individus. Conséquemment, l’obtention d’un permis SEG est requise
pour réaliser ces inventaires en vertu de la Loi sur la conservation et la mise en valeur de la
faune (ci-après LCMVF). La demande de permis SEG doit être adressée au bureau régional
de la Direction de la gestion de la faune (ci-après DGFa) concerné du Ministère des Forêts, de
la Faune et des Parcs (ci-après MFFP) si un projet touche deux régions administratives ou
moins. La DGFa fera l’analyse de la demande et de son acceptabilité. Dans le cas où un projet
touche plus de deux régions administratives, la demande doit être adressée au bureau de
Québec de la Direction générale de la gestion de la faune et des habitats (ci-après DGGFH)
du MFFP, qui coordonnera l’analyse de la demande avec les régions concernées et émettra le
permis2. Depuis le 1er avril 2017, les permis SEG délivrés aux fins de gestion de la faune, en
vertu de l’article 47 de la LCMVF, sont tarifés. Les permis délivrés à des fins scientifiques ou
éducatives sont exclus de la nouvelle tarification. Le permis SEG peut être émis à une
personne qui doit se conformer aux conditions qui y sont déterminées en fonction des
dispositions de la Loi auxquelles peut déroger le titulaire d’un permis SEG. Tout manquement
à l’une des conditions d’un permis SEG peut entraîner pour le titulaire des poursuites
judiciaires et une amende.

1   ftp://ftp.mrn.gouv.qc.ca/Public/Reg06/Monteregie/Protocoles_standardises
2   http://www.mffp.gouv.qc.ca/faune/formulaires/demande-permis-seg.jsp

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La remise d’un rapport d’activité est exigée et ce, sous la forme qui convient au Ministère. Par
exemple, le titulaire d’un permis SEG pourrait être obligé de rendre disponibles au MFFP les
données brutes recueillies (stations de capture et leurs coordonnées géographiques,
description du matériel et de la méthode de capture utilisés, nombre de spécimens par station,
par date, par engin et par espèce, incluant les captures accidentelles) dans un fichier gabarit
(de type Excel3). Ces données pourront ensuite être colligées dans la banque source par le
MFFP (Banque d’observations sur les reptiles et amphibiens du Québec (BORAQ)), afin
qu’elles puissent être utilisées pour améliorer les connaissances sur ce groupe d’espèces.

Note : Le plan d’échantillonnage ou toutes modifications du protocole doit être
approuvé par la Direction régionale de la gestion de la faune.

3   Fichier BD_herpéto_BORAQ.xlsx sur le site ftp://ftp.mrn.gouv.qc.ca/Public/Reg06/Monteregie/Protocoles_standardises

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Protocole d’inventaire des couleuvres au Québec.

Table des matières

Avant-propos ...................................................................................................................................... III
Table des matières .............................................................................................................................. V
1. Introduction ...................................................................................................................................... 1
2. Protocole d’inventaire ..................................................................................................................... 3
   2.1 Méthode de recherche ................................................................................................................. 4
   2.2 Capture et contention pour identification ...................................................................................... 6
   2.3 Prise de données ......................................................................................................................... 6
   2.4 Identification des spécimens récoltés ........................................................................................... 7
3. Références ....................................................................................................................................... 5
Annexe : Fiche de terrain .................................................................................................................... 6

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Protocole d’inventaire des couleuvres au Québec.

1. Introduction
Le Québec constitue la limite nord de la répartition de plusieurs espèces animales, ce qui est
particulièrement le cas pour les reptiles. Il existe huit espèces de couleuvres sur le territoire
québécois : la couleuvre brune (Storeria dekayi), la couleuvre à collier (Diadophis punctatus),
la couleuvre d’eau (Nerodia sipedon), la couleuvre mince (Thamnophis sauritus), la couleuvre
rayée (Thamnophis sirtalis), la couleuvre tachetée (Lampropeltis triangulum), la couleuvre à
ventre rouge (Storeria occipitomaculata) et la couleuvre verte (Liochlorophis vernalis). Ces
espèces sont généralement discrètes et leur observation nécessite une attention particulière.
La méthodologie du présent protocole vise à confirmer la présence des espèces en situation
précaire comme la couleuvre brune, la couleuvre tachetée, la couleuvre à collier, la couleuvre
verte et la couleuvre mince, afin de tenir compte de leur présence lors de l’élaboration des
mesures de mitigation. Il est très important de respecter ces critères sans quoi les résultats de
l’inventaire pourraient être refusés par les analystes du ministère comme connaissances
requises dans l’évaluation des dossiers.

Le présent protocole n’est pas approprié pour la couleuvre d’eau.

Les couleuvres sont des reptiles qui régulent leur température corporelle par des sources
externes de chaleur. Pour ce faire, elles adoptent certains comportements (exposition au
soleil, recherche d’ombre, etc.) dans le but d’accroître ou d’abaisser leur température interne
(Desroches et Rodrigue, 2004). Ces comportements font partie intégrante des activités
qu’accomplissent les couleuvres dans le but de répondre à leurs besoins vitaux. Ce cycle vital
comporte essentiellement quatre grandes périodes :

1. Avril à juin : reprise des activités après la période d’hibernation, accouplement et
migration vers l’habitat estival

Alors que les températures atteignent environs 15 ºC et plus, les couleuvres sortent de
l’hibernacle pour s’exposer au soleil. Elles choisissent un substrat pouvant accumuler la
chaleur dans le but d’augmenter leur température corporelle. Les couleuvres s’accouplent
généralement à la sortie des hibernacles, soit d’avril à juin (Pouliot, 2008 ; COSEPAC, 2002),
quoique la majorité des espèces se reproduisent également à l’automne (Pouliot 2008,
Desroches et Rodrigue, 2004). Des regroupements de mâles peuvent être observés à

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proximité de l’hibernacle chez certaines espèces. Par la suite, les migrations vers l’habitat
d’été se produisent à la faveur des conditions climatiques adéquates.

2. Juin à août : période de croissance et de ponte ou de mise bas

Pendant les mois d’été, les couleuvres se dispersent dans les milieux naturels où abondent les
abris et la nourriture, elles peuvent faire des migrations de plusieurs kilomètres pour s’y
rendre. Vers le milieu de l'été, les couleuvres ont tendance à s'enfouir dans le sol ou à
chercher des abris plus en profondeur, afin de se rafraîchir lors des journées chaudes. Les
couleuvres pondent ou mettent bas au cours de l’été (Desroches et Rodrigue, 2004).

3. Mi-août à octobre : migration de retour aux hibernacles et accouplement chez
certaines espèces

Les couleuvres se déplacent vers le secteur où se situe leur hibernacle en prévision de la
saison froide. Elles resteront à proximité jusqu’à la baisse des températures sous les 10 ºC. Il
n’est pas surprenant de les apercevoir s’exposer au soleil près de leur hibernacle en
septembre et en octobre. L’hibernacle est habituellement un emplacement où elles trouvent
refuge sous la ligne du gel. Il peut s’agir d’un terrier de mammifères, de fondations ou de
structures de vieux bâtiments, d’amoncellements de débris, de gravier ou de terre, de souches
en décomposition, de crevasses, de rochers. Les couleuvres s’y regroupent en grand nombre
et souvent avec des individus d’autres espèces ou d’autres espèces animales, car étant
protégé du gel hivernal, ce type d’habitat offre des conditions physiques relativement rares.

4. Novembre à avril : hibernation

Les couleuvres entrent en période d’hibernation. Leur métabolisme ralentit au maximum et
elles restent inactives jusqu’au retour de températures plus clémentes au printemps.

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2. Protocole d’inventaire
L’inventaire visant à confirmer la présence d’une espèce à statut précaire pour un site donné
ne permet pas d’infirmer la présence de l’espèce. En effet, la probabilité de détection pour
cette espèce peut être difficile, particulièrement si les densités sont faibles. Il est requis de se
procurer un permis SEG avant de procéder aux inventaires.

Périodes et conditions propices pour la réalisation des inventaires :

        Les périodes du printemps (avril-juin) et à la fin de l’été (mi-août-octobre) sont les
         plus propices à la détection des couleuvres en raison de la concentration des
         spécimens et des déplacements qu’elles effectuent à la sortie ou au retour dans les
         hibernacles.

        Les inventaires doivent être réalisés au printemps et à l’automne alors que la
         température extérieure se situe entre 15 et 25°C, soit les périodes où une plus grande
         présence de couleuvres est observée (Ersnt et Ersnt, 2003). À des températures plus
         basses ou plus élevées, les couleuvres réduisent leur activité et occupent une strate
         plus profonde du sol. Ainsi, pour les inventaires printaniers ou automnaux, les efforts de
         recherche doivent être investis durant la période chaude de la journée (entre 9h et 16h).
         Les journées très chaudes et le début de l’après-midi sont à éviter.

        Dans l’impossibilité de réaliser les inventaires au printemps ou à l’automne, il est
         possible de faire les travaux au mois de juillet jusqu’à la mi-août, mais il faut éviter les
         périodes où la température ambiante dépasse 25°C. Ainsi, les inventaires doivent être
         réalisés avant 9h00 et après 19h00.

        Les inventaires doivent être commencés au plus tard le 15 septembre pour pouvoir
         respecter les exigences du protocole et maximiser les chances d’observer des
         couleuvres. Après cette date, les inventaires seront refusés et aucun permis SEG ne
         sera délivré.

        Dans le cas où des couleuvres doivent être relocalisées, les activités doivent être
         commencées au plus tard le 1 septembre et se terminer au 15 ocotobre pour
         permettre aux individus de trouver un nouvel hibernacle pour passer l’hiver.

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Détermination des sites d’inventaire :

Les sites choisis pour les inventaires devraient présenter un potentiel d’habitat dont les
caractéristiques sont les suivantes :

             o Une bonne exposition (être peu ou pas à l'ombre), il peut s’agir de champs, de
                 prairies, de friches, de milieux ouverts à proximité de d’autres milieux (boisés,
                 milieux humides, lisières…) ;

             o Présenter un certain nombre d’abris potentiels (naturels ou artificiels) : roches,
                 troncs, souches, débris ;

             o La présence d’un plan d'eau ou d’un milieu humide peut s’avérer favorable à la
                 présence de certaines espèces.

2.1 Méthode de recherche
Le protocole propose deux méthodes d’inventaire de couleuvres devant être utilisées en
simultanée. Ces deux méthodes sont : la recherche active et le suivi d’abris artificiels. Les
deux méthodes sont complémentaires et permettent de détecter des espèces discrètes
(cryptiques et peu thermophiles). Dans certaines situations, seule la recherche active pourrait
être demandé, il faut alors vérifier avec la DGFa concernée.

La recherche active permet d’acquérir des connaissances de type présence/absence et
d’abondance relative des espèces d’intérêts dans un site donné. Cette technique permet de
cibler au préalable les sites pour l’établissement des grilles d’échantillonnage en vue du suivi
avec des abris artificiels.

        La recherche active

              o Cette recherche peut se faire par transects ou de façon systématique en
                   couvrant un périmètre donné si la configuration ou la taille du terrain visé s’y
                   prête. Les observateurs se déplacent en groupe de deux. Ils fouillent
                   systématiquement tous les abris potentiels ou les débris qui jonchent le sol :
                   arbres, pierres, déchets, débris ou matériaux de construction abandonnés. Tout
                   autre objet pouvant servir d’abri est soulevé et le sol en dessous est inspecté de

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                   façon à s'assurer qu'aucune couleuvre ne s'y cache. Tout débris déplacé doit
                   être remis en place afin de perturber au minimum le micro habitat.

              o Nombre de visites : au moins trois visites dans les conditions climatiques
                   idéales.

        Suivi à l’aide d’abris artificiels

              o Une grille d’échantillonnage constituée de stations d’inventaire réparties
                   systématiquement à chaque 50 m (Figure 1) doit être délimitée dans un milieu
                   relativement ouvert où les bardeaux seront directement exposés au soleil (et
                   quelques-uns à la lisière des arbres ou arbuste). Les bardeaux doivent être
                   disposés au sol pendant un minimum d’une semaine et si possible un mois avant
                   le début des inventaires. Si cette grille n’est pas respectée, le plan
                   d’échantillonnage avec la position approximative des stations doit
                   absolument être approuvé par DGFa de la région concernée..

                                                           50 m

                                   50 m
              o Chacune des stations d’inventaire est constituée de deux (2) plaques de
                   bardeaux juxtaposées. Suite aux différentes visites, si on note la présence d’un
                   nid de fourmis sous les bardeaux, on peut déplacer légèrement ces derniers pour
                   éviter la présence des fourmis.

              o Plusieurs grilles peuvent être mises en place selon les espèces visées ou la
                   période prévue des inventaires. Par exemple, dans le cas où les inventaires sont
                   planifiés tôt au printemps ou tard à l’automne, on éviterait certains milieux
                   comme les friches pour se concentrer près des hibernacles potentiels.

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              o Nombre de visite : Les bardeaux doivent être relevés lors de conditions
                   météorologiques favorables. Au minimum, l’inventaire couvrira une période de 5
                   semaines avec deux visites par semaine aux semaines 1, 3 et 5, pour un total
                   de 6 visites à l’intérieur des périodes propices du printemps et de l’automne
                   (température entre 15 et 25°C, entre 9h et 16h). Ce pas d’échantillonnage
                   permet d’étaler les inventaires dans le temps et d’être moins dépendant des
                   conditions climatiques difficiles (printemps tardif ou automne hâtif). Les périodes
                   d’inventaires pourraient être modifiées selon les conditions climatiques
                   particulières de l’année en cours, mais les modifications doivent être approuvées
                   par la DGFa le cas échéant.

2.2 Capture et contention pour identification
Les personnes doivent privilégier les méthodes rapides et efficaces en saisissant l’animal par
le corps près de la tête en évitant de le soulever par le bout de la queue. On évite ainsi de se
faire mordre par l’animal ou de le blesser. Les personnes doivent avoir les mains propres,
sans insecticide, parfum, lotion ou autre substance potentiellement toxique ou enfiler des
gants à usage unique tel que recommandé par le Conseil canadien de protection des animaux
(2004).

Si le transport des individus est demandé, utiliser une taie d’oreiller ou un sac en tissu. On
peut placer plusieurs individus dans le même sac, mais évitez de mettre ensemble une grosse
couleuvre rayée et une couleuvre brune juvénile. Cette dernière pourrait servir de repas à la
première ou s’enrouler et tuer les plus petits individus. Le sac doit être conservé, si possible,
dans un endroit frais à l’ombre. Il est important de laver régulièrement les sacs pour éviter la
propagation possible de maladie d’un secteur à l’autre.

2.3 Prise de données
Une fiche de terrain et le fichier Excel BORAQ doit être complétés même si aucune
couleuvre n’a été observée. Lors de l’inventaire, il faut prendre en note les données de façon
précise et complète.

        Date ;

        Heure de début et de fin de chaque relevé ;

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           Conditions           météo         (température,         Pourcentage   de   la   couverture   nuageuse,
            précipitations) une fois sur le site;

           Nombre de spécimens, espèce;

           Coordonnées (DD NAD 83) de chaque observation et ce, pour toutes les espèces ;

           Description sommaire de l’habitat (boisé, friche, clairière, rive espèce végétale
            dominante, etc.).

           Prendre une photo d’un représentant de chaque espèce observée et de l’habitat

Les données complètes doivent être présentées dans un rapport et saisies dans le format de
fichier BORAQ tel que fourni avec le permis SEG. Les données seront transférées dans
BORAQ par le MFFP et les espèces en situation précaire seront transmises au CDPNQ. Un
exemple en fichier Excel4 est disponible sur le site FTP du MFFP. Lors des sorties de terrain,
même si aucune couleuvre est observé, les différents paramètres doivent être pris en note et
inscrit dans le rapport.

2.4 Identification des spécimens récoltés
Pour identifier les différentes espèces de couleuvres, on peut consulter le site Internet du
MFFP ou le site de l’Atlas des Amphibiens et des Reptiles du Québec ainsi que le guide des
Amphibiens et reptiles du Québec et des Maritimes de Desroches et Rodrigue (2004).

4   Ftp://ftp.mrn.gouv.qc.ca/Public/Reg06/.../BD_herpéto_BORAQ.xls

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3. Références
Conseil canadien de protection des animaux. 2004. Recommandations du CCPA spécifiques
              aux espèces : Les amphibiens et les reptiles.

COSEPAC, 2002. Évaluation et Rapport de situation du COSEPAC sur la couleuvre tachetée
         (Lampropeltis triangulum) au Canada. Comité sur la situation des espèces en péril au
         Canada. OttaCODwa. vii + 32 p.

Desroches, J.F. et D. Rodrigue. 2004. Amphibiens et reptiles du Québec et des maritimes.
         Éditions Michel Quintin, Waterloo, Québec. 288 p.

Ersnt, C.H. et E.M. Ersnt. 2003. Snakes of the United States and Canada. Smithsonian
         Institution Press, Washington et London. 668 p.

Pouliot, D. 2008. Rapport sur la situation de la couleuvre brune (Storeria dekayi) au Québec.
         Ministère des Ressources naturelles et de la Faune du Québec, Secteur Faune
         Québec. 26 p.

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Annexe : Fiche de terrain
Paramètres à prendre en note pour la fiche de terrain

        Date ;

        Heure de début et de fin de chaque relevé ;

        Conditions          météo        (température,   pourcentage   de   la   couverture   nuageuse,
         précipitations) une fois sur le site;

        Nombre de spécimens, espèce;

        Coordonnées (DD NAD 83) de chaque observation et ce, pour toutes les espèces ;

        Description sommaire de l’habitat (boisé, friche, clairière, rive espèce végétale
         dominante, etc.) ;

        Prendre une photo d’un représentant de chaque espèce observée et de l’habitat.

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