Rapport d'étape du CNCG 2022
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Rapport d’étape du CNCG 2022 Exploiter le pouvoir de la collaboration géoscientifique canadienne pour un avenir plus fort Préparé par le Secrétariat du Comité national des commissions géologiques pour la Conférence des ministres de l’Énergie et des Mines de 2022 1
Comité national des commissions géologiques du Canada. 2022. Rapport d’étape du CNCG 2022 : Exploiter le pouvoir de la collaboration géoscientifique canadienne pour un avenir plus fort. Commission géologique du Canada (éd.), 22 pages. ISBN : 978-0-660-43881-8 Numéro de catalogue : M34-78/2022F-PDF Also available in English under the title: NGSC Progress Report 2022: Harnessing the power of Canadian geoscience collaboration for a stronger future. Crédit photo de couverture : Commission géologique des Territoires du Nord-Ouest 2
Résumé Les géosciences publiques peuvent aider à localiser les ressources géologiques, à surveiller et à prévoir les dangers géologiques, ainsi qu’à déterminer les données environnementales de référence quant aux contaminants. Ces recherches sont plus importantes que jamais, alors que le monde cherche les minéraux et les sources d’énergie nécessaires pour atteindre la carboneutralité, s’efforce de s’adapter aux effets des changements climatiques et cherche à atteindre un niveau plus élevé de protection de l’environnement. Il est également possible de produire des données géoscientifiques plus justes, précises et variées que jamais grâce aux nouvelles technologies et aux nouvelles techniques d’analyse telles que l’apprentissage automatique. Le Comité national des commissions géologiques, composé de cadres supérieurs des 13 commissions géologiques fédérales, provinciales et territoriales du Canada, fait progresser la collaboration et la coordination géoscientifiques entre les juridictions, soutenant ainsi le développement économique et servant le bien public. De la dernière Conférence des ministres de l’Énergie et des Mines, en septembre 2021, à la fin du mois d’avril 2022, le CNCG a obtenu des résultats sur des objectifs communs : Négocier les modalités de renouvellement de l’Accord géoscientifique intergouvernemental (AGI ; mars 2022) et les recommander aux ministres canadiens des Mines ; Lancer la Stratégie pancanadienne de géoscience (SPG) avec le soutien des ministres de tout le Canada (février 2022) ; Entreprendre des démarches initiales dans les domaines de priorité de l’AGI et de la SPG (en cours) ; Appliquer des principes communs lors de la planification et de la mise en œuvre des démarches (en cours). Les prochaines étapes consistent à faire progresser les domaines de priorité et les principes, y compris la communication et la mobilisation avec les intervenants et les peuples autochtones. 3
Table des matières Résumé ......................................................................................................................................................... 3 Introduction .................................................................................................................................................. 5 La nécessité des géosciences publiques ................................................................................................... 5 La gouvernance des géosciences publiques au Canada ........................................................................... 7 L’évolution des rôles des CG et du CNCG ................................................................................................. 8 Traduire les priorités communes en mesures : progrès du CNCG en 2021-2022....................................... 10 Renouvellement de l’Accord géoscientifique intergouvernemental (AGI)............................................. 10 Lancement de la Stratégie pancanadienne de géoscience (SPG) ........................................................... 11 Prendre des mesures dans les domaines de priorité identifiés dans l’AGI et la SPG ............................. 12 Appliquer des principes prédéfinis à la mise en œuvre de la SPG.......................................................... 17 La voie à suivre ............................................................................................................................................ 22 Annexe : Sigles ............................................................................................................................................ 23 4
Introduction La nécessité des géosciences publiques Les géosciences font référence aux données géologiques, géophysiques, géochimiques et autres, aux cartes et aux connaissances sur une variété de sujets tels que les minéraux, l’énergie, les eaux souterraines, le pergélisol et les fonds marins. Les géosciences publiques sont accessibles au public par l’intermédiaire des commissions géologiques (CG) ou d’autres acteurs du secteur public. Les géosciences présentent de nombreux avantages économiques, environnementaux et sociétaux. Les géosciences minérales et énergétiques aident l’industrie à trouver de nouvelles ressources et éclairent les décisions des collectivités et des gouvernements en matière d’utilisation et de conservation des terres. Les géosciences de l’environnement aident les experts-conseils à identifier les données environnementales de référence concernant les contaminants afin de faciliter la surveillance de la pollution et la planification des efforts de restauration. Les géosciences des changements climatiques et des risques naturels, qui prennent en compte des questions telles que le dégel du pergélisol et les glissements de terrain, fournissent une base factuelle pour les codes de construction et les décisions de sécurité publique des gouvernements. Ces avantages sont renforcés lorsque les données géoscientifiques sont accessibles au public, par conséquent à tous ceux qui ont besoin de cette information, qu’il s’agisse d’utilisateurs de données issus de gouvernements, de collectivités, de l’industrie, d’organisations à but non lucratif ou de particuliers. L’accessibilité augmente l’application de la science et accélère les avancées économiques, sociétales et environnementales. Aujourd’hui, les géosciences publiques sont plus importantes que jamais, alors que le monde recherche les minéraux et les sources d’énergie nécessaires pour atteindre la carboneutralité, s’efforce de s’adapter au changement climatique et cherche à atteindre un niveau plus élevé de protection de l’environnement. Il est également possible de produire des données géoscientifiques plus justes, précises et variées que jamais grâce aux nouvelles technologies et aux nouvelles techniques d’analyse telles que l’apprentissage automatique. Les utilisateurs des données géoscientifiques de l’industrie, des gouvernements, des universités et des groupes autochtones reconnaissent la valeur des connaissances des géosciences publiques et ont exprimé leur soutien à leur avancement. L’Association canadienne des prospecteurs et entrepreneurs (ACPE) affirme que [traduction] « la géoscience gouvernementale est cruciale pour le succès de l’exploration minérale au Canada » et plaide constamment pour que les gouvernements financent les 5
géosciences publiques. L’Association minière du Canada a souligné l’importance des géosciences publiques pour uniformiser les règles du jeu en matière de développement dans les régions éloignées. Le Plan canadien pour les minéraux et les métaux de 2019, qui a été élaboré en consultation avec les intervenants et les peuples autochtones dans le cadre de plus de 2 000 activités de mobilisation, souligne l’importance des géosciences publiques au-delà de l’exploration minérale, en indiquant qu’elles soutiennent « les projets de génie civil, l’aménagement du territoire, l’approvisionnement en eau propre, les évaluations des impacts environnementaux, la santé et la sécurité publiques, le développement économique et la souveraineté nationale ». Il conseille aussi [traduction] « aux gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux et à l’industrie d’explorer les options permettant d’accroître le financement aux géosciences et d’examiner des moyens d’intensifier la collaboration internationale en matière d’innovation en géosciences ». Les géosciences et l’attrait du Canada Nous ne sommes pas les seuls : les pour les investisseurs : un regard sur les investissements à l’étranger entraînent classements de l’Institut Fraser une concurrence et des possibilités de partenariat La flambée des prix des produits minéraux Alors que les pays se disputent les investissements entraîne une augmentation des niveaux privés dans l’exploration minière, plusieurs autres d’exploration, ce qui entraîne une forte investissements majeurs dans le domaine des concurrence entre les pays pour attirer les géosciences ont été annoncés récemment. En voici des investissements miniers. exemples : L’enquête sur les mines de l’Institut Fraser 2021 Après un investissement de 2 milliards de dollars (en anglais seulement) suggère que le succès du australiens dans une installation pour les minéraux Canada à cet égard est en partie dû à ses critiques en 2021, l’Australie a annoncé en géosciences publiques. mars 2022 un investissement de 50 millions de dollars australiens sur trois ans pour établir un Lorsque l’institut a classé les pays du monde centre national virtuel de recherche et de entier en fonction de leur attrait pour les développement sur les minéraux critiques. Ce centre investissements miniers, trois provinces et rassemble l’expertise de Geoscience Australia et territoires canadiens se sont classés parmi les d’autres organisations scientifiques fédérales. 10 premiers et deux autres parmi les 20 premiers. En février 2022, le gouvernement américain a octroyé une enveloppe budgétaire de 320 millions de Ces résultats reflètent un ensemble de facteurs, dollars US sur cinq ans pour une nouvelle initiative dont la stabilité politique et l’environnement de cartographie des ressources terrestres qui sera réglementaire, mais la qualité de la base de dirigée par l’United States Geological Survey. données géologiques (qualité et échelle des cartes, facilité d’accès aux informations, etc.) est Les partenariats géoscientifiques internationaux sont aussi un facteur contribuant à cet attrait. également en hausse. Par exemple, au cours des deux dernières années, le Canada, l’Australie et les États- Si l’on considère la qualité de la base de données Unis ont lancé et commencé à mettre en œuvre géologiques indépendamment d’autres facteurs, conjointement une Initiative de cartographie des six provinces et territoires canadiens se sont minéraux critiques qui comprend la production d’un classés parmi les 20 premiers. Lorsque les outil de cartographie interactif pour aider à trouver les gisements de minéraux critiques. entreprises avaient des préoccupations concernant les provinces ou territoires, celles-ci La Stratégie pancanadienne de géoscience et les étaient rarement liées aux géosciences et stratégies fédérales, provinciales et territoriales sur les concernaient plus souvent l’incertitude liée aux minéraux critiques aideront à positionner le Canada à zones protégées, aux revendications territoriales la fois comme un concurrent important (avec des contestées et aux réglementations avantages pour l’économie) et comme un collaborateur solide, ce qui contribuera à assurer notre environnementales. position mondiale. 6
La gouvernance des géosciences publiques au Canada Les commissions géologiques (CG) de tout Les peuples autochtones et les le Canada fournissent des services géosciences au Canada géoscientifiques publics sur des sujets tels que les suivants : Les peuples autochtones ont des relations inhérentes et importantes avec les terres et les eaux du Canada, et sont Les minéraux ; donc bien placés pour contribuer aux géosciences et en L’énergie (pétrole, gaz, énergies bénéficier. renouvelables, géothermie) ; En raison de la nature coloniale de la science occidentale et Les risques naturels et les de l’histoire du Canada, les peuples autochtones ont changements climatiques ; historiquement été sous-reconnus ou exclus de l’écosystème Les données environnementales géoscientifique au Canada. Toutefois, cette situation de référence commence à changer. Par exemple : La structure du plancher Les gouvernements et les organisations autochtones océanique et du plateau participent à l'établissement des priorités du programme continental ; géoscientifique fédéral, GEM-GéoNord ; Les eaux souterraines. Les chercheurs et les communautés autochtones élaborent conjointement des projets qui combinent les Bien que le monde universitaire et connaissances traditionnelles, locales et géoscientifiques l’industrie étudient également certains de dans le cadre des programmes de recherche sur les aléas géologiques de la Commission géologique du Canada. ces sujets, les CG sont uniques en ce Des communautés et des groupes autochtones dirigent qu’elles mettent une grande partie de ou codirigent des projets visant à accroître les capacités leurs travaux à la disposition du public. Les géoscientifiques locales et à répondre aux questions CG offrent également une perspective géoscientifiques spécifiques des communautés (p. ex. le scientifique complémentaire à celle des projet pilote sur les pierres à outils avec la Première universités et de l’industrie, en menant nation Sts'ailes, en Colombie-Britannique). des recherches sur de plus grandes zones, La Commission géologique du Canada a mis sur pied un sur de plus longues périodes ou dans des réseau de relations avec les Autochtones en tant que régions plus difficiles d’accès. communauté de pratique interne pour soutenir une consultation significative et cohérente avec les Le Canada compte 13 CG, chacune communautés autochtones. Le renouvellement de l'AGI comprend un engagement relevant d’un gouvernement selon lequel les CG se tiendront mutuellement informés provincial/territorial (sauf l’Île-du-Prince- des projets de consultation ou de mobilisation des Édouard), excepté une, qui relève du peuples autochtones, afin de coordonner les efforts dans gouvernement fédéral (Commission la mesure du possible (voir page 10). géologique du Canada). En général, les CG provinciales et territoriales sont La réconciliation avec les peuples autochtones est un responsables des connaissances engagement à long terme, et il est important que tous les producteurs de données géoscientifiques recherchent géologiques détaillées dans leurs continuellement de meilleurs moyens de mobiliser, de provinces ou territoires, tandis que la consulter, d’impliquer et de reconnaître les peuples Commission géologique du Canada se autochtones. concentre sur les connaissances 7
géoscientifiques fondamentales, les modèles conceptuels et les outils analytiques qui peuvent être appliqués dans plusieurs provinces ou territoires ou en zone extracôtière. Dans ce contexte, il est important de s’assurer que les CG fédérale et provinciales/territoriales effectuent un travail complémentaire et maximisent le transfert de connaissances et la coopération dans les domaines d’intérêt commun. Par exemple, toutes les CG du Canada mènent certaines formes d’études de géoscience minérale, qu’il s’agisse d’étudier les processus sous-jacents aux formations de gisements de minerai d’importance économique dans tout le pays ou les structures géologiques d’une région spécifique. Dans de telles situations, il est utile de s’appuyer sur l’expertise de chacun et de planifier des projets de collaboration qui répondent aux besoins de plus d’un juridiction. Créé en 1979, le Comité national des commissions géologiques du Canada (CNCG) existe pour faciliter cette complémentarité et cette collaboration. Le CNCG est un groupe de cadres supérieurs des 13 CG, qui coordonne et intègre les activités géoscientifiques publiques dans tout le Canada. Les membres du CNCG travaillent ensemble pour : Déterminer les questions géoscientifiques émergentes ; Mener des consultations sur les pratiques exemplaires ; Chercher les occasions de coopérer et de collaborer ; Promouvoir la valeur des géosciences publiques auprès des Canadiens ; Mettre en œuvre les accords intergouvernementaux relatifs aux géosciences ; Préparer des rapports et des recommandations à l’intention des ministres des Mines fédéral, provinciaux et territoriaux. L’évolution des rôles des CG et du CNCG Les priorités des CG évoluent en permanence parallèlement aux priorités gouvernementales. Une priorité de plus en plus importante des gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux du Canada est de sécuriser les chaînes d’approvisionnement nationales en minéraux critiques. Ces minéraux sont nécessaires à la fabrication de produits liés aux énergies renouvelables et aux technologies propres (par exemple, les batteries, les panneaux solaires), à l’électronique moderne, etc. Plusieurs provinces (Québec, Ontario, Alberta [en anglais seulement]) ont publié des stratégies sur les minéraux critiques au cours de la dernière année, et d’autres prévoient de le faire bientôt (Canada, Territoires du Nord-Ouest, Saskatchewan). Récemment, le gouvernement fédéral a également annoncé un financement important destiné spécifiquement aux chaînes d’approvisionnement en minéraux critiques. Conformément à cette priorité, les CG ont pris l’initiative en réorientant ou en élargissant leurs recherches géoscientifiques sur les minéraux afin de se concentrer davantage sur les minéraux critiques. Par exemple, les versions les plus récentes des programmes fédéraux phares de géoscience minérale, GEM-GéoNord et l’IGC, comportaient des engagements précis en matière de recherche sur les minéraux critiques. De même, de nombreux gouvernements au Canada se sont engagés à faire progresser d’autres aspects d’une économie à faible émission de carbone, comme le captage et le stockage souterrain du carbone, et le développement de l’énergie géothermique. Les CG de ces gouvernements ont mené des recherches sur 8
les meilleurs emplacements et méthodes pour le stockage souterrain du carbone, et modélisent le potentiel géothermique dans différentes régions. La culture organisationnelle des CG évolue également. Les gouvernements du Canada s’engagent de plus en plus à éliminer les cloisonnements et à stimuler l’innovation par une coopération multidisciplinaire et multiorganisationnelle. Pour les CG, cela signifie développer des programmes et planifier des orientations scientifiques de manière plus collaborative. Le besoin de nouvelles connaissances géoscientifiques pour relever les défis d’aujourd’hui, ainsi que l’évolution des rôles, de la culture et de la direction des CG, ont à leur tour influencé le travail du CNCG. Le rôle du CNCG est de faciliter la communication, la coordination et la collaboration entre les CG. De 2019 à 2021, conformément aux directives des ministres, le CNCG a assumé des responsabilités et un leadership supplémentaires, notamment en collaborant avec les utilisateurs des données géoscientifiques pour déterminer les lacunes les plus importantes de l’écosystème géoscientifique au Canada, et en élaborant une Stratégie pancanadienne de géoscience (SPG) pour aider les CG à coordonner leurs efforts dans ces domaines de priorité. Le CNCG s’efforce maintenant de traduire en mesures ces priorités partagées ainsi que les principes prédéfinis. Réunion préliminaire du CNCG sur l’élaboration d’une Stratégie pancanadienne de géoscience. Octobre 2019. 9
Traduire les priorités communes en mesures : progrès du CNCG en 2021-2022 De la dernière Conférence des ministres de l’Énergie et des Mines, en septembre 2021, à la fin du mois d’avril 2022, le CNCG a fait progresser plusieurs objectifs communs, décrits plus en détail dans les sections suivantes : Négocier les modalités de renouvellement de l’Accord géoscientifique intergouvernemental (AGI ; mars 2022) et les recommander aux ministres canadiens des Mines ; Lancer la Stratégie pancanadienne de géoscience (SPG) avec le soutien des ministres de tout le Canada (février 2022) ; Entreprendre des démarches initiales dans les domaines de priorité de l’AGI et de la SPG (en cours) ; Appliquer des principes communs lors de la planification et de la mise en œuvre des démarches (en cours). Renouvellement de l’Accord géoscientifique intergouvernemental (AGI) L’AGI est un accord ministériel qui définit les rôles, les responsabilités et les mécanismes de collaboration des CG au Canada. L’AGI a été établi en 1996, et le CNCG dirige son renouvellement tous les cinq ans. De septembre 2021 à la fin du mois d’avril 2022, le CNCG a réalisé ce qui suit : Consensus entre les CG sur une mise à jour de l’AGI ; Recommandation aux ministres du renouvellement de l’AGI. Le renouvellement de l’AGI sera confirmé par les ministres des Mines à la Conférence des ministres de l’Énergie et des Mines en juillet 2022. L’AGI révisé comprend quelques ajouts mineurs, mais importants qui renforceront la coopération entre les CG : Un engagement à ce que les CG planifient conjointement les activités géoscientifiques lorsque cela est approprié (en plus de l’engagement de 2017 de mener conjointement les activités géoscientifiques lorsque cela est approprié), l’intention étant ici de créer des partenariats intergouvernementaux plus significatifs et d’accroître l’efficacité ; Une liste de domaines de priorité pour la collaboration entre les CG, lesquels représentent l’aboutissement de longues discussions au sein du CNCG et répondent également aux commentaires des intervenants reçus par le CNCG au cours des deux dernières années lors de l’élaboration de la SPG ; Un engagement selon lequel les CG se tiendront mutuellement informés des projets de consultation ou de mobilisation des peuples autochtones, afin de coordonner les efforts dans la mesure du possible. Le prochain renouvellement prévu de l’AGI aura lieu en 2027. 10
Lancement de la Stratégie pancanadienne de géoscience (SPG) La SPG est un cadre permettant de concentrer les collaborations entre les CG sur des domaines d’intérêt mutuel. De tels efforts concertés accroîtront la capacité des CG de fournir des informations géoscientifiques qui sous- tendent le développement responsable des ressources géologiques du Canada et servent le bien public. Par rapport à l’AGI, la SPG se concentre moins sur la gouvernance des CG et les mécanismes de collaboration, et davantage sur les sujets pour lesquels une coordination est nécessaire. Il décrit également les plans pour les mesures précoces liés aux différents domaines de priorité. De septembre 2021 à la fin du mois d’avril 2022, le CNCG a réalisé ce qui suit pour lancer la SPG : Approbation ministérielle de la SPG1 (décembre 2022 à février 2022) ; Publication de la SPG (février 2022) ; Prise de contact avec les utilisateurs des données géoscientifiques en rapport avec la SPG, notamment lors de congrès et de journées portes ouvertes et sur les médias Page d’accueil du site Web du CNCG sociaux. À la suite des discussions lors de la planification du lancement de la SPG, le CNCG a également développé un nouveau site Web et une liste de diffusion. Ces outils permettront de mieux faire connaître le CNCG, ses CG membres et ses publications, notamment la SPG et l’AGI. En tant que cadre de collaboration, la SPG est maintenant terminée. La mise en œuvre de la SPG est en cours et se poursuivra. Les progrès de la mise en œuvre sont détaillés dans la section suivante. 1 Remarque : La SPG a actuellement été approuvée par les ministres des Mines de tous les juridictions du Canada qui ont déjà approuvé le Plan canadien pour les minéraux et les métaux. 11
Prendre des mesures dans les domaines de priorité identifiés dans l’AGI et la SPG Les domaines de priorité pour la collaboration entre les CG sont décrits dans la SPG et énumérés dans l’AGI révisée. Ensemble, ils permettront de tirer parti de l’expertise actuelle du Canada en matière de géosciences et de renforcer l’écosystème géoscientifique du pays. Domaines de priorité pour la collaboration Écosystème géoscientifique Étant donné que la mise en œuvre de la SPG n’en est qu’à ses débuts et que le nouvel AGI n’entrera en vigueur qu’en juillet 2022, les progrès réalisés cette année (détaillés dans le tableau 1 ci-dessous) reflètent le travail accompli pour atteindre les objectifs à court terme dans ces domaines de priorité. Le CNCG étudie encore des options pour des initiatives à moyen et à long terme ; ces initiatives seront planifiées et élaborées en consultation avec l’industrie, le monde universitaire, les organisations autochtones et les associations professionnelles. 12
Tableau 1. Progrès dans les domaines de priorité Domaine de Objectifs à court Mesures en 2021-2022 et prochaines étapes priorité terme 1. Faire Objectif 1.a. Mesures en 2021-2022 progresser la Déterminer où se Mesure 1.a.i : Rassembler un groupe qui peut diriger cet effort − géoscience- trouvent les lacunes TERMINÉ cadre les plus pressantes Un comité au niveau des directeurs a été créé, avec des représentants du cadre des CG du gouvernement fédéral, de la Colombie-Britannique et du géoscientifique, Manitoba. pour chaque grande région géologique Mesure 1.a.ii Élaborer un modèle pour identifier les lacunes régionales et du Canada. nationales de la géoscience-cadre − TERMINÉ Le comité au niveau des directeurs a élaboré un plan général pour organiser une série d’ateliers régionaux animés où les gestionnaires et les scientifiques des CG locales peuvent se rencontrer et discuter des besoins exprimés par leurs intervenants. Chaque groupe de gestionnaires et de scientifiques régionaux établira des priorités classées, propre à la région, pour la géoscience-cadre (par exemple, cartographie à haute résolution, collecte de données géophysiques). Le résultat escompté est qu’au sein d’une région géologique, les juridictions puissent utiliser les priorités pour codévelopper, coréaliser et cofinancer des projets communs. Les régions des ateliers seront basées sur la géologie (par exemple, la Cordillère, le bassin sédimentaire de l’Ouest canadien) et comprendront donc au moins deux provinces ou territoires. Des représentants de toutes les provinces ou territoires de cette région, et de la Commission Géologique du Canada, seront présents dans les ateliers. Prochaines étapes : Mesure 1.a.iii : Mettre en œuvre le modèle pour identifier les lacunes régionales et nationales de la géoscience-cadre − EN ATTENTE Le comité organisera un atelier national et six ateliers régionaux à travers le Canada. Mesure 1.a.iv : Rapport sur les constatations − EN ATTENTE Le comité élaborera une série de rapports qui établiront les priorités clés dans chaque région géologique dans le contexte des minéraux critiques ou du développement économique substantiel, conformément aux énoncés de mission de la SPG. Chaque rapport représentera un chapitre et sera compilé dans un court volume qui sera remis au CNCG. Le comité élaborera également une synthèse nationale des besoins régionaux, afin d’établir d’autres possibilités de collaboration. 13
Domaine de Objectifs à court Mesures en 2021-2022 et prochaines étapes priorité terme 2. Faire Objectif 2.a. Dresser Mesures en 2021-2022 progresser la une liste des Mesure 2.a.i. Réunir des experts pour mener ce travail − TERMINÉ modélisation du pratiques Un groupe de travail d’experts a été créé pour faire progresser ce potentiel de exemplaires de domaine de priorité, avec des représentants des CG du gouvernement ressources modélisation en fédéral, de Terre-Neuve-et-Labrador, et de Yukon. Le groupe possède minérales et examinant les une expertise dans la modélisation du potentiel de ressources énergétiques travaux nationaux minérales et énergétiques. et internationaux. Prochaines étapes : Mesure 2.a.ii. Dresser la liste − EN ATTENTE Le groupe effectuera d'abord une analyse environnementale des pratiques de modélisation du potentiel minéral et énergétique au Canada, puis examinera les pratiques internationales. Le groupe prévoit évaluer lesquelles de ces pratiques sont des « pratiques exemplaires » dans les contextes canadiens et élaborer un rapport sommaire. Ce travail préparera le terrain pour identifier d'autres résultats tangibles, comme un manuel sur la modélisation du potentiel minéral et énergétique pour les géoscientifiques. 3. Faciliter Objectif 3.a. Mesures en 2021-2022 l’accès aux Coordonner Mesure 3.a.i. Planifier la façon d’aborder ce travail − TERMINÉ données en l’élaboration de Le groupe de travail sur la gestion de l’information et des données ligne normes de données (GID) du CNCG (établi en 2019, avec une représentation de tous les communes pour les CG canadiens) a accepté de s’en charger. Il commencera par une CG. analyse de l’environnement (voir 3.a.ii). Prochaines étapes : Mesure 3.a.ii. Mener une analyse de l’environnement − EN ATTENTE Le GID prévoit effectuer une analyse de l’environnement des normes de données internationales pertinentes pour les géosciences, et travailler avec le CNCG pour déterminer comment ces normes peuvent être utilisées au mieux dans le contexte canadien. Objectif 3.b. Créer Mesures en 2021-2022 des transformations Mesure 3.b.i. Planifier un projet pilote approprié − TERMINÉ de sources de S’appuyant sur une analyse menée en 2020-2021 qui a examiné dans données entre les quelle mesure les données de différentes juridictions sont prêtes à ressources de être intégrées, le GID prévoit de lancer un projet pilote sur données gérées par l’intégration des données. Le projet pilote portera sur les données les juridictions. relatives aux occurrences minérales de six à huit provinces et territoires canadiens. Prochaines étapes : Mesure 3.b.ii. Réaliser le projet pilote − EN ATTENTE Il est prévu que le projet pilote commencera le septembre 2022. 14
Domaine de Objectifs à court Mesures en 2021-2022 et prochaines étapes priorité terme Objectif 3.c. Dans Mesures en 2021-2022 tous les juridictions, Mesure 3.c.i. Planifier comment aborder ce travail − EN COURS renforcer la Le GID a accepté de diriger ce travail. La planification en est à ses cohérence des débuts, mais elle comprendra un dialogue avec les intervenants, ainsi exigences en qu’avec les autorités responsables de la soumission des travaux matière de données d’évaluation de l’exploration minière dans chaque juridiction. Ces numériques pour autorités sont parfois, mais pas toujours, des CG. les entreprises qui soumettent au gouvernement des travaux Prochaines étapes : d'évaluation de Mesure 3.c.ii. Commencer à mobiliser les intervenants − EN ATTENTE l'exploration Dans le cadre de la première étape de leur campagne de mobilisation, minière. les représentants du GID rencontreront l’Association canadienne des prospecteurs et entrepreneurs (ACPE) afin d’élaborer une stratégie d’avenir. 4. Soutenir la Objectif 4.a. Cerner Mesures en 2021-2022 formation des les besoins Mesure 4.a.i : Rassembler un groupe qui peut diriger cet effort − géoscientifiques d’embauche en TERMINÉ de la prochaine géosciences et les Un groupe de travail a été créé pour faire avancer ce domaine de génération pratiques priorité, avec des représentants des CG du gouvernement fédéral, des exemplaires de Territoires du Nord-Ouest et du Nouveau-Brunswick. formation au Canada. Mesure 4.a.ii. Travailler avec les CG à travers le Canada pour identifier les besoins d’embauche et les pratiques de formation actuelles − EN COURS Le groupe détermine actuellement des experts en la matière dans les CG avec lesquels correspondre, et a élaboré des questions d’enquête à leur poser. Prochaines étapes : Mesure 4.b.i. Sonder les CG sur l’efficacité de leurs pratiques actuelles en matière d’embauche et de formation − EN ATTENTE Le groupe de travail sondera les représentants des CG afin d’identifier les lacunes en matière d’expertise dans les différentes juridictions, ainsi que les pratiques exemplaires en matière d’embauche et de formation. Cette enquête pourra être élargie ultérieurement pour inclure d’autres organisations géoscientifiques (par exemple, des départements universitaires, des sociétés d’exploration et d’exploitation minière, des sociétés de conseil). Mesure 4.b.ii. Rapport sur les constatations − EN ATTENTE Le groupe de travail compilera les résultats de l’enquête et élaborera un document sur les pratiques, qui sera examiné par les représentants des CG, puis remis au CNCG. 15
Domaine de Objectifs à court Mesures en 2021-2022 et prochaines étapes priorité terme 5. Enrichir les Objectif 5.a. Mesures en 2021-2022 connaissances Déterminer Mesure 5.a.i : Rassembler un groupe qui peut diriger cet effort − du public en précisément quelles TERMINÉ matière de activités de Un groupe de travail a été créé pour faire avancer ce domaine de géoscience sensibilisation aux priorité, avec des représentants des CG du gouvernement fédéral, du géosciences ont lieu Québec, du Nunavut et du Yukon. au Canada. Mesure 5.a.ii : Mener une analyse de l’environnement − EN COURS Le groupe a commencé à dresser une liste de toutes les activités de sensibilisation aux géosciences qui ont lieu dans les CG du Canada. Prochaines étapes : Mesure 5.a.iii : Terminer l’analyse de l’environnement − EN COURS L’analyse environnementale pour tous les juridictions devrait être terminée d’ici l’automne 2022. Mesure 5.a.iv : Rapport sur les constatations − EN ATTENTE Les activités de sensibilisation issues de l’analyse environnementale seront classées par type (par exemple, publications, activités en personne) et par public cible. Une liste d’activités susceptibles d’être déployées à travers le Canada sera élaborée et transmise au CNCG. Source : Gouvernement du Québec, Ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles 16
Appliquer des principes prédéfinis à la mise en œuvre de la SPG Dans la SPG, le CNCG s’est engagé à respecter plusieurs principes directeurs pour la mise en œuvre de la stratégie : Réceptivité aux besoins exprimés par les parties prenantes et les peuples autochtones ; Respect des rôles et des responsabilités des juridictions ; Équilibre entre les objectifs ambitieux et les considérations pratiques ; Inclusion ; Possibilités intersectionnelles. Le CNCG a consciemment appliqué ces principes à son travail jusqu’à présent et continuera à le faire à l’avenir. Le CNCG s’efforce également d’atténuer les risques associés. Les renseignements figurent dans le tableau 2. Tableau 2. Appliquer des principes prédéfinis à la mise en œuvre de la SGP Principe Application pendant Risques Atténuation les activités de la SPG à ce jour Réceptivité aux Les domaines de Implication insuffisante, réelle ou Communication : La besoins exprimés priorité de la SPG ont perçue comme telle : plupart des groupes de par les parties été élaborés en Certains intervenants et peuples travail sur les domaines de prenantes et les consultation avec les autochtones peuvent se sentir priorité en sont encore au peuples intervenants et les insuffisamment impliqués dans stade de l’analyse de autochtones peuples autochtones. l’élaboration de la SPG, et peuvent l’environnement au sein être contrariés de ne pas être invités à des gouvernements, plutôt participer aux groupes de travail sur qu’à celui de la les domaines de priorité /à la planification active de planification des projets. projets pour l’avenir. Le CNCG s’assure que les intervenants le savent en communiquant avec les intervenants : plus précisément, par une liste de diffusion (l’inscription se fait sur le site Web du CNCG), et par des présentations lors de congrès importants telles que AME Roundup (utilisé pour le lancement de la SPG en 2022), le congrès de l’ACPE, et la réunion GAC- MAC. 17
Principe Application pendant Risques Atténuation les activités de la SPG à ce jour Implication dans la mesure du possible : Le GID (domaine de priorité 3) prévoit de consulter les intervenants au sujet des normes de soumission des données numériques. L’ACPE, qui est l’un des groupes ayant manifesté son intérêt, sera particulièrement impliquée. Au fur et à mesure que la mise en œuvre des autres domaines de priorité progressera, le CNCG explorera les possibilités d’y impliquer également les intervenants et les peuples autochtones. Respect des rôles Les juridictions Une capacité inégale entre les Soutien opérationnel de la et des peuvent choisir de juridictions : Certaines CG ont plus de part des juridictions ayant responsabilités participer, ou non, capacités et de ressources que plus de capacités : La des juridictions aux activités liées à la d’autres. Il peut être plus difficile pour Commission géologique du SPG. Les CG les petites CG de participer à la mise Canada dispose d’un provinciales et en œuvre de la SPG. secrétariat chargé de territoriales (plutôt fournir un soutien que le gouvernement politique, administratif et fédéral) sont au niveau des encouragées à jouer communications au CNCG. un rôle de premier Selon les besoins, les CG plan dans la mesure ayant plus de capacités du possible, et fournissent également un chaque groupe de soutien opérationnel aux travail sur les groupes de travail des domaines de priorité domaines de priorité de la devrait présenter un SPG. Collectivement, cela bon équilibre régional permet aux provinces et de ses membres. territoires d’assumer des rôles de premier plan dans la mise en œuvre de la SPG, même si leur propre CG n’a pas la capacité suffisante pour soutenir le travail. 18
Principe Application pendant Risques Atténuation les activités de la SPG à ce jour Équilibre entre Lors de la rédaction Impact insuffisant, réel ou perçu Établir des objectifs les objectifs du SPG et de sa comme tel : réalisables : Le CNCG ambitieux et les diffusion auprès des Bien que la collaboration dans le cadre concentre ses efforts sur considérations intervenants, le CNCG de la SPG aura sans aucun doute des les mesures relativement pratiques a décrit les objectifs effets positifs, il existe un risque que la simples à mettre en œuvre ambitieux à long SPG ne soit pas aussi efficace que les afin que les progrès soient terme associés à intervenants ou les gouvernements le visibles. chaque domaine de souhaiteraient, car à partir priorité, associés à d’avril 2022 : Gestion des attentes : Le des mesures précoces La SPG n’est pas financée ; CNCG utilise une considérées comme Les CG ont des priorités formulation prudente dans relativement simples concurrentes ; les présentations et les à mettre en œuvre et Les CG n’ont pas la capacité de se discussions. qui permettent de consacrer à plein temps à réaliser des progrès l’avancement de la SPG. Rechercher des ressources sans nouveau Par conséquent, les progrès seront de manière créative : Le financement. parfois lents et que certains projets CNCG fait progresser les d’envergure nationale souhaités par domaines de priorité en les intervenants (par exemple, l’offre combinant les éléments de données magnétotelluriques dans suivants : tout le pays) ne seront peut-être pas Financement des possibles. entrepreneurs par le biais des programmes géoscientifiques existants dont les objectifs s’alignent sur les domaines de priorité de la SPG ; Contributions en nature de temps partiel du personnel par les CG. Le CNCG est également disposé à envisager, à l’avenir, de rechercher de nouveaux financements auprès des ministères si les premières analyses de l’environnement et l’apport des utilisateurs des données géoscientifiques le justifient. 19
Principe Application pendant Risques Atténuation les activités de la SPG à ce jour Inclusion Le CNCG présente un L’absence de certains points de vue Appliquer une optique équilibre entre les dans la planification ou la mise en d’inclusivité à la sexes proche de la œuvre des activités : La majorité des planification : Le CNCG parité. professionnels du secteur des explore les options ressources naturelles, y compris la permettant de renforcer Le CNCG est majorité des scientifiques de CG, sont l’inclusion dans la mise en conscient qu’une plus des hommes blancs, cisgenres, œuvre de la SPG. Voici un grande inclusion sera hétérosexuels et non handicapés qui aperçu des premiers importante lors de la vivent dans des régions où efforts : réalisation d’analyses l’infrastructure est modérément ou Déterminer les critères environnementales et très développée. Si le CNCG ne fait pas d’EDI à inclure lors de de la planification de un effort particulier pour s’adresser à l’établissement des projets. des personnes issues d’autres groupes pratiques exemplaires démographiques, le groupe risque de de formation pour les passer à côté de points de vue géoscientifiques de la importants et donc de renseignements prochaine génération importants. Par exemple : (domaine de priorité Les peuples autochtones peuvent 4) ; avoir un point de vue unique sur Inclure la le type de modélisation « connaissance des géoscientifique (domaine de priorités des peuples priorité 1) ou de prospection qui autochtones de la est le plus nécessaire dans leurs région » comme territoires traditionnels (domaine critère pour que les de priorité 2) ; candidats participent Les personnes qui vivent dans des aux ateliers sur la régions éloignées où géoscience-cadre l’infrastructure est déficiente, ou (domaine de priorité les personnes handicapées 1). peuvent avoir des difficultés particulières à accéder aux données en ligne (domaine de priorité 3), aux possibilités de formation (domaine de priorité 4) ou aux possibilités d’apprentissage (domaine de priorité 5) ; Les personnes qui ont été historiquement exclues des sciences des ressources naturelles et/ou dont les conditions socio- économiques sont défavorables peuvent être confrontées à des obstacles supplémentaires lorsqu’elles postulent à une formation en géosciences (domaine de priorité 4). 20
Principe Application pendant Risques Atténuation les activités de la SPG à ce jour Possibilités Le CNCG reconnaît Groupes de travail en silo : Les Officialiser l’échange intersectionnelles que tous les membres de chaque groupe de travail d’information : Le CNCG a domaines de priorité ne savent pas toujours ce que font les mis en place un comité sont interdépendants autres groupes, ce qui rendrait difficile directeur de la SPG, qui et organise donc des l’établissement d’occasions qui réunit les responsables de réunions régulières recoupent plus d’un domaine de chaque domaine de avec les priorité. priorité. Les responsables représentants des s’échangent des cinq groupes de informations récentes, et travail sur les ramènent les informations domaines de priorité. importantes à leurs groupes. Source : M.A. Rutka 21
La voie à suivre En lançant et en mettant en œuvre la SPG et en renouvelant l’AGI, le CNCG s’efforce d’améliorer la collaboration, la coordination et la communication intergouvernementales, ce qui renforce l’écosystème géoscientifique du Canada et profite à la population canadienne. Cette année, les travaux ont principalement consisté en des discussions entre les 13 CG, le CNCG tenant les autres utilisateurs des données géoscientifiques informés des progrès accomplis par le biais de présentations lors de congrès, de mises à jour du nouveau site Web du CNCG et de mises à jour par courriel par le biais de la nouvelle liste de diffusion du CNCG. Outre les prochaines étapes décrites dans les tableaux ci-dessus, le CNCG vise à impliquer davantage les utilisateurs des données géoscientifiques lorsqu’il s’agit de dépasser les analyses environnementales pour passer à la planification et à la réalisation de projets précis. Source : Serge Allard 22
Annexe : Sigles AGI : Accord géoscientifique intergouvernemental CG : Commissions géologiques CNCG : Comité national des commissions géologiques EDI : Équité, diversité et inclusion GID : Groupe de travail sur la gestion de l’information et des données SPG : Stratégie pancanadienne de géoscience 23
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