Rapport de stage Caroline Sasaki-Pericou
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Introduction On se souvient des manifestations Fridays for future qui ont marqué l'année 2019, ou encore des feux de forêt qui ont ravagé plusieurs États australiens (plus de 306 millions de tonnes de Co2 émises, des espèces uniques décimées...). Ils occupaient une grande partie de l'attention du public jusque récemment. Depuis la fin de l'année 2019 cependant, nous faisons face à une nouvelle menace, le Covid-19, qui nous semble bien plus importante que ces crises environnementales. Cela est vrai en un sens : notre vie est directement menacée, contrairement à une grande partie des événements climatiques dont nous ne voyons les effets qu'à plus ou moins court terme. Pourtant, le Covid-19, comme bien d'autres épidémies (Sida, Ebola, SRAS, etc.), est lié à la crise de la biodiversité et du climat. (Source : LaPhilosophie.com)
Un lien ancestral entre virus et biodiversité L'urbanisation et la déforestation, deux causes majeures de la propagation des agents infectieux Depuis que notre espèce s'est constituée en civilisation, l'origine des agents infectieux n'a pas varié. On recense les premières contagions au néolithique, vers 10 000 à 8 000 av. J.-C., en Mésopotamie inférieure (aujourd'hui en Irak). C'est à ce moment-là que les hommes ont commencé à construire des villes, qui pouvaient compter jusqu'à 20 000 habitants. Ces villes ont fourni de nouveaux habitats aux animaux commensaux de l'homme (c'est-à-dire qui ont une alimentation similaire), tels que arthropodes, les mouches, les cafards, les rats... soit autant de petits êtres capables de lui transmettre des agents infectieux. (Source : Matière et Evolution, avril 2019) (Source : Wikiwand) De plus, pour se nourrir, les habitants ont développé l'agriculture et l'élevage, en capturant notamment des animaux sauvages, ce qui a favorisé le passage vers l'humain de certains virus et bactéries présents chez ces animaux ou dans les sols ou plantes (et leurs systèmes racinaires). Ainsi, les bactéries responsables du tétanos, de la tuberculose ou de la lèpre sont originaires du sol. On peut donc mettre en cause la déforestation dans la propagation des maladies infectieuses, et l'accélération de la déforestation est liée à l'augmentation du nombre de maladies infectieuses ces dernières années. Comment ? La déforestation mise en cause La déforestation met directement en contact l'humain avec des écosystèmes jusque-là inaccessibles, et qui sont riches en agents microbiens. Certains animaux se sont rapproché des villages, et par leur contact avec les mêmes zones que nous, ont pu nous transmettre des virus dont ils étaient les hôtes. Les exemples sont très nombreux : le virus du Sida le plus distribué, le VIH-1 est un rétrovirus, issu d'un virus infectant naturellement les chimpanzés, le SIV (syndrome de l'immunodéficience simienne) et les gorilles (dans une moindre mesure). Il aurait franchi la barrière des espèces et contaminé l'être humain lors de chasses, par morsure d'un singe infecté, par écorchure lors du dépeçage de ces animaux, ou lors de la consommation de viande de brousse (viande d'animaux sauvages). Les
chercheurs estiment que ces transmissions se seraient produites dans les années 1940, puis transmises par divers canaux, à grande ampleur, tels que les migrations, l'urbanisation massive, la médecine de masse (aiguilles non stérilisées). Ils seraient à l'origine de l'épidémie du Sida qui touche actuellement 25.7 millions d'Africains en 2019, selon l'OMS (ce qui représente les 2/3 des personnes infectées par le VIH). Rétrovirus= virus se distinguant notamment par la présence d'une enzyme, la transcriptase inverse, qui a la particularité de commettre relativement facilement des erreurs, ce qui fait que certains rétrovirus ont une grande variabilité génétique. Le VIH, qui est un rétrovirus, a donc une grande variabilité génétique, qui rend compliqué pour les chercheurs d'élaborer un vaccin. Source : AFP, Science et avenir, septembre 2019) De la même façon, le virus du Nipah, responsable d'encéphalites (inflammations aigues du cerveau) en Malaisie, en 1998, a pour hôte naturel une chauve-souris frugivore, vivant dans les forêts d’Indonésie. La déforestation pour la plantation de palmiers à huile a entraîné un déplacement du virus vers la Malaisie, puis le Bangladesh. Les chauves-souris se sont rapprochées des villages pour se nourrir des fruits des vergers, ce qui a conduit à l'amplification du virus.
(Source : Research gate, juin 2018) Nous sommes donc certains aujourd'hui, malgré les parts d'hypothèse autour de l'hôte initial, que la déforestation massive de nos forêts primaires (forêts n'ayant jamais été exploitées), que l'on favorise la propagation de virus. L'urbanisation des zones intertropicales amplifie la transmission des virus Fait d'autant plus alarmant, que depuis plusieurs décennies, l'urbanisation s'étend aussi aux régions intertropicales. De nouvelles maladies infectieuse émergent donc, et l'on retrouve le même scénario qu'au néolithique, mais de manière amplifiée, d'une part, par la richesse de la biodiversité tropicale, et d'autre part par la croissance démographique importante des villes. Ces villes (notamment celles du Brésil) cumulent les inégalités socio-spatiales, avec des populations à la fois très riches et très pauvres, ces dernières étant particulièrement sensibles aux infections.
Par ailleurs, le développement de l'agriculture dans les périphéries de ces nouvelles villes favorise la création de gîtes pour les micro-organismes présents dans l’eau, comme les bactéries responsables du choléra, ou les moustiques (qui transmettent le paludisme). Dans les élevages de poulets ou de porcs concomitants aux grands domaines forestiers tropicaux, les animaux constituent des hôtes intermédiaires dans la transmission du virus vers l'humain. La déforestation, l'agriculture, créent donc des "ponts" entre deux mondes jusque-là séparés. Le danger des zoonoses Nous pouvons donc constater que les animaux constituent l'essentiel des canaux de transmission des virus. On parle alors de "zoonoses", c'est-à-dire de maladies infectieuses transmises de l'animal à l'homme. Au cours des quatre dernières décennies, les zoonoses ont représenté plus de 70% des maladies infectieuses émergentes. Quel est leur danger, et en quoi le Covid-19 fait-il partie de ces zoonoses ? Les animaux nous mettent en contact avec des agents infectieux rares. Ils sont souvent spécialisés sur une espèce et ne peuvent donc pas affecter notre système immunitaire, toutefois nos différentes pratiques (urbanisation, élevage et commerce animal), ont tendance à mélanger les espèces, provoquer des mutations génétiques, et à permettre aux agents infectieux de "franchir la barrière
de nouvelles espèces", dont l'être humain. C'est ce qui s'est passé pour le SRAS, et maintenant, pour le Covid-19. Ces agents infectieux "rares" affectent donc notre système immunitaire. Dans le cas du Covid-19 : la maladie n'a pas été transmise directement de l'hôte initial, une espèce de chauve-souris à l'être humain, mais par un agent intermédiaire, vraisemblablement le pangolin. C'est chez ce mammifère qu'aurait eu lieu des mutations génétiques, rendant le virus capable d'infecter de nouvelles espèces, notamment l'être humain. La mise en contact d'espèces qui vivent habituellement séparées peut donc favoriser l'apparition de nouvelles maladies au sein de ces espèces. Pour le Covid-19, c'est le commerce illégal de pangolins qui est pointé du doigt. Le pangolin est le mammifère le plus braconné au monde, en raison de sa viande (c'est un mets délicat en Chine) et de ses écailles (200 000 individus tués chaque année selon les estimations). De manière plus générale, comme c'est la mise en contact d'espèces qui d'ordinaire ne sont pas en contact, qui déclenche l'apparition de nouvelles maladies infectieuses chez l'homme, on peut considérer que le commerce d'animaux sauvages favorise amplement l'apparition des zoonoses. Le pangolin (source : Jeune Afrique, 09 avril 2020) Le rôle de la biodiversité pour contenir les virus On a vu que plus de 70% des maladies infectieuses étaient des zoonoses. On pourrait donc penser que la réduction de la biodiversité réduirait la transmission des maladies infectieuses, puisque la nature est un réservoir d'agents pathogènes et d'espèces animales et végétales toutes susceptibles d'être des hôtes d'agents infectieux. Pourtant, nos écosystèmes se caractérisent par leur équilibre naturel : la faune et la flore y vivent en harmonie, trouvent chacun leur nourriture et la manière de se reproduire. Les écosystèmes sont "fermés" a priori, et les virus et bactéries présents, bien souvent, ne sont pas pathogènes pour les espèces de l'écosystème. En intervenant dans ces écosystèmes, nous avons bouleversé tout un processus naturel, et endommagé le rôle protecteur de la biodiversité dans l'apparition de maladies infectieuses. La biodiversité peut en effet limiter leur transmission, c'est ce que l'on appelle "l'effet de dilution ou tampon". Cela s'explique notamment par le fait que toutes les espèces n'ont pas le même effet sur la transmission des agents infectieux et
peuvent donc freiner les maladies plutôt que de les répandre. Par ailleurs, des études montrent que la perte de biodiversité augmente la transmission. En effet: L'intervention humaine dans les écosystèmes entraîne un déséquilibre, pouvant changer l'abondance d'un hôte ou du vecteur. Dans certains cas, une plus grande diversité d’hôtes peut augmenter la transmission des agents, en augmentant l’abondance des vecteurs ( ce qui ne signifie pas qu'il faut imputer au surnombre d'une espèce la transmission des infections, mais plutôt au déséquilibre introduit par l'homme). La perte de biodiversité peut aussi modifier le comportement de l'hôte ou du parasite, et augmenter la transmission des maladies. C'est le cas du ver parasitaire qui est responsable de la bilharziose (maladie qui touche la vessie, l'intestin, le poumon ou les artères, et affecte plus de 200 millions de personnes dans le monde). Plus il y a un grand nombre d'espèces, plus le ver parasitaire a de chance de se retrouver dans un hôte intermédiaire inadéquat. La destruction de la biodiversité est donc préjudiciable, et ce d'autant plus que la transmission de l'agent infectieux à un hôte inadéquat réduit de 25 à 99% la transmission à l'être humain. La perte de biodiversité peut modifier la condition de l’hôte ou du vecteur. La transmission des infections peut être réduite, aux hôtes qui possèdent une très grande diversité génétique. Les infections peuvent même être réduites à des résistances. Ainsi, la diminution de la diversité génétique induite par la diminution des populations, rend les hôtes moins "résistants" aux agents infectieux (The Conversation, février 2020). La plupart des micro-organismes nous veulent du bien On fait souvent rimer bactéries et maladies, mais c'est faire un raccourci ! On trouve dans le corps humain des milliards de bactéries, champignons et virus, dont 99% dans l'intestin. Ils sont nécessaires à notre organisme, via leurs interactions avec nos fonctions immunitaires et digestives. Toutes les bactéries, virus, champignons commensaux présents dans notre intestin forment le microbiote intestinal. Cette présence de micro-organismes dans l'intestin est connue depuis plus d'un siècle et on a vite présupposé une véritable symbiose entre notre organisme et cette flore, mais ce n'est que récemment que, avec les techniques de séquençage de plus en plus pointues, nous comprenons désormais mieux le rôle essentiel du microbiote pour notre santé. Le microbiote intestinal puise dans nos aliments (notamment parmi les fibres alimentaires), ce qui lui permet d'assurer son propre métabolisme. Dans le même temps, il joue un rôle direct dans la digestion : - ses micro-organismes assurent la fermentation des résidus alimentaires non digestibles; - ils facilitent l'assimilation des nutriments ( substances alimentaires qui n’ont pas besoin de subir de transformations digestives pour être assimilées par l’organisme, grâce à un ensemble d'enzymes dont l'organisme n'est pas pourvu);
- ils assurent l'hydrolyse (réaction chimique lors de laquelle il y a rupture de liaison d'une molécule par l'eau) de l'amidon, de la cellulose, des polysaccharides; - ils participent à la synthèse de certaines vitamines (vitamine K, B12, B8); - ils régulent plusieurs voies métaboliques : absorption des acides gras (lipides assurant un rôle fondamental dans la structure des cellules et le stockage de l'énergie), du calcium, du magnésium... => Le microbiote a donc un rôle essentiel pour notre nutrition ; les animaux sans microbiote, dits axéniques, ont ainsi des besoins énergétiques 20 à 30% fois supérieurs à ceux d'un animal avec microbiote. De plus, le microbiote intestinal participe pleinement au fonctionnement du système immunitaire intestinal. Celui-ci contribue en effet au rôle "barrière" de la paroi intestinale, contre certaines bactéries, comme Escherichia coli. Ainsi, des micro-organismes luttent contre d'autres micro-organismes pathogènes, notamment par la production de substances bactéricides (bactériocines). Dès les premières années de la vie, le microbiote permet aussi à l'immunité intestinale d'apprendre à distinguer les micro-organismes commensaux ("amis"), de ceux pathogènes. => Par conséquent, l'altération du microbiote intestinal, la dysbiose, est considérée comme une piste sérieuse dans l'origine de certaines maladies, notamment celles provoquées par des mécanismes inflammatoires (INSERM, février 2016). Peut-on établir un lien entre la pandémie et la pollution ? La pollution de l'air pourrait favoriser la transmission du virus C'est ce que montre une étude de la Société italienne de médecine environnementale, en croisant des mesures de pollution atmosphérique dans le nord de l'Italie avec le recensement des cas de Covid-19. Des chercheurs des universités de Bologne, Trieste, Milan et Bari ont observé qu'entre le 10 et le 29 février, les phases d'accélération de l'épidémie dans le nord de l'Italie étaient “concomitantes à la présence de fortes concentrations de particules atmosphériques”. Par exemple en Lombardie, région très industrialisée du nord de l'Italie, les taux de PM 10 - des particules fines dont la taille est inférieure à 10 microns - ont été supérieurs à la normale sur cette période, alors que dans la région de Rome, au même moment, aucun pic de pollution ni d'accélération de l'épidémie n'a été constaté.
De plus, les auteurs de l'étude rappellent que les particules fines sont un vecteur efficace de propagation et de prolifération des infections virales. C'est ce qui a déjà pu être observé en 2013-14, lors de l'épidémie de rougeole chinoise (la propagation de la maladie a varié en fonction des concentrations de PM 2.5). Les particules fines permettraient également au virus de survivre pendant plusieurs heures voire plusieurs jours, ce qui augmenterait la durée d'incubation et faciliterait la contamination. Les particules contribuent aussi à sa prolifération. En effet, contrairement aux bactéries qui sont auto-suffisantes et se reproduisent toutes seules, les virus rentrent dans des cellules hôtes qu'ils parasitent pour se multiplier. Les particules fines constituent selon les chercheurs de cette étude un substrat, et permet au virus de se multiplier. Toutefois, de nombreux scientifiques (français notamment), rappellent que les conclusions de cette étude n'ont pas été validées scientifiquement : les scientifiques italiens ont émis des hypothèses à partir d'une corrélation observée, mais n'ont pas étudié directement les particules. Il faut de plus prendre en compte un autre facteur : la densité de population. Selon le professeur François Bricaire, infectiologue et ancien chef du service des maladies infectieuses à la Pitié- Salpêtrière. “Il y a automatiquement un biais d’analyse - sans pour autant que cela invalide l’hypothèse elle-même : les régions les plus polluées sont aussi les régions les plus peuplées, et donc celle où l’épidémie a le plus de chance de se répandre”. La pollution et la vitesse de propagation du Covid-19 ne seraient que des effets indépendants d’une même cause, la densité de population. On constate d'ailleurs une différence significative de densité de population entre la Lombardie (415.6 hab/km2) et le Latium, région de Rome (332.4 hab/km2). Enfin, les scientifiques soulignent que le risque de contamination par l'air est minime, par rapport aux contacts physiques (microgouttelettes expulsées par des malades lorsqu'ils toussent, contact via les mains) : la persistance du virus en aérosol (microparticules mesurant au moins 5 microns) est de 3 heures, contre 24
heures sur du carton, 72 heures sur du plastique ou de l'acier (mesures publiées par le New England Journal of Médecine, et le Journal of Hospital Infection). Donc pour l'instant, la corrélation entre la hausse de la concentration en particules fines, et le nombre de cas de Covid 19, n'a pas été prouvée. De plus, il faut une approche pluridisciplinaire pour étudier les causes de la pandémie et de sa vitesse de propagation (Le Monde, avril 2020). Conclusion Mes recherches m'ont ainsi permis de constater un lien ancestral entre la propagation des virus, et la réduction de la biodiversité, au fur et à mesure que nos villes se sont développées, et ont pris la place de forêts. Nos activités liées à notre développement, comme l'agriculture et l'élevage, nous ont aussi conduit à une déforestation massive, ne permettant plus à la biodiversité de jouer son rôle "barrière" dans la transmission des virus. On assiste ainsi, depuis plusieurs décennies, à l'émergence des zoonoses, qui conduisent à la contamination de l'hôte initial vers un hôte intermédiaire puis à l'homme. C'est ce qui s'est passé pour le COVID-19, et devrait se reproduire à l'avenir. Cependant, malgré ce bilan qui m'effraie un peu, quelques notes d'espoir subsistent. Les écosystèmes les plus riches et les plus productifs de la planète, en effet, sont aussi les plus divers, donc les plus aptes à contenir les virus. C'est le cas des forêts équatoriales, mais on peut aussi penser aux forêts françaises, qui abritent une grande biodiversité à préserver (ONF, 2020).
Références AFP, 2septembre 2019, www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/en-amazonie-la- deforestation-cede-la-place-a-l-elevage-puis-aux-friches_136850 Science et avenir, Mars 2015www.sciencesetavenir.fr/sante/sida-on-connait-desormais-l-origine- des-quatre-souches-du-virus_28661 Research gate, Juin 2018, https://www.researchgate.net/figure/Schematic-representation-of-three-modes- of-Nipah-virus-spread-1-bat-to-human-2_fig2_325655484 Jeune Afrique, Avril 2020, https://www.jeuneafrique.com/924127/societe/coronavirus-de-lagos-a- kuala-lumpur-sur-les-traces-du-trafic-lucratif-du-pangolin/ Muséum d'Histoire naturelle, Mars 2020, https://www.mnhn.fr/fr/recherche-expertise/actualites/covid- 19-pandemie-biodiversite-maltraitee The Conversation, 12 février 2020, https://theconversation.com/comment-les-changements- environnementaux-font-emerger-de-nouvelles-maladies-130967 INSERM, février 2020, https://www.inserm.fr/information-en-sante/dossiers-information/microbiote- intestinal-flore-intestinale Le Monde, 4 avril 2020, https://www.lemonde.fr/sciences/article/2020/04/04/coronavirus-la- degradation-de-la-biodiversite-en-question_6035591_1650684.html Site de l’ONF, https://www.onf.fr/onf/forets-et-espaces-naturels/+/20::les-forets-de-nos-territoires.html
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