Résister, encore 18.2.2022 15.5.2022 - Guide de visite - Musée cantonal ...

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Résister,
            encore

            18.2.2022 –
            15.5.2022

Guide
de visite

            MUSÉE CANTONAL
            DES BEAUX-ARTS
            LAUSANNE
Introduction

Retrait, silence, résilience, tollé, indignation,   Résister, encore explore des stratégies de
protestation, action, réflexion, satire...          résistance exemplaires, tant individuelles
Cette exposition collective illustre les modes      que collectives, face aux grands défis de
de résistance que les artistes ont dévelop-         notre temps. Par le fait d’opérer dans
pés face aux grands défis de notre époque :         le champ de l’« inutile », de ne pas avoir à
autant de stratégies de survie.                     se ranger dans un quelconque « ordre
                                                    des choses », l’artiste peut se permettre de
Une méfiance de plus en plus marquée                poser toutes les questions fondamen-
envers le capitalisme néolibéral, les               tales sans se plier à un contexte politique,
autorités politiques ou les privilèges sys-         religieux, économique, moral, ou même
témiques incite un nombre croissant de              esthétique. Les œuvres présentées dans le
personnes à manifester contre la violence           cadre de cette exposition ne sont pas
policière, l’homophobie, la corruption,             des manifestes politiques d’une obédience
le harcèlement sexuel, la déforestation             ou d’une autre, mais des créations
massive, la suprématie blanche, les                 autonomes comme autant de modèles
restrictions engendrées par la pandémie,            de mondes alternatifs.
les éoliennes, le port du voile, l’immigra-
tion, la mondialisation, etc. La résistance
est fondamentalement constitutive                   Bernard Fibicher, directeur
de l’art.                                           Commissaire de l’exposition
Miriam Cahn
                                              ( Bâle, 1949 )

Les commentaires d’œuvres sont donnés         Les toiles et les dessins de Miriam Cahn
par ordre alphabétique du nom des artistes.   sont des arènes de lutte, des champs
                                              de bataille. Viols, exactions, rabaissements,
                                              violences physiques, torture, rien n’est
                                              épargné à celui ou celle qui ose se confronter
                                              à ses œuvres. Cette peinture spontanée,
                                              rageuse, apparemment maladroite, souvent
                                              cynique ( par exemple, « schönes bild »
                                              qui signifie « belle peinture » ! ), est le fruit
                                              d’un exercice quotidien, d’une expression
                                              directe, des convictions de l’artiste et de sa
                                              vision d’un monde dramatique, inhumain,
                                              qui ne laisse que peu de place à la beauté,
                                              la paix et l’harmonie. Tout en affirmant
                                              les attributs sexuels de ses figures, Cahn
                                              crée un type d’être humain qui nie l’assi-
                                              gnation à un genre et à des rôles genrés. Cet
                                              être humain évolue dans un monde vide ;
                                              la seule chose qui le retient dans ce néant
                                              est la couleur. Création existentielle, ma-
                                              nifeste féministe, condamnation de toute
                                              violence destructrice – résister encore et
                                              toujours par la peinture, tel est le crédo de
                                              l’artiste bâloise.
Banu Cennetoğlu                                     Michel François
( Ankara, 1970 )                                    ( Saint-Trond, 1956 )

Cette œuvre rend hommage à Gurbetelli               Michel François a souvent travaillé sur des
Ersöz, journaliste et unique femme ayant            dispositifs de passage d’un ici contraignant
occupé la position de rédactrice en chef            à un au-delà plus libre : il a dessiné un plan
du journal pro-kurde Özgür Gündem.                  de cellule éphémère, élaboré des plans
Après avoir été arrêtée, emprisonnée et             d’évasion, construit un pavillon brisé, pra-
torturée, Ersöz décide de prendre les               tiqué des trous dans un mur... Cette cage
armes et de rejoindre la guérilla du Parti des      dorée à la feuille (Golden Cage II, 2009) est
travailleurs du Kurdistan ( PKK ). Entre            une construction instable et fragile, à la
1995 et 1997, date à laquelle elle meurt au         fois une barrière et une ouverture, symbole
combat, elle tient un journal intime. Après         paradoxal de confinement et de passage
sa première parution en Allemagne en 1998,          outre. Le scintillement doré de la cage rap-
le journal est publié dans sa langue                proche celle-ci de la pile d’affiches trouées
originale, le turc, en 2014, mais il est interdit   figurant un trésor : des monnaies du monde
de distribution en Turquie. Les pierres             entier, parmi lesquelles on découvre ce-
lithographiques présentées dans l’étagère           pendant aussi des douilles d’armes à feu.
en acier de Gurbet’s Diary ( 2016-2017 )            Ces travaux évoquent la problématique
de Banu Cennetoğlu contiennent la totalité          (sociale ? politique ? ) des antagonismes
des passages du journal dans leur tra-              suivants : inclusion vs exclusion, liberté
duction grecque, travail réalisé à l’occasion       vs pouvoir. En guise de réponse, l’artiste
de la présentation de cette œuvre à la              belge propose des espaces de liberté
documenta 14 (2017) à Athènes, dans le parc         où tout est mouvement ( le dessin mural
de la bibliothèque Gennadius. Le texte              Instant Drawing (2022) avec les blocs de
du journal est prêt à être imprimé et forme         chêne « mobiles ») et processus, en même
en même temps une sculpture lourde,                 temps ceci et cela.
un mur, un acte de mémoire.
Philip Guston                                    Thomas Hirschhorn
( Montréal, 1913 – Woodstock, 1980 )             ( Berne, 1957 )

L’artiste américain d’origine juive Philip       Pour un artiste qui affirme que « [s]on pro-
Guston avait fait scandale à l’époque –          blème en tant qu’artiste – et le problème
et aujourd’hui davantage encore – en repré-      de l’art – est de donner forme », la ruine offre
sentant des membres du Ku Klux Klan              un terrain d’exercice parfait, puisqu’« une
à la coiffe pointue dans des actions quoti-      ruine est une forme, une forme éternelle,
diennes telles que fumer un cigare,              universelle et intemporelle ». Une forme
converser, dormir, conduire une voiture, ou...   qui résulte de la destruction d’une forme.
peindre. En s’identifiant avec le mal,           Donc une chose à considérer pour elle-
en explorant la complexité psychologique         même. Le titre de ce collage, A Ruin is a
et morale du vice, Guston nous renvoie           Ruin ( 2016 ), fait d’ailleurs écho à la
aux dilemmes existentiels engendrés par          célèbre tautologie de l’autrice et collec-
la suprématie blanche. La toile blanche          tionneuse américaine Gertrude Stein
du peintre est la même toile dont est faite      « A rose is a rose is a rose », figurant dans
la coiffe pointue des membres du Klan.           son poème Sacred Emily de 1913. « Une
Pire : les figures de Guston semblent tirées     ruine, poursuit Thomas Hirschhorn, est un
d’une bande dessinée. La suprématie              lieu abstrait, intemporel, libre de toute
blanche s’est donc confortablement ins-          valeur. » Le collage permet l’assemblage sur
tallée dans la culture populaire – autre         un même plan de ruines de différentes
forme de banalisation de la violence, qui ne     époques et, de ce fait, une analyse compa-
peut apparaître que comme scandaleuse.           rative de ses différentes formes. Cette
                                                 lecture formaliste révèle cependant un état
                                                 du monde éternellement tragique fait de
                                                 « ruines archéologiques, corruption, désastres
                                                 naturels, feu, eau, erreurs de construction,
                                                 collapse culturel, politique, esthétique ou
                                                 économique, faiblesses matérielles,
                                                 négligence, accident, bombardement ».
Amar Kanwar                                       William Kentridge
( New Delhi, 1964 )                               ( Johannesburg, 1955 )

Ce poème visuel du cinéaste indien Amar           L’installation vidéo Notes Towards a Model
Kanwar, intitulé Such a Morning (2017),           Opera (2014-2015) de l’artiste sud-africain
est subversif par le fait de traiter de la per-   est le résultat de longues recherches au
ception des nuances dans un monde                 sujet du phénomène de l’« opéra modèle »,
qui fonctionne de plus en plus avec des           genre inventé durant la Révolution culturelle
slogans, des messages abrégés et                  en Chine (1966-1976). Ces opéras avaient
des systèmes binaires. Il présente deux           pour but de célébrer la lutte des classes et
personnes, un homme et une femme,                 ses héros prolétaires (ouvriers et paysans),
dans leur projet volontairement solitaire.        de construire une nouvelle mémoire sociale
Un mathématicien, qui a quitté du jour            opposée à l’idéologie « féodale » de la Chine
au lendemain l’université dans laquelle il        ancienne, et de glorifier la Chine révolution-
travaille, se retire en pleine forêt, dans        naire grâce à ses victoires contre ses
un wagon de train abandonné, pour étudier         ennemis tels que le Japon. William Kentridge
l’obscurité dans toute sa subtilité. Sa           tente de rapprocher cette transformation
conscience gagne en clarté au fur et à            esthétique et idéologique de l’opéra-ballet
mesure que le monde s’obscurcit. Son              révolutionnaire chinois avec le contexte
habitacle est le symbole pessimiste d’un          sud-africain, son histoire de dirigeants socia-
impossible voyage et d’un impossible              listes et sa tradition musicale de groupes
progrès. Seule une recherche contempla-           de danse « coloniale » des années 1950. Il a
tive hors du monde est encore possible.           étroitement collaboré avec la célèbre choré-
L’autre personnage est une femme tranquil-        graphe et danseuse Dada Masilo (Soweto,
lement assise dans un fauteuil en train           1985) pour développer un langage expres-
de lire pendant que sa maison est démolie         sivement ironique. Les nombreuses citations
tout autour d’elle. Ici, on assiste à une         et injonctions sur posters (comme « Seize
irruption progressive de lumière. Ce sont         the ego »[Emparez-vous de l’égo], « Be not so
deux formes de résistance individuelle            refined [Ne soyez pas si raffinés], « Crush
non passives, mais symboliques, qui de-           the 4 olds » [Écrasez les quatre vieilleries])
viennent exemplaires par le fait de               déconstruisent l’art en tant que véhicule
les rendre publiques à travers le cinéma.         de propagande politique et font de Notes
                                                  Towards a Model Opera une œuvre auto-
                                                  nome et de portée universelle.
Kimsooja
( Daegu, 1957 )

D’origine sud-coréenne, Kimsooja utilise        Table de conférence ? Paysage cosmique ?
depuis le début des années 1990 des             Jardinage selon la méthode Fukuoka ?
bottari, baluchons faits à partir de couvre-    Il n’y a pas de règles du jeu dans Archive of
lits colorés traditionnellement utilisés        Mind (2017). Nous comprenons cependant
en Corée pour déménager des vêtements           instinctivement que nous sommes invité·e·s
et des objets quotidiens. Tantôt elle les       à prendre part à une expérience collective,
disperse à même le sol, seuls ou en groupe,     à nous saisir d’une poignée d’argile, de la
tantôt elle les intègre à des vidéos et des     façonner en boule puis de la déposer sur
performances, ficelés sur la plate-forme d’un   le vaste plateau de la table. Il s’agit d’une
pick-up, traversant villes et campagnes,        composition littérale, du latin com (avec,
ou dans des objets-sculptures comme ce          ensemble) et ponere (poser). Cette œuvre
Bottari Tricycle (2008). Cette pièce peut       collective se nourrit de l’énergie et de
être montrée de deux manières : dans une        la patience de chaque individu. Chaque
version « classique » avec le vélo sur ses      boule est différente et conserve les em-
trois-roues et les bottari solidement amassés   preintes singulières de nos mains. Cette
à l’arrière, ou dans une version « baroque »    archive de nos corps, fruit d’une activité
avec le vélo câbré et les baluchons déver-      manuelle, se transcende en un acte de
sés sur le sol. Elle est ici présentée dans     méditation collective : archive de l’esprit.
cette seconde version, plus dramatique, qui     La constellation de boules d’argile, qui se
renvoie aux dangers liés à la migration         transforme en cours d’exposition, nous
et aux tragédies causées par le déplace-        apprend par l’expérience que nous sommes
ment forcé.                                     simultanément des individus et des êtres
                                                sociaux, isolés et connectés, corps et con-
                                                science supérieure.
Sigalit Landau
( Jérusalem, 1969 )

Sigalit Landau a réalisé la performance         À propos de Salted Lake (Salt Crystal Shoes
Barbed Hula (2001) sans public, devant          on a Frozen Lake) (2011), Sigalit Landau
le seul œil de la caméra, au lever du soleil    explique : « J’ai fabriqué des chaussures
sur une plage au sud de Tel Aviv (consti-       recouvertes de gros cristaux de sel en
tuant l’unique frontière calme et naturelle     les suspendant dans les eaux salines de la
d’Israël). Elle se filme nue, sans montrer      mer Morte. Ensuite, je les ai emportées
son visage, en train de danser le hula hoop     près d’un lac gelé au milieu de l’Europe et
en faisant tourner autour de sa taille          placées sur la glace. Chaque chaussure
un cerceau de fil barbelé qui symbolise la      a fait fondre la glace et creusé un trou. La
frontière et la réclusion. L’utilisation du     nuit, elles ont finalement sombré en se
ralenti et le long plan séquence en zoom        noyant dans le lac d’eau douce, chargées
progressif augmentent le degré de               de la pesanteur de l’histoire. J’ai tourné
sensation de douleur auprès des specta-         la vidéo en Pologne, dans la ville révolution-
trices et des spectateurs, bien que la          naire de Gdansk, pour créer une œuvre
plupart des pointes de fer soient tournées      qui touche à la mémoire et à la douleur col-
vers l’extérieur. L’artiste a bénéficié d’une   lectives. » Le titre de la vidéo, signifiant
première formation de danseuse, puis à          « lac salé (chaussures en cristaux de sel sur
dû s’astreindre au service obligatoire          un lac gelé) », suggère déjà un paradoxe.
dans l’armée israélienne. Son œuvre est         Faut-il voir dans ce travail une allusion au
intimement liée au corps et aux notions         naufrage des tentatives de migration,
de résistance et d’épuisement.                  selon le flux traditionnel du sud vers le nord ?
                                                La bande-son (des bruits du chantier naval
                                                de Gdansk) ajoute en tout cas une note drama-
                                                tique à ces images relativement statiques.
Nalini Malani                                    Teresa Margolles
( Karachi, 1946 )                                ( Culiacán, 1963 )

Le titre de l’œuvre Can You Hear Me ?            Tout l’œuvre de l’artiste mexicaine Teresa
(2018-2020) provient d’une animation             Margolles tourne autour du thème de la
réalisée en 2018 à propos d’une fille mi-        mort. Les tissus étalés sur des tables lumi-
neure qui a été violée, puis assassinée,         neuses, un peu comme sur des tables
mais que personne n’a entendu crier. Cette       de dissection, sont imprégnés du sang et
voix des dépossédé·e·s qui n’est pas             des fluides corporels de femmes assassi-
entendue ou qui est délibérément ignorée         nées dans différents pays d’Amérique latine
est exprimée dans différents registres,          ( Guatemala, Mexique, Nicaragua ). Des
allant de l’ironie à l’absurde, et est accom-    associations de femmes engagées ont été
pagnée de couleurs vives et de sons              invitées à broder des motifs typiques de
rapides. Nalini Malani appelle cette installa-   leur culture ( Maya, par exemple, dans Nkijak
tion complexe une « chambre d’animation          b’ey Pa jun utz laj K’aslemal (Opening
qui contient les voix dans ma tête et mon        Paths to Social Justice), 2012-2015) sur ces
cœur, en simulant la manière dont                tissus, en un acte de commémoration et
mon esprit fonctionne, en tant que chaos         de révolte. Selon l’artiste, le projet s’articule
ordonné ». Le point de départ de ces             autour du concept de la résistance. Ces
dessins réalisés au doigt sur un iPad est        œuvres ne sont donc pas seulement de
souvent une citation ( notamment de              terrifiants témoignages de féminicides
Bertolt Brecht, George Orwell, Hannah            (encore plus éprouvants physiquement
Arendt, Milan Kundera et Mohammed                sous le « parasol » de l’œuvre Frazada
El Faïz). Les séquences d’images, les textes     ( La Sombra ), Blanket ( The Shade ) (2016 )
et les sons se bousculent et nous font           présentée au deuxième étage du Musée),
peu à peu prendre conscience qu’il y est         mais aussi des exemples concrets de lutte
question de violence, d’injustice, de            contre la violence, d’une sorte d’activisme
fondamentalisme, de discrimination et de         silencieux, de réparation par et à travers
destruction de l’environnement.                  la culture.
Zanele Muholi                                     Félix Vallotton
( Umlazi, 1972 )                                  ( Lausanne, 1865 – Paris, 1925 )

Ces six tirages gigantesques ont été sélec-       Lorsque la Première Guerre mondiale éclate,
tionnés par Zanele Muholi dans sa série           Félix Vallotton se porte volontaire pour
Somnyama Ngonyama [Salut à toi, lionne            combattre, mais il est refusé en raison de
noire], débutée en 2014, qui comprend             son âge. Ce n’est qu’en 1917 qu’il pourra se
aujourd’hui plus de 100 photographies con-        rendre sur le front « en mission artistique aux
sistant en des autoportraits. L’artiste et        armées ». Les six gravures sur bois qui for-
« activiste visuel·le » LGBTQI+ sud-africain·e    ment le recueil « C’est la Guerre ! » (1915-1916)
se métamorphose en différentes repré-             et mettent en scène le sort tragique des
sentations de femmes noires au moyen              soldats dans les tranchées et les souffrances
de parures et autres coiffes de fortune,          des civils, ne reposent donc pas sur des
faisant à chaque fois, selon ses mots, « réfé-    expériences vécues. Ce sont plutôt des ten-
rence à un cas particulier, à un personnage       tatives (virtuoses !) de mise en forme de
historique ou à une expérience – personnelle,     scènes de destruction à travers l’imagination
sociopolitique, culturelle ». Muholi ne           d’une personne à la fois horrifiée et fasci-
représente pas ces femmes mais les incarne.       née par la guerre moderne, déshumanisée,
Les objets souvent ridicules dont l’artiste       sans visage. Soldats morts pris dans des
s’affuble et la mise en avant de clichés ne       entrelacs de fil barbelé, explosions d’obus,
parviennent pas à effacer la portée sé-           scènes d’orgie et de viol deviennent des
rieuse du son message, souligné par son           motifs de compositions presque abstraites
regard perçant : la condamnation de               en noir et blanc évoquant un monde de
la discrimination raciale et sexuelle. La série   ténèbres : des images de chaos superbe-
photographique de l’artiste est « comme           ment ordonné.
une gigantesque pride à elle toute seule ».
Publication

Bernard Fibicher ( éd. ), Résister, encore,
avec des essais de Mieke Bal, Pascal
Chabot, Markus Gabriel, Isabelle Graw,
Mary Jane Jacob, Plínio Prado, Andrew
Ross, Gregory Sholette, Markus Steinweg
et Michel Thévoz
Coédition Musée cantonal des Beaux-Arts
de Lausanne et JRP Editions, Genève,
2022 ( 2 éditions disponibles : en français
et en anglais ), 176 p.
CHF 25.– en librairie/CHF 20.– à la Librairie-
Boutique du MCBA pendant l’exposition
→ shop.mcba@plateforme10.ch
Rendez-   Réservation indispensable
          pour tous les rendez-vous :
                                            Performances :
                                            « Nous sommes partout »

vous
          → www.mcba.ch                     Une lecture collective produite
                                            par Dreams Come True,
          Visite commentée :                Hichmoul Pilon Production et
          Chaque dimanche à 11 h            le collectif Anthropie
          Jeudis 3 et 31 mars,              Jeudi 24 mars à 18 h 30 et
          7 et 21 avril, 5 mai à 18 h 30    samedi 26 mars à 14 h
                                            Entrée libre
          Guided tour ( in English ) :
          Dimanche 3 avril à 14 h           Performance sonore de
                                            Julie Semoroz
          Visite pour les Ami·e·s           Jeudi 12 mai à 18 h 30
          du Musée :                        Entrée libre
          Jeudi 3 mars à 18 h et mardi
          8 mars à 12 h 30
          Par Bernard Fibicher, directeur

          Visite commentée par le
          commissaire d’exposition :
          Dimanche 15 mai à 15 h
          Par Bernard Fibicher, directeur

          Débats :
          « Résister par l’action »
          Disputes et promenades
          proposées par Charles Kleiber
          autour de quatre thèmes :
          migrations, démocratie, genres,
          futurs possibles, avec la
          participation de nombreuses
          personnalités
          Samedi 19 mars, 14h – 22h
          Entrée libre
Projections de films :           Visite en famille :              Livret d’activités :
Roger Ballen, Outland, 2015,     « Conte-moi les résistances »    Dès 7 ans
Roger the Rat, 2020, Asylum      Par Céline Cerny, autrice        Gratuit, disponible à l’accueil
of the Birds, 2014, 45 min       et conteuse
Jeudi 24 février à 18 h 30       Dimanches 13 mars, 10 avril,     Programme pour les écoles
Entrée libre                     8 mai, 15h – 16 h 30             et visites privées :
                                 Dès 7 ans avec un·e adulte       → mcba.ch
Ai Weiwei, Cockroach, 2020,
93 min                           Ateliers pour enfants :
Jeudi 10 mars à 18 h 30          « Résister en mouvement »
Entrée libre                     En partenariat avec
                                 l’AVDC – Association vaudoise
Mieke Bal et Michelle Williams   de danse contemporaine –
Gamaker, Une longue histoire     dans le cadre de la Fête de
de folie, 2011, 120 min          la Danse
Jeudi 17 mars à 18 h 30          Par Natacha Garcin, danseuse,
Entrée libre                     et Dragos Tara, contrebassiste
                                 Samedis 12 mars, 9 avril,
Olivier Zuchuat, Le périmètre    14 mai, 14h – 17h
de Kamsé, 2021, 93 min           9 à 15 ans
Jeudi 5 mai à 18 h 30            Prix : CHF 15.–
Entrée libre
                                 « Animation de croquis
Hors les murs :                  sur tablette »
Avant-première                   Mardi 26, mercredi 27,
Nabil Ayouch, Casablanca         jeudi 28 et vendredi 29 avril,
Beats/Haut et Fort, 2021,        13h30 – 17h
101 min                          Dans le cadre de PâKOMUZé
En présence du cinéaste          → pakomuze.ch
Mardi 8 mars en soirée au        9 à 15 ans
Festival du film et forum        Prix : CHF 15.–
international sur les droits
humains de Genève (FIFDH)        Atelier pour adultes :
et mercredi 9 mars à 20 h        « Création en manifestation »
à la Cinémathèque suisse         Croquis et écriture autour des
de Lausanne                      manifestations lausannoises
                                 de la Journée des droits des
                                 femmes du 8 mars
                                 Mardi 8 mars, selon les
                                 horaires de la manifestation,
                                 et jeudi 10 mars, 17h30 – 20h
                                 Par Laure Marville, artiste
                                 Prix : CHF 70.– / 50.–
Infos       Librairie – Boutique :
            shop.mcba@plateforme10.ch
                                        Autres expositions à voir
                                        ce printemps au MCBA :

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                                        Naissance et vie des formes.
            T + 41 21 311 02 90         Dessins contemporains de
            info@lenabi.ch              la collection
                                        18.2. – 22.5.2022
            Musée cantonal              Entrée gratuite
            des Beaux-Arts
            PLATEFORME 10               La collection
            Place de la Gare 16         Entrée gratuite
            1003 Lausanne
            Suisse
                                        Partenaires de l’exposition :
            T + 41 21 318 44 00
            mcba@plateforme10.ch
            www.mcba.ch
               @mcbalausanne
               @mcba.lausanne           Ami·e·s du Musée cantonal
                                        des Beaux-Arts de Lausanne

                                        Partenaires principaux –
                                        construction MCBA
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