Réunion publique du 12 décembre 2018 Compte-rendu - Quartier Grande Plaine
←
→
Transcription du contenu de la page
Si votre navigateur ne rend pas la page correctement, lisez s'il vous plaît le contenu de la page ci-dessous
Cadre de la réunion publique Étaient présents : o Michel Billout, Maire de Nangis o Thierry Noël Simonet, Grand Paris Aménagement o Sophie Blanchard, Grand Paris Aménagement o Arnaud Pautigny, Geoterre o Pascal Beaumard, animateur, Etat d’Esprit Stratis o Grégoire Mages, Etat d’Esprit Stratis 44 participants ont assisté à la réunion publique, qui s’est déroulée dans un cadre bienveillant et convivial. A la suite de la présentation par l’équipe projet, des questions précises ont structuré les échanges qui se sont poursuivis autour d’un verre de l’amitié. PHOTOS ? Déroulement de la réunion publique 19h00 – 19h05 : Introduction par l’animateur 19h05 – 19h10 : Mot d’ouverture de M. le Maire 19h10 – 19h15 : Les grandes lignes du projet 19h15 – 19h45 : Présentation du projet 19h45 – 20h45 : Échanges avec la salle, réponses aux questions 20h45 – 21h00 : Présentation du dispositif d’information et de concertation 21h00 : Conclusion
Mot d’ouverture de Monsieur le Maire, Michel Billout Michel Billout, Maire de Nangis a introduit la réunion publique en rappelant que le projet de la Grande Plaine était en réflexion depuis longtemps. Depuis le début du projet, ce dernier a évolué et se veut être un quartier nature, moins dense que la récente ZAC des Roches. Cette réunion publique marque une nouvelle étape décisive du projet, les travaux devant démarrer l’année prochaine. Les premiers travaux veilleront à raccrocher le quartier sur la Route Départementale, à réaliser deux ronds-points visant à mieux desservir la gare routière du lycée et les premières parcelles aménagées. La réalisation du projet sera longue et s’étalera sur 8 ans. L’objectif est de construire 600 logements dont 70% en accession à la propriété, 30% en locatif et 50% en individuel, 50% en collectif. Le projet entend aussi poursuivre l’aménagement d’un espace commercial derrière l’actuel Intermarché, en lien avec la Chambre de Commerce et d’Industrie qui œuvre à la cohérence de l’implantation d’entreprises, en lien avec le centre-ville et la ZAC de Nangis Actipôle. Pour réaliser ce quartier, les terrains ont été concédés mais la Ville reste entièrement associée. L’aménagement est porté par le groupement de Grand Paris Aménagement, premier aménageur public d’Ile de France et de Geoterre, entreprise seine-et-marnaise qui associent puissance d’un grand aménageur et connaissance précise du terrain. Les aménageurs sont accompagnés de Didier Larue, paysagiste-urbaniste. D’autre part, Serge Goutmann, architecte de la Ville est membre de l’équipe projet chargée de l’aménagement du quartier. L’objectif de cette rencontre est de présenter l’état d’avancement du projet et de recueillir vos observations. Des ateliers en après-midi et en soirée seront organisés en le 22 janvier et le 19 février 2019. Puis, une enquête publique aura lieu avant que le Préfet ne donne définitivement son aval. 2017 Désignation de Grand Paris Aménagement et Geoterre 2019 2027 2007 Enquête publique Livraison Création de la ZAC Lancement des travaux prévisionnelle 2014 2018 2021 Rencontres publiques Lancement de la démarche de Livraison des premiers concertation avec les habitants logements
Les grandes lignes du projet Thierry-Noël SIMONET, Grand Paris Aménagement Ce sont les aménageurs, Grand Paris Aménagement et Geoterre qui prennent le risque financier de l’opération, et cela sans subventions publiques. Même si l’opération est déficitaire, le contribuable ne sera pas sollicité. Dans ces grandes lignes, le projet entend : o Modifier les entrées de ville qui seront au niveau du centre commercial et de la route de Fontainebleau. Aujourd’hui, le centre commercial connaît des problèmes de fonctionnement, l’aménagement d’un carrefour vise à mieux répartir les futurs flux selon les différents usages (les consommateurs du centre commercial, les équipements publics, les habitations) o Ajouter de nouvelles surfaces commerciales o Créer un pôle d’équipement avec notamment 1 hôtel communautaire structurant pour le territoire et une gendarmerie au sujet de laquelle l'État doit se prononcer o Renforcer les espaces verts en créant des liens entre espaces publics et jardins privés o Mettre à disposition un parc de 5 hectare dédié aux promenades et aux activités sportives o Créer un parc de 2 hectares dédié à l’agriculture urbaine et composé de jardins potagers collectifs Le calendrier de travail Depuis 2017, un travail sur les acquisitions foncières a été réalisé avec l’Établissement Public Foncier d’Ile de France (EPFIF). Des études sont en cours de réalisation depuis plus d'un an et seront synthétisées dans l’études d’impact. Ces études concernent la faune, la flore, la circulation, le stationnement et seront en ligne sur le site du projet. Les travaux commenceront dès le 4e trimestre de 2019 mais le temps de l’aménagement sera long et les premières réalisations verront le jour en 2021. Le projet se découpe en 4 phases qui se chevaucheront afin de s’adapter aux demandes et aux besoins en termes de logements.
2017 2020 2023 2026 2018 2019 2021 2022 2024 2025 Phase 1 : Etudes générales, démarches administratives, acquisitions foncières, concertation et réalisation des premiers logements – activités commerciales – espaces publics Phase 2 : poursuite des constructions logements – commerces et espaces publics Phase 3 : poursuite des constructions logements - commerces et espaces publics Phase 4 : dernière tranche de constructions Arnaud PAUTIGNY, Geoterre Geoterre est le partenaire régional, basé à Blois-le-Roi et sera en charge des maisons et terrains à bâtir.
Présentation du projet du quartier Grande Plaine Didier Larue, architecte paysagiste - atelier LD Ce projet est le fruit d’un travail collectif, qui est affiné au fur et au mesure de l’avancement. L’objectif de ce projet n’est pas de faire un nouveau quartier à part mais de le penser en prolongement et de l’accrocher à la ville, afin que le quartier profite à tout le monde. La ceinture de parcs est pensée en ce sens. En résumé, ce quartier est à la fois une greffe urbaine, une accroche à la ville qui va bénéficier aussi bien aux nouveaux habitants du quartier qu’aux autres Nangissiens. Le projet vise à favoriser une vie agréable au sein de ce quartier, tout en répondant aux différents besoins de logements et cela dans un cadre naturel valorisé. Un quartier mixte et diversifié La programme du quartier vise la mixité des usages, à travers l’implantation d’un gymnase, d’une maison des associations dont l’emplacement est à trouver, un hôtel communautaire, de logements et de commerces. Les logements Le projet prévoit plusieurs types de logements, adaptés aux différents besoins des futurs habitants du quartier. Il s’agit de répondre aux différents parcours résidentiels en proposant des logements collectifs, des logements individuels. Il est à noter que même dans les îlots collectifs, des logements individuels seront intégrés, afin de ne pas dissocier ensembles collectifs et ensembles individuels. Exemple d'habitat individuel Exemple d'habitat collectif Les constructions prendront en compte l’environnement, le soleil, l’orientation, etc. Dans l’optique de réduire les consommations énergétiques, les premières économies sont à gagner en adaptant les logements à l’environnement. Le bâti s’intègrera à l’existant et non pas l’inverse. Une attention particulière sera accordée aux continuités entre jardins privatifs et espaces publics.
Les commerces Une zone commerciale avec une voie intérieure sera intégrée au nord du quartier, à proximité de l’Intermarché, où plusieurs typologies de commerces pourront s’implanter grâce à des locaux de différentes tailles. L’entrée de ville sera donc déplacée au niveau de la route de Melun où un carrefour supplémentaire sera créé pour distribuer la circulation à la fois vers les commerces, les équipements publics et les habitations. Les déplacements Aux deux nouvelles entrées de ville seront aménagés des ronds-points visant à réduire la vitesse et mieux distribuer les circulations. Un changement est attendu sur la rue de Fontainebleau, qui ne sera plus directement reliée au lycée. La gare routière actuelle sera le point d’arrêt des bus, ce qui a pour objectif d’assurer la sécurité des lycéens. Le quartier sera organisé autour d'une 2x1 voie principale plantée, avec arrêts de bus. Les axes perpendiculaires seront des rues plus modestes, en grande majorité mixtes et laissant la priorité aux piétons et aux circulations douces. L’objectif de ces rues mixtes, limitées à 20 km/heure, est que l’automobiliste se sente moins à l’aise que les piétons. L’équipe projet a travaillé à la création de moins de rues possibles, connectées aux axes préexistants et permettant principalement d’accéder aux logements. La circulation piétonne et cycliste sera valorisée le long des trottoirs, par une séparation arborée de la voie automobile. Ces itinéraires doux seront connectés ensembles via des plateaux sécurisant les passages piétons et des chemins de traverses évitant l’emprunt de routes. La piste cyclable du futur quartier sera reliée à celle existante et menant vers la gare et le centre-ville. L’objectif est de promouvoir la ville des courtes distances et permettant d’accéder à toutes les commodités à pieds ou à vélo.
Le stationnement La voiture occupe une place importante dans les habitudes des Nangissiens, ce qui a conduit à de nombreuses discussions avec la Ville. L’idée principale est de créer des poches de stationnement, avec des revêtements poreux pour éviter le bitume et l’imperméabilisation des sols, et des arbres pour favoriser l’ombrage. Les parkings seront partie intégrante du paysage et pourront, si l’usage de la voiture diminue, devenir des parcs par exemple. En plus des 2 places par habitations prévues dans les logements privés, le futur quartier comptera 107 places de stationnement public au Nord et 94 places au Sud. Les espaces publics Les espaces publics seront aménagés sobrement, dans la continuité de ceux existants sur la ville (bancs, etc.). Le principe du revêtement en béton comme sur l’avenue du Général Leclerc. Le principe d’aménagement entend trouver un maximum de micro-espaces à proximité des habitations permettant de s’y balader ou de s’y reposer. Un quartier nature Le projet privilégie la construction de bâti serré, visant à favoriser les espaces publics et les espaces verts. Pour la Grande Plaine, l’accent a été mis sur la création de deux parcs de cinq et deux hectares, mettant en valeur la biodiversité. Au sein du parc nord, axé sur les pratiques de loisir et de sport, seront plantés des arbres locaux, des arbres fruitiers et des baies. Un belvédère sera créé grâce à la réutilisation des déblais des travaux, favorisant un point de vue en hauteur sur l’église et le reste de la ville. Dans le parc sud seront implantés des jardins familiaux Parc (vergers, plantations) et une zone humide. Seule la structure Nord des jardins partagés, leur découpage sera prévu. La gestion devra être assurée par les habitants eux-mêmes ou bien les
établissements scolaires, etc. Concernant la gestion de la ressource en eau, les eaux pluviales seront ré-infiltrées dans le sol pour retrouver le fonctionnement hydraulique initial des champs. La typologie des sols fait que les eaux s’écouleront vers l’extérieur du quartier, aux franges des deux parcs. Pour favoriser l’infiltration de l’eau et son écoulement jusqu’aux bassins de rétention aux franges du quartier, des noues végétalisées seront aménagées, permettant de filtrer les eaux. Échanges avec la salle La circulation et les transports « A propos du rond-point qui dessert le lycée, mon inquiétude c’est que de plus en plus de bus abiment la chaussée et génèrent des nuisances. Qu’est-il envisagé pour améliorer la situation ? » M.Billout précise que sur la desserte de la gare routière du lycée, la Grande Plaine est l’occasion de réaliser le rond -point qui a toujours manqué au moment de la création du lycée. C’est une aberration de voir des bus circuler dans un secteur résidentiel et couper le parvis piéton des lycéens. Le projet prévoit donc la réalisation de ce rond-point en lien avec le Département de Seine-et-Marne, qui desservira l’actuel parking. Les bus ne pourront pas aller plus loin que ce rond-point, ils devront ressortir par la RD201. Sur le boulevard Pompidou, il y aura donc moins de bus, malgré la ligne 47 et le Nangibus qui seront conservés. « Il est aujourd’hui compliqué d’accéder à la zone commerciale de l’Intermarché et du McDonalds, une entrée derrière l’Intermarché est-elle prévue ? » D.Larue informe que le giratoire nord, permettant l’accès à l’Intermarché ne fait pas partie du périmètre d’étude. Il n’est donc pas envisagé de contournement. M.Billout ajoute qu’en revanche le nouveau double rond-point permettra de desservir le parking existant sur la partie ouest. Cela va donc créer une deuxième entrée/sortie. « Le quartier de la Grande Plaine va éloigner les habitants des écoles et du collège notamment, dont les modalités d’accès en transports en commun ne sont pas pratiques aujourd’hui (prix des tickets, horaires). Des bus internes à Nangis sont-ils envisagés pour rejoindre le collège ? » M.Billout précise que le Nangibus a été mis en place conformément à la tarification du reste de l’Ile-de-France, avec le Navigo ou un ticket à 2€. Avec la CCBC, qui est compétente en matière de coordination des transports, le Nangibus sera réorganisé à partir du 1er janvier 2019. Les passages seront renforcés le matin et le soir et son circuit desservira le collège et le lycée. Toutefois, il n’y aura plus de bus en journée. « Avec 1800 personnes supplémentaires sur Nangis dont certaines prendront le train, où en est projet de parking de la Gare ? » M.Billout annonce que les travaux du parking de la gare débuteront le 15 janvier 2019, pour 14 mois. A l’horizon de mars 2020, 499 places gratuites pour les abonnés Navigo seront réalisées. Autour du parking, le stationnement dans les rues adjacentes sera limité à 2h ou 4h, avec disque pour les riverains. D’autre part, l’électrification de la ligne est en chantier, ce qui va engendrer un terminus à Nangis en juillet et août 2019. Puis, en 2022-2023 des travaux de
mise en accessibilité seront réalisés. Enfin, une véritable gare routière sera aménagée. « Au sujet de la construction du parking de la gare, qui supporte le financement ? » M.Billout explique que le parking coutera 8 millions d’euros, dont 70% seront pris en charge par Ile-de-France Mobilités et 30% restent à la charge de la collectivité. Une tierce solution pourrait être envisagée : concéder la gestion du parking à une société gestionnaire qui encaissera les droits de stationnement pour avoir participé au financement. En ce qui concerne la gare routière et le parvis piétons, les 30% seront à la charge de la collectivité. Le financement du projet de la Grande Plaine « Le projet aura-t-il un coût pour la CCBC ? » T.N.Simonet indique qu’aucun coût ne sera reporté sur la CCBC. Concernant l’aménagement de la voirie, cela a été validé par le Conseil départemental et le financement est assuré par l’opération d’aménagement. Le principe de ces aménagements publics veut que ce soient les opérateurs qui financent les espaces publics. La commercialisation des terrains « Avez-vous déjà une idée des prix de vente des terrains » A.Pautigny annonce avoir un bilan global avec les grandes masses, qu’il s’agit d’affiner au fur et à mesure. Il y a des prix plancher définis pour équilibrer l’opération qui seront adaptés en fonction du marché. C’est aussi le principe du phasage, il permet de faire évoluer le projet avec le temps. T.N.Simonet ajoute que la responsabilité des aménageurs est d’avoir des prix de sortie qui correspondent au niveau de vie des habitants du bassin. M.Billout complète en précisant qu’aujourd’hui le m2 est à plus de 400€, l’idée est de tirer vers le bas les prix afin d’éviter une trop forte hausse. « Combien de logements par tranche et par an sont prévus ? Avec quel mode de commercialisation ? Il s’agira plutôt d’acheter un terrain et de construire soi-même ou de passer par un constructeur ? » A.Pautigny précise que l’arrivée de la population se fera en 4 phases. Il n’est pas exclu que ces phases évoluent en fonction du marché et de la demande. Le quartier de la Grande Plaine est un projet urbain et politique qui souhaite avoir des prix maitrisés pour répondre à un maximum de demande. D’autre part, les Nangissiens pourront profiter du dispositif de prêt à taux 0. Afin de répondre aux différents parcours résidentiels, il y aura une grande variété de logements : du locatif social, de l’accession à prix maitrisé, des maisons individuelles vendues au libre choix du constructeur. Dans le cadre d’une vente entre le client et le constructeur, l’aménageur a pour rôle de rendre les espaces publics qualitatifs et d’encadrer les grandes orientations des constructions. L’aménagement et les constructions « Concernant la construction bâtiments collectifs, est-il prévu de réaliser des bâtiments à faible incidence environnementale ? » T.N.Simonet confirme que des orientations ont été définies. L’objectif est de construire des
bâtiments dont la consommation est 20% en dessous de la règlementation thermique en vigueur. Concernant les matériaux, cela dépendra des bailleurs et des promoteurs. « Que va-t-il advenir des jardins individuels le long de la piste piétonne actuelle ? » M.Billout indique que les jardins entre le sentier du Tacot et la rue des Tanneries ne sont pas concernés par ce nouveau quartier. Des pistes d’aménagement futur sont en réflexion, mais cela n’est pas d’actualité. Les équipements et espaces publics « L’école des Roches sera-t-elle suffisante pour accueillir les enfants des 600 nouveaux logements ? » M.Billout explique qu’une étude démographique a été réalisée en 2007 visant à imaginer l’impact du projet qui, à l’époque, comptait 700 futurs logements. Cette étude avait révélé que les écoles étaient suffisamment nombreuses, même si des travaux de transformations devaient être réalisés. D’autre part, il demeure deux locaux à l’école des Roches et les groupes scolaires peuvent être agrandis. Si besoin, la ville possède du foncier à proximité du château. D’autre part, la commune souhaite maintenir le nombre d’habitants à moins de 11 000 d’ici 2030. Il convient aussi de prendre en compte le transfert de Nangissiens actuels sur le quartier. En termes de typologies de logements, la priorité sera donnée aux petits logements de 2 à 3 pièces, peu adaptés aux familles, ou encore aux logements pour seniors. Il n’y aura donc pas nécessité de construire un 5e groupe scolaire. Toutefois, la question se pose davantage pour le collège, qui bientôt ne pourra accueillir que des enfants Nangissiens, ce qui est embêtant pour les communes voisines. La problématique a été soumise au Département. Enfin, la Région a lancé l’extension du lycée Becquerel, pour lequel 3 architectes sont consultés. « Qui va entretenir les 4 hectares supplémentaires d’espaces verts ? » T.N.Simonet indique que les parcs couvriront 7 hectares. Une partie sera gérée par les habitants et les acteurs associatifs qui utiliseront les jardins partagés. Dans la conception, les coûts d’entretien ont été pris en compte et les principes des parcs et espaces verts n’engendreront pas beaucoup de frais d’entretien comparé aux bienfaits apportés. M.Billout indique que l’aménageur réalise puis rétrocède les espaces publics. Les services techniques sont attentifs à la conception d’espaces économes en entretien (valoriser les espaces boisés, le fauchage tardif, etc.). D.Larue ajoute que l’équipe projet travaille avec la direction des services techniques pour intégrer ces problématiques. La gestion des eaux « L’urbanisation de la plaine va déséquilibrer le réseau hydraulique actuel. Pouvez-vous assurer que les noues seront reliées entre elles et permettront de rejoindre les bassins de rétention ? Sur les terres argileuses, l’accumulation de l’eau ne s’infiltrera pas, est-ce que la gestion de l’eau est suffisamment bien intégrée ? D’autre part, est-ce que l’eau des bassins de rétention pourra être utilisée pour l’arrosage de la ville ? » D.Larue informe qu’un travail d’étude est mené avec la police de l'eau, qu’une étude d'impact et de perméabilité du sol est réalisée. Il y a effectivement des infiltrations plus ou moins
importantes en fonction des endroits. Toutefois, le réseau d’eau pluvial est pensé en lien avec la typologie du sol. Le réseau en surface se substitue au réseau sous terre et l’eau écoulée en amont terminera dans les bassins de rétention en aval, grâce aux noues. En ce qui concerne les bassins de rétention, certains seront recouverts de pelouse et prêts à se remplir en cas de pluie. A propos de l’usage des eaux de pluie, l’utilisation pour l’arrosage est parfois une fausse bonne idée, parce que cela nécessite des engins pour le puisement. Par contre, cela peut être plus simple pour les jardins familiaux. Enfin, le traitement des eaux de pluie tel qu’imaginé permet de réduire la pollution de l’eau. Les noues et leur végétation vont traiter les résidus d’hydrocarbures, de pneus, etc. L’atelier LD a l’habitude de réaliser ce type de projet, notamment un quartier à Melun où la qualité de l’eau est proche de celle de la pisciculture. M.Billout ajoute que depuis peu l’arrosage municipal ne se fait plus à partir d’eau potable, mais est récupérée dans un puit non-potable. Les commerces « En face du McDo, vous avez parlé de petites et grandes surfaces commerciales. On se plaint de la survie du centre-ville, est-ce pertinent d'installer des petits commerces hors du centre- ville ? » T.N.Simonet affirme avoir étudié le tissu commercial existant sur Nangis. De fait, le projet n’entend pas apporter de grandes surfaces extérieures, mais davantage valoriser les projets de relocalisation de magasins existants, qui sont aujourd’hui à l’étroit et souhaitent se développer. Pour les petits commerces nous avons identifié des besoins : o Une offre de restauration plus qualitative. Un restaurant a déjà prévu de s’implanter et une deuxième implantation est en projet o Un magasin de jouets o De l’habillement petite enfance, adolescents Il est évident que le commerce de centre-ville doit rester du commerce de proximité. Pour la Grande Plaine, la gamme sera différente et complémentaire visant à renforcer l’offre de la ZAC des Roches. Les travaux « Comment vont s’organiser les travaux ? » T.N.Simonet explique que les déblais seront réutilisés sur le quartier pour éviter les transports routiers. Le chantier nécessite l’implantation d’une base-vie pour les différentes entreprises, probablement près de la RD201, loin des habitations actuelles. Les premiers travaux concerneront les infrastructures, le nivellement et la création des tranchées pour les réseaux d’eau et d’électricité. Il n’y aura pas de grues, les immeubles collectifs seront limités à 2 ou 3 étages maximum. D’autre part, le cahier des charges sera sévère pour les entreprises, avec des pénalités en cas de non-respect des réglementations de bruit, saleté, etc. A.Pautigny ajoute que les travaux débuteront dès le 4e trimestre de 2019, mais des opérations d’archéologie préventive sont prévues début 2019.
Présentation du dispositif d’information et de concertation Grégoire MAGES, État d’Esprit Stratis La réunion publique du 12 décembre 2018 lance la phase de concertation, qui se poursuivra aussi pendant la phase travaux. Pour permettre d’informer et de recueillir vos observations, un site internet est en ligne : quartiergrandeplaine.fr Ce site recense toute la documentation, les informations techniques ainsi que des comptes rendus des rencontres de concertation. Il permet aussi de poser des questions, d’émettre des points d’alerte ou de faire des propositions via un formulaire. L’équipe projet s’engage à répondre aux questions dans les meilleurs délais. En janvier et février 2019 seront organisés 4 ateliers participatifs sur des thématiques différentes : o Le 22 janvier 2019 (14h30-16h30 ou 19h00-21h00) sur « le nouveau quartier nature », autour des questions de traitement des déchets, d’usage de l’eau, des matériaux de construction, de la faune et de la flore, etc. o Le 19 février 2019 (14h30-16h30 ou 19h00-21h00) sur « le nouveau quartier pour tous », autour de l’accroissement de la population, de la citoyenneté locale, du parcours résidentiel, des espaces partagés, de la prise en compte des différents handicaps, etc. Des temps spécifiques seront organisés avec les commerçants de la ville ainsi qu’avec les jeunes, à travers les structures scolaires (collège, lycée). Nous serons aussi présents lors du Carnaval, avec un stand d’information. Ces rencontres feront l’objet d’une restitution en 2019.
Conclusion Monsieur le Maire rappelle que cette réunion publique n’est que la première étape, et invite les participants à continuer les échanges autour d’un verre de l’amitié. 22 janvier 2019 Ateliers participatifs Concertation avec « Un nouveau quartier nature » les commerçants Stand au Carnaval 19 février 2019 Concertation avec Ateliers participatifs le public jeune « Un nouveau quartier pour tous »
Vous pouvez aussi lire