NORD ECLAIR - MON DIMANCHE
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Revue de presse "EN APARTÉ" (éditions) La Contre Allée www.lacontreallee.com
NORD ECLAIR - MON DIMANCHE
Quelques notes de Chailloux
Extrait
«Et c’est avec un poète-écrivain, Lucien Suel, qu’elle s’aventure cette
fois-ci. Une résidence en novembre-décembre avec les (éditions) La
Contre Allée. L’idée : retranscrire les paroles des Fivois en mots et en
musique.
« On va également créer un cabaret que l’on jouera le 19 décembre
au théâtre Massenet. Et pourquoi pas un disque et un livre ? ».
Delphine Pommier
NORD ECLAIR - MON DIMANCHE 11 octobre 2009
TELERAMA
Les voyages sonores de Laure Chailloux
Extrait
"En attendant, Laure Chailloux atterrit à Fives, son quartier de Lille.
Avec les (éditions) La Contre Allée et l'auteur Lucien Suel, elle part à
la rencontre des habitants pour écrire, en mots et en musique, l'his-
toire de ce quartier populaire en pleine mutation. "On s'imprègne
des choses, on va lire chez les gens, la matière s'étoffe au fur et a
mesure... J'aime cette façon de créer en avançant." Un cabaret origi-
nal en naîtra, encore une autre histoire..."
Cécile Rognon
TELERAMA semaine du 21 au 27 novembre 2009
Revue de presse "EN APARTÉ" (éditions) La Contre Allée www.lacontreallee.com
NORD ECLAIR
Une visite guidée pour découvrir la place Degeyter
L’office du tourisme proposait, samedi, une visite de la place Degey-
ter. Deux points de vue se confrontaient : celui, historique, d’une
guide conférencière, et celui, urbaniste, d’un paysagiste ayant parti-
cipé à la réalisation de la place.
Saviez-vous que Pierre Degeyter, l’ouvrier fivois qui a donné son nom
à la place centrale du quartier, est aussi l’homme qui a mis en musi-
que l’Internationale ? C’est en tout cas ce qu’a appris la quinzaine de
curieux ayant participé, samedi après-midi, à une visite guidée de la
toute récente place Degeyter, inaugurée en avril 2007.
Organisé par l’office de tourisme de Lille, l’événement a rassemblé
principalement des habitants du quartier.
La visite guidée a surtout parlé d’urbanisme, le domaine de Nico
Bouts, paysagiste du cabinet Nord Sud Paysages ayant travaillé sur
place. « Ca a été très difficile de choisir un projet, ça nous a pris des
heures et des heures de discussions. Installer des parkings ou laisser
de la place pour les arbres ? C’est la bataille entre un peu de convivia-
lité et un peu de place», raconte-t-il. La version finalement retenue
vise à mettre en valeur le centre du quartier et limiter le passage des
voitures. « Ce fut dur d’en arriver là. Même Martine Aubry est interve-
nue directement !».
La visite guidée s’est conclue à Lasécu par une lecture en musique
de Laure Chailloux et Lucien Suel organisée par une association du
quartier, La Contre Allée.
Adrien Vilquin
NORD ECLAIR 23 novembre 2009
Partenariat avec le département "Ville d'Art et d'Histoire"
LA VOIX DU NORD
VENDREDI 18 DÉCEMBRE 2009
QUARTIERS LILLE 21
FIVES
Le quartier dans les mots de Lucien Suel,
dans les notes de Laure Chailloux
Un auteur, Lucien Suel, et une devenir propriétaire dans un quar-
accordéoniste, Laure Chailloux, tier populaire. Je ne voulais pas
sont en résidence à Fives à m’enclaver dans un endroit avec des
l’invitation de la maison gens d’une seule et même classe so-
d’édition la Contre Allée. Leur ciale. Et puis je savais que ce quar-
immersion se traduira par la tier allait évoluer. L’habitat pas
sortie d’un ouvrage écrit et cher attirait des gens qui voulaient
audio dans quelques mois. Ce acheter.» Pas déçue pour un sou,
samedi, au théâtre Massenet, elle apprécie énormément «la vraie
ils donnent à voir et à entendre convivialité entre voisins» et « les
quelques bribes de leur travail. rapports simples», l’impression
« qu’il n’y a pas de système de pré
carré ». La musicienne observe les
PAR CATHERINE PAINSET
mutations : « Il faut faire attention
lille@lavoixdunord.fr
PHOTOS MAX ROSEREAU à la façon dont on fait bouger les vil-
les aujourd’hui. Que deviendra Fi-
Lucien Suel, écrivain, habitant or- ves-Cail, quartier dans le quartier...
dinairement Ligny-lez-Aire, dans le Et les courées ?»
Pas-de-Calais, s’est installé dans le De ses pérégrinations, Laure
quartier en octobre. La musicienne Chailloux se nourrit pour écrire ses
partitions pour accordéon. « Il y a
Laure Chailloux, elle, n’a pas eu à des tas de tableaux visuels qui peu-
déménager puisqu’elle a posé ses vent se traduire en tableaux sono-
valises ici il y a près de quinze ans. res. Ils sont poétiques, charmants,
Tous deux vivent pourtant jus- contradictoires... Si on prend le
qu’en février, à l’invitation de la temps de regarder, de se promener,
Contre Allée, la même expérience : on construit une musique. »
être à Fives en résidence – En
aparté – pour créer « une œuvre ori- Spectacle vivant
ginale sur l’histoire sociale et cultu-
Dans un système de constant va-et-
relle du quartier». Du texte et de la vient, le texte nourrira la musique
musique naîtront de leur immer- et la musique nourrira le texte. On
sion, de leurs observations, de aura une idée, samedi, sur la scène
leurs recherches. « Il est important du théâtre Massenet, de cet enche-
qu’ils puissent séjourner long- Ils seront trois sur scène samedi, dit Laure Chailloux : elle-même, l’accordéon et Lucien Suel. vêtrement. Cette étape de travail
temps, qu’ils rencontrent les com- montrée en public vient après d’au-
merçants, les habitants, les gens »,
qui ont disparu, ceux qui sont en- Que fera-t-il de toute cette matière tres présentations chez des habi-
appuie leur hôte Benoît Verhille,
core là, ça dit des choses...
» Il lui
« J’absorbe. Ça ne se voit brute ? « Ma production ne sera pas tants. « C’est difficile de faire entrer
responsable de la maison d’édition.
reste à peu près un mois de rési- pas car je ne prends pas une fiction, car je sors d’un roman tout le monde dans un salon, et puis
dence. « Il y a encore une liste de c’est important aussi d’investir un
( La Patience de Mauricette). Ce
300 briques ! questions que je voudrais creuser et de notes en direct, lieu de diffusion culturelle de proxi-
sera plutôt une vision poétique de Fi- mité », indique Benoît Verhille. Les
Lucien Suel collecte les informa- de gens que je voudrais rencontrer. mais je travaille. » ves, son passé, son futur.» L’auteur artistes n’arriveront pas avec une
tions, évoluant comme un quidam Par exemple, j’ai prévu un entretien s’est posé la question de la forme. forme finie, cette lecture musi-
dans son quartier. « Quand je vais à avec une infirmière qui fait ses tour- « L’objet le plus courant, ici, c’est la cale-là n’aura lieu qu’une fois...
la boucherie, les gens ne me connais-nées ici depuis une douzaine d’an-la guerre... Et puis il avait fait quel- brique. J’ai décidé d’écrire des textes « Ce n’est pas une représentation
sent pas. Je ne dis pasbonjour,
" je nées. J’ai aussi rendez-vous au CDI ques recherches, pour participer à dans le format homothétique d’unespectaculaire, mais on est vraiment
suis écrivain ". » Il discute, entend du collège Boris-Vian pour que les l’ouvrage publié par la Contre Al- face de brique. Cela représente 7 li- dans le spectacle vivant. »
les conversations. « J’enregistre enfants me parlent de leur environ- lée en septembre 2008, À chacun gnes de 46 caractères. Pour donner Et puis cet instant suspendu, à son
tout, j’absorbe. Ça ne se voit pas, nement.» Chaque pas est une dé- sa place. Ses impressions du quoti- ce côté visuel au texte, j’ai 300 bri- tour, suscitera des réactions dans
car je ne prends pas de notes en di-couverte, puisque Lucien Suel dien ? « Je trouve que la propreté la salle, des gens se proposeront
ques à faire !»
rect, mais je travaille.» En ce mo- n’avait mis les pieds qu’une fois s’est améliorée... ou alors je me suis pour accueillir des lectures... « Il
ment, il recopie les intitulés des vi- dans le quartier, par inadvertance, habitué ! Je me sens à l’aise ici. faut que tout le monde se réempare
trines, entre les stations de métro il y a longtemps. Il note pourtant Mais je pense qu’il est nécessaire de Tableaux sonores de ces histoires , conclut l’éditeur.
Marbrerie et Fives (mais en sur- que les parents de sa femme pouvoir aller plus facilement dans le Laure Chailloux vit à Fives depuis On peut en être dépositaire, mais on
face, évidemment). « Les magasins avaient tenu un café à Fives avant »
centre de Lille, à pied ou à vélo. quatorze ans. « C’était un choix de n’en est pas propriétaire. »
« On est une école de la curiosité » ZOOM
La soirée de samedi
Ciné-concert, lecture et musi-
La résidence d’artistes est l’une septembre, le réalisateur a filmé le sur nos vies actuelles», pour le que sont au programme deRen-
des initiatives de la maison d’édi- quartier. « Pour initier l’histoire », transmettre aussi. Elle observe le contre(s) en aparté . On décou-
tion fivoise la Contre Allée, dont Sous les pavés, la placea été projeté présent, y agit comme lien social, vrira le travail de Lucien Suel et
la thématique est « Mémoire et so- en continu au théâtre Massenet proposant un sujet d’intérêt com- Laure Chailloux mais aussi ce-
lui du troisième artiste en rési-
ciété ». Le premier ouvrage publié, lors des dernières Journées du patri- mun, fédère l’action de divers parte- dence, le réalisateur Nicolas De-
À chacun sa place , auquel avaient moine. naires publics et privés (hormis, bi- vos, et des artistes invités, Péné-
déjà participé Laure Chailloux et Images, écriture et musique, la zarrement, le Département, tient à lope Michel, Leïla Bousnina, Éli-
Lucien Suel, était un livre mêlant Contre Allée ne néglige aucune dis- préciser l’éditeur). Elle parie sur sabeth Gilly et Amandine Dhée.
photos, paroles de Fivois et poè- cipline pour refléter le quartier l’avenir en invitant des artistes à À 19 h au théâtre Massenet,
mes. « Dans la continuité de ce tra- dans sa vérité. On sent Benoît Ver- rencontrer des habitants (et inver- rue Massenet. Entrée : 5/3 ? .
vail, nous avons initié En aparté», hille habité par son sujet. « Fives sement) dans un quartier popu- 03 20 04 81 65.
indique Benoît Verhille. Préparée est un quartier historique, exposé à laire. « On multiplie les possibles, À suivre sur le web
depuis dix-huit mois, cette rési- une totale reconversion, puisque ceon est une école de la curiosité, une Deux sites internet permettent
dence a commencé avec le travail qui a légitimé son existence – l’acti- maison où l’on parle de la cité», dé- de suivre l’actualité de la rési-
de Nicolas Devos, puisque « le prin- vité industrielle – n’est plus.» La taille encore Benoît Verhille. C’est dence et de la maison d’édition.
lillefivesenaparte.blogspot.com
cipe est d’associer un plasticien, un Contre Allée regarde le passé sûr, il y aura une deuxième rési- Benoît Verhille, directeur de la lacontrealle.com
musicien et un auteur». De juin à « pour y trouver des explications dence En aparté. C. P. Contre Allée.
1328.
14 LILLE
www.nordeclair.fr 2152. NORD ÉCLAIR VENDREDI 18 DÉCEMBRE 2009
MASSENET
Art et débat s’invitent chez les Fivois
La Contre Allée, maison d’édition lilloise attachée à la thématique « mémoires et société », organise des lectures
musicales au domicile des Fivois. Sauf ce samedi, où « la Rencontre en Aparté » se déroule au Théâtre Massenet.
LAURIE MONIEZ > laurie.moniez@nordeclair.fr
C e soir-là, c’est Brigitte qui
invite. Bonbons, cacahuè-
tes et petit coup à boire.
On reçoit à la bonne franquette
dans cette rue Désaugiers, à Fi-
travail mené par les artistes tou-
che au cœur de la vie des habi-
tants. Il faut la douceur des notes
de l’accordéon de Laure pour re-
plonger dans l’ambiance feutrée
ves. Et on arrose le tout d’une de la lecture musicale.
bonne dose de chaleur humaine. Les grands yeux bleus de la jeune
Les voisins ne se sont pas déplacés accordéoniste balayent le public
en masse, mais ce n’est pas le restreint. Ses doigts galopent sur
nombre qui compte. « L’idée, c’est les touches blanc ivoire de son ins-
avant tout de rassembler des gens trument en bois pendant que le
autour d’une histoire, autour du feu crépite dans la cheminée et
quartier qu’ils habitent », nous ex- que Lucien poursuit sa narration.
plique Benoît Verhille, le créateur À la manière d’aphorismes,
de la maison d’édition La Contre l’auteur de romans raconte : « À
Allée qui propose ces « Rencon- la place de la Place, il y avait des
tres en Aparté ». maisons », « Il reste du passé qui
Et des histoires à Fives, il y en a.
En résidence depuis octobre dans
un petit appartement du quartier, On s’installe dans
l’auteur Lucien Suel a glané ici et le canapé. Et, comme
là des témoignages de ces Fivois,
« des gens simples qui vivent en-
au théâtre, le silence
semble ». se fait pour permettre à
L’auteur venu des collines de l’Ar- Lucien et Laure d’entamer
tois est même devenu un Fivois, Laure Chailloux et Lucien Suel en pleine lecture musicale, organisée chez Brigitte, habitante de Fives. leur lecture musicale.
avec ses « petites habitudes ». De
rencontres en rencontres, il a bâti
On s’installe dans le canapé. Et,
des textes sur la vie du quartier, et
comme au théâtre, le silence se ÉCLAIRAGE ne veut pas trépasser », « Il est en-
core temps de refuser la table
notamment la place Degeyter.
fait pour permettre à Lucien et rase, de remplir les places vides ».
Chez Brigitte, c’est devant la che-
Laure d’entamer leur lecture mu- Première édition de Rencontre(s) en aparté Fin du spectacle. Applaudisse-
minée que Lucien s’est installé
sicale. Lucien raconte la vie de Fi- Implanté au cœur de Fives, le théâtre Massenet ouvre ses portes aux artistes ments. Brigitte, Jean-Claude, Jean-
pour mettre en voix ces histoires
ves Cail Babcock à coups de méta- résidents des Rencontre(s) en aparté (Laure Chailloux, Lucien Suel, et Nico- Pierre et les autres digèrent ce
fivoises. À ses côtés, l’accordéo-
phores, d’ellipses et de poésie. las Devos) pour présenter et partager au public le travail entrepris il y a quel- texte sur la mémoire de Fives et
niste Laure Chailloux salue un
« L’usine est fermée », souffle-t-il. ques mois avec les habitants de Fives. Souvent associée aux initiatives loca- ses habitants. Benoît Verhille, qui
par un les voisins venus assister à
les, la maison d’édition La Contre Allée propose différents rendez-vous, afin souhaitait « aller au-delà du "bon-
cette lecture musicale. Il y a Jean- « Ah, non ! Elle est pas fermée ! »
de multiplier les opportunités d’échanges et de dialogues. Dans cette dyna- jour voisin" pour échanger sur ce
Pierre, retraité SNCF, « embrigadé tempête Jean-Claude, qui, le
mique, le dispositif « En Aparté » prévoit des périodes de recherches, des ren- qui touche les habitants comme
dans cette association de malfai- temps d’un instant, a oublié que leur environnement qui bouge » a
contres des publics, des temps d’écriture, des lectures chez l’habitant (lire ci-
teurs ! » se marre-t-il en évoquant les artistes sont en représentation, dessus) et des représentations publiques comme ce samedi 19 décembre réussi son pari. Un double pari
son adhésion à Paroles d’Habi- que les textes de Lucien sont ro- où vous pourrez découvrir l’œuvre produite par les artistes et inspirée par puisque selon lui, « une fois qu’on
tants. Il y a aussi Jean-Claude, at- mancés, que, même si l’avenir de l’histoire forte et populaire de Fives. Autres artistes invitées pour l’occasion : a fait passer un artiste dans la cui-
taché à son quartier comme un FCB est un sujet délicat pour lui et Leïla Bousnina, photographe, Amandine Dhée, auteur, et Élisabeth Gilly, co- sine des gens, on a déverrouillé
arbre à sa terre. Au encore ce ses voisins, le temps des débats est médienne. ɀ quelque chose ». Si ces Fivois se
jeune couple ou cette maman ve- pour après. Cette intervention du déplacent samedi soir au Théâtre
ៅ Rencontre(s)en aparté demain à 19h au théâtre Massenet. Tarifs : 3 et 5 €. Massenet, c’est gagné. ɀ
nue avec ses deux enfants. voisin de Brigitte prouve que le
FAITS DIVERS
PANTALON
DU
Le spécialiste depuis 1933
LILLE-CENTRE ᔡ Vol sous la
menace d’un couteau près de la
à la brigade de répression des actes
violents (Brav) de la Sûreté de Lille, il
rement au tribunal. Un peu plus tard,
dans la nuit de lundi à mardi, un autre
Prix ANNIVERSAIRE
sur les marques les plus prestigieuses
gare Lille-Flandres. Un jeune
homme de 18 ans a été dépouillé de
a reconnu les faits. Il doit être déféré
demain au tribunal en vue d’une com-
cambriolage a été commis dans un ca-
binet médical de la rue de la Collé-
son argent, de ses cigarettes et de parution immédiate. giale, dans le Vieux-Lille. Deux indivi-
dus âgés de 17 et 20 ans ont été in-
%
-20
son téléphone, dans la nuit de mer-
credi à jeudi, vers minuit. Après avoir
LILLE ᔡ Deux cambriolages terpellés à proximité peu de temps
élucidés. Un vol par effraction a été après, en possession de médica-
alerté le 17, il a été escorté par une
commis lundi après-midi rue Necker, ments et d’un ordinateur portable ap-
113046111542VD
patrouille de la Bac et a reconnu son à Fives. Dans la foulée, la police a partenant au cabinet. Ils ont reconnu
agresseur à proximité. Celui-ci, un aperçu deux individus courir et a pu in- les faits et seront convoqués ultérieu-
sur TOUT le magasin* SDF âgé d’une vingtaine d’années, et terpeller l’un d’eux. Le deuxième a été rement au tribunal. Le majeur pour y
* offre non cumulable, valable jusqu’au 24 décembre 2009. Remise déduite à la caisse sur tout le stock disponible.
déjà connu pour des faits de vol, a été arrêté mardi. Tous deux ont reconnu être jugé, le mineur pour être mis en
OUVERT 7 j./7, de 9 h à 12 h et de 14 h à 19 h, le dimanche de 10 h à 12 h et le lundi de 15 h à 19 h
arrêté et placé en garde à vue. Confié les faits et seront convoqués ultérieu- examen, par le juge des enfants.
PANTALON 176, rue Pierre-Legrand - LILLE-FIVES (Métro Fives) - Tél. 03 20 56 77 50
DU
Le spécialiste
Revue de presse "EN APARTÉ" (éditions) La Contre Allée www.lacontreallee.com
www.culturenord.fr
La Contre Allée : la vie entre les lignes
Dans le foisonnement du monde de l’édition, la Contre
➚ Allée fait sans doute figure de Petit Poucet. Mais ses
cailloux semés sur le terreau du quartier de Fives, à Lille,
lui ouvrent de singuliers horizons. Rendez-vous « en aparté
», ce samedi, pour suivre le cheminement engagé de ses
artistes.
C’est une jeune maison d’édition née dans le quartier de Fives
à Lille. C’est là que La Contre Allée trouve son inspiration, de
quoi nourrir la fringale humaniste de ses auteurs, leur envie de
dire, d’écrire, d’inscrire. Le principe de la maison, portée par
Benoit Verhille : travailler autour de la thématique « mémoires et
société»; interroger un territoire pour mieux témoigner,
dialoguer, transmettre, imaginer l’avenir. En cela, le quartier de
Fives, riche d’un siècle d’activité industrielle et aujourd’hui en
pleine mutation est un terreau formidable. A partir d’une histoire
singulière, La Contre Allée propose une réflexion universelle :
quels choix de vie, de société pour demain ? Comment
vivra-t-on la ville, Lille en l’occurrence ? C’est en croisant les
regards, regards d’artistes, d’intellectuels, de politiques… et
d’habitants, que la maison d’édition construit son bel édifice et
son identité particulière. Espace de recherches et de
ressources.
Après un premier pas franchi en janvier 2008, avec la sortie de
A chacun sa place, ouvrage sensible et original de textes et
photos autour de la naissance de la Place De Geyter, à Fives
donc, la Contre Allée poursuit sur sa lancée en mettant en place
des résidences d’artistes intitulées « En aparté ». Un travail sur
le long terme, en profondeur. « C’est un projet en gestation »
explique Benoit Verhille, « on invite des artistes à créer en
s’inspirant de leur territoire d’accueil. On est dans l’idée de
la docu-fiction, fiction au sens de perspective. Et cette mise
en perspective de l’histoire et du « on va vers quoi », je
crois que les artistes peuvent faire ça ». La résidence permet
aussi d’inscrire la création artistique au cœur du terrain. Et c’est
une belle manière de « creuser la veine sur laquelle on a
envie de se développer » poursuit Benoit Verhille. « On est
dans l’action concrète, on met les gens au travail et on
développe tout ce qu’il est possible de développer comme
rencontres autour du sujet ».
Ainsi, trois artistes arpentent le quartier depuis des semaines,
des mois : Nicolas Devos, musicien, vidéaste, Laure Chailloux,
accordéoniste, Lucien Suel, écrivain, poète, habitent Fives ou
s’y sont installés pour un temps. Balades et rencontres, histoire
Revue de presse "EN APARTÉ" (éditions) La Contre Allée www.lacontreallee.com
www.culturenord.fr
(suite)
➚ sociale et culturelle du quartier nourrissent leurs écritures.
Surtout, depuis le début de leurs pérégrinations, ils proposent
des lectures régulières (musicales, imagées, bien sûr) de leurs
travaux : principalement chez l’habitant, mais aussi dans
différentes structures du quartier comme des foyers d’ados ou de
femmes en difficultés. « C’est un rendez-vous singulier pour
le public, et une étape de travail pour les artistes » souligne
Benoit Verhille. Pas à pas, l’ouvrage se construit, mais c’est bien
ce qui se lit, ce qui se vit entre les lignes qui lui donne tout son
sens.
Le prochain rendez-vous « En aparté » aura une résonance un
peu particulière. Ce samedi 19 décembre, l’équipe de la Contre
Allée s’installe au théâtre Massenet. Avis aux Fivois… et non
Fivois. Une nouvelle fois, les compositions de Laure Chailloux
feront échos aux mots de Lucien Suel et Nicolas Devos
proposera un ciné-concert… ou comment se plonger 24h dans le
vie du quartier de Fives. (Parallèlement, deux autres artistes sont
invitées : la photographe Leïla Bousnina, qui travaille sur la
mémoire des retraités immigrés maghrébins, et Amandine Dhée,
jeune auteur lilloise qui croque avec acuité les situations de la vie
quotidienne).
« Il faut être clair, tout ceci n’est pas très spectaculaire, il n’y
aura pas de feu d’artifice » s’amuse Benoit Verhille.
N’empêche, ce genre de temps fort souligne l’importance de
pouvoir travailler dans le temps. Et c’est un chapitre de plus dans
l’histoire d’un livre en train de s’écrire.
Cécile Rognon
www.culturenord.fr Le 14 décembre 2009
Signature
Titre (bold) DateRevue de presse "EN APARTÉ" (éditions) La Contre Allée www.lacontreallee.com
LIBERTE HEBDO
La Contre Allée , maison d’édition lilloise attachée à la mémoire et à
la place de l’individu dans la société, nous invite aux Rencontre(s) En
Aparté, samedi 19 décembre, 19h, au théâtre Massenet de Lille-Fives.
L’écrivain-poète Lucien Suel, l’accordéoniste Laure Chailloux et le
musicien mais aussi réalisateur Nicolas Devos présenteront, chacun,
une œuvre originale issue du travail en résidence qu’ils ont effectué
dans ce quartier de Fives à l’invitation de La Contre Allée, et inspirée
de son histoire sociale et culturelle. L’objectif de cette résidence tient
en quelques mots : témoigner, transmettre, dialoguer, questionner
les mémoires et l’histoire d’un territoire. La soirée du 19 sera égale-
ment l’occasion de découvrir le travail de deux artistes invitées : la
photographe Leïla Bousnina, qui, depuis un an mène un travail
auprès des résidents du foyer ARELI de Lille-Fives, et l’auteure Aman-
dine Dhée.
Liberté Hebdo
Du 11 au 17 décembre 2009
SORTIR
En Aparté, c’est la rencontre que vous proposent les (éditions) La
Contre Allée. Le théâtre Massenet implanté au cœur de Lille Fives
ouvre ses portes aux artistes résidents pour présenter et partager au
public le travail entrepris, il y a quelques mois, avec les habitants du
quartier, les forces vives et associatives. Autour du questionnement
des mémoires, de l’histoire, et du devenir d’un territoire, les artistes
pressentis pour l’aventure, Laure Chailloux, Lucien Suel et Nicolas
Devos ont rencontré au fil des mois les Fivois. De ces échanges chez
l’habitant, de ces recherches, qui contribuent à la transmission et à la
valorisation du patrimoine, l’accordéoniste, l’auteur de romans et le
plasticien cinéaste donnent à entendre, à voir, à écouter une parti-
tion originale, inspirée de l’histoire sociale et culturelle du quar-
tier.
Sortir
Du 16 décembre 2009 au 5 janvier 2010Vous pouvez aussi lire
