REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 23 OCTOBRE 2013

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REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 23 OCTOBRE 2013
REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 23 OCTOBRE 2013

      •   Le Gouvernement ivoirien va engager une lutte « sans merci » contre les commerçants fraudeurs

Le Ministre du Commerce, de l'Artisanat et de la Promotion des Petites et moyennes entreprises, Jean-Louis Billon, a invité lundi
à Abidjan les commerçants à se détourner des pratiques frauduleuses assurant que les services de l'Etat vont engager une lutte
« sans merci » contre les fraudeurs. « La crise a permis le développement de certaines pratiques peu recommandables et
frauduleuses, mais avec le retour à la normale, ceux qui sont encore dans le mauvais chemin doivent se détourner de la
fraude car les services de l'Etat, notamment les douanes, le Ministère du Commerce, la police, la gendarmerie et l'armée
seront sans merci face aux fraudeurs », a déclaré Jean-Louis Billon lors d'une rencontre avec les commerçants. Jean-Louis Billon
a indiqué que, pour mieux combattre la fraude, son département ministériel aura de plus en plus recours aux nouvelles
technologies de l'information et de la communication. « Le tracking permettra de suivre les cargaisons qui sont en transit en
Côte d'Ivoire, ce système de marquage permet le suivi et la traçabilité des produits locaux mais aussi ceux importés en Côte
d'Ivoire », a-t-il expliqué. La fraude et la contrefaçon menacent la survie des entreprises et ont des conséquences néfastes sur
l'économie ivoirienne. L'Etat et le secteur privé ont signé des accords de partenariat en vue de lutter contre la contrefaçon,
notamment dans les secteurs du textile et de l'industrie sucrière qui figurent, selon le Ministère du Commerce, parmi les
domaines les plus touchés. En outre, les administrations douanières du Mali et du Burkina Faso qui partage des frontières avec
la Côte d'Ivoire ont été récemment interconnectées en vue de lutter efficacement contre la fraude douanière. Par ailleurs, des
séances de sensibilisation à la qualité et des opérations de répression se sont succédé dans la même optique. Des chiffres
officiels révèlent que la fraude douanière fait perdre chaque mois à l'Etat ivoirien plus de 1,5 milliard de francs CFA. Source : La
majorité de la presse

      •   « La part de l'industrie dans le PIB sera de 40%, d'ici 2020 », selon Jean Claude Brou
La part du secteur industriel dans le Produit Intérieur Brut (PIB) de la Côte d’Ivoire de 30%, actuellement, sera portée à environ
40% en 2020, annonce le Ministre ivoirien des Mines et de l’Industrie, Jean-Claude Brou, appelant à finaliser la nouvelle
politique industrielle ivoirienne basée sur la forte contribution du secteur privé, l’utilisation des avantages comparatifs ainsi qu'à
l’appui ciblé de l’Etat en matière d’accompagnement. Lundi, lors d'un passage aux « Grands rendez-vous » de Fraternité Matin,
une tribune d'échanges destinée à éclairer sur les grands sujets d'intérêt majeur pour le pays, Jean-Claude Brou a expressément
indiqué que l’accroissement de la part du secteur industriel dans le PIB passe par l’amélioration du cadre d’incitation, par
l'adoption d'un nouveau code des investissements avec des avantages plus importants, notamment pour les Pme, et les
mesures visant à améliorer l’environnement des affaires. Selon lui, le renforcement des infrastructures industrielles, en
particulier les terrains industriels, par une réforme globale de la gestion des zones industrielles devrait favoriser la mobilisation
de moyens institutionnels et financiers adéquats et appuyer les entreprises du secteur, à travers le programme de
restructuration et de mise à niveau. Celui-ci requérant un accompagnement tant au plan de l’outil de production que de la
restructuration financière de la part des pouvoirs publics. Il a surtout insisté sur la nécessité de mettre en place un mécanisme
d'appui institutionnel, par la promotion des normes et de la qualité, la lutte contre la contrefaçon ainsi que la définition et la
mise en œuvre de stratégies de développement et de transformation des matières premières agricoles. Suite à la longue crise
survenue en Côte d’Ivoire, aggravée par la crise postélectorale de 2010 à avril 2011, le secteur industriel, à l’instar de nombreux
autres de l’économie ivoirienne, a subi des à-coups qui ont contrarié ses prévisions économiques, marquées par la détérioration
du climat des affaires, la délocalisation de plusieurs entreprises, la vétusté ou l'inadéquation de l’appareil de production. Source :
AIP
•   Des agents du ministère du Commerce en grève dès lundi

Le Syndicat National des Agents du Ministère du Commerce de Côte d’Ivoire (SYNAMIC-CI) annonce un arrêt de travail de trois
jours, pour motif de grève, dès lundi prochain, pour « protester contre l’indifférence totale » de leur hiérarchie face à
« plusieurs dysfonctionnements observés » dans la gestion des affaires de ce Ministère, indiquant, toutefois, être disposé au
dialogue social, si le Gouvernement y voyait la nécessité. Hier mardi, lors d'une conférence de presse, à la Maison de la Presse
d’Abidjan (MPA), le Secrétaire Général du SYNAMIC-ci, Toto Patrice, a dit avoir invoqué ce recours pour, amener leurs décideurs
à répondre favorablement aux doléances afin d'induire plus d'efficacité dans l'exécution de leurs tâches. Le reversement de la
quote-part issue des recettes du programme de vérification à l’importation aux agents, l’obtention d’indemnités pour leur
permettre de mener à bien leur mission de régulation et de surveillance des marchés. A cela, s’ajoutent la mise en place d’un
profil de carrière interne de même que l’application du décret fixant les modalités de recrutement d’agents contractuels.
« Quand le gouvernement va réussir à se pencher sur les problèmes du ministère du Commerce, l’Etat de Côte d’Ivoire aura
gagné dans sa lutte contre la vie chère ainsi que la réduction de la pauvreté », a fait valoir M. TOTO. Depuis le 03 mai, le
SYNAMIC-CI, au dire de son premier responsable, aurait déposé auprès du Ministre du Commerce, de l’Artisanat et de la
Promotion des PME, un mémorandum dans lequel il aurait exprimé ses préoccupations, attentes ou aspirations, appuyées par
des suggestions et propositions de solution auxquelles la hiérarchie n'aurait accordé aucun intérêt. Source : AIP

    •   Relance économique: Des opérateurs alsaciens s'intéressent au secteur privé ivoirien
Une mission d’hommes d’affaires alsaciens (France) a annoncé, hier mardi, à Abidjan-Plateau, leur volonté de tisser des
partenariats avec les entreprises ivoiriennes. C’était lors d’une audience avec le Premier Ministre que ces opérateurs ont donné
cette information. « Nous sommes là pour tisser des partenariats avec les entreprises ivoiriennes dans le but de développer
nos activités respectives », a annoncé Olivier Epp, porte-parole de la délégation. Cette mission alsacienne est conduite par Jean-
Louis Legras, Président de la Chambre de Commerce et d’Industrie Française en Côte d’Ivoire. Les secteurs dans lesquels ces
hommes d'affaires veulent investir sont ceux de l’équipement, l’électricité, l’industrie de consommation, la cimenterie, le
bâtiment, les armoires électriques pour les hôpitaux. Source : fratmat.info

    •   Situation du commerce : « le commerce a connu une régression de 0,06% en Côte d’Ivoire », selon le
        Président de la FENACCI
« Le commerce en Côte d’Ivoire a connu une régression de 0,06% durant ces dix dernières années ». Ce sont les propos de
Farikou Soumahoro, Président de la Fédération Nationale des Commerçants de Côte d’Ivoire (FENACCI), lors de l’ouverture du
premier forum de la FENACCI dénommé FOCOMCI. Ce forum s’est tenu les 21 et 22 octobre 2013 à l’hôtel Ivoire sur le thème «
Quel commerce et quels commerçants pour une Côte d’Ivoire émergente à l’horizon 2020 ». Pour le Président de la FENACCI,
initiateur du FOCOMCI, cette plateforme sera le lieu de débattre des contre-performances du commerce en Côte d’Ivoire
puisque: «C’est un rendez-vous de vérité, qui nous éclairera tous sur les problèmes qui minent le commerce, et ils sont
nombreux». C’est le Ministre du Commerce, de l’Artisanat et de la Promotion des PME, Jean-Louis Billon qui a ouvert les
travaux, a évoqué les mesures prises par le Gouvernement ivoirien pour l’amélioration des conditions de travail des
commerçants. Le Tribunal du Commerce d’Abidjan, a-t-il indiqué «a été créé pour permettre aux opérateurs économiques
d’avoir un tribunal spécifique à eux, pour un règlement rapide des éventuels litiges qui pourraient les opposer dans l’exercice
de leurs activités». Le Ministre a cependant évoqué la nécessité de la création d’une Chambre d’Appel pour éviter que les
opérateurs ne retombent dans l’engrenage de l’administration judiciaire lorsqu’ils font appel des décisions. Les deux journées se
sont déroulées autour de 6 sessions où ont été abordés la problématique du coût de la vie et le financement des activités
commerciales. Source : L’Intelligent d’Abidjan

    •   Cherté de la vie : Les commerçants ne reconnaissent pas leur part de responsabilité
Les commerçants, selon Nord-Sud Quotidien refusent de porter le chapeau de la cherté de la vie. Pour Farikou Soumahoro,
Président de la FENACCI, initiateur du FOCOMCI les sujets débattus, notamment la question de la vie chère ont permis de
révéler que les raisons de cette situation ne leur incombent pas. « Les commerçants sont victimes des dispositions législatives
et réglementaires qui rendent les prix chers. Les frais de douane, les impôts qui augmentent de façon incontrôlées chaque
année, sans tenir compte du contexte Général de l’économie, grèvent nos activités et contribuent à renchérir le coût des
produits. A cela il faut ajouter le racket des forces de l’ordre qui reste également nuisible à la pratique du commerce », a
expliqué Farikou Soumahoro qui résumait les griefs de ses pairs. Les commerçants proposent d’adresser un livre blanc au
Président de la République pour suggérer des aménagements visant à l’évolution du secteur avec la création d’une banque des
commerçants, de la mise en place d’un fonds de garantie et d’une assurance. Source : Nord-Sud Quotidien
•    Mévente des moutons : Les marchands de bétails donnent les raisons
Une semaine après la tabaski, la question de la mévente des moutons continue de faire couler beaucoup d’encre. Au cours
d’une conférence qu’elle a donnée hier, au parc à bétail, à la l’abattoir de Port-Bouet, l’Union Ouest-africaine des Marchands et
Importateurs de Bétail (UOAMIB) a donné les raisons de la mévente des moutons, la cherté des enclos, le racket et le vol des
bêtes au sein du parc à bétail. Losseni Koné, Président de l’UOAMIB a précisé que le coût de l’enclos estimé à 180 000 FCFA
était réparti entre trois entités. Le District touchait 60 000 FCFA pour la taxe de package, 100 000 FCFA à la Mairie de la
commune et 20 000 FCFA à la Société de Transport Ivoiro-Burkinabé(STIB), chargée de la réhabilitation du parc. Le Président de
l’UOAMIB a lié la mévente des moutons à l'option prise par certains musulmans de « s'associer pour acheter un bœuf » au lieu
d'acheter individuellement un mouton. Pour le Président de l’Association pour la Protection des Consommateurs Actifs de Côte
d’Ivoire(APROCACI) qui a participé à cette rencontre, la solution à ce problème réside dans l’implication de l’Etat dans la vente
du bétail pour mieux contrôler les prix. Source : Le Patriote

    •    Mine : Les propositions d’un expert pour mettre fin à l’orpaillage clandestin
L’Inter revient sur la décision du dernier conseil des Ministres du vendredi 19 octobre qui a ordonné que « Tous les sites non
autorisés seront fermés et tous les orpailleurs non recensés expulsés ». Le quotidien rapportant les analyses d’un expert qui a
salué la volonté des autorités ivoiriennes de codifier l’activité artisanale minière. Toutefois, Famoussa Camara a conseillé que
les autorités «devraient vite aller au-delà de la mise en place d'un simple "Plan d'action" (…) mettre en place une "Structure
légère" à durée non limitée, opérationnelle avec une autonomie financière d'action et de gestion ». Cette structure, selon
l’expert devra jouer un rôle d'une part de coordination, d'organisation, de facilitation, d'appui, de promotion et de
développement pour cette activité socio-économique; et d'autre part, servir d'interface entre ladite activité, les Organisations
partenaires de développement, le secteur privé professionnel de la production industrielle minière, de même que les ONG et
l'administration. A en croire le journal, l’expert s’engage le moment venu, « à développer une véritable stratégie de prise en
main de cette activité sensible et éviter que nos régions ne deviennent que des Fromages troués de toute part », a-t-il ajouté.
Source : L’inter

    •    Investissement / Notation financière : Bloomfield maintient le double A de la CIE
Bloomfield Investment, qui est une agence de notation, a décidé de maintenir la note de la Compagnie Ivoirienne d’Electricité
(CIE). La Compagnie garde donc sa note de double A (AA, note d’investissement), selon un communiqué parvenu à notre
rédaction. La société cotée à la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) a réalisé un bénéfice net après impôts de 8.394
millions FCFA en 2012 contre 6.356 millions FCFA en 2011. Les facteurs positifs de la notation sont basés sur une amélioration
de l’environnement économique et l’anticipation de la relance de la croissance économique, sur l’appréciation du fort potentiel
de croissance du secteur, et enfin de la volonté de l’Etat d’engager les projets structurants pour le développement du secteur,
de l’électricité, du soutien présomptif très fort des principaux actionnaires. Les principaux facteurs de la notation jugés négatifs
sont la relative stabilité du climat sociopolitique et un environnement sécuritaire qui demeure encore fragile. Source : l’Intelligent
d’Abidjan

    •    Formation : la CGECI forme sur la gestion des entreprises
La Confédération Générale des Entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI), à travers sa Commission Développement de
l’Entreprenariat Féminin (CDEF) organise depuis hier mardi ce jusqu’au au mercredi 23 octobre 2013 à Hôtel Novotel, une
formation sur « la gestion financière des entreprises». L’atelier qui réunit les membres de la Commission Développement de
l’Entrepreneuriat Féminin et les membres de la CGECI doit fournir les rudiments d’une gestion saine des entreprises,
notamment par l’acquisition de notions de base sur la gestion financière pour les aider à la planification financière de
l’entreprise afin d’améliorer leurs performances. Cet atelier sera aussi le lieu de lever certaines équivoques qui rendent difficiles
la collaboration entre le entreprises et les impôts d’une part et entre les Chefs d’entreprises et leur comptabilité d’autres part.
En outre, cette session devra permettre aux participants d’acquérir les outils pour l’interprétation des états financiers et
l’évaluation de la performance de l’entreprise par l’identification des variables irrégulières de la période précédente. En tout
une Cinquantaine de participants (essentiellement des femmes) chefs d’entreprises participent à cette rencontre dont les
thèmes qui seront abordés vont tourner autour du rôle de la comptabilité dans le processus de prise de décision, les
descriptions des états financiers et l’analyse simple de ces états financiers. Source : CGECI
•   La STIB prend le contrôle de l’abattoir d’Abidjan pour sa modernisation
L’abattoir de Port-Bouët, qui a été cédé à la Société des Transports Ivoiro-Burkinabè (STIB), est en plein chantier de rénovation.
L'ouvrage, d'un coût estimé à plus de 2,4 milliards de FCFA et décroché par la STIB après un appel d'offre sous l'ère de l'ex-
gouverneur du district d'Abidjan, Pierre Amondji, enregistre déjà d'importants travaux. Près de 800 millions de FCFA ont été
déjà investis dans la construction de la clôture. Source : APA

       •   Echanges de tirs entre militaires à la BAE (Yopougon), hier mardi

Des affrontements, émaillés par des échanges de tirs, ont éclaté dans la matinée d’hier mardi entre deux Groupes de militaires
à la caserne de la Brigade Anti-Emeute (BAE), sise à Yopougon (Abidjan) au quartier Port-Bouët 2. Selon une source policière
ayant gardé l’anonymat, un conflit entre un commandant d’unité et l’un de ses éléments serait à l’origine de ces affrontements.
Des crépitements d’armes automatiques étaient audibles depuis le « carrefour Port-Bouët 2 », à quelque 200 mètres du CHU
de Yopougon aux environs de 8 H 30 mn, créant la panique chez les riverains dont plusieurs, joints au téléphone par l’AIP, ont
indiqué être terrés chez eux pour éviter d’être atteints par des balles perdues. C’est le moment de rappeler ces derniers à la
retenue et de leur demander de s’inscrire dans la logique d’autorité respectueuse des règles de fonctionnement de la
république afin d’éviter tout mouvement pouvant troubler la sérénité des populations ivoiriennes. Source : AIP, Le Jour
Plus

       •   Sécurité en Côte d’Ivoire : Le système des Nations Unies satisfait du nouvel indice

De quatre, aux heures chaudes de la crise en Côte d’Ivoire, l’indice de sécurité est passé à un aujourd’hui, c’est du moins
l’information donnée hier par les agences des Nations Unies, à la presse ivoirienne. Le coordonnateur résident des activités
opérationnelles des Nations Unies, Ndolamb Ngokwey a déclaré qu’en matière de sécurité, il y a une nette amélioration en Côte
d’Ivoire, « c’est indéniable même s’il y a encore des séquelles de la crise postélectorale », il y a des avancées et des progrès. Il
a indiqué que l’insertion des ex-combattants dans le tissu économique contribuera à améliorer encore l’indice de sécurité en
Côte d’Ivoire et le système des Nations Unies accompagnera notre pays dans la mise en œuvre du Plan National de
Développement (PND) dans trois grands domaines, à savoir l’amélioration des services sociaux de base et de protection sociale
(Pnd3, la gouvernance politique administrative et sécuritaire (Pnd1 et la création de revenu pour les pauvres et groupes
vulnérables (Pnd2 et 4). Selon lui, l’enjeu pour les Nations Unies consiste en la mobilisation des ressources en faveur de la Côte
d’Ivoire, encourager un développement à visage humain en vue d’atteindre une croissance économique dans l’équité. Source :
Le Jour Plus

       •   L’ambassadeur du Libéria à Guillaume : « Nous n’avons pas d’autres choix que de vivre ensemble »

« La défense de la Côte d’Ivoire, c’est la défense du Libéria. J’ai rassuré le Président de l’Assemblée nationale que la réunion
à Zwerdu s’est bien passée et a été appréciée par les deux pays, surtout les tribus qui vivent le long des frontières », a indiqué
S.E.M Johny Mcclain, Ambassadeur du Libéria en Côte d’Ivoire, hier mardi à Abidjan-Plateau. C’était à sa sortie d’une audience
avec le Président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro. Selon le diplomate Libérien, la Côte d’Ivoire et son pays n’ont qu’un
seul choix : « Nous n’avons pas d’autres choix que de vivre ensemble paisiblement », a-t-il déclaré. Le Chef de l’Etat ivoirien,
Alassane Ouattara était au Libéria, à Zwerdu avec son homologue Sirleaf Jonhson, le vendredi dernier. Notons que
l’Ambassadeur du Libéria a présenté, ces lettres de créance au Président de République, Alassane Ouattara, le 24 juillet dernier.
Source : fratmat.info
•   Le FIDH déçue des actions de la CDVR
Au sortir d'un entretien avec le Président de l'Assemblée Nationale de Côte d'Ivoire, le Président d'Honneur de la Fédération
Internationale des Ligues des Droits de l'Homme (FIDH), Patrick Baudouin a affirmé hier mardi que le bilan de la Commission
dialogue vérité réconciliation (CDVR) est maigre, vue le travail accompli. « Force est de constater que la CDVR n'a accompli que
peu de travail jusqu'à présent, le bilan est extrêmement maigre. Nous avons indiqué à Guillaume Soro que si ce processus
devait se poursuivre, il faudrait le reprendre à zéro », a expliqué le Président d'honneur de la FIDH Tout en reconnaissant que
la CDVR n'a pas produit de bons résultats, Patrick Baudouin souhaite que les autorités ivoiriennes donnent à cette commission
un mandat précis. « Un mandat fort consistant à pouvoir entendre les victimes, à pouvoir mener des enquêtes, à pouvoir
donner une publicité au travail d'une telle commission de façon à ce qu'elle puisse émettre des recommandations aux plus
hautes autorités du pays », a ajouté M. Patrick Baudouin. Le sujet relatif à la cellule spéciale d'enquêtes dont le mandat tire à
sa fin a été évoqué lors des échanges avec Guillaume Soro, selon Patrick Baudouin. « Des bruits circulent selon lesquels le
mandat ne serait pas renouveler. Nous craignons fort, si cette cellule disparaît qu'il y ait une sorte d’enlisement des
poursuites et pour ne pas dire d'enterrement du processus. Nous lui avons exprimé cette crainte », a-t-il martelé. En dépit de
la déception affichée face au bilan de la CDVR et de la crainte de la fin des activités la cellule spéciale d'enquêtes, annoncée
pour la fin de l'année, Patrick Baudouin salue les actions positives réalisées en Côte d'Ivoire depuis que Ouattara a pris fonction.
Enfin, il a par ailleurs déploré l'absence du Front Populaire Ivoirien (FPI) à l'hémicycle ainsi que sa non-participation aux
élections. Source : koaci.com
    •   PIT/ Ahizi Aka Daniel interpelle Alassane Ouattara et son Gouvernement : « Il faut renvoyer les dozos à leur chasse du
        gibier »
Après l’adoption des lois relatives à la nationalité, l’apatridie et le foncier, après les différentes attaques des dozos contre les
forces de l’ordre à Yamoussoukro et contre les communautés à Buyo, Vavoua… le Parti Ivoirien des Travailleurs (PIT) a animé
une conférence de presse le dimanche dernier, à l’Université Aimé Césaire aux Deux-Plateaux afin d’interpeller le pouvoir. Pour
le Président du PIT, Ahizi Aka Daniel, le Gouvernement doit impérativement ramener les chasseurs traditionnels, dans leurs
zones cultuels. « Il n’y pas de gibier dans les zones urbaines et rurales du pays. Alors, rien n’explique la présence des dozos
présents dans ces zones. De plus, avant les élections à venir, il faut que les dozos soient parqués dans les zones très
rapidement », a conseillé Dr Ahizi Aka Daniel. Source : L’Intelligent d’Abidjan

    •   Renforcement du système judiciaire / Abo Kadjo Fodjo : « Dans les cinq années à venir, notre système
        judiciaire changera de visage »

Le lancement officiel du programme Projustice, s’est tenu hier mardi, à l’Hôtel du Golf de la Riviera. Ce programme qui résulte
d’un accord de coopération signé entre les Gouvernements ivoirien et américain, vise à renforcer le système judiciaire en Côte
d’Ivoire. Le Directeur de Cabinet Abo Kadjo Fodjo, représentant le Ministre de la Justice, Gnénéma Coulibaly, a mentionné dans
son discours l’importance de ce projet pour le pays. « Notre système juridique est en déphasage avec la réalité. La paix ne
reviendra que lorsque cette institution retrouvera sa place avec toutes ses prérogatives. Dans cinq ans, notre système
judiciaire changera de visage ». Dix Tribunaux bénéficieront d’une assistance pour mieux traiter les affaires avec beaucoup plus
de professionnalisme, a-t-il indiqué. Rappelons que ce programme financé par United States Agency International Development
(USAID), et le Gouvernement américain, réalisera avec la coopération du Ministère de la justice, de l’Institut National de
Formation Judiciaire (INFJ) et de l’Ecole Nationale de Police (ENP), travaillera à réduire les possibilités de corruption en mettant
un accent particulier sur la transparence et l’obligation de rendre compte des autorités judiciaires. Source : Le Jour Plus
    •   Université Félix Houphouët Boigny: La rentrée bloquée, ce qui coince
Soir Info croit savoir que la période indicative de rentrée académique dans les universités publiques, prévue du 15 octobre au
15 novembre 2013, la première, après celle dite du départ nouveau de l'année dernière, peine à décoller. Selon le journal, à
l'Université Félix Houphouët Boigny (UFHB), hier encore plusieurs étudiants préparaient la fin de l'année académique 2012-
2013. Certaines UFR, (Unité de Formation et de Recherche) notamment celle des Sciences des Structures de la Matière et de
la Technique (SSMT) ou des Sciences Economiques et de Gestion (SEG) doivent composer pour le compte de la deuxième
session cette semaine, ce jusqu’au 26 novembre. A cela il faut ajouter le déficit dans plusieurs UFR de laboratoires équipés ce
qui a empêché les Travaux Pratiques d’être effectués par leurs étudiants. Citant un animateur de L'UFHB, le journal s’interroge :
« Comment peut-on valider une année sans Travaux pratiques ? Dans les UFR comme Médecine, c'est difficile ». Toujours
selon le journal, cette situation n’incombe pas aux responsables de l'Université puisque le budget pour l'équipement leur
échappe. Source : Soir Info
•   Le problème de l’insécurité alimentaire se pose en termes de distribution

Le Directeur de Cabinet du Ministre de l'Agriculture, Coulibaly Siaka Minayaha, a estimé, hier mardi, que le problème de
l’insécurité alimentaire n’est pas lié à une quantité insuffisante de production mais il se pose plutôt en termes de distribution.
M. Coulibaly Siaka qui s’exprimait à l’ouverture de la première édition de la Semaine de la semence et du plant a indiqué que le
vivrier produit de manière abondante connaît des pertes de 30% à 50%, en raison des « facteurs bloquants » existant entre le
lieu de production et le lieu de consommation. Il a invité, à ce propos, les experts à réfléchir sur la qualité de la semence,
comment la produire en abondance et en qualité et en même temps réfléchir sur ce qui se passe en amont et en aval. La
première édition de la Semaine de la semence et du plant qui s’étend sur trois jours enregistrera la participation d’experts
d’institutions nationales de recherche ou de développement, à travers six sessions thématiques présentées sous forme de
panels et de conférences. Source : AIP

BREVES

    •   Le Ministre du Commerce, de l’Artisanat et de la Promotion des PME, Jean-Louis BILLON, se rend dans la capitale
        sénégalaise aujourd’hui, pour préparer le prochain sommet des Chefs d’Etat de la CEDEAO, qui s’ouvre le vendredi, sur
        l’économie et les crises qui secouent la sous-région. Source : L’Intelligent d’Abidjan

    •   La représentante spéciale du Secrétaire Général de l’ONU en Côte d’Ivoire, Mme Aïchatou Mindaoudou, a reçu hier
        mardi, une délégation de la Fédération Internationale des Ligues des Droits de l’Homme (FIDH), pour parler des droits
        de l’homme en Côte d’Ivoire et de la fin du mandat de la CDVR. Source : L’Intelligent d’Abidjan

    •   Touré Mamadou, le conseiller du Président de la République, chargé de la jeunesse, sera ce mercredi, l’invité du "presse
        club" de l’Union Nationale des Journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI). Source : L’Intelligent d’Abidjan

    •   Le Ministre de l’Agriculture, Coulibaly Sangafowa, sera face à la presse le 31 octobre prochain, dans le cadre des
        « Rendez-vous du Gouvernement » organisé par le Centre d’Information et de Communication Gouvernemental (CICG).
        Il s’exprimera sur le foncier Rural. Source : Le Nouveau Réveil

    •   L’Expert indépendant de l’Organisation des Nations Unies (ONU) sur la situation des droits de l’Homme en Côte d’Ivoire,
        Doudou Diene, anime, ce mercredi dans l’après-midi, une conférence de presse, au siège de ladite organisation pour
        faire le point d’une mission qu’il a entamée depuis le jeudi 17 octobre en terre ivoirienne. Source : AIP

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