SEP : formes débutantes, nouveaux critères évolutifs, gestion des traitements prolongés - Olivier Gout Centre de Ressources et de Compétences SEP ...

 
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SEP : formes débutantes, nouveaux critères évolutifs, gestion des traitements prolongés - Olivier Gout Centre de Ressources et de Compétences SEP ...
SEP : formes débutantes,
nouveaux critères évolutifs,
gestion des traitements
prolongés.

Olivier Gout
Centre de Ressources et de Compétences SEP (CRC SEP)
ogout@for.paris
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Liens d’intérêts
Honoraires directs ou indirects perçus pour la participation à des
présentations, à des comités d’experts, à des essais cliniques de phase
II-III pour les laboratoires Biogen-Idec, Genzyme, Merck-Serono,
Novartis, Roche, Sanofi, Teva
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1. Généralités
2. Le syndrome clinique isolé (SCI)
3. Les critères diagnostiques
4. Les traitements, la stratégie
   thérapeutique
5. Les phénotypes de la SEP
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La SEP est-elle une maladie immunologique?

  C. Matute et al, 2005
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Génétique de la SEP
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Facteurs environnementaux
EBV
Vitamine D/ ensoleillement
Tabac
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M odalités
           M odalités    évolutives
                      évolutives
      Génétique
       SEP rémittente de la SEP
                             SEPprimaire progressive
Handicap                      Handicap
                                               10 %

                  Temps                           Temps
        SEP secondairement
             progressive            SEP PP avec poussées
Handicap                     Handicap
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SCI      SEP R   SEP SP

Volume
cérébral

Poussées et
handicap

Charge
lésionnelle T2

                 Activité IRM
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Expanded Disability Status Scale
 Expanded Disability
      (EDSS)         Status  Scale: EDSS
                                                                          grabataire   décès
                                                          Utilisation
                                                          d’un fauteuil
                                                          roulant
                                                 Besoin d’une aide
                                                 pour se déplacer
                        Limitation du
                        périmètre de marche
                     Handicap
Examen               minime
neurologique
normal

Adapted from Kurtzke J.F. Neurology 1983; 33:1444-1452.
H. Tremlett et al Neurology 2010;74;2004-2015
                                           11
Evolution de la SEP rémittente

 Les facteurs prédictifs de la phase 1 ne le sont plus pour la phase 2
                                                             E. Leray et al, BRAIN 2010
Results from Cox models about potential risk factors affecting the time from multiple sclerosis clinical onset to the
assignment of an irreversible DSS score of 3 (Phase 1) among the 1609 patients with relapsing onset multiple sclerosis, and
the time from DSS 3 to the assignment of an irreversible DSS score of 6 (Phase 2) among the 995 patients with relapsing
onset multiple sclerosis who had reached DSS 3

                                                                                                                 E. Leray et al, BRAIN 2010
Kaplan–Meier estimated median age at multiple sclerosis clinical onset and at DSS score of 3 in the 2054
patients with multiple sclerosis, and Kaplan-Meier estimated median age at DSS score of 6 in the 1415 patients
who had reached DSS 3, according to (i) disease phenotype at onset, (ii) gender and (iii) gender by disease
phenotype at onset. Asterisk denotes the significant comparison (P
Conséquences du modèle
Les facteurs prédictifs cliniques n’ont pas d’intérêt pour la handicap au long
terme
Traiter tôt (et agressivement) tous les patients (la fenêtre thérapeutique)
Jeune femme, de 30 ans, migraineuse, consulte
pour des troubles sensitifs à type de striction de la
main droite évoluant depuis 3 jours.
Absence d’antécédents médico-chirurgicaux ou
familiaux.
TT: anti-inflammatoire de temps en temps
Pas d’enfant
Ex: quelques erreurs à la graphesthésie
Cherchez la lésion avant la dissémination
Présentations typiques: le
syndrome clinique isolé
(SCI)
Âge
Manifestations inhabituelles
Manifestations paroxystiques: névralgies du V, épilepsies, crises toniques,
dysarthrie/ataxie paroxystique
Pseudo-AIC

Troubles cognitifs/psychiatriques

Tableau progressif pseudo-tumoral

La fatigue

…
Forme primaire progressive
-80% myélopathie progressive
-15% ataxie
-5% atteinte des NO
-Hémiplégie, atteinte cognitive
-6-10% des formes PP rapportent une
 poussée
Critères diagnostiques de Schumacher et
coll
(Ann NY Acad Sci, 1965 ;122 :552-568)

1. L'examen clinique trouve des signes témoignant d'une atteinte du système
nerveux central (SNC).
2. Les antécédents du patients comportent au moins 2 atteintes différentes du
SNC.
3. L'atteinte du SNC témoigne d'une atteinte prédominant dans la substance
blanche.
4. L'évolution de l'atteinte du SNC correspond à une ou à deux des modalités
suivantes:
- au moins 2 poussées séparées par un intervalle de plus d'un mois, chaque
poussée durant plus de 24h.
- évolution progressive ou en marches d'escalier des symptômes et signes sur une
durée d'au moins 6 mois.
5. L'âge du patient au début de sa maladie est compris entre 10 et 50 ans.
6. Les symptômes et les signes ne connaissent pas de meilleur explication.
IRM et SEP
IRM initiale= facteur prédictif du développement d’une SEP
IRM et SEP
Critères de dissémination dans l’espace
et le temps

 J0         J+6 mois   J0         J+6 mois
Critères diagnostiques
reposant sur l’IRM
 McDonald 2001
 Mc Donald 2005
 McDonald 2010
 …McDonald 2017
Localisation des lésions (spécificité)
Dissémination des lésions
Critères de McDonald
2010: dissémination
spatiale
Au moins 1 lésion (≥ 3mm) dans 2 des 4
localisations suivantes:
 Périventriculaire (≥ 3 lésions)
Juxtacorticale (corticale)
Sous tentorielle
Moelle épinière (et nerf optique)
Critères de McDonald
2010: dissémination
temporelle
Présence simultanée d’une lésion
asymptomatique Gd+ et d’une lésion non
rehaussée
OU d’une nouvelle lésion T2 ou Gd+ sur une
nouvelle IRM
Conditions
Patient, âgé de 14 à 50 ans, présentant un
syndrome clinique isolé
Après avoir éliminé les diagnostics
différentiels
Critères diagnostiques
 McDonald 2010
Présentation clinique                      Données supplémentaires nécessaires au diagnostic

 2 poussées;  2 lésions cliniques        Aucune
 2 poussées; 1 lésion clinique            Dissémination spatiale démontrée par:
                                           1 lésion T2 dans 2 des 4 régions typiques de la SEP (PV, JC,
                                           ST, moelle) OU attendre une nouvelle poussée
1 poussée;  2 lésions cliniques           Dissémination temporelle démontrée par: la présence
                                           simultanée d’une lésion asymptomatique Gd+ et d’une lésion
                                           non rehaussée OU d’une nouvelle lésion T2 ou Gd+ sur une
                                           nouvelle IRM OU deuxième poussée
1 poussée; 1 lésion clinique (forme mono   Dissémination spatiale et temporelle démontrée par: IRM
symptomatique, syndrome clinique isolé)    OU deuxième poussée

Progression insidieuse évocatrice de SEP   Progression clinique sur au moins 1 an et au moins 2/3 critères
                                           suivant
                                           1) DIS encéphalique
                                           2) DIS médullaire  2 lésions médullaires focales
                                           3) BO IgG ou augmentation de l’index IgG
Critères diagnostiques
(McDonald 2010)
 Progression ≥ 1 an et 2 des 3 items suivants:
A. Dissémination spatiale encéphalique ≥ 1 lésion
   T2 dans un site caractéristique de la SEP (JC,PV,
   ST)
B. Dissémination spatiale médullaire ≥ 2 lésions T2
C. BO et/ou  Index IgG
Trois possibilités
1. Si les critères sont remplis et qu’il n’existe pas
   d’autre explication au tableau clinique le
   diagnostic est SEP
2. S’il existe une suspicion mais que les critères ne
   sont pas tous remplis le diagnostic est SEP
   possible
3. Si autre diagnostic est posé durant l’évaluation
   le diagnostic est: non SEP
165 patients céphalagiques

             24.4%–34.5% DIS
             McDonald 2010+
                        S. Liu et al MSJ 2013
Les erreurs diagnostiques ne sont pas rares….

A 42-year-old woman in Colorado had a history of
intermittent episodes of neurological dysfunction and
Was diagnosed with relapsing-remitting multiple
sclerosis. She was treated with interferon-1 alfa, but
continued to have episodes of neurological dysfunction
And was enrolled into a clinical trial of natalizumab, a
novel immunomodulatory agent. Unfortunately, she was
one of three patients who developed Progressive
Multifocal Leucoencephalopathy and she died.
According to her case report, her autopsy revealed no
evidence of multiple sclerosis. She had no objective
evidence of central nervous system inflammation at any
time: her spinal tap analysis at the time of diagnosis was
normal, and she never had gadolinium-enhancing lesions
on any of her multiple brain MRI scans.
The clinical history, brain imaging, and autopsy findings
were more consistent with migraines and infarcts
than with relapsing-remitting multiple sclerosis
                                                             N Engl J Med 2005;353:369-74.
Son neurologue la suit cliniquement et fait
pratiquer tous les 6 mois une IRM. Trois ans
plus tard l’IRM montre l’apparition de 4
lésions. L’ examen neurologique est normal.
Il pose le diagnostic de sclérose en plaques
rémittente, et lui prescrit un traitement de
fond.

 La patiente vous revoit pour vous
 demander ce que vous en pensez. Elle
 vous à fait part précédemment de son
 désir de grossesse.
10 à15% des patients SCI développe les
critères IRM de SEP sans nouvelles
manifestations cliniques
Evolution au long terme du SCI
                100 SCI

70 IRM aN                 30 IRM N

       60-80%                  20%

42-56 SEPDC               6 SEPDC

            48-64 SEPDC
Qui traiter ?
facteurs pronostiques
 âge, sexe, type de 1ère poussée, handicap résiduel,
intervalle 1ère –2ème poussée, taux de poussées
durant les 2-5 ères années, traitement
 IRM= charge lésionnelle T2 ? Evolution de la
charge lésionnelle au cours des premières années

   « Enfin il n’est pas rare de voir des intermissions complètes qui
   ont pu faire espérer une guérison définitive » (JM. Charcot,1872)
La poussée
Apparition ou aggravation de nouveaux symptômes ou signes (typiques
d’une évènement démyélinisant inflammatoire aigu du SNC ), actuel ou
historiques qui étaient stables depuis au moins 30j et qui ont persisté
pendant au moins 24h, en l’absence de fièvre ou d’infection.
La poussée doit être documentée par l’examen physique, mais certains
antécédents avec des symptômes et une évolution caractéristique de la
SEP , pour lesquelles il n’existe pas de signes neurologiques objectifs,
peuvent être retenus comme la preuve d’un événement démyélinisant
antérieur.
Avant de poser un diagnostic de SEP, au moins une poussée doit être
corroborer par des anomalies à l’examen physique, aux PEV (si le
patient a présenté une BAV, ou par la présence à l’IRM d’une lésion
consistante avec une démyélinisation localisée dans une zone qui peut
être responsable des symptômes rapportés par le patient.
Evolution à court terme
de la poussée
Hypothèse théorique
            concernant le traitement
            précoce

                                                    Evolution naturelle
     Handicap

                                Traitement tardif
                                                      Traitement tardif

                Traitement précoce

                                                    Traitement précoce

                                           Temps
Début de la maladie
Effet sur le taux annualisé de
                    poussées (Phase III contre
                    placebo dans la SEP R)
                    35         32%*           31%                            32%
                                                              29%                          29%
                    30
                                                                        P
Effet du traitement au moment
  du SCI (Phase III contre
  placebo)

Decreased in risk for CDMS:
                        CHAMPS (3 years): - 44%
                        BENEFIT (2 years): - 47%
                         PRECISE (2 years): - 45%
                         REFLEX (2 years): -52%
Arsenal thérapeutique dans
les formes rémittentes de
SEP
Immunomodulateurs (AG et INF)
Mitoxantrone
Natalizumab
Fingolimod
Tériflunomide
Diméthylfumarate
Alemtuzumab
Daclizumab
Ocrelizumab (2018)
Cladribine (2018)
Stratégies thérapeutiques
Escalade thérapeutique (1ère 2ème 3ème 4ème …ligne)
? B/R
Changement d’immunomodulateur ?
Association d’immunomodulateurs (CombiRx) ?
Immunomodulateurs + IS ?
Traitement d’induction ?
Le seuil de la 1ère/ 2ème/3ème ligne

    SEP « agressive/active/sévère »; 4 définitions selon l’AMM du
    produit utilisé
    • Mitoxantrone:         -2 poussées, l’une et l’autre avec séquelles au cours des 12 derniers
                            mois et 1 lésion Gd+ à l’IRM de moins de 3 mois.
                            -une progression de 2 points à l’EDSS au cours des 12 mois
                            précédents et 1 lésion Gd+ à l’IRM de moins de 3 mois.

•        Natalizumab/      • Au moins 1 poussée dans l’année, sous traitement, ET > 9
                             hypersignaux en T2 ou au moins 1 lésion Gd+
        Fingolimod         • Au moins 2 poussées invalidantes dans l’année ET au moins 1
                             lésion Gd+ ou une augmentation significative en T2

    •   Alemtuzumab        • Au moins 2 poussées invalidantes dans l’année ET au moins 1 lésion Gd+ ou
                             une augmentation significative en T2, malgre un traitement de 1ère ligne ou
                             de 2ème ligne.
Scoring the response to
interferon

     Sormani, M. P. & De Stefano, N. Nat. Rev. Neurol. 9, 504–512 (2013)
Echec/inefficacité du
traitement
Facteurs liés au patient:
Tolérance, effets indésirables, adhésion au traitement et à sa surveillance

Paramètres cliniques
Comparaison des taux annualisé de poussées avant et sous traitement
Taux annualisé de poussées avant et sous traitement
Progression du handicap physique, cognitif

Paramètres IRM
Augmentation du nombre/taille des lésions
Présence de lésions rehaussées par le gadolinium
Augmentation des trous noirs
Apparition d’une atrophie cérébrale
Un schéma thérapeutique
     déjà périmé
                   AG                            INF

Teriflunomide                                               DMF

                                                          Daclizumab

                Natalizumab                  Fingolimod

                              Alemtuzumab
Ocrelizumab                                               Cladribine
                              Mitoxantrone
Tériflunomide
Inhibiteur de la dihydro-
orotate deshydrogénase
(synthèse de la pyrimidine),
dérivé du leflunomide
(Arava), Sanofi-aventis
«                       dans le traitement des patients
  adultes atteints de formes mittentes de      rose en
  plaques (SEP-RR). »

PLACE DANS LA STRATEGIE THERAPEUTIQUE
Le traitement de fond de la SEP-RR repose en       re intention sur les         rons bêta 1a
(AVONEX et REBIF), les        rons bêta-1b (BETAFERON et EXTAVIA) et l’      tate de
          re (COPAXONE). Ces traitements sont           s par voie      -        e
(BETAFERON, EXTAVIA, REBIF, COPAXONE) ou intramusculaire (AVONEX).
                                par voie orale en une prise par jour est une alternative aux
      rons bêta      l’   tate de          re dans le traitement de fond de la SEP-RR.
Les     es dans les formes s actives de SEP-RR sont trop            es pour recommander
AUBAGIO dans ce groupe de malades.
Un dosage des enzymes      patiques doit être
intervalles guliers.
                     -         en cas de grossesse ou d’allaitement. Les femmes en âge de
       er doivent utiliser une contraception efficace pendant et      s un traitement par
  riflunomide           l’obtention de concentrations plasmatiques      rieures 0,02 mg/l, ce
qui peut être        re par l’administration de colestyramine ou de charbon actif (cf. RCP).
Autres EI
HTA (4% vs 2%)
Neuropathie périphérique (2.2%)
Stevens Johnson (leflunomide)
BG-12 (DIMETHYL FUMARATE)

Diméthyl fumarate
«                        dans le traitement des patients
     adultes atteints de   rose en plaques de forme
       mittente currente. »

Le traitement de fond de la SEP-RR repose en          re intention sur les      rons
bêta 1a (AVONEX et REBIF), les         rons bêta-1b (BETAFERON et EXTAVIA) et l’ tate
de           re (COPAXONE). Ces traitements sont              s par voie    -       e
                                                                           des rythmes
     s     7 fois par semaine). Le natalizumab (TYSABRI) et le fingolimod (GILENYA) ont
une indication restreinte aux formes s actives de SEP-RR.
Une autre      cialite par voie orale, le riflunomide (AUBAGIO) a obtenu une AMM
dans le traitement de la SEP-RR mais n’est pas encore               e en France.
                        par voie orale est une alternative aux autres    dicaments
        s dans le traitement de fond de la SEP-RR. Les        es dans les formes s
actives de SEP-RR sont        es.
La   alisation d’un mogramme
             12 mois et en sence de signes cliniques est               e.
TECFIDERA est une alternative aux autres     dicaments          s dans le traitement
de fond de la SEP-RR.
Daclizumab (anti-CD25)
ZINBRYTA est un       dicament       e    ventive des      es et
de la progression du handicap.
Le rapport efficacite/effets    sirables est important.
Il existe des alternatives   rapeutiques.

ZINBRYTA est une alternative   rapeutique utilisable en
      re ou       me intention dans toutes les formes de
   rose en plaques avec       es.
La Commission            re que ZINBRYTA n’apporte pas
d’     lioration du service    dicale rendu (ASMR V) dans la
      gie     rapeutique actuelle qui comprend les comparateurs
cliniquement pertinents
Bénéfice /risque
natalizumab fingolimod
BENEFIT                      RISK
          Relapse -68%       PML

          Progression -42%

                             Rebound effect (30-50%)

                             BAV: 0.5%
                             Macular oedema: 0.2%
          Relapse – 52%      Lymphopenia
Risque de LEMP
Activité clinique (poussées)
   des patients traités par IMD
                                  % patients ≥ 1 poussée    % patients avec
                                                            progression confirmée
Interféron β-1a SC (2 ans)        38%                       11.7% (cf à 6 mois)
Acétate de glatiramère (2 ans)    38%                       8.7%
(REGARD)

Interféron β-1b SC (2 ans)        42%                       27%
Acétate de glatiramère (2 ans)    41%                       21%
(BEYOND)
Interféron β-1a IM (2 ans)        49% (1 an); 63% (2 ans)   29% (2ans)
(SENTINEL)                        ≥ 2 poussées
                                  17% (1 an); 34% (2 ans)
Interféron β-1a IM (1 an)         30%                       8%
(TRANSFORMS)
Acétate de glatiramère (2 ans)    32%                       16%
(CONFIRM)
                32-63% présentent une poussée sur une période de 2 ans
Activité clinique (poussées) des
   patients traités
                            % patients ≥ 1 poussée    % Progression confirmée
AFFIRM (natalizumab)                   28%                       17%

FREEDOMS (fingolimod)                  30%                       18%

TEMSO (tériflunomide)                44-46%                     20-22%

DEFINE (Diméthylfumarate)            26-27%                     16-18%

ALLEGRO (Laquinimod)                   37%                      11.1%

            26-46% présentent une poussée sur une période de 2 ans
Un schéma thérapeutique
     déjà périmé
                   AG                            INF

Teriflunomide                                               DMF

                                                          Daclizumab

                Natalizumab                  Fingolimod

                              Alemtuzumab
Ocrelizumab                                               Cladribine
                              Mitoxantrone
MS Phenotypes (1996)
Clinical course definitions

   Relapsing-progressive (RP) MS. There is no consensus definition.
La notion d’activité de la
SEP
Clinique:
poussées
IRM:
-lésions Gd +
-nouvelles lésions T2 ou lésions augmentées de
 volume (nécessite une IRM au moins annuelle)

                             FD. Lublin et al Neurology, 2014
La notion de progression
Clinique:
atteinte neurologique progressant (objectivement) sans
amélioration (des fluctuations et des périodes de
stabilité peuvent s’observer)
IRM:
absence de technique de référence de mesure de la
progression (nombre de trous noirs en T1 (volume des
TN), atrophie cérébrale, modification du transfert
d’aimantation et de l’imagerie en tenseur de diffusion)
                                   FD. Lublin et al Neurology, 2014
Surveillance des
traitements de fond
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