SKYLIGHT DE DAVID HARE MISE EN SCÈNE CLAUDIA STAVISKY ADAPTATION DOMINIQUE HOLLIER - Document sans nom

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SKYLIGHT DE DAVID HARE MISE EN SCÈNE CLAUDIA STAVISKY ADAPTATION DOMINIQUE HOLLIER - Document sans nom
DOSSIER DE PRESSE

                                     ION
                              CRÉAT

                                        SKYLIGHT
                                               DE DAVID HARE
                                      MISE EN SCÈNE CLAUDIA STAVISKY
                                      ADAPTATION DOMINIQUE HOLLIER
                            AVEC MARIE VIALLE, PATRICK CATALIFO, SACHA RIBEIRO

                                                11 – 15 MAI 2022, 20H30
                                                 18 – 29 MAI 2022, 21H

GÉNÉRALES DE PRESSE : MERCREDI 11, JEUDI 12 ET VENDREDI 13 MAI 2022 À 20H30
CONTACTS PRESSE
DOMINIQUE RACLE AGENCE DRC / PRESSE COMPAGNIE                     06 68 60 04 26            DOMINIQUERACLE@AGENCERDC.COM
MAGALI FOLLÉA PRESSE THÉÂTRE DES CÉLESTINS                        04 72 77 48 83    MAGALI.FOLLEA@THEATREDESCELESTINS.COM
HÉLÈNE DUCHARNE RESPONSABLE PRESSE                                 01 44 95 98 47      H.DUCHARNE@THEATREDURONDPOINT.FR
ÉLOÏSE SEIGNEUR CHARGÉE DES RELATIONS PRESSE                       01 44 95 98 33       E.SEIGNEUR@THEATREDURONDPOINT.FR
CLÉMENCE MARY ASSISTANTE DU SERVICE PRESSE                         01 44 95 58 92            C.MARY@THEATREDURONDPOINT.FR
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À PROPOS
Lui, père de famille et homme d’affaires, cinquantaine à Rolex, belle ascension sociale, a un fils qui ne le
supporte plus. Elle, jeune professeure idéaliste, vit dans la banlieue nord de Londres, enseigne à des gamins
dans les quartiers laissés pour compte. Ces deux adultes se sont aimés, puis séparés. Ils se retrouvent.
Tout les oppose, et ils s’affrontent, le temps d’une nuit. Combat de fauves, ils argumentent, entrechoquent
leurs certitudes et leurs convictions. La réussite de l’un, l’engagement de l’autre. Mais qui a grandi, qui a
gâché ? La lutte, vive et enflammée, explose sous le regard d’un enfant qui ne sait plus où se mettre. Claudia
Stavisky, directrice du Théâtre des Célestins de Lyon, orchestre la langue acérée du britannique David Hare,
portraitiste féroce d’une société sous haute tension.
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SKYLIGHT

                       TEXTE      DAVID HARE
            MISE EN SCÈNE         CLAUDIA STAVISKY
               ADAPTATION         DOMINIQUE HOLLIER
                        AVEC      MARIE VIALLE...................KYRA
		                                PATRICK CATALIFO.............TOM
		                                SACHA RIBEIRO..................EDWARD

     SCÉNOGRAPHIE ET COSTUMES     BARBARA KRAFT
                        LUMIÈRE   FRANCK THÉVENON
                            SON   JEAN-LOUIS IMBERT
   ASSISTANT À LA MISE EN SCÈNE   ALEXANDRE PARADIS
           CONSTRUCTION DÉCOR     ARTOM ATELIER

                                  DAVID HARE EST REPRÉSENTÉ EN EUROPE FRANCOPHONE PAR MARIE-CÉCILE RENAULD, MCR AGENCE LITTÉRAIRE EN
                                  ACCORD AVEC CASAROTTO RAMSAY & ASSOCIATES

                                  PRODUCTION LES CÉLESTINS - THÉÂTRE DE LYON,

                                  AVEC LE SOUTIEN DU GRAND LYON, LA METROPOLE ET DU GRAND CAFÉ DES NÉGOCIANTS, MÉCÈNE DU SPECTACLE

                                  SPECTACLE CRÉÉ AUX CÉLESTINS — THÉÂTRE DE LYON LE 15 SEPTEMBRE 2021

                                  DURÉE : 1H50

                                  CONTACT PRESSE COMPAGNIE — AGENCE RDC
                                  DOMINIQUE RACLE
                                  DOMINIQUERACLE@AGENCERDC.COM
                                  06 68 60 04 26

                                  CONTACT PRESSE THÉÂTRE DES CÉLESTINS
                                  MAGALI FOLLÉA
                                  MAGALI.FOLLEA@THEATREDESCELESTINS.COM
                                  04 72 77 48 83

                                  EN SALLE RENAUD-BARRAULT (746 PLACES)
                                  11 – 15 MAI 2022, 20H30
                                  18 – 29 MAI 2022, 21H
                                  DIMANCHE, 15H – RELÂCHE LES LUNDIS ET LE 26 MAI
                                  GÉNÉRALES DE PRESSE : MERCREDI 11, JEUDI 12 ET VENDREDI 13 MAI 2022 À 20H30

                                  PLEIN TARIF SALLE RENAUD-BARRAULT 38 ¤
                                  TARIFS RÉDUITS : GROUPE (8 PERSONNES MINIMUM) 23 ¤ / PLUS DE 60 ANS 28 ¤
                                  DEMANDEURS D’EMPLOI 18 ¤ / MOINS DE 30 ANS 16 ¤ / CARTE IMAGINE R 12 ¤
                                  RÉSERVATIONS 01 44 95 98 21 - WWW.THEATREDURONDPOINT.FR - WWW.FNAC.COM
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NOTE D’INTENTION
L’œuvre de David Hare développe un théâtre politique et populaire. Ses pièces dénoncent souvent la corruption
par le pouvoir et l’argent, ou les dérives du système social anglais. Il s’inscrit dans la grande tradition d’un
théâtre anglais « réaliste » qui met tout l’accent sur le portrait des femmes et des hommes dont le sort et le destin
nous sont, à première vue, familiers. Il promène un regard caustique sur l’art, les médias, les mœurs sociales
et politiques de son temps. Il se considère d’ailleurs comme « un commentateur des maux du capitalisme
moderne ». Il préfère prendre le risque de l’outrage plutôt que celui de la complaisance. Sa force est son talent
de polémiste, jamais doctrinaire, au contraire, il fustige les préjugés et les stéréotypes.

Une fin d’après-midi, une femme d’une trentaine d’années qui rentre de son travail, reçoit la visite d’un
jeune homme qu’elle a connu enfant. Il a 18 ans et est visiblement heureux de la retrouver après si longtemps.
Il ne va pas bien, sa mère est morte et il ne supporte plus son père. Il a besoin d’aide. Est-ce simplement une crise
d’adolescence ? Il a beaucoup de questions à lui poser...

Une nuit glaciale dans l’un des quartiers les plus pauvres de Londres, un homme rend visite à une femme qu’il a
aimée... Qu’il aime encore de toute évidence. Il a arraché à la vie sa Rolex à cinquante ans... Aujourd’hui il vient de
vendre son entreprise cotée en bourse. Elle, qui fut son employée, de vingt ans sa cadette, a accompagné pendant
quelques années sa montée en puissance, puis, a disparu un beau jour sans laisser d’adresse. Aujourd’hui elle
enseigne dans un collège réputé difficile. Toute la nuit, ils vont s’affronter sur le sens de leur existence, de leur
assignation sociale, leur présence au monde, de ce qui les unit et ce qui les sépare.

Déchirer le voile de la réalité demande beaucoup de querelles... Comprendre la dynamique des rapports de force
sous-jacents aux représentations et aux positions sociales, interroger l’émancipation : quel sens lui donner ? De
quels moyens disposons-nous et quel prix sommes-nous prêts à lui accorder ?

Dans une parfaite unité de temps, de lieu et d’action, comme dans la tragédie classique, David Hare dessine
trois personnages d’une magnifique humanité, lucides et drôles. Le royaume des acteurs, des situations claires,
précises et pourtant complexes qu’il faut incarner avec légèreté et humour, en temps réel. Embarquer le public
dans un huis clos haletant et passionné.

Un espace minimaliste, l’esquisse d’un appartement modeste. Laisser toute la place aux acteurs. Une image
propre, cinématographique.
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ENTRETIEN AVEC CLAUDIA STAVISKY
Un « Skylight », c’est une lucarne, un abri, un puit
de lumière… Où sommes-nous, ici ? Dans quel
                                                                KYRA – Je veux dire, c’est comme
espace ?                                                        tout à l’heure... tout à l’heure,
Dans un lieu unique, une scénographie très simple,              quand tu parlais du « business ».
complètement ouverte... Un espace suffisamment                  « Plus personne ne comprend rien
abstrait pour que chacun puisse imaginer ce qui s’y
trouve, et suffisamment concret pour qu’un monde réel
                                                                aux affaires », voilà ce que tu m’as
puisse naître. Ma mise en scène est centrée sur les acteurs     dit. Et tout à coup, on n’entend
et ce qu’ils font. Avec mes trois interprètes, j’ai travaillé   plus que ça. Tous ces gens qui
de façon très cinématographique. Un peu comme si les            soi-disant « réussissent » et qui
personnages apparaissaient tout le temps en gros plan,
révélant ainsi leur intériorité, leurs émotions, ce qui les
                                                                n’arrêtent pas de se plaindre.
traverse en profondeur, ce qui les fait bouger, ce qui leur     La société tout entière devrait les
permet de vivre...                                              remercier à genoux de faire ce
Est-ce la vision politique, âpre, ambiguë de David              qu’ils n’appellent plus « gagner
Hare, qui vous conduit à porter ce projet ? S’agit-il           de l’argent ». Aujourd’hui il faut
d’une pièce cynique ou humaniste ?                              appeler ça autrement, trouver un
David Hare se situe dans la droite ligne de thématiques         nom bien plus gentil. Aujourd’hui
qui me passionnent : le rapport entre l’intime et
le politique, la façon dont le politique agit, même             nous devons dire « créer de la
inconsciemment, sur l’intime et dont l’intime construit         richesse »...
notre rapport au politique et au monde. David Hare
a écrit un théâtre politique majeur. Il est très souvent         EXTRAIT
joué en Angleterre et dans le reste du monde, mais il est
peu connu en France. Les grands auteurs anglo-saxons
ont cette qualité extraordinaire de faire surgir une écriture extrêmement proche de la réalité et en même temps
très épique. Son œuvre est à mille lieues du didactisme ou du « théâtre à thèse ». Comme chez Ken Loach,
on retrouve chez David Hare une énorme empathie pour ses personnages, un regard plein d’humour, d’amour
et d’humanité...

Qui sont ces gens ? Que leur arrive-t-il ?
Il s’agit d’un homme, Tom, de son fils adolescent, et d’une femme, Kyra. Le couple a connu un long temps de
séparation et tente de reconstruire leur passionnante histoire d’amour pendant toute une nuit. Que s’est-il
passé pour que leur relation cesse ? L’explication, c’est qu’ils ont changé de vie…

Mais qui est le personnage principal ? L’enfant, le père ou Kyra ? Par qui entrera-t-on dans la pièce ?
Je crois sincèrement que le personnage principal de cette pièce est la grande histoire d’amour entre cet homme et
cette femme… Tout part de là, et tous les chemins qu’ils empruntent les amènent là. Celui de Kyra, probablement
plus abrupt, est celui de son émancipation. Mais comme on dit souvent : on ne fait pas d’omelette sans casser les
œufs ! Alors, malgré leurs efforts conjugués, ils vont arriver à ce truisme : l’amour ne suffit pas pour construire
une vie ensemble.

Qui va l’emporter, au bout du compte, dans cette sorte de lutte des classes ?
À vrai dire… Personne… Skylight raconte comment leurs différences idéologiques empêcheront ces deux
personnages de se retrouver, comment leurs expériences respectives de la vie, leur culpabilité, leur regard
personnel et singulier sur le monde d’aujourd’hui, excluront toute possibilité de voir renaître la relation qui
les a unis par le passé. Il y a quelque chose de l’ordre de la tragédie grecque dans tout ceci. Comme disait Antoine
Vitez à propos des personnages tragiques, il faudrait être aveugle, fou ou idiot pour ne pas comprendre ce qui se
passe. Eh bien, ils sont aveugles, fous et idiots...

La pièce est écrite dans les années quatre-vingt-dix... Raconte-t-elle encore les mêmes choses,
aujourd’hui ?
Elle n’a absolument pas vieillie. Les personnages de Skylight vivent dans un monde qui a déjà pris conscience
de la faillite morale et sociale du capitalisme sauvage, de la violence et des inégalités qu’il engendre. On n’est
pas du tout, ici, dans une utopie rêveuse, naïve... David Hare a été tout à fait visionnaire : il a su décrire la
dimension profondément bancale, injuste, du néo-libéralisme déployé sans instance de régulation. Skylight
explore le germe de ce qui a mené à la catastrophe d’aujourd’hui. La pièce a été écrite peu après le départ de
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Margaret Thatcher de son poste de Premier ministre du Royaume-Uni, et créée en 1995 au National Theatre à
Londres. Elle a été très souvent reprise en Grande-Bretagne, comme d’ailleurs la plupart des œuvres de David
Hare. Elle décrivait déjà avec une précision d’orfèvre les conséquences à long terme du néo-libéralisme « à la
Thatcher », notamment la cohorte d’injustices et de désespoirs qu’il génère. Et nous y sommes ! Certains
passages de la pièce semblent avoir été écrits pour aujourd’hui. C’est une pièce bouleversante à travers laquelle
s’exprime une vision profondément juste de la fracture sociale.

Que voulez-vous nous faire c’est entendre et voir, avant toute autre chose ?
Cela fait froid dans le dos à quel point elle résonne ! On pourrait penser que j’ai commandé cette pièce la semaine
dernière ! Skylight parle du démantèlement du service public, en particulier, des services sociaux et hospitaliers,
de l’éducation nationale, de la fracture sociale, tous ces thèmes exacerbés aujourd’hui et qui étaient déjà
présents en Angleterre à ce moment-là. C’est fou à quel point ces sujets sont incandescents, surtout avec cette
pandémie qui a montré les limites de notre « matelas social ». Et pourtant, ici, il s’agit d’une histoire d’amour…

PROPOS RECUEILLIS PAR PIERRE NOTTE
SKYLIGHT DE DAVID HARE MISE EN SCÈNE CLAUDIA STAVISKY ADAPTATION DOMINIQUE HOLLIER - Document sans nom
DAVID HARE
TEXTE
Dramaturge, scénariste et réalisateur, David Hare est né dans le Sussex en 1947. Il suit des études à Cambridge
puis fonde une troupe de théâtre à l’âge de 21 ans.
En 1970, il écrit sa première pièce, Slag, qui lui vaut l’Evening Standard Drama Award for Most Promising
Playwright. Quatre ans plus tard, il participe à la création du Joint Stock Theatre. En 1982, David Hare fonde
Greenpoint Films.
Le premier des six films qu’il a écrits et réalisés, Wetherby, a obtenu l’Ours d’Or au Festival de Berlin en 1985. Il
est l’auteur du scénario des films Damage de Louis Malle (1992), The Hours (2003) et The Reader (2009), pour lequel
il est nommé aux Oscars. De 1984 à 1987, il est directeur-adjoint au National Theatre de Londres. La plupart de
ses pièces y sont créées, dont Skylight (1995), Amy’s view (1997), Le Baiser de Judas (1998) et My Zinc Bed (2000).
Dans la lignée de John Osborne et d’Arnold Wesker, ses pièces et ses films dénoncent la corruption par le
pouvoir et l’argent. De son périple en Israël et dans les territoires palestiniens, il rapporte Via Dolorosa (1998), un
monologue engagé qu’il a lui-même interprété.
Pour fustiger l’engagement de son pays et la posture de l’Occident dans la guerre d’Irak, il écrit Stuff Happens
(2004) puis L’Heure verticale (2007).
En novembre 2008, sa pièce Gethsemane était à l’affiche du National Theatre. Elle traite directement d’une
récente affaire de collusion et de conflit d’intérêt qui a impliqué le parti travailliste.
De 2011 à 2018, David Hare travaille pour le cinéma et la télévision en tant que scénariste et réalisateur. En
2011 et 2014, il réalise pour la BBC Page Eight puis Turks & Caicos, premiers volets d’une trilogie sur le MI-5, le
renseignement intérieur britannique. Au cinéma, il est l’auteur des scénarios du Procès du siècle de Mick Jackson
en 2016, puis de Noureev de Ralph Fiennes en 2018.
Son répertoire dramatique s’étoffe de plus d’une dizaine de pièces écrites entre 2009 et 2020 dont Berlin, South
Down, The Moderate Soprano ou encore I’m Not Running... En 2015, il adapte La Mouette de Tchekhov, puis La Main
de Georges Simenon l’année suivante, sous le titre The Red Barn. Le Malin Plaisir, Plenty, La Chambre bleue, Juste une
embellie et L’Absence de guerre comptent parmi les œuvres majeures de David Hare.
Ses pièces sont traduites et jouées dans le monde entier et figurent dans la liste des cent meilleures pièces
du vingtième siècle. Sa dernière pièce Beat The Devil, mise en scène par Ralph Fiennes, traite de l’expérience
singulière vécue par David Hare au moment de la pandémie. Elle a été traduite par Dominique Hollier. David
Hare a réalisé lui-même la transposition cinématographique de cette pièce pour la BBC.
Il s’inscrit dans la grande tradition d’un théâtre anglais « réaliste » qui met tout l’accent sur le portrait
de femmes et d’hommes dont le sort et le destin nous sont à première vue familiers. Il promène un regard
caustique sur l’art, les médias, les mœurs sociales et politiques de son temps. Il se considère d’ailleurs
comme « un commentateur des maux du capitalisme moderne ».
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CLAUDIA STAVISKY
MISE EN SCÈNE
Claudia Stavisky est metteure en scène et directrice des Célestins, Théâtre de Lyon.
Son travail s’inscrit dans la traversée des grandes aventures humaines tendues entre l’intime et le politique.
Née à Buenos Aires, elle arrive en France en 1974. Après le Conservatoire national supérieur d’art dramatique,
classe Antoine Vitez, elle débute une carrière de comédienne sous sa direction et joue également avec Peter
Brook, Stuart Seide, René Loyon, Jérôme Savary, entre autres. En 1988, elle passe à la mise en scène dans des
théâtres français prestigieux et crée une quinzaine des textes d’auteurs contemporains dont Avant la retraite
de Thomas Bernhard, Nora d’Elfriede Jelinek, Munich/Athènes de Lars Norén, Mardi d’Edward Bond... Elle met
en scène plusieurs opéras, dont Le Chapeau de paille d’Italie de Nino Rota, Le Barbier de Séville de Rossini, Roméo et
Juliette de Gounod.
Claudia Stavisky dirige les Célestins, théâtre emblématique de Lyon, depuis 2000. Elle crée et met en scène plus
d’une trentaine de spectacles qui tournent en France et à l’étranger dont : La Locandiera de Carlo Goldoni, Minetti
de Thomas Bernhard, Cairn et Le Bousier d’Enzo Cormann, Le Songe d’une nuit d’été de Shakespeare, La Cuisine
d’Arnold Wesker, La Femme d’avant, Une nuit arabe et Le Dragon d’or de Roland Schimmelpfennig, Oncle Vania
d’Anton Tchekhov, Mort d’un commis voyageur d’Arthur Miller, Chatte sur un toit brûlant de Tennessee Williams,
En roue libre de Penelope Skinner, Les affaires sont les affaires d’Octave Mirbeau, Tableau d’une exécution d’Howard
Barker, Rabbit Hole de David Lindsay-Abaire et La Place Royale de Corneille. Elle crée La Vie de Galilée de Bertolt
Brecht à la Scala – Paris en septembre 2019.
À l’invitation de Lev Dodine, elle met en scène Lorenzaccio d’Alfred Musset à Saint Petersbourg, avec les acteurs
russes de son prestigieux Maly Drama Théâtre ; puis, à l’invitation du Shanghai Dramatic Art Center, Blackbird
de David Harrower. Toujours au SDAC, elle crée Skylight de David Hare, avec les acteurs chinois de la troupe
nationale.
Depuis le début de sa carrière, Claudia Stavisky s’implique dans la formation d’acteurs. Elle anime régulièrement
des ateliers avec les élèves du Conservatoire National de Paris, de l’École Nationale Supérieure des Arts et
Techniques du Théâtre de Lyon, des comédiens professionnels.
Pour Radio France Internationale, elle a réalisé plus de deux cents heures d’émissions culturelles.
Sensible aux problématiques de l’insertion professionnelle, entre 1976 et 1983, elle anime plusieurs ateliers
d’alphabétisation pour adultes, par le biais de la pratique théâtrale à la prison (Fresnes) et dans des foyers de
travailleurs immigrés. Elle cherche aussi à favoriser l’insertion de jeunes à la marge en les initiant aux métiers
du spectacle vivant. Elle conduit, aux Célestins et dans des quartiers défavorisés de Lyon, de nombreux ateliers
de pratique artistique avec des publics adultes et jeunes. Entre septembre 2014 et février 2017, Claudia Stavisky
orchestre un projet de médiation et d’ateliers de pratique artistique avec les habitants de Vaulx-en-Velin,
librement inspiré de La « Chose publique » ou l’invention de la politique de Philippe Dujardin. Ce projet a abouti à
l’écriture et la création de Senssala, spectacle présenté au Centre Charlie Chaplin de Vaulx-en-Velin et au Théâtre
des Célestins.

SUR LES SCÈNES DU ROND-POINT
2017 - 2018      Tableau d'une exécution de Howard Barker, m.e.s. Claudia Stavisky
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MARIE VIALLE
INTERPRÉTATION / KYRA
De la scène au cinéma, il n’y a qu’un pas pour Marie Vialle, qui a fait ses armes dans les mises en scène de Didier
Bezace, Luc Bondy, Alain Françon, Jean-François Sivadier, André Engel ou David Lescot, comme dans les films
Les Inséparables de Christine Dory, Julie est amoureuse de Vincent Dietschy, La Parenthèse enchantée de Michel Spinosa
ou encore Ulysse et Mona de Sébastien Betbeder.
Elle adapte et interprète Le Nom sur le bout de la langue de Pascal Quignard. S’en suit une complicité avec l’écrivain
et la signature de trois mises en scène de ses textes, dont La Rive dans le noir au festival d’Avignon en 2016.
Elle met en scène et interprète Les Vagues les amours c’est pareil d’après C’est de l’eau un discours de David Foster
Wallace.
Elle est également artiste associée au Centquatre-Paris.

SUR LES SCÈNES DU ROND-POINT
2015 - 2016      Princesse Vieille Reine de Pascal Quignard, m.e.s. et interprétation Marie Vialle
2004 - 2005      La Baignoire et les deux chaises, sur une idée de Jean-Michel Ribes, m.e.s. Gilles Cohen

PATRICK CATALIFO
INTERPRÉTATION / TOM
Patrick Catalifo a joué, entre autres, pour Jean Daniel Laval, Philippe Adrien, Claude Stratz, Alain Françon,
Jean-Pierre Vincent, Patrick Pineau, Claire Lasne, Didier Bezace, Ladislas Chollat, Anne Bourgeois, Marc
Paquien, Cyril le Grix et Claudia Stavisky. Il est nominé aux Molières pour le second rôle dans Un temps de chien
(théâtre privé) en 2014 et meilleur acteur pour Timon d’Athènes en 2017 (théâtre subventionné).
Au cinéma, on a pu voir Patrick Catalifo, entre autres, dans De sable et de sang de Jeanne Labrune, Diên Biên Phu
de Pierre Schoendoerffer, Le Derrière de Valérie Lemercier, Le Président de Lionel Delplanque, Les Lyonnais, Carbone
et Bronx, d’Olivier Marchal.
Il joue aussi régulièrement pour la télévision, dans des séries télévisées et aussi pour des téléfilms, comme dans
Borderline d’Olivier Marchal.
Patrick Catalifo joue à plusieurs reprises aux Célestins : après Bérénice de Jean-Louis Martinelli, Hamlet de
Shakespeare, mise en scène de Claire Lasne, Les Trois Sœurs de Tchekhov, mise en scène de Patrick Pineau et Rabbit
Hole de David Lindsay-Abaire et Skylight de David Hare, mises en scène de Claudia Stavisky.
SKYLIGHT DE DAVID HARE MISE EN SCÈNE CLAUDIA STAVISKY ADAPTATION DOMINIQUE HOLLIER - Document sans nom
SACHA RIBEIRO
INTERPRÉTATION / EDWARD
Après trois années passées au conservatoire, il intègre l’École Nationale Supérieure des Arts et Techniques
du Théâtre à Lyon à la rentrée 2014. En 3ème année il joue pour Dominique Pitoiset, Catherine Hargreaves
et Aurélien Bory.
En 2017, il co-crée la Compagnie Courir à la Catastrophe avec Alice Vannier. Il joue dans En réalités, une adaptation
de La Misère du monde de Pierre Bourdieu mis en scène par Alice Vannier. Il co-écrit, co-met en scène et joue dans
la seconde création de la Cie, 5 4 3 2 1 J’existe (même si je sais pas comment faire). À la rentrée 2018, il joue dans Berlin
Sequenz mis en scène par Marie-Pierre Bésanger et enfin il travaille régulièrement à La Cascade / Pôle National
des arts du Cirque, où il participe aux différents projets d’Alain Reynaud.
En 2020, il joue dans la création de sa compagnie Prescriptions pour vivre en bonne société, de Léa Carton de
Grammont et mis en scène par Alice Vannier à la Comédie de Valence ainsi que dans la nouvelle création d’Alain
Reynaud pour le Festival d’Alba La Romaine 2021.
Il a mis en scène Œuvrer son cri, au Théâtre des Célestins en janvier 2022.
TOURNÉE
26 ET 27 MARS 2022   THÉÂTRE DE L'ARCHIPEL / PERPIGNAN (66)
20 ANS !
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