SKYLIGHT DE DAVID HARE MISE EN SCÈNE CLAUDIA STAVISKY ADAPTATION DOMINIQUE HOLLIER - Document sans nom
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DOSSIER DE PRESSE ION CRÉAT SKYLIGHT DE DAVID HARE MISE EN SCÈNE CLAUDIA STAVISKY ADAPTATION DOMINIQUE HOLLIER AVEC MARIE VIALLE, PATRICK CATALIFO, SACHA RIBEIRO 11 – 15 MAI 2022, 20H30 18 – 29 MAI 2022, 21H GÉNÉRALES DE PRESSE : MERCREDI 11, JEUDI 12 ET VENDREDI 13 MAI 2022 À 20H30 CONTACTS PRESSE DOMINIQUE RACLE AGENCE DRC / PRESSE COMPAGNIE 06 68 60 04 26 DOMINIQUERACLE@AGENCERDC.COM MAGALI FOLLÉA PRESSE THÉÂTRE DES CÉLESTINS 04 72 77 48 83 MAGALI.FOLLEA@THEATREDESCELESTINS.COM HÉLÈNE DUCHARNE RESPONSABLE PRESSE 01 44 95 98 47 H.DUCHARNE@THEATREDURONDPOINT.FR ÉLOÏSE SEIGNEUR CHARGÉE DES RELATIONS PRESSE 01 44 95 98 33 E.SEIGNEUR@THEATREDURONDPOINT.FR CLÉMENCE MARY ASSISTANTE DU SERVICE PRESSE 01 44 95 58 92 C.MARY@THEATREDURONDPOINT.FR
À PROPOS Lui, père de famille et homme d’affaires, cinquantaine à Rolex, belle ascension sociale, a un fils qui ne le supporte plus. Elle, jeune professeure idéaliste, vit dans la banlieue nord de Londres, enseigne à des gamins dans les quartiers laissés pour compte. Ces deux adultes se sont aimés, puis séparés. Ils se retrouvent. Tout les oppose, et ils s’affrontent, le temps d’une nuit. Combat de fauves, ils argumentent, entrechoquent leurs certitudes et leurs convictions. La réussite de l’un, l’engagement de l’autre. Mais qui a grandi, qui a gâché ? La lutte, vive et enflammée, explose sous le regard d’un enfant qui ne sait plus où se mettre. Claudia Stavisky, directrice du Théâtre des Célestins de Lyon, orchestre la langue acérée du britannique David Hare, portraitiste féroce d’une société sous haute tension.
SKYLIGHT TEXTE DAVID HARE MISE EN SCÈNE CLAUDIA STAVISKY ADAPTATION DOMINIQUE HOLLIER AVEC MARIE VIALLE...................KYRA PATRICK CATALIFO.............TOM SACHA RIBEIRO..................EDWARD SCÉNOGRAPHIE ET COSTUMES BARBARA KRAFT LUMIÈRE FRANCK THÉVENON SON JEAN-LOUIS IMBERT ASSISTANT À LA MISE EN SCÈNE ALEXANDRE PARADIS CONSTRUCTION DÉCOR ARTOM ATELIER DAVID HARE EST REPRÉSENTÉ EN EUROPE FRANCOPHONE PAR MARIE-CÉCILE RENAULD, MCR AGENCE LITTÉRAIRE EN ACCORD AVEC CASAROTTO RAMSAY & ASSOCIATES PRODUCTION LES CÉLESTINS - THÉÂTRE DE LYON, AVEC LE SOUTIEN DU GRAND LYON, LA METROPOLE ET DU GRAND CAFÉ DES NÉGOCIANTS, MÉCÈNE DU SPECTACLE SPECTACLE CRÉÉ AUX CÉLESTINS — THÉÂTRE DE LYON LE 15 SEPTEMBRE 2021 DURÉE : 1H50 CONTACT PRESSE COMPAGNIE — AGENCE RDC DOMINIQUE RACLE DOMINIQUERACLE@AGENCERDC.COM 06 68 60 04 26 CONTACT PRESSE THÉÂTRE DES CÉLESTINS MAGALI FOLLÉA MAGALI.FOLLEA@THEATREDESCELESTINS.COM 04 72 77 48 83 EN SALLE RENAUD-BARRAULT (746 PLACES) 11 – 15 MAI 2022, 20H30 18 – 29 MAI 2022, 21H DIMANCHE, 15H – RELÂCHE LES LUNDIS ET LE 26 MAI GÉNÉRALES DE PRESSE : MERCREDI 11, JEUDI 12 ET VENDREDI 13 MAI 2022 À 20H30 PLEIN TARIF SALLE RENAUD-BARRAULT 38 ¤ TARIFS RÉDUITS : GROUPE (8 PERSONNES MINIMUM) 23 ¤ / PLUS DE 60 ANS 28 ¤ DEMANDEURS D’EMPLOI 18 ¤ / MOINS DE 30 ANS 16 ¤ / CARTE IMAGINE R 12 ¤ RÉSERVATIONS 01 44 95 98 21 - WWW.THEATREDURONDPOINT.FR - WWW.FNAC.COM
NOTE D’INTENTION L’œuvre de David Hare développe un théâtre politique et populaire. Ses pièces dénoncent souvent la corruption par le pouvoir et l’argent, ou les dérives du système social anglais. Il s’inscrit dans la grande tradition d’un théâtre anglais « réaliste » qui met tout l’accent sur le portrait des femmes et des hommes dont le sort et le destin nous sont, à première vue, familiers. Il promène un regard caustique sur l’art, les médias, les mœurs sociales et politiques de son temps. Il se considère d’ailleurs comme « un commentateur des maux du capitalisme moderne ». Il préfère prendre le risque de l’outrage plutôt que celui de la complaisance. Sa force est son talent de polémiste, jamais doctrinaire, au contraire, il fustige les préjugés et les stéréotypes. Une fin d’après-midi, une femme d’une trentaine d’années qui rentre de son travail, reçoit la visite d’un jeune homme qu’elle a connu enfant. Il a 18 ans et est visiblement heureux de la retrouver après si longtemps. Il ne va pas bien, sa mère est morte et il ne supporte plus son père. Il a besoin d’aide. Est-ce simplement une crise d’adolescence ? Il a beaucoup de questions à lui poser... Une nuit glaciale dans l’un des quartiers les plus pauvres de Londres, un homme rend visite à une femme qu’il a aimée... Qu’il aime encore de toute évidence. Il a arraché à la vie sa Rolex à cinquante ans... Aujourd’hui il vient de vendre son entreprise cotée en bourse. Elle, qui fut son employée, de vingt ans sa cadette, a accompagné pendant quelques années sa montée en puissance, puis, a disparu un beau jour sans laisser d’adresse. Aujourd’hui elle enseigne dans un collège réputé difficile. Toute la nuit, ils vont s’affronter sur le sens de leur existence, de leur assignation sociale, leur présence au monde, de ce qui les unit et ce qui les sépare. Déchirer le voile de la réalité demande beaucoup de querelles... Comprendre la dynamique des rapports de force sous-jacents aux représentations et aux positions sociales, interroger l’émancipation : quel sens lui donner ? De quels moyens disposons-nous et quel prix sommes-nous prêts à lui accorder ? Dans une parfaite unité de temps, de lieu et d’action, comme dans la tragédie classique, David Hare dessine trois personnages d’une magnifique humanité, lucides et drôles. Le royaume des acteurs, des situations claires, précises et pourtant complexes qu’il faut incarner avec légèreté et humour, en temps réel. Embarquer le public dans un huis clos haletant et passionné. Un espace minimaliste, l’esquisse d’un appartement modeste. Laisser toute la place aux acteurs. Une image propre, cinématographique.
ENTRETIEN AVEC CLAUDIA STAVISKY Un « Skylight », c’est une lucarne, un abri, un puit de lumière… Où sommes-nous, ici ? Dans quel KYRA – Je veux dire, c’est comme espace ? tout à l’heure... tout à l’heure, Dans un lieu unique, une scénographie très simple, quand tu parlais du « business ». complètement ouverte... Un espace suffisamment « Plus personne ne comprend rien abstrait pour que chacun puisse imaginer ce qui s’y trouve, et suffisamment concret pour qu’un monde réel aux affaires », voilà ce que tu m’as puisse naître. Ma mise en scène est centrée sur les acteurs dit. Et tout à coup, on n’entend et ce qu’ils font. Avec mes trois interprètes, j’ai travaillé plus que ça. Tous ces gens qui de façon très cinématographique. Un peu comme si les soi-disant « réussissent » et qui personnages apparaissaient tout le temps en gros plan, révélant ainsi leur intériorité, leurs émotions, ce qui les n’arrêtent pas de se plaindre. traverse en profondeur, ce qui les fait bouger, ce qui leur La société tout entière devrait les permet de vivre... remercier à genoux de faire ce Est-ce la vision politique, âpre, ambiguë de David qu’ils n’appellent plus « gagner Hare, qui vous conduit à porter ce projet ? S’agit-il de l’argent ». Aujourd’hui il faut d’une pièce cynique ou humaniste ? appeler ça autrement, trouver un David Hare se situe dans la droite ligne de thématiques nom bien plus gentil. Aujourd’hui qui me passionnent : le rapport entre l’intime et le politique, la façon dont le politique agit, même nous devons dire « créer de la inconsciemment, sur l’intime et dont l’intime construit richesse »... notre rapport au politique et au monde. David Hare a écrit un théâtre politique majeur. Il est très souvent EXTRAIT joué en Angleterre et dans le reste du monde, mais il est peu connu en France. Les grands auteurs anglo-saxons ont cette qualité extraordinaire de faire surgir une écriture extrêmement proche de la réalité et en même temps très épique. Son œuvre est à mille lieues du didactisme ou du « théâtre à thèse ». Comme chez Ken Loach, on retrouve chez David Hare une énorme empathie pour ses personnages, un regard plein d’humour, d’amour et d’humanité... Qui sont ces gens ? Que leur arrive-t-il ? Il s’agit d’un homme, Tom, de son fils adolescent, et d’une femme, Kyra. Le couple a connu un long temps de séparation et tente de reconstruire leur passionnante histoire d’amour pendant toute une nuit. Que s’est-il passé pour que leur relation cesse ? L’explication, c’est qu’ils ont changé de vie… Mais qui est le personnage principal ? L’enfant, le père ou Kyra ? Par qui entrera-t-on dans la pièce ? Je crois sincèrement que le personnage principal de cette pièce est la grande histoire d’amour entre cet homme et cette femme… Tout part de là, et tous les chemins qu’ils empruntent les amènent là. Celui de Kyra, probablement plus abrupt, est celui de son émancipation. Mais comme on dit souvent : on ne fait pas d’omelette sans casser les œufs ! Alors, malgré leurs efforts conjugués, ils vont arriver à ce truisme : l’amour ne suffit pas pour construire une vie ensemble. Qui va l’emporter, au bout du compte, dans cette sorte de lutte des classes ? À vrai dire… Personne… Skylight raconte comment leurs différences idéologiques empêcheront ces deux personnages de se retrouver, comment leurs expériences respectives de la vie, leur culpabilité, leur regard personnel et singulier sur le monde d’aujourd’hui, excluront toute possibilité de voir renaître la relation qui les a unis par le passé. Il y a quelque chose de l’ordre de la tragédie grecque dans tout ceci. Comme disait Antoine Vitez à propos des personnages tragiques, il faudrait être aveugle, fou ou idiot pour ne pas comprendre ce qui se passe. Eh bien, ils sont aveugles, fous et idiots... La pièce est écrite dans les années quatre-vingt-dix... Raconte-t-elle encore les mêmes choses, aujourd’hui ? Elle n’a absolument pas vieillie. Les personnages de Skylight vivent dans un monde qui a déjà pris conscience de la faillite morale et sociale du capitalisme sauvage, de la violence et des inégalités qu’il engendre. On n’est pas du tout, ici, dans une utopie rêveuse, naïve... David Hare a été tout à fait visionnaire : il a su décrire la dimension profondément bancale, injuste, du néo-libéralisme déployé sans instance de régulation. Skylight explore le germe de ce qui a mené à la catastrophe d’aujourd’hui. La pièce a été écrite peu après le départ de
Margaret Thatcher de son poste de Premier ministre du Royaume-Uni, et créée en 1995 au National Theatre à Londres. Elle a été très souvent reprise en Grande-Bretagne, comme d’ailleurs la plupart des œuvres de David Hare. Elle décrivait déjà avec une précision d’orfèvre les conséquences à long terme du néo-libéralisme « à la Thatcher », notamment la cohorte d’injustices et de désespoirs qu’il génère. Et nous y sommes ! Certains passages de la pièce semblent avoir été écrits pour aujourd’hui. C’est une pièce bouleversante à travers laquelle s’exprime une vision profondément juste de la fracture sociale. Que voulez-vous nous faire c’est entendre et voir, avant toute autre chose ? Cela fait froid dans le dos à quel point elle résonne ! On pourrait penser que j’ai commandé cette pièce la semaine dernière ! Skylight parle du démantèlement du service public, en particulier, des services sociaux et hospitaliers, de l’éducation nationale, de la fracture sociale, tous ces thèmes exacerbés aujourd’hui et qui étaient déjà présents en Angleterre à ce moment-là. C’est fou à quel point ces sujets sont incandescents, surtout avec cette pandémie qui a montré les limites de notre « matelas social ». Et pourtant, ici, il s’agit d’une histoire d’amour… PROPOS RECUEILLIS PAR PIERRE NOTTE
DAVID HARE TEXTE Dramaturge, scénariste et réalisateur, David Hare est né dans le Sussex en 1947. Il suit des études à Cambridge puis fonde une troupe de théâtre à l’âge de 21 ans. En 1970, il écrit sa première pièce, Slag, qui lui vaut l’Evening Standard Drama Award for Most Promising Playwright. Quatre ans plus tard, il participe à la création du Joint Stock Theatre. En 1982, David Hare fonde Greenpoint Films. Le premier des six films qu’il a écrits et réalisés, Wetherby, a obtenu l’Ours d’Or au Festival de Berlin en 1985. Il est l’auteur du scénario des films Damage de Louis Malle (1992), The Hours (2003) et The Reader (2009), pour lequel il est nommé aux Oscars. De 1984 à 1987, il est directeur-adjoint au National Theatre de Londres. La plupart de ses pièces y sont créées, dont Skylight (1995), Amy’s view (1997), Le Baiser de Judas (1998) et My Zinc Bed (2000). Dans la lignée de John Osborne et d’Arnold Wesker, ses pièces et ses films dénoncent la corruption par le pouvoir et l’argent. De son périple en Israël et dans les territoires palestiniens, il rapporte Via Dolorosa (1998), un monologue engagé qu’il a lui-même interprété. Pour fustiger l’engagement de son pays et la posture de l’Occident dans la guerre d’Irak, il écrit Stuff Happens (2004) puis L’Heure verticale (2007). En novembre 2008, sa pièce Gethsemane était à l’affiche du National Theatre. Elle traite directement d’une récente affaire de collusion et de conflit d’intérêt qui a impliqué le parti travailliste. De 2011 à 2018, David Hare travaille pour le cinéma et la télévision en tant que scénariste et réalisateur. En 2011 et 2014, il réalise pour la BBC Page Eight puis Turks & Caicos, premiers volets d’une trilogie sur le MI-5, le renseignement intérieur britannique. Au cinéma, il est l’auteur des scénarios du Procès du siècle de Mick Jackson en 2016, puis de Noureev de Ralph Fiennes en 2018. Son répertoire dramatique s’étoffe de plus d’une dizaine de pièces écrites entre 2009 et 2020 dont Berlin, South Down, The Moderate Soprano ou encore I’m Not Running... En 2015, il adapte La Mouette de Tchekhov, puis La Main de Georges Simenon l’année suivante, sous le titre The Red Barn. Le Malin Plaisir, Plenty, La Chambre bleue, Juste une embellie et L’Absence de guerre comptent parmi les œuvres majeures de David Hare. Ses pièces sont traduites et jouées dans le monde entier et figurent dans la liste des cent meilleures pièces du vingtième siècle. Sa dernière pièce Beat The Devil, mise en scène par Ralph Fiennes, traite de l’expérience singulière vécue par David Hare au moment de la pandémie. Elle a été traduite par Dominique Hollier. David Hare a réalisé lui-même la transposition cinématographique de cette pièce pour la BBC. Il s’inscrit dans la grande tradition d’un théâtre anglais « réaliste » qui met tout l’accent sur le portrait de femmes et d’hommes dont le sort et le destin nous sont à première vue familiers. Il promène un regard caustique sur l’art, les médias, les mœurs sociales et politiques de son temps. Il se considère d’ailleurs comme « un commentateur des maux du capitalisme moderne ».
CLAUDIA STAVISKY MISE EN SCÈNE Claudia Stavisky est metteure en scène et directrice des Célestins, Théâtre de Lyon. Son travail s’inscrit dans la traversée des grandes aventures humaines tendues entre l’intime et le politique. Née à Buenos Aires, elle arrive en France en 1974. Après le Conservatoire national supérieur d’art dramatique, classe Antoine Vitez, elle débute une carrière de comédienne sous sa direction et joue également avec Peter Brook, Stuart Seide, René Loyon, Jérôme Savary, entre autres. En 1988, elle passe à la mise en scène dans des théâtres français prestigieux et crée une quinzaine des textes d’auteurs contemporains dont Avant la retraite de Thomas Bernhard, Nora d’Elfriede Jelinek, Munich/Athènes de Lars Norén, Mardi d’Edward Bond... Elle met en scène plusieurs opéras, dont Le Chapeau de paille d’Italie de Nino Rota, Le Barbier de Séville de Rossini, Roméo et Juliette de Gounod. Claudia Stavisky dirige les Célestins, théâtre emblématique de Lyon, depuis 2000. Elle crée et met en scène plus d’une trentaine de spectacles qui tournent en France et à l’étranger dont : La Locandiera de Carlo Goldoni, Minetti de Thomas Bernhard, Cairn et Le Bousier d’Enzo Cormann, Le Songe d’une nuit d’été de Shakespeare, La Cuisine d’Arnold Wesker, La Femme d’avant, Une nuit arabe et Le Dragon d’or de Roland Schimmelpfennig, Oncle Vania d’Anton Tchekhov, Mort d’un commis voyageur d’Arthur Miller, Chatte sur un toit brûlant de Tennessee Williams, En roue libre de Penelope Skinner, Les affaires sont les affaires d’Octave Mirbeau, Tableau d’une exécution d’Howard Barker, Rabbit Hole de David Lindsay-Abaire et La Place Royale de Corneille. Elle crée La Vie de Galilée de Bertolt Brecht à la Scala – Paris en septembre 2019. À l’invitation de Lev Dodine, elle met en scène Lorenzaccio d’Alfred Musset à Saint Petersbourg, avec les acteurs russes de son prestigieux Maly Drama Théâtre ; puis, à l’invitation du Shanghai Dramatic Art Center, Blackbird de David Harrower. Toujours au SDAC, elle crée Skylight de David Hare, avec les acteurs chinois de la troupe nationale. Depuis le début de sa carrière, Claudia Stavisky s’implique dans la formation d’acteurs. Elle anime régulièrement des ateliers avec les élèves du Conservatoire National de Paris, de l’École Nationale Supérieure des Arts et Techniques du Théâtre de Lyon, des comédiens professionnels. Pour Radio France Internationale, elle a réalisé plus de deux cents heures d’émissions culturelles. Sensible aux problématiques de l’insertion professionnelle, entre 1976 et 1983, elle anime plusieurs ateliers d’alphabétisation pour adultes, par le biais de la pratique théâtrale à la prison (Fresnes) et dans des foyers de travailleurs immigrés. Elle cherche aussi à favoriser l’insertion de jeunes à la marge en les initiant aux métiers du spectacle vivant. Elle conduit, aux Célestins et dans des quartiers défavorisés de Lyon, de nombreux ateliers de pratique artistique avec des publics adultes et jeunes. Entre septembre 2014 et février 2017, Claudia Stavisky orchestre un projet de médiation et d’ateliers de pratique artistique avec les habitants de Vaulx-en-Velin, librement inspiré de La « Chose publique » ou l’invention de la politique de Philippe Dujardin. Ce projet a abouti à l’écriture et la création de Senssala, spectacle présenté au Centre Charlie Chaplin de Vaulx-en-Velin et au Théâtre des Célestins. SUR LES SCÈNES DU ROND-POINT 2017 - 2018 Tableau d'une exécution de Howard Barker, m.e.s. Claudia Stavisky
MARIE VIALLE INTERPRÉTATION / KYRA De la scène au cinéma, il n’y a qu’un pas pour Marie Vialle, qui a fait ses armes dans les mises en scène de Didier Bezace, Luc Bondy, Alain Françon, Jean-François Sivadier, André Engel ou David Lescot, comme dans les films Les Inséparables de Christine Dory, Julie est amoureuse de Vincent Dietschy, La Parenthèse enchantée de Michel Spinosa ou encore Ulysse et Mona de Sébastien Betbeder. Elle adapte et interprète Le Nom sur le bout de la langue de Pascal Quignard. S’en suit une complicité avec l’écrivain et la signature de trois mises en scène de ses textes, dont La Rive dans le noir au festival d’Avignon en 2016. Elle met en scène et interprète Les Vagues les amours c’est pareil d’après C’est de l’eau un discours de David Foster Wallace. Elle est également artiste associée au Centquatre-Paris. SUR LES SCÈNES DU ROND-POINT 2015 - 2016 Princesse Vieille Reine de Pascal Quignard, m.e.s. et interprétation Marie Vialle 2004 - 2005 La Baignoire et les deux chaises, sur une idée de Jean-Michel Ribes, m.e.s. Gilles Cohen PATRICK CATALIFO INTERPRÉTATION / TOM Patrick Catalifo a joué, entre autres, pour Jean Daniel Laval, Philippe Adrien, Claude Stratz, Alain Françon, Jean-Pierre Vincent, Patrick Pineau, Claire Lasne, Didier Bezace, Ladislas Chollat, Anne Bourgeois, Marc Paquien, Cyril le Grix et Claudia Stavisky. Il est nominé aux Molières pour le second rôle dans Un temps de chien (théâtre privé) en 2014 et meilleur acteur pour Timon d’Athènes en 2017 (théâtre subventionné). Au cinéma, on a pu voir Patrick Catalifo, entre autres, dans De sable et de sang de Jeanne Labrune, Diên Biên Phu de Pierre Schoendoerffer, Le Derrière de Valérie Lemercier, Le Président de Lionel Delplanque, Les Lyonnais, Carbone et Bronx, d’Olivier Marchal. Il joue aussi régulièrement pour la télévision, dans des séries télévisées et aussi pour des téléfilms, comme dans Borderline d’Olivier Marchal. Patrick Catalifo joue à plusieurs reprises aux Célestins : après Bérénice de Jean-Louis Martinelli, Hamlet de Shakespeare, mise en scène de Claire Lasne, Les Trois Sœurs de Tchekhov, mise en scène de Patrick Pineau et Rabbit Hole de David Lindsay-Abaire et Skylight de David Hare, mises en scène de Claudia Stavisky.
SACHA RIBEIRO INTERPRÉTATION / EDWARD Après trois années passées au conservatoire, il intègre l’École Nationale Supérieure des Arts et Techniques du Théâtre à Lyon à la rentrée 2014. En 3ème année il joue pour Dominique Pitoiset, Catherine Hargreaves et Aurélien Bory. En 2017, il co-crée la Compagnie Courir à la Catastrophe avec Alice Vannier. Il joue dans En réalités, une adaptation de La Misère du monde de Pierre Bourdieu mis en scène par Alice Vannier. Il co-écrit, co-met en scène et joue dans la seconde création de la Cie, 5 4 3 2 1 J’existe (même si je sais pas comment faire). À la rentrée 2018, il joue dans Berlin Sequenz mis en scène par Marie-Pierre Bésanger et enfin il travaille régulièrement à La Cascade / Pôle National des arts du Cirque, où il participe aux différents projets d’Alain Reynaud. En 2020, il joue dans la création de sa compagnie Prescriptions pour vivre en bonne société, de Léa Carton de Grammont et mis en scène par Alice Vannier à la Comédie de Valence ainsi que dans la nouvelle création d’Alain Reynaud pour le Festival d’Alba La Romaine 2021. Il a mis en scène Œuvrer son cri, au Théâtre des Célestins en janvier 2022.
TOURNÉE 26 ET 27 MARS 2022 THÉÂTRE DE L'ARCHIPEL / PERPIGNAN (66)
20 ANS ! RIRE DE RÉSISTANCE / SAISON 15 TOUTE LA SAISON 2021-2022 EN VENTE SUR THEATREDURONDPOINT.FR OU AU 01 44 95 98 21 SUIVEZ-NOUS CONTACTS PRESSE #THEATREDURONDPOINT HÉLÈNE DUCHARNE RESPONSABLE PRESSE 01 44 95 98 47 – H.DUCHARNE@THEATREDURONDPOINT.FR ÉLOÏSE SEIGNEUR CHARGÉE DES RELATIONS PRESSE 01 44 95 98 33 – E.SEIGNEUR@THEATREDURONDPOINT.FR CLÉMENCE MARY ASSISTANTE DU SERVICE PRESSE 01 44 95 58 92 – C.MARY@THEATREDURONDPOINT.FR ACCÈS 2BIS AV. FRANKLIN D. ROOSEVELT PARIS 8 MÉTRO FRANKLIN D. ROOSEVELT (LIGNES 1 ET 9) OU CHAMPS-ÉLYSÉES CLEMENCEAU (LIGNES 1 ET 13)
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