À QUAI LA TERRE UN VOYAGE DANS LE MÉTRO BERLINOIS - Nicolas Wintsch
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À QUAI LA TERRE UN VOYAGE DANS LE MÉTRO BERLINOIS THÉATRE DU 2.21 – 5 AU 17 JANVIER 2021 - LAUSANNE Une création collective d’après les poèmes de Dominique Brand et les images de Nicolas Wintsch Dominique Brand: écriture et figurant Nicolas Wintsch: scénographie, images et vidéo Anne Vouilloz: comédienne et metteuse en scène Pierre Audétat: musique, sonorités et claviers Benjamin Knobil: collaboration artistique www.motiongraphics.ch/MGCompagnie
TABLE D E S MAT IÈRE S Présentation du projet d’ une création audiovisuelle et scénique > À l’origine du projet 2 > Note d’intention 3 > Poèmes “à quai la terre” 4 > Scénographie et mise en espace 6 > Images et lumières 9 > Musique et sonorités 10 > Participant(e)s, Planning et Tournée 11 > Biographies des participant(e)s 12 La MG-Compagnie > Présentation 15 > Contacts 15 Avec le soutien de: Loterie Romande, Ville de Lausanne, Fondation Jan Michalski, Pour-cent culturel Migros, SSA, Fondation Arts en jeu, atelier motiongraphics.ch Administration – Nicolas Wintsch nw@nicolaswintsch.com – +41 79 371 92 83 Presse – Alice Caspary caspary.alice@gmail.com – + 41 78 625 22 58
À L’ OR IG IN E DU PRO JE T Be rl in , u ne fasc inati on d epuis 1 98 6 , c ette v il l e et son mu r … En 2016, le poète Dominique Brand s’installe pour six mois à Berlin. Très vite, il réalise qu’il passe en moyenne entre une et deux heures quotidiennes dans le métro pour ses déplacements. Il y découvre un univers singulier. A travers de nombreux voyages, il a circulé dans diverses villes, en métro, mais au- cun n’a pareille ambiance. Il y a des ambiances diurnes et nocturnes (parce que on circule de jours comme de nuit, surtout les fins de semaines), des lumières, une musi- calité, des gueules, des looks, des ivrognes, des ouvriers, des artistes, des marginaux, monsieur et madame tout le monde aussi. Autant de portraits de personnages que le poète a eu envie de croquer très régulièrement lors de ses trajets journaliers. De retour en Suisse, il avait un calepin rempli de notes et des esquisses de poèmes qu’il a peaufiné, repris, rédigé jusqu’à ce qu’une forme définitive s’impose. Des petits portraits berlinois pris sur le vif ! Mais qu’en faire, si ce n’est de ne surtout pas les rang- er au fond d’un tiroir dormant ! C’est au détour d’une conversation avec Nicolas Winsch que les deux créateurs ont réalisé leur commune fascination pour Berlin qu’ils ont fréquenté tout deux régulière- ment. Du coup, Nicolas Winsch s’est plongé dans la lecture des poèmes ; il y a ressenti des ambiances, des lumières, des décors, toute une vie autour de ces portraits aux- quels il allait offrir relief et profondeur par l’image. C’est alors qu’ils sont partis pour Berlin et se sont enfoncés des heures durant dans les rames du métro berlinois, donnant naissance à l’actuel projet. 2
N OTE D’ IN T E N T I O N Au départ, il y a la ville de Berlin qui par son gigantisme (40 km par 40 km), se par- court en métro. Cette voie souterraine est un microcosme de la ville, un théâtre des ombres, que toute personne de passage ou résidant à Berlin est amené à parcourir quelques dizaines de minutes à quelques heures par jour. Avec cette particularité, c’est qu’il est U-Bahn pour certains trajets, S-Bahn pour d’autres, à savoir qu’il est sous terre parfois, suspendu au-dessus des rues d’autres fois. Il alterne le jour et la nuit, circulant de jour et de nuit, promenant, baladant Berli- nois aux looks bigarrés et touristes du monde entier; chaque rame est un théâtre, un défilé de visages bercés par une musicalité singulière, une lumière alternante, qui a frappé le poète, Dominique Brand, autant que le poète de l’image, Nicolas Wintsch. Et ces trajets quotidiens (ou presque) sont toujours un moment suspendu, un mo- ment d’attente, un monde éphémère, de l’entre-deux station, comme des connec- tions, la ligne de métro comme une ligne de texto, rapide, rectiligne, un échange de flux qu’il faut saisir vite, la rencontre est sans lendemain, d’une durée aléatoire. Ce sont des portraits écrits d’un trait, d’une seule ligne, sans interruption avant la prochaine station, le temps est toujours compté. Ils étaient là et ailleurs, très loin parfois, con- nectés au lointain, un smartphone au creux de la main, le temps n’a plus le même sens, il s’empile comme un millefeuille, mais où sont-ils ? au bout du fil ? ici ou en Asie ? dans ce métro de Berlin ou aux Etats-Unis ? les deux en même temps ! Et nulle part aussi. En février 2019, ils sont partis en repérage à Berlin capter ambiances et images qui composent l’actuel projet de création ! Leurs désirs: - inviter le spectateur à un voyage onirique, poétique, atemporel (nuit, jour, heure, saison…) - partager avec lui une immersion sensorielle dans l’univers des métros berlinois - proposer un spectacle vivant et scénique grâce à un travail interdisciplinaire et symbiotique (texte, jeu, images, musique et décor ne font qu’un) où se fondent réel, virtuel, concret, abstrait, mouvement et fluidité. La création doit conduire les spectateurs à s’interroger sur ces confusions que sont les troubles spatio-temporels du quotidien (hyper-connectivité, mondes virtuels) ! Sont-ils, en tant que spectateurs, ici et maintenant dans la salle du 2.21 à Lausanne ou dans un métro ou une station à Berlin ? Dominique Brand Nicolas Wintsch 3
Photo repérage, Berlin, février 2019 @ nicolas.wintsch POÈ M E S “ À QUAI LA T ERRE” Des hommes des femmes ils sont de passage Ils sont sur des lignes de métro Ils sont souvent connectés, plongés dans un smartphone, un écran Le trajet est un temps suspendu Un moment d’attente, l’entre-deux station, le temps d’une réflexion ? Ceux qui se perdent en pensée Celui pour qui la fenêtre est un écran sur le monde Ceux qui se collent à l’écran Celui du téléphone intelligent Celui d’un écran au plafond suivi d’une information d’une actualité sans grande importance Les uns cherchent à se distraire Les autres à se soustraire au temps qui passe Ce sont des portraits écrits d’un trait, d’une seule ligne Sans interruption avant la prochaine station, le temps est toujours compté Connecté par le regard, déconnecté dès que le personnage disparaît à tout jamais ? La trace, elle, le portrait, lui, sont arrêtés dans le temps, immortalisés, à l’insu de chacun, un fragment de temps, une simple connection, un papier, un crayon, une femme, un homme… Sur diverses lignes, diverses rames de métro ! Ils étaient là et ailleurs, dans ce métro de Berlin ou aux Etats-Unis ? les deux en même temps ! 4
Irréalité, invisibilité, qui voit qui ? qui est avec qui ? ici ou ailleurs ? dans l’écran ? à l’écran ? ils se pensent invisibles Si je ne suis pas ici, ma réalité ? Si je suis ailleurs, ma virtualité ? Pourquoi ? Dans une foule sans y être, je refuse le contact alors que je suis en contact ! Etre hyperconnecté, c’est une vie de paradoxe Plus je suis en ligne, plus je suis présent – absent Et multiple ! Pourtant, si je suis ici, ailleurs tout à la fois, où suis-je ? Celui qui veut se perdre dans ses pensées, le rêveur, il sait que son esprit est ailleurs ! Connecté, c’est aussi être ailleurs, la pensée en moins, mais tout aussi absorbé ! Le connecté EST un rêveur ??? Le connecté ET le rêveur ??? Tout les oppose, le rêveur se rapproche de lui-même, alors que le connecté s’éloigne de lui-même ; Le rêveur se coupe du monde, et bien que dans le monde il s’en coupe, tout en restant invisible dans un ailleurs, il ne cherche pas à exister pour d’autres @ nicolas.wintsch Le connecté se coupe du monde et se veut invisible dans le présent, mais bien visible dans le / les mondes. Il veut exister avant tout. Photo repérage, Berlin, février 2019 5
SC É N OGRAPHIE E T MI SE E N E SP AC E En toute logique, le dispositif scénographique s’inspire totalement des métros et stations berlinoises, ayant comme objectifs principaux : immerger les spectateurs dans cet univers visuel et sonore, l’inviter à ce voyage onirique et poètique et créer ce fameux touble spatio-temporel qui nous ramène à l’essence même des poèmes. Un écran de rétroprojection et un projecteur vidéo sont disposés en fond de scène représentant tantôt une fenêtre de métro, un écran TV (Berliner Fenster), un quai de station ou divers points de vue intérieurs d’un wagon. Il accueille les images qui seront tournées à Berlin. Cette fenêtre vituelle délimite l’espace scénique central dans lequel évoluent la comédienne et les autres participants à ce projet, qui sont également figurants par intermittence. Les espaces latéraux de part et d’autre de l’écran sont les portes d’entrées et de sorties du wagon de métro. Un deuxième projecteur, installé face à la scène, représente la fenêtre du métro d’en face, par laquelle se produisent des refléxions et des jeux de miroirs inattendus, au gré du mouvement d’un S-Bahn ou d’un U-Bahn, de jour ou de nuit. Un dispositif sonore constitué : de deux enceintes en stéréo sur scène, d’un sub de basse au sol devant la scène et de deux enceintes à l’arrière de la scène, qui permettront de diffuser la musique et les sonorités évoquant l’univers des rames et stations de métro (annonces de métros, bruit des rames, ambiances sonores, ...etc). Une banquette de métro, une barre avec poignées et des néons de métro com- plétent le dispositif scénographique. Le musicien et le vidéaste sont installés à cour et à jardin et performent en direct avec la comédienne et les figurants. Plan scénographique 6
Simulations scénographiques 7
Simulations scénographiques 8
Simulation scénographique de jour IM AGE S E T LUMIÈRE S Les prises de vue seront réalisées dans les métros et stations à Berlin par Nico- las Wintsch. Des tournages avec la comédienne et metteuse en scène Anne Vouil- loz et le poète-figurant Dominique Brand permettront de servir la dramaturgie du spectacle et de créer un trouble spatio-temporel entre réel, virtuel, passé-présent. D’autres images seront tournées depuis la fenêtre et l’intérieur d’un S-Bahn, U-Bahn. Suite à un travail de post-production vidéo et de mapping vidéo, les captations sont mixées en direct. Les images ne sont pas narratives, au contraire elles offrent des espaces aux poèmes et à la musique. Sur l’ écran de rétroprojection (fenêtre au centre de la scène): - images tournées avec la commédienne et les figurants - images de la ville de Berlin depuis un métro, de l’aube au créspuscule, ... - images de stations de métro, foule aux heures de pointe en slowmotion (ralentis) - images hypnotiques des graffitis que l’on observe depuis un S-Bahn ... Projecteur de face, (images abstraites projetées sur toute la surface de la scène): - réflexions d’images et jeux de miroir par superposition avec l’écran central - flashs de lumière naturelle et artificielle - atmosphères couleurs entre jour et nuit, entre chien et loup - mouvements cinétiques d’ombres et de lumières Des néons dimmables (dont on peut varier l’intensité) sont disposés en hauteur et en ligne comme dans une rame de métro. 9
Simulation scénographique de nuit M USIQU E E T SON ORI T É S C’est Pierre Audétat qui apportera cette dimension supplémentaire et essentielle à cette création. La matière sonore sera enregistrée dans les stations et métros berlinois (annonces, bruits de métros, conversations et ambiances sonores,...), insuf- flant un climat cinémathographique en relation aux images et exaltant la sensation d’immersion des spectateurs dans cet univers berlinois. Les poèmes seront enregistrés en studio avec la voix d’Anne Vouilloz et serviront également de matière sonore dans la compostion musicale... ...“Aufsteigen bitte”, comme une note de clavier... - poésie musicale - échantillonnage sonore - matière sonore: métros, stations et voix de la comédienne - mise en espace sonore en multidiffusion 10
P A R T IC IPA N T (E)S Dominique Brand: écriture et figurant Nicolas Wintsch: scénographie, images et vidéo live Pierre Audétat: musique, sonorités et claviers Anne Vouilloz: comédienne et metteuse en scène Benjamin Knobil: collaboration artistique Gaspar Pahud: ingénieur du son P LA N N IN G Création et réalisation > repérages à Berlin et élaboration du projet février-avril 2019 > dossier de présentation septembre 2019 > simulations visuelles novembre 2019 > tournages vidéo à Berlin juillet 2020 > enregistrements sonores à Berlin juillet 2020 > enregistrements des voix décembre 2020 > création vidéo et postproduction vidéo sept-nov 2020 > création musicale et postproduction son sept-déc 2020 > réalisation décors et accessoires décembre 2020 > mise en espace et mise en scéne décembre 2020 Répétitions en salle au 2.21 > installation technique 15.12.2020 > répétitions du 16.12.2020 au 03.01.2021 Représentations au 2.21 > 12 représentations, du 05.01.2021 au 17.01.2021 Tournée en préparation (fonction de l’évolution de la situation liée au Covid19) > Printemps de la Poésie, UNIL (CH) mars-avril 2021 > ZADIG, Französische Buchhandlung Berlin-Mitte(D) juillet 2021 > Image Singulières, Séte (FR) mai-juin 2021 > Poésie en arrosoir, Cernier (CH) juillet 2021 > Scopitone festival, Nantes (FR) septembre 2021 > Poésie en arrosoir, Cernier (CH) septembre 2021 11
BI OGRAPHIE S DE S PA R TIC IPA NT(E)S Dominique Brand, poète et écrivain Né à Lausanne en 1965. Licence en lettres à l’Université de Lausanne (français, histoire, jour- nalisme), mémoire sur le mouvement perpétuel et la cosmogonie chez Cendrars, rédacteur du journal universitaire de l’UNIL(partie culturelle), collaboration aux rubriques de la Gazette de Lausanne et Journal de Genève, puis de 24 Heures (plus particulièrement musique rock, rap, world et parfois jazz). Mise en spectacle de da capo non fine (pratique éducative pour adolescents en difficultés) avec un musicien (Claude Luissier) et un plasticien (Jean-Marc Lesage/Montréal). De nombreuses collaborations et performances avec Bernard Garo et le collectif La dern- ière Tangente : installation Zapurbain à Assens , performance domus doma dôme avec la musique d’Eric Fischer et Jef Morin, travail interdisciplinaire (poésie plastique et peinture) qui a abouti à l’exposition de Rumine Pas sage en 2002 et à une intervention in situ lors de l’exposition Bâle, Barcelone, Berlin à la galerie Roch de Ballens la même année, création en résidence à Vidy Temps Morts (mise en scène du Collectif de la Dernière Tangente, 2004), repris à Sénard/Paris en 2005, puis en 2007 à Dijon). Publications : - Tangente, Traces du temps, éditions Antipodes, 2004 (recueil de poèmes) - Blanc sommeil, poèmes, éditions BSN Press, 2011 (recueil de poèmes) - Léman noir, anthologie, Nouvelles inédites réunies par M.D. Popescu, éditions BSN Press, 2012 (recueil collectif de nouvelles) - Rue des lignes, anthologie, Nouvelles inédites, édition la ville qui brûle, Paris, 2013 (recueil collectif de nouvelles) - Tournez manège, Nouvelles inédites, éditions BSN Press, 2014 (recueil de nouvelles) - La mine, roman en voie de publication… En collaboration avec B. Garo - Barcelona, Basel, Berlin, éditions Bentelli, 2004 - Au-delà du Sud, éditions Antipodes, 2005 Une large série de poèmes ont été publiés par Le Persil, journal littéraire de Suisse Romande (dirigé par M.D. Popescu, poète-écrivain qui a publié « La symphonie du loup » et « les couleurs de l’hirondelle » aux éditions Corti). Nicolas Wintsch, artiste et scénographe multimédia Né en 1964 à Lausanne, il débute par le film d’animation traditionnel et le graphisme, puis fonde en 2000 «motiongraphics.ch» : un collectif de création d’environnements multimédia pour l’architecture et le monde du spectacle, qui compte bon nombre de réalisations. La création de la Cie Dynamo, avec la violoniste électro-acoustique Patricia Bosshard, l’em- mène à la découverte de nouveaux territoires sonores, concrétisés notamment par des performances, installations, et les spectacles «Vertige», «Hold Up», «Spin of the Protons» et «Fenêtres sur l’extérieur». Il participe aussi à l’oeuvre collective dirigée par Jacques Gardel: «L’Iliade – la guerre, une fascination», collabore avec Thierry Romanens et Format A3 pour la création audiovisuelle “Avec le Temps”, avec l’organiste Jean-Christophe Geiser pour le concert en images “Toccata & Lux” et “Fantasia & Lux”, et le metteur en scène Michel Toman pour la pièce de théâtre “Je m’appelle Jack” écrite par Sandra Korol. En 2014, il fonde avec Jean-Pierre Fonjallaz la MG-Compagnie et participe au sein de cette dernière à l’une de ses réalisations, «L’Avent du Castillo» (2016), un calendrier monumental en vidéo-mapping sur la façade de la salle del Castillo, à Vevey, en collaboration avec Pierre Audétat et Gaspar Pahud pour la musique et le son. Il a travaillé en juillet 2017 avec le metteur en scène Benjamin Knobil pour “L’histoire du sol- dat”, avec Michel Voïta, au Château de Chillon, et a réalisé la scénographie vidéo et les images de «La Sonnambula» pour l’Opéra de Lausanne. www.nicolaswintsch.com 12
biographies des participant(e)s - suite Pierre Audétat, pianiste, claviériste, compositeur Pierre Audétat est présent sur la scène musicale depuis les années 80. Au début des an- nées 90, il se plonge dans les techniques de sampling. Après le piano jazz vers lequel il se destine au départ, le sampler devient alors en production comme en live son instru- ment principal. Il développe au fil du temps une technique de claviériste unique en son genre. En 2001, Pierre Audétat produit 2 albums sous son nom: “Ghost Note” avec Jean- Jacques Pedretti, Christophe Turchi et Laurent Poget. Puis “Iota Horologi” avec Brad Shepik et Mark Feldman. Parallèlement, PA signe les musiques d’une dizaine de longs métrages pour le cinéma ou la télévision, il compose aussi pour le théâtre ou la danse. Aujourd’hui, dans son projet solo “Audiovision” Pierre Audétat joint le son et l’image numérique. Il puise et pille sur Youtube des échantillons visuels et sonores de toutes provenances, puis les assemble lors de performances live sous la forme de montages audiovisuels loufoques et satiriques. Il poursuit également le duo “Stade”, fruit d’une collaboration de longue date avec le batteur et producteur Christophe Calpini (également ex-membre de “Silent Majority”), le duo a en- registré 4 albums et collaboré notamment avec Glenn Ferris, Jean-Paul Bourelly, Oy, David Murray, Bruno Amstad, Grégoire Maret, Elliott Sharp, Pascal Auberson, Erik Truffaz, Nya, Nils Petter Moelvaer. Pierre Audétat a enseigné la composition assistée à l’ordinateur à la Haute Ecole de Musique de Lausanne (HEMU). Parallèlement en 2006, Pierre Audétat développe une théorie musi- cale : “la cloche diatonique”. En collaboration avec l’HEMU et l’IRCAM, une présentation est faite à Yale University de son travail en 2008. http://pierreaudetat.com Anne Vouilloz, comédienne et metteuse en scène Anne Vouilloz a commencé sa formation de comédienne à L’École romande d’Art dramatique de Lausanne, et l’a poursuivie au Conservatoire national supérieur d’Art dramatique de Paris en 1984. Depuis lors, elle a eu l’occasion de travailler dans de nombreux théâtres de Suisse romande ainsi que dans des productions en France, en Belgique et au Québec. Les metteurs en scène avec qui elle eu le plaisir de collaborer sont entre autres : André Steiger, Martine Paschoud, Philippe Sireuil, Matthias Langhoff, Anne Bisang, Françoise Courvoisier, Philippe Mo- rand, Isabelle Pousseur, Gianni Schneider, Michael Delaunoy, Bernard Meister, Dominique Cat- ton, Jean-Gabriel Chobaz, Joseph E. Voeffray, Raoul Teuscher, Raoul Pastor. En 1990, elle devient metteure en scène et collabore avec Joseph E. Voeffray. En 1991, ils fondent leur compagnie de théâtre. Ils ont ensemble créé une trentaine de spectacles, dont notamment : Platonov d’Anton Tchekhov, Baal de Bertolt Brecht, Mardi et Maison d’arrêt d’Edward Bond, Les Légendes de la forêt viennoise d’Odon von Horwath, Le Mariage de Wi- told Gombrowicz, Les Géants de la montagne de Pirandello, Mesure pour mesure de William Shakespeare... ainsi que de nombreux textes de E. O’Neill, J.-M. Lovay, M. Crimp, H. Barker, Ch. Pellet, P. Pourveur, P. Claudel, L. Noren, etc. Ces dernières années, Anne Vouilloz a interprété de nombreux rôles au théâtre, dont : Ysé dans Le Partage de midi de P. Claudel, Charlotte dans La Veillée de Lars Noren, Médée de H. Müller, Le Chevalier dans La Fausse Suivante de Marivaux, Madame Smith dans La Cantatrice chauve de Ionesco, Tamora dans Titus Andronicus de W. Shakespeare, Une Femme dans Décontamination de P. Pourveur, Nina dans L’Étrange intermède de E. O’Neill, Sarah dans L’Amant de H. Pinter, Lechy dans L’Échange de P. Claudel et Arkadina dans La Mouette de A. Tchekov. En 2016, Anne Vouilloz a été engagée par le Théâtre des Amis, à Carouge, pour mettre en scène Une Lune pour les déshérités d’Eugene O’Neill et elle a fondé sa propre compagnie. En 2018, elle a créé Les Hommes de Joseph Incardona au Pulloff Théâtres, à Lausanne. 13
biographies des participant(e)s - suite Benjamin Knobil, auteur et metteur en scène Benjamin Knobil est un auteur et metteur en scène de théâtre et d’opéra franco américain établi à Lausanne. De 1986 à 1989, il suit sa formation à l’école Théâtre en Actes à Paris dirigée par Lucien Marchal. De 1989 à 2004, il fait des stages di- rigés par Peter Stein, Lev Dodine, Luca Ronconi, Yannis Kokkos, Joël Pommerat ou Stanislas Nordey. Avec ou sans sa compagnie, la Compagnie nonante-trois, il a créé plus d’une trentaine de spectacles en Suisse et en France tout en poursuivant une carrière d’acteur. Au théâtre il a monté notamment Boulettes (prix SSA 2008) qu’il écrit et met en scène, ainsi que son adaptation de Crime et Châtiment qui a tourné en Suisse et à Paris. En collaboration avec Lee Maddeford, il a écrit et monté deux opérettes : Love on the (Méga) Byte, et Bouffons de l’Opéra. Avec son frère Vin- cent Knobil, il a écrit et monté Les Magichiens et Le Chant du Crabe, créé au TPR. Dans le domaine musical, il a également mis en scène notamment Poèmes pour l’an 2000 de Robert Caron en association avec l’Ensemble Inter-Contemporain de Pierre Boulez, L’Opéra de Quat’ Sous de Kurt Weil et Bertold Brecht (Teintureries), L’Amour Masqué, opérette d’André Messager et Sacha Guitry (Equilibre, Fribourg), Brundibar de Hans Krasa (Taffers) et L’Enfant et les Sortilèges de Maurice Ravel et Colette (Opéra de Lausanne). benjamin.knobil.free.fr 14
« L’AVENT DU CASTILLO » Installation audiovisuelle - Vevey - décembre 2016 - de Nicolas Wintsch et Pierre Audétat LA “M G-C O MPAGN IE” Fondée en juin 2014 à Lausanne par Jean-Pierre Fonjallaz et Nicolas Wintsch, la MG-Compagnie a pour objectif de présenter au public la production artistique de ses membres et autres artistes. Elle est ouverte aux personnes partageant sa vision, ses buts et désirant participer aux projets artistiques interdisciplinaires qu’elle imagine et réalise. C R É ATI ON S RÉA LI SÉE S Brainmaps http://www.motiongraphics.ch/brainmaps/ L’Avent du Castillo http://www.motiongraphics.ch/castillo2016/ Administration – Nicolas Wintsch nw@nicolaswintsch.com – +41 79 371 92 83 Presse – Alice Caspary caspary.alice@gmail.com – + 41 78 625 22 58 15
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