SPECTACLE VIVANT ET PAY TV / SVOD : UNE AMBITION AFFIRMÉE - INSIGHT NPA

La page est créée Louis Bouvier
 
CONTINUER À LIRE
Spectacle vivant et pay TV / SVoD : une
ambition affirmée

Le groupe Canal+ vient d’annoncer le lancement en janvier d’une nouvelle chaîne,
Olympia TV, dédiée aux spectacles vivants en tous genres : théâtre, concert, opéra,
danse classique, cirque moderne et magie. Cette chaîne s’ajoute à la liste de
chaînes et services dédiés à cette thématique qui misent déjà sur une large
distribution et un usage simplifié.

Samsung / Netflix : les raisons de la
séparation

De la salve de spots de publicité, cette annonce ne fera pas les gros titres des rubriques
médias, mais elle est parlante, à plus d’un titre, sur le défi que la multiplication des modes
d’accès au consommateur représente pour les éditeurs – qu’ils soient nouveaux entrants ou
acteurs historiques et qu’ils proposent une chaîne linéaire ou un service uniquement
disponible à la demande (SVoD, AVoD…) : Samsung a confirmé via son site Internet que
Netflix ne serait plus accessible à une partie de son parc de smart TV, ni à certains de ses
lecteurs Blu-Ray connectables à compter du 1er décembre. Le leader mondial de
l’électronique grand public n’a pas précisé, à ce stade au moins, les modèles qui ne
pourront plus accéder au service de streaming. Roku s’est montré plus précis… avec à la
clé une liste de références – Roku 2050X, Roku 2100X, Roku 2000C, Roku HD Player, Roku
SD Player, Roku XR Player, Roku XD Player – qui ne permettront plus, non plus de
visionner 13 reasons why, La Casa de Papel ou, s’agissant de productions françaises Plan
cœur, Family Business, Banlieusards ou Marianne.

De la part de Netflix, l’information apparaît comme un pas supplémentaire dans le virage
amorcé dès la fin 2016, avec l’annonce de son deal d’intégration à l’offre XFINITY X1 de
Comcast, et dont le combo avec l’offre cinéma séries de Canal+ constitue le développement
le plus récent : après avoir dépassé le cap des 150 millions d’abonnés en faisant levier sur
la distribution OTT, le groupe a multiplié les accords avec les distributeurs, jusqu’à figurer
chez certains dans des hard bundles. Être moins systématiquement disponible via les smart
TV, consoles de jeux et autres dongles apparaît comme une nouvelle étape logique… voire
comme une manœuvre tactique visant à ralentir l’avancée des Disney+, AppleTV+, HBO
Max ou encore Salto : être moins présent dans les environnements OTT après s’être assuré
une disponibilité dans tous les plans de service devrait réduire la tentation des
consommateurs de s’équiper pour recevoir Netflix… et diminuer d’autant le risque qu’ils y
croisent et se laissent séduire par l’un de ces nouveaux concurrents.
Au-delà, le « no show » qu’opposera désormais le groupe sur une partie des parcs Samsung
et Roku illustre bien le dilemme de l’éditeur face à la multiplication des environnements. La
stratégie de l’hyperdistribution, d’une part, supposant d’être le plus largement accessible,
donc de supporter les coûts d’adaptation aux différentes gammes d’appareils – la liste de
références de Roku rappelée plus haut se passe de commentaires, si on la multiplie par le
nombre de marques opérant dans l’électronique grand public ; la démarche de priorisation
de quelques devices phares et/ou de relations privilégiée avec les distributeurs historiques,
de l’autre.

La solution est loin d’être évidente. Quelques éléments pour éclairer la réflexion :

– Un rappel : la décision de l’équipe de Delphine Ernotte de tourner le dos à la logique
d’hyper-distribution initiée par Bruno Patino, au nom du rapport « coûts de mise à jour des
apps / niveau d’usage constaté ». Mais c’était en 2015, donc aux prémices de la vague OTT.

– Quelques chiffres qui donnent la mesure du chemin parcouru depuis : 78,3% des foyers
équipés TV et près de 73% de l’ensemble de la population disposent aujourd’hui d’au moins
un moyen de connexion (box opérateur, smart TV, ordinateur, console de jeu ou appareil
dédié de type Chromecast ou Apple TV). Ces chiffres, issus du retraitement des données de
l’Observatoire de l’Equipement Audiovisuel du CSA par NPA Conseil, témoignent aussi
d’une accélération de l’équipement et de la montée des usages (plus de détail via INSIGHT
NPA).

– Un constat, enfin : la présence croissante des chaînes ou services dans ces environnement
(à fin septembre 2019, l’Observatoire de la distribution audiovisuelle a recensé près de 600
services disponibles sur au moins l’un des devices OTT). beIN Sports, OCS ou encore RMC
Sport sont par exemple chacun disponibles dans plus d’une dizaine d’environnements.
Avec, à la clé, l’équation-clé de la période qui s’ouvre : ne pas s’exposer à la « perte de
chance » en n’étant pas présent dans les environnements clés, sans alourdir plus que
nécessaire, les coûts techniques associés aux différents « portages, puis mises à jour.

Nous avons – au moins – quelques mois pour y réfléchir.

Philippe Bailly

@pbailly

Le m-Commerce, moteur des soldes de fin
d’année aux Etats-Unis

Les ventes lors de cette période de promotions devraient atteindre un nouveau
record avec plus de 1000Mds$. Si le « brick & mortar » concentre la majeure
partie des achats, le e-commerce et particulièrement les achats sur mobile,
continuent de croître rapidement.

Les géants du Web imposent leur puissance
pour la diffusion du sport en direct

  Facebook, Twitter, Amazon, YouTube… depuis la première diffusion en direct
d’un match de NFL aux Etats-Unis en 2016 sur la plateforme de Jack Dorsey, les
géants du web ne cessent de s’y investir, que ce soit en collaboration avec les
détenteurs de droits, ou bien en devenant eux-mêmes diffuseurs des compétitions.

Twitter, pionnier et leader des accords passés avec les détenteurs de droits

L’année 2019 a été riche en termes de collaboration entre Twitter et les détenteurs de
droits TV des compétitions sportives. Des associations de plus en plus fréquentes ayant
notamment comme objectif la mise en avant des partenaires et annonceurs de ces
événements, qui profitent d’une visibilité élargie pour promouvoir leur marque.

  Le diffuseur des Jeux Olympiques en Europe, Discovery, maison-mère d’Eurosport, a
annoncé mi-octobre un partenariat avec Twitter pour la diffusion de contenus des J.O.
2020, qui auront lieu à Tokyo du 24 juillet au 9 août. Dans ce cadre, Twitter assurera une
large couverture de l’événement avec la retransmission en direct des cérémonies
d’ouverture et de clôture de la compétition ainsi que le résumé des épreuves les plus
marquantes sous forme de clips quotidiens. Si cet accord ne concerne pas la Russie,
l’Espagne et la France, (France TV est le détenteur principal de la diffusion des JO dans
l’hexagone jusqu’en 2024), Eurosport pourra néanmoins assurer une large visibilité de ces
contenus dans 19 pays européens : les pays Germanophones et scandinaves, la Grèce, la
Hongrie, l’Irlande, l’Italie, les Pays-Bas, la Pologne la République Tchèque, le Portugal, et
le Royaume-Uni. Pour ce dernier, un aménagement est prévu avec la BBC, principal
diffuseur de la compétition outre-manche, où les extraits des épreuves seront diffusés au
minimum 3 heures après leur déroulement. Eurosport proposera aux partenaires du CIO
des solutions dédiées pour promouvoir leurs produits sur le réseau social à l’occasion des
JO, qui pourront par exemple diffuser leur marque aux 13 millions utilisateurs mensuels du
réseau au Royaume-Uni, ainsi qu’aux 3,9 millions twittos allemands.

                Pays concernés par l’accord entre Twitter & Eurosport
Ce type d’association n’est pas une première pour le réseau social américain, qui compte
une longue liste de collaboration avec des détenteurs de droits. C’est tout d’abord aux
Etats-Unis que la plateforme a exploité les différents partenariats sportifs : co-diffusion
d’émissions d’analyses et de highlights de matchs de Major League Baseball en 2017 ; co-
diffusion de matchs de Women NBA pendant 3 années (20 par saison, jusqu’à fin 2019) ;
accord avec le PGA Tour (Golf) pour la co-diffusion de 30 tournois par saison jusqu’en
2020. Plus récemment, Twitter s’est associé avec la NBA (la ligue sportive rassemblant la
plus grande communauté mondiale de followers avec 28,5M d’adeptes) et Turner Sports
pour faire vivre aux fans du championnat de basket nord-américain une expérience inédite :
suivre les deux derniers quarts temps d’un match en direct en caméra isolée sur un joueur.

Avant d’entamer son partenariat européen avec Eurosport, Twitter avait déjà conclu deux
partenariats avec des entités sportives du vieux continent. D’une part, l’AS Roma et
Twitter collaborent depuis fin 2018 pour la diffusion de contenus exclusifs, d’interviews,
d’insides, d’entraînement et même d’extraits de matchs en direct. Pour aller plus loin dans
cette entreprise, le compte principal Twitter du club Romain est par ailleurs le premier
compte d’un club de football européen à être en Anglais et non dans sa langue d’origine.

Ce partenariat a été suivi dans la foulée d’un accord entre Twitter et la Fédération Anglaise
de Football pour la promotion de la FA Cup (l’équivalent de la Coupe de France), destiné
aux fans du football anglais résidents en dehors des frontières britanniques. En
l’occurence, la création d’un bot permet depuis la saison dernière aux abonnés de la
compétition hors Royaume-Uni d’accéder à des résumés vidéos des meilleures rencontres
de la FA Cup, envoyés par messages privés.

L’acquisition de droits TV, nouvelle arme des géants du Web

En plus d’une collaboration étroite avec des détenteurs de droits de compétitions sportives,
la force financière de ces acteurs leur permet également d’acquérir dans certains
territoires des droits TV, venant ainsi concurrencer les groupes audiovisuels traditionnels.
Avec une trésorerie respective de 31 et 41 milliards d’euros, Amazon et Facebook sont,
pour le moment, les deux groupes les plus actifs dans le secteur.

De ce côté-ci, la plus grande offensive a été lancée par Amazon. Le géant de la livraison
express, qui est déjà venu chahuter les groupes audiovisuels avec le développement de sa
plateforme Amazon Prime Video, a enrichi son offre streaming avec du sport par le
rachat de compétitions domestiques majeures. La première salve a consisté au rachat des
droits TV de 37 tournois de tennis ATP, dont l’US Open, au Royaume Uni, en 2017, jusqu’en
2023. Mais le plus gros coup outre-manche a été réalisé par l’acquisition, pour le cycle
2019-2022, de 20 matchs par saison de Premier League, le championnat de football anglais,
aux droits TV domestiques les plus chers du monde. Aux Etats-Unis également, le groupe
de Jeff Bezos a acquis contre 130 millions de dollars par saison les rencontres du jeudi soir
du sport le plus populaire du pays, le football américain. Dans le même temps, accompagné
d’autres investisseurs, Amazon a racheté Yes Network, groupe audiovisuel américain
disposant de 21 chaînes locales sportives à travers le pays.
La dernière avancée d’Amazon dans les droits sportifs a eu lieu en France fin juillet.
Diffuseur de Roland Garros depuis 30 ans, France TV n’aura plus l’exclusivité du tournoi,
puisque le groupe américain a décroché le lot de diffusion N°2 pour la période 2021-2023,
lui octroyant l’exclusivité des matchs qui auront lieu sur le Court Simonne Matthieu (3ème
court en termes de capacité) et certains matchs de soirées. En plus de ces matchs, Amazon
co-diffusera avec France TV deux demi-finales et les finales dames et messieurs. Selon les
organisateurs, l’arrivée d’Amazon a permis d’augmenter les droits TV de la compétition de
25% par rapport aux cycles précédents. Une montée financière à laquelle les chaînes de
télévision vont devoir faire face avec l’arrivée de ces géants du Web dans le monde des
droits TV sportifs.

Effectivement, si Amazon a déployé ses armes aux Etats-Unis et en Europe, Facebook,
autre géant, a adopté une stratégie différente, en ciblant principalement le continent
asiatique, qui est, dans ce secteur, le marché au potentiel de croissance le plus important.

Rien qu’en Asie du Pacifique, le réseau social de Mark Zuckerberg compte plus d’un 1
milliard d’utilisateurs mensuels. Et si la tentative de rachat des droits domestiques du
championnat indien de Cricket en 2017 contre 600 millions de dollars a été avorté,
l’acquisition des droits de diffusion de l’ICC 2019 (Coupe du Monde de Cricket) dans les
pays du sous-continent indien a permis de générer cet été un total de 4,6 milliards de vues.
Toujours dans la même partie du globe, la firme a obtenu les droits de diffusion de LaLiga
jusqu’en 2021, poussée notamment par l’immense popularité dont jouissent le Real Madrid
et le F.C. Barcelone dans cette région. En Amérique du Sud, les utilisateurs de Facebook
ont également la possibilité d’assister via Facebook Watch à la plus prestigieuse des
compétitions de football, la Ligue des Champions.

La VàD à l’acte, modèle créateur de valeur
pour les œuvres locales
    ème
La 4     édition de la Fête de la VOD qui vient de s’achever confirme une nouvelle
fois le succès de l’opération avec un doublement des actes d’achat et de location.
Un événement qui rappelle l’importance du modèle et témoigne de sa capacité à
valoriser les productions locales. Un modèle qu’il convient de ne pas négliger à
l’heure des grandes réformes sur l’audiovisuel.
Présentation officielle du service HBO Max

Cette présentation a été organisée mardi 29/10 dans les studios de Warner Bros.
(AT&T) à Burbank en Californie afin de détailler HBO Max.

Attractivité renforcée et nouveaux modes de
distribution : l’univers de la pay-TV se
réinvente

Nouveaux usages, nouveaux contenus, nouveaux acteurs, nouvelles technologies,
l’OTT vient bousculer l’univers de la TV payante et efface les frontières entre
chaînes thématiques et services de SVOD. Au-delà de la flambée des
investissements dans les contenus, les initiatives se multiplient pour disrupter les
distributeurs traditionnels et trouver un accès direct au client final.

Avec l’acquisition du groupe Endemol Shine,
Banijay devient un géant mondial de la
production

Samedi 26 octobre 2019, le groupe Banijay a annoncé avoir conclu un accord pour
le rachat à 100% du groupe Endemol Shine.
Apple, AT&T / Warner, Amazon / Free et la
grande confusion OTT / SVoD

Les analystes spécialisés dans les médias se rappelleront sans doute de l’automne 2019
comme étant l’un de ceux pour lesquels vacances de la Toussaint et célébrations
d’Halloween avaient été durement malmenées par une avalanche d’annonces aussi
nombreuses que contradictoires, ou au moins apparemment paradoxales : arrivée
d’Amazon Prime (vidéo mais aussi musique et e-commerce) dans les offres de Free, de ce
côté-ci de l’Atlantique ; fermeture de Playstation Vue (le skinny bundle packagé par Sony)
et confirmation de la santé chancelante de AT&T TV Now (ex DirecTV now) aux Etats-Unis ;
ambitions (ré) affirmées pour HBO Max (groupe AT&T / Warner)… mais output deal avec
Sky révélé (non officiellement confirmé à ce stade) par le site internet spécialisé TBI Vision
qui rendrait difficilement envisageable le déploiement de HBO Max en Grande-Bretagne et
peut-être au-delà (Sky est aussi l’un des distributeurs leaders en Allemagne et en Italie, et
il est challenger en Espagne et en Suisse), sans oublier le lancement mondial d’Apple TV+
programmé pour ce vendredi 1er novembre.

On le sait, ces premiers mouvements sont les signes avant-coureurs d’une guerre de
mouvements qui verra lancements, alliances tactiques et accords stratégiques se succéder
tout au long de l’année 2020. Ils ont au moins pour mérite de préciser quelques notions qui
seront demain l’ordinaire de l’univers numériques et, notamment les champs respectifs de
l’OTT et de la SVoD.

Le premier – et son nuage de notions avoisinantes : cord cutting…– illustre bien la tentation
du monde numérique à tester les modèles de free rider. Les skinny bundles en ont
constitué une remarquable (au sens propre) mise en application : moi, opérateur américain
(câble, satellite ou télécom) bénéficiant dans mon « territoire » de marges très confortables
et d’un revenu par abonné à faire pâlir d’envie mes homologues européens, je porte le fer
sur celui de mes concurrents en y commercialisant les désormais célèbres skinny bundles,
à des coûts inférieurs car « embarquant » une offre de contenus moins riche… mais aussi
parce que ne supportant pas les coûts d’infrastructure. Et je crée ainsi, ou au moins
j’entretiens, une guerre des prix qui tire l’ensemble du marché vers le bas.

L’arrêt annoncé de Playstation Vue mais, au-delà, l’impasse du modèle des skinny bundles
qu’avait mise en évidence Gilles Pezet, vaut au-delà pour une très large part des modèles
OTT : en faire le choix signifie pour l’éditeur qu’il encaisse 100% des revenus
d’abonnement… mais qu’il supporte aussi 100% de charges essentielles mais impossibles à
esquiver (infrastructure vidéo, gestion des abonnements, de la facturation et des
recouvrements, coûts de markéting…) sans aucune possibilité de mutualisation ou de «
délégation » au distributeur.

La vague SVoD est d’une autre nature. Elle prolonge et amplifie le mouvement enclenché
par les premiers services de vidéo à la demande dite « transactionnelle » (il y a plus de 15
ans) et surtout par les offres de catch-up TV (plus de dix). Les premiers permettaient de
regarder moyennant paiement des programmes non disponibles à la télévision – pour les
films frais particulièrement ; les secondes mixaient « rattrapage » – leur vocation initiale -,
volume et gratuité. La SVoD combine les promesses : amples catalogues, offre significative
de productions originales / inédites, et tarif d’abonnement mensuel inférieur à la location
en VoD de deux à trois films récents.
Sortir de la confusion qui a souvent régné dans la période récente entre ces deux notions
rend les mouvements plus lisibles :

     Les skinny bundles ont échoué parce qu’ils se bornaient à reproduire la promesse
     d’avant – le linéaire – mais dans un confort d’utilisation (une « UX ») plus limité et
     avec un avantage tarifaire de plus en plus réduit ;
     Les services à la demande qui se multiplient épousent un basculement des usages
     auquel n’échappent que quelques genres de programmes, et pour des raisons presque
     tautologiques : ceux dont le direct est la raison d’être, sport et info en tête.
     La réorganisation de la distribution n’en est qu’à ses prémices. Comme Netflix hier,
     comme Amazon aujourd’hui, on peut parier que les grandes plateformes seront
     progressivement intégrées aux offres des distributeurs.
     Il restera à ces derniers deux questions, au moins. La plus basique d’abord : sur la
     façon de valoriser en amont la « promesse contenu » quand le nombre de chaînes
     disponibles n’est plus l’étalon. La plus trapue, ensuite : sur la façon d’apporter demain
     une valeur ajoutée expérientielle à ces « bouquets SVoD » comparable à celle qu’a
     représenté hier l’EPG dans un univers de chaînes linéaires.

                                                                                Philippe Bailly
                                                                                      @pbailly

Comcast prend acte du déclin de la TV
payante pour réinventer son activité Câble

Comcast a publié ses résultats financiers pour le troisième trimestre 2019. Sans
surprise, les pertes s’accélèrent dans la télévision payante. Mais l’opérateur
recrute à tour de bras des abonnés très haut débit. La nouvelle stratégie du groupe
centrée sur la connectivité porte ses fruits et Comcast utilise le streaming et l’OTT
pour réinventer des bouquets 3P.
Vous pouvez aussi lire