Statistiques pour le fond diffus cosmologique

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Statistiques pour le fond diffus cosmologique
Statistiques pour le fond diffus cosmologique

                               Frédéric GUILLOUX

                          Université Pierre et Marie Curie
                  Laboratoire de Statistique Théorique et Appliquée

                          Travaux en collaboration avec
Marc BETOULE, Jean-François CARDOSO, Jacques DELABROUILLE, Jacques Gilles FAŸ et
 Maude LE JEUNE (Université Paris-Diderot, Laboratoire AstroParticule et Cosmologie)

                                    Mathématiques en mouvement, 28 mai 2014
Statistiques pour le fond diffus cosmologique
Plan

Enjeu physique
   Histoire de l’Univers
   Fond diffus cosmologique

Modélisation mathématique
  Champs aléatoires sur la sphère
  Analyse de Fourier sur la sphère

Quelques problèmes statistiques
Statistiques pour le fond diffus cosmologique
Plan

Enjeu physique
   Histoire de l’Univers
   Fond diffus cosmologique

Modélisation mathématique
  Champs aléatoires sur la sphère
  Analyse de Fourier sur la sphère

Quelques problèmes statistiques
Statistiques pour le fond diffus cosmologique
L'Univers : évolution des conceptions et des techniques
Statistiques pour le fond diffus cosmologique
L'Univers : évolution des conceptions et des techniques
Statistiques pour le fond diffus cosmologique
L'Univers : évolution des conceptions et des techniques
Statistiques pour le fond diffus cosmologique
L'Univers n'est pas sans histoire !
Statistiques pour le fond diffus cosmologique
L'Univers n'est pas sans histoire !

        Années 1920 :
        • à partir des équations d'Einstein (Friedmann)
        • observation de l'éloignement des galaxies (Hubble, Lemaitre)
        => L'Univers est en expansion, en évolution
Statistiques pour le fond diffus cosmologique
L'Univers n'est pas sans histoire !

        Années 1920 :
        • à partir des équations d'Einstein (Friedmann)
        • observation de l'éloignement des galaxies (Hubble, Lemaitre)
        => L'Univers est en expansion, en évolution
        Polémique (1920-1965) :
        Univers en évolution ou « stationnaire » ?
        NB Évolution n'est pas « Gros Boum » !…
        1940 : Les partisans d'un Univers en évolution prédisent une
        « lumière fossile » (Fond diffus cosmologique)
Statistiques pour le fond diffus cosmologique
L'Univers n'est pas sans histoire !

        Années 1920 :
        • à partir des équations d'Einstein (Friedmann)
        • observation de l'éloignement des galaxies (Hubble, Lemaitre)
        => L'Univers est en expansion, en évolution
        Polémique (1920-1965) :
        Univers en évolution ou « stationnaire » ?
        NB Évolution n'est pas « Gros Boum » !…
        1940 : Les partisans d'un Univers en évolution prédisent une
        « lumière fossile » (Fond diffus cosmologique)
        1965 :
        Observation du Fond diffus cosmologique
L'Univers n'est pas sans histoire !

        Années 1920 :
        • à partir des équations d'Einstein (Friedmann)
        • observation de l'éloignement des galaxies (Hubble, Lemaitre)
        => L'Univers est en expansion, en évolution
        Polémique (1920-1965) :
        Univers en évolution ou « stationnaire » ?
        NB Évolution n'est pas « Gros Boum » !…
        1940 : Les partisans d'un Univers en évolution prédisent une
        « lumière fossile » (Fond diffus cosmologique)
        1965 :
        Observation du Fond diffus cosmologique

        1992 :
        Observation des détails de cette lumière : « photographie » de
        l'Univers d'il y a 14 milliards d'années
L'histoire de l'Univers, c'est aussi l'histoire de la matière

       chocolat               morphine              petit bout d'ADN
L'histoire de l'Univers, c'est aussi l'histoire de la matière

Éléments fabriqués par les étoiles durant leur vie… et leur mort
L'Univers il y a 14 milliards d'années
L'Univers il y a 14 milliards d'années

           AVANT                                     APRÈS
plasma : protons, électrons et             - atomes d'Hydrogène
photons mélangés (« soupe »)               - lumière (photons libérés)

                             « découplage » entre
                              la matière (pesante)
                                  et la lumière
Le fond diffus cosmologique
(« rayonnement fossile », « CMB » pour Cosmic Microwave Background, …)
Le fond diffus cosmologique
(« rayonnement fossile », « CMB » pour Cosmic Microwave Background, …)

 La température du rayonnement est quasiment constante sur le ciel…
Le fond diffus cosmologique
(« rayonnement fossile », « CMB » pour Cosmic Microwave Background, …)

 La température du rayonnement est quasiment constante sur le ciel…
 … mais pas tout à fait
Observations des fluctuations du fond diffus cosmologique
Plan

Enjeu physique
   Histoire de l’Univers
   Fond diffus cosmologique

Modélisation mathématique
  Champs aléatoires sur la sphère
  Analyse de Fourier sur la sphère

Quelques problèmes statistiques
Champs aléatoires sur la sphère

On considère un champs aléatoire
X : ⌦, A, P      S2 , d      R, .
                          (où d x, x   :     arccos x, x     0, ⇡ , si x   ✓, '   S2 )

Hypothèse 1 (variables aléatoires de carré intégrable, centrées)
 x    S2 , en notant par abus X x          X , x , on a :
                            E X x 2
                            et E X x              0

     On a une fonction (aléatoire) X : S2 , d               L2 P , .
                                                                                   1
                                                              (où Y :      E Y2    2   )

Hypothèse 2 (continuité)
X : S2 , d       L2 P , .    est continue

      Cette fonction est intégrable en moyenne quadratique :
E    S2
        X 2 x dx                                          (dx              sin ✓d✓d')
Stationnarité

X :⌦      S2       R         Déf. : X est strictement stationnaire si
                                 N     N ,       x1 , . . . , x N    S2 ,    ⇢   SO 3 ,
                                 X x1 , . . . , X xN                X ⇢ x1 , . . . , X ⇢ xN

                             Déf. : X est (faiblement) stationnaire si
                                     : 0, ⇡      R,        x, x       S2 ,
                                              Cov X x , X x                  d x, x
                                        ( est appelée “fonction d’autocovariance angulaire”)

Déf. : X est gaussien si
 N,    x1 , . . . , x N   S2 ,       X x1 , . . . , X xN          est un vecteur gaussien

Prop.
Si X est strictement stationnaire, alors X est stationnaire.
La réciproque est vraie si X est, par ailleurs, gaussien.
Analyse harmonique : des séries de Fourier aux Harmoniques sphériques

Développement en série de Fourier
Soit f : S1     R (càd f : R              R 2⇡-périodique), continue.

               f x      c0 e0 x                        cn e n x         c    ne n    x
                                             n 1

                                                         1
où en x       e inx et cn        f , en   L2 S1         2⇡    S1
                                                                   f x en x dx.
                                                  Les cn sont les “coefficients de Fourier”.

Développement en Harmoniques sphériques
Soit f : S2     R continue.
                                                   n
                     f x                                     cn,m Yn,m x
                                    n 1           m      n

                                                                    1
où Yn,m x        . . . et cn,m        f , Yn,m        L2 S2        4⇡       S2
                                                                                 f x Yn,m x d x
                                              Les cn,m sont les “coefficients de Fourier”.
Analyse harmonique : des séries de Fourier aux Harmoniques sphériques

                                             si m 0,
                                             Y`m ✓, '

                                                 4⇡  ` m !
                                                2` 1 ` m !
    `   1, m    0           `    1, m   1
                                                      1   m   1   cos2 ✓   m 2L m   cos ✓
                                                                               `

                                                                                     e im'
                                             et Y`,   m       Y`m
    `   2, m    1           `    2, m   0
                                             où L` est le `e polynôme de Legendre
                                                  m
                                             et L` sa me dérivée.

    `   3, m    1           `    4, m   1

   `    30, m   0       `       30, m   20

                    Base usuelle d’Harmoniques sphériques.
Analyse harmonique : des séries de Fourier aux Harmoniques sphériques

    X :⌦    S2         R         Hypothèses 1 et 2 (intégrabilité, continuité)

Prop.
                                 X              cn,m Yn,m
                                        n   m

            1
où cn,m    4⇡    S2
                      X x Yn,m x d x,

NB les coefficients de Fourier cn,m sont des variables aléatoires
(cn,m : ⌦  R) de L2 P .

L’égalité de la proposition a lieu au sens où
                      N                             2
                             n
E   S2
          X x               m     n cn,m Yn,m   x       dx       0.
                      n 0                                    N
Propriétés statistiques des coefficients de Fourier

 X :⌦     S2   R     cn,m         1
                                 4⇡   S2
                                           X x Yn,m x d x (variables aléatoires)

                     X          n     m   cn,m Yn,m

Prop. (Effet de la stationnarité sur les coef. de Fourier)
Si X est stationnaire, alors n, Cn ,            m,
                Cov cn,m , cn ,m    0 si n, m     n ,m
                Var cn,m      Cn ne dépend pas de m
                    Cn   n N   est appelé “spectre de puissance angulaire” du champ X

Coroll.
Si X est stationnaire et gaussien, les variables aléatoires
cn,m , n N, m 0, sont 2 à 2 indépendantes.

Prop. (Importance du spectre de puissance angulaire)
Si X est stationnaire et gaussien, son spectre Cn            n N   détermine
totalement sa loi.
Plan

Enjeu physique
   Histoire de l’Univers
   Fond diffus cosmologique

Modélisation mathématique
  Champs aléatoires sur la sphère
  Analyse de Fourier sur la sphère

Quelques problèmes statistiques
Estimation statistique dans le cas idéal. . .
“Si” X était vraiment la réalisation d’un champ gaussien stationnaire
conforme aux modèles physiques, et si si on observait
parfaitement X x x S2 , alors on pourrait retrouver simplement (avec
une marge d’erreur statistique) les paramètres physiques en 2 étapes :
Estimation statistique dans le cas idéal. . .
“Si” X était vraiment la réalisation d’un champ gaussien stationnaire
conforme aux modèles physiques, et si si on observait
parfaitement X x x S2 , alors on pourrait retrouver simplement (avec
une marge d’erreur statistique) les paramètres physiques en 2 étapes :
  1. Estimation de Cn à partir des données :

               1    n              2
     Cn :    2n 1   m   n   cn,m         cn,m :   S2
                                                       XYn,m   Var cn,m   Cn

Prop. (estimateur sans biais, de variance asymptotiquement
nulle, et “optimal”)
Cn    Cn 1    "n où E "n   0
                                         2
                    Var "n             2n 1            0.
                                              n
Cn réalise le maximum de vraisemblance.
Estimation statistique dans le cas idéal. . .
“Si” X était vraiment la réalisation d’un champ gaussien stationnaire
conforme aux modèles physiques, et si si on observait
parfaitement X x x S2 , alors on pourrait retrouver simplement (avec
une marge d’erreur statistique) les paramètres physiques en 2 étapes :
  1. Estimation de Cn à partir des données :

             1    n              2
    Cn :   2n 1   m   n   cn,m       cn,m :   S2
                                                   XYn,m   Var cn,m      Cn

 2. Estimation des paramètres physiques à partir de Cn n N , en
    cherchant les paramètres qui donnent le spectre théorique Cn le
    plus proche de Cn .
Estimation statistique dans le cas idéal. . . et la réalité. . .
    Observations finies (échantillonnées)
    Observations partielles
    Bruit hétéroscédastique et corrélé le long des “scans”
    Floutage (convolution) dû aux télescopes
    Superposition d’avants-plans / Observations dans des longueurs
    d’onde différentes
    Expériences multiples se recoupant partiellement
    Le champs est-il réellement gaussien ? stationnaire ?
Estimation statistique dans le cas idéal. . . et la réalité. . .
          Observations finies (échantillonnées)
          Observations partielles
                            J. F. Macías-Pérez et al.: Arhceops in-flight performance, data processing and map making                    1341

          Bruit hétéroscédastique et corrélé le long des “scans”
          Floutage (convolution) dû aux télescopes
          Superposition d’avants-plans / Observations dans des longueurs
          d’onde différentes
          Expériences multiples se recoupant partiellement
          Le champs est-il réellement gaussien ? stationnaire ?
                                                                                                                        12                       Kuo et al.

  Fig. 39. From top to bottom, combined Archeops CMB maps for the 143 and 217 GHz channels. In the Galactic plane region the residual galactic

                                                                                             Archeops et ACBAR
  emission is still visible but clearly disappears at high galactic latitudes where the CMB studies are performed.

  imposed a scanning strategy using large rings with little redun-        not have preferred directions on the sky, was applied to data in
  dancy and therefore made systematic effects difficult to handle.        all pipelines. For CMB maps, the low-frequency channels were
  Typically the data were contaminated by the large-scale fluc-           further decorrelated from a mixture of the high-frequency data,
  tuations of the atmospheric emission and by the Galactic fore-          which are dominated by atmospheric and Galactic signals. For
  ground emission. Because of these difficulties, we were forced          Galactic maps, the atmospheric component was subtracted using
  to apply different processing techniques to the data for each of        a component separation method on the timelines. For the polar-
  the main scientific goals: 1) estimation of the CMB tempera-            ization pipeline, simultaneous time and frequency filtering was
  ture anisotropies power spectrum, 2) study of the Galactic dif-         applied.
  fuse emission, and 3) estimation of the polarized submillimetre             The processing and the instrumental setup were improved
  emission of the Galaxy. In particular, the destriping and filtering     between successive flights going from the Trapani test flight to
  techniques previous to projection on the sky were different for         the latest Kiruna one. For example, after analysis of the data
  each pipeline leading to different output maps. A common gen-           of the first two flights, we were able to significantly reduce the
  eral destriping, based on the assumption that the structures do         high-frequency noise excess in the data by moving the spinning
Estimation statistique dans le cas idéal. . . et la réalité. . .
    Observations finies (échantillonnées)
    Observations partielles
    Bruit hétéroscédastique et corrélé le long des “scans”
    Floutage (convolution) dû aux télescopes
    Superposition d’avants-plans / Observations dans des longueurs
    d’onde différentes
    Expériences multiples se recoupant partiellement
    Le champs est-il réellement gaussien ? stationnaire ?

           WMAP : Observation (gauche) et niveau de bruit (droite)
Estimation statistique dans le cas idéal.
                                                     1326 . . et la réalité.   ..
                                                                         J. F. Macías-Pérez et al.: Arhceops in-fl

                          Observations finies (échantillonnées)
                          Observations partielles
                          Bruit hétéroscédastique et corrélé le long des “scans”
                          Floutage (convolution) dû aux télescopes
4
                          Superposition d’avants-plans
                                              Kuo et al.
                                                         / Observations dans des longueurs
                          d’onde différentes
                          Expériences multiples se recoupant partiellement
                          Le champs est-il réellement gaussien ? stationnaire ?

  Fig. 1.— The beams of the 150 GHz array elements determined from observations of the CMB2 guiding quasar in the 2001 season. These
                                                                                                       Fig.
images represent an average over the entire observation period and include any distortions due to changes    17. Comparison
                                                                                                          in pointing or beamsize. between   glitch and Jupiter short time constan

                     Réponses impulsionnelles des instruments (ACBAR à gauche, Archeops à droite)
  Fig. 2.— The beams of the 150 GHz array elements determined from observations of the guiding quasar in the CMB5 field. These images
represent an average over the entire observation period and include any distortions due to changes in pointing or beamsize.

(typically small compared to the beams), to determine the              tions §4.2 and Appendix C, we describe how changes in the
instantaneous beam parameters.                                         beam shape are treated in the computation of the power
  The coadded image of the guide quasar is used to deter-              spectrum.
mine the effective beamsizes at the center of the map and
Estimation statistique dans le cas idéal. . . et la réalité. . .
    Observations finies (échantillonnées)
    Observations partielles
    Bruit hétéroscédastique et corrélé le long des “scans”
    Floutage (convolution) dû aux télescopes
    Superposition d’avants-plans / Observations dans des longueurs
    d’onde différentes
    Expériences multiples se recoupant partiellement
    Le champs est-il réellement gaussien ? stationnaire ?

                 cartes du CMB (à droite) et des avant-plans.
Estimation statistique dans le cas idéal. . . et la réalité. . .
    Observations finies (échantillonnées)
    Observations partielles
    Bruit hétéroscédastique et corrélé le long des “scans”
    Floutage (convolution) dû aux télescopes
    Superposition d’avants-plans / Observations dans des longueurs
    d’onde différentes
    Expériences multiples se recoupant partiellement
    Le champs est-il réellement gaussien ? stationnaire ?

       Niveaux de bruit et données manquantes pour plusieurs expériences
Estimation statistique dans le cas idéal. . . et la réalité. . .

Conséquences :
    Des traitements statistiques supplémentaires
         Séparation de sources
         Déconvolution
         Débruitage
         Tests de gaussianité, de stationnarité
         etc.
    Complications pour les 2 étapes déjà présentées
         Estimation du spectre de puissance Cn
         Estimation des paramètres cosmologiques
Estimation statistique dans le cas idéal. . . et la réalité. . .

Sources (composantes)         Observations              Estimation
e=1'(WMAPGQ)'              e=2'(WMAPGV)'            e=3'(WMAPGW)'

 e=4'(BOOMGGS)'            e=5'(BOOMGGD)'            e=6'(ACBAR)'

Different'noise'levels'&'hit'maps';'Different'coverages';'Different'beams';'etc.'

   Joint'estimation'of'power'spectrum'?'
Joint'estimation'of'power'spectrum…'
that'is,'not'(not'only)':'
(smoothed'spectrum)'
Spherical'   Needlets'
Harmonics'
f'            {βjk}j=1:J,'k=1:Nj"

     {alm}'   {bj(l)alm}'
f'            {βjk}j=1:J,'k=1:Nj"

     {alm}'   {bj(l)alm}'
f'            {βjk}j=1:J,'k=1:Nj"

     {alm}'   {bj(l)alm}'
f'            {βjk}j=1:J,'k=1:Nj"

     {alm}'   {bj(l)alm}'
f'            {βjk}j=1:J,'k=1:Nj"

     {alm}'   {bj(l)alm}'
''
                             (smoothed'spectrum)'

                                (uncorrelation'between'bands)'

     (almost'uncorrelation'between'points'being'not'too'close)'
!   observations''Y1'('r'),'…,'Ye'('r'),'…,'YE'('r')'
       '      '         '['Ye'='maske'(beame*cmb)'+'noisee']'
'
'
!   needlet'coefficients'{'βjk,e'}'

!   If'these'coeffs'were'really&indep.,'ML'would'be:'
where'(omitting'the''j''indices)':'

   1st'step:'aggregation'of'experiments'

                                           (njk,e'beeing'the'needlet'coefficients''
                                            of'the'(debeamed)'noise'level'map)'

e=1'(WMAPGQ)'                   e=2'(WMAPGV)'                 e=3'(WMAPGW)'

                       band'l'≈'750'

e=4'(BOOMGGS)'                  e=5'(BOOMGGD)'                e=6'(ACBAR)'
where'(omitting'the''j''indices)':'

1st'step:'aggregation'of'experiments'

2nd'step:'averaging'over'the'sphere'     aggreg’d'map'in'band''j'

(«'SNR'ratio'»,'C°'being'the'order'of'
magnitude'of'the'true'spectrum)'

                                         averaging'weights'w'
PCLGU:'pseudoGCl'with'uniform'preGweighting'
                    PCLGW:'pseudoGCl'with'inverseGvariance'preGweighting'

Automatically'achieves'≈'Efstathiou'(04,06)'’s'hybrid'estimator'
input'Cl&
                                     NSE'^Cj&

NSE'using'only'the'3'WMAP'experiments'
input'Cl&
                                    NSE'^Cj&

NSE'using'only'the'2'BOOMERanG'experiments'
input'Cl&
                                   NSE'^Cj&

NSE'using'only'ACBAR'experiment'
input'Cl&
                                        NSE'^Cj&

NSE'using'the'aggregation'of'all'experiments'
Correlation'between'the'aggregated'estimator'and'partial'ones,'
showing'respective'contribution'of'each'experiment'to'aggregated'NSE'
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