Stratégie et Investissement - Lettre du 02 Août 2021 - La ...
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Stratégie et Investissement Lettre du 02 Août 2021 Les vues de la gestion à trois mois : le pari que la quatrième vague n’est pas un game changer La Banque Postale AM 34, rue de la Fédération 75737 Paris Cedex 15 Hervé Goulletquer herve.goulletquer@labanquepostale-am.fr Tel. (+33) 1 57 24 22 07 Sebastian Paris Horvitz sebastian.parishorvitz@labanquepostale-am.fr Les marchés pourraient encore être affectés par les craintes sur l’impact Tel. (+33) 1 57 24 22 05 potentiel sur la croissance au niveau mondial que pourraient avoir la progression des contagions dues au variant Delta et/ou l’impact des mesures de contrôle de certaines activités par les autorités chinoises. Toutefois, malgré des valorisations exigeantes nous continuons de penser que la protection apportée par les vaccinations devrait permettre la poursuite de la croissance, avec celle-ci toujours alimentée par des politiques monétaires ultra accommodantes, permettant ainsi d’encore porter la prise de risque. 34, rue de la Fédération 75737 Paris cedex 15. Tél : 01 57 24 21 00 - Fax : 01 57 24 22 84 SA à Directoire et Conseil de surveillance au capital de 5 368 107,80 euros – 344 812 615 RCS Paris – Code APE 6630Z – N° TVA Intracommunautaire : FR 78 344 812 615 1
Les vues de la Gestion à trois mois : le pari que la quatrième vague n’est pas un game changer Nos convictions sur l’environnement global aux horizons de trois mois: l’économie et les banques centrales La 4ème vague de contagions liées essentiellement à la souche Delta du virus continue de progresser dans le monde. En même temps, dans les zones fortement vaccinées, comme en Europe, les cas graves et décès, tout en augmentant, restent très en retrait par rapport aux épisodes précédents. Le constat est sans appel, les vaccins protègent les populations. En ce sens, la poursuite de la progression des vaccinations en Europe (plus de 50% de la population a reçu au moins une dose) est un facteur rassurant pour l’avenir afin de poursuivre l’ouverture de l’économie. Aux Etats-Unis, où la vague arrive, on pourrait voir un léger impact négatif si le net ralentissement des vaccinations qu’on constate se maintien. Dans les pays émergents, les campagnes de vaccination restent lentes. Sans une accélération des vaccinations, il est probable que la reprise économique dans ces pays sera bien moins rapide. Nous tablons toujours sur la poursuite d’une croissance forte en Europe et aux Etats-Unis à un rythme soutenu. La croissance aux Etats-Unis s’est établie à 1,6% au 2T21, soit proche du 1T21. La consommation est restée le principal moteur. La croissance devrait rester robuste outre- Atlantique, toujours portée par la consommation, soutenue par l’embellie de l’emploi. La baisse récente des taux d’intérêt à long terme devrait aussi apporter un soutien. En Zone Euro, une dynamique similaire est en place. La croissance du PIB a rebondi à 2% au 2T21, et devrait rester solide jusqu'à la fin d’année avec la maîtrise de la pandémie. En Chine, malgré les mesures à l’encontre des valeurs internet et leur impact boursier, les autorités devraient préserver leur objectif de croissance de 5,5%. En matière d’évolution des prix à la consommation aux Etats-Unis, la règle du Bis Repetita Placent paraît s’imposer, avec un mois de juin qui apparait comme un « copier – coller » de celui de mai. Les prix des biens et services, qui ont réagi au confinement par une accélération, poursuivent leur progression à un rythme enlevé ; le meilleur exemple est les véhicules d’occasion. Par ailleurs, le retour à une mobilité plus normale génère une nette inflexion haussière de certains autres prix, comme les billets d’avion. Ce double phénomène n’est pas fait pour durer. Le premier devrait disparaitre et le second, s’estomper. A quel horizon ? Plutôt rapide sans doute ; même s’il est difficile d’être catégorique sur cet élément de calendrier. Durant cette période d’entre-deux, il convient d’être attentif à trois risques éventuels : un excès durable au niveau mondial de la demande par rapport à l’offre, une dynamique des salaires au- delà de celle de la productivité et un « désancrage » des anticipations inflationnistes. La conjonction de ces trois dynamiques n’est pas présente aujourd'hui. Le sera-t-elle demain ? En première analyse, la réponse est négative. Stratégie et Investissement - Lettre du 02 Août 2021 2
L’observation de la distribution du consensus Bloomberg, concernant les perspectives d’inflation en Chine, aux Etats-Unis et en Zone Euro, donne du crédit à un diagnostic rassurant. Même les répondants qui anticipent des pressions haussières relativement fortes pour cette année, font le pari d’un ralentissement à l’horizon des deux prochaines années. Les niveaux envisagés ne poseraient pas de problème aux banques centrales ; voire resteraient trop faibles, comme dans le cas européen. La politique économique reste évidemment accommodante. Mais le temps des initiatives exceptionnelles paraît révolu. Le profil sur la période récente et aux Etats-Unis des dépenses fédérales et de la masse monétaire M2 en est une illustration. Toujours outre-Atlantique, les dernières nouvelles sur le front budgétaire ne font espérer qu’un calibrage de nouvelles mesures de relance assez en-deçà des attentes créées initialement. Pour ce qui est de la politique monétaire, le temps de la normalisation n’est pas encore venu. C’est vrai tant pour la Fed que pour la BCE. La banque centrale américaine réaffirme sa conviction que l’accélération récente des prix est un phénomène transitoire. Elle devrait annoncer son calendrier de ralentissement puis d’interruption de son programme d’achat de titres qu’en fin d’année (tapering). Le processus s’étendrait sur l’essentiel de l’année prochaine. La première hausse du taux directeur n’interviendrait alors vraisemblablement qu’en 2023. Dans le cadre de la mise en place de sa nouvelle stratégie, la BCE fait preuve d’une posture plus accommodante que précédemment. Il doit falloir comprendre qu’il n’y aura pas de volonté délibérée de ralentir d’ici à la fin de l’année les achats de titres dans le cadre de son programme PEPP. De plus, lorsque celui- ci arrivera à son terme en mars prochain, il apparaît très probable que le Quantitative Easing sera utilisé d’une façon amplifiée par rapport à aujourd’hui. Nos convictions sur l’environnement global aux horizons de trois mois : la politique La « grande affaire » politique des trois prochains mois est allemande et concerne l’élection législative qui se tiendra le 26 septembre. Le marché caresse l’espoir de la formation d’une coalition gouvernementale à même de faire preuve de plus d’audace en matières budgétaire et européenne. Disons qu’à aujourd’hui, au regard du double message envoyé par les sondages et les enquêtes d’opinion, les choses ne prennent pas cette tournure. Les Démocrates-chrétiens font la course en tête ; ce qui les incite à insister sur une ligne orthodoxe pour ce qui est du réglage du budget fédéral. Quant aux électeurs, ils portent un regard critique sur l’action des institutions européennes au cours de la crise épidémique. Au point de formuler le vœu d’une politique européenne prenant mieux en compte les intérêts de l’Allemagne et s’assurant du bon usage des fonds transférés vers les pays-membres. Stratégie et Investissement - Lettre du 02 Août 2021 3
Nos convictions financières aux horizons de trois mois Les marchés pourraient encore être affectés par les craintes sur l’impact potentiel sur la croissance au niveau mondial que pourraient avoir la progression des contagions dues au variant Delta et/ou l’impact des mesures de contrôle de certaines activités par les autorités chinoises. Toutefois, malgré des valorisations exigeantes nous continuons de penser que la protection apportée par les vaccinations devrait permettre la poursuite de la croissance, avec celle-ci toujours alimentée par des politiques monétaires ultra accommodantes, permettant ainsi d’encore porter la prise de risque. Les titres d’Etat restent sous-pondérés. Les taux longs sur les titres d’Etat en Zone Euro comme aux Etats-Unis ont fortement baissé au cours de la période récente. Toutefois, nous considérons que les craintes macroéconomiques qui les sous-tendent ainsi que certains facteurs techniques devraient se dissiper, poussant les taux vers le haut. Cette remontée serait d’autant plus forte que les conditions du marché de l’emploi s’amélioreront aux Etats-Unis, car elles viendraient donner le feu vert à la réduction des achats d’actifs de la Fed. Nous continuons de surpondérer le Crédit européen, en privilégiant surtout le High Yield (HY) où nous voyons plus de valeur. En effet, malgré les valorisations exigeantes, nous estimons que le HY européen continue d’offrir un portage intéressant pour les investisseurs dans un contexte de liquidité toujours favorable. Nous restons surpondérés sur les actions, tout en étant plus sélectifs afin de capter de la valeur. Beaucoup de bonnes nouvelles sont dans les prix, mais les résultats des entreprises continuent en général à surprendre favorablement. Par ailleurs, la persistance de politiques monétaires accommodantes aidant à maintenir de taux d’intérêt très bas donnent toujours un attrait relatif à la classe d’actif. Nous conservons une préférence pour le marché Européen en phase de rebond, suivi de près par les Etats-Unis. Nous restons très prudents sur la Chine à court terme. Nous attendons plus de clarté sur la stratégie du gouvernement avant de revenir sur ce marché afin de profiter de valorisations attrayantes. Nous maintenons deux scénarios de risque baissier, mais restons très confiants sur notre scénario central de reflux de la pandémie et poursuite d’une croissance qui devrait se modérer graduellement. Les pondérations sont: 65% pour le central, 30% pour les baissiers et 5% pour le haussier. Nous avons deux scénario baissiers. Le premier intégré le risque sanitaire ainsi que d’éventuels risques sur la croissance chinoise qui ferait fortement fléchir la croissance globale (15%). Le deuxième, le risque d’une persistance de l’inflation qui entrainerait une hausse rapide des taux longs (15%). Notre scénario positif, avec une croissance bien plus vive mais où des éventuelles tensions (offre/demande) s’apaisent rapidement, est pondéré à 5%. Stratégie et Investissement - Lettre du 02 Août 2021 4
Nos scénarios d’août à un horizon de trois mois Implications marché du scénario pessimiste 1 o Taux longs: -0.6% pour le Bund et +1,0% pour le T Bond o Actions : --15% en Europe, -10%aux Etats-Unis et -30% dans les Emergents o L’USD à 1,10 et le cours du pétrole brut à 50$ Implications marché du scénario pessimiste 2 o Taux longs: +0,3% pour le Bund et +2,2% pour le T Bond o Actions : --8% en Europe, -10%aux Etats-Unis et -20% dans les Emergents o L’USD à 1,08 et le cours du pétrole brut à 80$ Stratégie et Investissement - Lettre du 02 Août 2021 5
Synthèse des vues à trois mois de la Gestion par classe d’actifs Les marchés d'actions des pays développés ont hésité mais n'ont pas fléchi face aux craintes d'impact du variant delta sur la croissance, contrairement aux marchés obligataires dont les rendements ont de nouveau baissé au mois de juin. Nous maintenons nos perspectives de croissance, du fait de la faible létalité de ce nouveau covid, et gardons dans ce cadre une préférence pour les marchés d'actifs risqués, actions et crédit à haut rendement, au détriment des obligations d'état, et restons neutres sur les obligations de crédit de catégorie d'investissement. Nous maintenons une préférence pour les pays développés au détriment des pays émergents. En effet, ces derniers font l'objet de turbulences liées au virage politique de la Chine. Dans ce cadre, nous privilégions au sein des pays développés dans l'ordre: l'Europe, les Etats-Unis, l'Asie développée y compris Japon. Au sein des pays émergents, nous maintenons notre sous-pondération marquée sur la Chine, en faveur des autres zones Amérique Latine et EMEA et autes pays de l'Asie émergente. Nous maintenons nos prévisions de hausse des rendements américains et euros et gardons les mêmes cibles de taux. Nous estimons cependant que les tensions sur les marchés obligataires interviendront plutôt sur la fin de notre horizon à 3 mois, à savoir début septembre. Aux Etats-Unis, la prudence de la Fed, les liquidités abondantes dans un environnement moins volatil, le « short covering », et des discussions d’un tapering qui devraient intervenir plus tard compte tenu du faible dynamisme du marché de l’emploi, c’est- à-dire lors du rendez-vous des banquiers centraux à Jackson Hole ou du comité monétaire de la Fed de septembre, favorisent un tel scénario. En Zone Euro, le maintien d’un rythme « significativement » plus fort des achats de PEPP, la réduction de l’offre nette de papiers, la mise en place de stratégies de portage pour la période estivale, et les chiffres d’inflation plus faibles au début de l’été, alors que les inquiétudes du marché sur une réduction du QE resurgiront à proximité de la rentrée, sont les arguments qui soutiennent notre trajectoire de taux. Les primes de risque des dettes périphériques de la ZE pourraient reconverger vers leurs plus bas récents, mais nous estimons que ce ne sera que temporaire étant donné qu’un contexte haussier des taux provoquerait une certaine décompression des primes de risques. Enfin, les points morts d’inflation devraient se stabiliser au cours de l’été compte tenu d’une inflation cœur qui devrait nettement rebaisser du fait d’effets techniques. Stratégie et Investissement - Lettre du 02 Août 2021 6
Nous restons constructifs sur la classe d’actif, après un mois de juillet positif. Avec des perspectives de poursuite d’une tendance haussière sur les marchés actions soutenues par la réouverture des économies, malgré leurs niveaux déjà élevés, les Obligations Convertibles restent un bon véhicule pour aborder les mois à venir. Ce segment bénéficie depuis le début de l’année d’un marché primaire dynamique permettant diversification et renouvellement et de plus, l’attractivité de certains dossiers spécifiques notamment dans le domaine des opérations en capital reste plus que jamais d’actualité. Par ailleurs, ces dernières sont techniquement à leur « juste » prix ». Soutenues par la croissance, les entreprises continuent de restaurer leurs marges et leurs trésoreries. Ce mouvement profitera d'autant plus au segment HY qui part de plus loin en terme de chiffres et de valorisation de marché, nous maintenons donc notre surpondération. La sensibilité du marché Investment Grade à une potentielle hausse des taux et les niveaux de spreads historiquement bas nous incitent à rester neutre. Sur la partie High Yield le même raisonnement nous conduit à privilégier le segment "single B". Toutefois, la reprise pour les secteurs les plus cycliques va être plus longue, surtout si les chiffres de contamination viennent perturber la reprise Les différentiels d'inflation, de balance publique, et de balance des paiements plaident en faveur d'un euro plus fort. Le dollar est cher mais présente le double avantage d'être un actif refuge et d'offrir encore un peu de rendement versus euro, surtout si on accepte de prendre un risque de duration pour profiter des meilleurs rendements sur les parties longues de la courbe US. Des mesures de soutiens monétaires et budgétaires plus importantes aux US qu'en zone euro et une reprise plus rapide de l'activité outre Atlantique accroissent le différentiel de croissance entre les deux zones et soutiennent le dollar. L'EURUSD devrait se stabiliser vers 1,17 à 3 mois et tendre vers 1,15 à fin d'année. Malgré l'accord de l'OPEP+ d'accroître la production graduellement à partir d'août de 400000 barils/jour supplémentaires chaque mois, la poursuite de la croissance économique mondiale devrait maintenir le prix du pétrole autour des niveaux actuels, avec un point haut de 75 dollars par baril au cours de la période de projection. Le maintien de politiques monétaires encore largement accommodantes et les anticipations de rebond de croissance économique devrait conduire à une relative stabilité du cours de l'or Stratégie et Investissement - Lettre du 02 Août 2021 7
Anticipations à trois mois des niveaux de marché Niveaux attendus à l'horizon 3 mois Niveau Niveau Total return Niveau Niveau Total return Produit de Taux - Crédit- Swap Actions actuel * anticipé anticipé actuel * anticipé anticipé Titre d'Etat 10 Etats-Unis 1,25 1,65 -3,2% S&P 500 - Etats-Unis 4402 4473 2,0% Titre d'Etat 10 ans Royaume-Uni 0,57 0,90 -2,6% MSCI - Royaume-Uni 1969 2008 3,0% Titre d'Etat 2 ans Allemagne -0,76 -0,65 -0,4% Euro Stoxx - Zone Euro 459 469 3,0% Titre d'Etat 5 ans Allemagne -0,74 -0,55 -1,1% Nikkei - Japon 27582 27725 1,0% Titre d'Etat 10 ans Allemagne -0,45 -0,15 -2,9% MSCI Chine - Grande Chine 89 84 -5,0% Titre d'Etat 2 ans France -0,71 -0,65 -0,3% MSCI Emergent - EM 1252 1218 -2,0% Titre d'Etat 10 ans France -0,09 0,25 -3,2% Matières Premières Titre d'Etat 2 ans Italie -0,45 -0,35 -0,3% Or (USD par once) 1801 1800 0,0% Titre d'Etat 10 ans Italie 0,62 0,95 -2,7% Pétrole brut (WTI, USD par baril) 72,29 71,00 0,1% Titre d'Etat 10 ans Espagne 0,27 0,55 -2,3% Pétrole brut (Brent, USD par baril) 74,8 75,0 2,5% Titre d'Etat 10 ans Japon 0,01 0,05 -0,3% Taux de Change Taux 10 ans inflation Zone Euro 1,57 1,65 0,9% EUR-USD 1,181 1,170 -1,1% Crédit Zone Euro IG 0,84 0,84 -0,9% EUR-GBP 0,85 0,85 -0,3% Crédit Zone Euro HY 3,02 2,82 1,4% EUR-JPY 130 131 1,0% Crédit Zone Euro Cross Over 1,21 1,11 0,1% EUR-CHF 1,08 1,09 1,1% Swap spread Zone Euro 2 ans 26,87 35,00 -0,3% Swap spread Zone Euro 5 ans 38,87 35,00 0,1% Swap spread Zone Euro 10 ans 40,10 35,00 0,4% *: en date du 28 juillet 2021 Stratégie et Investissement - Lettre du 02 Août 2021 8
Marchés des taux 02/08/2021 Sur 1 semaine Sur un mois Dep. 31/12/2020 Eonia -0,49 -0,00 -0,01 +0,01 Euribor 3 Mois -0,54 0,00 +0,00 +0,00 Libor USD 3 Mois +0,12 -0,01 -0,02 -0,12 Schatz 2 ans (Titres d'Etat Allemagne) -0,76 -0,03 -0,09 -0,06 Bund 10 ans (Titres d'Etat Allemagne) -0,45 -0,03 -0,22 +0,12 Swap Inflation 5 ans dans 5 ans Zone Euro +1,67 +0,05 +0,08 +0,40 T-Notes 2 ans (Titres d'Etat Etats-Unis) +0,18 -0,01 -0,05 +0,06 T-Notes 10 ans (Titres d'Etat Etats-Unis) +1,23 -0,06 -0,19 +0,32 Ecart de taux 10 ans vs Allemagne 02/08/2021 Il y a 1 semaine Il y a un mois le 31/12/2020 France +0,35 +0,34 +0,33 +0,23 Autriche +0,24 +0,23 +0,20 +0,15 Pays-Bas +0,13 +0,13 +0,11 +0,09 Finlande +0,26 +0,25 +0,14 +0,16 Belgique +0,34 +0,32 +0,30 +0,19 Irlande +0,39 +0,38 +0,37 +0,27 Portugal +0,62 +0,62 +0,58 +0,60 Espagne +0,72 +0,70 +0,61 +0,62 Italie +1,07 +1,05 +1,01 +1,11 Marché du crédit 02/08/2021 Sur 1 semaine Sur un mois Dep. 31/12/2020 Itraxx Main 46,24 -0,40% 0,48% -3,33% Itraxx Crossover 233,59 -0,12% 2,41% -3,18% Itraxx Financials Senior 53,61 -0,10% -0,09% -8,81% Marché actions 02/08/2021 Sur 1 semaine Sur un mois Dep. 31/12/2020 S&P 500 4 395,26 -0,61% 0,99% 17,02% Eurostoxx 50 4 122,16 0,48% 0,93% 16,03% CAC 40 6 668,72 1,37% 1,77% 20,13% Dax 30 15 603,21 -0,10% -0,30% 13,74% Nikkei 225 27 781,02 -0,19% -3,48% 1,23% MSCI Marchés Emergents (clôture -1J) 1 277,80 -0,17% -5,72% -1,04% Matières premières 02/08/2021 Sur 1 semaine Sur un mois Dep. 31/12/2020 Pétrole (Brent, $/baril) 74,66 1,30% -0,85% 46,25% Or ($/once) 1 807,71 0,56% 1,14% -4,78% Marché des changes 02/08/2021 Sur 1 semaine Sur un mois Dep. 31/12/2020 EUR/USD 1,19 0,71% 0,19% -2,69% USD/JPY 109,67 -0,65% -1,24% 6,22% EUR/GBP 0,85 -0,06% -0,55% -4,49% EUR/CHF 1,08 -0,42% -1,48% -0,44% Volatilité 02/08/2021 Sur 1 semaine Sur un mois Dep. 31/12/2020 VIX (S&P 500) 18,10 2,96% 20,11% -20,44% V2X (Euro Stoxx50) 19,97 7,76% 20,49% -14,54% MOVE (US Treasury) 61,19 -11,36% 16,75% 24,93% Les informations sont données à titre purement indicatif et ne sauraient engager la responsabilité de La BANQUE POSTALE ASSET MANAGEMENT quant à leur caractère précis ou pérenne. Les informations communiquées reflètent l’opinion de La BANQUE POSTALE ASSET MANAGEMENT au jour de leur établissement en fonction du contexte économique et réglementaire du moment. Ce document ne constitue ni un avis juridique ni fiscal. Ce document n’est ni reproductible, ni transmissible, en totalité ou en partie, sans l’autorisation préalable écrite de LBPAM, laquelle ne saurait être tenue pour responsable de l’utilisation qui pourrait être faite du document par un tiers. Stratégie et Investissement - Lettre du 02 Août 2021 9
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