SUSPENSION : Partim technologies des essieux - Pierre DUYSINX Ingénierie des Véhicules Terrestres Université de Liège Année Académique 2013-2014

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SUSPENSION : Partim technologies des essieux - Pierre DUYSINX Ingénierie des Véhicules Terrestres Université de Liège Année Académique 2013-2014
SUSPENSION :
Partim technologies des essieux

                Pierre DUYSINX
      Ingénierie des Véhicules Terrestres
              Université de Liège
        Année Académique 2013-2014

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SUSPENSION : Partim technologies des essieux - Pierre DUYSINX Ingénierie des Véhicules Terrestres Université de Liège Année Académique 2013-2014
Références bibliographiques
   R. Bosch. « Automotive Handbook ». 5th edition. 2002. Society
    of Automotive Engineers (SAE)
   T. Gillespie. « Fundamentals of vehicle Dynamics », 1992,
    Society of Automotive Engineers (SAE)
   T. Halconruy. Les liaisons au sol. ETAI. 1995.
   H. Mémeteau. « Technologie Fonctionnelle de l’Automobile ».
    4ème édition. Dunod. Paris. 2002.
   W. Milliken & D. Milliken. « Race Car Vehicle Dynamics », 1995,
    Society of Automotive Engineers (SAE)
   J. Reimpell, H. Stoll, J. Betzler. « The automotive chassis:
    engineering principles ». 2nd edition. 2001, SAE.

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Plan de l’exposé
   LES SUSPENSIONS A ESSIEU RIGIDE
       Généralité
       Les essieux hotchkiss
       Les systèmes à 4 maillons
       Les suspensions de Dion

   LES SUSPENSIONS SEMI-RIGIDES

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Plan de l’exposé
   LES SUSPENSIONS INDEPENDANTES
       Avec un bras tiré
       Avec un bras semi tiré
       Avec axe oscillant
       Mc Pherson
       Double bras en A
       Bras en H
       5 Bras

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Données constructives des essieux

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Les essieux rigides
   Sur les essieux rigides, les roues sont montées aux deux
    extrémités d’un arbre (rigide) de sorte que les mouvements
    d’une roue sont transmis à l’autre roue
   Les roues ont des mouvements de carrossages et de braquage
    communs
   Les essieux rigides moteurs sont utilisés
        à l’arrière sur beaucoup de camions ou même sur certaines
         voitures (ex pick-up)
        à l’avant sur les camions 4 roues motrices
   Les essieux rigides sont utilisés
        à l’avant des camions lorsqu’une charge importante est à supporter

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Les essieux rigides

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Les essieux rigides
   Avantages des essieux rigides:
        Le carrossage des roues n’est pas affecté par le roulis du châssis,
         les inégalités de la route, donc on a une faible prise de carrossage
         des roues en virage, excepté celui de la compression différente des
         pneus à cause du transfert de charge latéral
        L’alignement, la voie et le pinçage des roues sont de facto
         préservés, économisant l’usure des pneus
   Désavantage des essieux rigides
        Le désavantage majeur = sensibilité aux vibrations de shimmy
         (=flottement) de braquage
        Masse non suspendue élevée

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Les essieux rigides

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Les essieux rigides : Hotchkiss

    Gillespie Fig7.1: Suspension Hotchkiss

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Les essieux rigides : Hotchkiss
   La plus familière et la plus ancienne forme d’essieu rigide
   Essieu centré et amorti sur des ressorts à lames
   Transmission de la motorisation au moyen d’un arbre muni de 2
    joints universels (cardan) montés de manière homocinétique
   Les ressorts à lames sont montés longitudinalement et connectés
    au châssis à leurs extrémités (une main fixe et une jumelle libre
    pour permettre l’extension du ressort)
   Les ressorts à lames assurent en outre aussi les fonctions de
    guidage latéral et de transmission des efforts longitudinaux

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Les essieux rigides : Hotchkiss
AVANTAGES
  (+) Faible coût de fabrication
INCONVENIENTS
  (-) Masse non suspendue importante
  (-) Friction des ressorts à lame non contrôlée
  (-) Voyage de l’essieu
  (-) Perte de stabilité lorsque l’on veut faire des ressorts plus
   souples, donc plus longs pour les voitures
  (-) Déformation latérale ou de torsion trop importante, d’où
   réintroduction de bras de traction et de barres de guidage
   latéral pour contrer les forces de freinage ou de traction avec
   des moteurs puissants

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Les essieux rigides : Hotchkiss

    Centre de roulis d’une
    suspension hotchkiss avec
    un ressort à lames

Milliken Fig 17.44
                                         13
Les essieux rigides : Hotchkiss

 Heisler Fig 7.7 Micro braquages avec des ressorts à lames

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Les essieux rigides

     Essieu rigide: ressorts à lames ou à boudin

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Les essieux rigides : 4 bras

   Gillespie Fig 7.2: la suspension à 4 bras

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Les essieux rigides : 4 bras
   Réponse aux difficultés des ressorts à lame
   Maître choix pour les voitures assez larges avec essieu arrière
    moteur
   Les bras inférieurs : assurent le contrôle longitudinal
   Les bras supérieurs : absorbent les couples de freinage et de
    traction et les efforts latéraux
   Les bras supérieurs peuvent être remplacés par un bras
    triangulaire, mais la fonction reste similaire

                                                                 17
Les essieux rigides : 4 bras

                               18
Les essieux rigides : 4 bras
AVANTAGES - INCONVENIENTS
 (+) Possibilité d’utiliser des ressorts hélicoïdaux ou à air donne
  lieu à un meilleur confort
 (-) Plus cher
 (+) Meilleur contrôle de la localisation du centre de roulis
 (+) Possibilité de créer des systèmes anti-plongée, anti-
  abaissement (anti-squat)
 (+) Meilleures propriétés de raideur au roulis

                                                                 19
Les essieux rigides : de Dion

  Gillespie Fig 7.3 : Suspension de Dion
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Les essieux rigides : de Dion
   A mi-chemin entre les suspensions à essieu rigide et les
    suspensions indépendantes, on trouve le système de Dion
    (breveté par le conte de Dion et Georges Bouton en 1894).
   Système peu répandu
   Le différentiel est monté sur le châssis et relié aux roues par des
    demi arbres
   Les deux porte-roues motrices sont éventuellement reliés par un
    tube courbée pour contourner le différentiel
   Le tube peut être contrôlé par divers systèmes d’amortissement

                                                                  21
Les essieux rigides : de Dion
AVANTAGES - INCONVENIENTS
 (+) Comme les essieux rigides, le système maintient les roues
  solidaires, mais les masses non suspendues sont réduites
 (+) Contrôle de l’axe est assuré indifféremment par des ressorts
  à lames ou des ressorts hélicoïdaux
 (-) Possibilité d’avoir un tube coulissant, ce qui ajoute de la
  friction au système
 (+/-) Un système est nécessaire pour le guidage latéral
 (+/-) Meilleur confort que les essieux rigides (masse non
  suspendue plus faible) mais moins bon que les suspensions
  indépendantes.

                                                              22
Les essieux rigides : de Dion

   Exemples: Smart Fortwo, Alfa GTV6, Mazda Cosmo…

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Les essieux rigides : de Dion

 Essieu de Dion Alpha Romeo GTV6
                                   24
Les essieux rigides : de Dion

     Milliken Fig 17.43 : Suspension de Dion

                                               25
Systèmes de restriction latérale

Milliken Fig. 17.16 : Systèmes de restriction du mouvement latéral
                                                                     26
Systèmes de restriction latérale
   De nombreux éléments pour contraindre le mouvement latéral:
        Paire de bras
        Bras en triangle
        Barre de Panhard
        Liaison de Watt
        Pivot dans une glissière
   Lorsque l’essieu monte et descend il est nécessaire de maintenir
    son mouvement linéaire le long d’un axe vertical
        La paire de bras, le triangle, la liaison de Watt et le pivot donnent
         tous lieu à un mouvement linéaire
        La barre de Panhard crée un mouvement circulaire autour du point
         d’encrage. Le mouvement linéaire est approché (R grand,
         mouvement petit)

                                                                          27
Systèmes de restriction latérale
   Les systèmes doivent également transmettre des forces de
    réaction entre masses suspendues et non-suspendues.
       Transmission de manière purement latérale sans composante
        verticale
       Ce couplage doit être contrôlé parce qu’il tend à varier avec la
        hauteur de conduite et l’angle de roulis de la suspension
       Les paires de bras, le triangle, le tenon glissière n’introduisent pas
        de couplage
       Présence de couplages parasites latéraux verticaux avec la liaison
        de Watt et la barre de Panhard (fonction de l’angle de la barre)

                                                                          28
Systèmes de restriction latérale
   Le tenon dans la glissière n’est pas recommandé:
       Introduction de jeu
       Introduction de friction
   La barre de Panhard:
       Le couplage latéral – vertical dépendent de son inclinaison dans la
        vue de derrière
       Le couplage conduit à un soulèvement ou un abaissement de la
        masse suspendue en fonction de la direction du virage et de la
        position d’accrochage de la barre
       La barre de Panhard crée un mouvement approximativement
        linéaire si
            Longueur de barre = Rayon grand

            Mouvements petits

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Les essieux semi-rigides

                           30
Les essieux semi-rigides

                    Essieu semi rigide de la Golf
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Les essieux semi-rigides
   Famille d’essieux assez récente
   Utilisés pour l’essieu arrière sur des voitures à traction avant
   Origine de leur nom: une poutre essieu doit être mise en torsion
    pour permettre le mouvement de roulis de la voiture
   La cinématique permet le contrôle de tous les paramètres
    exceptés l’anti-squat, parce qu’il n’y a pas de couple de traction
    arrière à contre balancer
   3 types de géométrie selon la position de la poutre de torsion
   Axe de roulis variable en fonction de la géométrie de la poutre
    de torsion

                                                                  32
Essieux semi rigides
   C'est le type le plus simple : si on schématise à l'extrême, il
    s'agit de bras longitudinaux fixés au châssis, articulés par des
    roulements, et complétés par un ressort et un amortisseur.
   Dans certains cas, les ressorts hélicoïdaux sont remplacés par
    des barres de torsion.
   Ce type de suspension est très compact, par contre il ne permet
    pas de transmettre un couple moteur aux roues, c'est pourquoi
    on trouve ce système uniquement sur le train arrière des
    voitures à traction avant .

                                                                33
Les essieux semi-rigides
                   Type a: poutre de torsion au niveau
                    des bagues.
                        Assez semblable à la suspension
                         indépendante à train tiré
                   Type b: poutre de torsion à mi-
                    chemin entre les coussinets et les
                    centres des roues.
                        En rebond, mouvement autour des
                         l’axe des bagues
                        En roulis, propriétés d’une suspension
                         indépendante semi-tirée
                   Type c: poutre de torsion dans l’axe
                    des roues
                        Requiert une barre de Panhard pour
                         le contrôle latéral
                                                           34
Les essieux semi-rigides
AVANTAGES – INCONVENIENTS
 (+) Large distance entre le support minimise les contraintes
  structurales
 (+) Transfert de force favorable aux membres longitudinaux
 (+) Simple à fabriquer
 (+) S’attache par deux points seulement
 (+) Assemblage simple
 (+) Extrêmement robuste

 (-) Possibilités cinématiques assez limitées

                                                                 35
Les essieux semi-rigides

   Utilisés sur la plupart des voitures européennes de classe
    moyenne (segment C: VW- Golf, Fiat Punto…)

                                                                 36
Les essieux indépendants

                           37
Les essieux indépendants

                           38
Les essieux indépendants
   Contrairement aux suspensions avec axe rigide, les suspensions
    indépendantes autorisent un mouvement indépendant des
    roues, c.-à-d. sans affecter la roue opposée.
   Presque toutes les nouvelles voitures et les petits camions ont
    des suspensions indépendantes à l’avant
   Avantage majeur des essieux indépendants: Ils améliorent les
    propriétés de confort

                                                               39
Les essieux indépendants
   Avantages
       Libère de l’espace pour le compartiment moteur
       Donne une meilleure résistance aux vibrations dans la direction
        (shimmy et wobble) en découplant les roues et en interposant la
        masse de la voiture entre les roues
       Fournit une plus grande raideur en roulis par une raideur verticale
        donnée
       Contrôle facile du centre de roulis par la géométrie des bras
       Capacité à contrôler (=minimiser) le changement de l’aire de
        contact avec les bonds et rebonds
       Plus grand débattement de suspension

                                                                        40
Essieu indépendant à bras tiré
   Historiquement : succès de VW
    et Porsche durant la seconde
    guerre mondiale
   Bras tirés, parallèles, de
    dimensions identiques,
    connectés sur leur avant à des
    barres de torsion qui fournissent
    le système de ressort
   Les roues restent parallèles par
    rapport au châssis et prennent
    du carrossage avec le roulis du
    châssis                             Gillespie Fig. 7.4
                                        Suspension avant
                                          indépendante
                                            à bras tiré
                                                             41
Essieu indépendant à bras tiré

                                 42
Short Long Arm (SLA) Front Suspension

    Gillespie Fig 7.5 Suspension avec bras en A

                                                  43
Short Long Arm (SLA) Front Suspension
          La morphologie la plus répandue parmi les
           suspensions des voitures après seconde guerre
           mondiale
          Deux bras pour maintenir la roue
          Les bras supérieurs et inférieurs ont généralement
           des longueurs différentes (d’où short long arm)
          Les bras sont souvent appelés bras A-arm (USA) et
           wishbones (GB), triangle de suspension (en
           français)
          Variantes (équivalentes):
              Le bras supérieur est remplacé par un simple lien
               latéral
              Le bras inférieur est remplacé par un bras latéral et
               une jambe de force en angle
                                                                  44
Short Long Arm (SLA) suspension

  Variante: ressort sur le bras supérieur ou inférieur
                                                         45
Short Long Arm (SLA) suspension

« Double wishbone »   Type Moulton

                                     46
Short Long Arm (SLA) Front Suspension

Heisler Fig 7.34 : effet des bras inégaux sur la réduction de la variation de voie

                                                                                47
Short Long Arm (SLA) Front Suspension
              Les suspensions SLA sont bien adaptées aux
               véhicules avec moteur à l’avant et traction
               arrière, car elles dégagent de l’espace pour
               le moteur longitudinal
              Bien adaptés aux véhicules avec un faux-
               châssis séparé pour montage de la
               suspension et l’absorption des charges
              La conception de la géométrie demande
               beaucoup d’attention pour obtenir des
               bonnes performances

                                                       48
Short Long Arm (SLA) Front Suspension
                  La géométrie des bras inégaux peut
                   améliorer le carrossage de la roue
                   extérieure au virage en contrecarrant
                   le carrossage dû au roulis de la
                   caisse, mais amène souvent un plus
                   grand carrossage de la roue
                   intérieure.
                  Prendre des bras égaux élimine les
                   conditions défavorables sur la roue
                   intérieure au prix d’une perte de
                   compensation sur la roue extérieure
                  Il faut minimiser la changement
                   d’aire de contact dans les
                   débattements

                                                    49
Short Long Arm (SLA) Suspension

Suspensions double triangle montées sur faux châssis

                                                       50
Les essieux indépendants : 4 bras
   Porsche 993 (arrière)

                                    51
Suspension Mac Pherson

    Gillespie Fig. 7.6 Système Mac Pherson
                                             52
Suspension Mac Pherson
         Mc Pherson a développé une suspension de
          géométrie similaire aux bras inégaux sur la base
          d’une jambe de force (strut).
         Le jambe de force est un membre télescopique
          incorporant de l’amortissement
         La roue est attachée de manière rigide à l’extrémité
          basse de sorte que le coulisseau maintient la roue
          dans un carrossage défini.
         La localisation de la partie basse est réalisée par
          des liaisons rigides qui reprennent les forces
          latérales et longitudinales
         La partie supérieure de la jambe est fixée au
          châssis par une rotule
                                                          53
Suspension Mac Pherson
             Parce qu’il est nécessaire de fixer la
              jambe à l’intérieur de la roue, les forces
              de la roue créent un moment de
              retournement qui ajoute de la friction.
              On le contrecarre avec un ressort
              hélicoïdal en angle sur la jambe.

                                                           54
Suspension Mac Pherson

Exemples: Fiat Croma, Lancia
Thema, Saab 9000, Fiat Tipo,
Tempra, Lancia Delta, Dedra…
                               55
Suspension Mac Pherson
                   Système Mc Pherson original
                     Système combinant
                      l'amortisseur, le ressort et la
                      fusée
                     Le système fait office de fusée.
                     La barre stabilisatrice sert au
                      guidage
                     Le combiné est fixé en bas au
                      porte moyeu, et en haut
                      directement sur le châssis.

                                                  56
Suspension Pseudo Mac Pherson
                 La fusée (5) est solidarisée au corps du
                  Mc Pherson
                 Le bras inférieur (2) est triangulaire et
                  reprend les forces longitudinales
                 Avec un seul triangle, pas de contrôle fin
                  du carrossage dynamique.
                 Par contre, la présence de ce triangle
                  inférieur permet de passer des puissances
                  assez importantes.
                 Utilisé généralement sur des propulsions
                  de moyenne gamme, et presque toujours
                  sur le train avant des tractions.

                                                       57
Suspension Mac Pherson
AVANTAGES - INCONVENIENTS
 (+) Le système Mac Pherson est très compact. Il permet de
  placer le moteur transversalement à l’avant et il est souvent
  utilisé pour des tractions avants
 (+) A cause de la séparation des points d’ancrage sur la
  carrosserie, il est bien adapté aux véhicules semi-monocoques
 (+) La jambe de force a l’avantage de n’introduire que peu de
  pièces et est capable de répartir les charges sur une zone assez
  large de la carrosserie
 (-) Il demande une hauteur d’installation qui limite le
  concepteur dans sa volonté de diminuer la hauteur du capot

                                                              58
Comparaison des suspensions

                              59
Suspensions arrières multi-points

    Miliken Fig 7.33: Suspension 5 points Mercedes
                                                     60
Suspensions multi-points

                           61
Suspensions arrières multi-points
   Récemment, les suspensions multibras (5 liens) se sont
    développées (e.g. Mercedes, Corvette après 1984)
   L’idée consiste simplement à utiliser 5 barres afin de créer les 5
    contraintes cinématiques.
   On peut également le voir comme une séparation des bras du
    triangles de suspension inférieurs et supérieurs.
   Grande flexibilité de la cinématique
   Les liens étant reliés par des joints sphériques, ils ne subissent
    pas de moments de flexion
   L’entièreté du porte roue pivote lors des braquages de roue.

                                                                  62
Suspensions arrières multipoints

  Miliken Fig 7.34: Suspension 5 points de la Corvette
                                                         63
Suspensions arrières multipoints
   Le placement et l’orientation des liens suit la même idée que
    pour les suspensions 3 liens et 1 triangle de suspension (un
    triangle = 2 liens)
   Flexibilité de l’approche cinématique: ajuster les liens aux
    centres virtuels de rotations
   Objectif: obtenir des cinématiques désirées dans le plan frontal
    sans compromis avec la cinématique dans le plan latéral.
   Autres objectifs : avoir des axes de fusée très courts et des
    rayons de ripage très petits et négatifs

                                                                 64
Suspensions arrières multipoints

Gillespie Fig 7.7 : Suspension arrière multi-bras de la Ford Taurus

                                                                      65
Suspensions arrières multipoints

                                   66
Suspensions arrière à bras tirés
   Souvent utilisé sur les voitures plus coûteuses où on recherche
    la performance: e.g. suspension arrière de la Corvette avant
    1984
   Le bras de contrôle absorbe les forces longitudinales et
    moments de freinage et contrôle le tassement et le soulèvement
    d’essieu
   Les bras indépendants ont l’avantage de réduire la masse non-
    suspendue en montant le différentiel sur le châssis
   Dans la corvette d’avant 1984, un demi axe monté sur un joint
    universel sert de bras de contrôle latéral supérieur avec une
    simple jambe de force jouant le rôle de bras latéral inférieur

                                                               67
Suspensions arrière à bras tirés

Gillespie Fig 7.8 : Suspension arrière de la corvette avant 1984
                                                                   68
Suspensions arrières à bras tirés

                                    69
Suspensions arrières à bras tirés

   Milliken Fig 7.24 : Suspension arrière à bras tirés
                                                         70
Suspensions à bras tirés

                           71
Suspensions arrière à bras semi tirés
   Les suspensions indépendantes à bras semi-tirés ont été
    popularisées sur les BMW et les Mercedes
   Axe de pivot généralement autour de 25° par rapport à la
    direction transversale de la voiture
   Donne un carrossage intermédiaire entre le bras tiré (pas de
    changement de carrossage par rapport au châssis) et le bras
    oscillant
   Le bras semi-tirés donne lieu à un effet de braquage lors des
    débattements verticaux
   La combinaison braquage / carrossage sur la roue extérieure
    au virage agit en sens opposé à la direction de virage, ce qui
    génère un roulis sous-vireur de l’essieu arrière.
   Mais la souplesse à la force latérale crée lui un effet de
    braquage qui peut devenir survireur si non contrôlé

                                                                 72
Suspensions arrière à bras semi tirés

 Gillespie Fig 7.9 : Suspension arrière à bras semi tirés

                                                            73
Suspensions arrière à bras semi tirés

   Milliken Fig 7.25 : Suspension arrière à bras semi tirés
                                                              74
Suspensions arrière à bras semi tirés

                                        75
Suspensions arrière à bras oscillant
   La manière la plus simple d’obtenir des suspensions arrières
    indépendantes
   Exemple fameux: la VW coccinelle
   Peut être vu comme un cas de bras traîné
   Le changement de carrossage est entièrement déterminé par les
    axes qui pivotent autour de joints universels (cardan)
   Le rayon d’oscillation est court et donc les changements de
    carrossage peuvent être importants
   Conséquence: difficile d’avoir une bonne performance en virage
    de la part d’un bras oscillant

                                                              76
Suspensions arrière à bras oscillant

   Milliken Fig 7.26 : Suspension arrière à bras oscillant
                                                             77
Suspensions arrière à bras oscillant

  Milliken Fig 7.27 : Suspension arrière à bras oscillant
                  (Corvette d’avant 1984)
                                                            78
Suspensions arrière à bras oscillant

 Gillespie Fig 7.10 : Suspension arrière à bras oscillant

                                                            79
Suspensions arrière à bras oscillant
             Problématique dans toutes suspensions
              indépendantes, le phénomène de « jacking »
              est critique avec les bras oscillants,
                 Survient lors des virages lorsque les deux roues
                  développent des forces latérales importantes,
                  mais avec la roue extérieure plus chargée
                 La direction intérieure de la force latérale tend à
                  soulever le véhicule
                 Effet:
                     élévation du châssis (et donc réduction de

                      sa résistance au retournement)
                     réduction de la force d’envirage à cause de

                      la poussée de carrossage défavorable,
                      conduisant parfois au tête à queue ou au
                      retournement
                 Inclure un bras pour limiter le mouvement de la
                  roue                                            80
Suspensions arrière à bras oscillant
                       Phénomène de jacking

                       Bras oscillant utilisés dans les
                        voitures anglaises telles que les
                        Triumph et les Sptifire

                       http://herald-tips-
                        tricks.wikidot.com/rear-
                        suspension:jacking-and-tuck-
                        under_movie

                                                      81
Suspensions arrière indépendantes
AVANTAGES – INCONVENIENTS
 (+) Faible coût
 (-) Options limitées pour la cinématique
 (-) Le châssis est soulevé par la force latérale en virage
 (-) Effet de liaison verticale avec génération de carrossage
  positif

                                                                 82
Quelques ressources sur le web
   http://bielles.free.fr/bielles-mecanique/suspension.html
   http://www.monroe.com.au/trade-corner/tech-info/suspension-
    systems/rear-suspensions.html
   http://www.carbibles.com/suspension_bible_pg2.html
   http://www.monroe.com.au/trade-corner/tech-info/suspension-
    systems/front-suspensions.html

                                                            83
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