SYNTHESE DES PUBLICATIONS - METEOROLOGIE MARINE CHANGEMENT CLIMATIQUE POINT INFO

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METEOROLOGIE
    MARINE
 CHANGEMENT
  CLIMATIQUE

 POINT INFO

SYNTHESE DES
PUBLICATIONS
SOMMAIRE

A. INTRODUCTION AUX PRINCIPAUX ELEMENTS QUI
INFLUENCENT LE CLIMAT > pages 3-7

    1. LE CLIMAT
    2. LE SOLEIL
    3. LE PHENOMENE EL NINO
    4. LES VARIATIONS DE PRESSION
    5. LES ERUPTIONS VOLCANIQUES
    6. LES GAZ A EFFET DE SERRE

B. LES CONSEQUENCES SUR LA TERRE ET LA MER >
pages 8-14

    1. LES SUR COTES : CONSEQUENCES A TERRE
    2. CONSEQUENCES EN MER, SUR LES
    ECOSYSTEMES
    3. CONSEQUENCES SUR LA SANTE HUMAINE

C. LA SURVEILLANCE / LE CONTROLE > pages 15-24

D. LES REMEDES > pages 25-33

E. LISTE ALPHABETIQUE DES MOTS CLE POUR LA
RECHERCHE DOCUMENTAIRE > page 34-36

F. LISTE ALPHABETIQUE DES PROGRAMMES D’ETUDE >
page 37

G. LISTE ALPHABETIQUE DES REFERENCES
BIBLIOGRAPHIQUES > pages 38-53

H. LISTE ALPHABETIQUE DES SITES INTERNET FIABLES >
page 54

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A. INTRODUCTION AUX PRINCIPAUX ELEMENTS QUI
ONT UNE INCIDENCE SUR LE CLIMAT :

 1. Les variations de la forme de l’orbite terrestre, de
    l’inclinaison de l’axe de rotation de la terre, de
    l’attraction de la lune et du soleil ainsi que de la non
    sphéricité de la terre (théories de Milutin Milankovitch
    et André Berger) sous forme de cycles de 19 000 à
    100 000 années ont une incidence sur le climat mondial.

   Ces études ont d’ailleurs été confirmées par l’examen
   de certains sédiments marins et par les forages en
   profondeur réalisés à Vostok en Antarctique.

 2. Les mouvements à l’intérieur du soleil appelés cycles
    magnétiques d’une durée allant de 11 à 22 années
    résultent du renversement du champ magnétique des
    taches à l’intérieur du soleil.
    Les chercheurs ont noté que les périodes d’activité
    solaire les plus basses (peu de taches solaires)
    correspondent aux périodes climatiques les plus froides
    en France : Petit Age Glaciaire sous Louis XIV, (études
    de Spöler et de Maunder).

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3. Le phénomène EL NINO : en hiver, les alizés soufflent
   dans le Pacifique d’Est en Ouest, ils poussent une masse
   d’eau chaude plus grande que l’Europe et épaisse d’une
   centaine de mètres vers l’Indonésie et le nord de
   l’Australie.
   Cela engendre une montée du niveau de l’eau dans le
   Pacifique Occidental et une descente des eaux en
   équivalence côté oriental. Pour combler cette
   différence au niveau des côtes de l’Amérique Latine, les
   eaux froides profondes remontent vers la surface.
   Parfois, ces eaux froides ne remontent pas ce qui fait
   augmenter la température de la mer (jusqu’à 29 degré
   C.). Les eaux chaudes s’évaporent dans le Pacifique,
   l’atmosphère se charge d’humidité et des pluies
   diluviennes s’abattent sur les régions comme la Chine et
   le Bengladesh. A l’autre bout de l’océan, sur les côtes de
   l’Amérique du Sud, c’est l’inverse, la sécheresse fait
   rage.

  Ce cycle climatique est appelé OSCILLATION
  AUSTRALE. La durée est variable et comprise entre 2
  et 7 ans.

4. Les variations de pressions entre le sud et le nord du
   bassin Atlantique : différence de pression entre en
   hiver, les Açores et l’Islande (dépression islandaise et
   l’anticyclone des Açores).

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5. Les éruptions volcaniques qui émettent des millions de
   tonne de fines poussières propagées dans l’atmosphère
   et qui forment un écran aux rayonnements solaires
   provocant un refroidissement de la surface du sol.

6. L’augmentation des gaz à effet de serre qui engendre
   une diminution de la couche d’ozone (notre couverture
   de protection contre les radiations solaires).
   Il faut noter que l’effet de serre naturel (en dehors de
   toutes variations néfastes) est vital car il permet de
   maintenir une température moyenne de la terre de + 15°
   C. Sans cet effet de réchauffement, la température
   moyenne de la terre descendrait à – 15 °C.

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CONCLUSION INTRODUCTION

Il y a donc un équilibre naturel entre l’épaisseur de la couche
d’ozone et l’effet de serre naturel : l’un nous protège d’une
trop grande chaleur due aux rayonnements solaires, l’autre
d’un trop grand refroidissement de la terre.

L’équilibre passe aussi et surtout par les échanges constants
entre l’océan et l’atmosphère qui se font entre humidité et
chaleur.

Les courants marins des profondeurs transportent plus d’eau
que les plus grands fleuves. De ces courants (la circulation
thermohaline), dépend la température de l’océan et ses
échanges avec l’atmosphère.
Principe et incidence de la circulation thermohaline : des
eaux froides et salées plongent vers le fond alors que des
eaux chaudes et peu salées remontent en surface.

Les zones de l’océan ou prédominent les eaux froides et
salées sont appelées PUITS et celles où prédominent les
eaux chaudes et peu salées sont appelées UPWELLINGS.

Ce faisant, les eaux polaires s’enfoncent dans les
profondeurs tandis que les eaux chaudes venant du sud
remontent en surface. Ce mouvement donne naissance à un
courant dans l’Atlantique qui se déplace du sud vers le nord :
LE GOLF STREAM.

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Ce courant appelé GOLF STREAM ajoute en Europe du Nord,
environ 20 % de chaleur en plus de celle générée par le
soleil hivernal.

Un autre courant se confronte au GOLF STREAM et coure
sur les fonds de l’Atlantique, c’est un courant provenant des
eaux froides retenues dans les abysses, celui des
profondeurs qui du nord descend vers le sud et
contrebalance le courant de surface.

On comprend que ce couple instable régie les lois climatiques
de la planète.

« Lorsque l’océan a ses vapeurs, le ciel pleure »
(source : A la découverte de la planète océan, Sciences et Vie, collection Xxème
siècle,   p. 22)

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B. CONSEQUENCES SUR LA TERRE ET EN MER

B.1. LA PROBLEMATIQUE DES SURCOTES : des
changements jusque dans notre vie économique et sociale.

Le niveau moyen de la mer s’est élevé de 10 à 25 cm depuis
un siècle.
Cette évolution est due à une augmentation de la
température moyenne globale de la basse atmosphère depuis
1860.

La modélisation prévoit une augmentation de 14 à 80 cm d’ici
l’année 2100.
Cette augmentation sera la conséquence de la dilatation
thermique de l’eau des océans et d’un apport d’eau douce
venue de la fonte des calottes glaciaires et des glaciers.

Des changements s’opéreront au niveau :

De la circulation des courants océaniques : mélange des eaux
et déplacements des masses d’eau,

Des marées : marées hautes
De la densité de l’eau de mer,

Des affaissements ou des soulèvements des plaques
tectoniques d’où ondes de tempêtes et vagues provoquées
par des séismes,

Les bandes côtières seront immergées ,
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L’intrusion d’eau de mer dans les terres réduira la qualité et
la quantité d’eau douce,
La fonte des glaciers entraînera la diminution de nos
ressources en eau douce. Ce qui sera perdu ne sera plus
rattrapable.

Incidences sur l’aménagement côtier, le tourisme, les
denrées et donc l’économie,

Incidences sur les systèmes de drainage et d’épuration d’où
répercussion sur la propagation de nouvelles maladies,

Incidences sur les écosystèmes et notamment les algues
(premier élément de la chaîne alimentaire), la productivité
biologique, la disponibilité en éléments nutritifs ainsi que la
structure écologique et les fonctions des écosystèmes
marins.

La modification du plancton pourrait se répercuter sur
l’aptitude des océans à absorber et à stocker le carbone.

La pollution, les dépôts de sédiments et l’aménagement du
littoral influenceront la réactivité des eaux côtières dans
leur adaptation par rapport au changement climatique.

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B.2./B.3. LES CONSEQUENCES DU CHANGEMENT
CLIMATIQUE SUR LES ECOSYSTEMES : PLANCTONS,
POISSONS, OISEAUX ET MAMMIFERES y compris les
ETRES HUMAINS

Le réchauffement des eaux de surface entraîne la
prolifération du phytoplancton et d’algues entraînant la
mortalité de certaines espèces de poissons comme le
barbue, le saint pierre, le bar, la roussette, l’anguille.
Selon une étude du CNRS, la composition du plancton
influencerait la survie de la morue en mer du Nord : suite à
l’élévation des températures des eaux de surface, le
plancton a évolué.
Il y a augmentation des espèces des mers chaudes et
diminution des espèces issues des mers froides. Cette
réorganisation majeure des espèces de plancton a modifié la
biodiversité de la mer du Nord en diminuant le nombre et la
taille du zooplancton de sorte que les larves de morue ne les
capturent plus et ne les digèrent plus de la même façon d’où
une fragilisation à leur stade larvaire voire une mortalité.

Il y a eu également une prolifération de méduses et de
crépidules.

L’apparition d’espèces vivant habituellement dans les eaux
tropicales ou subtropicales a été notée : dauphins d’ Electre,
baleines à bec, fous masqués. L’hypérodon boréal observé
quant à lui en eau tempérée froide en été, n’a pas été
observé cette année.

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Il y a un impact direct sur les élevages et particulièrement
sur l’huître avec des pontes précoces.

Les palourdes, les coques et les moules ont connu en 2003,
lors de la canicule, une forte mortalité : la hausse de la
température de l’eau aurait provoqué un stress conduisant
les moules à se détacher des pieux.
La hausse de la température de l’eau provoque aussi une
diminution en oxygène dissous alors que la faune et la flore
par forte chaleur, ont des besoins métaboliques en oxygène
plus importants. De plus, les bactéries provenant du
lessivage des terres par les forts orages, ont consommé les
ressources en oxygène dissous avec aussi pour conséquence
une production de sulfures caractérisée par une odeur
particulière.

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Le réchauffement climatique a aussi une conséquence sur les
oiseaux et particulièrement les migrateurs qui retardent
leur départ de France pour des cieux plus cléments : les
hirondelles, pouillots véloces et fauvettes à tête noire
semblent restés de plus en plus longtemps en France et
même dans le nord. L’hirondelle de mer (Sterne Pierregarin)
tend à séjourner sur la côte atlantique française en hiver
alors qu’elle migrait auparavant en Afrique tropicale. Les
rapaces aussi résident de plus en plus longtemps en France
et même le Balbuzard pêcheur reste en Bretagne l’hiver. La
Grue cendrée qui migrait habituellement en Espagne a choisi
désormais la Champagne et/ou l’Aquitaine.

A contrario, on note en France une absence des espèces
venues habituellement du Nord de l’Europe : la Harelde
boréale, canard scandinave et sibérien restent plus au nord
de l’Europe désormais. Quelques espèces d’oiseaux venant de
l’Arctique comme l’Alouette Haussecol et la Linotte à bec
jaune n’ont pas été signalées en France. Se sont des espèces
indicatrices hivernales, leur absence confirme la douceur de
l’hiver plus au nord de l’Europe …Les espèces qui étaient dans
le sud de l’hexagone ont fait très tôt dans l’année leur
remontée printanière.

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En outre, les grands prédateurs marins (oiseaux et
mammifères marins des îles australes en particulier) qui
concentrent leur activité de pêche dans des secteurs
océaniques particulièrement riches en ressources sont
d’excellents indicateurs en ce qui concerne les modifications
de comportement et de lieu de vie des espèces de poissons.
Ils indiquent donc la répartition des ressources marines.
Des études ont démontré que la variation (à la hausse) de la
température des eaux de surface de l’antarctique au sud du
front polaire, réduit les performances reproductrices des
espèces telles que l’albatros, le manchot empereur, le gorfou
sauteur et l’éléphant de mer. La modification des
températures modifie par exemple la production de Krill (sa
production est favorisée si la glace de mer est étendue) et
donc modifie le régime alimentaire des manchots et aux
autres mammifères marins. La conséquence est une
fragilisation de l’espèce et une mortalité.

A contrario, d’autres espèces se sont développées suite à la
fonte de la glace de mer qui a libéré des espaces de vie
colonisés alors par les oiseaux marins.

On observe au final un changement de l’aire de répartition
des différentes espèces.

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Le réchauffement climatique chez l’homme a aussi son
incidence notamment due à l’augmentation de l’ozone dans
notre atmosphère. Selon une étude publiée dans l’European
Respiratory Journal, les sujets exposés à la pollution à
l’ozone atmosphérique produiraient une protéine anti-
inflammatoire (la CC16) dont le taux serait anormalement
élevé dans le sang.

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C. SURVEILLANCE / CONTROLE et OUTILS

Le changement climatique doit être mesuré par la mise en
place d’outils faisant appel à la haute technologie :

Satellites,     bouées    dérivantes,    bouées     ancrées,
radiosondages depuis des navires marchands, stations
météorologiques automatiques embarquées et au sol, radars,
ballons météorologiques, avions, appareils de mesures à
terre (pluviographes pour mesurer la pluie, pylônes pour
mesurer le vent, girouettes pour mesurer la direction du
vent, anémomètres pour mesurer l’intensité du vent,
thermosondes, hygromètres, baromètres pour mesurer la
pression atmosphérique, thermomètres et psychomètres
crécelles pour mesurer la température, héliographes (pour
enregistrer la durée d’ensoleillement), pyrhéliomètres (pour
mesurer l’intensité du rayonnement solaire), les moyens
informatiques, les cartes, les observateurs bénévoles et
enfin l’interprétation humaine.

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Outre l’ensemble de ces divers instruments, ils doivent y
avoir des études, programmes européens et internationaux
pour se préparer au changement climatique.

Ces divers programmes ne font pas seulement appel à la
haute technologie mais passent aussi par des études de
terrain :

l’étude des coraux, livres ouverts du climat passé,

l’étude des sédiments lacustres qui permettent d’avoir une
chronologie fine des événements paléoclimatiques,

l’étude des stalagmites qui renseignent sur les conditions
climatiques dans lesquelles elles se sont formées et enfin,

l’étude des glaciers tropicaux pour obtenir des information
sur les climats les plus anciens.

Cela étant, METEO France est impliqué dans la mise en
œuvre d’un système opérationnel d’analyse et de prévision de
l’océan global : GIP MERCATOR OCEAN.

Le programme GIP MERCATOR OCEAN regroupe une série
d’activités : prévisions climatiques, dérive des polluants ou
objets flottants, étude du transport des sédiments le long
du littoral et prévisions des surcotes, observation de
l’impact du changement climatique sur l’écosystème.

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Il succède à une série de programmes internationaux
d’études du climat tels que : ARGO, CORIOLIS, CLIVAR.
Certains de ces programmes répondent à des observations
globales (CORIOLIS) et d’autres plus pointus (MERCATOR
OCEAN créé en avril 2002), à des observations sur le couple
océan/atmosphère et son rôle (courants océaniques et
variations climatiques) en mettant l’accent sur la variabilité
à des échelles allant de la saison au siècle.

Le programme ARGO est un programme d’étude international
qui regroupe des sous-programmes selon les nationalités
impliquées. CORIOLIS, CLIVAR ET MERCATOR sont les
différentes contributions françaises de cette étude
internationale.

Le programme CORIOLIS (2001>2005) vise à acquérir,
valider et distribuer, en temps réel et en différé des
données in situ relatives à l’océan mondial. Il comporte 3
sous-projets : la mise en place du centre de données
CORIOLIS, le développement instrumental (flotteurs en me
et bateaux océanographes : l’Atalante, le Suroît, la Thalassa,
pour ce dernier construit à Dieppe) et l’acquisition
quotidienne de mesures en direct. Les entités françaises
impliquées dans ce programme sont l’IFREMER, le SHOM,
l’IRD et l’INSU.

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Le Centre de Données CORIOLIS traite des données de
température, de salinité et de courant de surface. Elles sont
ensuite transmises à MERCATOR pour de nouvelles analyses
[site : www.coriolis.eu.org]

Le programme MERCATOR OCEAN assure l’exploitation
opérationnelle d’un modèle tridimensionnel de prévision
océanique à haute résolution grâce aussi à l’assimilation des
données satellitaires.
Depuis le 17 janvier 2001, le modèle OCEAN MERCATOR
analyse température (de la surface jusqu’à 3000 mètres de
profondeur), salinité et mouvement de l’Atlantique et réalise
une prévision à 14 jours d’échéance. [www.mercator.com.fr]

En complément de ces divers programmes d’études
européens et internationaux, il existe également des
missions telles que la MISSION CADO menée en janvier
2003 par le CNRS, le CEA, l’IFREMER, l’Université de
Bordeaux, l’Institut Européen de la mer de Brest et de
nombreux laboratoires étrangers. Il s’agit de reconstituer le
climat sur 5000 ans avec une précision annuelle. C’est une
première réalisée par des paléoclimatologues. Ils sont allés
sur les mers australes à la recherche des sédiments dans les
fonds marins à bord du Marion-Dufresne II.

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Une carotte lestée à 6 tonnes plonge dans les fonds marins
jusqu’à 2000 mètres de profondeur et récupère 60 mètres
de sédiments. Les scientifiques qui étudient les sédiments
peuvent recréer le climat passé en interprétant les
assemblages de diatomées.

L’organisation météorologie mondiale (OMM) [www.wmo.ch]
possède aussi ses programmes d’étude soit la veille
météorologique mondiale (VMM).

Le programme climatologique mondial (PCM) comporte 4
volets :

Le Programme mondial des données climatologiques et de
surveillance du climat (PMDSC),

Le programme mondial d’évaluation des incidences du climat
et de formulation de stratégies de parade (PMICSP)

Le programme mondial de recherche sur le climat (PMRC) qui
s’appuie sur un autre programme,

Le programme mondial d’observation du climat (SMOC)

L’Organisation Météorologique Mondiale a mis également en
place un Groupe d’Experts intergouvernementaux sur
l’évolution du climat et ses effets sur l’économie notamment
suite aux activités humaines (GIEC).

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Il existe aussi d’autres études d’envergure sur la
surveillance mondiale de la pollution atmosphérique de fond
(BAPMON),

Le programme d’hydrologie et de mise en valeur des
ressources en eau,

Le   programme     d’enseignement     et     de   formation
professionnelle,

Le programme de coopération technique

Le programme d’étude des océans tropicaux et de
l’atmosphère du globe (TOGA). Ce programme est
officiellement terminé depuis 1994      mais l’important
potentiel mis en œuvre au cours de TOGA devrait continuer
d’être utilisé dans le cadre de CLIVAR.

La collecte des données en continu devrait être reprise et
développée dans le cadre du programme opérationnel
d’observations systématiques (GOOS) global observing
system et (GCOS) global climate observing system.

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Le programme GOOS comporte 3 phases comme suit :

Phase 1 jusqu’en 1997 : études générales au niveau des pays
et des régions sur les aspects sociaux, économiques et
scientifiques

Phase 2 1998-1999 comporte des projets pilotes dans des
régions spécifiques comme Europe/Méditerranée, Atlantique
Tropical, etc.

Phase 3, à partir de 2003 est consacrée à des créations
opérationnelles (groupements de projets) : observations par
exemple des navires d’opportunité, des navires volontaires,
coordination des bouées fixes et dérivantes, observation
atmosphère tropicale, système d’observation du niveau des
mers (GLOSS) et programme de surveillance de la pollution
marine (MARPOLMON)

GODAE succédera à GOOS et réunira chercheurs pour des
développements technologiques importants concernant la
thermométrie, la tomographie acoustique, les mesures de
salinité, etc.

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L’ensemble de ces divers programmes d’étude, de
surveillance et de contrôle des variations climatiques ne
pourrait se faire sans les outils de MODELISATION soient
des outils de simulation grâce à de très performants
logiciels comme ARPEGE-climat qui simule les variations
climatiques saisonnières .

Il existe des systèmes de modélisation encore plus élaborés
que l’on appelle les MULTI MODELES qui génère un
ensemble de prévisions.

Le projet DEMETER fait appel à la modélisation multi
modèles qui simule les variations climatiques saisonnières
tout en prenant en compte la composante océanique
[www.ecmwf.int/research/demeter].

Dans le centre de prévisions climatiques américains (I.R.I.)
le systèmes multi modèles de prévisions climatiques peut
générer jusqu’à 10 prévisions par modèle : le modèle
ECHAM3, MRF9, CCM3.

La totalité de ces modèles aboutit à une trentaine de
simulations.

D’autres modèles régionaux tels que RSM et MM5 peuvent
être utilisés pour obtenir des scénarii climatiques basés sur
l’étude de la pression en surface, du vent et de l’humidité.

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Il existe d’autres types de modélisation : la modélisation de
l’évolution de la banquise, la modélisation des ouragans, la
modélisation croissante de la pollution atmosphérique, la
modélisation de la dispersion des polluants dans le sol, la
modélisation de l’impact des rejets industriels (fumées par
exemple), la modélisation de la pollution photochimique 3D.
Ce dernier est basé sur quatre modules : météo (vent,
température, turbulence), réactions chimiques, émissions et
transport-dispersion.

En France, la stratégie est de développer une hiérarchie de
modèles avec divers objectifs et niveaux de complexité, tout
en étant complémentaires.

L’objectif de la modélisation est de disposer d’outils validés,
évolutifs et à terme, opérationnels.

Les campagnes de mesure restent néanmoins indispensables
pour la comparaison entre la simulation et l’existant.

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La communauté européenne souhaite face à ces divers
programmes de prévisions climatiques, fédérer la recherche
par modélisation grâce à un langage commun entre les divers
outils informatiques, c’est le projet PRISM. Le plus
important dans ce projet, c’est de développer collectivement
un outil qui permette de multiplier les points de vue. Une
infrastructure commune permet d’associer différents
modules comme par exemple un modèle sur l’atmosphère
associé à des modèles sur l’océan et in fine, de discerner
dans les résultats des simulations ce qui est produit par le
code numérique et ce qui est dû aux hypothèses physiques
contenues dans les modèles.

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D.  LES   REMEDES : MESURES  et   LOIS  ET
RESPONSABILISATIONS DES INDUSTRIELS et DES
PARTICULIERS

Les ménages français contribuent pour un quart à l’effet de
serre, ils devancent désormais l’agriculture et l’industrie.

Sous peine de voir l’effet de serre s’accentuer, il est urgent
de diminuer la quantité de dioxyde de carbone relâchée dans
l’atmosphère.

INJECTER LES GAZ EXCEDENTAIRES DANS LE FONDS
DES OCEANS OU DANS LE SOUS SOL.

Aussi, des chercheurs norvégiens du Nasen Environmental
and Remote Sensing Centre viennent de proposer d’injecter
le gaz excédentaire dans le fonds des océans !
D’autres projets analogues sont en cours. En France le
B.R.G.M. (Bureau des recherches géologiques et minières)
étudie le stockage dans le sous-sol. La capacité de stockage
du sous-sol serait au minimum de 25 ans de production.

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Le projet GESTCO vise à étudier le potentiel européen de
séquestration du CO² et doit fournir des estimations en
terme de coût. De plus, l’ADEME a lancé un appel d’offre en
2002 afin d’avancer sur le thème de la séquestration
géologique. Il faut d’abord étudier le comportement des
roches sur les gisements naturels de CO², c’est le projet
NASCENT. Le Groupe Intergouvernemental sur l’évolution
du climat (GIEC) a rédigé un rapport sur la capture et le
stockage du CO². Les industriels seront alors fixés d’ici
2005 pour dresser le bilan de cette filière.

SAUPOUDRER LES MERS DE POUSSIERES DE FER

Un chercheur américain, John Martin avait pensé pomper le
dioxyde de carbone en trop et multiplier le poisson par voie
de conséquence : l’idée reprise par Michael Markels chimiste
américain, serait de saupoudrer 10 000 km² d’océan avec de
la poussière de fer. L’explication de ce principe s’explique
par l’étude d’un phénomène naturel : les zones océaniques
affaiblies en plancton et donc en ressources vivantes sont
des zones éloignées des grands déserts. Le vent qui balaie
ces déserts arrache de fines poussières riches en fer qui
après avoir voyagé en haute altitude retombent sur la
surface des mers.
Doper le plancton en fer aurait une incidence sur l’évolution
de la faune marine et donc sur les climats terrestres. Le
plancton absorbe à lui seul aujourd’hui, près de 50 milliards
de tonnes de CO² dont 10 milliards de tonnes qui repartent
au final dans l’atmosphère.

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L’idée de saupoudrage des océans en poussières de fer n’est
pas recevable car le fer risquerait de favoriser la
multiplication des bactéries grosses consommatrices
d’oxygène et de ne plus en laisser aux poissons.

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METTRE EN PLACE DES PROTOCOLES D’ACCORD
INTERNATIONAUX, DES TRAITES ET DES LOIS AFIN
DE CULTIVER DES SOCIETES ECO CITOYENNES.

D’autres solutions plus sérieuses sont mises en place grâce à
des accords internationaux comme celui de KYOTO.

Le protocole de KYOTO prévoit à l’échelon mondial, la
réduction des gaz à effet de serre et l’utilisation des
énergies renouvelables par l’industrie.
Le protocole préconise de mettre en place d’ici 2005, un
marché interne des permis d’émissions, ce qui implique la
mise en place d’un cadre communautaire de réglementations
relatives aux marchés intérieurs et aux aides accordées par
les états ainsi qu’une adaptation de la législation actuelle en
matière d’environnement.

Outre ce traité, d’autres antérieurs tels que le Traité de
l’Antarctique en 1982 ont été mis en place.
Le Traité de l’Antarctique fait de ce continent de 15
millions de km² une terre exclusivement consacrée à la
recherche scientifique, étendue aux océans qui l’entourent.
Aujourd’hui, 45 pays ont signé ce traité qui impose aux
nations signataires d’effectuer des recherches
scientifiques. Cela étant, jusqu’en 2048, l’extraction de
minéraux est interdite bien que ce continent en soit très
riche.

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Dès 2001, la France a lancé une écotaxe sur les activités
polluantes (TGAP)

Depuis, la Commission Européenne a adopté en août 2003 une
proposition de règlement visant à réduire les émissions des
gaz à effet de serre fluorés. Ce règlement combine des
obligations en terme de confinement, de restrictions d’usage
et d’information et de surveillance.
L’objectif pour 2010 est d’éviter l’émission de 23 millions de
tonnes-équivalent CO².
[http://europa.eu.int/comm/environment/climate/eccp.htm]

Des missions interministérielles françaises sont lancées et
mettent en place des documents cadre pour orienter les
actions des décideurs territoriaux pour réduire les
émissions de gaz à effet de serre. [www.effet-de-
serre.gouv.fr]

Le Laboratoire Central de Surveillance de la Qualité de l’Air
lance un projet de directive qui devrait permettre
d’homogénéiser les pratiques de surveillance et d’analyse des
métaux particulaires. IL faudra compter un ou deux ans pour
disposer d’un protocole précis. Le texte stipulera que les
prélèvements et les analyses devront répondre à une
méthode de référence actuellement inexistante. Ledit texte
passera ensuite en comité européen de normalisation. En
2008, la commission évaluera l’efficacité de la directive et
l’adaptera s’il y a lieu.

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La directive de 1996 « Prévention et réduction intégrées de
la pollution (PRIP)
[http://europa.eu.int/comm/environment/ippc] développée
par la Commission Européenne a mis en place un concept
visant à trouver un équilibre entre meilleures performances
environnementales et coûts raisonnables (ex : dans les usines
d’incinération, techniques de dépoussiérage des fumées pour
un meilleur captage des métaux lourds à moindre coût)
[www.citepa.org et www.senat.fr/rap/100-261/100-261.html
> rapport de l’OPECST sur les effets des métaux lourds sur
l’environnement et la santé].

Une seconde directive fille de la directive-cadre de 1996, a
été adoptée par la commission européenne fin 2003. Elle
formalise la surveillance de trois métaux lourds dans l’air :
arsenic, cadmium, nickel et des hydrocarbures. Cette
nouvelle directive n’impose pas de seuils limites mais des
valeurs de référence à ne pas dépasser.

Elle vient compléter la directive européenne I.P.P.C. qui
impose aux industriels la mise en place des meilleures
technologies disponibles pour limiter les rejets polluants.

La directive BIOCARBURANTS votée à Bruxelles, vise à
promouvoir l’utilisation des biocarburants. Elle est entrée en
vigueur le 17 mai 2003. Le texte impose à chaque état
membre l’introduction d’ici 2010 des biocarburants ou autres
carburants renouvelables.

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Une proposition d’une autre directive par la communauté
européenne est en cours visant à échanger les quotas
d’émission de gaz à effet de serre d’ici 2005. La directive
prévoit que chaque année, des quotas d’émissions seront
accordés par les états à chaque exploitant d’installation et
pourront être échangés entre ressortissants de la
communauté européenne. Chaque exploitant devra restituer
un nombre de quotas équivalent aux émissions totales de
leurs installations selon l’année civile écoulée.

Un centre technique de mesure dans l’eau vient d’être créé à
Alès. Son objectif est d’harmoniser les pratiques et les
méthodes de contrôle et de surveillance et de les rendre
normatives.

En outre, l’ADEME (Agence Développement Environnement
et la Maîtrise des Energies) a crée en décembre 2003 une
méthode permettant aux industriels de comptabiliser leurs
émissions de gaz à effet de serre.

Par ailleurs, L’AERES a présenté durant l’été 2003, le
premier bilan des engagements volontaires de 24
entreprises dans la réduction de leurs gaz à effet de serre.
Grâce à ces engagements, l’ensemble de la branche
industrielle française devrait réduire de 22 à 24 % les
émissions en 2010 par rapport à 1990.

L’AFNOR a publié 3 protocoles de quantification des
émissions de protoxyde d’azote afin de procéder à un
inventaire des gaz à effet de serre en France.

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Quelques exemples de grandes entreprises qui s’engagent :

Atofina s’est engagé le 20/05/03 à réduire ses émissions de
gaz à effet de serre. Cet engagement a été entériné par
l’Association des entreprises pour la réduction de l’effet de
serre (AERES). Cette réduction concerne 37 sites
industriels du groupe dont les émissions sont équivalentes à
plus de 10 000 tonnes d’équivalent CO² par an soit près de
99% des émissions totales de gaz à effet de serre
d’Atofina.

Shell s’engage pour réduire ses gaz à effet de serre. A
l’horizon 2007, les émissions du groupe devraient baisser de
12,2 % par rapport à 1990.
Aux Etats Unis, de grands groupes américains tels que
Exxon Mobil, General Electric, Ford, General Motors,
Citigroup, Pepsi, Coca Cola ont l’obligation désormais de
produire un rapport sur leur développement durable.

Le Singapore Asean Carbon Fund 2003 qui représente 120
millions de dollars vient de voir le jour à Singapour sous la
direction de la Electric Eye Ltd. Ce fond a pour objectif
d’inciter les entreprises à investir dans les énergies
renouvelables pour aboutir à une réduction de CO² sur 5 ans
pour les entreprises faisant partie de l’association des
nations de l’Asie du sud-est.

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L’Islande travaille pour devenir la première économie à
l’hydrogène, libérée des combustibles fossiles émetteurs de
gaz à effet de serre.

Le département des Bouches du Rhône a mis sur pied un plan
de protection de l’atmosphère présenté à la préfecture en
septembre 2003. Un arrêté préfectoral devrait définir les
mesures applicables au printemps 2004.

Le 3 juin 2003, 3,3 millions de téléspectateurs ont participé
à une émission sur France 2 sur le changement climatique.
Ils ont par la même occasion, participé à un mini référendum.

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E. LISTE ALPHABETIQUE DES MOTS CLE A UTILISER
 POUR LES RECHERCHES SUR LES LIEUX PHYSIQUES
ET LES ACCES VIRTUELS, SOURCES D’INFORMATION
 (mots qui renvoient au texte et documents primaires synthétisés)

ACADEMIE DE DIJON
ACADEMIE DES SCIENCES PARIS
ADEME (Agence Développement Environnement et Maîtrise de l’Energie)
AERES (Agence d’Etudes et de Recherches sur l’Erosion des Sols)
ARPEGE CLIMAT (logiciel modélisation climatique)
BAPMON (programme d’hydrologie et de mise en valeur des ressources en eau)
BRGM (Bureau de recherches géologiques et minières)
CEA (Centre d’étude atomique)
CENTRE DE RECHERCHE SUR LE CLIMAT METEO France
CENTRE TECHNIQUE DE MESURE DANS L’EAU ville d’Alès
CITE DES SCIENCES PARIS
CITEPA (centre études techniques captage des métaux lourds)
CNES (centre national d’études spatiales)
CNRS (Centre national de la recherche scientifique)
COMMISSION EUROPEENNE / section environnement et climat
CORIOLIS (Centre de données climatiques)
DEMETER (modélisation du climat multi modèles)
E.R.S LYON 1 (paléoclimatologie)
F.A.O. (food and agriculture organization)
GCOS (Global climate observing system)
GIEC (Groupe experts intergouvernementaux sur l’évolution du climat et ses
effets sur l’économie)
GLOSS (programme de surveillance de la pollution marine)
GOOS / GODAE (Global ocean observing system)
IFREMER
IFRTP (Institut Français ressources de transformation pétrolière)

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INSU (Institut national sciences de l’univers)
IPPC (Directive Européenne pour l’application             industrielle   des   hautes
technologie pour la limitation des polluants sur l’environnement)
IRD (Institut de Recherche et de Développement)
IRI (Centre prévention climatique américain)
LABORATOIRE CBEC DE Chizé (études                          écosystèmes marins et
changements climatiques)
LABORATOIRE COM de Marseille                       (études écosystèmes marins et
changements climatiques)
MERCATOR (programme d’étude français sur le climat partie climat/océan)
NOAA (National Oceanographic and atmospheric administration)
OMM (Organisation météorologique mondiale)
PCM (Programme climat mondial)
PMDSC (programme mondial des données climatologiques et de surveillance du
climat)
PMICSP      (Programme mondial de l’évaluation des incidences du climat et
formulation des stratégies de parade)
PMRC (programme mondial de recherche sur le climat)
PRIP (prévention et réduction intégrées de la pollution)
PRISM (projet de fédération de la recherche climatique)
PROTOCOLE KYOTO (accords sur la réduction des polluants)
SENAT (rapport OPECST > captage et effets des métaux                      lourds sur
l’environnement et la santé)
SHOM (service d’hydrographie et océanographie de la marine)
SMOC (programme mondial d’observation du climat)
TGAP (éco taxe activités polluantes)
TOGA / CLIVAR (programmes études des océans tropicaux                          et de
l’atmosphère du globe)

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TRAITE ANTARCTIQUE              (traité qui fait de la zone antarctique et des
mers avoisinantes une zone protégée d’études scientifiques avec interdiction
d’exploitation des minéraux).

UNIVERSITE DE GENEVE

UNIVERSITE DE LILLE

UNIVERSITE PIERRE ET MARIE CURIE (LPCM/IPSL
JUSSIEU)

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F. LISTE ALPHABETIQUE DES PROGRAMMES d’ETUDES
 SUR LE CLIMAT ET LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES
BAPMON (programme d’hydrologie et de mise en valeur des ressources en eau)
CAMPAGNE OISO (compréhension du climat, étude répartition des puits
et des sources de gaz carbonique à la surface des océans menées à bord du
bateau le Marion Dufresne dans le sud de l’océan indien).
CORIOLIS (Centre de données climatiques)
DEMETER (modélisation du climat multi modèles)
ENVISAT MISSION (mission d’observation du C.N.E.S. par satellite de la
terre et de la surface océanographie > niveau de l’eau, température, mouvements
de l’océan )
ESCOMPTE         (programme étude de la pollution atmosphérique à l’échelle
régionale comportant principalement une campagne de mesures. Zones : Etang de
Berre, Marseille, la basse provence et le domaine maritime proche)
GCOS (Global climate observing system)
GIEC (Groupe experts intergouvernementaux      sur l’évolution du climat et ses
effets sur l’économie)
GLOSS (programme de surveillance de la pollution marine)
GOOS / GODAE (global ocean observing system)
MERCATOR (programme d’étude français sur le climat partie climat/océan)
PCM (programme climat mondial)
PMDSC (programme mondial des données climatologiques et de surveillance du
climat)
PMICSP      (programme mondial de l’évaluation des incidences du climat et
formulation des stratégies de parade)
PMRC (programme mondial de recherche sur le climat)
POLAR OBSERVER ( mission d’observation polaire par la dérive, Jean Louis
Etienne : www.jeanlouisetienne.fr)
PRISM (projet de fédération de la recherche climatique)
SMOC (programme mondial d’observation du climat)
TOGA / CLIVAR (programmes études des océans                  tropicaux et de
l’atmosphère du globe)
VOSCLIMAT           (programme d’études sur les mesures météorologiques
effectuées par les navires marchands)

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G. LISTE DES REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
(documents utilisés disponibles au centre de ressources documentaires ESTRAN
      CITE DE LA MER et documents extérieurs / liste non exhaustive)

         Les documents extérieurs au fonds
              ESTRAN Cité de la Mer :

L’ozone stratosphérique, Académie des sciences, n° 41, juin
1998, rapport.

Impact de la flotte aérienne sur l’environnement
atmosphérique et le climat, Académie des sciences, n° 40,
décembre 1997, rapport.

La Mer, n° 355, juillet-août 2002, numéro spécial.

L’évaluation de l’ampleur des changements climatiques, de
leurs causes et de leur impact prévisible sur la géographie
de la France à l’horizon 2025, 2050 et 2100, Marcel
Deneux.- assemblée nationale, office parlementaire
d’évaluation des choix scientifiques et technologiques,
rapport tome 1 n° 3 603 et auditions tome 2 Sénat n° 224,
Paris 2002, [1 cdrom compris]

Océanographie générale, Patrick Geistdoerfer.- Infomer,
sept 2002.

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                          JANVIER 2004
Météorologie maritime.- SHOM, 2003, Réf. 95 RNA

Le réchauffement climatique. Le grand risque, Robert
Kandel.- Editions PUF, 2002, Collection Que Sais-je ?

Météo, question de temps, René Chabaud.- Editions Nathan,
2003, collection les rendez-vous de la nature

Histoire du climat, Pascal Acot.- Editions Perrin, 2003,
collection Pour l’histoire.

Qu’est-ce que l’effet de serre ? ses conséquences sur
l’avenir du climat, Michel Petit.- Editions Vuibert, 2003,
collection planète vivante.

Les humeurs de l’océan, effets sur le climat et les
ressources vivantes, Bruno Voituriez.-Editions Unesco.

Comprendre la météo, Hervé Hallot.-Evénement Ciel

Dynamique de l’océan et de l’atmosphère, Philippe Bougeault
et Robert Sadourny.- Les éditions de l’école polytechnique,
Palaiseau, 2001.

La météo de A à Z, l’association des amis de l’Aigoual.-
Editions Stock, 1994.

La météorologie, du baromètre au satellite, Jean-Pierre
Javelle, Delachaux et Niestlé.

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L’effet de serre allons-nous changer le climat ?, Hervé le
Treut et Jean-Marc Jancovici, Flammarion, 2001.

Introduction à la climatologie, André Huffy, De Boecke
Université, 2001

Le changement climatique et les espaces côtiers, actes du
colloque d’Arles, La documentation française, 2000.

Climat et santé, Jean Pierre Besancenot, Presses
Universitaires de France, 2001.

L’avenir climatique : quel temps ferons-nous ?, Jean-Marc
Jancovici, Editions Seuil, collection science ouverte.

Les représentations sociales de l’effet de serre, Pôle de
recherche Proses, Editions Sciences Po, cahier
[www.proses.sciences-po.fr]

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Les documents consultables sur place
     (analysés pour la synthèse), au centre de
      documentation Estran Cité de la Mer :

C.R. Géosciences : La prévision du climat : de l’échelle

saisonnière à l’échelle décennale, Jean-claude André, Jean-

Yves Caneill, Michel Déqué .- Académie des Sciences, n° 334,

2002, pp. 1115-1127.

De Kyoto à Buenos Aires, le changement global du climat et

la coopération international .- Parlement Européen, Direction

Générale de la recherche, document de travail réf. 3790 EN,

Série Energy and research / ENER 104 EN.

Environnement et Stratégie : AERES, effet de serre :

Atofina s’engage .- Victoires Editions, n° 59, du 12 juin au 18

juin 2003, p. 2

Environnement et Stratégie : Bruxelles, l’entrée en vigueur

de la directive biocarburants .- Victoires Editions, n° 59, du

12 juin au 18 juin 2003, p. 3

                      Centre de documentation                41
                  ESTRAN CITE DE LA MER DIEPPE
                         Anne MOREAU
                          JANVIER 2004
Environnement et Stratégie : CO², WWF lance son gold

standard.- Victoires Editions, n° 59, du 12 juin au 18 juin

2003, p. 2

Environnement et Stratégie : Etats Unis : l’actionnariat

militant monte en puissance : le réchauffement climatique,

une préoccupation majeure .- Victoires Editions, n° 60, du 19

juin au 25 juin 2003, p. 4

Environnement et Stratégie : Les représentations sociales

de l’effet de serre .- Victoires Editions, n° 59, du 12 juin au

18 juin 2003, p. 3

Environnement et Stratégie : Médias, 3,3 millions de

téléspectateurs pour climaction .- Victoires Editions, n° 59,

du 12 juin au 18 juin 2003, p. 2

Environnement et Stratégie : Moscou, la russie s’éloigne de

Kyoto .- Victoires Editions, n° 60, du 19 juin au 25 juin 2003,

p. 3
                   Centre de documentation                   42
               ESTRAN CITE DE LA MER DIEPPE
                      Anne MOREAU
                       JANVIER 2004
Environnement et Stratégie : Reykjavik, l’Islande veut

devenir la première économie à l’hydrogène .- Victoires

Editions, n° 61, 26 juin au 2 juillet 2003, p. 2

Environnement et Stratégie : Sofia, effet de serre : accord

Suisse-Bulgarie .- Victoires Editions, n° 61, 26 juin au 2

juillet 2003, p. 3

Environnement et Stratégie : Washington, les transports

américains, premiers émetteurs de CO².- Victoires Editions,

n° 61, 26 juin au 2 juillet 2003, p. 2

Environnement Magazine : Droit : Air : deux conventions

contre la pollution .- Victoires Editions, n° 1619, juillet-août

2003, pp. 33-35

Environnement Magazine : Enjeux : CO² : la réclusion en

délibéré .- Victoires Editions, n° 1619, juillet-août 2003, pp.

30-31

                   Centre de documentation                    43
               ESTRAN CITE DE LA MER DIEPPE
                      Anne MOREAU
                       JANVIER 2004
Environnement Magazine : L’Europe s’éloigne de Kyoto.-

Victoires Editions, n° 1618, juin 2003, p. 20

Environnement Magazine : Pollution atmosphérique : les

Bouches du Rhône veulent changer d’air .- Victoires Editions,

n° 1619, juillet-août 2003, p. 14

Environnement Magazine : Stratégie : Gaz à effet de serre :

accord en mesure .- Victoires Editions, n° 1619, juillet-août

2003, p. 26

Environnement Magazine : Trains, bus et effet de serre .-

Victoires Editions, n° 1618, juin 2003, p. 20

Equinoxe : modèles de courants en zones côtières .-

IFREMER, n° 27, juin/juillet 1989, pp. 4-15

France-JGOFS : Programme flux océaniques, CNRS-INSU . –

La Selva Editions, mai 1990

                   Centre de documentation                 44
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                      Anne MOREAU
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Glossaire des termes techniques et scientifiques du Centre

de Localisation spatiale [CLS : www.aviso.cls.fr]

J’apprends la météo, Voiles et voiliers, Hors série n° 11,

juillet 1999, collection Premiers bords.

L’exposition   scientifique    interactive :   manipuler      pour

comprendre : bilan thermique du système surface de la

terre-atmosphère,      André    Billet.-   CNRS,    Mission    de

l’information scientifique et technique, dossier 2, pp. 51-88,

collection de l’atelier d’exploration.

L’ozone, CNDP, n0 540, février 1990.-CNDP, Textes et

documents pour la classe.

La compréhension des changements climatiques par l’étude

des glaciers tropicaux.- IRD, fiche descriptive [édition

spéciale Fête de la Science, Odyssée 21]

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