" TIEMPOS " Ricardo Torres - LETRAS / PAROLES

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« TIEMPOS »
         Ricardo Torres

       LETRAS / PAROLES
         Traduction	
  :	
  Véronique	
  Dessen	
  Torres	
  	
  /	
  Ricardo	
  Torres	
  
	
  
                                                HERMANO	
  
                                                MENTIRAS	
  
                                    SOLO	
  PARA	
  USTEDES	
  DOS	
  
                                                    ELLA	
  
                                         HORIZONTE	
  SIN	
  FIN	
  
                                      PETITE	
  VALSE	
  DE	
  AMOR	
  
                                                  EL	
  BESO	
  
                                                  MI	
  PAIS	
  
                                      SOLO	
  ESO	
  ME	
  IMPORTA	
  
                                              MOMENTOS	
  
                                                 SUENOS	
  
                                                   JUANA	
  
                                             TE	
  QUEDASTE	
  
                                              FUNKY	
  JOKO	
  
HERMANO
                                                                     Frère
                                                Letra y Música (Paroles et Musique) : Ricardo Torres

Les frères, les proches, interpelés sur l’hier et l’aujourd’hui : la vie, la musique qui s’invite, le bar du coin, les amis, les parfums de fumées,
                                                              les nouvelles du jour…

 Hermano,… no te quedes sin cantar                                                                       Frère… ne reste pas sans chanter
 Cuidado,… no te quedes sin bailar                                                                   Attention…. ne reste pas sans danser
 La vida,…. Es como una maldición                                                                            La vie…est une malédiction
 Si olvidas….de cantarle una canción….                                                         Si tu oublies… de lui chanter une chanson

 Hermano,… en la esquina de aquel bar                                                                 Frère… dans le coin d’un bar
 Perfumes, … lo del humo va a llegar                                                            Parfums… celui de la fumée arrive
 Memorias, … del canilla a gritar                                                               Mémoires… du crieur de journaux
 Noticias, … mala onda va anunciar                                                 Nouvelles… mauvaises nouvelles qu’il va annoncer

 Yo no me quedo sin ir                                                                                         Je ne reste pas sans avancer
 Reuniones, de amigos al salir                                                                                   Amis réunis quand je sors
 No sé si voy a vivir                                                                                          Je ne sais pas si je vais vivre
 Suficientemente, para todo escribir…..                                                                      Suffisamment pour tout écrire

 Hermano,…ahora si que ya llego                                                                      Frère… maintenant si, je suis arrivé
 El Tiempo,…de tres horas menos que vos                                                         Le temps… trois heures de moins que toi
 Papeles,…mi carnaval frio sin voz                                                              Papiers…. Mon carnaval froid sans voix
 Un cuero,…de un repique que sono                                                                    Un cuir… d’un tambour qui a sonné

 Hermano,… improviso con mi voz                                                                       Frère… j’improvise avec ma voix
 Canciones,…escritas con pregón                                                                Des chansons… pleines de déclamations
 Con Sentido,…como la del Sabalero                                                            Avec du sens… comme celle du Sabalero
 Cuando cantaba,…con su murga y su tambor                                           Lorsqu’il chantait… avec sa Murga et son tambour

 Yo no me quedo sin ir                                                                                         Je ne reste pas sans avancer
 Reuniones, de amigos al salir                                                                                   Amis réunis quand je sors
 No sé si voy a vivir                                                                                          Je ne sais pas si je vais vivre
 Suficientemente, para todo escribir…                                                                        Suffisamment pour tout écrire
MENTIRAS
                                                              Mensonges
                                                Letra y Música (Paroles et Musique) : Ricardo Torres
A ceux qui prétendent être des gens bien, à ceux qui se ventent de faire le bien, à ceux qui mentent, aux escrocs qui oublient de réfléchir à la
                                                             complexité de la vie

 Cuando te miro de frente                                                                                        Quand je te regarde en face
 Te veo la envidia… la envidia que te dà                                                                  Je vois ton envie, l’envie que tu as
 De ver como la gente                                                                                              De voir comment les gens
 La gente que vive, luchando ademàs                                                                    Les gens qui vivent, et puis qui luttent

 Cuentas que sabes de vida                                                                              Tu prétends que tu connais la vie
 Aquella que exije de tener que remar                                                                           Celle qui exige de ramer
 Mientras los otros la ponen                                                                             Pendant que les autres avancent
 Vos con tus mentiras te vas a estafar                                                       Toi avec tes mensonges tu vas les escroquer

 Son mentiras, son mentiras...no màs…                                             Ce sont des mensonges, des mensonges, rien d’autre
 Te las crees, te las crees… de màs…                                                                  Tu les crois, tu les crois de trop
 Agarraste…el camino… al revés…                                                                        Tu as pris le chemin à l’envers
 Te robaste muchas vidas….lo sé….                                                                 Tu t’es volé plusieurs vies, je le sais

 Y ahora dando vueltas                                                                                    Et maintenant, tu te retournes
 Buscando verdades tratando agarrar                                                      Cherchant des vérités, essayant de les attraper
 Te ahogas con ella, herramienta maldita                                                               Tu te noies avec lui, outil maudit
 Es tu vuelta en la mesa tenés que pagar                                                C’est ton tour de te mettre à table, tu dois payer

 Es hora, que en esta nueva vida                                                                   Il est temps, dans cette nouvelle vie
 Pases a la cuenta, y tener que pagar                                                  Que tu passes à l’addition, et que tu aies à payer
 A aquellos que bien les robaste                                                                            A ceux que tu as bien volés
 Y ahora te toca tener que abnegar                                                                   Maintenant c’est à toi de te renier
SOLO PARA USTEDES DOS
                                           Seulement pour vous deux
                                         Letra y Música (Paroles et Musique) : Ricardo Torres
                            Berceuse à mes deux filles… qu’elles l’écoutent même quand… je ne serai plus là.

Duerman mis dos lunas                                                                                   Dormez mes deux lunes
No teman que manana mi sol no esté                                        Ne craignez pas que demain mon soleil ne soit plus là
Queda aún mucho tiempo                                                                       Il reste encore beaucoup de temps
Para amarse y amanecer                                                                         Pour s’aimer et partager l’aurore

Seguir hamacando el tiempo                                                                                Continuer à bercer le temps
Y no importar de lo que hacer                                                                       Et ne pas s’inquiéter de quoi faire
Poner plumas en vuestros sueños                                                                     Mettre des plumes dans vos rêves
Fortaleza de amor y querer.                                                                              Forteresse d’amour et aimer

Dejen llevarles en mi barca de amor                                        Laissez moi vous emmener dans ma barque d’amour
Para alejarles del miedo y dolor                                                  Pour vous éloigner de la peur et de la douleur
Dejen llevarles en mi barca de amor                                        Laissez moi vous emmener dans ma barque d’amour
Y cantarles un arrorro….                                                                          Et vous chanter une berceuse
Solo para Ustedes Dos                                                                               Seulement pour vous deux
Y cantarles un arrorro….                                                                          Et vous chanter une berceuse
Solo para Ustedes Dos                                                                               Seulement pour vous deux

Mi canto llegará del más allá                                                                    Mon chant viendra de l’au-delà
Dejando el perfume y halo de mi voz                                                      Laissant le parfum et le halo de ma voix
Acariciando sus recuerdos y temor                                                         Caressant vos souvenirs et votre crainte
Con mis manos, mis cuerdas y mi tambor.                                              Avec mes mains, mes cordes et mon tambour
ELLA
                                                              Elle
                                      Letra y Música (Paroles et Composition) : Ricardo Torres
                                     Amour, solitude et temps qui passe… aux côtés de la Femme

Sin ti no queda nada para ver....Mujer                                                 Sans toi il ne reste rien à voir… Femme
Sin ti no queda nada para descubrir...Mujer                                      Sans toi il ne reste rien à découvrir… Femme
Y el infinito queda huéfano de amor                                                           Et l’infini se fait orphelin d’amour
Y sin ti tampoco valgo nada… todo eso es temor                         Sans toi je ne vaux plus rien non plus, tout ceci est une
                                                                                                                             crainte
Sin tu vientre la vida està perdida...Mujer                                         Sans ton ventre la vie est perdue … Femme
Sin tus ojos ciega queda mi vida....Mujer                                           Sans tes yeux aveugle est ma vie … Femme
Y el destino de mi tiempo queda huerfano de amor                           Et le destin de mon temps se fait orphelin d’amour
Y sin tu mano en mi no puedo llegar, todo es dolor                     Et sans ta main sur moi je ne peux pas arriver, tout est
                                                                                                                            douleur
Dulce es quien te afferra y fuértemente te ama                               Il est doux celui qui t’agrippe et t’aime fortement
Transformando con tu gesto, una brisa en poema                              Transformant avec ton geste, une brise en poème
Amo ta mano que hiere mi debilidad                                                        J’aime ta main qui blesse ma faiblesse
Tu palabra qui triunfa y tu beso que lastima                                  Ta parole qui triomphe et ton baiser douloureux

Sin tu perfume me pierdo en el mundo… Mujer                            Sans ton parfum je me perds dans le monde… Femme
Sin tus caricias dura es mi piel… Mujer                                         Sans tes caresses dure est ma peau … Femme
Y mi cuerpo flotando… Huérfano de amor                                               Et mon corps flottant, orphelin d’amour
Y sin tu fuerza mi cuerpo se pierde en el terror                            Et sans ta force mon corps se perd dans la terreur

Jamás te prendes de la gracia de un sueño,                                      Jamais tu ne t’accroches à la grâce d’un songe
De un reflejo cuyo encanto expirante se prolonga,                    A un reflet dont l’enchantement affaiblissant se prolonge
De un eco en el cual la memoria vuelve y se suma                        A un écho dans lequel la mémoire revient et s’agrège
Jamas palideces a la cercania de mi atardecer…                             Jamais tu ne palis à l’approche de mon crépuscule

Ella… Ella… Ella… Ella…                                                                              Elle… Elle… Elle… Elle…
HORIZONTE SIN FIN

                                            Letra y Música (Paroles et Composition) : Ricardo Torres
                                Pensées permanentes, entêtantes, sur ma terre d’origine, l’horizon sans fin

 El viento sopla regando                                                                                        Le vent souffle arrosant
 Con su brisa mi cara…                                                                                        Avec sa brise mon visage
 Trayendo los recuerdos marrones                                                                       Apportant les souvenirs marrons*
 De ese mar de adentro….                                                                                         De cette mer intérieure
 Horizonte, sin fin….                                                                                                   Horizon sans fin

 Su arena se glisa en mis pies                                                                      Son sable s’immisce entre mes pieds
 Con sus manos blancas me atrae                                                                      Avec ses mains blanches il m’attire
 Me habla y me toca dicièndome,                                                                   Il me parle et me touche en me disant
 No te vayas….                                                                                                          Ne t’en vas pas
 Horizonte, sin fin….                                                                                                  Horizon sans fin

 No puedo màs dormir                                                                                             Je ne peux plus dormir
 Sin pensar en ti…                                                                                                     Sans penser à toi
 No puedo despertar                                                                                         Je ne peux plus me réveiller
 Sin saber de ti…                                                                                          Sans savoir ce que tu deviens

 Estrella que brilla y me guia                                                                           Etoile qui brille et qui me guide
 Desde su infinito                                                                                                       Depuis son infini
 Dibujando un puente blanco                                                                                     Dessinant un pont blanc
 Para caer en sus Brazos…                                                                                     Pour tomber dans ses bras
 Horizonte, sin fin….                                                                                                    Horizon sans fin

 Y cuando te encuentro te amo                                                                         Et quand je te retrouve je t’aime
 Como si fuera la ùltima vez…                                                                         Comme si c’était la dernière fois
 Tus ramas me abrazan, me apretan                                                              Tes branches m’embrassent, m’enlacent
 Deseando retener mi piel                                                                                Cherchant à retenir ma peau

 Tu sangre corre en mis venas                                                                           Ton sang coule dans mes veines
 Y donde este, me atraés                                                                                  Et où que je sois, tu m’attires
 Para decirme de nuevo                                                                                        Pour me dire de nouveau
 Vos sos de aqui y vén…                                                                                             Tu es d’ici et viens
 Horizonte sin fin….                                                                                                   Horizon sans fin

* ce marron fait référence au Rio de la Plata, estuaire qui par endroit, parait aussi large qu’une mer… mais de couleur marron.
PETITE VALSE DE AMOR
                                             Petite valse d’amour
                                      Letra y Música (Paroles et Musique) : Ricardo Torres
                                            Mouvements et odeurs de désirs amoureux

Cielo y luna pegados de amor                                                                      Ciel et lune collés d’amour
Hoja erizada por un ruizeñor                                                                   Page hérissée par un rossignol
Brisa enlazada por el temor                                                                     Brise enlacée par une crainte
Lluvia tibia abrazada al vapor                                                                 Pluie tiède enrobée de vapeur

Mi rostro en tu pelo deseando tu olor                                        Mon visage dans ta chevelure désirant ton odeur
Mi pecho en tu espalda buscando el sudor                                        Ma poitrine dans ton dos cherchant la sueur
Tus ojos perdidos llevando estupor                                                      Tes yeux perdus amenant la stupeur
Mi mano en tu vientre rozando arrullador                                       Ma main en ton ventre effleurant, roucoulant

No…me dejes solo, hasta el final                                                  Non… ne me laisse pas seul, jusqu’à la fin
No…abandones ahora tu grito al quemar                                        N’abandonne pas maintenant ton cri, qui brûle
Aquella letra ronca de poema sin paz                                                     Ce vers aphone de poème sans paix
Buscando un motivo, laberinto y tristeza sin màs…                           Cherchant une raison, labyrinthe et tristesse sans
                                                                                                                        plus…
Como barro en mis dedos te siento fallar                                    Comme la boue dans les doigts je te sens défaillir
Perdiendo el sentido como vida sin mar                                             Perdant le sens comme une vie sans mer
Como piedra rondana me siento hamacar                                                       Comme un galet je me sens bercé
Y en la sal de tu piel me dejo arrullar                                       Et dans le sel de ta peau je me laisse roucouler
EL BESO
                                                        Le baiser
                                     Letra y Música (Paroles et Composition) : Ricardo Torres
                                                     Baiser, quête de volupté

Abre tu ventana….                                                                                                 Ouvres ta fenêtre
Para descubrir que es lo que !                                                                          Pour découvrir ce que …
Queda en tí sin ganas                                                                               Ce qu’il reste en toi sans envie
De poder decir donde                                                                                            De pouvoir dire où

Esta…la….                                                                                                                 C’est la
Ver…dadera soledad                                                                                              Véritable solitude
En…ti…                                                                                                                      En toi
Quedara otra verdad                                                                                       Restera une autre vérité

Si no sientes nada…                                                                                             Si tu ne sens rien
Cuando en tu mano esta en mí pecho                                                              Quand ta main est sur ma poitrine
Que bien con ganas                                                                                  C’est qu’avec bien de l’envie
Está en aquel que dice                                                                                     se trouve celui qui dit

Que…no…                                                                                                                 Qu’on ne
Debe estar ahi                                                                                                    doit pas être là
Sin…el…                                                                                                               Sans … lui
No puedes construir                                                                                     Tu ne peux pas construire

La verdad, es… lo que me queda ahora                                                  La vérité est ce qui me reste maintenant
Lle…vando solo…el recuerdo de un beso                                               Amenant seulement le souvenir d’un baiser
Deja…que…entre…mi vida en tí…                                                                    Laisses qu’entre ma vie en toi
Deja…que…entre..tu beso en mi…                                                             Laisses qu’entre ton baiser en moi

Si consigo el beso                                                                                           Si je trouve le baiser
Aquel que estará siempre apretado                                                         Celui qui sera toujours accroché à moi
Allí en mi lecho                                                                                              Ici dans ma couche
Dejando el perfume emborrachan….do                                                                  Laissant le parfum m’enivrer
Mis ojos al verte ir                                                                                       Mes yeux virer au vert
Mi cuerpo…                                                                                                             Mon corps
Vibra a tu sentir                                                                                                 Vibre à te sentir
MI PAIS
                                                      Mon pays
                                    Letra y Música (Paroles et Musique) : Ricardo Torres
                               Ode à « mon pays », l’Uruguay : couleurs, images, odeurs, sons…

En mi pais…las nubes son trojas…                                                  Dans mon pays, les nuages sont morceaux
De algodon                                                                                                        De coton
Que hamacan un cielo azul…                                                                         Qui bercent un ciel bleu
Con rayos de luz…                                                                              Avec des rayons de lumière
Que dan a mi gente su tez marron…                                                   Et donnent aux gens leur teinte marron
Ese es mi pais                                                                                     C’est celui-là mon Pays

Gente que viene…de todos lados mezclando                                 Des gens qui viennent de tous cotés se mélangeant
El gaucho y el indio                                                                                  Le gaucho et l’indien
El Negro y el Blanco, multicolor…                                                           Le noir et le blanc, multicolore
Arco iris de ojos que miran                                                               Arc en ciel d’yeux qui regardent
Hacia el mismo lugar                                                                                  Vers le même endroit
Ese es mi Pais….                                                                                   C’est celui-là mon Pays

Playas blancas                                                                                                Plages blanches
Mar azul…                                                                                                          Mer bleue
Campos verdes…                                                                                                  Champs verts
Piel Marron                                                                                                     Peau marron

Cuerda y clave…                                                                                               Corde et clave
Negro el tambor                                                                                              Noir le tambour
Hermano de sangre                                                                                              Frère de sang
Lucha y dolor                                                                                                Lutte et douleur

Y es asi…                                                                                                  Et c’est comme ça
Que Brilla en mi bandera                                                                          Que brille sur mon drapeau
Un sol feliz                                                                                                Un soleil heureux
Orgullo de mi tierra                                                                                      Orgueil de ma terre
Aferrando mano con mano                                                                          Agrippant main dans la main
Guitarra y tamboril                                                                                       Guitare et tambour
SOLO ESO ME IMPORTA
                                          C’est cela qui m’importe
                                      Letra y Música (Paroles et Musique) : Ricardo Torres
                                      Lâcher prise, oublier tout ce qui n’importe pas et vivre

Sentirte en un segundo, respirar el olvido                                          Te sentir en une seconde, respirer l’oubli
Como si toda de una, fuera a desaparecer…                                        Comme si tout d’un coup, il allait disparaître
No saber, donde estamos, ni quienes somos                                  Ne pas savoir, où nous sommes, qui nous sommes
Poder, empezar de nuevo, sin saber porque…                             Pouvoir, commencer de nouveau, sans savoir pourquoi
Solo eso me importa….                                                                             C’est cela qui m’importe...

Captar cuando tus ojos, pestanean el instante                                            Capter quand tes yeux clignent l’instant
Y créer que tu mirada, se ahoga en mis palabras                                Et croire que ton regard se perd dans mes paroles
Perderme en tus cabellos, embriagado de perfume                                    Me perdre dans tes cheveux, saoul de parfum
Poder empezar de nuevo, sin decir porquè…                                             Pouvoir recommencer, sans dire pourquoi
Solo eso me importa….                                                                                 C’est cela qui m’importe...

Poder gritar al mundo, sin que nadie me escuche                       Pouvoir crier au monde, sans que personne ne m’écoute
Saber Cuando llueve y cuando abraza el calor                                 Savoir quand il pleut et quand enrobe la chaleur
Escuchar, una nueva cancion de un poeta muerto                                Ecouter, une nouvelle chanson d’un poète mort
Mirar el màs allà….                                                                                         Regarder l’au-delà
Solo eso me importa….                                                                              C’est cela qui m’importe...

Caminar en una nube, y olvidar lo de atràs                                  Marcher sur un nuage, et oublier ce qui est derrière
Conversar con el sol, de su espejo nocturno                                     Discuter avec le soleil de son miroir nocturne
De su novia la Luna, vestida de diurno                                                     De sa fiancée la lune, vêtue diurne
Poder, empezar de nuevo, sin pedir porquè…                                   Pouvoir recommencer, sans demander pourquoi
Solo eso me importa…..                                                                             C’est cela qui m’importe...

Si me despierto un dia, ayùdame a partir                                             Si je me réveille un jour, aides moi à partir
No me dejes màs vivir, soportando esta ironia                                    Ne me laisse plus vivre, à supporter cette ironie
Permiteme construir, esta cobardia                                                      Permets moi de construire, cette lâcheté
Y poder empezar de nuevo, sin decir porquè…                                       Et pouvoir recommencer, sans dire pourquoi
Solo eso me importa….                                                                                 C’est cela qui m’importe...
MOMENTOS
                                                                   Moments
                                                   Letra y Música (Paroles et Musique) : Ricardo Torres
              Ecrire, raconter ses erreurs, parler des chemins erratiques… moments de solitude, entre amour et rage, entre ferveur et folie

Un papel gastado, sobre mi mesa                                                                                    Un papier usé, sur ma table
De tanto escribir                                                                                                             De tellement écrire
Un papel gastado de tanto decir                                                                                 Un papier usé de tellement dire
Te amo y te amo, mucho màs…                                                                                Je t’aime et je t’aime, encore plus…

Una mano atada de tanto apretar                                                                     Une main attachée de tellement appuyer
La tinta manchando y mezclando                                                                             L’encre qui tache et qui se mêle
Mis lágrimas, de grito y de rabia                                                                          A mes larmes de cri et de colère

Te quiero decir, simplemente                                                                                       Je veux te dire, simplement
Que me equivoqué de camino                                                                                   Que je me suis trompé de chemin
Escribí la mala página                                                                                              J’ai écrit la mauvaise page
De locura, y de temor                                                                                                     De folie, et de crainte
Son momentos, sin vos                                                                                          Ce sont des moments, sans toi
Son momentos, sin vos…                                                                                         Ce sont des moments, sans toi

Y es asi que pasa el tiempo                                                                                   Et c’est ainsi que passe le temps
En mi pluma, y en mi papel                                                                                  Dans ma plume, et sur mon papier
Borroneando las misma paginas                                                                                       Raturant les mêmes pages
De locura y de fervor                                                                                                     De folie et de ferveur

Mis ojos fijos, en el reloj                                                                                        Mes yeux fixes, sur l’horloge
Tiempo que pasa                                                                                                               Temps qui passe
Sin vos, sin vos                                                                                                              Sans toi, sans toi

Te quiero decir, simplemente                                                                                       Je veux te dire, simplement
Que me equivoqué de camino                                                                                   Que je me suis trompé de chemin
Escribí la mala página                                                                                              J’ai écrit la mauvaise page
De locura, y de temor                                                                                                     De folie, et de crainte

Son momentos, sin vos                                                                                             Ce sont des moments, sans toi
Son momentos, sin vos…                                                                                            Ce sont des moments, sans toi

Son momentos de locura y de amor sin vos                                                 Ce sont des moments de folie et d’amour sans toi
Son momentos….son momentos…                                                                  Ce sont des moments… ce sont des moments
SUENOS

                                           Letra y Música (Paroles et Composition) : Ricardo Torres
                                 J’ai rêvé…d’une sirène qui nous ramènerait la vie, les rires, la paix. Une utopie.

La espuma llega en la arena                                                                                  L’écume se répand sur le sable
Trayendo la memoria del mar                                                                                 Apportant la mémoire de la mer
Y el sueño de una Sirena perdida                                                                             Et le rêve d’une Sirène perdue
Esperando un amor… encontrar                                                                                        Attendant … un amour

Si su aleta marca la arena                                                                                   Si sa nageoire marque le sable
Muestra que se va transformar                                                                             Montre qu’elle va se transformer
Piensa que tal vez en la tierra                                                                         On pense que peut être dans la terre
Un alma nueva va llegar                                                                                       Une nouvelle âme va arriver

Si tu la ves caminar, y cantar                                                                              Si tu la vois marcher, et chanter
Si tu la ves en la calle reir y bailar                                                                Si tu la vois dans la rue rire et danser
Es..porque se puede aún soñar                                                                           C’est parce qu’on peut encore rêver
Es..porque se puede aún esperar                                                                       C’est parce qu’on peut encore espérer
Y que no todo siga igual….                                                                              Que tout ne soit pas toujours pareil

Si ella se siente perdida                                                                                              Si elle se sent perdue
Dale tu mano y verás                                                                                        Donnes lui ta main et tu verras
Que sus sueños son los que llevan                                                                        Que ses rêves sont ceux qui portent
Deseos de amor y de paz..                                                                                         Désirs d’amour et de paix

El viento sopla hacia dentro                                                                                  Le vent souffle vers l’intérieur
Devolviendo las olas al mar                                                                                    Rendant les vagues à la mer
Para que en la orilla no quede                                                                                  Pour que sur la rive ne reste
La prueba de mi sueño…al final !!                                                                      Que la preuve de mon rêve… à la fin

Si tu la ves caminar, y cantar                                                                              Si tu la vois marcher, et chanter
Si tu la ves en la calle reir y bailar                                                                   Si tu la vois dans rue rire et danser
Es..porque se puede aún sonar                                                                           C’est parce qu’on peut encore rêver
Es..porque Se puede aùn esperar                                                                       C’est parce qu’on peut encore espérer
Y Que no todo siga igual….                                                                              Que tout ne soit pas toujours pareil
JUANA
                                                                 Juana
                                             Letra y Música (Paroles et Musique) : Ricardo Torres
                                           Aux femmes qui donnent leur vie pour la vie.
A Juana Doña, militante communiste sous Franco, condamnée à mort puis à la prison, où elle enseigna clandestinement aux femmes à
                                            lire, écrire, compter, pendant près de 30 ans.
A Juana, cette voisine d’enfance, qui, comme tant d’autres femmes, éleva ses filles dans l’effort du travail quotidien et dans une grande
                                                               pauvreté.
Se quedo sin nada, Cuando en la parada                                               Elle est restée sans rien, quand à l’arrêt de bus
Habian nuevas carras y sola se encontro                                  Il y avait des têtes nouvelles et elle s’est retrouvée seule
Y en la subida, se sintio perdida                                                      Et lors de la montée, elle s’est sentie perdue
Porque la burguesa alli la ignoro                                                            Parce que la bourgeoisie, là, l’a ignorée

Y que le vas hacer….                                                                                               Et que veux tu faire…
La vida es una porqueria                                                                                            La vie est une ordure
Te tienes que esconder,                                                                                               Tu dois dissimuler
La vida es una loteria                                                                                              La vie est une loterie

Llegando al trabajo, dandole a todo tajo                                      Arrivant au travail, se démenant sur toutes les tâches
Juancita se puso a coser                                                                                  Juancita se mit à coudre
Porque al otro dia, llevando sus mandrajos                                           Parce que le lendemain, portant ses guenilles
Entrar a su trabajo, ella no va poder                                                   Entrer à son travail, elle ne va pas pouvoir

Y que le vas hacer…                                                                                                 Et que veux tu faire
Ella es una mujer de trapos                                                                               C’est une femme de torchons
El cansancio la va vencer,                                                                                      La fatigue va l’atteindre
Le queda ya muy poco rato….                                                                Il ne lui reste déjà plus beaucoup de temps

La tristeza de Juana….                                                                                             La tristesse de Juana
Es la de Millones                                                                                                 C’est celle de millions
Ojos, Perdidos, de luto, Oscuro                                                                        Les yeux, perdus, de deuil obscur
Sueno olvidado, amor perdido                                                                              Le rêve oublié, l’amour perdu

OOOO Mujer….ooo Mujer….                                                                                Oooh, Femme… Oooh Femme…

El sueno que tiene juana, es una damajuana                                                Le rêve de Juana, c’est une bonbonne
Llena de Kerosén y asi hacer de comer                                           Pleine de Kérosène pour pouvoir faire à manger
Pero quizà que un dia, no le den màs las ganas                                 Mais peut être qu’un jour, elle n’aura plus l’envie
Comer solo miseria el sistema va romper                                  De manger seulement la misère, et le système va exploser

Y que le vas hacer….                                                                                                        Et que veux tu
El sistema se lo traga todo                                                                                        Le système s’avale tout
Mismo si no lo quiere ver                                                                                   Même si tu ne veux pas le voir
Està siempre en el mismo lodo                                                                        Il est toujours dans la même gadoue

Vida, perdida, esperando el final                                                                           Vie perdue, attendant la fin
Pierde su piel, tendida de sal                                                                               Perd sa peau, tendue de sel
Unas, negras, de tierra y sangre                                                                        Ongles, noirs, de terre et de sang
Ropas, viejas, zapato ahujereado                                                                    Vêtements, vieux, chaussures trouées

OOO Mujer…o Mujer…                                                                                     Oooh, Femme… Oooh Femme…
TE QUEDASTE
                                                   T’en est resté là
                                      Letra y Música (Paroles et Composition) : Ricardo Torres
                                              Rupture … s’éloigner de celui qui déçoit

No me queda nada, para decirte                                                                          Il ne me reste rien à te dire
No me queda nada, para darte                                                                        Il ne me reste rien à te donner
Cuanto tiempo llevas, sin hablarme                                                               Combien de temps sans me parler ?
Cuanto tiempo llevas, sin verme                                                                   Combien de temps sans me voir ?

No puedo más escuchar, tus mentiras                                                        Je ne peux plus écouter tes mensonges
No puedo más curar, tus heridas                                                              Je ne peux plus soigner tes blessures
La ignorancia… de tu pasado                                                                             L’ignorance de ton passé
Ni recuerdos te han quedado                                                                T’as même pas su garder les souvenirs

Te quedaste…te quedaste…                                                                            T’en es resté là… t’en es resté là

No me queda nada…para darte                                                                        Il ne me reste rien à te donner
No me queda nada…para mostrarte                                                                   Il ne me reste rien à te montrer
Es un dolor…verte del otro lado                                                       C’est une douleur de te voir de l’autre côté
Es un dolor…verte aferrado…                                                                  C’est une douleur de te voir agrippé

No puedo màs mirar…Tu vida sin visión…                                                 Je ne peux plus regarder ta vie sans vision
No puedo màs soportar…Tu vida de télévisión                                        Je ne peux plus supporter, ta vie de télévision
Hablando…por procuración                                                                                 Parlant par procuration
Revindicando…una impresión                                                                      Revendiquant… une impression

Te quedaste…Te quedaste…                                                                            T’en es resté là… t’en es resté là

No te queda nada…no, no…                                                                              Il ne te reste rien, non non, …
FUNKY JOKO

                                  Letra (Paroles) : Ricardo Torres - Música (Musique) : Richard Nicolas
                        Amour fusion, quotidien fusion, invitation à sa moitié, funky et « jokoso » (rigolo)

Si pudiese…                                                                                                             Si je pouvais
Formar parte de ti, seria tus làgrimas                                                   Etre une partie de toi, je serais tes larmes
Porque son echas en tu cuerpo                                                              Parce qu’elles sont faites dans ton corps
Nacer en tus ojos, vivir en tus mejillas                                               Naître en tes yeux, vivre dans tes paumettes
Morir en tus labios.                                                                                         Mourir dans tes lèvres

Si pudiese,                                                                                                            Si je pouvais
En un momento tenerte                                                                                         En un moment t’avoir
Y en un minuto enamorarte…..                                                            Et en un instant te faire tomber amoureuse

No tienes idea                                                                                                        Tu n’as pas idée

Lo que séria yo sin ti…                                                                                   De ce que je serais sans toi…
Estar sin tus manos finas                                                                                     Etre sans tes mains fines
Con mi Funky Joko                                                                                               Avec mon Funky Joko

Si pudiese                                                                                                                Si je pouvais
Alcanzar el sol, por ti me quemaria                                                         Atteindre le sol, pour toi je me brûlerais
Ofreciendo flores de esplandor                                                                     En offrant des fleurs étincelantes
El Invierno huérfano quedaria                                                                               L’hiver resterait orphelin
Y en verano solo tu calor yo tendria.                                                        Et en été, j’aurais seulement ta chaleur

Si pudiese,                                                                                                             Si je pouvais,
Papel de cuarto seria                                                                                       Je serais un papier peint
Y ser testigo … de tu Tristeza y alegria                                            Et être témoin de ta tristesse et de ton bonheur
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