Tiger Woods, la Réserve fédérale et le marché haussier que tous aiment détester - Perspectives mensuelles // Avril 2019
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Tiger Woods, la Réserve fédérale et le marché haussier que tous aiment détester Perspectives mensuelles // Avril 2019
Comme Tiger Woods, le marché haussier n’a pas dit son dernier mot Brad Simpson, stratège en chef, Gestion de patrimoine et chef, Conseils en matière de portefeuilles et recherche sur les placements, Gestion de patrimoine TD Figure 1: Tiger Wood et le marché haussier 20 3 La Grande Milliers de milliards ($ US) Récession 18 2 16 Victoires de Tiger Woods (droite) ? 1 14 Produit intérieur brut des États-Unis (gauche) Projection du produit intérieur brut des États-Unis (gauche) 12 0 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 À des fins d’illustration seulement. Sources : Réserve fédérale américaine; Federal Reserve Bank of St. Louis, groupe Conseils en matière de portefeuilles et recherche sur les placements, au 22 avril 2019. Avez-vous entendu parler de cet homme du Wisconsin qui, il y Tiger Woods est un joueur légendaire, mais soyons réalistes : a quelques semaines, a parié sur une victoire que bon nombre personne ne s’y attendait. Pendant plus de dix ans, la carrière d’entre nous n’auraient jamais cru possible... et a gagné son de Tiger Woods a été émaillée de blessures et de scandales. pari? Il n’avait pas gagné un tournoi majeur depuis juillet 2008, soit depuis presque 11 ans, et les amateurs de golf avaient James Adducci, 39 ans, spéculateur sur séance lourdement abandonné tout espoir de le voir en remporter un autre. Son endetté, jure n’avoir jamais fait de paris sportifs de sa vie règne de champion était terminé, c’est du moins ce que nous auparavant. Pourtant, James a prévu quelque chose que pensions. personne d’autre n’avait vu venir parce que, une semaine avant le prestigieux tournoi de golf des Masters, il a décidé Pourtant, James Adducci a vu autre chose : il a vu un homme de : 1) s’envoler pour Las Vegas; 2) vendre des actions en guéri de ses blessures, qui jouait bien, qui jouait fièrement perte de vitesse d’une valeur approximative de 85 000 $; 3) devant ses enfants pour la première fois. Tiger Woods avait mettre tout cet argent comptant dans un sac à dos et 4) aller retrouvé son aplomb. James Adduci s’est rendu compte que le de casino en casino dans l’espoir de trouver des gens prêts champion n’avait pas dit son dernier mot (loin de là!) et il était à parier contre la victoire de Tiger Woods, car James voyait prêt à miser tout l’argent qu’il pouvait se permettre de perdre Tiger Woods exécuter un des plus grands retours de l’histoire sur cette conviction. Et il a empoché la coquette somme de du sport et remporter son cinquième veston vert. Et Tiger a 1,3 million de dollars. Finis les soucis d’argent, pour lui. gagné. Que nous enseigne la victoire de Tiger Woods pour ce qui Figure 2: Durée d’une expansion économique aux États-Unis est des marchés? Pas grand-chose, il faut l’avouer. Toutefois, depuis 1945 (en mois, du creux au sommet) elle nous rappelle les notions d’imprévisibilité et d’opiniâtreté. Tiger Woods n’avait pas gagné un tournoi majeur depuis Mars 1991 120 129 mois, et personne ne le donnait gagnant. L’économie Actuellement (Juin 2009) 118 américaine connaît la deuxième plus longue expansion de Février 1961 106 son histoire (118 mois), mais à la fin de 2018, alors que les Novembre 1982 92 taux d’intérêt augmentaient et que le risque de récession se Novembre 2001 73 profilait à l’horizon, personne ne la donnait gagnante. L’un Mars 1975 58 comme l’autre s’approchent aujourd’hui du record historique Moyenne* 58 (Figure 1). Octobre 1949 45 Mai 1954 39 Je sais que cela semble appartenir à un passé lointain, comme Octobre 1945 37 un souvenir refoulé, mais en décembre, l’indice S&P 500 a Novembre 1970 36 perdu près de 16 % en trois semaines, car les investisseurs Avril 1958 24 pensaient que nous étions au bord du gouffre. Personne ne Juillet 1980 12 s’attendait à voir la Réserve fédérale venir à la rescousse parce que, malgré les apparences, le rôle de la Fed n’a jamais 0 50 100 150 *Depuis la Seconde Guerre mondiale été (et ne l’est toujours pas) de stabiliser les marchés dès Source : Bloomberg Finance L.P., au 22 avril 2019. que les marchés se replient. Le mandat officiel de la Fed a
3 toujours été de veiller à ce que l’inflation et l’emploi soient Figure 3: Tableau de bord à indicateurs de récession à des niveaux raisonnables, ce qu’elle a fait avec beaucoup Rendement du manufacturier d’efficacité, même si nous y avons tous laissé des plumes. Évolution de Courbe des Début de la Indices ISM Qualité des Marché du Marché du du secteur bénéfices logement récession l’inflation Et puis le président de la Fed, Jerome Powell, est entré en travail crédit taux scène et a posé un geste imprévisible. Face à une rapide détérioration de l’économie mondiale, M. Powell a presque nov. réussi un as au seizième trou à normale 3 et ce faisant, __ 1973 il a prouvé qu’il maîtrisait le parcours aussi bien que ses prédécesseurs. Souvenez-vous : en octobre, il indiquait janv. clairement que la fin des hausses de taux n’était pas pour tout 1980 __ de suite. Après la dégringolade du marché, M. Powell a changé son fusil d’épaule. Non seulement le président de la Fed n’a juil __ plus mentionné les hausses de taux, mais il a laissé entendre 1981 que la prochaine décision pourrait être une réduction. Cette volte-face de M. Powell a déclenché un revirement d’humeur juil 1990 et le marché a fait un retour triomphal à la Tiger Woods. Et, après tout, rien ne dit que cette (déjà très longue) mars expansion économique ne durera pas encore quelque temps. 2001 Les entreprises enregistrent des bénéfices encourageants et la Fed prévoit une croissance modeste, mais stable jusqu’en déc. 2007 2020 (Figure 2). De plus, notre excellent Tableau de bord des indicateurs de récession (Figure 3) montre que, dans l’ensemble, l’économie se porte plutôt bien. Certes, il y a eu Present une brève inversion de la courbe des taux en mars et le marché de l’habitation donne des signes de ralentissement, mais rien n’indique que l’expansion économique soit terminée. Récession Expansion Neutre De même, rien n’indique que Tiger Woods ait fini de remporter Sources : Groupe Conseils en matière de portefeuilles et recherche sur les des championnats. Sa plus récente victoire le rapproche du placements, au 22 avril 2019. record historique de Jack Nicklaus, qui a gagné 18 tournois majeurs (15 pour Tiger). Nicklaus, 79 ans, surnommé The Figure 4: Indice VIX et les recherches du mot « récession » Golden Bear, a admis qu’il « tremblait dans ses bottes » à la 50 100 pensée de perdre son statut de plus « grand joueur de golf de tous les temps ». 45 90 Si l’on en croit les résultats récents, il n’est pas le seul à trembler 40 dans ses bottes; les investisseurs baissiers n’en mènent pas 80 large non plus. Faut-il pour autant faire fi de toute prudence? 35 Prendre exemple sur James Adducci et s’envoler pour Las 70 Vegas? Bien sûr que non. Gestion de patrimoine TD n’est pas 30 du genre à faire des prédictions. Nous sommes convaincus 60 que pour faire fructifier votre patrimoine, vous devez bien 25 vous connaître, bien connaître vos objectifs et priorités et faire 50 appel à un conseiller de confiance qui pourra vous guider 20 dans un environnement financier en constante évolution. 15 40 Comme je l’ai dit, la victoire de Tiger Woods ne nous renseigne pas sur l’état des marchés, mais elle nous rappelle que tout 10 30 est possible. Nous vivons des temps imprévisibles. C’est avr.-18 sept.-18 févr.-19 pourquoi il vaut mieux s’en tenir à des faits vérifiés. Nous vous Indice de volatilité SPX du CBOE (VIX) (gauche) présentons une analyse complète du trimestre passé, ainsi que les plus récentes prévisions du Comité de répartition des Popularité du mot « récession » dans les recherches effectuées actifs de Gestion de patrimoine TD. Laissons les faits parler sur Google (percentile) (droite) d’eux-mêmes. Sources : Bloomberg Finance L.P., Google Trends, au 22 avril 2019.
4 Économie Canadienne de croissance de 4,8 % sur 1 an. Conjugué à la baisse de la consommation, ce revenu supplémentaire a fait légèrement L’économie canadienne a presque marqué un arrêt à la fin augmenter le taux d’épargne pour le porter à 1,1 % (contre de 2018. Le produit intérieur brut a augmenté d’à peine 0,4 % 0,7 % au troisième trimestre), de sorte que l’endettement (taux annualisé et corrigé de l’inflation) pour le trimestre et de record des ménages a commencé à diminuer. 1,8 % pour l’année (un taux décevant, étant donné la solide croissance de 2,9 % enregistrée par l’économie américaine). Les Services économiques TD prévoient une maigre croissance Tout espoir de redressement rapide a été vite anéanti par les de 1,2 % en 2019, en grande partie à cause de la réduction rapports mensuels, qui laissaient entrevoir une décélération de la production pétrolière imposée par le gouvernement de et même une légère contraction (-0,1 %) en décembre. l’Alberta pour stimuler les prix du pétrole canadien, qui s’étaient effondrés en novembre. (Depuis, les prix se sont redressés et le Ce ralentissement du quatrième trimestre peut être gouvernement de l’Alberta a annulé les limites de production). attribué à plusieurs facteurs, mais c’est l’investissement des Les économies régionales risquent de connaître divers degrés entreprises qui sort du lot. Les entreprises ont suspendu de morosité économique, mais une récession généralisée au les grandes dépenses au quatrième trimestre, attendant Canada n’est pas prévue pour cette année. peut-être une dissipation de l’incertitude entourant le Brexit et la guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine. Comme l’inflation de base est stable (à un peu moins de 2 %) Les investissements des entreprises dans le secteur non et que le taux du financement à un jour est fixé à 1,75 %, les résidentiel ont chuté de 10,9 % (troisième baisse trimestrielle Services économiques TD estiment que la Banque du Canada d’affilée et la plus forte depuis deux ans) et ceux des est parvenue à un « taux neutre » (taux qui ne stimule pas constructeurs d’habitations ont plongé de 14,7 %, en partie l’économie, mais ne la freine pas non plus) plus rapidement à cause des nouvelles barrières à l’achat. La hausse des taux que prévu. Bien qu’une légère préférence subsiste pour le hypothécaires et les politiques gouvernementales destinées à relèvement des taux à long terme, aucune autre hausse ne décourager le surendettement et la spéculation ont freiné le devrait avoir lieu cette année. marché immobilier, entraînant une baisse de 5,5 % des mises Actions canadiennes et produits de base : T1 2019 en chantier résidentielles. Après un quatrième trimestre catastrophique, le marché Les consommateurs ont resserré les cordons de la bourse au boursier canadien est remonté en flèche en début d’année. quatrième trimestre. La croissance des dépenses des ménages L’indice composé S&P/TSX a grimpé de 13,3 % au premier a ralenti pour un deuxième trimestre d’affilée pour s’établir à trimestre et les 11 indices plafonnés (secteurs industriels) ont 0,7 %, contre 1,2 % au troisième trimestre. Les Canadiens ont tous produit des rendements positifs. Le secteur des soins réduit leurs gros achats de biens durables (-2 %); les ventes de de santé a terminé le trimestre en tête, grâce à un gain de véhicules automobiles ont baissé, notamment. 49,1 % attribuable à la montée en flèche des actions liées au Malgré cette tendance générale à l’économie, les entreprises cannabis. Cronos Group Inc., Hexo Corp. et Canopy Growth n’ont pas pu réduire un type de dépenses : les salaires. Grâce Corp. ont inscrit des rendements respectifs de 70,7 %, 87,5 % à une pénurie de main-d’œuvre, les salaires affichent un taux et 57,9 %. Figure 5: Rendements des secteurs du S&P/TSX au T1 2019 Soins de santé 49,1 Technologies 25,3 Immobilier 17,5 Services publics 16,1 Énergie 15,6 Produits industriels 15,3 Indice composé S&P/TSX 13,3 Biens de consommation de base 10,6 Services financiers 10,4 Télécommunications 10,0 Consommation discrétionnaire 9,8 Matériaux 8,5 0% 10% 20% 30% 40% 50% Source : Bloomberg Finance L.P., au 31 mars 2019. Rendements totaux des indices.
5 Figure 6: Courbe des taux des titres du Trésor canadien dominent, a obtenu de très bons résultats. Malgré la nature illiquide de cette catégorie d’actif, on peut considérer que les 3.0 % Aujourd’hui données prospectives sur l’évolution des cours sont exactes. Il y a 3 mois Le marché avait prévu un recul des taux d’intérêt, étant donné 2.5 % Il ya 1 an que les actions privilégiées, contrairement aux autres titres de 2.0 % participation, n’ont pas récupéré leurs pertes après le repli du marché survenu à la fin de 2018. Pour mettre les choses en 1.5 % perspective, précisons que les actions privilégiées à taux fixe révisable ont chuté de 13 % lors des deux derniers trimestres, 1.0 % la majorité de cette baisse (12 points de pourcentage) s’étant 0.5 % produite au quatrième trimestre. Le taux des obligations du Years 1 2 5 10 30 gouvernement du Canada à 5 ans a reculé de 45 pdb durant le quatrième trimestre et, comme mentionné plus tôt, il a Source : Bloomberg Finance L.P., au 31 mars 2019. perdu encore 37 pdb lors du premier trimestre. Les actions liées à l’énergie ont inscrit un gain de 15,6 %, Parmi les différents segments, ce sont les actions privilégiées pendant que le prix du West Texas Intermediate (qui sert à taux variable qui ont terminé à la queue, essuyant une perte de référence) progressait de 32,4 %. Les prix du pétrole se de 11,33 % pour le trimestre. Les actions privilégiées à taux sont redressés grâce aux réductions de l’offre de l’OPEP et variable révisable ont fléchi de 5,65 %, bien que le taux des à l’optimisme au sujet des négociations commerciales entre bons du Trésor à 3 mois soit demeuré stable. Les actions la Chine et les États-Unis, sans oublier le durcissement des privilégiées à taux variable différé ont perdu 6,14 % et les sanctions contre le Venezuela. Les services financiers (secteur actions privilégiées à taux fixe révisable ont terminé le mois le plus représenté au sein de l’indice S&P/TSX) ont enregistré en baisse de 0,85 %. Les actions privilégiées perpétuelles, un gain de 10,4 % au premier trimestre, soit un peu moins que qui ressemblent à des obligations en ce sens qu’elles se l’indice général, car la faiblesse persistante des taux d’intérêt comportent bien lorsque les taux sont bas, ont progressé de et l’inquiétude à l’égard de l’économie ont freiné les banques. 4,61 %. Le taux des obligations du gouvernement du Canada À la suite des propos rassurants de la Réserve fédérale, le prix à 30 ans a diminué de 29 pdb pour clore le trimestre à 1,892%. du lingot d’or a augmenté de 0,8 %, mais le métal précieux a perdu une partie de ses gains à la fin du trimestre lorsque États-Unis les investisseurs ont retrouvé le goût du risque et réintégré le marché boursier. Aux États-Unis, la paralysie du gouvernement fédéral la Durant le trimestre, au Canada, les actions à moyenne plus longue de l’histoire du pays a accaparé les manchettes capitalisation ont surpassé celles à grande et à petite en début d’année, même si son impact sur la croissance capitalisation. L’indice des titres canadiens à moyenne économique a été mineur. Des données plus détaillées capitalisation S&P/TSX a inscrit un rendement de 15,8 % au indiquent toutefois un ralentissement de l’économie à l’amorce premier trimestre, contre 12,5 % pour l’indice S&P/TSX 60 des de 2019. La croissance des dépenses de consommation a titres à grande capitalisation et 10,7 % pour l’indice S&P/TSX ralenti pour s’établir à 2,8 % au quatrième trimestre (contre 3,5 des titres canadiens à petite capitalisation. Les actions de % au troisième trimestre) et les investissements résidentiels se croissance canadiennes, mesurées par l’indice des actions sont contractés de 3,6 % à cause de la faiblesse des ventes de momentum Morningstar Canada, ont réalisé un gain de de logement. 13,4 % et devancé les actions de valeur, représentées par En revanche, le marché du travail a continué de manifester l’indice de valeur Morningstar Canada, en hausse de 9,4 %. une vigueur impressionnante; la création d’emplois a atteint Dans l’ensemble, l’indice S&P/TSX a produit un rendement 312 000 et 304 000 en décembre et en janvier, avant de équivalent à celui de l’indice américain S&P 500. faire une pause en février, où 20 000 emplois se sont ajoutés. Actions privilégiées Pour mettre ces chiffres en perspective, il faut mentionner la baisse historique des demandes de prestations d’assurance- L’indice des actions privilégiées S&P/TSX a fait du surplace chômage. À la fin du trimestre, le pourcentage de travailleurs pendant la majeure partie du premier trimestre et a terminé américains ayant fait une demande de prestation d’assurance- en baisse de 0,21 %. Au cours de la même période, le taux des chômage avait atteint un plancher inégalé depuis 1969. obligations du gouvernement du Canada à 5 ans a diminué de 37 points de base (pdb) pour clore à 1,519 %. Compte La croissance économique s’est établie à 2,6 % (taux annualisé tenu de l’ampleur de la baisse des taux d’intérêt, le marché corrigé de l’inflation) pour le quatrième trimestre et à 2,9 % des actions privilégiées, que les émissions à taux variable pour 2018, sa meilleure performance depuis 2015. Comme
6 l’inflation de base est stable, à 2,2 %, et que la croissance les actions de valeur, représentées par l’indice des actions de mondiale ralentit nettement, la Réserve fédérale a suspendu valeur américaines Morningstar, qui a inscrit un rendement ses interventions et s’est engagée à faire preuve de « patience global de 10,9 % durant le trimestre. » avant de relever encore les taux. Une seule augmentation est prévue d’ici la fin de 2020. Titres à revenu fixe et politique monétaire Les propos rassurants de la Fed et une percée dans les Les taux des obligations d’État à long terme ont continué négociations avec la Chine expliquent le solide rebond des de baisser tout au long du premier trimestre, car à la fin de actions américaines au premier trimestre. Durant le trimestre, 2018, la Réserve fédérale américaine a réagi à la rapide l’indice NASDAQ a progressé de 16,5 %, l’indice S&P 500, de détérioration des conditions économiques mondiales en 13,7 %, et l’indice Dow Jones, de 11,2 %. Les onze secteurs optant pour la « patience ». À la fin de mars, les taux de de l’indice S&P 500 ont tous progressé durant le trimestre, les revenu américains à long terme ont chuté abruptement après technologies et l’immobilier obtenant les meilleurs gains, soit la publication des indices du secteur manufacturier d’Europe, 19,9 % et 17,5 % respectivement. La performance du secteur du Japon et des États-Unis, dont les résultats ont déçu. Le des soins de santé aux États-Unis a offert un net contraste avec pessimisme a fait bondir les achats d’obligations, ce qui a celle de son homologue canadien, où le segment du cannabis provoqué l’effondrement des taux à long terme. est fortement représenté. Aux États-Unis, le secteur des soins Pour la première fois depuis 2006 sur les marchés obligataires de santé a été le moins performant du marché, mais a réussi d’Amérique du Nord, la courbe des taux s’est inversée de un gain de 6,6 %. Cela dit, les actions ont trébuché à la fin manière soutenue dans la portion à court terme, ce qui est de mars, car les sacrosaints indices du secteur manufacturier considéré comme le signe avant-coureur d’une récession ont fait baisser suffisamment les taux des obligations à long dans les deux années suivantes. Le 29 mars, le taux des terme pour provoquer une inversion de la courbe et faire bons du Trésor à 3 mois a atteint 2,38 % et surpassé le taux craindre une récession. des obligations à 2 ans et à 5 ans, tandis que le taux des Le trimestre dernier, les titres de croissance, en particulier obligations à 10 ans s’est établi à 2,41 %. La courbe des taux ceux à petite capitalisation, sont revenus au goût du jour. canadienne s’est également inversée, car le taux de 1,66 % L’indice Russell 2000, qui représente les actions américaines à des billets à 3 mois était supérieur au taux de 1,62 % des petite capitalisation, a progressé de 14,6 % et fait légèrement obligations du gouvernement du Canada à 2, 5 et 10 ans. (Il mieux que l’indice S&P 400 (+14,5 %), qui représente les convient de mentionner qu’un regain d’appétit pour le risque actions américaines à moyenne capitalisation. L’indice Russell a annulé l’inversion au début d’avril). 2000 a également surpassé l’indice S&P 500, qui représente Les banques centrales des pays du G7 ont décidé de suspendre les actions américaines à grande capitalisation et dont le leurs interventions. La Banque centrale européenne n’a pas rendement s’est établi à 13,7 %. Les actions de croissance modifié ses taux et ses lignes directrices en janvier, car la américaines, mesurées par l’indice des actions de momentum reprise grandement attendue à la fin de l’année ne s’est pas américaines Morningstar, ont progressé de 17,7 % et devancé matérialisée. La Banque du Japon a également maintenu sa Figure 7: Rendements des secteurs du S&P 500 au T1 2019 Technologies 19.9 Immobilier 17.5 Produits industriels 17.2 Énergie 16.4 Consommation discrétionnaire 15.7 Télécommunications 14.0 Indice S&P 500 13.6 Biens de consommation de base 12.0 Services publics 10.8 Matériaux 10.3 Services financiers 8.6 Soins de santé 6.6 0% 5% 10 % 15 % 20 % Source : Bloomberg Finance L.P., au 31 mars 2019. Rendements totaux des indices.
7 Figure 8: Courbe des taux des titres du Trésor américain Dans son communiqué connexe, au contraire, le président de la Réserve fédérale Jerome Powell a indiqué que la prochaine 4.0% Aujourd’hui décision d’orientation pourrait consister en une baisse de taux Il y a 3 mois 3.5% plutôt qu’en une hausse. La Réserve fédérale a également Il ya 1 an 3.0% confirmé qu’elle diminuerait progressivement son programme 2.5% de resserrement quantitatif reposant sur la réduction de son 2.0% bilan et qu’elle y mettrait fin d’ici à septembre. 1.5% Ces mesures représentent un revirement spectaculaire de la 1.0% politique monétaire américaine et reflètent une détérioration des perspectives de croissance économique, à l’échelle 0.5% mondiale comme aux États-Unis. Les Services économiques Years 1 2 5 10 30 TD ne prévoient aucune nouvelle hausse de taux en 2019 Source : Bloomberg Finance L.P., au 31 mars 2019. et estiment que, en l’absence de données convaincantes prouvant le contraire, la Réserve fédérale avait peut-être déjà position, en laissant entendre que le ralentissement mondial atteint une position neutre, et ce, beaucoup plus tôt qu’elle pourrait nuire aux perspectives des exportateurs dans les l’avait imaginé. secteurs de l’électronique et de l’automobile. Le 6 mars, la Banque du Canada (BdC) a décidé de maintenir son taux du Au premier trimestre, l’indice des obligations gouverne- financement à un jour à 1,75 %. mentales canadiennes a surpassé l’indice des obligations gouvernementales américaines. L’indice universel des Cette décision n’est pas surprenante, car le plongeon des prix obligations d’État FTSE Russell Canada a progressé de 3,8 du pétrole canadien, l’insuffisance des investissements des % au premier trimestre et l’indice des obligations du Trésor entreprises et la morosité générale de l’économie canadienne américain Bloomberg, de 2,1 %. L’indice des obligations de se sont soldés par un taux d’inflation faible au quatrième sociétés FTSE Canada a enregistré un rendement de 4,0 trimestre. La BdC ne peut pas non plus compter sur le soutien %, mais a accusé un retard par rapport à son homologue de la croissance mondiale, car les multinationales ont américain, l’indice ICE BofAML des obligations de sociétés décidé de différer leurs dépenses jusqu’à ce que la situation américaines, qui a fait un gain de 5,0 %. L’écart de taux entre s’éclaircisse du côté des relations commerciales sino- les obligations de sociétés américaines notées Baa et les américaines et du Brexit. obligations du Trésor à 10 ans s’est sensiblement réduit durant On s’attend maintenant à ce que l’inflation au Canada se le trimestre, passant de 186 pdb à 159 pdb. Les obligations maintienne bien au-dessous de la cible de 2,0 % de la BdC de sociétés à rendement élevé se sont fortement redressées, pour le reste de 2019. Dans son communiqué de presse, la l’indice ICE BofAML des obligations américaines à rendement Banque s’est voulue rassurante, faisant marche arrière sur élevé progressant de 7,40 % au premier trimestre (contre -4,7 ses engagements de relever les taux pour les porter à une % au quatrième trimestre). fourchette neutre (qui ne stimule ni ne freine l’économie) que l’on estime comprise entre 2,5 % et 3,0 %, environ. Selon Marchés internationaux Services économiques TD, la BdC est peut-être en train de se faire à l’idée qu’elle a déjà atteint une position neutre. Bien Les principaux marchés développés ont progressé de concert qu’une légère préférence subsiste pour le relèvement des taux avec le marché américain au premier trimestre. En Europe, à long terme, d’autres augmentations sont quasiment exclues l’indice britannique FTSE 100 a clôturé le trimestre avec un en 2019, à moins d’une reprise ferme. rendement de 9,5 %. Dominé par les multinationales dont De son côté, la Réserve fédérale est allée plus loin. Le 20 mars, les ventes se font en dollars américains, l’indice a bénéficié le Federal Open Market Committee (FOMC) des États-Unis de l’optimisme à l’égard des relations commerciales sino- a voté en faveur du maintien du taux des fonds fédéraux à américaines, de la hausse des prix du pétrole et de la l’intérieur d’une fourchette comprise entre 2,25 % et 2,50 % dépréciation de la livre sterling, qui résulte de la révision à la et d’un taux effectif cible de 2,375 %. Cette décision relative baisse des prévisions économiques et de l’agitation générale au taux était généralement attendue, mais le FOMC a surpris causée par le Brexit. les marchés en diminuant considérablement le nombre de Les tentatives de la première ministre Theresa May pour hausses prévues. faire approuver son projet de sortie de l’UE ont subi plusieurs La majorité des membres du conseil de la Réserve fédérale défaites. Le parlement a rejeté la proposition trois fois et a a maintenant l’intention de n’effectuer aucun relèvement de réussi à arracher temporairement la direction du processus. La taux en 2019 (comparativement à deux dans les projections conclusion d’un accord de dernière minute avec l’UE a permis médianes de décembre) et en prévoit seulement un en 2020. le report de la date-butoir du 12 avril à octobre, mais l’issue
8 reste très incertaine. Le recul de la livre sterling a avantagé les dans leur ensemble; l’Inde et le Pakistan se sont livrés à des entreprises minières et pétrolières en particulier, car les prix escarmouches le long de la frontière du Cachemire et, en des produits de base exprimés dans la devise britannique ont Argentine, la crise économique en cours a fait plonger le monté en flèche. peso vers de nouveaux creux. Les actions brésiliennes s’en De son côté, le président de la Banque centrale européenne, sont mieux tirées grâce à la promesse du gouvernement Mario Draghi, affichait un certain pessimisme après que le nouvellement élu de réformer les pensions. En Inde, l’indice Nifty 50 (rendement du cours) a inscrit un rendement de 7,0 Conseil des gouverneurs a annoncé (le 24 janvier) sa décision % durant un trimestre en dents de scie. L’indice a fait un bond de ne pas modifier sa politique monétaire, ni son cadrage en mars, les investisseurs ayant mis tous leurs espoirs dans la prospectif. Étant donné les rapports économiques des victoire électorale du premier ministre Narendra Modi, dont le troisième et quatrième trimestres, qui reflètent une certaine parti nationaliste hindou a vraisemblablement tiré parti des morosité, M. Draghi a annoncé que le redressement attendu tensions récentes avec le Pakistan. en fin d’année n’avait pas eu lieu, mais que la BCE ne prévoit pas de récession pour la zone euro cette année, étant donné Prévisions : Comité de répartition des actifs de la pénurie de main-d’œuvre. Gestion de patrimoine TD Les taux de la zone euro resteront à leur niveau d’urgence Après deux mois de progression, les actions ont poursuivi actuel, qui est près de zéro, jusqu’à l’automne de 2019 ou leur ascension en mars 2019. La confiance des investisseurs aussi longtemps qu’il le faudra pour que le taux d’inflation se continue d’être alimentée par plusieurs facteurs : l’amélioration rapproche de 2 %. En décembre, la BCE a mis fin officiellement perçue des relations commerciales entre les États-Unis et aux achats d’actifs de son programme d’assouplissement la Chine, une orientation plus expansionniste du côté des quantitatif, mais elle maintiendra une certaine forme de grandes banques centrales et l’adoption de mesures de relance en réinvestissant les paiements de capital dans des relance en Chine. titres venant à échéance. En cumul annuel, les marchés mondiaux ont produit des L’indice Nikkei 225 du Japon a inscrit un gain de 6,9 % rendements à deux chiffres et les perspectives des actions au premier trimestre, alors que la dépréciation du yen et restent bonnes, selon nous, pour trois raisons importantes. l’optimisme suscité par les négociations commerciales entre Premièrement, nous prévoyons un ralentissement de la Chine et les États-Unis faisaient grimper les actions des l’économie, mais pas une récession en Amérique du Nord. exportateurs japonais des secteurs de l’électronique et de Deuxièmement, les banques centrales devraient marquer une l’automobile. Le 15 mars, le comité de politique monétaire de pause dans leur cycle de hausses de taux. Troisièmement, nous la Banque du Japon a voté à 7 contre 2 en faveur du maintien estimons que les évaluations boursières sont raisonnables, de sa politique fortement expansionniste. La banque centrale malgré la forte remontée qui a suivi le délestage de décembre maintiendra son taux d’intérêt cible à court terme à -0,1 % et 2018. continuera d’orienter les obligations d’État à 10 ans vers un Au Canada, le taux de croissance du PIB pour le quatrième taux d’environ 0,0 %. trimestre s’est établi à 0,4 % (taux annualisé). Il s’agit du Dans son énoncé de politique, le gouverneur Haruhiko Kuroda plus faible taux de croissance enregistré au Canada ces a souligné que la faible demande outre-mer risquait de freiner deux dernières années. Pour janvier, l’inflation a atteint son l’économie japonaise, qui dépend des exportations, mais que plus faible taux en 15 mois, soit 1,40 %. Cette morosité s’est la demande intérieure ferme devrait compenser en partie cet traduite par une baisse des profits des entreprises, le bénéfice effet. Bien que l’inflation reste inférieure à la cible de 2 % de la par action des sociétés canadiennes ayant perdu environ Banque du Japon, la pénurie de main-d’œuvre et les solides 5 % au quatrième trimestre de 2018 (alors que les sociétés bénéfices des sociétés rendent inutiles d’autres mesures de américaines ont annoncé des hausses à deux chiffres pour relance pour le moment. leurs bénéfices). Les marchés émergents ont produit des résultats contrastés Sans surprise, la faiblesse a été particulièrement prononcée au premier trimestre. L’indice MSCI des marchés émergents a dans les secteurs de l’énergie et des matériaux, qui ont progressé de 9,9 %, les investisseurs s’étant rués sur les actions tous deux enregistré une baisse sur un an. Un élément chinoises; l’indice composé de Shanghai (rendement du encourageant : tout comme aux États-Unis, les bénéfices cours) a réalisé un impressionnant gain de 25,4 % au premier ont fortement augmenté dans le secteur des technologies. trimestre, stimulé par la promesse de Beijing d’accroître Ce secteur ne représente toutefois qu’une petite partie du les mesures de relance et par l’optimisme entourant les marché canadien. négociations commerciales. Pour les investisseurs canadiens, deux tendances défavorables Avant la mi-trimestre, cependant, les tensions géopolitiques sont encore à surveiller. Tout d’abord, l’endettement élevé des accrues ont réduit l’attrait des actions des marchés émergents ménages reste une source d’inquiétude et devrait freiner la
9 consommation en 2019. Ensuite, la paralysie du secteur de que l’Amérique du Nord évitera une récession et que les l’énergie liée aux politiques et à la réglementation continue mesures de relance en Chine devraient stimuler une reprise de d’empêcher la construction des pipelines, ce qui pèse sur la croissance en Asie. Toutefois, les perspectives de l’Europe l’ensemble du marché canadien. Les évaluations canadiennes demeurent incertaines. Nous continuons de sous-pondérer sont intéressantes, car le ratio C/B est inférieur à celui des les actions internationales, y compris les titres européens. actions américaines. Toutefois, nous continuons de privilégier Dans l’ensemble, nous continuons de privilégier un portefeuille les actions américaines et celles des marchés émergents en diversifié comprenant : 1) des actions de sociétés de grande raison des tendances défavorables sur le marché canadien. qualité qui sont en mesure d’accroître leur bénéfice et leur Dans l’ensemble, la croissance de l’économie américaine dividende dans un contexte de croissance faible et de protéger a l’air solide. Le PIB du quatrième trimestre a révélé un ainsi la valeur réelle de l’épargne des investisseurs (les États- ralentissement : la croissance est passée de 3,4 % au troisième Unis restent notre marché boursier mondial favori); 2) un volet trimestre à 2,6 % (taux annualisé) au quatrième trimestre de de liquidités pour assurer la stabilité et la sécurité du capital; 2018, ce qui reste supérieur à la tendance. Selon les données et 3) une composante d’obligations de sociétés de grande récentes, les reventes de maisons ont atteint un plancher qui qualité, notamment de qualité investissement et à rendement n’avait pas été observé depuis trois ans, les commandes de élevé, pour générer des revenus et obtenir diversification et biens durables ont diminué et, récemment, les demandes de stabilité. prestations d’assurance-chômage ont légèrement augmenté (il est vrai qu’elles étaient très faibles). Par ailleurs, la Fiche de pointage production manufacturière a baissé aux États-Unis en février, pour un deuxième mois d’affilée, signe supplémentaire d’un ralentissement de la croissance économique au début du Catégorie d’actif Note premier trimestre de 2019. Comme les effets des mesures de Liquidités 3 relance budgétaires adoptées aux États-Unis l’année dernière Titres à revenu fixe (monnaies locales) 2 s’estompent et que la hausse des taux d’intérêt commence à se faire sentir, la croissance mondiale devrait être plus Obligations d’État canadiennes 2 modeste, comparativement à 2018. Obligations de sociétés de qualité investissement 4 Pour ce qui est du commerce, à la fin de 2018, le président Obligations indexées sur l’inflation 3 Trump a fixé au 1er mars la date-butoir pour la conclusion d’une entente avec la Chine. Cette date été ensuite reportée Titres à rendement élevé 4 à la fin du mois d’avril. Les deux camps ne parviennent pas à Obligations mondiales – marchés développés 1 s’entendre sur trois questions : 1 ) la réduction de l’important Obligations mondiales – marchés émergents 3 déficit commercial des États-Unis avec la Chine; 2) la protection de la propriété intellectuelle; et 3) les transferts Actions (monnaies locales) 4 forcés de technologie. Canada 3 Selon nous, il est peu probable qu’une résolution soit trouvée États-Unis 4 pour l’ensemble de ces questions, notamment parce que la International 2 Chine souhaite atteindre l’autosuffisance dans de nombreux secteurs technologiques, comme les semiconducteurs. Il Marchés émergents 4 est toutefois possible que les deux pays s’accordent sur la Sous-catégories réduction du déficit commercial et sur certains segments Or 3 technologiques. Cet optimisme à l’égard d’une entente a, selon nous, été partiellement pris en compte par les marchés, Dollar canadien 2 comme en témoigne la forte remontée de cette année, Indice du dollar américain 2 mais une résolution pourrait donner un coup de pouce supplémentaire. Notes 1 – Sous-pondération maximale Dans l’ensemble, nos thèmes macroéconomiques n’ont pas 2 – Sous-pondération changé depuis notre dernière réunion. Nous continuons de 3 – Neutre prévoir des taux et des rendements à un chiffre faible et une 4 – Surpondération faiblesse prolongée pour les taux d’intérêt. Il s’agit également 5 – Surpondération maximale d’un catalyseur important qui appuie notre optimisme à l’égard des actions pour cette année. Malgré le ralentissement Source : Comité de répartition des actifs de Gestion de patrimoine TD de la croissance aux États-Unis, nous continuons de penser Au 31 mars 2019.
10 Rendement des marchés (%) (%) (%) (%) (%) (%) (%) (%) (%) Cumul Depuis le Rendement des indices canadiens ($ CA) Indice 1 mois 3 mois 1 an 3 ans 5 ans 01/01/2012 10 ans 20 ans annuel Indice composé S&P/TSX (RG) 55 746 1,01 13,29 13,29 8,11 9,26 5,44 7,30 9,49 7,18 Indice composé S&P/TSX (cours) 16 102 0,64 12,42 12,42 4,78 6,07 2,35 4,15 6,32 4,56 S&P/TSX 60 (RG) 2 690 0,97 12,54 12,54 9,04 9,95 6,34 8,03 9,31 7,28 S&P/TSX petites sociétés (RG) 938 -1,10 10,71 10,71 -1,81 5,91 0,22 2,10 8,13 - Cumul Depuis le Rendement des indices américains ($ US) Indice 1 mois 3 mois 1 an 3 ans 5 ans 01/01/2012 10 ans 20 ans annuel S&P 500 (RG) 5 664 1,94 13,65 13,65 9,50 13,51 10,91 14,10 15,92 6,04 S&P 500 (cours) 2 834 1,79 13,07 13,07 7,33 11,23 8,65 11,73 13,51 4,03 Dow Jones des valeurs industrielles (cours) 25 929 0,05 11,15 11,15 7,57 13,60 9,52 11,06 13,04 4,99 NASDAQ composé (cours) 7 729 2,61 16,49 16,49 9,43 16,65 12,98 15,97 17,59 5,89 Russell 2000 (RG) 7 703 -2,09 14,58 14,58 2,05 12,92 7,05 12,63 15,36 8,44 Cumul Depuis le Rendement des indices américains ($ CA) Indice 1 mois 3 mois 1 an 3 ans 5 ans 01/01/2012 10 ans 20 ans annuel S&P 500 (RG) 7 570 3,46 11,32 11,32 13,49 14,65 15,20 18,29 16,60 5,40 S&P 500 (cours) 3 788 3,30 10,75 10,75 11,24 12,34 12,85 15,84 14,18 3,40 Dow Jones des valeurs industrielles (cours) 34 650 1,53 8,88 8,88 11,50 14,74 13,75 15,15 13,71 4,36 NASDAQ composé (cours) 10 329 4,13 14,11 14,11 13,42 17,82 17,35 20,23 18,29 5,25 Russell 2000 (RG) 10 293 -0,64 12,24 12,24 5,77 14,05 11,20 16,77 16,04 7,78 Cumul Depuis le Rendement total des indices MSCI ($ US) Indice 1 mois 3 mois 1 an 3 ans 5 ans 01/01/2012 10 ans 20 ans annuel Monde 8 754 1,38 12,65 12,65 4,61 11,31 7,38 11,05 13,01 5,35 EAEO (Europe, Australasie et Extrême‑Orient) 7 762 0,74 10,13 10,13 -3,22 7,80 2,81 7,42 9,47 4,38 MÉ (Marchés émergents) 2 378 0,86 9,97 9,97 -7,06 11,09 4,06 4,78 9,31 8,73 Cumul Depuis le Rendement total des indices MSCI ($ CA) Indice 1 mois 3 mois 1 an 3 ans 5 ans 01/01/2012 10 ans 20 ans annuel Monde 11 699 2,89 10,34 10,34 8,42 12,42 11,53 15,13 13,68 4,71 EAEO (Europe, Australasie et Extrême‑Orient) 10 372 2,23 7,87 7,87 0,31 8,88 6,79 11,37 10,11 3,75 MÉ (Marchés émergents) 3 178 2,35 7,72 7,72 -3,67 12,20 8,08 8,63 9,95 8,07 Cumul Depuis le Incidence des fluctuations de change Niveau 1 mois 3 mois 1 an 3 ans 5 ans 01/01/2012 10 ans 20 ans annuel Dollar canadien (USD/CAD) 74,83 -1,46 2,09 2,09 -3,52 -0,99 -3,72 - -0,58 0,61 Rendement des cours des indices régionaux Cumul Depuis le Indice 1 mois 3 mois 1 an 3 ans 5 ans 01/01/2012 10 ans 20 ans (en monnaie locale) annuel FTSE 100 de Londres (R.‑U.) 7 279 2,89 8,19 8,19 3,15 5,64 1,98 4,73 6,37 0,01 Hang Seng (Hong Kong) 29 051 1,46 12,40 12,40 -3,46 11,82 5,57 8,06 7,90 5,00 Nikkei 225 (Japon) 21 206 -0,84 5,95 5,95 -1,16 8,16 7,42 18,17 10,09 1,47 Courbe des taux 3 mois 5 ans 10 ans 30 ans Courbe des taux canadiens 1,67 1,58 1,70 1,99 Courbe des taux américains 2,42 2,32 2,52 2,93 Cumul Depuis le Indices obligataires canadiens ($ CA) (rend. total) Indice 1 mois 3 mois 1 an 3 ans 5 ans 10 ans annuel 01/01/2012 Indice obligataire universel FTSE TMX Canada 1 093 2,35 3,91 3,91 6,18 2,65 3,77 3,31 4,41 Indice des oblig. can. à court terme FTSE TMX (1‑5 ans) 723 0,85 1,74 1,74 3,53 1,42 1,87 1,95 2,51 Indice des oblig. can. à moyen terme FTSE TMX (5‑10 ans) 1 184 2,13 3,77 3,77 6,61 2,16 3,77 3,59 4,93 Indice des oblig. can. à long terme FTSE TMX (10 ans et plus) 1 828 4,50 6,94 6,94 9,47 4,59 6,42 4,92 7,07 Sources : Valeurs Mobilières TD Inc., Bloomberg Finance L.P. RG : rendement global; cours : rendement des cours. Au 28 février 2019.
11 Les présents renseignements ont été fournis par Gestion de patrimoine TD et ne servent qu’à des fins d’information. Les renseignements proviennent de sources jugées fiables. Les graphiques et les tableaux sont présentés uniquement à titre d’illustration; ils ne reflètent pas la valeur ou des rendements futurs. Ces renseignements n’ont pas pour but de fournir des conseils financiers, juridiques, fiscaux ou de placement. Les stratégies de placement, de négociation ou de fiscalité devraient être étudiées en fonction des objectifs et de la tolérance au risque de chacun. Le présent document peut contenir des déclarations prospectives qui sont de nature prévisionnelle et pouvant comprendre des termes comme « prévoir », « s’attendre à », « compter », « croire », « estimer », ainsi que les formes négatives de ces termes. Les déclarations prospectives sont fondées sur des prévisions et des projections à propos de facteurs généraux futurs concernant l’économie, la politique et les marchés, comme les taux d’intérêt, les taux de change, les marchés boursiers et financiers, et le contexte économique général; on suppose que les lois et règlements applicables en matière de fiscalité ou autres ne feront l’objet d’aucune modification et qu’aucune catastrophe ne surviendra. Les prévisions et les projections à l’égard d’événements futurs sont, de par leur nature, assujetties à des risques et à des incertitudes que nul ne peut prévoir. Les prévisions et les projections pourraient s’avérer inexactes dans l’avenir. Les déclarations prospectives ne garantissent pas les résultats futurs. Les événements réels peuvent différer grandement de ceux qui sont exprimés ou sous- entendus dans les déclarations prospectives. De nombreux facteurs importants, y compris ceux énumérés plus haut, peuvent contribuer à ces écarts. On ne doit pas se fier indûment aux déclarations prospectives. Gestion de patrimoine TD représente les produits et les services offerts par TD Waterhouse Canada Inc., Gestion privée TD Waterhouse Inc., Services bancaires privés, Gestion de patrimoine TD (offerts par La Banque Toronto-Dominion) et Services fiduciaires, Gestion de patrimoine TD (offerts par La Société Canada Trust). Source : London Stock Exchange Group plc et les entreprises du groupe (collectivement, le « groupe LSE »). © Groupe LSE, 2019. FTSE Russell est le nom commercial de certaines des sociétés membres du groupe LSE. « FTSE® », « Russell® » et « FTSE Russell® » sont des marques de commerce des sociétés membres du groupe LSE concernées et sont utilisées sous licence par toute autre société membre du groupe LSE. « TMX® » est une marque de commerce de TSX Inc. et est utilisée sous licence par le groupe LSE. Tous les droits à l’égard des indices ou des données FTSE Russell sont acquis auprès de la société membre du groupe LSE concernée à qui appartiennent les indices ou les données. Ni le groupe LSE ni ses concédants de licence n’acceptent de responsabilité pour les erreurs ou les omissions dans les indices ou les données, et aucune partie ne peut se fier aux indices ou aux données de la présente communication. Aucune autre publication des données du groupe LSE n’est permise sans le consentement écrit de la société membre du groupe LSE concernée. Le contenu de la présente communication n’est pas promu, parrainé ou endossé par le groupe LSE. Bloomberg et Bloomberg.com sont des marques de commerce et de service de Bloomberg Finance L.P., une société en commandite dont le siège social est situé au Delaware, ou de ses filiales. Tous droits réservés. Toutes les marques de commerce sont la propriété de leurs détenteurs respectifs. MD Le logo TD et les autres marques de commerce sont la propriété de La Banque Toronto-Dominion.
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