Tokyo - Paris Chefs-d'oeuvre du Bridgestone Museum Collection Ishibashi Foundation - Musée de l'Orangerie

 
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Tokyo - Paris Chefs-d'oeuvre du Bridgestone Museum Collection Ishibashi Foundation - Musée de l'Orangerie
Tokyo – Paris
Chefs-d’œuvre du Bridgestone Museum
Collection Ishibashi Foundation

5 avril – 21 août 2017
Musée de l’Orangerie
Jardin des Tuileries
75001 Paris

Service de communication
Chef du service : Amélie Hardivillier
Responsable du Pôle presse : Marie Dussaussoy
Attachée de presse : Silvia Cristini
Téléphone : 01 40 49 49 20
Courriel : silvia.cristini@musee-orsay.fr
presse@musee-orsay.fr

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Tokyo - Paris Chefs-d'oeuvre du Bridgestone Museum Collection Ishibashi Foundation - Musée de l'Orangerie
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Tokyo - Paris Chefs-d'oeuvre du Bridgestone Museum Collection Ishibashi Foundation - Musée de l'Orangerie
Sommaire

1. Communiqué de presse                               5

2. Press release                                      7

3. Parcours de l'exposition                           9

4. Liste des œuvres présentées                        23

5. Publication                                        31

6. Programmation autour de l’exposition               41

7. Liste des visuels disponibles pour la presse       41

8. Mécènes de l’exposition                            45

9. Partenaires Media                                  49

10. Musée partenaire                                  53

11. Informations pratiques                            55

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Tokyo - Paris Chefs-d'oeuvre du Bridgestone Museum Collection Ishibashi Foundation - Musée de l'Orangerie
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Tokyo - Paris Chefs-d'oeuvre du Bridgestone Museum Collection Ishibashi Foundation - Musée de l'Orangerie
1. Communiqué de presse

Tokyo – Paris
Chefs-d’œuvre du Bridgestone Museum of Art
de Tokyo
Collection Ishibashi Foundation
Musée de l’Orangerie                                                       Claude Monet (1840-1926), Nymphéas, 1903, huile sur toile
                                                                           81,5 × 100,5 cm, don de Shôjirô Ishibashi, 1961, Inv. Gaiyo 22
5 avril – 21 août 2017                                                     © Bridgestone Museum of Art, Ishibashi Foundation

Exposition organisée par l’établissement public des musées d'Orsay et de l'Orangerie
et la Ishibashi Foundation en collaboration avec Nikkei Inc., avec le soutien de JAPAN AIRLINES

Les chefs-d’œuvre de la collection du musée Bridgestone sont issus du goût pour l'art de trois générations de la dynastie
industrielle des Ishibashi.
Le fondateur de l'entreprise Bridgestone, Shojiro Ishibashi (1889-1976), se singularise très tôt par sa passion pour les arts et
notamment pour les arts occidentaux qu'il commence à collectionner dès la fin des années 1930. Il fait édifier un musée pour sa
collection au cœur de Tokyo en 1952. Celui-ci propose au public des œuvres de la période impressionniste ainsi que des œuvres
d'art moderne occidentales et japonaises. La collection a ensuite continué d'être enrichie par les nouvelles générations.
La fondation Ishibashi conserve aujourd'hui plus de 2600 œuvres.
À l'occasion des travaux de l'actuel musée et en attendant la livraison de nouveaux bâtiments, les chefs-d’œuvre de la collection
seront montrés lors d'une unique étape occidentale au musée de l'Orangerie au printemps et à l'été 2017. Le parcours mettra
notamment à l'honneur les œuvres de l'impressionnisme jusqu'à l'abstraction occidentale et orientale d'après-guerre, de
Monet, Renoir et Caillebotte à Cézanne, Matisse, Picasso, Pollock et Shiraga.
L'un des pivots de l'exposition sera aussi le lien permanent établi entre les œuvres, leurs acquéreurs et l'histoire du Japon
moderne afin de donner aux visiteurs de nombreux éléments de contexte. Enfin, cette exposition trouve également sa place au
musée de l'Orangerie à travers un jeu de miroir où la passion privée pour l'art a su se transformer en collection ouverte à tous les
publics.
L’exposition comporte six sections. La première intitulée « Une dynastie industrielle éprise d’art » donne des éléments de
contexte sur la construction de la collection à travers le parcours de la famille Ishibashi, des débuts du fondateur Shojiro
Ishibashi, à la construction du musée, jusqu’à l’enrichissement récent des collections. La seconde section, « Le premier goût
pour la peinture yôga », témoigne des premières acquisitions d’œuvres japonaises de style occidental du fondateur de la
collection, allant des peintres de Kurume jusqu’à Foujita.
Le reste du parcours est construit de manière chronologico-thématique : de « L’impressionnisme au cœur de la collection » avec
des œuvres de Renoir, Monet ou Sisley, au « post-impressionnisme dans la collection, de Cézanne à Toulouse-Lautrec »
mettant à l’honneur ces peintres mais aussi Gauguin ou Van Gogh, à « L’art moderne dans la collection, de Matisse et Picasso à
l’abstraction » à travers des toiles de ces artistes mais aussi par la sculpture comme celle de Brancusi, et enfin jusqu’à
l’abstraction radicale de Soulages à Domoto dans une ultime section intitulée « Entre Orient et Occident : abstractions et
figurations d’après-guerre ».
Commissariat :
Yasuhide Shimbata, conservateur en chef, Bridgestone Museum of Art de Tokyo, Ishibashi Foundation
Kyoko Kagawa, conservatrice, Bridgestone Museum of Art de Tokyo, Ishibashi Foundation
Cécile Girardeau, conservateur au musée de l’Orangerie
Avec le concours spécial de
Avec le généreux soutien de

Partenariat media : ARTE, Le Figaro et France Culture
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Tokyo - Paris Chefs-d'oeuvre du Bridgestone Museum Collection Ishibashi Foundation - Musée de l'Orangerie
Autour de l’exposition

Publication
Tokyo – Paris. Chefs-d’œuvre du Bridgestone Museum of Art. Collection Ishibashi Foundation, catalogue de l’exposition
Coédition musées d’Orsay et de l’Orangerie / Hazan, 192 pages, 35 €
Visite inaugurale sous la conduite de Cécile Girardeau : Mercredi 19 avril à 18h30
Visites guidées : Mercredi et samedi du 15 avril au 19 août à 16h
Visites en LSF : Samedi 29 avril à 11h et samedi 17 juin à 11h
Cycles de conférences
▪ Monet et Clemenceau, le Japon pour horizon – Salle des Nymphéas
Lundi 24 avril à 19h – Clemenceau et l’art japonais par Matthieu Séguéla, historien et enseignant-chercheur
Mercredi 26 avril à 19h – Monet et le Japon par Matthieu Séguéla et Philippe Piguet, historien de l’Art
▪ Mercredi 10 mai à 19h – L’art occidental dans le Japon en guerre par Michaël Lucken, historien, directeur du Centre d’Etudes
Japonaises de l’INALCO – Auditorium du musée de l’Orangerie
▪ Mercredi 17 mai à 19h (Conférence-lecture) – Claudel et le Japon : itinéraire diplomatique et artistique du Poète-Ambassadeur
(1921-1927) par Pascal Lécroart, professeur de littérature, université de Franche-Comté et un comédien des Tréteaux de France
– Auditorium du musée de l’Orangerie
▪ Mercredi 31 mai à 19h – Le goût pour l’occident, de la formation des peintres japonais à la constitution de collections d’art
occidental au Japon par Cécile Girardeau, conservateur au musée de l’Orangerie – Auditorium du musée de l’Orangerie
Concerts
▪ Vendredi 9 juin à 19h – Concert de piano dans les Nymphéas, par Aya Okuyama, piano / Okumura, Saint-Saëns, Miyake,
Debussy…
▪ Vendredi 23 juin à 19h – Concert de Koto, cithare japonaise et Shakuhachi, flûte japonaise par Mieko Miyazaki, Suizan Lagrost
/ Kengyo, Miyagi, Yamamoto, Debussy, Satie…
Une soirée au musée (18-30 ans) / Une bal(lade) japonaise
Samedi 13 mai 2017 de 18h30 à 22h30
Dans un cadre privilégié, en dehors des heures d'ouverture au public, cette soirée est destinée aux 18-30 ans, étudiants ou non,
accueillis par des médiateurs, étudiants en histoire de l’art qui se mettront à leur disposition pour commenter les œuvres
exposées et répondre à leurs questions.
Cette soirée propose aux visiteurs de découvrir une collection constituée par un collectionneur japonais passionné de peinture
occidentale et de s’initier aux arts du pliage, du dessin par des ateliers de pratique artistique.
Ateliers en famille à partir de 5 ans
Kamishibai – Mercredi 31 mai à 15h et mercredi 28 juin à 15h
Manga – Jeudi 19 avril, mercredi 10 mai, lundi 10 juillet, jeudi 20 juillet à 15h
Origami – Samedi 29 avril et 13 mai à 15h, vendredi 7 juillet à 15h, lundi 17 juillet à 15h
Week end famille – les 10 et 11 juin
▪ Ateliers – Manga – Samedi 10 juin à 10h30 et 15h et dimanche 11 juin à 14h30 et 15h
▪ Ateliers – Origami – Samedi 10 juin à 14h30 et dimanche 11 juin à 10h30
▪ Spectacle en famille – Kamishibai : trois histoires courtes du pays du soleil levant – Samedi 10 juin à 16h30 et dimanche 11 juin
à 16h30
Conte – L’île aux libellules
Rakugo ou contes japonais, conté par Stéphane Ferrandez
Samedis 22 avril, 20 mai, 24 juin, 8 juillet à 15h
Au Japon, le merveilleux n’est jamais loin.
Mukashi, mukashi, il y a bien longtemps, au tout début du monde, le Japon s’appelait encore Akitsu Shima : l’île aux libellules.
À cette époque, les animaux avaient le pouvoir de se métamorphoser.
Aka tombo, une petite libellule rouge, va raconter au premier empereur du Japon les secrets des forêts de ces îles. Partez en
voyage avec eux, à la rencontre du légendaire japonais, où les tanukis et les renards s’amusent des hommes et rivalisent de
malice pour jouer leurs plus belles farces.
Nuit des musées / Sonorités japonaises
Samedi 20 mai 18h30-minuit
▪ Concert Wadaiko, tambours japonais
▪ Concert Shamisen, luth japonaise et Shakuhachi, flûte japonaise

Service de communication            Amélie Hardivillier, chef du service de la communication
Contacts pôle presse                Marie Dussaussoy : 01 40 49 49 96 – marie.dussaussoy@musee-orsay.fr
                                    Silvia Cristini : 01 40 49 49 20 – silvia.cristini@musee-orsay.fr

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Tokyo - Paris Chefs-d'oeuvre du Bridgestone Museum Collection Ishibashi Foundation - Musée de l'Orangerie
2. Presse release

Tokyo – Paris
Masterpieces from the Bridgestone
Museum of Art in Tokyo
Ishibashi Foundation Collection
Musée de l’Orangerie                                                      Claude Monet (1840-1926), Nympheas, 1903, oil on canvas
                                                                          81.5 × 100.5 cm, donated by Shôjirô Ishibashi, 1961, Inv. Gaiyo 22
                                                                          © Bridgestone Museum of Art, Ishibashi Foundation
5 April – 21 August 2017
Exhibition organised by the public establishment of the Musée d'Orsay and Musée de l'Orangerie,
and the Ishibashi Foundation in collaboration with Nikkei Inc., with the support of JAPAN AIRLINES

The masterpieces from the collection at the Bridgestone Museum are the result of the love of art of three generations of the
Ishibashi industrial dynasty.
The founder of the Bridgestone company, Shojiro Ishibashi (1889-1976), demonstrated early on in his career a passion for arts,
and more particularly Western arts, which he began to collect as of the late 1930s. In 1952 he commissioned the building of a
museum in the heart of Tokyo to house his collection. The museum displays Impressionist pieces as well as Western and
Japanese works of modern art to the public. This collection was gradually enriched with each generation. The Ishibashi
Foundation today conserves more than 2,600 works.
During the current renovation work at the museum and while awaiting the completion of the new buildings, the masterpieces
of the collection will be on display for a unique exhibition in the West at the Musée de l'Orangerie for the spring/summer 2017
season. The exhibition will notably give pride of place to works ranging from Impressionism to western and eastern post-war
abstraction, from Monet, Renoir, and Caillebotte to Cézanne, Matisse, Picasso, Pollock and Shiraga.
One of the pivotal points of the exhibition is also the permanent link established between the works, their buyers and the
history of modern Japan, in order to give visitors background information. Lastly, this exhibition finds a mirror effect at the
Musée de l'Orangerie, where a private passion for art has been transformed into a collection open to all audiences.
The exhibition is composed of six sections. The first, entitled “An industrial dynasty with a passion for art”, gives some
background about how the collection was built up by the Ishibashi family, from the early days of the founder Shojiro Ishibashi,
to the construction of the museum, up to the recent enrichment of the collections. The second section, “An early passion for
yôga paintings”, shows the founder’s early acquisitions of western style Japanese artworks, from the painters of Kurume up to
Foujita.
The remainder of the exhibition is laid out chronologically and thematically: “Impressionism at the heart of the collection” with
works by Renoir, Monet and Sisley, “Post Impressionism in the collection, from Cézanne to Toulouse-Lautrec”, giving these
painters pride of place along with Gauguin and Van Gogh, “Modern Art in the collection, from Matisse and Picasso to
abstraction” with not only the paintings of these artists, but also sculpture from artists such as Brancusi, and finally moving to
radical abstraction from Soulages to Domoto in a final section entitled “Between East and West: post-war abstraction and
figuration”.
Curators:
Yasuhide Shimbata, chief curator, Bridgestone Museum of Art, Tokyo, Ishibashi Foundation
Kyoko Kagawa, curator, Bridgestone Museum of Art, Tokyo, Ishibashi Foundation
Cécile Girardeau, curator at the musée de l’Orangerie
With the special support of
With the generous support of

Media Partners: ARTE, Le Figaro and France Culture
                                                                                                                                               7
Tokyo - Paris Chefs-d'oeuvre du Bridgestone Museum Collection Ishibashi Foundation - Musée de l'Orangerie
Around the exhibition
Publication
Tokyo – Paris. Masterpieces from the Bridgestone Museum of Art. Ishibashi Foundation Collection, exhibition catalogue
Co-edition musées d’Orsay et de l’Orangerie / Hazan, 192 pages, €35
Inaugural tour by Cécile Girardeau
Wednesday 19 April, 6.30pm
Guided tours
Wednesdays and Saturdays from 15 April to 19 August, 4pm
Tours in French sign language
Saturday 29 April, 11am, and Saturday 17 June, 11am
Lecture cycles
▪ Monet and Clemenceau, Japan in Focus – Salle des Nymphéas
Monday 24 April, 7pm – Clemenceau and Japanese Art by Matthieu Séguéla, historian, lecturer and researcher
Wednesday 26 April, 7pm – Monet and Japan by Matthieu Séguéla and Philippe Piguet, Art historian
▪ Wednesday 10 May, 7pm – Western Art in Wartime Japan by Michaël Lucken, historian, director of the Centre for Japanese
Studies at the INALCO – Musée de l’Orangerie, Auditorium
▪ Wednesday 17 May, 7pm (Lecture and reading) – Claudel and Japan: the diplomatic and artistic career of the Poet-Ambassador
(1921-1927) by Pascal Lécroart, professor of literature, Université de Franche-Comté, and an actor with the itinerant theatre
company Tréteaux de France –Musée de l’Orangerie Auditorium
▪ Wednesday 31 May, 7pm – The Taste for the West, from the training of Japanese painters to the creation of collections of
Western art in Japan by Cécile Girardeau, curator at the Musée de l’Orangerie – Musée de l’Orangerie, Auditorium
Concerts
▪ Friday 9 June, 7pm – Piano Concert in the Nympheas gallery, by Aya Okuyama, piano / Okumura, Saint-Saëns, Miyake,
Debussy…
▪ Friday 23 June, 7pm – Concert for Koto, Japanese zither, and Shakuhachi, Japanese flute, by Mieko Miyazaki, Suizan Lagrost /
Kengyo, Miyagi, Yamamoto, Debussy, Satie…
An evening at the museum / ages 18-30
Saturday 13 May 2017, 6.30pm – 10.30pm
In a privileged setting, outside public opening hours, this evening event is for 18-30 year olds, students and non-students, and is
hosted by mediators - history of art students who will be available to talk about the works on display and to answer questions.
This evening event offers visitors the chance to discover a collection formed by a Japanese collector who was passionate about
Western painting, and to learn about the arts of folding and drawing.
Family workshops, for 5 yrs +
Kamishibai – Wednesday 31 May, 3pm and Wednesday 28 June, 3pm
Manga – Thursday 19 April, Wednesday 10 May, Monday 10 July, Thursday 20 July, 3pm
Origami – Saturday 29 April and 13 May, 3pm, Friday 7 July, 3pm, Monday 17 July, 3pm
Family weekend – 10 and 11 June
▪ Workshops – Manga – Saturday 10 June, 10.30am and 3pm, and Sunday 11 June, 2.30pm and 3pm
▪ Workshops – Origami – Saturday 10 June, 2.30pm, and Sunday 11 June, 10.30am
▪ Family show – Kamishibai: three short stories from the land of the rising sun – Saturday 10 June, 4.30pm, and Sunday 11 June,
4.30pm
Story – Dragonfly Island
Rakugo or traditional Japanese tales, narrated by Stéphane Ferrandez
Saturdays 22 April, 20 May, 24 June, 8 July, 3pm. In Japan, magic is never far away...
Mukashi, mukashi, once upon a time, a very long time ago, when the world had just begun, Japan was still called Akitsu Shima:
Dragonfly Island. At this time, animals had the power to change into something else.
Aka tombo, a little red dragonfly, told the first emperor of Japan the secrets of the forests on these islands. Set off with them to
meet the Japan of legend, where the tanukis and foxes make fun of men and mischievously compete to play the best tricks.
Museum nights / Japanese sounds
Saturday 20 May, 6.30pm - midnight
▪ Wadaiko Concert, Japanese drums
▪ Concert for Shamisen, Japanese lute, and Shakuhachi, Japanese flute

Communications Dept.                Amélie Hardivillier, Head of Communications
Press Contact                       Marie Dussaussoy: +33 (0)1 40 49 49 96 – marie.dussaussoy@musee-orsay.fr
                                    Silvia Cristini: +33 (0)1 40 49 49 20 – silvia.cristini@musee-orsay.fr

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Tokyo - Paris Chefs-d'oeuvre du Bridgestone Museum Collection Ishibashi Foundation - Musée de l'Orangerie
3. Parcours de l’exposition

Commissariat :
Yasuhide Shimbata, conservateur en chef, Bridgestone Museum of Art de Tokyo, Ishibashi
Foundation
Kyoko Kagawa, conservatrice, Bridgestone Museum of Art de Tokyo, Ishibashi Foundation
Cécile Girardeau, conservateur au musée de l’Orangerie

Scénographie
Cécile Degos

Graphisme
Laurent Fétis

Conception de la lumière
Carlos Cruchinha

Cette exposition est organisée par le musée de
l’Orangerie, Paris
et le Bridgestone Museum of Art, Collection
Ishibashi Foundation, Tokyo

Sections de l’exposition
Une dynastie industrielle éprise d’art

Le premier goût pour la peinture yôga

L’impressionnisme au cœur de la collection

Le post-impressionnisme dans la collection, de Cézanne à Toulouse-Lautrec

L’art moderne dans la collection, de Matisse et Picasso à l’abstraction

Entre Orient et Occident : abstractions et figurations d’après-guerre

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Tokyo - Paris Chefs-d'oeuvre du Bridgestone Museum Collection Ishibashi Foundation - Musée de l'Orangerie
Amedeo Modigliani (1884-1920)
Portrait d’homme, dit aussi Le Jeune Paysan, vers 1918
Huile sur toile, 73,4 × 50,3 cm
Tokyo, Bridgestone Museum of Art
© Bridgestone Museum of Art, Ishibashi Foundation

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Une dynastie industrielle éprise d’art

Shojiro Ishibashi (1889-1976) est un enfant de l’ère Meiji qui voit le Japon s’ouvrir au monde.
Il est l’un des acteurs de la modernisation technologique fulgurante que connaît l’archipel
nippon au tout début du XXe siècle. Reprenant le modeste atelier de confection textile
familial, il se tourne progressivement vers le caoutchouc, et, sentant le frémissement de
l’industrie automobile, se lance bientôt dans la fabrication de pneus. Il baptise lui-même
l’entreprise Bridgestone, traduction littérale des deux idéogrammes qui composent son nom
de famille : ishi signifiant « pierre » et bashi, « pont », faisant ainsi preuve d’une volonté de
coexistence des cultures. Ayant fait bâtir une villa dans un style architectural occidental dans
sa ville de Kurume, il souhaite rapidement décorer celle-ci d’œuvres d’art. Son premier goût
le porte vers des peintures japonaises de l’école yôga, c’est-à-dire de style occidental, dont
l’une des plus belles œuvres de Shigeru Aoki, Un présent de la mer, ouvre l’exposition. Puis,
à la toute fin des années 1930, il commence à acquérir des œuvres d’art occidental,
notamment impressionnistes. En 1952, il ouvre le musée Bridgestone, en plein cœur de la
capitale japonaise, afin d’offrir ses chefs-d’œuvre à la vue de tous les tokyoïtes et visiteurs.
Son fils, Kan’ichiro Ishibashi, ainsi que son petit-fils, Hiroshi Ishibashi, ont continué d’enrichir
la collection l’ouvrant à l’art moderne jusqu’à l’abstraction d’après-guerre.

Consolidant les liens créés entre nos deux musées depuis l’exposition « Debussy, la musique
et les arts » en 2012, le musée de l’Orangerie est aujourd’hui fier de pouvoir présenter une
sélection d’œuvres majeures du Bridgestone Museum of Art de Tokyo. Cette collection, avec
son cœur impressionniste si remarquable, est le symbole du goût éclairé d’un collectionneur
pour l’art occidental et français. Elle offre également un merveilleux écho au rêve du
marchand et collectionneur Paul Guillaume qui a souhaité très tôt que les œuvres qu’il avait
rassemblées soient offertes au regard du public dans le cadre d’un musée. Alors que nous
célébrerons l’année prochaine les 160 ans des relations diplomatiques franco-japonaises,
cette exposition symbolise les ponts qui peuvent exister entre ces deux cultures.

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Shigeru Aoki (1882-1911)
Un présent de la mer, 1904
Huile sur toile, 70,2 × 182 cm
Tokyo, Bridgestone Museum of Art
Don de Shôjirô Ishibashi, 1961
© Bridgestone Museum of Art, Ishibashi Foundation

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Le premier goût pour la peinture yôga

La peinture moderne japonaise de style occidental, ou yôga, occupe une place de choix dans
la collection que Shojiro Ishibashi a constituée puisqu’il s’agit des premières œuvres qu’il a
acquises à partir de la fin des années 1920. Ce style s’épanouit notamment au moment de
l’ouverture du Japon durant l’ère Meiji. Les artistes japonais s’initient alors soit en Europe
soit par des enseignements dispensés au Japon aux techniques et styles de la peinture
occidentale. La peinture à l’huile est alors très prisée. Certains peintres très renommés du
courant yôga attirent particulièrement l’attention de Shojiro Ishibashi comme Shigeru Aoki,
dont nous présentons entre autres Paradis sous-marin, ou encore Hanjiro Takeji Fujishima
avec sa pièce majeure intitulée Éventail noir, qui constitue également l’arrière-plan d’un
célèbre portrait photographique mettant en scène Sojiro et l’artiste. Plusieurs œuvres de
cette salle sont ainsi classées au Japon comme biens culturels importants et constituent des
prêts exceptionnels. Jouissant d’une grande notoriété en Europe, le peintre Foujita fait aussi
partie des acquisitions de Shojiro Ishibashi. La toile de l’artiste, Nature morte au chat,
réalisée en France, fait le lien avec l’école de Paris représentée dans les collections du musée
de l’Orangerie notamment par les peintres Soutine et Modigliani.

                                                                                                 13
Camille Pissarro (1830-1903)
Jardin potager au jardin de Maubuisson, Pontoise, 1878
Huile sur toile, 55,2 × 45,9 cm
Tokyo, Bridgestone Museum of Art
Don de Shôjirô Ishibashi, 1961
© Bridgestone Museum of Art, Ishibashi Foundation

                                                         14
L’impressionnisme au cœur de la collection

« Les débuts de ma collection remontent aux environs de 1930 : si, au début, mon intérêt
allait aux peintures à l’huile japonaises, s’élargissant peu à peu, il s’est étendu aux peintures
et aux sculptures de l’Europe. Cependant les œuvres qui s’accordaient tout particulièrement
à mon goût s’ordonnaient toutes autour d’un même centre : l’école française des
Impressionnistes. En rassemblant ma collection, j’ai donc fait porter en ce sens le principal
de mon effort. » Shojiro Ishibashi, fondateur de la collection, se remémorait ainsi les étapes
de la construction de sa collection en 1962. La persévérance et l’énergie déployées par les
trois générations de la famille Ishibashi nous permettent aujourd’hui d’admirer une variété
d’œuvres d’une très grande qualité de la période pré-impressionniste et impressionniste
avec des œuvres de Courbet, Corot ou Daumier jusqu’à des chefs-d’œuvre impressionnistes
tels que Mademoiselle Georgette Charpentier assise de Renoir, un des rares autoportraits de
Manet, Portrait de Manet par lui-même, un très beau portrait de Degas, Portrait de Léopold
Levert, mais aussi plusieurs œuvres majeures de Monet de la période impressionniste aux
Nymphéas, ainsi que des œuvres de Sisley et de Pissarro. L’une des dernières acquisitions du
musée en 2011, Jeune homme au piano de Gustave Caillebotte, complète très élégamment
cet ensemble.

                                                                                                15
Édouard Manet (1832-1883)
Portrait de Manet par lui-même, dit aussi Manet à la Calotte, 1878-1879
Huile sur toile, 95,4 × 63,4 cm
Tokyo, Bridgestone Museum of Art
© Bridgestone Museum of Art, Ishibashi Foundation

                                                                          16
Le post-impressionnisme dans la collection,
de Cézanne à Toulouse-Lautrec

Cet ensemble d’œuvres post-impressionnistes est composé de quelques-unes des plus belles
pièces de la collection du musée Bridgestone de Tokyo. La Montagne Sainte-Victoire et
Château Noir de Paul Cézanne acquise par le fondateur de la collection Shojiro Ishibashi est
l’une des vues les plus marquantes de cette série du peintre et sert très souvent d’icône aux
divers supports de communication du musée faisant d’elle une œuvre bien connue
aujourd’hui du public japonais. Par ailleurs, un superbe autoportrait de Cézanne, Cézanne
coiffé d’un chapeau mou, constitue aussi une des pièces remarquables de la collection
autour de cet artiste. De même, il ne faut pas négliger la présence d’autres artistes, non
moins célèbres, avec trois œuvres de Paul Gauguin, dont la très belle Nature morte à la tête
de cheval qui rappelle l’influence capitale qu’ont pu avoir les œuvres japonaises dans la
création artistique en Occident dans la seconde moitié du XIXe siècle et que l’on a coutume
d’appeler « japonisme ». Enfin, deux autres grandes figures de la peinture complètent ce
groupe, Vincent Van Gogh avec une œuvre précoce, Moulins et jardins à Montmartre, et
Henri de Toulouse-Lautrec, avec une singulière et très belle grisaille, Au cirque : dans les
coulisses. Quelques œuvres issues du cabinet d’art graphique du musée se mêlent
opportunément à cette sélection avec des dessins de Cézanne ou encore de Gustave
Moreau.

                                                                                               17
Paul Cézanne (1839-1906)
Cézanne coiffé d’un chapeau mou, vers 1890-1894
Huile sur toile, 61,2 × 50,1 cm
Tokyo, Bridgestone Museum of Art
Don de Shôjirô Ishibashi, 1961
© Bridgestone Museum of Art, Ishibashi Foundation

                                                    18
L’art moderne dans la collection, de Matisse et Picasso à l’abstraction

Si Shojiro Ishibashi fait l’achat de quelques-unes des pièces emblématiques de cette section
consacrée à l’art moderne du début du XXe siècle, c’est plus à son fils Kan’ichiro Ishibashi
ainsi qu’à son petit-fils Hiroshi Ishibashi que nous devons aujourd’hui sa structure et la
manière dont elle s’est étoffée. L’aquarelle de Paul Signac, La Rochelle, est restée dans la
mémoire familiale comme la toute première œuvre d’art occidental acquise par Shojiro
Hishibashi et ornant le salon de leur demeure de Kurume. Elle annonce un goût pour des
peintres plus modernes de Matisse à Picasso. Quelques œuvres marquantes se détachent
comme un Picasso cubiste, Bouteille de marc de Bourgogne, verres, journal, ou un Picasso
classique des années 1920, Saltimbanque aux bras croisés. Des toiles de Matisse des
prémices du fauvisme avec le Nu dans l’atelier jusqu’à des œuvres de sa maturité telle que
Nature morte – symphonie en rouge forment un ensemble remarquable. La collection
d’œuvres modernes du musée Bridgestone, bien qu’elle laisse transparaître une prédilection
pour une modernité « classique » et essentiellement figurative, va cependant jusqu’au seuil
de l’abstraction avec des œuvres telles que Étude de dune pointilliste, crête à gauche de Piet
Mondrian ou encore Île de Paul Klee. La présence d’œuvres de Matisse, Picasso, le Douanier
Rousseau, Soutine, Modigliani, De Chirico, offre également des points de passage avec les
préférences du marchand et collectionneur Paul Guillaume dont les œuvres sont conservées
au musée de l’Orangerie. Le hasard a d’ailleurs voulu que l’œuvre de Modigliani de la
collection Ishibashi lui ait un jour appartenu.

                                                                                               19
Pablo Picasso (1881-1973)
Saltimbanque aux bras croisés, 1923
Huile sur toile, 130,8 × 98 cm
© Bridgestone Museum of Art, Ishibashi Foundation
© Succession Picasso 2017

                                                    20
Entre Orient et Occident : abstractions et figurations d’après-guerre

Cette section met à l’honneur l’art figuratif et abstrait de l’après Seconde Guerre mondiale.
Elle est essentiellement le fruit des inclinations de la troisième génération de la famille
Ishibashi sous la houlette d’Hiroshi Ishibashi. L’ouverture vers une abstraction radicale
donne une rare ampleur à cette collection et mêle des artistes à la fois orientaux et
occidentaux. Pour le versant figuratif, on trouve des œuvres de Jean Fautrier avec
notamment une toile de sa saisissante série des Otages, Tête d’otage, mais aussi une
sculpture issue de l’humanisme figuratif d’après-guerre du sculpteur Alberto Giacometti
avec son Buste de Diego. L’abstraction gestuelle est à l’honneur avec une œuvre de Pollock
et une autre de Hans Hartung pour la partie occidentale confrontées à celles de Shiraga et de
Zao Wou-Ki. Ces œuvres frappent par leur force expressive et l’immersion qu’elles offrent au
spectateur par leur format. Enfin, Orient et Occident semblent se rencontrer dans des toiles
comme celle de Soulages ou de Domoto qui mêlent des références et des techniques issues
des deux régions du monde. Cet ensemble témoigne du renouvellement du goût au sein de
la collection Ishibashi et ouvre la voie à une radicalité et peut-être à de nouveaux horizons
dans de futures acquisitions.

                                                                                                21
Jackson Pollock (1912-1956)
Number 2, 1951, 1951
Huile sur toile, 96,9 × 66,2 cm
© Bridgestone Museum of Art, Ishibashi Foundation
© ADAGP, Paris 2017

                                                    22
4. Liste des œuvres presentées
Toutes les œuvres présentées sont issues des collections du Bridgestone Museum of Art de Tokyo,
Collection Ishibashi Foundation

Une dynastie industrielle éprise d’art

Fumio Asakura (1883-1964)
Buste de M. Shôjirô Ishibashi, 1956
Bronze, H. 67 cm

Saburô Miyamoto (1905-1974)
Portrait de M. Shôjirô Ishibashi, 1969-1970
Huile sur toile, 72,6 × 60,6 cm

Shigeru Aoki (1882-1911)
Un présent de la mer, 1904
Huile sur toile, 70,2 × 182 cm

Documentaires
The Magnetism of Masterpieces, a documentary film celebrating the twenty-fifth anniversary of the
founding of Bridgestone Tire Co., Ltd.
Production: Ishibashi Kanichiro and the Bridgestone Gallery Film Committee (1956)
Length: 6:22 minutes
©Bridgestone Museum of Art, Ishibashi Foundation

The Ishibashi Collection Goes to Paris, documentary film
Organizer: Agence des Musées Français
Site: Musée National d’Art Moderne, Paris
Dates: May 5 to June 24, 1962
Length: 7:15 minutes
©Bridgestone Museum of Art, Ishibashi Foundation

Ishibashi Shojiro and Art (from the documentary film Ayumi)
Produced by Takaba Takeshi (1976)
Length: 1:53 minutes
©Takashi Takaba

Le premier goût pour la peinture yôga

Takeji Fujishima (1867-1943)
Réminescence de l’ère Tempyo, 1902
Huile sur toile, 197,5 × 94 cm

Shigeru Aoki (1882-1911)
Paradis sous-marin, 1907
Huile sur toile, 180 × 68,3 cm

                                                                                                  23
Shigeru Aoki (1882-1911)
Marine, Mera, 1904
Huile sur toile, 36,6 × 73 cm

Hanjirô Sakamoto (1982-1969)
Trois chevaux paissant, 1932
Huile sur toile, 79,6 × 99 cm

Sôtarô Yasui (1888-1955)
Portrait de Mme F., 1939
Huile sur toile, 80 × 66 cm

Takeji Fujishima (1867-1943)
Éventail noir, 1908-1909
Huile sur toile, 63,7 × 42,4 cm

Tsuguharu Fujita (1886-1968)
Nature morte au chat, 1939-1940
Huile sur toile, 80,6 × 99,9 cm

Fascicule contenant la liste des œuvres présentées à l’exposition inaugurale du Bridgestone
Museum of art de 1952

Catalogue de l’exposition inaugurale
Tokyo, Bridgestone Gallery
1952

Affiche de l’exposition inaugurale
1952

L’impressionnisme au cœur de la collection

Pierre-Auguste Renoir (1841-1919)
Petite fille, 1887
Pastel sur papier, 60,8 × 46 cm

Edgar Degas (1834-1917)
Au foyer de la danse, 1895-1898
Pastel sur papier, 45,9 × 89,8 cm

Edgar Degas (1834-1917)
Après le bain, vers 1900
Pastel sur papier, 62,7 × 68,5 cm

Edgar Degas (1834-1917)
Portrait de Léopold Levert, vers 1874
Huile sur toile, 65 × 54 cm

                                                                                              24
Gustave Caillebotte (1848-1894)
Jeune homme au piano, 1876
Huile sur toile, 81 × 116 cm

Édouard Manet (1832-1883)
Le Bal de l’Opéra, 1873
Huile sur toile, 46,7 × 38,2 cm

Édouard Manet (1832-1883)
Portrait de Manet par lui-même, dit aussi Manet à la calotte, 1878-1879
Huile sur toile, 95,4 × 63,4 cm

Pierre-Auguste Renoir (1841-1919)
Mlle Georgette Charpentier assise, 1876
Huile sur toile, 97,8 × 70,8 cm

Honoré Daumier (1808-1879)
Don Quichotte et Sancho se rendant aux noces de Gamaches (Don Quichotte dans la montagne [les
montagnes]), vers 1850
Huile sur panneau, 39,6 × 31,2 cm

Camille Corot (1796-1875)
La Jeune Femme dans le bois, 1865
Huile sur panneau, 54,7 × 38,9 cm

Gustave Courbet (1819-1877)
Cerf courant dans la neige, vers 1856
Huile sur toile, 93,5 × 148,8 cm

Jean-François Millet (1814-1875)
La Traite des vaches à Gréville, 1854-1860
Huile sur toile, 59 × 72,4 cm

Eugène Boudin (1824-1898)
Scènes de plage aux environs de Trouville, vers 1865
Huile sur toile, 35,7 × 57,7 cm

Claude Monet (1840-1926)
L’Inondation à Argenteuil, 1872-1873
Huile sur toile, 54,4 × 73,3 cm

Camille Pissarro (1830-1903)
Jardin potager au jardin de Maubuisson, Pontoise, 1878
Huile sur toile, 55,2 × 45,9 cm

Alfred Sisley (1839-1899)
Saint-Mammès et les coteaux de la Celle – matin de juin, 1884
Huile sur toile, 54,6 × 73,4 cm

Alfred Sisley (1839-1899)
Rue de village à Marlotte – femmes allant au bois, 1866
Huile sur toile, 65,2 × 92,2 cm

                                                                                                25
Claude Monet (1840-1926)
Belle-Île, effet de pluie, 1886
Huile sur toile, 60,5 × 73,7 cm

Claude Monet (1840-1926)
Nymphéas, 1903
Huile sur toile, 81,5 × 100,5 cm

Claude Monet (1840-1926)
Nymphéas, temps gris, 1907
Huile sur toile, 100,6 × 73,5 cm

Claude Monet (1840-1926)
Crépuscule à Venise, vers 1908
Huile sur toile, 73 × 92,5 cm

Pierre-Auguste Renoir (1841-1919)
Terrasse à Cagnes, 1905
Huile sur toile, 46,3 × 55 cm

Le post-impressionnisme dans la collection,
de Cézanne à Toulouse-Lautrec

Paul Gauguin (1848-1903)
Les Foins, 1889
Huile sur toile, 55,4 × 46,2 cm

Paul Gauguin (1848-1903)
Nature morte à la tête de cheval, 1886
Huile sur toile, 49 × 38,5 cm

Paul Gauguin (1848-1903)
L’Aven, 1888
Huile sur toile, 72,9 × 92,2 cm

Paul Cézanne (1839-1906)
Baigneurs au repos, vers 1875-1877
Aquarelle et encre sur papier, 13 × 21,7 cm

Paul Cézanne (1839-1906)
Baigneurs, vers 1897-1900
Crayon et aquarelle sur papier, 12,6 × 21 cm

Paul Cézanne (1839-1906)
Cézanne coiffé d’un chapeau mou, vers 1890-1894
Huile sur toile, 61,2 × 50,1 cm

Paul Cézanne (1839-1906)
Montagne Sainte-Victoire et Château Noir, vers 1904-1906
Huile sur toile, 66,2 × 82,1 cm

                                                           26
Henri de Toulouse-Lautrec (1864-1901)
Au cirque : dans les coulisses, vers 1887
Huile sur toile, 67 × 60 cm

Gustave Moreau (1826-1898)
La Toilette, vers 1885-1890
Aquarelle avec rehauts de gouache sur papier, 33 × 19,3 cm

Vincent Van Gogh (1853-1890)
Moulins et jardins à Montmartre, 1886
Huile sur toile, 48,2 × 39,5 cm

Auguste Rodin (1840-1917)
Faunesse debout, vers 1884
Marbre, H. 71 cm

L’art moderne dans la collection, de Matisse et Picasso à l’abstraction

Émile-Antoine Bourdelle (1861-1929)
Pénélope, 1909
Bronze, H. 118,8 cm

Ossip Zadkine (1890-1967)
Torse (Torso), 1951
Ébène, H. 131 cm

Constantin Brancusi (1876-1957)
Le Baiser, 1907-1910
Plâtre, H. 28 cm

Henri Rousseau (1844-1910)
L’Herbage, 1910
Huile sur toile, 46 × 55,3 cm

Amedeo Modigliani (1884-1920)
Portrait d’homme, dit aussi Le Jeune Paysan, vers 1918
Huile sur toile, 73,4 × 50,3 cm

Pablo Picasso (1881-1973)
Bouteille de marc de Bourgogne, verres, journal, 1913
Huile sur toile avec papiers collés (huile, sable et journal sur toile), 46,3 × 38,4 cm

Pablo Picasso (1881-1973)
Corrida : cheval blessé, 1923
Huile sur toile, 19 × 24 cm

Pablo Picasso (1881-1973)
Saltimbanque aux bras croisés, 1923
Huile sur toile, 130,8 × 98 cm

                                                                                          27
Pablo Picasso (1881-1973)
Tête de femme, 1923
Huile et sable sur toile, 46,1 × 38,1 cm

Maurice Denis (1870-1943)
La Bacchanale, décor pour le magasin « Le Tigre royal » à Genève, 1920
Huile sur toile, 99,2 × 139,5 cm

Giorgio De Chirico (1888-1978)
Troubadour, date inconnue
Huile sur toile, 62,4 x 49,8 cm

Paul Signac (1863-1935)
La Rochelle, date inconnue
Aquarelle et crayon sur papier, 20,8 × 27 cm

Henri Matisse (1869-1954)
Collioure, 1905
Huile sur carton, 24,5 × 32,4 cm

Henri Matisse (1869-1954)
Nu dans l’atelier, 1899
Huile sur papier marouflé sur toile, 66,3 × 50,5 cm

Henri Matisse (1869-1954)
La Jacquette rayée, 1914
Huile sur toile, 123,6 × 68,4 cm

Henri Matisse (1869-1954)
Figure au corselet bleu, 25 juin 1935
Huile sur toile, 46 × 33 cm

Henri Matisse (1869-1954)
Nature morte – symphonie en rouge, 1927
Huile sur toile, 52 × 64 cm

Raoul Dufy (1877-1953)
Nature morte aux fruits, vers 1915-1920
Huile sur toile, 38,2 × 45,9 cm

Pierre Bonnard (1867-1947)
Paysage d’été, dit aussi Paysage de Vernon, 1929
Huile sur toile, 63,4 × 62,4 cm

Paul Klee (1879-1940)
Île, 1932
Huile et sable sur panneau, 55,2 × 85,2 cm

Piet Mondrian (1872-1944)
Étude de dune pointilliste, crête à gauche, 1909
Huile et crayon sur carton, 29,6 × 39,1 cm

                                                                         28
Chaïm Soutine (1894-1943)
Le Grand Arbre dans un village du Midi, vers 1924-1925
Huile sur papier, 49,8 × 60,6 cm

Entre Orient et Occident : abstractions et figurations d’après-guerre

Joan Miró (1893-1983)
Peinture, 1927
Huile sur toile, 24,1 × 33 cm

Jean Fautrier (1898-1964)
Spires, 1963
Huile sur papier marouflée sur toile, 59,9 × 73,1 cm
Signé en bas à droite : Fautrier. 63

Jean Fautrier (1898-1964)
Tête d’otage, 1945
Huile sur papier marouflée sur toile, 34,2 × 26,4 cm

Kazuo Shiraga (1924-2008)
Konto, 1990
Huile sur toile, 145,5 × 97 cm

Pierre Soulages (né à 1919)
Peinture, 26 mai 1969, 1969
Huile sur toile, 72,9 × 54,1 cm

Wou-Ki Zao (1920-2013)
07.06.85, 1985
Huile sur toile, 114,8 × 195,2 cm

Hans Hartung (1904-1989)
T 1963 K7, 1963
Acrylique sur toile, 180 × 111 cm

Hisao Domoto (1928-2013)
Solution de Continuité no 9, 1964
Huile et acrylique sur toile, 199,7 × 150,7 cm

Kazuo Shiraga (1924-2008)
Kannon Fudara Jodo, 1972
Huile sur toile, 130,3 × 194 cm

Jackson Pollock (1912-1956)
Number 2, 1951, 1951
Huile sur toile, 96,9 × 66,2 cm

Alberto Giacometti (1901-1966)
Buste de Diego (tête plate), 1955
Bronze, H.55 cm, fonte de 1955-1956

                                                                        29
Claude Monet (1840-1926)
Crépuscule à Venise, vers 1908
Huile sur toile, 73 × 92,5 cm
Tokyo, Bridgestone Museum of Art
Don de Shôjirô Ishibashi, 1961
© Bridgestone Museum of Art, Ishibashi Foundation

                                                    30
5. Publication
Catalogue de l’exposition

Tokyo – Paris
Chefs-d’œuvre du Bridgestone Museum
Collection Ishibashi Foundation
Catégorie : catalogue d’exposition bilingue
Format : 192 pages, 216 x 288 mm relié, 100 illustration environ
Coédition : musée de l’Orangerie/Hazan
Prix TTC : 35€
Parution librairie : Avril 2017
Les chefs-d’œuvre de la collection du musée Bridgestone sont issus du goût pour l’art de trois générations de la
dynastie industrielle des Ishibashi. Le fondateur de l’entreprise Bridgestone, Shojiro Ishibashi (1889-1976), se
singularise très tôt par sa passion pour les arts et notamment pour les arts occidentaux qu’il commence à
collectionner dès la fin des années 1930. Il fait édifier un musée pour sa collection au cœur de Tokyo en 1952.
Celui-ci propose au public des œuvres de la période impressionniste ainsi que des œuvres d’art moderne
occidentales et japonaises. La collection a ensuite continué d’être enrichie par les nouvelles générations. La
fondation Ishibashi conserve aujourd’hui plus de 2 500 œuvres.
À l’occasion des travaux de l’actuel musée et en attendant la livraison de nouveaux bâtiments, les chefs-
d’œuvre de la collection seront montrés lors d’une unique étape occidentale au musée de l’Orangerie au
printemps et à l’été 2017. Le parcours mettra notamment à l’honneur des œuvres de l’impressionnisme jusqu’à
l’abstraction occidentale et orientale d’après-guerre, de Monet, Renoir et Caillebotte à Cézanne, Matisse,
Picasso, Pollock et Shiraga. L’un des pivots de l’exposition sera aussi le lien permanent établi entre les œuvres,
leurs acquéreurs et l’histoire du Japon moderne afin de donner aux visiteurs de nombreux éléments de
contexte. Enfin, cette exposition trouve également sa place au musée de l’Orangerie à travers un jeu de miroir
où la passion privée pour l’art a su se transformer en collection ouverte à tous les publics.

Sommaire
Préface du président des musées d’Orsay et de l’Orangerie
Entretien avec le président de la fondation du Bridgestone Museum
Collectionneurs japonais de peinture moderne française au début du XXe siècle jusqu’à la création de la collection
Ishibashi - Atsushi Miura
Les premières œuvres de Claude Monet au Japon : la Voie du tableau - Matthieu Séguéla
La collection Ishiashi et le musée Bridgestone - Yasuhide Shimbata
La collection de peinture moderne japonaise dans la collection Ishibashi - Kyoko Kagawa
La France et le Japon - Cécile Girardeau
Les « modernes japonais » - Tsuyoshi Kaizuka
Impressionnisme - Cécile Girardeau
Postimpressionnisme - Cécile Girardeau
Une modernité classique - Cécile Girardeau
Figurations et abstractions d’après-guerre - Cécile Girardeau
Annexes
Liste des œuvres
Bibliographie
Index des noms propres

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6. Programmation autour de l’exposition

Visites guidées
VISITE INAUGURALE
Sous la conduite de Cécile Girardeau, commissaire de l’exposition
Mercredi 19 avril à 18h30
          → Gratuit dans la limite des places disponibles. Sur réservation: 01 44 50 43 01

VISITES GUIDEES DE L’EXPOSITION
Mercredi et samedi du 15 avril au 19 août à 16h
          → 6€ / 4,50€ en plus du billet d’entrée

VISITES EN LSF
Samedis 29 avril et 12 juin à 11h
          → Achat en ligne ou sur place minimum 15mn avant le début de la visite
            Durée : 1h30 - 6€ / 4,50€

Alfred Sisley (1839-1899)
Saint-Mammès et les coteaux de la Celle – matin de juin, 1884
Huile sur toile, 54,6 × 73,4 cm
Tokyo, Bridgestone Museum of Art
Don de Shôjirô Ishibashi, 1961
© Bridgestone Museum of Art, Ishibashi Foundation

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Cycles de conférences
            → Gratuit, sur réservation : 01 44 50 43 01

MONET ET CLEMENCEAU, LE JAPON POUR HORIZON
CLEMENCEAU ET L’ART JAPONAIS
Lundi 24 avril à 19h
Par Matthieu Séguéla, historien et enseignant-chercheur
Salle des Nymphéas
Georges Clemenceau n’a pas seulement été un homme d’État ami du Japon dans le domaine
diplomatique. Très tôt, il s’est passionné pour l’art de ce pays : grand collectionneur d’estampes et de
céramiques, amateur de la cérémonie du thé et admirateur d’œuvres bouddhiques, le Tigre a également
été un « faiseur » de musées d’art asiatique dans le Paris de la Belle-Epoque. Par son originalité et son
altruisme, son japonisme a rejoint celui des artistes de son temps, de Manet à Monet. C’est ce
Clemenceau esthète et acteur du dialogue des cultures que Matthieu Séguéla vous invite à découvrir.

MONET ET LE JAPON
Mercredi 26 avril à 19h
Par Matthieu Séguéla et Philippe Piguet, historien de l’Art
Salle des Nymphéas
Une importante collection d’estampes japonaises, un pont enjambant le bassin aux nymphéas dont le
modèle est extrait de l’une d’elles, des photographies le représentant en compagnie d’une
collectionneuse de noble lignée...
Si Claude Monet ne s’est jamais rendu au Japon, c’est le Japon qui est venu à lui. Le Maître de
l’Impressionnisme a créé un lien singulier et intemporel avec le pays du Soleil Levant. Des ateliers de
Giverny à la collection Ishibashi, des Nymphéas du Musée de l’Orangerie à ceux de l’île de Naoshima, cet
héritage est aujourd’hui encore au cœur des échanges artistiques entre la France et le Japon. Dialogue à
propos d’une passion que Monet a conjuguée à ses préoccupations picturales pour développer les
termes d’une esthétique prospective.

L’ART OCCIDENTAL DANS LE JAPON EN GUERRE
Mercredi 10 mai à 19h
Par Michaël Lucken, historien, directeur du Centre d’Etudes Japonaises de
l’INALCO
Auditorium du musée de l’Orangerie
Le cœur de la collection Ishibashi a été constitué au cours de la période extrêmement troublée qu’a
connue le Japon entre l’invasion de la Mandchourie (1931) et la fin de l’occupation américaine
(1952). Comment était perçu l’art occidental à l’heure de l’ultranationalisme ? Fut-il rejeté ou continua-
t-il au contraire à circuler et servir de modèle ? Quelles furent les conséquences de la guerre sur le
marché de l’art et les œuvres en général ?

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PAUL CLAUDEL ET LE JAPON : ITINERAIRE DIPLOMATIQUE ET ARTISTIQUE DU POETE-
AMBASSADEUR (1921 – 1927)
Mercredi 17 mai à 19h
Par Pascal Lécroart, professeur de littérature, université de Franche-Comté,
Responsable du Pôle Arts et Littérature dans le laboratoire ELLIADD (EA
4661)
L’attrait de Paul Claudel (1868-1955) pour l’Extrême-Orient relève primitivement d’une culture fin-de-
siècle bien connue, partagée par bon nombre d’artistes de sa génération. En devenant diplomate de
carrière, l’écrivain aura cependant les moyens de mener une exploration approfondie. Vice-consul puis
consul en Chine de 1895 à 1909, il a l’occasion de visiter une première fois le Japon, en juin 1898, qui lui
offre une révélation poétique majeure. Sa première nomination comme ambassadeur au Japon treize
ans plus tard ne pouvait donc que le satisfaire, lui ouvrant des horizons artistiques et esthétiques
nouveaux inséparables de sa mission diplomatique. L’enjeu de la conférence sera d’analyser cet
écheveau particulièrement fertile à travers le dialogue interculturel entrepris.

LE GOUT POUR L’OCCIDENT, DE LA FORMATION DES PEINTRES JAPONAIS A LA
CONSTITUTION DE COLLECTIONS D’ART OCCIDENTAL AU JAPON
Mercredi 31 mai à 19h
Par Cécile Girardeau, conservateur au musée de l’Orangerie
Cette conférence reviendra sur l’importance du lien qui se noue à partir de l’Ere Meiji avec l’art
occidental à la fois à travers la formation des peintres japonais à cette époque mais également autour
de la constitution de collections d’art occidental au Japon.

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Concerts
           → Gratuit, sur réservation : 01 44 50 43 01
             Durée : 1h

Concert de piano dans les Nymphéas
Vendredi 9 juin à 19h
Par Aya Okuyama, piano
Œuvres de Okumura, Saint-Saëns, Miyake, Debussy…

Concert de Koto, cithare japonaise et Shakuhachi, flûte japonaise
Vendredi 23 juin à 19h
Par Mieko Miyazaki, Suizan Lagrost
Œuvres de Kengyo, Miyagi, Yamamoto, Debussy, Satie…

Une soirée au musée / 18-30 ans
Bal(lade) japonaise
Samedi 13 mai 2017 de 18h30 à 22h30
En partenariat avec l’Ecole du Louvre
           → Accès gratuit

Dans un cadre privilégié, en dehors des heures d'ouverture au public, cette soirée est destinée
aux 18-30 ans, étudiants ou non, accueillis par des médiateurs, étudiants en histoire de l’art qui
se mettront à leur disposition pour commenter les œuvres exposées et répondre à leurs
questions.
Cette soirée propose aux visiteurs de découvrir une collection constituée par un collectionneur
japonais passionné de peinture occidentale et de s’initier aux arts du pliage, du dessin par des
ateliers de pratique artistique.

Activités en famille
Ateliers en famille
À partir de 5 ans
           → Sur réservation : 01 44 50 43 01
             Durée : 2h – 7 € pour tous

Kamishibai
Mercredi 31 mai et mercredi 28 juin à 15h

L’art du théâtre de papier s'est développé au Japon au début du XXe siècle. Il pourrait être
considéré comme l'ancêtre du dessin animé.
Les participants apprendront à réaliser des planches illustrées pour créer une histoire tout en
couleurs !

Manga
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Jeudi 19 avril, mercredi 10 mai, lundi 10 juillet et jeudi 20 juillet

Apprendre à réaliser une page de manga.
Si l’on connaît les mangas pour en avoir déjà lu, on ne connaît pas forcément la méthode de
réalisation. En vous inspirant de chefs-d’œuvre de la collection du musée de l’Orangerie, vous
découvrirez les étapes de création et réaliserez votre propre manga en adoptant les techniques
des mangakas professionnels et quel que soit votre niveau de dessin !
Les participants apprendront à dessiner visages et expressions sous plusieurs angles, ainsi que
les mouvements du corps. Ils réaliseront une petite histoire de manga (scénario, personnages,
storyboard, planche).

Origami
Samedi 29 avril et 13 mai, vendredi 7 juillet et lundi 17 juillet à 15h

L’origami est un art ancestral japonais qui consiste à réaliser mille et un sujets (fleurs, animaux,
objets etc. …) par pliage d’une seule feuille de papier sans couper.
Au cours des ateliers que nous organisons, vous réaliserez, guidés par un professionnel, des
pliages que vous pensiez être incapables de réussir.
Durant ces ateliers, l’animateur vous parlera de l’histoire de l’origami, de l’invention du papier
et vous initiera aux bons gestes qui vous permettront de réaliser un origami dont vous pourrez
être fiers.

 Fumie Hihara Shamisen © D.R

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