Traçabilité, data management et agro-alimentaire : où en êtes- vous ? - Themavision
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Traçabilité, data management et agro- alimentaire : où en êtes- vous ? Mercredi 14 novembre 2018 de 9h à 12h CCI d’Ille-et-Vilaine 2 Avenue de la Préfecture 35042 Rennes © GS1 2018
Crises sanitaires : les bonnes pratiques à adopter pour s’en prémunir Alexandre Rieucau, Responsable Distribution, GS1 France © GS1 2018 4
GS1 en France et dans le monde Organisation Dirigée par les Neutre et internationale et à entreprises Globale et locale collaborative but non lucratif adhérentes 150 pays 112 Organisations GS1 plus de 1,5 million d’entreprises membres dans le monde 2 500 collaborateurs 42 000 entreprises adhérentes en France 5ème organisation dans le monde © GS1 2018
Lait infantile : une « défaillance systémique » 2017-2018 Présence de produits incriminés : Retraits du 10/12 Retrait du 21/12 Résultats des 1ers Résultats des 2èmes contrôles le 26/12/2017 contrôles le 12/01/2018 Pharmacies 44 13 Distribution 30 2 Etablissement de santé 12 1 Crèches 20 0 Autres détaillants 3 6 Sources : DGCCRF, Rapport d’enquête parlementaire du député Besson-Moreau © GS1 2018 6
Résultats de l’enquête parlementaire DISTRIBUTION GENERALISTE • Une information aux distributeurs « confuse et aléatoire » : - les distributeurs informés des retraits …par la presse - Vagues successives de rappels de produits • Des retraits rappels souvent « chaotiques » : - Remise en vente de produits rapportés par les clients - Produits disposés à de mauvais emplacements dans le magasin Source : Rapport d’enquête parlementaire du député Besson-Moreau © GS1 2018 7
Résultats de l’enquête parlementaire PHARMACIES • Des retraits-rappels confus, voire non-effectués (sanctions) • Des procédures focalisées sur les médicaments CRECHES • Des retraits rappels artisanaux : - Établissements avertis des retraits par les médias - Gestion sans automation efficace : aucune contamination Source : Rapport d’enquête parlementaire du député Besson-Moreau © GS1 2018 8
Les bonnes pratiques de traçabilité en GMS au service de la sécurité des consommateurs Alexandre RIEUCAU, Responsable Filières, GS1 France Colloque GS1-BSC-ABEA-ANIA, Rennes, le 14 novembre 2018
Base règlementaire : obligation de résultats Rappel : articles L214-1-1, R112-7, R112-9 du Code de la Consommation Liste des produits et denrées soumis à traçabilité Procédures d’informations enregistrées et d’identification des produits et des lots de produits Etiquetage et mentions obligatoires © GS1 2018
Produits alimentaires : règlement 178/2002 DEFINITIONS • « entreprise du secteur alimentaire », toute entreprise publique ou privée assurant, dans un but lucratif ou non, des activités liées aux étapes de la production, de la transformation et de la distribution de denrées alimentaires • « exploitant du secteur alimentaire », la ou les personnes physiques ou morales chargées de garantir le respect des prescriptions de la législation alimentaire dans l'entreprise du secteur alimentaire qu'elles contrôlent © GS1 2018 11
Les 3 grands principes Identification des produits et des denrées alimentaires Traçabilité Identification des exploitants du secteur alimentaire desquels on reçoit des produits ou des denrées alimentaires Identification des exploitants du secteur Consommateurs alimentaire à qui on fournit des produits ou protégés des denrées alimentaires © GS1 2018 12
Quelles préconisations internationales ? IDENTIFIER CAPTURER PARTAGER © GS1 2018 13
Identifier
Identifier les produits GTIN Global Trade Item Number Le GTIN est un numéro d’identification international, unique et non ambigu des produits et des unités logistiques. Le propriétaire de la marque commerciale est responsable de l’attribution du GTIN pour l’identification unique d’un produit ou d’une unité logistique. Exemple de GTIN-13 : Préfixe entreprise Référence produit C 13 caractères numériques © GS1 2018 15
Identifier les lieux GLN Global Location Number Site de production Clé d’identification GS1 pour identifier un lieu physique ou une GLN A1 entité légale. Fabricant Le GLN permet d’identifier tout type de « lieu-fonction », c’est-à- Site de dire toute organisation ou tout service d’une organisation amené conditionnement à échanger des informations. GLN A2 GLN A Pleinement compatible avec la norme ISO/IEC 6523 Exemple de GLN : Entrepôt de livraison GLN A3 Préfixe entreprise Référence lieu C 13 caractères numériques © GS1 2018
Identifier les unités d’expédition SSCC Serial Shipping Container Code FOURNISSEUR DISTRIBUTEUR L’unicité du code SSCC est assurée par l’utilisation du Global Company Prefix (GCP) Le SSCC est un identifiant unique de type “license plate” (norme TRANSPORTEUR ISO 15459) et permet un accès à l’information enregistrée dans le système d’information à la réception de l’avis d’expédition par EDI : despatch advice (DESADV) I Préfixe entreprise Numéro de série C 18 caractères numériques © GS1 2018
Capturer © GS1 2018
Le code à barres EAN-13 Code-à-barres EAN-13 Code GTIN Préfixe entreprise Réf. Clé 19 © GS1 2018
Le code à barres ITF-14 Code-à-barres ITF-14 Code GTIN © GS1 2018 20
Le code-à-barres GS1-128 Une étiquette logistique agile pour tous les canaux de vente Plus d’une centaine d’informations différentes (appelées « AI » pour Application Identifiers) existent dans le standard international pour compléter les informations à donner lors du transport. Quelques exemples : • (00) Le numéro de colis/palette SSCC • (01) Code de la référence de l’unité logistique • (02) Code de la référence contenue dans l’unité logistique • (10) Numéro de lot • (27) Date de péremption • (403) Code de routage • (410) Ship to • (422) Pays d’origine de l’unité… © GS1 2018
Une étiquette logistique au standard GS1 • 3 parties distinctes (Partie libre) SSCC : 034531200000002527 Partie libre: logo, libellé GTIN : 03453120001209 produit, nom entreprise… LOT : AX8645 Use By (D.L.C.) : 2020-12-31 Partie qui contient, en clair, au minimum les données présentes dans le code à barres Partie qui contient le code à barres GS1-128 avec les données relatives à l’unité d’expédition, dont le SSCC © GS1 2018
Partager © GS1 2018
Flux d’information et flux physiques sur toute la chaîne d’approvisionnement Intégrer le bon Flux 1 DESADV 2 d’expédition dans le d’informations SSCC/ n°lot/ DLC système d’information DESADV Rapprochement flux physique et FOURNISSEUR DISTRIBUTEUR flux d’info DESADV/SSCC 1 Identifier la palette (SSCC) Flux physique Lire l’étiquette 2 logistique SSCC © GS1 2018
Exemple de processus de traçabilité SSCC 1 SSCC 1 n° lot(s) de fabrication Fabrication Sortie SSCC 2 de chaîne N° de lot de fabrication - GTIN - n° lot MP 1 - n° lot MP 2 - n° lot emballages SSCC 3 - identification de l'équipe - identification de la chaîne - DLC/ DLUO © GS1 2018 25
Des documents à votre disposition Sur notre site internet www.gs1.fr : Les standards GS1 pour le transport et la logistique, mes premiers pas Cahier des charges de l’Excellence logistique Mes Premiers Pas en EDI La plateforme collaborative de la traçabilité © GS1 2018 26
Les nouvelles technologies au service de la traçabilité © GS1 2018
Digital Link Vos packagings parlent aux consommateurs © GS1 2018
Exemple aujourd’hui avec les variantes PRODUIT PERMANENT EDITION COUPE DU MONDE GTIN : 061414101233 GTIN : 061414101233 Variante produit : a3d4 © GS1 2018 29
Digital Link Ce à quoi cela pourrait rassembler sur le packaging : (01)061414101233(22)a3d4 https://www.paindemie.fr/gtin/061414101233/cpv/a3d4/ © GS1 2018 30
De + en + d’informations sur les emballages AVANT AUJOURD’HUI DEMAIN Marketing Marketing SmartLabel™ Code Code produit produit Code produit Variante Marketing SmartLabel™ Autres Code produit © GS1 2018
Technologies Blockchain Vers l’infalsibilité des données © GS1 2018
Quelques principes de base… registre Définition A Un système de blockchain est une base de données distribuée B où les données sont hébergées simultanément par tous les participants. La gouvernance du système peut être partagée registre entre plusieurs utilisateurs ou la totalité, et les échanges sont sécurisés grâce à une technologie convenue entre les parties. E Vocabulaire registre Un registre = un « nœud » C Un enregistrement = une « transaction » Un ensemble de transactions = un « bloc » registre Une unité échangée sur une blockchain = un « token » D Une application pour utiliser une blockchain = une « dapp » registre © GS1 2018
Blockchain publique : fonctionnement La gouvernance est partagée et toutes les A modifications sont soumises à validation via un algorithme de consensus. B L’algorithme de consensus valide la modification des données en fonction de critères propres à chaque technologie de blockchain. E On parle de blockchain « permission-less » car il C n’existe pas de restrictions d'accès, tout le monde peut faire partie de la blockchain D Exemples : bitcoin, ethereum, … © GS1 2018 34
Blockchain privée : fonctionnement La gouvernance du système de blockchain est A acceptée par tous les participants, qui se font confiance mutuellement. B Chaque modification des données est enregistrée sur tous les registres/nœuds des participants dédiés à l’enregistrement. E On parle de blockchain « permissioned » car l'accès C n'est pas ouvert à tous, on doit être autorisé pour faire partie de la blockchain. D Exemple : Parity © GS1 2018 35
Comment utiliser une blockchain privée ? ETAPE 1 ETAPE 2 ETAPE 3 Définir pour quel usage : Définir les exigences Développer une dapp qui traçabilité des produits, techniques en fonction du servira d’interface échanges de documents, bénéfice attendu : utilisateur : contribution partagée à un Performance du système ce type d’application ouvrage, … Interopérabilité décentralisée permet le Respect de la vie privée traitement des données pour Evaluer la pertinence de Documentation disponible les usages attendus en l’utilisation d’une Facilité d’intégration dans utilisant la technologie technologie blockchain les systèmes d’information, blockchain choisie. pour l’usage prévu … Choisir les participants : Choisir une technologie déterminer les acteurs qui blockchain parmi les seraient impliqués l’usage existantes : Hyperledger, prévu en fonction des besoins Corda, Parity, … métiers © GS1 2018 36
Contact Alexandre Rieucau Responsable Filières GS1 France 21 boulevard Haussmann 75009 Paris T +33 1 40 22 17 00 D +33 1 40 22 18 00 M +00 (0)00 0000 0000 E alexandre.rieucau@gs1fr.org www.gs1.fr © GS1 2018 37
Pause café © GS1 2018 38
Booster ses ventes omnicanal en maîtrisant mieux ses données produits Eric Guilbert Responsable Référentiels, Qualité et Echanges de Données, Auchan © GS1 2018 39
La synchronisation des données en GMS
La fiche-produit, carte d’identité des produits Des informations fiables, à jour et 0100110010101001101 0101010110010101001 complètes émanant directement du propriétaire de la marque Code produit commerciale Marché cible Identifiant éditeur Un format standard pour tous les Classification Quantité contenue destinataires Nom de la marque Code fabricant Une liste de données approuvée Dimensions… par l’ensemble de la filière 010011001010100110101010101100 Des données directement intégrables dans les systèmes © GS1 2018
Les différents types de données 1/2 Données statiques Données dynamiques Les caractéristiques stables et Les caractéristiques du produit constantes du produit, qui ne dépendantes des phases de production varient pas au long du cycle de et des partenaires commerciaux au long vie du produit, par exemple : de son cycle de vie, par exemple : • GTIN • DLC/DLUO • GLN de l’éditeur • Numéro de lot • Nom de marque… • Prix négociés… Présent dans la fiche Absent de la fiche produit produit © GS1 2018
Les différents types de données 2/2 Données « cœur » Données « marché » Données « clients » Standard international Standard national Données propriétaires Les données (ou « attributs ») produits Les modèles de données issus des Les attributs demandés expressément internationales, retenues dans le tronc concertations nationales ou régionales par un client qui ne se trouvent pas commun des attributs des fiches pour un canal de distribution défini par dans les données « marché ». produits standards. Par exemple : une filière. Par exemple : • GTIN • Fiche produit PGC • GLN de l’éditeur • Fiche produit Parfumerie Sélective • Marché cible • Nom de marque… © GS1 2018
La hiérarchie logistique Une fiche produit pour chaque niveau logistique : Type d’unité commerciale Une unité de vente Un lot Un fardelage Un carton Une palette consommateur Dénomination internationale du BASE_UNIT_OR_EACH PACK_OR_INNER_PACK PACK_OR_INNER_PACK CASE PALLET type d’unité commerciale Code associé GTIN GTIN GTIN GTIN GTIN © GS1 2018 44
Comment échanger ses fiches-produits ? GDSN Global Data Synchronisation Network Réseau mondial de catalogues électroniques certifiés par GS1 Sécurisé Des informations produits justes et à jour mises à disposition par les industriels à tous leurs partenaires commerciaux en une seule fois Le fournisseur reste maître de ses fiches produits, seuls ses partenaires autorisés peuvent les consulter. © GS1 2018 45
Un réseau à points d’accès multiples Un réseau mondial où que soient les émetteurs et les destinataires des fiches-produits GDSN FABRICANTS DISTRIBUTEURS Catalogue Catalogue électroniqu électroniqu Catalogue e GDSN e GDSN Catalogue électronique électronique local local © GS1 2018 46
Les bonnes pratiques de gestion des données produits Eric Guilbert, Responsable Référentiels, Qualité et Echanges de Données, Auchan Colloque GS1-BSC-ABEA-ANIA, Rennes, 14 novembre 2018 4
Maîtriser sa fiche-produit Maîtriser son image Développer ses ventes CCI Rennes - Auchan - 14/11/2018 Eric Guilbert - eguilbert@auchan.fr
Le commerce digital : Évolution ou Révolution L’invention de la “grande? distribution” dans les années 60 a révolutionné les modes de distribution et implicitement, de production et de consommation ● Distribution de masses à prix “bas” : “Des ilôts de pertes dans un océan de profits” ● Pari du volume - Outils de productivité : Code-Barre - Scanner - Normalisation (GENCOD devenu GS1) ● Renforcement / Concentration des “majors” de l’agro alimentaire mais également développements de nombreux acteurs sur une offre de plus en plus large et profonde ● Sentiment du droit à consommer ⇔ Discours publicitaire ○ Acheter (Pas cher) = Consommer (Beaucoup) = Exister
Le commerce digital : Évolution ou révolution ? a donné naissance à de nombreux “copy-cat” L’évolution du modèle originel spécialisés sur des segments prix et/ou produits ● Hard discount revendiquant la légitimité du prix ● Spécialistes “blanc/brun” (FNAC, DARTY, …) revendiquant la légitimité du produit ● Magasins bio Parallèlement, la diffusion des usages Internet (Années 2000) a été rapidement préemptée par des acteurs de produits techniques (RueDuCommerce, Amazon (Livres), GoodDeal …)
Le commerce digital : Évolution ou révolution ? Ce qui a été perçu par beaucoup comme une simple suite d’évolutions commerciales et/ou technologiques a globalement été mal appréhendé par les acteurs de l’agro-alimentaire, grands distributeurs inclus !!! L’hypermarché , modèle de distribution de masses, est devenu un multi-spécialistes : ● Exigence de prix bas ● Exigence de choix large et profond ● Exigence de services L’internet a été très longtemps considéré comme un outil de ventes marginal plutôt dédié au non- alimentaire Le format “grand hyper” , voit ses parts de marchés érodées au profit des formats plus petits (proximité)
Le commerce digital : Évolution ou révolution L’offre ? de services internet poussée par les “pure-players” est maintenant une dette que le consommateur s’attend à trouver sur tous types de produits (Pas seulement les produits électroniques) Les principes de la “grande distribution” sont challengés par des modes et besoins de consommation de plus en plus exigeants : Bio, Vegan, Ethnique, Allergènes, Ingrédients controversés, Attributs techniques … ● Cela conduit à une offre de plus en plus segmentée / pointue. Le yaourt nature est devenu grec, perle de lait, biofidus, … (qui adresse marginalement moins de consommateurs) ● La loi accompagne ces mouvements et devient de plus en plus exigeante : INCO 1169, CLP ...
Le commerce digital : Révolution “brutale et “grands Les obligée” distributeurs traditionnels” doivent répondre à la demande de leurs consommateurs sur les attentes digitales ( s’informer, comparer, acheter…). S'ils ne le font pas, certains “pures-players” ou d’autres acteurs émergents le feront. Sous peine de “mourir” , la grande distribution physique doit devenir “phygitale” sur l’ensemble de ses gammes, donc y compris sur les produits alimentaires. Sous peine de “mourir”, les fabricants doivent être capables de fournir toutes les données digitales associés à leurs produits pour être acceptables (aspect légal), acceptés (informations objectives) et repérables (romance marketing) ...GARDER LE CONTRÔLE DE SA DONNEE !!!
Les nouvelles exigences du commerce Minimum digital légal : Règlements INCO 1169, CLP, … ● Mais c’est insuffisant Souhaitable : Toutes les données présentes sur le packaging d’un produit physique doivent être digitalisées ● C’est le minimum vital pour être visible sur un site Le + produit : C’est la traduction en digital de la PLV, de la romance marketing et des valeurs de marques ● C’est ce qui permet de mettre en avant son produit et de se démarquer de ses concurrents
Les bonnes pratiques du commerce digital ●Inventorier, capter et formaliser les données à transmettre aux distributeurs et/ou consommateurs ○ Référentiel produit (PIM), organisation, process qualité (*) ● Transmettre l’information ○ Normes : GS1 - Interopérabilité : GDSN (*) L’information naît du fabricant – L’information s’affiche par le distributeur Le besoin d’exhaustivité et de qualité de donnée ne doit pas être vécu comme une demande du distributeur mais comme une dette commune vis-à-vis de nos consommateurs
Difficultés de mise en oeuvre C’est compliqué : Le fonctionnement d’un PIM et celui de la GDSN sont très compliqués tout comme le fonctionnement d’un téléviseur est compliqué pour la plupart d’entre nous ! Recourir à des opérateurs certifiés du marché est très simplifiant et permet de se focaliser sur l’usage en s’affranchissant de la technicité. Le niveau des offreurs de solutions qualifiées GS1 sur le marché est remarquable Identifier toutes les sources de données dans l’entreprise et construire un process d’alimentation du référentiel produit
Difficultés de mise en oeuvre C’est cher : Les offres des opérateurs permettent aujourd'hui d’adresser des solutions à partir de quelques dizaines d’euros voir même gratuites sous conditions (Portail financés par les distributeurs)
Difficultés de mise en oeuvre C’est long à mettre en oeuvre : Plus que la mise en oeuvre technique c’est la mise en place de la bonne organisation de collecte et de formalisation (data management) qui prend le plus de temps. Mais là encore les opérateurs du marché sont aguerris et offre un bon niveau de conseil en plus des solutions techniques apportées. Selon le nombre de fiches et la complexité des process de l’entreprise, compter de 6 mois à un an pour se mettre en ordre de marche.
DIGITALISER POUR ÉVOLUER ART => Marché unique ARTISANAT => Marché local INDUSTRIE => Marché de masses DIGITAL => Marché universel
Vos données de facturation : dernières exigences règlementaires et marché Aihedan Dilimulati Experte facturation, FNFE et GS1 France © GS1 2018
Introduction sur la facture électronique 61
GMS : un déploiement bien engagé 25,5 Mns factures reçues en 2014 dont 17,3 Mns reçues en mode électronique. DEBUT DEPLOIEMENT PLAFONNEMENT 100% 90% 90% 79% 80% 72% 70% 64% 58% 60% 49% 50% 42% 44% 40% 31% 30% 28% 28% 30% 20% 20% 20% 16% 15% 11% 10% 1% 0% D1 D2 D3 D4 D5 D6 D7 D8 D9 Factures électroniques reçues Fournisseurs engagés © GS1 2018 62
Savez-vous… … quel est le nombre de factures échangées en France ? … quel est le coût global de traitement d’une facture ? … quel montant de trésorerie représente les retards de paiement ? … combien de faillites PAR JOUR sont dues au problème de trésorerie ? © GS1 2018 63
Passer à la facture électronique permet… Assurer un Automatiser meilleur suivi et rationaliser et accès à les processus l’information Réduire les Améliorer la coûts relation administratifs commerciale …peut diviser les coûts de moitié pour les deux parties © GS1 2018 64
Gains : factures sortantes © GS1 2018 65
Gains : factures entrantes © GS1 2018 66
Facture électronique : les obligations légales pour les entreprises françaises 6
Facture électronique, de quoi parle-t-on ? « La facture électronique est une facture créée, envoyée, reçue et conservée sous forme électronique dans les conditions légales en vigueur. Elle n’existera donc jamais sous forme papier ». Article 289 du Code Général des Impôts VI. - Les factures électroniques sont émises et reçues sous une forme électronique quelle qu'elle soit. Elles tiennent lieu de factures d'origine […]. © GS1 2018 69
Rappels réglementaires 1. L'authenticité de l'origine, l'intégrité du contenu et la lisibilité de la facture doivent être assurées à compter de son émission et jusqu'à la fin de sa période de conservation ; 2. Pour garantir authenticité et intégrité, l'assujetti peut émettre ou recevoir des factures : • Soit sous forme électronique […] ou sous forme papier, dès lors que des contrôles documentés et permanents sont mis en place par l'entreprise [..] • Soit en recourant à la procédure de signature électronique • Soit sous la forme d'un message structuré selon une norme convenue entre les parties, permettant une lecture par ordinateur et pouvant être traité automatiquement et de manière univoque. © GS1 2018 70
Obligation d’envoi en électronique dans les marchés publics L’Ordonnance du 26 juin 2014 habilitant le gouvernement à simplifier et sécuriser la vie des entreprises. • Objectif : Obligation d’émettre des factures électroniques pour les fournisseurs de l'Etat, des collectivités locales et des établissements publics. • Les entreprises concernées : Les fournisseurs du marché public (environ 1,1M d’acteurs) • Le calendrier de mise en œuvre : - 1er janvier 2017 : Grandes entreprises et personnes publiques - 1er janvier 2018 : Entreprises de taille intermédiaire - 1er janvier 2019 : Petites et Moyennes Entreprises - 1er janvier 2020 : Micro-entreprises © GS1 2018 71
Archivage Que doit-on archiver ? DROIT FISCAL Livre des Procédures Fiscales Article L 102 B Archivage de tous les messages transactionnels (factures, commandes, bons de livraison, …). S’ils ont été émis sous format électronique, ils sont archivés en l’état. Arrêté du 22 mars 2017 sur la numérisation des factures Numérisation possible des factures émises et reçues en format papier, sous format PDF avec une reproduction à l’identique, et doté d’un dispositif sécurisé. © GS1 2018 72
Archivage Où archiver ? DROIT FISCAL Livre des Procédures Fiscales Article L 102 C Archivage électronique possible partout dans l’UE, à condition de permettre aux autorités compétentes des Etats Membres un droit d'accès en ligne immédiat, le téléchargement et l'utilisation de l'ensemble des données concernées. Obligation de déclarer à l’administration fiscale le lieu de stockage des factures, ainsi que toute modification de ce lieu lorsque celui-ci est situé hors de France. (NB : archivage des factures papier : obligatoirement sur le territoire français) © GS1 2018 73
Archivage Combien de temps archiver ? DROIT FISCAL Livre des Procédures Fiscales Article L 102 B Conservation de l’original de la facture pendant 7 ans : 3 ans sur support informatique (+ l’année d’établissement de la facture). 3 ans sur tout autre support au choix. DROIT COMMERCIAL Article L123-22 du Code du Commerce Les documents comptables et les pièces justificatives sont conservés pendant 10 ans. © GS1 2018 74
Choisissez l’interopérabilité Nom de la solution Commercialisée par @GP DEMAT V3 @GP* GENEDI Invoice Management V6.1 AGENA 3000* Dématek Bill Version 2018 ARTEVA* GIS CEGEDIM E-BUSINESS COMARCH e-invoicing 2.0 COMARCH* Ediwin 7.4 EDICOM* LogisDemat- V3.0 EDICOT* InvoXml v2.2 EDIEYES EIMA V4 EDT* WINEDI – Facturation électronique v2 EUROEDI* Generix Invoice Services V5 GENERIX GROUP* Copilote EDI V2.0 INFOLOGIC* Facture électronique V2.19.0 ORANGE BUSINESS SERVICES* Use It Flow Open Set PROLOGUE NUMERIQUE* YZY DEMAT V1.0 SAPAIG Seeburger Business Intergration Server V6 SEEBURGER Efacture v1.7 SERES* eDemat v1.0 TENOR EDI SERVICES* TDOC v1.7 TESI SPA* Tie Invoice Archive Solution V17.09 TIE KINETIX* TX2 DEMAT V 3.0 TX2 CONCEPT* © GS1 2018 75
Factur-X : nouveau format électronique pour toutes les entreprises C’est quoi, pourquoi, pour qui, quand & comment ? 7
À l’origine : une coopération franco-allemande © GS1 2018 77
Comment répondre aux besoins… • … de réduction des coûts administratifs ? - Le format électronique est nécessaire - Un format unique pour tous les clients • … de lisibilité « humaine » ? - L’utilisation d’une format lisible • … d’automatisation des processus ? - La présence de données interprétables « par la machine » - La liberté d’utiliser les données ou non © GS1 2018 79
La factur-X : c’est quoi ? Pour l’homme, c’est ça ! Pour la machine, c’est ça ! Lisibilité et complétude Données essentielles © GS1 2018 80
La facture mixte : « Factur-X » © GS1 2018 81
Factur-X : pourquoi ? © GS1 2018
Factur-X : pour qui ? PME / TPE PME/ Grand Compte émettrices de destinataire de factures PDF factures PDF Entreprises émettrices de Entreprise qui a besoin factures vers d’intégrer l’administration & la automatiquement ses GMS factures Entreprise qui ne Entreprise qui reçoit s’équipera pas de plein de formats solution EDI complet différents de factures (portail, web EDI, PDF simple, …) © GS1 2018
Factur-X : quand l’échanger ? • Avec vos partenaires du secteur public : - La plateforme de l’Etat « Chorus Pro » a intégré le standard Factur-X à partir de Mai 2018. Mai 2018 : 2018/2019 : Intégration dans Déploiement CHORUS pour le secteur public S2 2017 : Pilote(s) S1 2017 : Publication des spécifications / standard © GS1 2018
Factur-X : où trouver les informations ? • Sur le site du FNFE (Forum National de la Facture Electronique) http://fnfe-mpe.org/ - Documentation technique - Documentation anglaise • Sur le site de GS1 France https://www.gs1.fr - De la documentation/guide de bonnes pratiques - Informations générales © GS1 2018 87
Factur-X : comment ? • Vous souhaitez rejoindre le mouvement ? - Déclarer votre intention d’utiliser le standard GS1 Factur-X • Vous souhaitez trouver un offreur de solution qualifié ? - La liste des offreurs qualifiés sera publiée sur le site de GS1 France • Vous avez besoin d’une formation ? - GS1 France vous propose des formations adaptées • Vous avez besoin du conseil ? - Pour toute question et support, l’équipe facture électronique de GS1 France se tienne à votre disposition © GS1 2018 88
Merci pour votre attention ! Aihedan Dilimulati Category Manager GS1 France 21 boulevard Haussmann 75009 Paris E aihedan.dilimulati@gs1fr.org www.gs1.fr © GS1 2018
Conclusion © GS1 2018 90
Bon appétit ! © GS1 2018 91
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